Examen final Flashcards

1
Q

Quelles sont les trois idées fondamentales de la pensée des Lumières?

A

Dieu perd du terrain/l’humain en gagne : Détourne du Christianisme strict / humain est un être de raison et de volonté / la science peut amener à plus de connaissance que la religion (ex:interdiction lecture contre Dieu)

Promotion de la liberté : la liberté est un droit / rejet de l’autorité absolue / liberté de l’esprit est la base de la dignité humaine

Impératif utilitariste : idée doit maximiser ou assurer le bien-être collectif / nuire le moins possible aux libertés des gens

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2
Q

Pendant cet essor des idées des Lumières, quel est le contexte historique qui cause ce désir d’émancipation?

A

Le pouvoir n’a jamais été aussi centralisé (monarchie centralisée).

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3
Q

Quels sont les trois éléments de définition de l’École classique?

A

Le crime est une violation du contrat social qui unit tous les humains d’une société (n’est pas un péché comme au M-Â).

Le criminel et libre-arbitre et fait un usage abusif, excessif ou inapproprié de leur liberté universelle (pas donné par Dieu).

La peine doit être utile et celle-ci est justifiée par la liberté du criminel qui aurait pu ne pas commettre son acte.

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4
Q

Qui sont les prédécesseurs qui ont inspiré Beccaria?

A

Montesquieu : Mesurer les délits avec des peines mesurées et similaires. Il n’y a plus besoin de peines pour faire peur ou des peines pas utiles comme les peines corporelles.

Voltaire : raison utilitaire qui fonde la justice donc opposition à la torture et la peine de mort. Il fait aussi le pont entre la tradition anglaise et continentale.

Jean-Jacques Rousseau : règles écrites qui unissent tous les citoyens de façon égale et en garantissant leurs libertés et basés exclusivement sur la loi.

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5
Q

Quels sont les trois grands principes de ce qui est proposé pour le système de justice par l’École classique et le livre de Beccaria Des délits et des peines?

A

La stricte légalité : Les lois décrivent ce qui peut être puni et seul le législateur peut prendre cette décision. Doivent être clairement indiquées dans le pacte social.

L’économie du crime : lois peu nombreuses, mais très précises / reconnaissance liberté de religion donc pas de crimes imaginaires contre religion. Choix de la religion qui nous convient.

Peines utiles : égalitaires et basées sur l’acte seul (peu importe l’acteur) / proportionnalité et modération (par rapport à la gravité du délit) / intérêt de l’amende et de l’enfermement.

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6
Q

Quel est le principe important de la pensée de Beccaria et quel est le rôle de l’État dans sa pensée?

A

La recherche du plaisir et l’évitement de la souffrance (ce qui motive les humains). La mission de l’État est de maximiser la production de plaisir, en intervenant le moins possible et en assurant un ordre social par les contraintes (responsabilité individuelle et châtiment affligant). Élimination des crimes sans victimes.

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7
Q

Quel est le principe central du panoptique?

A

Perception des prisonniers de surveillance absolue de la tour de surveillance. C’est un établissement qui se veut adaptable aux besoins des personnes accueillies (séparation par sexe, âge, délit, etc. en favorisant la socialisation)

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8
Q

Quels sont les deux événements révolutionnaires du XVIIIe siècle et quelles sont les conséquences de ceux-ci?

A

La révolution américaine (rejet de la monarchie et la justice comme source des griefs) et la révolution française (abolition de la monarchie et importance des droits de l’homme). Ceci a amené à une redéfinition et une hiérarchisation des infractions, l’importance du maintien de l’ordre social, l’abolition des châtiments et l’enfermement comme peine étalon.

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9
Q

Quelle est la situation du pouvoir durant la période des Lumières et quelle est la conséquence de cette situation?

A

Les monarques n’ont jamais eu autant de pouvoir, voir un pouvoir absolu. Étant donné que les rois ont plus de pouvoir, le désir d’émancipation est lui aussi plus grands, on désire plus de liberté. Flammèche de la pensée libérale.

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10
Q

Quelle était la réception de l’oeuvre Des délits et des peines de Beccaria?

