Examen final Flashcards

1
Q

Définition de la biodiversité

A

La biodiversité est une hiérarchie de tous les niveaux d’organisation biologique de la diversité des gènes à celle des écosystèmes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Différence entre l’extinction globale et locale

A

À remplir!

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Définition de métapopulation

A

Réseau de populations d’une même espèce séparé dans l’espace mais
interconnectées par des flux d’individus ou de propagules. (BIO3100)

Populations de populations vivant dans un habitat discret, liées par des migrations et des extinctions (BIO1700)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Définition de la conservation

A

La conservation de la biodiversité consiste en la protection des populations d’espèces animales et végétales, ainsi que la conservation de l’intégrité écologique de leurs habitats naturels.

Son objectif est de maintenir les écosystèmes dans un bon état de conservation, et de prévenir ou de corriger les dégradations qu’ils pourraient subir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Nommer 4 objectifs de la conservation

A

*protéger une espèce rare (ex : Panax quinquefolia), ce qui implique la protection ou la restauration de ses conditions de vie ou de survie,
*protéger une population d’individus menacés,
*protéger un complexe d’habitats naturels.
*La conservation de la diversité génétique se passe par la conservation des multiples populations d’une espèce (donc la perte des populations et réduction du nombre des individus est préoccupantes)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quel est le taux d’extinction de la mégafaune en Amériques?

A

74% à 86%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est ce que la mégafaune?

A

Animaux de plus de 44 kg

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelles sont les 12 caractéristiques pouvant contribuer à la vulnérabilité des espèces?

A
  1. espèces à aire de distribution très réduite (ex. une île, un sommet)
  2. espèces à une seule ou peu de populations (chevalier cuivré)
  3. espèces à petites populations (ginseng, baleine franche, chevalier cuivré)
  4. espèces à faible densité (peu d’individus par km2) (carcajou, caribou forestier, martre)
  5. grandes espèces (arbres, éléphants = conflits avec intérêts humains)
  6. espèces à croissance démographique lente (reprod. tardive, peu de graines) (ex. esturgeon jaune, baleines, éléphants)
  7. espèces à pouvoir de dispersion faible (ne peut pas traverser milieux ouverts ou eau)
  8. espèces avec faible variabilité génétique (guépard, baleines)
  9. espèces spécialisées (plantes de milieux humides, espèces mutualistes)
  10. espèces de milieux stables (ex. de vieilles forêts)
  11. espèces récoltées par l’humain (ex. ginseng d’Amérique)
  12. combinaison de plusieurs de ces facteurs (ex. ginseng)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles caractéristiques contribuant à la vulnérabilité d’une espèce sont applicables aux espèces des îles?

A
  1. espèces à aire de distribution très réduite (ex. une île, un sommet)
  2. espèces à une seule ou peu de populations (chevalier cuivré)
  3. espèces à petites populations (ginseng, baleine franche, chevalier cuivré)
  4. espèces à pouvoir de dispersion faible (ne peut pas traverser milieux ouverts ou eau)
  5. espèces avec faible variabilité génétique (guépard, baleines)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

qu’est ce que l’extirpation?

A

L’extinction d’une population est un évènement d’extinction locale, qui peut être normal dans une dynamique de métapopulation, mais qui peut aussi être accéléré dans un territoire où l’habitat est fragmenté (ex. le sud du Québec). L’addition de plusieurs extinction locales peut mener à l’extinction d’une espèce d’un territoire (ex. le Québec), c’est ce qu’on appelle «l’extirpation» (ex. le bar rayé est extirpé de Québec, mais on en trouve aux É-U).
Dans le sud du Québec, où il y a plusieurs espèces méridionales qui atteignent la limite nord de leur aire de distribution (le cas de plusieurs plantes (ex. chêne blanc) et animaux (ex. plusieurs espèces de couleuvres et de tortues)), les extinctions locales, accélérées par la fragmentation de l’habitat, peuvent mener à l’extirpation de plusieurs espèces (il y a des exemples, mais cela pourrait augmenter à l’avenir).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Que pouvons nous dire de la majorité des extinctions des oiseaux dans les 350 dernières années?

A

La majorité des extinctions d’oiseaux durant les derniers 350 ans ont eu lieu sur les îles.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quel est le pourcentage des plantes endémiques des îles qui sont menacées?

A

90%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Pourquoi l’endémicité rend les espèces plus vulnérables?

A

Elles ont évolué en isolement, avec moins de compétiteurs, peu ou pas de prédateurs ou peu de maladies

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Décrivez la situation des plantes à Hawaï

A

91% des plantes sont endémiques; 10% sont éteintes, 40% sont menacée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Décrivez la situation de la biodiversité à Madagascar

A

À Madagascar, 80% des plantes sont endémiques; elles sont toutes menacées. L’habitat est modifié ou détruit sur 80% de la superficie de l’île (perte éventuelle prévue de 50% de la diversité)

À Madagascar, 93% des 28 primates (lémuriens) et 99% des 144 grenouilles sont endémiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pourquoi les petites populations (ex : Ici au Québec, le ginseng, le chevalier cuivré, la baleine franche, etc.) sont si vulnérables?

A

Parce que la variabilité environnementale (ex. variations climatiques d’une année à l’autre) peut causer des hausses de mortalité et des baisses de recrutement (production de graines ou naissance de jeunes) certaines années. Quelques années de mauvaises conditions peuvent mener les petites populations à l’extinction, car elles n’ont pas des effectifs (nombre d’individus) assez élevés pour «composer» avec ces pertes.

Par exemple, chez une petite population, la mortalité peut faire en sorte (par hasard) que la majorité des femelles meurent, rendant impossible la récupération du nombre d’individus. Le peu de jeunes qui naîtront, n’auront peut-être pas le temps d’atteindre la maturité sexuelle avant que ne survienne une autre mauvaise année (et les jeunes ont toujours un taux de mortalité plus élevé que les adultes). Un exemple d’une telle vulnérabilité renvoie au ginseng dont les populations locales sont souvent de petite taille.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle est l’impact de la fragmentation d’un habitat sur la population d’une espèce?

A

Dans un territoire où l’habitat est fragmenté une espèce voit sa population régionale subdivisée en populations locales qui peuvent ou non interagir les unes avec les autres formant alors ce qu’on désigne comme une MÉTAPOPULATION (un réseau de populations locales).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Deux facteurs affectent la dynamique d’une métapopulation dans les échanges d’individus entre ses populations subdivisées :

A

1) la taille respective des habitats fragmentés sur le territoire et

2) leur isolement les uns des autres.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

L’isolement des habitats fragmentés est à la fois fonction de…

A

a) de leur distance physique et

b) de la capacité de dispersion des individus qui varie d’une espèce à une autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Pourquoi les populations locales d’un paysage fragmenté sont plus vulnérables à l’extinction?

A

Car elles sont isolés et voient leurs échanges d’individus avec d’autres habitats fortement limités

*A l’inverse, les habitats de grande taille d’un paysage fragmenté qui sont rapprochés d’autres habitats fragmentés favorisent des échanges multiples d’individus entre ces habitats.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Il existe quelques modèles de populations subdivisées dans les paysages fragmentés. Un principe général pour l’ensemble de ces modèles de métapopulations veut que…

A

chacune des populations locales soit en déséquilibre du point de vue démographique mais que l’ensemble (la métapopulation) soit stable.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce que le modèle de métapopulation d’un système source-fuite?

A

une population « source » alimente des populations «fuites ». La population « source » correspond à une population abondante provenant souvent d’un habitat de grande taille dont les individus recolonisent périodiquement de petits habitats dont les populations locales « fuites » ne parviennent pas à se maintenir. Les échanges d’individus entre habitats sont alors dissymétriques et l’habitat « source » joue un rôle critique dans le maintien de la population régionale. Dans pareil cas, le taux de natalité de la population « source » est supérieur à son taux de mortalité tandis que le taux de natalité de la population « fuite » est localement inférieur à son taux de mortalité. L’apport annuel d’individus dans les habitats « fuite » provient alors des populations sources.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Décrivez la situation de la Paruline couronnée

A

un oiseau forestier qui est fort abondant dans les bois fragmentés du sud du Québec mais dont le succès de reproduction est en deçà du seuil de persistance de la population locale tandis qu’il est au contraire au-dessus du taux de mortalité des individus de l’espèce menant la population locale du Mont Saint-Hilaire un massif de forêt mature de plus de 1000 ha à une probabilité d’autosuffisance. L’excédent d’oisillons produit au Mont Saint-Hilaire pourrait par ailleurs se retrouver l’année suivante dans les bois de plus petite taille du paysage agricole voisin fragmenté. Bon an, mal an donc, on pourrait retrouver une métapopulation régionale qui est à flot mais dont la dépendance à de grands massifs tels que le mont Saint-Hilaire et en corollaire les autres collines montérégiennes est cruciale (voir la figure 3-2a,ci-bas à gauche correspondant à un modèle « source-fuites »).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est-ce qu’une population minimale viable?

A

Ce nombre renvoie au nombre minimal d’individus nécessaire pour maintenir avec une probabilité de survie de 90 à 95%, une population sur un horizon temporel variant de 100 à 1000 ans.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Comment estimer une population minimale viable?

A

Ce nombre peut être estimé au moyen de simulations réalisées à partir d’analyses de viabilité des populations.

Les matrices montrent la transition d’un stade de vie d’une population à un autre.
Les matrices nous montrent de l’information importante sur la reproduction et aussi sur la mortalité et donc peut montrer les stades critiques pour la survie d’une population

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Combien d’espèces de vertébrées sont disparues en Australie depuis l’arrivée des humains?

A

100

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Qu’est ce que la grande accélération?

A

L’explosion démographique et la croissance économique entraînent:
des changements planétaires sans précédent
en raison de la demande accrue en (ressources?)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quel pourcentage de la surface habitable terrestre est utilisée pour l’agriculture?

A

Environ 38%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Quels sont les critères (A à E) de la liste rouge?

A

A) Réduction observable dans le nombre d’individus
B) Aire géographique totale occupée par l’espèce
C) Chute prévue de le nombre d’individus
D) Nombre d’individus matures en vie (actuellement)
E) Probabilité que l’espèce s’éteindra dans un certain nombre d’années ou de générations.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Lacunes de la liste rouge:

A

les espèces d’oiseaux, les mammifères et les amphibiens ont été presque complètement évaluées,
Cependant les lacunes sont encore considérables pour les espèces marines et surtout l’immensité desinvertébrésdont seulement 0,078% étaient évalués en 2018

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Taille d’une population = (formule)

A

naissances – mortalité + immigration – émigration

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Quels facteurs affectent le risque d’extinction d’une population (ou exinction d’une espèce si on est à la dernière population de l’espèce)?

