Examen final Flashcards
Définition de la biodiversité
La biodiversité est une hiérarchie de tous les niveaux d’organisation biologique de la diversité des gènes à celle des écosystèmes.
Différence entre l’extinction globale et locale
À remplir!
Définition de métapopulation
Réseau de populations d’une même espèce séparé dans l’espace mais
interconnectées par des flux d’individus ou de propagules. (BIO3100)
Populations de populations vivant dans un habitat discret, liées par des migrations et des extinctions (BIO1700)
Définition de la conservation
La conservation de la biodiversité consiste en la protection des populations d’espèces animales et végétales, ainsi que la conservation de l’intégrité écologique de leurs habitats naturels.
Son objectif est de maintenir les écosystèmes dans un bon état de conservation, et de prévenir ou de corriger les dégradations qu’ils pourraient subir.
Nommer 4 objectifs de la conservation
*protéger une espèce rare (ex : Panax quinquefolia), ce qui implique la protection ou la restauration de ses conditions de vie ou de survie,
*protéger une population d’individus menacés,
*protéger un complexe d’habitats naturels.
*La conservation de la diversité génétique se passe par la conservation des multiples populations d’une espèce (donc la perte des populations et réduction du nombre des individus est préoccupantes)
Quel est le taux d’extinction de la mégafaune en Amériques?
74% à 86%
Qu’est ce que la mégafaune?
Animaux de plus de 44 kg
Quelles sont les 12 caractéristiques pouvant contribuer à la vulnérabilité des espèces?
- espèces à aire de distribution très réduite (ex. une île, un sommet)
- espèces à une seule ou peu de populations (chevalier cuivré)
- espèces à petites populations (ginseng, baleine franche, chevalier cuivré)
- espèces à faible densité (peu d’individus par km2) (carcajou, caribou forestier, martre)
- grandes espèces (arbres, éléphants = conflits avec intérêts humains)
- espèces à croissance démographique lente (reprod. tardive, peu de graines) (ex. esturgeon jaune, baleines, éléphants)
- espèces à pouvoir de dispersion faible (ne peut pas traverser milieux ouverts ou eau)
- espèces avec faible variabilité génétique (guépard, baleines)
- espèces spécialisées (plantes de milieux humides, espèces mutualistes)
- espèces de milieux stables (ex. de vieilles forêts)
- espèces récoltées par l’humain (ex. ginseng d’Amérique)
- combinaison de plusieurs de ces facteurs (ex. ginseng)
Quelles caractéristiques contribuant à la vulnérabilité d’une espèce sont applicables aux espèces des îles?
- espèces à aire de distribution très réduite (ex. une île, un sommet)
- espèces à une seule ou peu de populations (chevalier cuivré)
- espèces à petites populations (ginseng, baleine franche, chevalier cuivré)
- espèces à pouvoir de dispersion faible (ne peut pas traverser milieux ouverts ou eau)
- espèces avec faible variabilité génétique (guépard, baleines)
qu’est ce que l’extirpation?
L’extinction d’une population est un évènement d’extinction locale, qui peut être normal dans une dynamique de métapopulation, mais qui peut aussi être accéléré dans un territoire où l’habitat est fragmenté (ex. le sud du Québec). L’addition de plusieurs extinction locales peut mener à l’extinction d’une espèce d’un territoire (ex. le Québec), c’est ce qu’on appelle «l’extirpation» (ex. le bar rayé est extirpé de Québec, mais on en trouve aux É-U).
Dans le sud du Québec, où il y a plusieurs espèces méridionales qui atteignent la limite nord de leur aire de distribution (le cas de plusieurs plantes (ex. chêne blanc) et animaux (ex. plusieurs espèces de couleuvres et de tortues)), les extinctions locales, accélérées par la fragmentation de l’habitat, peuvent mener à l’extirpation de plusieurs espèces (il y a des exemples, mais cela pourrait augmenter à l’avenir).
Que pouvons nous dire de la majorité des extinctions des oiseaux dans les 350 dernières années?
La majorité des extinctions d’oiseaux durant les derniers 350 ans ont eu lieu sur les îles.
Quel est le pourcentage des plantes endémiques des îles qui sont menacées?
90%
Pourquoi l’endémicité rend les espèces plus vulnérables?
Elles ont évolué en isolement, avec moins de compétiteurs, peu ou pas de prédateurs ou peu de maladies
Décrivez la situation des plantes à Hawaï
91% des plantes sont endémiques; 10% sont éteintes, 40% sont menacée
Décrivez la situation de la biodiversité à Madagascar
À Madagascar, 80% des plantes sont endémiques; elles sont toutes menacées. L’habitat est modifié ou détruit sur 80% de la superficie de l’île (perte éventuelle prévue de 50% de la diversité)
À Madagascar, 93% des 28 primates (lémuriens) et 99% des 144 grenouilles sont endémiques.