A

Vif succès auprès des lumière, condamné auprès des institutions de justice, placé à l’Index par l’Église.

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11
Q

Quelle caractéristique libérale retrouve-t-on dans l’idée du panoptique?

A

Le besoin de surveillance et de contrôle. Un exemple tangible est la police.

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12
Q

Qu’est-ce qu’on peut reprocher au roi?

A

Entraver l’administration de la justice et juge dépendant de sa seule volonté arbitraire. Le pouvoir monarchique rejette aussi le jury.

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13
Q

Selon Pires, les partisans de la sévérité maximale partagent certaines des idées énoncées par l’École classique du droit pénale et la philosophie utilitariste. À ce titre, donnez deux exemples de thèses ou idées classiques/utilitaristes contenues dans les positions de James Robertson.

A

Pour James Robertson, la peine doit d’abord avoir une visée dissuasive dont le but n’est pas de punir l’individu mais bien d’empêcher les autres de commettre des infractions. Ce principe découle des thèses utilitaristes de la peine. Ensuite, il énonce le principe du transfert total de responsabilité selon lequel le transgresseur est l’unique responsable de son malheur s’il commet un acte qui va à l’encontre de la loi. Ce principe ressort de l’École classique qui supporte la liberté individuelle de chacun ainsi que le libre-arbitre.

Les peines imposées ne doivent pas dépasser la faute.
Le but principal de la peine est la dissuasion.
Certitude de punir.

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14
Q

Pour Martin Madan, la clémence excessive ou l’indulgence des juges est une des causes de l’échec de la dissuasion. De quelle manière?

A

L’indulgence des juges, selon lui, prévient la loi plutôt que de prévenir le crime. En utilisant leur pouvoir discrétionnaire dans la modération en diminuant la sévérité de certaines peines prescrites, ils nuisent au principe de certitude de la peine qui a, selon Madan, une grande influence sur la dissuasion de commettre une infraction. Ainsi, la conscience des juges entrave la justice.

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15
Q

Selon le révérend William Paley, la sévérité de la peine devrait être ‘’en proportion avec la difficulté et la nécessité de prévenir’’. Donnez un exemple concret rapporté par Pires pour illustrer cette idée.

A

Un des exemples de Paley rapporté par Pires est celle d’une infraction commise dans un rapport de confiance qui faciliterais l’accès à la propriété de la victime. Par exemple, il peut s’agir d’un employé qui volerais un bien sur la propriété de son maître. Dans ce contexte, sa difficulté à commettre l’infraction est moindre alors sa peine devrait être plus sévère pour pallier à cette difficulté moindre.

Le vol de mouton est puni plus sévèrement, car la propriété est plus exposée et a donc besoin de la terreur de la peine de mort pour la protéger. Vu qu’il est plus difficile de prévenir cet acte, la sévérité de la peine doit être plus grande pour dissuader correctement.

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16
Q

Quelles sont les trois mutations sociales au cours du XIXe siècle?

A

La monté du libéralisme social : Développement du capitalisme structure société en fonction de travail (opportunité travail soit libéralisme) / division des classes avec des inégalités profondes (divisions réelles, mais moins visibles que celles avec la monarchie)/ industrialisation modifie la nature du travail ( mode de production)

Urbanisation massive : Exode rural à cause mauvaises conditions de vie - recherche travail en ville dans fabrique- augmentation de la population urbaine - problèmes sociaux (Santé et Criminalité).

Développement de l’État moderne: Régime monarchique remplacé par États-nations. Légitimité et pouvoir fondé sur le droit et les lois habilitantes. Pays lié par le pouvoir central qui représente les gens /questions sur le rôle du gouv. envers la société et du degré d’intervention général. Dimension identitaire.

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17
Q

Quelles sont les deux classes sociales au cours du XIXe siècle?

A

Les ouvrier/prolétariat et la bourgeoisie.

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18
Q

Qu’est-ce que la représentation partielle dans les États-Nations?

A

C’est que, malgré le nouveau système politique démocratique, très peu de gens ont accès au vote. On pense entre autre aux gens propriétaires.

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19
Q

Quelles sont héritages des Lumières au XIXe siècle?