A

-Variabilité génétique (capacité à s’adapter)
-Taux naturel de croissance d’une population (r)
-Taille de la population (effectifs). (attn à la stochasticité démographique)
-Capacité de soutien (aire de distribution et qualité d’habitat) (stochasticité environnementale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Un vortex d’extinction prend lieu quand…

A

Lorsqu’une population descend en dessous d’un nombre donné

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Facteurs qui peut augmenter risques d’extinction
chez les petites populations

A

1)Variation démographique:
-taux de mortalité des adultes
-taux de reproduction
- taux de survie des jeunes
2) Variation environnementale
3)Variabilité génétique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Stochasticité démographique

A

(éléments aléatoires d’une population) due aux variations en reproduction des individus de la population (sex ratio de la progéniture, taille de la portée, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

Stochasticité environnementale

A

effet négatif de la variabilité et des catastrophes. Les
environnements moins variables comportent un risque plus faible d’extinction (ex. tropiques)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Définition de l’Effets Allee

A

densité-dépendance positive
C-a-d une espèce a un meilleur fitness lorsqu’il y a beaucoup d’individus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Causes de l’effet Allee:

A

*Prédation
*Comportement d’accouplement
*Approvisionnement social
*Rencontre de partenaire (incluant pollinisation)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Population minimum viable (PMV) Définition opérationnelle :

A

La taille minimum qu’une population doit avoir pour qu’elle ait une probabilité de survie de 95% sur une période de 100 ans
en conditions normales (sans récolte)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Effet du broutage du cerf sur ginseng

A

La taille minimum viable d’une population de ginseng en Virginie de l’Ouest = 800 plants
avec l’intensité actuelle du broutage

       densité du cerf = 49 par km2

En réduisant l’intensité du broutage de :
50%, 20% des populations de ginseng seraient viables
75%, 50% des populations de ginseng seraient viables

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Solutions conservation in situ et ex situ

A

Conservation in situ
1) Inventaire et suivi de la biodiversité (surveillance, «monitoring»)
2) Augmentation de populations existantes
(ex. grue blanche, faucon pèlerin)
3) Réintroduction d’espèces (ex. loup au parc Yellowstone)

Conservationex situ
1) Jardins botaniques, jardins zoologiques et aquariums
(ex. Biodôme de Montréal (tamarins, oiseaux, raies, chevalier cuivré)
2) banque de graines

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec

A

Avec ses quelques 1,7 million de kilomètres carrés, le Québec est un territoire immense qui abrite une grande diversité d’écosystèmes et un nombre relativement élevé d’espèces. Afin d’optimiser les efforts visant à conserver cette biodiversité, il est essentiel d’établir des objectifs et des priorités s’appuyant sur des considérations objectives.

Grâce aux travaux qu’il réalise, le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) fait beaucoup pour répondre à cette préoccupation. Le CDPNQ n’est pas une entité indépendante, mais bien plutôt une unité intégrée aux structures administratives du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques, responsable des espèces floristiques et des communautés naturelles, et du ministère des Forêts. Faune, et parcs qui est responsable des espèces fauniques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

réseau NatureServe

A

Le réseau NatureServe comprend actuellement 80 centres de données sur la conservation (CDC) qui couvrent l’ensemble des États-Unis, le Canada et certains pays d’Amérique latine. Au Canada, les CDC sont regroupés sous NatureServe Canada.

L’expertise scientifique centrale relative au système et à sa méthodologie est assumée par NatureServe (Arlington, Virginie, États-Unis). Une méthodologie commune et un fonctionnement en réseau favorisent la collaboration et l’échange d’information.

Tous les CDC partagent l’objectif d’identifier les éléments naturels les plus importants sur le plan de la conservation et les occurrences qui leur sont associées. Ainsi, il est possible de déterminer les éléments prioritaires sur le plan de la conservation selon différentes échelles: ensemble de l’aire de répartition des espèces, pays, ou province.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Efforts de conservation du ginseng au Québec

A

Des travaux d’augmentation des populations de ginseng ont été effectués par Andrée Nault (Biodôme), avec des graines prélevées dans des
grandes populations et semées dans des
populations sous la taille minimale viable***

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Expliquer la réintroduction du loup de yellowstone

A

Le loup gris à été réintroduit au parc Yellowstone (Wyoming, É-U) en 1995-96 (individus de 5 meutes). Le but était de rétablir une population viable de ce grand prédateur terrestre dans le parc Yellowstone afin de limiter l’expansion des grands herbivores (wapiti, cerf) et le sur-broutage par ceux-ci. Le but était de rétablir un processus écosystémique important (retour à la situation d’origine). Aujourd’hui il y a environ 300 loups (33 meutes) qui demeurent essentiellement dans le parc.

En réponse à la présence du loup, le comportement des wapitis a changé. Ils se tiennent en troupeaux nombreux et évitent certains endroits où ils sont vulnérables à l’attaque. Ceci fait que certaines populations d’arbres sont en croissance à cause de la réduction du broutage des semis par les wapitis (effets de cascades trophiques). Les ours grizzly exploitent les carcasses laissées par les loups et ont un plus grand réservoir de petits fruits en raison de la diminution du broutage des plants par le wapiti.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Définition Conservation in situ

A

Inventaire et suivi de la biodiversité (surveillance, «monitoring»)
Suivi des populations menacées existantes (cas : Faucon pèlerin, Paruline de Kirtland, Mélissa bleu)
Réintroduction d’espèces (ex. loup gris au parc Yellowstone)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Conservation ex situ

A

1) Les cas du Condor de Californie, du cheval de Przewalski, de la Grue blanche d’Amérique
2) Rôle des Jardins botaniques, jardins zoologiques (Condor de Californie, cheval de Przewalski, Grue blanche d’Amérique) et aquariums
ex. Biodôme de Montréal (tamarins, oiseaux, raies, chevalier cuivré)
3) Les Banques de gènes (de graines)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Décrivez le rôle du CDPNQ et dire acronyme

A

Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec

Avec ses quelques 1,7 million de kilomètres carrés, le Québec est un territoire immense qui abrite une grande diversité d’écosystèmes et un nombre relativement élevé d’espèces. Afin d’optimiser les efforts visant à conserver cette biodiversité, il est essentiel d’établir des objectifs et des priorités s’appuyant sur des considérations objectives.

Grâce aux travaux qu’il réalise, le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) fait beaucoup pour répondre à cette préoccupation. Le CDPNQ n’est pas une entité indépendante, mais bien plutôt une unité intégrée aux structures administratives du ministère de l’Environnement et de la lutte aux changements climatiques (MELCC), responsable des espèces floristiques et des communautés naturelles, et du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), qui est responsable des espèces fauniques.

Le CDPNQ fait partie du réseau américain NatureServe (allez voir cela sur le web) et le Québec est la première province du Canada à s’être liée à ce réseau dès 1988.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Qu’est ce que NatureServe

A

C’est un grand réseau américain, comprenant entre-autre le CDPNQ.

Le réseau NatureServe comprend actuellement 80 Centres de Données sur la Conservation (CDC) qui couvrent l’ensemble des États-Unis, le Canada et certains pays d’Amérique latine. Au Canada, les CDC sont regroupés sous NatureServe Canada.

L’expertise scientifique centrale relative au système et à sa méthodologie est assumée par NatureServe (Arlington, Virginie, États-Unis). Une méthodologie commune et un fonctionnement en réseau favorisent la collaboration et l’échange d’information.

Tous les CDC partagent l’objectif d’identifier les éléments naturels les plus importants sur le plan de la conservation et les occurrences qui leur sont associées. Ainsi, il est possible de déterminer les éléments prioritaires sur le plan de la conservation selon différentes échelles : ensemble de l’aire de répartition des espèces, pays, ou la province ou l’état.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Quelle est la Méthodologie dans tous les centres de données sur la conservation (CDC)?

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Quelle est la Méthodologie dans tous les centres de données sur la conservation (CDC)?

A

La démarche initiale dans tous les centres de données sur la conservation (CDC) consiste à dresser la liste des éléments de biodiversité qui seront suivis et documentés.

Dans ce but, un rang de priorité pour la conservation à l’échelle de la province ou de l’État, nommé rang S (sub-national), est attribué par les CDC aux éléments présents sur leur territoire.

Généralement, ce sont les éléments classés comme précaires qui sont suivis (S1 à S3).

Une évaluation analogue réalisée par NatureServe Canada permet de situer la priorité de conservation des mêmes éléments à l’échelle canadienne (rang national N).

Une autre évaluation, réalisée par le siège social de NatureServe aux États-Unis en collaboration avec le réseau des CDC, permet de réaliser un travail similaire pour l’ensemble de leur aire de répartition (rang global G).

C’est l’interprétation de ces rangs qui a conduit à l’identification des espèces fauniques et floristiques suivies au CDPNQ.

Les travaux d’acquisition de connaissances amènent à réviser régulièrement les rangs de priorité des éléments et les cotes de qualité des occurrences, de réajuster en conséquence les listes d’éléments suivis et d’actualiser continuellement les données.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Donner Trois exemples d’espèces monitorées dans le contexte des CDC. (documenter le rétablissement, ou l’absence de rétablissement).

A

Par exemple, le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) a connu un spectaculaire rétablissement en Amérique du nord suite à l’arrêt de l’utilisation du DDT dans les années 70. Le passage fut de quelques couples nicheurs au Québec (toutes les sous-espèces canadiennes étaient voie d’extinction il y a 20 ans) à un statut d’espèce non menacée aujourd’hui. Le Pygargue à tête blanche (Haliaeetus leucocephalus) a aussi connu un rétablissement important.

Par contre, la baleine franche de l’Atlantique (Eubalaena glacialis) n’a pas connu de rétablissement suite à l’arrêt de la chasse à la baleine (années 60). Le grand rorqual (Balaenoptera borealis) n’a pas connu un grand rétablissement non plus, mais la baleine grise du Pacifique a connu un regain tel qu’elle n’est plus sur la liste des espèces menacées.

Un autre cas documenté de rétablissement est celui de la population de doré jaune (Sander vitreus)
des Grands Lacs suite à la réglementation contre l’utilisation des savons à lessive avec superphosphates (début années 70).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Expliquer les démarches de conservation pour le Condor de Californie

A

Tous les individus du Condor de Californie encore en milieu naturel furent capturés (évitant ainsi l’extinction de l’espèce). Des oisillons furent élevés en captivité (avec des marionnettes imitant la tête d’un adulte, pour éviter l’«imprinting» sur un humain). Lorsque les effectifs furent suffisants, on a effectué des réintroductions en milieu naturel. Il ne reste plus que 120 individus de cette espèce.

Au moment de la capture de toute la population, il ne restait plus que 9 individus
de cette espèce.

Le but du programme du programme
de restauration est de rétablir 2 populations autosuffisantes dans 2
endroits géographiquement distincts aux États-Unis (Californie et Arizona) et un au Mexique.