Pourquoi les petites populations (ex : Ici au Québec, le ginseng, le chevalier cuivré, la baleine franche, etc.) sont si vulnérables?
Parce que la variabilité environnementale (ex. variations climatiques d’une année à l’autre) peut causer des hausses de mortalité et des baisses de recrutement (production de graines ou naissance de jeunes) certaines années. Quelques années de mauvaises conditions peuvent mener les petites populations à l’extinction, car elles n’ont pas des effectifs (nombre d’individus) assez élevés pour «composer» avec ces pertes.
Par exemple, chez une petite population, la mortalité peut faire en sorte (par hasard) que la majorité des femelles meurent, rendant impossible la récupération du nombre d’individus. Le peu de jeunes qui naîtront, n’auront peut-être pas le temps d’atteindre la maturité sexuelle avant que ne survienne une autre mauvaise année (et les jeunes ont toujours un taux de mortalité plus élevé que les adultes). Un exemple d’une telle vulnérabilité renvoie au ginseng dont les populations locales sont souvent de petite taille.
Quelle est l’impact de la fragmentation d’un habitat sur la population d’une espèce?
Dans un territoire où l’habitat est fragmenté une espèce voit sa population régionale subdivisée en populations locales qui peuvent ou non interagir les unes avec les autres formant alors ce qu’on désigne comme une MÉTAPOPULATION (un réseau de populations locales).
Deux facteurs affectent la dynamique d’une métapopulation dans les échanges d’individus entre ses populations subdivisées :
1) la taille respective des habitats fragmentés sur le territoire et
2) leur isolement les uns des autres.
L’isolement des habitats fragmentés est à la fois fonction de…
a) de leur distance physique et
b) de la capacité de dispersion des individus qui varie d’une espèce à une autre.
Pourquoi les populations locales d’un paysage fragmenté sont plus vulnérables à l’extinction?
Car elles sont isolés et voient leurs échanges d’individus avec d’autres habitats fortement limités
*A l’inverse, les habitats de grande taille d’un paysage fragmenté qui sont rapprochés d’autres habitats fragmentés favorisent des échanges multiples d’individus entre ces habitats.
Il existe quelques modèles de populations subdivisées dans les paysages fragmentés. Un principe général pour l’ensemble de ces modèles de métapopulations veut que…
chacune des populations locales soit en déséquilibre du point de vue démographique mais que l’ensemble (la métapopulation) soit stable.
Qu’est-ce que le modèle de métapopulation d’un système source-fuite?
une population « source » alimente des populations «fuites ». La population « source » correspond à une population abondante provenant souvent d’un habitat de grande taille dont les individus recolonisent périodiquement de petits habitats dont les populations locales « fuites » ne parviennent pas à se maintenir. Les échanges d’individus entre habitats sont alors dissymétriques et l’habitat « source » joue un rôle critique dans le maintien de la population régionale. Dans pareil cas, le taux de natalité de la population « source » est supérieur à son taux de mortalité tandis que le taux de natalité de la population « fuite » est localement inférieur à son taux de mortalité. L’apport annuel d’individus dans les habitats « fuite » provient alors des populations sources.
Décrivez la situation de la Paruline couronnée
un oiseau forestier qui est fort abondant dans les bois fragmentés du sud du Québec mais dont le succès de reproduction est en deçà du seuil de persistance de la population locale tandis qu’il est au contraire au-dessus du taux de mortalité des individus de l’espèce menant la population locale du Mont Saint-Hilaire un massif de forêt mature de plus de 1000 ha à une probabilité d’autosuffisance. L’excédent d’oisillons produit au Mont Saint-Hilaire pourrait par ailleurs se retrouver l’année suivante dans les bois de plus petite taille du paysage agricole voisin fragmenté. Bon an, mal an donc, on pourrait retrouver une métapopulation régionale qui est à flot mais dont la dépendance à de grands massifs tels que le mont Saint-Hilaire et en corollaire les autres collines montérégiennes est cruciale (voir la figure 3-2a,ci-bas à gauche correspondant à un modèle « source-fuites »).
Qu’est-ce qu’une population minimale viable?
Ce nombre renvoie au nombre minimal d’individus nécessaire pour maintenir avec une probabilité de survie de 90 à 95%, une population sur un horizon temporel variant de 100 à 1000 ans.