A

Intervention de l’État mais le moins possible, chacun responsable de lui-même, État laisse le plus de liberté possible.

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20
Q

Quelles sont les trois grandes tendances du crime durant le XIXe siècle?

A

La chute du crime violent (même dans le cas de l’homicide).

Renversement crimes de violence pour les crimes contre les biens (augmente mais diminution diminution progressive par la suite).

Hégémonie des délits contre l’ordre public, voire vagabondage, ivrerie et prostitution (Type de criminalité le plus courant au XIXe).

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21
Q

Quelles sont les explications pour ces tendances du crime au XIXe siècle?

A

Facteurs positifs (changement dans les comportements) : ex: urbanisation, opportunité criminelle, déracinement (perte de repères et de subsistance - crimes de survie) et civilisation des mœurs où le contrôle de soi est valorisé.

Facteurs structuraux (changement par rapport à la réponse) : ex: nature de la réaction au crime (perception des sources et des tendances ex: interpréter pauvreté = criminalité) et la capacité de la réaction (police monopole de la réaction et de la force). Opportunité et Anomie.

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22
Q

Quelle est la caractéristique des crimes contre les biens au XIXe siècle?

A

Ce sont des vols commis pour survivre, de subsistance et qui est souvent transitoire.

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23
Q

Comment est vu le chômage à ce moment et comment cela influence comment les pauvres sont perçus?

A

Le travail est la norme de moralité et les chômeurs sont synonymes d’immoralité personnelle. Le libéralisme donne des libertés à tous ce qui fait que si tu as des problèmes, c’est de ta faute et ta responsabilité de t’en sortir (égalité pas équité). Les pauvres sont vu comme la classe criminelle qui est laissée tranquille sauf si elle menace les riches ou l’élite. La ville est vue comme un élément corrupteur et que les riches sont supérieurs à la classe dangereuse, basée sur le plaisir des sens et irrespectueuse de la morale. Le danger repose sur la perception ‘’d’étrangers’’ hostiles.

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24
Q

En quoi l’oeuvre Mystère de Paris exemplifie cette perception de la criminalité/pauvreté?

A

Montre un personnage de bonne naissance dépeint comme supérieur, au physique que morale. Montre un portrait corrupteur de la ville, ou se trouve une concentration de la pauvreté.

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25
Q

Quelles sont les conséquences de ce type de vision par rapport aux pauvres?

A

Charité laissé aux initiatives privés (ex: religion à Québec avec les Ursulines/ hôpitaux et enseignement)

Réponse rigoureuse pénale à la misère et au crime (augmentation délit contre l’ordre public (ivrognerie, vagabondage,etc.. = plus des pauvres )

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26
Q

Les données que présente Donald Fyson montre que le taux d’exécution baisse significativement entre le milieu du XVIIIe et du XIXe siècle au Québec. Expliquez comment des facteurs relatifs à la manière d’appliquer de la peine capitale dans la colonie peuvent expliquer cette diminution.

A

Durant cette période, la diminution suit d’abord une tendance internationale qui mène à la réduction de la violence publique de l’État et qui a donc une incidence sur le nombre d’exécutions qui sont effectuées au Québec. Ensuite, malgré le rapport différentiel entre l’application de nouvelles lois en Angleterre (la métropole) et le Québec, plusieurs lois anglaises ne sont pas appliquées de manière rigoureuse dans la colonie, comme le Murder Act de 1751, et plusieurs juges accordent des répits de sentence immédiatement après la condamnation.

Pardon tradition brit. Pas annoncé au public et moins de peine punit par peine de mort.

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27
Q

Selon Fyson, la représentation et l’identité des bourreaux changent notablement avec la conquête britannique. De quelle manière?

A

Avant la conquête, les bourreaux avaient un titre similaire à ceux en France et représente un officier de justice à part entière. Dans le régime britannique, cependant, le bourreau, même attitré, devient un simple exécutant des devoirs du shérifs dans la colonie. À partir de 1789, cette image du bourreau se renforce avec un refus de l’État de payer pour les dépenses relatives à ce dernier qu’avaient les shérifs, offrant maintenant à ceux-ci un pourcentage supplémentaire de revenus pour les dépenses relatives aux bourreaux. Avec cette dernière mesure, le bourreau perd en quelque sorte son rôle en tant qu’officier de la justice son lien avec l’État s’amenuise progressivement même s’il continue d’incarner la vengeance judiciaire.