Chacun avec au moins 150 oiseaux et 15 couples reproducteurs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

Expliquer les démarches de conservation pour la grue blanche d’Amérique

A

La Grue blanche d’Amérique, a été ramenée à 237 individus sauvages (2007) à partir de 21 individus qui subsistaient en 1940, avec des méthodes semblables à celles utilisées avec le condor de Californie. La grue est toutefois migratrice (prairies canadiennes (Parc national de Wood Buffalo) – golfe du Mexique)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Expliquez la réintroduction du cheval de Przewalski

A

Le cheval de Przewalski, éteint en milieu naturel (sauvé par la conservation ex situ), a été réintroduit en Mongolie en 2004. C’est une espèce qui a passé très près de l’extinction globale. Il y a eu conservation ex situ dans les zoos depuis les années 1900 (13 individus capturés). Le dernier individu sauvage fut observé en 1969. En 1977, seulement 300 individus vivaient en captivité. Il y a eu réintroduction très récente (2004) en Mongolie, où se trouve l’habitat naturel de cette espèce (steppes herbacées froides). Les individus utilisés pour la réintroduction provenaient de troupeaux (2 ou 3 en Europe) acclimatés dans de grand enclos semi-sauvages pendant plusieurs années (pour faire perdre aux chevaux les comportements appris dans les zoos, mais qui sont incompatibles avec la survie en milieu naturel avec prédateurs et nourriture pas toujours abondante). Un exemple est le troupeau du Villaret, situé sur la Causse Méjean (montagne calcaire à grand sommet plat), dans les montagnes des Cévennes, France.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Quelle est la particularité du furet à pattes noires?

A

très sensible aux pathogènes humains; des précautions doivent être prises par les techniciens pour ne pas infecter les furets lors des efforts de réintroduction (prairies canadiennes et américaines).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
56
Q

Expliquer la situation du Panda

A

Moins de 1100 Pandas géants existent au monde. Un centre de recherche sur la reproduction artificielle du panda (financé en partie par le WWF) a été installé au Sichuan en Chine sur les contreforts des Himalayas (Wolong Panda Protection and Breeding Center). L’insémination artificielle assure la reproduction (16 oursons nés en 2005).

Les individus de bambou (la nourriture exclusive du panda géant) fleurissent simultanément (cycles variant de 15 à 100 ans) et meurent ensuite sur de grandes étendues. Autrefois, le panda se déplaçaient d’un endroit à l’autre de son aire de répartition pour exploiter les peuplements de bambous qui n’étaient pas en fleur (la floraison variant dans le temps et dans l’espace de son aire de répartition). Aujourd’hui la réduction extrême de son habitat, sa fragmentation importante et l’isolement accru des fragments d’habitats résiduels font que cette variabilité dans les cycles de floraison des peuplements de bambous est réduite et que cela met sérieusement en danger la survie du panda. Durant les années 70, de grandes floraisons de bambou ont eu lieu, menant à la mort d’au moins 138 pandas (14% de perte de la population totale).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
57
Q

Donner trois exemples de conservation ex-situ au biodôme de Montréal

A

Tamarin doré: un petit singe de la forêt Atlantique du Brésil, détruite à 95%

Chevalier cuivré: premier endroit où la reproduction artificielle du Chevalier cuivré (un poisson; seul vertébré endémique au Québec) fut réussie

Grande raie: on a récemment reproduit en captivité pour la première fois une espèce rare de raie, la Grande raie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
58
Q

Quel est le plus gros jardins botanique du monde?

A

Le jardin botanique de Kew (Angleterre) est le plus grand jardin botanique au monde;

il est le site du projet Millenium pour la conservation des plantes (photo de son bassin de Victoria regia (nommée en l’honneur de la reine Victoria), la plante aquatique amazonienne à grandes feuilles flottantes (1m de diamètre et pouvant supporter le poids d’un bébé (?)).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
59
Q

Donne un exemple d’espèce qui n’existe plus que dans les jardins botaniques

A

espèces de palmier Lo’ulu (genre Pritchardia), indigènes aux îles Hawaii, qu’on ne trouve plus maintenant que dans les jardins botaniques).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
60
Q

Qu’est ce que le Doomsday Seed Bank?

A

Il est situé sur l’île Norvégienne de Spitsbergen, du groupe des îles du Svalbard
(il a été financé en partie par Bill Gates). Il y a plusieurs centres de ce genre au monde qui conservent surtout des graines, mais aussi des échantillons de sperme et de tissus.

Il faut conserver des graines à faible humidité (moins de 5%) et à faible température (-18°C ou plus froid). Le problème des banques de graines c’est que toutes les espèces ne peuvent être préservées, simplement par manque de place, mais surtout que la grande majorité des graines de plantes tropicales (là où la diversité est la plus élevée) ne peuvent être séchées (elles meurent, ex. les graines de cacao) et ne peuvent pas être conservées comme les plantes des régions tempérées ou froides. En fait, les banques de graines contiennent surtout des graines de plantes cultivées ou commercialement importantes donc peu de plantes sauvages.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
61
Q

Deux gros types de dormance chez les graines des plantes :

A
  • dormance normale (orthodoxe) (c-a-d une longue dormance où les graines supportent la dessication et peuvent donc être préservées à faible humidité et très faible température)
  • dormance récaltricante (dormance plus courte donc il faut planter des graines et récolter des nouvelles semences en continue)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
62
Q

Quelles sont 5 difficultés liées aux banques de graines

A
  1. Perte de viabilité
  2. Faible partie de la diversité des plantes qui est conservée
  3. Les graines récalcitrantes sont difficiles à entreposer
  4. Catalogage et établissement de banques de données doivent s’améliorer
  5. Le maintien est couteux

Les banques de graines constituent-elles une bonne police d’assurance contre les désastres?

Cibler 25% des espèces orthodoxes pour 2020

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
63
Q

Nommer les étapes de conservation

A
  1. Inventaire et suivi de la biodiversité: Surveillance (monitoring):
    Souvent une activité multi-agences
    Souvent imparfait
    Toujours important
    Nécessite intégration des données démographiques dans des bases de données

Au Québec – on a le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) qui est géré par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) et le ministère de l’Environnement et de Lutte contre les changements climatiques (MELCC).

  1. Suivi des espèces menacées

Exemple: Paruline de Kirtland

  1. Réintroduction d’espèces
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
64
Q

Expliquer le cas de la Paruline de Kirtland

A

La paruline de Kirtland a besoin de jeunes, mais grands peuplements de pin gris (6-23 ans) - donc il y a eu beaucoup d’efforts pour réintroduire le feu dans l’écosystème

Vacher à tête brune nuisait à leur population (retrait de leurs oeufs)

“Sauvé” par un brûlage dirigé qu”on a échappé (24 000 acres brûlés)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
65
Q

Quel est l’enjeu suite à la réintroduction du cheval de Przewalski?

A

92% des individus du cheval de Przewalski souffrent actuellement d’une anomalie faciale due à une malformation des os du crâne causant une dissymétrie. Ceci est dû à une forte consanguinité. Les dents ne sont plus alignées et cette asymétrie réduit l’espérance de vie des chevaux de moitié. Pour palier au problème, on propose de créer de petits groupes de chevaux isolés les uns des autres et de favoriser les croisements inter groupes pour accroître la diversité génétique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
66
Q

Expliquer la conservation du furet à pattes noires

A

Populations réduites par l’élimination de sa proie principale (chien des prairies) par la destruction d’habitat pour l’agriculture, l’empoisonnement etc

On a cru l’espèce éteinte en 1964 quand le dernier furet à pattes noires est mort en captivité mais une petite population sauvage fut découverte en 1981.

Suite à la capture des individus de cette population un programme de rétablissement a été commencé
0 individus dans la nature en 1985 jusqu’a 1410 en 2010.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
67
Q

Quelles sont les limites de la conservation Ex situ?

A

Coûts énormes surtout pour les grands mammifères

Taille de la population (pour éviter la consanguinuité il faut des populations de plusieurs milliers d’individus….)

Adaptation – animaux reproduits en captivité sont souvent plus dociles

Apprentissage – ne connaissent plus leur environnement naturel, pas d’apprentissage des parents

Manque de variabilité génétique – ex. Individus d’origine viennent tous d’une même région ou écotype

Continuité – fonds et autres ressources en continu, priorité politique

Concentration – si tous les individus sont localisés à un même endroit risque de catastrophe (feu, tremblant de terre, typhons, etc)

Animaux de surplus – si reproduction trop efficace quoi faire avec les animaux en surplus?

Le coût limite l’approche qui est principalement pour les espèces végétales et les graines orthodoxes.
Des graines ont la viabilité limitée (il faut que vous les mainteniez)
Périodique revitalisation/restockage
Les banques comme Svalbard et Kew sont des ‘time-machines’- Il n’y a pas de forces sélectives - pas d’adaptation chez des graines
Toujours difficile de supporter ces initiatives.
Le vrai triomphe de Svalbard- Collaboration/Coopération

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
68
Q

Quels sont les enjeux éthiques de la conservation ex situ?

A

Est-ce que les populations captives aideront les populations sauvages?

Est-ce que mieux de laisser les individus vivre en nature jusqu’à une fin au lieu de les mettre en captivité?

Les individus en captivité contribuent-ils au bénéfice de l’espèce ou des visiteurs aux zoos?

Est-ce que les bénéfices potentiels pour l’espèce valent plus que les désavantages pour les individus?

Les efforts pour éduquer le public sont-ils suffisants?

Plusieurs enjeux pour les primates. Est-ce que c’est éthique de garder des primates en captivité même pour une bonne raison?
Réintroduction est probablement beaucoup plus difficile à faire que celles de plantes ou d’autres vertébrés.

La conservation ex situ diminue-t-elle l’urgence de faire de la conservation in situ?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
69
Q

Expliquer l’idée du réensauvagement des écosystèmes

A

Une réponse aux changements des paysages par l’activité humaine
La ré-introduction de loups à Yellowstone est un exemple
Un principe à la base du concept avec les trois C’s
Cores, Corridors et Carnivores!
Présentement on essaye d’implanter Y2Y (Yellowstone à Yukon)
Le concept donne lieu à des exemples bizarres aussi
Introduction d’éléphants pour remplacer la perte des mastodontes pendant la Pleistocene. (Même avec le lion)
L’idée force : Pas besoin de remplacer la même espèce - mais il faut y maintenir les mêmes fonctions écologiques dans l’écosystème.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
70
Q

Qu’est-ce qu’un aire protégé?

A
  1. Une portion de terre ou d’eau, géographiquement
    délimitée;
  2. Vouée à la protection de la diversité biologique et des ressources naturelles et culturelles associées;
  3. Légalement désignée;
  4. Réglementée et administrée par des moyens efficaces.
    (UICN, 1994)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
71
Q

Qu’est-ce que l’état mondial des aires protégés?