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28
Q

Pourquoi est-ce que l’exemple américain représente bien les craintes suite à une révolution et quelle est la solution à ce problème?

A

Crainte de l’anarchie remplace la crainte de l’absolutisme, nécessité de maintenir l’ordre social (système juste et égalitaire devrait éliminer les sources du crime) et la réalisation que trop de liberté peut être mal (ex: abus de liberté ou les pauvres qui ne savent pas comment l’utiliser).

La solution est de trouver une nouvelle réponse efficace sans être plus sévère (utilitarisme)
Besoin de contrôle et de surveillance.

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29
Q

Quel type de changement est-ce que la force de police rencontre durant le 19e siècle?

A

Les formes anciennes étaient assurées par l’armée ou par le guet dans les grandes villes (même si leur efficacité porte à débat). Non spécialisée, temporaire.

Ça devient une profession spécialisée qui applique la loi et maintient l’ordre, une organisation permanente où des spécialités sont possibles, et où l’arrestation se fait au moment du délit.

30
Q

Quels sont les deux modèles de police principaux en Europe?

A

Le modèle continental, avec un rang presque militaire (France) et le modèle anglais qui veut se distancer de la perception militaire.

31
Q

Comment est-ce que le modèle continental se différencie?

A

Dérive des militaires, mais spécialisation dans la répression de la criminalité / très armé (avec baïonnette, pistolet, sabre et carabine) / uniforme dérivant de celui de l’armée (rouge)

32
Q

Comment est-ce que la police métropolitaine anglaise se différencie?

A

Costume bleu avec origine plus civile / aucune arme sauf la canne ou matraque / chapeau de civil / détails voulus pour démilitariser et contre modèle continental.

33
Q

Comment est-ce que les policiers new-yorkais (police provinciale de Québec / pas police à chevals du Nord-Ouest plus gendarmerie) se différencient?

A

Ce sont deux modèles hybrides! uniforme bleu et casquette/ pistolet et matraque.

34
Q

Quelle est la perception populaire de la police?

A

Répression sociale avec matraque / respect des criminels puissants (vol de gros) / répression des délits publiques fait par les pauvres plus souvent ou des vols au détail / force inéquitable du bien collectif. Protège les riches qui volent les pauvres.

35
Q

L’augmentation de la surveillance et du contrôle a quels types d’effets?

A

Plus connaissance des crimes amène à hausse de la criminalité / les crimes se réfugient dans la sphère privée (violence et contre biens) / essor des crimes causés par le désordre.

36
Q

Quels sont les éléments retenus des idées classiques et quelles sont les idées délaissées au profit du néoclassique?

A

Concilier des avantages du légalisme de Beccaria et les avantages de l’ancien régime
Retenu : abolition châtiments corporels / fin des privilèges de la noblesse (égalité devant la loi) / codification des lois
Délaissé : rigidité des peine (individualisation nécessaire (antécédents, âge, etc) ex: pas même châtiment si un enfant ou adulte (Beccaria)) / Juge comme simple exécutant (conserve appréciation / aucune latitude)

37
Q

Quelles sont les nouvelles instances et les nouvelles compétences?

A

Plus de cours de première instances qui s’occupent de la petite criminalité (ex: désordre public) (si plus d’arrestations, besoin de plus de capacité de traitement) / lois définissent très largement ( pas d’économie du crime) le désordre publique et les cibles de très grande répression / importance des infractions aux règlements municipaux en contexte urbain

38
Q

Quel est la peine privilégiée au 19e siècle et quels sont ces avantages?

A

La prison / châtiment égalitaire et humain (privé de ce tous ont = liberté) / permet de quantifier et individualiser la peine / permet réforme du criminel (traitement moral = remède contre la criminalité)

39
Q

Quels sont les types de spécialisation institutionnelle créés par la généralisation de l’enfermement comme solution à la déviance?