A

Établissement et classification des zones protégées (espaces protégés)
Le cas du Canada et du Québec (types d’aires au Québec)
Les catégories d’IUCN d’aires protégés (conservation stricte vs avec humaines) L’IUCN a une série de critères pour attribué une désignation de conservation aux espaces protégés (les parcs nationaux canadiens sont de la catégorie II (2) de l’IUCN, ce qui est très élevé)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
72
Q

L’efficacité de nos aires protégées dépend de…

A
  1. Analyse des carences (quelles devraient être nos priorités de conservation?)
    - Combien d’habitat doit-on protéger?
    - Si l’habitat est disparu ou dégradé : restauration (forêts, marais, etc.)
    La taille des espaces protégés est très importante (pour que des populations de taille minimale viable de la plupart des espèces puissent y habiter; même chose pour les espèces animales qui ont de grands territoires vitaux (ex. grand prédateurs). Ainsi, les grands parcs permettent aux grands carnivores d’y survivre. Une grande taille permet aussi de réduire le taux d’extinction de populations animales (moins problématique pour les plantes)
  2. Le design des zones protégées
  3. La gestion des zones protégées
    - Importance de la matrice environnante
  4. Considérations sociales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
73
Q

Aires protégées au Canada et au Québec

A

Le Canada et toutes les provinces (comme presque partout ailleurs dans le monde) utilisent une classification écologique du territoire (Écorégions au Canada; Régions écologiques au Québec) pour assurer une représentation de chaque grand type d’écosystème naturel parmi les espaces protégés. L’idée est d’avoir au moins un parc (ou autre type d’espace protégé) dans chacune des écorégions ou régions écologiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
74
Q

% protégé au Québec en 2009 vs ajd?

A

8% - 16,7%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
75
Q

Pourcentage visé par le WWF

A

12%

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
76
Q

Quelles tendances peuvent être observées quant à la création d’aires protégées?

A

Surtout des territoires pas trop convoités pour d’autres utilisations. Montagnes sont très protégées, Nord aussi.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
77
Q

Pourquoi la tailles des aires protégées est importante?

A

La taille des espaces protégés est très importante (pour que des populations de taille minimale viable de la plupart des espèces puissent y habiter; même chose pour les espèces animales qui ont de grands territoires vitaux (ex. grand prédateurs). Ainsi, les grands parcs permettent aux grands carnivores d’y survivre. Une grande taille permet aussi de réduire le taux d’extinction de populations animales (moins problématique pour les plantes)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
78
Q

Quelles devraient être nos priorités de conservation? (5)

A
  • Représentativité (chacun des grands écosystèmes devrait avoir un % protégé)
  • Écosystèmes sauvages (préférables à ceux fortement perturbés par l’homme)
  • Grandes superficies (on a vu l’importance de la taille)
  • Conservation d’espèces menacées (les sites où il y a le plus de localités, ou de grandes populations (viables) de ces espèces)
  • Intégrité des processus écologiques (perturbations naturelles peuvent se produire (ex,. feux de forêt), les grands prédateurs sont toujours présents, il n’y a pas d’espèces introduites (ou peu))
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
79
Q

Combien d’habitats devrait-on protéger?

A
  • 12% disait la Commission Brundtland dans les années 70 (repris par le WWF et devenu le seuil «admis» par tous les gouvernements)
  • Lors de la Conférence des Parties tenue à Nagoya en 2010, les pays membres ont convenu d’augmenter respectivement à 10 % et à 17 % d’ici 2020 la superficie des zones marines et terrestres qui devront faire l’objet de mesures de protection.
  • 30% est toutefois le seuil en dessous duquel l’effet de la fragmentation apparait; est-ce que 30% du territoire en espaces protégés ne serait-il pas mieux? Nos connaissances actuelles ne permettent pas de le dire avec certitude (plus est mieux).

D’autres groupes comme le Societé pour la nature et parcs proposent 50% de conservation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
80
Q

Élaborer davantage sur le design des zones protégées

A

On doit éviter ou contrer la fragmentation et les changements climatiques. La présence de corridors entre les espaces protégés est importante pour permettre à la dynamique de métapopulation de se produire (pour toutes les espèces). Des espaces protégés où il y a un gradient d’altitude important permettront aux populations d’espèces de mieux tolérer les changements climatiques.

La panthère de Floride (sous espèce du couguar de l’est) est un grand prédateur (au grand domaine vital) dont l’habitat est très FRAGMENTÉ et entrecoupé d’autoroutes. Beaucoup de mortalité de cette espèce est associée aux routes. On a observé que le territoire de panthères avec collier radio-émetteur coïncidait avec les terres publiques où le milieu naturel existe encore (divers niveaux de protection, mais incluant le parc national des Everglades et le Great Cypress Swamp).

Lorsqu’un territoire protégé est divisé par de grandes autoroutes, les gestionnaires des parcs installent des corridors artificiels. Il y en a sous l’autoroute (tunnels) en Floride qui sont utilisés par les panthères, les ours, les cerfs et les alligators. Dans le parc national de Banff, dans les Montagnes Rocheuses, il y a des passages (corridors) artificiels pour la faune, recouvert de végétation et d’arbres, qui chevauchent l’autoroute Trans-canadienne (passages utilisés par wapiti, cerf, orignal, ours noir, ours grizzly, mouflon, loup, etc.). En Angleterre, il y a des petits tunnels sous certaines routes pour permettre aux crapauds d’atteindre les étangs pour la reproduction au printemps.

Choix de design des espaces protégés. Certains choix ou options sont meilleurs que d’autre (grand vs petit, plusieurs vs un seul, incluant tout un écosystème vs une partie, avec corridors vs sans corridors, avec un gradient d’altitude vs sans gradient d’altitude, non-fragmenté vs fragmenté, présence d’une zone tampon (et zone de transition) entourant l’espace protégé vs leur absence, etc.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
81
Q

Élaborer davantage sur la gestion des zones protégées

A

La gestion des parcs ne se fait plus exclusivement dans le parc. Les gestionnaires sont conscients de l’importance de la «matrice» environnante et des corridors qui la relie à l’espace protégé. Par exemple au parc de la Gatineau, ces corridors permettent à des animaux à grands domaine vitaux d’être encore présents dans le parc, tel le loup et l’orignal. Le corridor vers le nord permet à la meute de sortir du parc l’été et de revenir chasser le cerf l’hiver. Au parc de la Mauricie, on a trouvé que le domaine vital de plusieurs des ours noirs du parc incluait une partie de territoire hors du parc.

Les aménagements seront différents selon le type d’écosystème. Par exemple certains écosystèmes exigeront du brûlage dirigé afin de maintenir l’écosystème (ex. les arbustaies du Chapparal dans le sud de la Californie; les prairies tempérées (le feu empêche les arbres de les envahir); les forêts de séquoias (le feu tue les semis des autres espèces d’arbres en sous-bois; les séquoias résistent au feu grâce à leur écorce très épaisse (30 à 40 cm)). D’autres écosystèmes brûlent naturellement très rarement et le feu doit être évité (forêt pluvieuse tempérée de la côte ouest; forêt feuillue de l’est du Canada et des É-U).

Parfois l’aménagement consiste à utiliser des espèces «substitut» des grands hervivores d’origine, tel le bison maintenant disparu. Les bovins peuvent servir à cette fin, quoique leur effet de perturbation des sols et des plantes (broutage) ne soit pas identique à celui du bison. Les herbivores mettent du sol à nu (sites de germination de plantes) et le broutage empêche la dominance de seulement quelques espèces végétales très compétitives. Là où il y a les herbivores (bovin ou bisons), la diversité des plantes est plus élevée.

La gestion de parcs exige aussi des ressources. Lorsque l’on compare les ressources disponibles (personnel, véhicules, locaux) pour la protection (surveillance) et l’aménagement de leurs parcs, le Brésil (avec peu de ressources) est bien moins équipé que les États-Unis (un garde de parc pour 6000 km2 au brésil, vs un garde de parc pour 80 km2 aux États-Unis).

La conservation à l’aide d’espaces protégés est possiblement un moyen de conservation qui fonctionne bien dans les pays développés (riches) et moins bien (ou pas du tout) dans les pays en voie de développement (pauvres).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
82
Q

Élaborer davantage sur les considérations sociales des aires protégées

A

Cas au Québec : Le parc Forillon

La création du parc en 1970 a été précédée par la fermeture de villages et le déplacement par l’expropriation de 225 familles qui résidaient dans les limites du secteur proposé.

Légitimité du processus de participation remis en question par les communautés:

– manque d’intérêt car impression que les décisions sont déjà prises au niveau national
– Perceptions de peu de pouvoir d’influence
– Capacités: difficulté pour les membres des communautés voisines de faire le poids dans les audiences face à des acteurs régionaux et nationaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
83
Q

Brève histoire des aires protégées

A

1800 : Europe Tourisme nature, vision romantique É-U Muir explore l’ouest américain | Yosemite, Sequoia, Sierra Nevada…
1872 : Yellowstone NP est créé (É-U)
1879 : Royal NP (Australie)
1885 : Rocky Mtn NP est créé (Banff, AB)
1895 : Parc de la montagne Tremblante (Qc)
1977 : Loi sur les parcs nationaux (Qc)

84
Q

Quels sont les trois pays avec plus de 50% de son territoire protégé?

A
  1. Venezuela (53.9 percent of total land area)
  2. Slovenia (53.6)
  3. Monaco (53.4)
85
Q

Quels sont les pays sans aires protégées?

A

Macao, Nauru, San Tome et San Marino

86
Q

Quels % de la terre et quel % des océans sont protégés?

A

Terrestre: 15% en 2020
approx 7.6% des océans 15 millions Km2
superficie marine sous jurisdiction nationale et internationale: 17.5% en 2020
Et seulement 1.2% de l’océan hors jurisdiction nationale

87
Q

Pourquoi les aires marines sont plus difficles à protéger?

A
88
Q

Quelles sont les provinces naturelles du Québec?

A

A – Les Appalaches
B – Basses-terres du Saint-Laurent
C - Les Laurentides méridionales
D - Les Laurentides centrales
E – Plateau de la Basse-Côte-Nord
F - Basses-terres de l’Abitibi
G - Hautes-terres de Mistassini
H - Collines de la Grande Rivière
I - Plateau central du Nord-du-Québec
J - Péninsule d’Ungava
K - Bassin de la baie d’Ungava
L - Labrador septentrional
P - Basses-terres de la baie James
U - Labrador central
X - Estuaire et golfe du Saint-Laurent

89
Q

La valse des promesses au Québec

A

2000: Stratégie Québécoise sur les Aires Protégées (SQAP)
Objectif: 8 % du territoire québécois protégé en 2005 avec un souci de représentativité de la biodiversité
2004: Briller parmi les meilleurs / Stratégie et Plan d’action sur la diversité biologique
Atteindre la SQAP en 2007-2008…
2006: Campagne On dort comme une bûche!
186 000 personnes signent l’urgence!

90
Q

En moyenne, en combien de temps un espace “commun” peut passer à un statut d’espace protégé ?

A
91
Q

Les délimitations des aires protégées sont-elles respectées par tous (compagnie minière..) ?

A
92
Q

comment peut on faire surveiller les aires protégées grâce aux nouvelles technologies ?

A
93
Q

2002: Création de nouveaux statuts plus flexibles et plus facilement applicables à de grands territoires: (2 trucs)

A

Réserve de biodiversité et réserve aquatique

Acceptabilité sociale et conservation des attributs écologiques

94
Q

Ce qui n’est pas compatible dans une réserve de biodiversité (3 trucs)

A

L’exploitation forestière
L’exploitation hydroélectrique
L’exploration et l’exploitation minière, pétrolière et gazière

95
Q

Les terres agricoles proche des villes sont dézonées pour être utilisées à des fins de construction, hors nous visons une autonomie alimentaire par une production locale. Comment faire pour renverser cette tendance?

A
96
Q

Souvent on considère que les catégories IUCN 1à 3 sont les catégories de conservation les plus strictes…

A

C’est ce qu’on souhaite dans les pays ayant une faible densité de population humaine ou ayant une courte histoire d’occupation humaine

Les catégories IV à VI sont utilisées dans les pays où la densité de population humaine est grande et où les gens vivrent partout

Pour passer de 4,8% à 9% le Québec a créé des réserves de biodiversité. Chaque réserve est différente. Donc il faut les évaluer une à la fois pour déterminer leur catégorie…

(à la limite on peut permettre les VTT et-ou l’application de rotenone (produit pour tuer les poissons dans un lac) dans une réserve – les seules activités interdites a priori sont l’activité minière et la foresterie … le reste est sujet à négociation)

97
Q

Existe-il dans un pays une mesure qui demande aux gouvernements de devoir imposer qu’un certain pourcentage d’aires protégées soit en zone habitée. Et si oui cela aide t’il au blocage de développement industriel/immobilier dans certaines zones..

A

Règlement municipal -zonage

98
Q

Quels sont les principaux et réels impacts des motoneiges sur les parcs nationaux ?

A
99
Q

Commenter sur la disproportion des aires protégées du nord et du sud

A

Plus de 85 % des nouveaux kilomètres protégés le sont au dessus de la limite nordique des attributions commerciales
Des statuts projetés… qui viennent à échéance…
Aires protégées très petites dans le sud (moyenne de 236 km² pour les nouvelles annonces de 2007)
Manque de connectivité (îlot d’extinction)
Aires protégées existantes menacées par le développement (parc du Mont-Orford, parc d’Oka, parc de la Gatineau, parc du Mont-Tremblant, etc.)

100
Q

Nommer une menace envers les aires protégées

A

Une évaluation des menaces au réseau canadien des parcs à montrer que l’intégrité écologique des parcs est menacé par les activités incompatibles autour des parcs

101
Q

Commenter sur la superficie des aires protégées au Québec. Sur les 1 100 aires protégées au Québec combien ont plus de 10 000 km2?
Quel % a une superficie inférieure à 10 km2 ?

A

seulement 2 ont plus de 10000 km2 de superficie;
391 aires protégées ont moins de 1 km2;
552 ont entre 1 et 10 km2;
117 occupent entre 10 et 100 km2;
plus de 86 % de toutes les aires protégées ont une superficie inférieure à 10 km2

102
Q

Combien d’habitat doit-on protéger?

A

12%? (Commission Brundtland)
17% convention de diversité biologique
30%? (seuil en dessous duquel l’effet de la fragmentation apparait)

103
Q

Quels sont les critères principaux sur lesquels les scientifiques et les législateurs misent quand vient le temps de définir une nouvelle aire protégée?
Est-il possible qu’une aire protégé se voit retiré de sa protection légale pour une quelconque raison?

A
104
Q

Que doit-on considérer ?

A

1) Écosystèmes ou espèces uniques
2) Vulnérabilité (écosystèmes, espèces,)
3) Utilité

Le Dragon de Komodo peut ête un exemple d’une espèce qui remplie les trois catégories

105
Q

Comment la panthère de Floride est impacté par la fragmentation?

A

Route (roadkill)

106
Q

Corridors artificiels: problèmes

A

Prédateurs peuvent les utiliser pour leur facilité le travail. Menaces accrue pour les proies

107
Q

Conflits avec communautés autochtones (exemples)

A

le Masaii déplacé de leurs terres dans une région qui est devenue le parc du Serengetti en Tanzanie en 1959

108
Q

Conflits avec communautés locales. Cas au Québec : Le parc Forillon

A

La création du parc en 1970 a été précédée par la fermeture de villages et le déplacement par l’expropriation de 225 familles qui résidaient dans les limites du secteur proposé.

Légitimité du processus de participation
remis en question par les communautés:
– manque d’intérêt car impression que les décisions sont déjà prises au niveau national
– Perceptions de peu de pouvoir d’influence
– Capacités: difficulté pour les membres des communautés voisines de faire le poids dans les audiences face à des acteurs régionaux et nationaux

109
Q

Les «hot spots» sont déterminés dans le but de conserver le maximum de biodiversité sur Terre, le plus efficacement possible :

«Conservation International» (et autres ONG) ont déterminé ces HOT SPOTS de conservation en fonction de 3 critères; ce sont des régions …

A

Les «hot spots» sont déterminés dans le but de conserver le maximum de biodiversité sur Terre, le plus efficacement possible :

«Conservation International» (et autres ONG) ont déterminé ces HOT SPOTS de conservation en fonction de 3 critères; ce sont des régions …

110
Q

Combien de Points chauds dans le monde?

A

34

111
Q

Les points chauds, mis ensemble… (3 trucs)

A

(1) Circonscrivent les aires de répartition entières de 11,980 espèces de vertébrés terrestres (42% du total mondial),
(2) Renferment aussi au moins une partie de l’aire de répartition de 35% d’autres espèces de vertébrés terrestres
(3) Sur seulement 2,3% de la surface des terres de la planète.

112
Q

Parler de l’exemple du Hot Spot aux Andes tropicales

A

Un bel exemple renvoie aux Andes Tropicales : 30,000 esp. de plantes, 1728 esp. d’oiseaux, 569 esp. de mammifères, 610 esp. de reptiles et 1155 esp. d’amphibiens se trouvent dans les forêts tropicales de montagne andines et dans le paramo (prairie herbacée de haute altitude). Au total ce qui reste de ces écosystèmes (et que l’on veut protéger) couvre 0,3% de la surface terrestre de la Terre. Autrefois, leur étendue était de 1,543,000 km2. Seulement 25% subsiste, et 8% est déjà protégé. Les forêts de montagnes tropicales (« cloud forest ») des Andes (d’environ 3000 à 3800 m d’altitude) possèdent un endémisme très élevé (espèces retrouvées nulle part ailleurs).

113
Q

Pour les caractéristiques générales de type de fleur, on parle du syndrome « colibri ». C’est quoi?

A

Ces fleurs sont le plus souvent de couleur rouge ou orangée, quelques fois blanches. La corolle (la fleur) est de forme tubulaire étroite, ce qui empêche les insectes (abeilles) d’atteindre le nectar au fond de la corolle. Le pistil et les étamines dépassent la corolle pour toucher le front du colibri lorsque celui-ci butine en vol sur-place devant ou dessous la fleur. Enfin, le nectar est très concentré (très sucré) afin d’offrir une source d’énergie acceptable pour un animal à sang chaud (homéotherme). Il y a plusieurs familles de plantes qui ont souvent ce genre de fleur, telles les familles tropicales des Broméliacées (le plus souvent des épiphytes sur les branches des grands arbres) et des Héliconiacées (ces dernières en forêt tropicale humide), et d’autres familles qu’on verra aussi en régions tempérées (Éricacées, Lobéliacées). Dans les Andes, cela a mené à une très grande diversité de plantes dont la pollinisation est assurée par une très grande diversité de colibris, par processus de co-évolution.

114
Q

Quelles est la seule espèce de colibri au Québec?

A

Colibri à gorge rubis, et il pollinise quelques plantes indigènes qui sont adaptées à ce genre de pollinisation, dont la lobélie du cardinal (Lobelia cardinalis, une des 4 Lobéliacées trouvées au Québec) et l’impatiente du cap (Impatiens capensis)

115
Q

À 4000 m, dans le paramo des Andes, on trouve des Broméliacées terrestres (comme l’ananas d’ailleurs), qui ne sont pas des épiphytes, du genre Puyo. Ces espèces de plantes pérennes se reproduisent par semelparité, c’est-à-dire qu’elles peuvent pousser pendant des années (des décennies parfois) sous forme stérile (jamais de production de fleurs), et soudainement produire une grande tige florale portant un grand nombre de fleurs. Une fois la floraison terminée, toute la plante meurt. Il n’y a pas de plantes indigènes de ce type au Québec, sauf bien sûr nos plantes indigènes annuelles (croissance pendant un été, floraison, production de graines, mort). Nos plantes se reproduisent par itéroparité (du mot itérations), c’est-à-dire à tous les ans (ou presque) durant toute la vie de la plante de taille mature (ex. tous nos arbres, ginseng, trilles, etc.). Il y a une espèce de colibri géant (Patagonas gigas) dans les Andes, de la taille de notre merle d’Amérique, qui pollinise les fleurs étranges des Puyo, et de certaines Lobéliacées à énormes fleurs (10 cm de longueur).

Les plantes investissent beaucoup dans la reproduction sexuelle, et particulièrement la fertilisation croisée (gamètes d’individus différents). Cela exige des coûts considérables (fleurs attrayantes, récompense coûteuse), on peut penser que ces modes de reproduction seraient disparus (par sélection naturelle) s’ils ne produisaient pas des avantages nets pour la survie des espèces.

Enfin, dans le paramo, il y a plusieurs espèces de plantes à fleurs typiques pour attirer les insectes, mais plus spécifiquement les abeilles. Le syndrome “abeille” consiste en des fleurs de couleur jaune, bleu, ou blanc, avec habituellement deux couleurs (ex. centre jaune et corolle blanche (ex. marguerite), ou centre jaune et corolle bleu (ex. violettes); parfois quand la fleur est toute jaune, on verra que les étamines absorbent les rayons ultra-violets ce qui les fait paraître noires aux yeux des abeilles; enfin, les abeilles perçoivent le rouge comme du noir, donc pas très visible). La corolle (la fleur) offre une plateforme d’atterrissage aux abeilles (qui ne butinent pas en vol). Enfin, le nectar de ces fleurs est peu concentré (peu sucré), mais suffisant pour des organismes à sang froid.