A

Prison commune (prison ordinaire locale à un district spécifique) / pénitencier (longues peines et très sévère comme environnement) / Prison ou école de réforme (criminel) ou d’industrie (risque de l’être) (pour mineurs) / varia (asile pour ivrognerie, hospice ,etc).

40
Q

Quelles sont les critiques de la prison (même si on l’utilise toujours)?

A

Ne diminue pas la criminalité / produit récidive / fabrique des délinquants endurcis / favorise l’organisation criminel entre les prisonniers / produit de la criminalité indirecte (ex: famille de prisonnier doit voler pour survivre ou vagabonde, etc).

41
Q

Dans le débat qui oppose Dickson et Nelson au sujet de la réformes des jeunes délinquants, Nelson est caractérisé comme le traditionaliste, ou le plus conservateur des deux. Or, en ce qui a trait à la place de la famille, Nelson s’aligne sur une position alors considérée comme plus ‘’progressiste’’. Quelle est cette position?

A

La position dites plus progressiste de Nelson vise à retirer les enfants de chez leurs parents lorsque ceux-ci sont perçu comme inapte à les élever. Ces enfants seraient alors mis sous la tutelle d’un individu qui méritent la confiance et le respect, substituant l’autorité qu’un parent disposerait habituellement. De plus, cela viserait à permettre à l’enfant de recevoir une instruction et une éducation adéquate en l’empêchant de subir des mauvais traitements et de l’oppression. En somme, cette position en est une qui est peu commune pour les gens qui prône des valeurs plus traditionnelle, dont la valeur familiale fait partie.

42
Q

La première prison de réforme au Québec, installée sur l’Île-aux-Noix, est considérée à plusieurs égards comme un échec monumental, en raison notamment du système employé et des dispositions de la loi de 1857. Identifiez brièvement les problèmes qui relèvent du système mis en place.

A

Un des premiers problèmes est que les cette maison de réforme semblait n’avoir pour but que de soulager le pénitencier de sa population juvénile. De plus, la maison de réforme de l’Île-au-Noix ne reçoit qu’une petite fraction de la clientèle visée par la loi de 1857. L’emplacement est, quant à lui, insalubre, trop humide, soumis à de fréquentes inondations et propice aux évasions vers la frontière américaine. Des problèmes existent aussi au niveau de la gestion, l’endroit perdant son premier préfet qui est remplacer par un homme qui fera l’objet d’attaques par les employés de l’endroit. Finalement, les pratiques rigoureuse de l’établissement seront de plus en plus dénoncée, son aspect pénitenciaire amenant de fortes critiques.

43
Q

Les enfants visés par l’Acte concernant les écoles d’industrie peuvent être répartis en trois catégories. Quelles sont-elles?

A

D’abord, l’acte vise les enfants de moins de quatorze ans. Dans les trois catégories, nous retrouvons d’abord une première catégorie: Les enfants errants, sans moyens de subsistance, orphelins, fréquentant la compagnie de voleurs de profession, ou encore de pères emprisonnés. La deuxième catégorie désigne les enfants dont le père demande le placement, se déclarant incapable de les maîtriser. Finalement la troisième catégorie désigne les enfants qui, étant soutenus par une institution de charité, sont jugés réfractaires ou ont un parent déclaré coupable d’une infraction punissbale de travaux dorcés ou d’emprisonnement.

44
Q

En quoi l’exemple des soeurs du Bon-Pasteur illustre-t-il les avantages de l’Église catholique pour l’établissement d’institutions pour mineurs au Québec.

A

L’exemple des soeurs du Bon-Pasteur montre que la présence d’un personnel religieux peu coûteux, de plus en plus nombreux et de mieux en mieux formé leur a permis d’ouvrir une école de réforme et une école d’industrie à peine quelques mois après l’adoption des lois de 1869, ce qui montre un avantage marqué par rapport au cas des frères de la Charité à qui cela prendra plus de trois ans.

45
Q

Pourquoi est-ce que les taux de récidive dans les prisons sont aussi hauts à cette époque?