Ces plantes à fleurs « d’abeilles » du paramo sont semblables à celles de plantes de la toundra Arctique; elles sont collées contre le sol et les tiges florales sont très courtes (quasiment nulles). Près du sol, la température se réchauffe plus rapidement chaque matin et les vents sont plus faibles. On reconnaît plusieurs familles de plantes typiques des régions tempérées de l’hémisphère nord dans le paramo (Astéracées (pissenlit), Renonculacées (renoncule), Violacées (violettes), Gentianacées). On peut présumer que des transports de graines de longue distance expliqueraient leur présence. Les familles tropicales n’ont pas produit beaucoup d’espèces adaptées au froid. L’orogénie des Andes est aussi relativement récente, géologiquement parlant.

A
116
Q

Quelques HOT SPOTS à connaître :

A
  • les Andes Tropicales (montagnes)
  • forêt tropicale Atlantique du Brésil (d’où vient le tamarin doré)
  • les îles des Caraïbes (îles)
  • les îles Polynésiennes (ex. Hawaii) (îles)
  • Madagascar (qui est dans toutes les listes!) (île)
  • la Nouvelle Calédonie (îles)
  • la Californie (très peuplée)
  • le bassin Méditerranéen (très peuplé)
  • la région florale du Cap (Afrique du sud)
  • la Nouvelle Zélande (îles)
  • l’Himalaya (montagnes)
  • le Japon (très peuplé) (îles)
117
Q

Nommer un autre système à identifier en contexte de conservation

A

218 “Endemic Bird Areas” (EBAs) chacun avec deux ou plus espèces d’oiseaux endémiques.

118
Q

Quel % des Écorégions terrestres de Global 200 et quel % des EBAs chevauchent des hotspots?

A

60% et 78%

119
Q

Problématiques du monitoring des populations:

A

Souvent une activité multi-agences
Souvent imparfait
Toujours important
Nécessite intégration des données démographiques dans des bases de données

*Au Québec – on a le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) qui est géré par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) et le ministère de l’Environnement et de Lutte contre les changements climatiques (MELCC).

120
Q

Quelques critiques à la classification par hotspots

A

La classification par «hotspots» se fait uniquement via la richesse totale en espèces ou en fonction du nombre d’espèces menacées);
La classification se base donc beaucoup sur le nombre d’espèces de plantes vasculaires compte tenu de leur poids numérique;
Ne considère pas des plus petits points chauds de biodiversité;
La classification prend moins en compte les changements actuels et futurs mais surtout les changements passés. Par exemple, lebassin du Congon’est pas considéré comme un point chaud, malgré sa richesse immense, car il est encore en grande partie intact. Pourtant la déforestation y est de plus en plus importante, mais masquée par sa grande superficie.

121
Q

POURQUOI LA RÉTENTION D’HABITATS DANS LA MATRICE AMÉNAGÉE À L’EXTÉRIEUR DES AIRES PROTÉGÉES?

A

Parce qu’on doit préserver la biodiversité dans la matrice aménagée
(forêt exploitée) aux pourtours des aires protégées mais également dans toute la matrice aménagée pour maintenir la connectivité entre les aires protégées et renforcer leur fonction de grands réservoirs de biodiversité .

Par exemple, pour l’ours grizzli dans l’ouest canadien, un territoire de 35 000 km2 (formé de plusieurs parcs juxtaposés: Banff, Jasper, Kootenay, Yoho qui font au total 20,000 km2) n’est pas assez grand pour maintenir une population viable de cet espèce.

122
Q

Le développement durable :

A

l’expression peut conduire à une contradiction, si l’on interprète le développement comme nécessitant la croissance sans limites de l’utilisation des ressources. Toutefois si on considère le développement dans l’optique d’une utilisation des ressources qui est fonction de leurs limites naturelles, la notion de développement durable prend tout son sens. En fait, une expression plus représentative du concept serait “utilisation durable des ressources” (autrefois les “ressources renouvelables”).

Le but est d’avoir l’impact le plus minimal possible sur les ressources de la planète

123
Q

Voici quelques exemples de développement durable (en autant qu’on fasse éventuellement la démonstration que c’est bien le cas, et qu’il n’y a pas dégradation des ressources) :

A

1) L’aménagement écosystémique (les cas de la forêt boréale et des pêches)
2) L’agriculture durable (sans labour, cultures pérennes, agriculture biologique,) parallèles avec approche écosystémique des forêts vue la semaine dernière).
3) L’agroforesterie (surtout en milieu tropical, agriculture en présence d’arbres; ex. culture du café sous ombre partielle d’arbres (diversité élevée : épiphytes, etc.) vs. culture en pleine lumière (cultivars spéciaux) sans aucun arbre (avec diversité végétale faible))
4) L’écologie du paysage (présence de parcelles boisées et de bandes riveraines boisées = moins d’insectes ravageurs dans les champs)
5) Le recyclage (50% des déchets domestiques = papier et carton)
6) Les biens équitables (le producteur reçoit un prix juste; moins de déforestation)
7) L’écotourisme (faible impact environnementaux, retombées locales plus équitables, est-ce vraiment le cas ?)

124
Q

1) Aménagement écosystémique en forêt boréale est fondé sur…

A

Basé sur le concept que la biodiversité est adaptée aux perturbations naturelles. On devrait donc s’inspirer de la nature !!!

Comment ? En misant sur une diminution des écarts entre les paysages naturels et ceux qui sont aménagés, afin de s’assurer à long terme de maintenir la biodiversité et les multiples fonctions de l’écosystème

Un repère : les processus liés aux perturbations, par exemple les effets du feu (effets physiques et chimiques)

  • L’objectif général d’aménagement consiste à reproduire des paysages qui s’apparentent aux paysages naturels i.e. de territoires aménagés qui conservent les principaux attributs des forêts naturelles en se basant sur la proportion des divers stades de développement des forêts (la diversité structurale des forêts).
  • Cet objectif correspond à ce qu’il est convenu d’appeler l ’approche du «filtre brut» consistant à maintenir la diversité des écosystèmes pour ainsi assurer la survie de la vaste majorité des espèces .
125
Q

MYTHE chez les forestiers:

A

Puisque la forêt boréale est contrôlée par les feux, un aménagement sur de courtes révolutions reproduit bien la dynamique naturelle car il y a peu de forêts âgées

Les réponses de la recherche sur l’historique des feux nous disent que : L’aménagement en révolutions courtes «n’imite» adéquatement qu’une partie (<50% ?) de la diversité naturelle de la forêt boréale.

126
Q

Comment réduire les écarts entre la dynamique naturelle des forêts et la foresterie traditionnelle?

A

Solution : Diversifier les pratiques de récolte pour reproduire des structures de peuplements semblables à la structure des peuplements naturels.

127
Q

Quels sont les FACTEURS CLÉS À CONSIDÉRER pour conserver la biodiversité, la résistance et la résilience des écosystèmes forestiers?

A
  1. La composition forestière (différentes espèces d’arbres)
  2. La structure d’âge de la forêt dans un paysage = quel est le % naturel de forêts matures et âgées; ces forêts ont des tailles variées d’arbres et sont caractérisées par la présence de vieux arbres
  3. Le bois sénéscent et mort (sur pied, au sol, enfoui dans le sol), un attribut clef pour une diversité élevée d’espèces
  4. La matière organique au sol (pas le même effet si on récolte seulement les troncs vs tout) pour faire éthanol ou autres produits.
  5. Planifier l’aménagement sur de grandes superficies et à long terme
128
Q

L’aménagement écosystémique incorpore aussi le concept TRIADE, un zonage fonctionnel du territoire forestier pour la gestion de la forêt en 3 zones à usages différents peuvent interagir pour maintenir la biodiversité et procurer des biens et services associés à la récolte de bois

A

1) Zones de conservation = aires protégées (12 à 30%)

2) Zones d’aménagement extensif (majorité) = pratiques sylvicoles diversifiées (coupes totales, partielles, sélectives)

3) Zones de sylviculture intensive (5 à 10%) = plantations

129
Q

Agriculture durable

A

L’agriculture durable est un système de production agricole qui vise à assurer une production pérenne de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales.

L’agriculture durable vise à réduire les impacts de l’agriculture en matière environnementale et sociale. C’est notamment une agriculture qui protège mieux la biodiversité, l’eau et les sols qui lui sont nécessaires et qui l’utilise mieux via les auxiliaires de l’agriculture et les services écosystémiques.

130
Q

Pour être durable, l’agriculture doit respecter quelques principes :

A

La conservation du sol ;

La conservation des ressources en eau :

La conservation des ressources génétiques et de la biodiversité ;

L’aménagement durable des pâturages naturels;

La lutte contre la désertification

131
Q

L’agroforesterie

A

Activité qui consiste à associer des arbres et des arbustes à des cultures ou à des élevages afin de produire des bénéfices économiques, environnementaux et sociaux. Si certaines pratiques agroforestières sont déjà bien établies, comme la haie brise-vent, l’agroforesterie demeure généralement peu connue dans le contexte agroalimentaire du Québec et du Canada.

132
Q

Avantages de l’agroforesterie:

A

Les pratiques agroforestières offrent de nombreux avantages tels que la protection des cultures, des animaux d’élevage, des sols et des cours d’eau, la diversification des revenus agricoles par la production de bois et de produits forestiers non ligneux, la stimulation de la biodiversité, l’embellissement du paysage, et la possibilité de capter du carbone.

133
Q

Les horizons de l’agroforesteries

A

Le portrait des systèmes agroforestiers multifonctionnels
Les haies brise-vent
Les systèmes riverains agroforestiers

Les systèmes agroforestiers à vocation productive
Les systèmes sylvopastoraux
L’apisylviculture, ou l’apiculture
La culture sous couvert forestier (ex. le ginseng)
Les cultures intercalaires
L’aquaforesterie
La ligniculture en courtes rotations

Les différents services agroforestiers
- Services économiques
- Services environnementaux
- Services sociaux
- Services territoriaux
- Services culturels

134
Q

L’apport de l’écologie du paysage à la conservation de la biodiversité

A

Pensez aux corridors et à la connectivité des habitats dans des environnements transformés par les activités humaines :

Fragmentation (on a vu plusieurs de ces éléments dans les cours précédents)

La répartition spatiale et la structure des paysages, allant de la nature sauvage aux milieux urbains et anthropiques ;

La relation entre structure et processus à multiples échelles ;

La relation entre activités humaines, processus naturels et structure du paysage,

Les effets (positifs ou négatifs) des perturbations (anthropiques ou naturelles) sur le paysage

135
Q

L’exemple des bandes riveraines d’arbres pour réduire la pollution diffuse en milieu agricole + Avantages

A

Les bandes riveraines d’arbres à croissance rapide permettent d’accumuler dans la biomasse des arbres l’azote et le phosphore excédentaires des champs avant qu’ils atteignent les cours d’eau. Une récolte partielle régulière maintient la bande et permet d’exporter de la biomasse (avec du N et du P) et garder le système en croissance.

Avantages:
 réduction de la pollution diffuse agricole (avantage environnemental)
 réduction des blooms de cyanobactéries (avantage pour la santé publique)
 réduction de l’érosion (avantage environnemental)
 ombrage sur l’eau (avantage pour la biodiversité)
 structure forestière (avantage pour la biodiversité)
 production de bois (avantage économique)
 amélioration du paysage (avantage esthétique)

136
Q

Élaborer sur les avantages apportés à la biodiversité par les bandes riveraines

A

Pour ce qui est de leur valeur pour la biodiversité, si on compare des bandes d’arbres ainsi créées (photos d’une bande de 6 ans, la plus productive de notre dispositif expérimental) aux champs agricoles et pâturages adjacents, un gain important de biodiversité est obtenu par la plantation de ce type de bandes riveraines.

La structure « forestière » si rapidement produite crée un habitat où la faune peut trouver abri et nourriture (ex. oiseaux qui nichent dans les arbres (ex. jaseur des cèdres observé nichant dans une bande), et qui mangent petits fruits, graines, vers de terre et insectes; reptiles (couleuvres), amphibiens (grenouilles, crapauds, salamandres); poissons (la température de l’eau est plus basse de 10°C sous la bande qu’à l’extérieur durant l’été); insectes (et autres arthropodes) pollinisateurs (de canola, de pommiers, de fraises, de framboises, de concombres) et prédateurs de ravageurs (ex. coccinelles, araignées). Pour ce qui est de la flore, on trouve moins de plantes introduites sous les bandes (la plupart des espèces introduites sont des espèces de milieux ouverts), ce qui donne l’opportunité aux plantes indigènes de prendre plus de place (recouvrement ou biomasse). Les plantes indigènes de milieux humides sont particulièrement abondantes (impatiente, verveine hastée, eupatoire, etc.).

137
Q

*Un autre exemple d’écologie du paysage : les facteurs déterminant la répartition et l’abondance des chauves-souris dans les espaces verts de l’île de Montréal

A

Les espaces verts urbains peuvent jouer un rôle en conservation. Facteurs déterminants de l’abondance des chauves-souris dans les espaces verts de l’île de Montréal:
(1) grande taille de l’espace vert (ex. Cap St-Jacques),
(2) haut pourcentage de couvert forestier (ex. Cap St-Jacques),
(3) proximité d’eau courante (ex. Cap St-Jacques, Île de la Visitation)

L’urbanisation domine la « matrice » environnante de la plupart des espaces verts de l’Île de Montréal (développements domiciliaires jusqu’à la limite des parcs). Les espèces qui se retrouvent dans les parcs de l’intérieur de l’île peuvent tolérer mieux ces conditions (la grande chauve-souris brune, la chauve-souris cendrée, qui font des colonies de maternités dans les greniers, entre toits). Par contre, les espèces forestières (la petite chauve-souris brune et la pipistrelle de l’est), ne se retrouvent sur l’île de Montréal que dans le nord-ouest de l’île où l’on trouve plusieurs grands parcs et terrains de golf à fort couvert forestier (ou au moins avec plusieurs grands arbres dans le cas des golfs) (ex. forêt de l’Arboretum Morgan, Parc Nature de l’Anse à l’Orme, Parc Nature du Cap Saint-Jacques, Parc Nature du Bois de l’Île Bizard, Golf Elmridge, Golf Royal Montréal).

138
Q

Le recyclage (vs réutiliser et valoriser les matières recyclables) pour…

A

Minimiser l’exploitation des ressources précieuses de la planète

Diminuer la quantité de déchets qui vont aux sites d’enfouissement en recueillant les produits qui peuvent être transformés en d’autres produits

Sauver de l’énergie (vs transformation de ressources primaires)

Réduire la pollution

139
Q

Les biens équitables

A

Le commerce équitable est un système d’échange dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial

140
Q

Principes du commerce équitable

A

Créer des opportunités pour les producteurs qui sont économiquement désavantagés
La transparence et la crédibilité dans les échanges
La capacité individuelle (autonomie)
Sensibilisation de clientèle
Le paiement d’un prix juste
Égalité entre les sexes
Les conditions de travail.
Le travail des enfants
L’environnement
Les relations de commerce

141
Q

Une critique de commerce équitable

A

Le « commerce équitable » pourrait contribuer à un problème : la réduction de la part de l’agriculture vivrière au profit des cultures d’exportation, ce qui accroît la dépendance des achats du pays du Nord. Les populations qui pourraient développer leur souveraineté alimentaire indépendamment des habitudes de consommation des pays « riches ». D’où l’importance de consommer des produits locaux le plus possible.

142
Q

L’écotourisme

A

Une forme du tourisme durable, davantage centrée sur la découverte de la nature (écosystèmes et espèces vivantes), mais aussi sur les agrosystèmes via le tourisme rural. On en a parlé lors d’un des premiers cours.

143
Q

Principes et critères de l’écotourisme

A

La « conservation » (il faut maintenir les ressources qui attirent le tourisme)
Éduquer des voyageurs sur l’importance de la conservation
Respecter la diversité culturelle et ses liens à l’environnement
Minimiser les impacts négatifs sur la nature et la culture
Développer le sens d’écoresponsabilité chez le touriste
Les revenus de l’écotourisme doivent directement bénéficier aux populations locales et à la conservation des écosystèmes visités.
Vérifier si la pression de l’écotourisme est inférieure aux limites naturelles
Fournir des emplois aux communautés locales et autochtones

144
Q

L’Apport de la science de l’écologie du paysage (Landscape Ecology) à la planification des espaces protégés….

A

Fragmentation des écosystèmes (on a vu plusieurs de ces éléments dans les cours précédents)

Les effets négatifs des perturbations (anthropiques et naturelles) sur le paysage.

La relation entre les activités humaines, sur les processus naturels et sur la structure du paysage

145
Q

C’est quoi un écosystème?

A

L’écosystème intègre les interactions, la structure et les processus qui lient les éléments biotiques (les espèces) et physiques (abiotiques = climat, sol)

Interactions, ex. herbivores vs. plantes, prédateurs-proies
Structure, ex. taille des arbres (des gros et des petits ou tous pareils?)
Processus, ex. perturbations naturelles, cycles des éléments nutritifs

De plus, l’écosystème forestier est un système OUVERT; il y a des échanges avec l’atmosphère et le milieu aquatique

146
Q

Résistance vs résilience

A

RÉSISTANCE (résiste aux changements, aux attaques) et de la RÉSILIENCE (retour rapide aux conditions initiales après perturbation)

147
Q

Planifier ce qu’on laisse sur pied est aussi important
que planifier ce que l’on récolte

A
148
Q

Qu’est-ce qu’un produit forestier non-ligneux (PFNL)?

A

Produits uniquement végétaux (autres que le bois) provenant de la forêt, pour consommation, usage médicinal, ornemental ou industriel
ex. champignons, fruits, légumes, plantes médicinales, cônes, sèves, résines, huiles essentielles, etc.

149
Q

Principes de récolte durable des
produits forestiers non-ligneux

A

Le nombre de plantes (ou parties de plantes) récoltées annuellement dans une population ne doit pas dépasser la capacité de remplacement

La biomasse totale récoltée annuellement dans une population ne doit pas dépasser la productivité de cette population

Garder le capital, ne prélever que l’intérêt

150
Q

Quels produits forestiers non ligneux ne devons-nous pas récolter, interdire récolte en forêt et assurer leur production par cultures?

A

Racines
Bulbes
Rhizomes
Plants entiers

151
Q

Trois systèmes d’élevage

A

démontrent des similarités avec les systèmes sylvopastoraux :
* L’élevage de grand gibier dans des bois aménagés ou naturels afin d’imiter l’habitat naturel et d’augmenter le rendement de ce type d’élevage ;
* L’inclusion de bois de ferme dans les pâturages afin de créer des aires d’abri pour les bovins ;
* La pratique de « l’installation minimale », c’est-à-dire des enclos d’hivernage en forêt ayant pour but d’augmenter la santé animale des bovins pendant l’hiver.

152
Q

Apisylviculture (dans agriculture durable)

A

En associant des productions fruitières à l’apiculture. Un exemple de cette association est l’emplacement de ruches.

Dans les bleuetières dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. La pollinisation de 90 % des bleuetières dans cette région est stimulée par l’introduction de ruches dans les champs de bleuets.

153
Q

Critiques de l’écotoursime

A

L’écotourisme constitue un risque quant à ses infrastructures d’accueil (hôtels, restaurants, etc) qui peuvent s’imposer au détriment des écosystèmes locaux

Transport (ex. voyages aériens, 4*4, etc) portent une lourde empreinte écologique (ex. croisières en Antarctique)

Voyages de masse dans des écosystèmes fragiles

154
Q

Perte nette d’habitat : le cas de l’habitat du Chien de prairies

A

et le développement urbain et résidentiel des habitats des Prairies
dans l’ouest du continent nord-américain …..
CE NE SONT PAS SEULEMENT LES FORÊTS QUI SONT
FRAGMENTÉES.

155
Q

Loi sur les espèces en péril au Canada (LEP)

A

Contexte de la LEP :
* Un des 3 piliers de la stratégie canadienne pour la protection des espèces en péril
* Accord pour la protection des espèces en péril (entente entre les gouvenements provinciaux et le fédéral)
* Programme de l’intendance de l’habitat (aider les espèces par différents moyens)
* Loi sur les espèces en péril (la loi comme tel)
*
* La LEP se veut complémentaire aux dispositions législatives fédérales, provinciales et territoriales relatives à la protection des espèces sauvages
* Promulguée le 5 juin 2003
* l’annexe 1 liste les espèces selon leur statut (voir ci-bas)

156
Q

Objectifs de la LEP :

A
  • prévenir la disparition des espèces sauvages de la planète ou du pays
  • aider au rétablissement des espèces disparues du pays, en voie de disparition ou menacées (donc nécessité d’un plan de rétablissement!! - mais pas encore fait pour bcp d’espèces sur la liste d’annexe 1)
  • faire en sorte que les espèces préoccupantes ne deviennent pas menacées ou en voie de disparition
157
Q

Comment est désignée une espèce en péril?