A

Parce que le recorder utilise la peine d’amende 90% des fois (soit tu paye 1$ ou tu fais une semaine de priso / seul les riches peuvent s’en sortir ce qui réaffirme la pauvreté) ex: pénitencier reste stable, car pas plus de répression tandis que désordre public, vagabonderie et ivrognerie est la classe majeure des crimes commis

46
Q

Quelles sont les conséquences de cette hausse d’arrestation?

A

Manque d’espace / coûts élevés ( pour s’occuper de gens qui serait probablement dans la rue).

47
Q

Que s’est il passé en 1875 à Montréal qui a causé une baisse de la réaction au crime. Quand et comment est-ce que cette situation a été résolue?

A

Le gouvernement a augmenté le prix par prisonnier journalier à 25 cent ce qui a amené à une limite de la réaction du crime (pas de vraie baisse). En 1885, l’allocation est descendue à 15 cent donc la capacité monétaire a été rétablie ce qui a amené au retour de la capacité de répression.

48
Q

Quelle était la réponse institutionnelle à Montréal de 1863 à 1912?

A

Héberger les pauvres qui sont vagabonds dans le poste durant la nuit(forcé) et on les relâche le matin ce qui fait que ce n’est pas un crime (changement de stratégie et remise en question de la perception des pauvres. avant = pauvres sont des immoraux qui doivent travailler dans les prisons, mène à problèmes si doit implémenter programme pour trop de gens et échecs du système, donc maintenant = pauvres sont victimes des conditions structurales)

49
Q

Quelle est la conclusion atteinte graĉe à la réponse institutionnelle à Montréal?

A

Il faut plus d’intervention et de support dans la vie sociale (statistiques sont révélatrices de ce besoin).

50
Q

Qu’est ce qui explique la ferveur pour les statistiques au 19e siècle en sachant qu’elles sont présentes depuis le 18e siècle?

A

Donne un statut particulier de mesurer la société, le savoir et la façon de voir le monde / statistiques administratives liées au développement d’institutions (leur rationnel varie selon les institutions).

51
Q

Quelle est la courroi de transmission entre l’arrestation et l’admission d’un accusé?

A

La cour du recorder.

52
Q

Quelle est la peine utilisée dans près de 80% cas au XXe siècle?

A

Les amendes.

53
Q

Qu’a remarqué Lombroso lors de son autopsie de Vilella et qu’amènera cette découverte?

A

Il constate des anomalies dans le crâne du criminel semblables à des traits primitifs et détermine que cette anomalie cause le crime.

54
Q

Quelle est l’oeuvre de Lombroso et quelle théorie développe-t-il dans cette oeuvre?

A

Il s’agit de L’homme délinquant dans laquelle il indique qu’un type criminel est reconnaissable à ses stigmates crâniens. On les reconnaît à des anomalies, des régressions, des réapparitions de traits similaires à ceux des primitifs, qui expliquent les crime.

55
Q

Qu’est-ce que l’atavisme?

A

Réapparition de traits ancestraux qui ne sont pas présents chez parents immédiats.

56
Q

Quelle est la deuxième oeuvre de Lombroso et quelle en est la thèse?

A

La femme criminelle. Aborde comment la femme peut-elle commettre moins de crimes considérant son infériorité physique et morale et que la prostitution est la somme de tous les crimes par son immoralité intrinsèque.

57
Q

Quelle est la deuxième oeuvre de Lombroso et quelle en est la thèse?

A

La femme criminelle. Aborde comment la femme peut-elle commettre moins de crimes considérant son infériorité physique et morale et que la prostitution est la somme de tous les crimes par son immoralité intrinsèque.

58
Q

Selon Lombroso, pourquoi la prostitution est-elle la somme de tous les crimes par son immoralité intrinsèque?

A

Prostituée partage caractère de l’homme criminel. Les anomalies physiques marquent aussi le déplacement vers le primitif. Ces idées seront reprises par sa fille.

59
Q

Les travaux de Enrico Ferri amène quelle thèse?

A

Systématise et étend l’identification des déterminants du crime, produit par une combinaisons de facteurs, soit des facteurs criminogènes individuels (organique, hérédité, psychique), des facteurs physiques (cosmo-telluriques ex: nord vs sud), des facteurs sociaux et économiques (densité pop. comp. des familles, système d’éducation, chômage et misère).

60
Q

Quelles sont les deux lois énoncées par le déterminisme des facteurs criminogènes soulevés par Ferri?

A

Loi de la saturation (condition normale de la société) et la loi de la sursaturation (accroissement brusque de la criminalité causé par perturbations exceptionnelles).

61
Q

Quel sont les 5 types de criminels de Ferri?

A

Aliéné/fou mental, le criminel-né, le criminel par transport de passion (guidé par émotions), un criminel d’occasion (opportuniste qui ne peut résister) et le criminel d’habitude (Récidivistes multiples, influencés par milieux).

62
Q

Quelle politique pénale Ferri met-il de l’avant et quelle est sa perception de la peine de mort?

A

Pénologie positiviste basée sur la neutralisation et la peine de mort est un outil d’assainissement sociale nécessaire. À défaut de l’élimination physique, Ferri recommande un isolement indéterminé ou al déportation.

63
Q

Quelle est la vision de Ferri quant à la prison?

A

Il est contre la prison comme peine générale et du système d’enfermement cellulaire en particulier. Il indique que cela retire l’instinct humain d’un individu et amène aliénation et inahbilité à vivre.

64
Q

Que propose Raffaele Garofalo quant au crime?

A

Rejette la définition légale/classique du crime et veut créer une classification scientifique et universelle.

65
Q

Quelles sont les deux grandes catégories de crime proposées par Garofalo?

A

Crimes de nature (vs pitié - violence, vs probité - vol) et Crimes artificiels (motifs politiques ou économiques).

66
Q

Comment est considéré Garofalo quant à la criminologie?

A

Il popularise le terme ‘‘criminologie’’.

67
Q

Quelle est la conclusion sur l’origine de la criminologie qui découlerait de l’École positive?

A

Résultats erronés, interprétations risibles, jugements moraux grossiers mais un héritage déterminant pour la constitution d’une discipline en amenant un objet d’étude, la méthode et les approches.

68
Q

Qu’est-il advenu de l’École positiviste?

A

Elle n’a pas durée mais son approche était différente parce qu’elle étudiait l’individu en soi. On l’isole pour trouver les causes de son comportement et déterminer l’inflection qui mène au passage à l’acte.

69
Q

Cherchant à clarifier la présence des types physiologiques de criminels, Garofalo mentionne la question des pourcentages d’anomalies physiques chez les détenus. À ce sujet, pourquoi l’auteur écrit-il que la simple comparaison des caractéristiques physiques des condamnés et des noncondamnées « serait une grave erreur »?

A

Ces comparaisons physiques n’ont pas montré de preuve incontestable de leur véracité quant à une anthropologie criminelle. Il est impossible, selon cette anthropologie du criminel, de distinguer les individus abordant ces caractéristiques physiques criminelles et qui sont vraiment criminels des individus qui abordent ces caractéristiques mais qui ne le sont pas. Même en isolant les honnête gens et les criminels, il serait difficile d’arriver à un un résultat concluant car il serait difficile de simplement distinguer les honnête gens des criminels réels simplement en se fiant aux caractéristiques de ceux-ci.

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Q

Garofalo affirme que la laideur, à titre de différence physiologique, semble être un trait assez commun chez les criminels. Résumez brièvement deux exemples présentés par l’auteur pour soutenir cette idée.

A

Garofalo commence par donner l’exemple des femmes dans la prison pour femme qu’il a visiter. Selon lui, seulement trois ou quatre avaient des traits réguliers et une seule qu’il pouvait décrire comme jolie. Les autres femmes étaient plus ou moins repoussantes ou laides. Il indique qu’une telle proportion de beau et de laid n’est caractéristique d’aucune société.
Il donne aussi l’exemple des propos de Dostojewsky en parlant de ses camarades en maison de force. Il indique que seulement un seul était réellement beau et que tous ces autres camarades, surtout les condamnés à perpétuité, était majoritairement horribles à voir, avaient des physionomie hideuse et dégoûtantes.