A

Le COSEPAC (Comité sur le statut des espèces en péril au Canada)

  • Comité scientifique indépendant
  • 30 membres (sous-comités des spécialistes, gouvernements, ONG, organisations autochtones)
  • Utilise la meilleure information biologique disponible (recherche scientifique, connaissances locales et connaissances traditionnelles autochtones)
  • Recommande une désignation au gouvernement
158
Q

Les désignations (2 à 5 sont listées à l’appendice 1 de la LEP)

A

1) Disparue
2) Disparue du pays (extirpé)
3) En voie de disparition
4) Menacée
5) Préoccupante
6) Données insuffisantes
7) Non en péril

159
Q

L’Annexe 1 de la LEP

A
  • Constitue la liste officielle des espèces en péril au Canada
  • Comprend à ce jour 621 espèces
    – 23 disparues du pays
    – 191 en voie de disparition (ex. ginseng, noyer cendré)
    – 116 menacées
    – 97 préoccupantes (le papillon monarque, l’ours blanc)
  • L’inscription déclenche la mise en place progressive des interdictions et un processus obligatoire de planification du rétablissement
160
Q

Interdictions générales (art. 32 et 33)

A
  • Pour les espèces menacées, en voie de disparition et disparue du pays, il est interdit :
    – de tuer, de nuire, de harceler, de capturer ou de prendre un individu
    – de posséder, de collectionner, d’acheter, de vendre ou d’échanger un individu ou ses parties
    – d’endommager ou de détruire la résidence d’un individu
  • Résidence :
    “Gîte – terrier, nid ou autre aire ou lieu semblable – occupé ou habituellement occupé par un ou plusieurs individus pendant tout ou partie de leur vie […]”
161
Q

Application des interdictions générales

A
  • Les interdictions générales s’appliquent automatiquement :
    – sur les terres fédérales
    – aux espèces aquatiques
    – aux oiseaux migrateurs
  • Ailleurs et pour les autres espèces, les lois provinciales ou territoriales s’appliquent…
  • Toutefois, si ces lois ne protègent pas efficacement l’espèce et la résidence de leurs individus, les interdictions prévues à la LEP peuvent s’appliquer par adoption d’un décret. C’est une partie du filet de sécurité (art. 34 et 35). Ce qui est arrivé en 2016 pour la Rainette faux grillon au Québec (et valider en 2020)
162
Q

Protection de l’habitat essentiel (art. 58 et 61)

A
  • Il est interdit :
    – de détruire un élément de l’habitat essentiel d’une espèce en voie de disparition ou menacée
  • Habitat essentiel :
    “L’habitat nécessaire à la survie ou au rétablissement d’une espèce sauvage inscrite, qui est désigné comme tel dans un programme de rétablissement ou un plan d’action élaboré à l’égard de l’espèce.”
163
Q

Planification du rétablissement – une exigence de la loi (une de ses forces)

A
  • Rétablissement : Processus par lequel le déclin d’une espèce est arrêté ou inversé et la probabilité de survie de l’espèce est augmentée par l’élimination ou la réduction des menaces
  • La planification du rétablissement se fait à l’aide d’un programme de rétablissement et de plans d’action
  • La planification de la gestion se fait avec un plan de gestion
  • Malgré l’exigences les plans n’ont pas été établis pour bcp d’espèces sur la liste
164
Q

Documents de planification du rétablissement

A

Pour les espèces :
– Disparues du pays (donc reintroductions)
– En voie de disparition
– Menacées
On prépare un Plan de rétablissement et des Plans d’action (un par province)

Pour les espèces «préoccupantes», on prépare un Plan de gestion

Processus typique de rétablissement
* Formation d’une équipe de rétablissement
* Rédaction d’une ébauche de document de planification
* Collaboration et consultation
– équipe
– compétences
– toute personne concernée
* Publication du document (registre public)
* Mise en œuvre
* Suivi et évaluation

Exemple : Ginseng à cinq folioles
* Espèce désignée en voie de disparition
* Justification de la désignation
– “En dépit des restrictions reliées au commerce international, des taux élevés de collecte se poursuivent, et il y a eu des pertes importantes de populations au cours de la dernière décennie.” (COSEPAC 1998)

165
Q
  • Menaces et facteurs limitants
A

– La récolte
– La coupe forestière
– Le développement
– Les activités récréatives
– L’acériculture
– La culture du ginseng
– Le broutage (cerf de Virginie)
– Les espèces envahissantes

166
Q
  • But du rétablissement :
A

– “renverser le déclin, sécuriser et assurer la persistance à long terme d’un minimum de 80 populations matures et viables”

167
Q
  • Objectifs du rétablissement :
A

– Encourager la protection
– Combler les lacunes dans les connaissances
– Préciser les cibles de conservation
– Maintenir / accroître la taille des populations
– Quantifier et atténuer les menaces
– Élaborer et mettre en œuvre des recommandations destinées aux industries
– Concevoir un programme de sensibilisation

168
Q
  • Habitat essentiel
A

– Approche stratégique
– dans un premier temps, seulement trois cibles prioritaires sont identifiées comme habitat essentiel
* données sensibles
* permet de tâter le terrain…
– les autres seront identifiées dans les plans d’action
* 2 plans d’action seront produits (2009)
– un par province (QC + ON)

169
Q

La Loi sur les espèces menacées ou vulnérables du Québec

A

Liste des espèces FAUNIQUES menacées ou vulnérables au Québec

La liste des espèces désignées menacées ou vulnérables au Québec, en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV, en 1989), comprend 38 espèces, dont 20 sont classées menacées et 18 vulnérables. À cela s’ajoute la liste des espèces fauniques susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables qui comprend 115 espèces.

Il est à noter que, pour les besoins de l’application de la LEMV, le terme « espèce » inclut une espèce, une sous-espèce ou une population d’une espèce.

170
Q

Combien d’espèces vulnérables au Québec?

A

18

171
Q

Quelles sont les espèces vulnérables au Québec?

A

Aigle royal Aquila chrysaetos
Arlequin plongeur Histrionicus histrionicus
Garrot d’Islande Bucephala islandica
Grive de Bicknell Catharus bicknelli
Petit Blongios Ixobrychus exilis
Alose savoureuse Alosa sapidissima
Chevalier de rivière Moxostoma carinatum
Éperlan arc-en-ciel, pop. de l’estuaire du St-Laurent Osmerus mordax
Fouille-roche gris Percina copelandi
Méné d’herbe Notropis bifrenatus
Caribou des bois, écotype forestier Rangifer tarandus
Ours blanc Ursus maritimus
Faucon pèlerin anatum Falco peregrinus anatum
Pygargue à tête blanche Haliaeetus leucocephalus
Rainette faux-grillon de l’Ouest Pseudacris triseriata
Salamandre pourpre Gyrinophilus porphyriticus
Tortue des bois Glyptemys insculpta
Tortue géographique Graptemys geographica

172
Q

Combien et quelles sont les espèces meancées au Québec?

A

20

Caribou des bois, écotype montagnard, population de la Gaspésie Rangifer tarandus
Béluga, pop. de l’estuaire du Saint-Laurent Delphinapterus leucas
Carcajou Gulo gulo
Chevalier cuivré Moxostoma hubbsi
Dard de sable Ammocrypta pellucida
Lamproie du Nord Ichthyomyzon fossor
Salamandre sombre des montagnes
Tortue-molle à épines Apalone spinifera
Tortue musquée Sternotherus odoratus
Tortue mouchetée Emys blandingii
Tortue luth Dermochelys coriacea
Grèbe esclavon Podiceps auritus
Pie-grièche migratrice Lanius ludovicianus
Paruline azurée Dendroica cerulea
Pic à tête rouge Melanerpes erythrocephalus
Pluvier siffleur Charadrius melodus
Râle jaune Coturnicops noveboracensis
Sterne caspienne Sterna caspia
Sterne de Dougall Sterna dougallii
Satyre fauve des Maritimes Coenonympha nipisiquit

173
Q

Plantes menacées ou vulnérables au Québec combien

A

78

174
Q

Plantes menacées ou vulnérables au Québec

A

Toutes les espèces floristiques ou fauniques possèdent leurs propres caractéristiques et sont importantes, que ce soit pour leur valeur écologique, scientifique, alimentaire, économique, médicinale, culturelle ou sociale. Avec la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables, le gouvernement québécois s’est engagé à garantir la sauvegarde de l’ensemble de la diversité génétique du Québec.

À ce jour, 78 espèces de la flore sauvage ont été légalement désignées menacées ou vulnérables au Québec (Règlement sur les espèces floristiques menacées ou vulnérables et leurs habitats). À cela s’ajoute la liste des espèces floristiques susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables qui comprend 314 plantes vasculaires et 191 plantes invasculaires .

175
Q

Une espèce est menacée lorsque

A

sa disparition est appréhendée.

176
Q

Elle est vulnérable lorsque

A

sa survie est précaire même si sa disparition n’est pas appréhendée.

177
Q

LOI SUR LA CONSERVATION DU PATRIMOINE NATUREL à permis quoi?

A

ELLE A PERMIS LA CRÉATION DES RESERVES DE BIODIVERSITÉ ET AINSI AU QUÉBEC D’AUGMENTER LA PROPORTION DE SON TERRITOIRE PROTÉGÉ

178
Q

Le «Endangered Species Act» des États-Unis

A

Cet acte de loi américain est très fort; il protège l’habitat des espèces désignées menacées sous cette loi; les contrevenants s’exposent à des amendes même si l’habitat détruit est sur leur propriété privée. Cet acte est reconduit depuis 1992 par décret présidentiel.

179
Q

Conventions internationales

A
  • CITES (1973), appendices I et II
  • Convention on Conservation of Migratory Species (1979)
     (oiseaux migrateurs, Canada – États-Unis)
  • International Convention for the regulation of whaling (1946)
  • Convention RAMSAR (milieux humides, 1971)
  • UN Convention on the Law of the Sea (1982)
     (pollution et récolte des ressources naturelles)
180
Q

Convention on International Trade of Endangered Species, CITES (1973)

A

appendice I : 406 animaux, 146 plantes, pas d’échanges commerciaux
(éléphant, tigre, panda géant, grands primates, etc.)

appendice II : 2500 animaux, 25000 plantes, échanges réglementés
(ginseng nord américain, ginseng asiatique, perroquets, orchidées, coraux, crocodiles, etc.)

Le pays exportateur doit émettre un permis à chaque année basé sur une évaluation «scientifique» qui affirme que la récolte n’a pas d’effet négatif (avis de non-préjudice, «non-detriment finding»)

181
Q

Convention on Conservation of Migratory Species (1979)

A

Convention sur les oiseaux migrateurs Canada – États-Unis - Mexique

182
Q

International Convention for the Regulation of Whaling (1946)

A

De 1946 à 1960 (environ), ce traité a géré la chasse (fixé des quotas); l’interdiction totale de chasse est venue après

183
Q

Convention on Wetlands of International Importance especially as waterfowl habitat

A

Mieux connue sous le nom de Convention RAMSAR, car elle fut signée à Ramsar en Iran en 1971

184
Q

United Nations Convention on the Law of the Sea (1982) :

A

Règlementation contre la pollution et récolte des ressources naturelles

185
Q

Protocole sur les substances qui attaquent l’ozone (1987, Montréal)

A
186
Q

1992 - Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (Deux conventions à valeurs égales)

A

Deux conventions à valeur légale:

A) Convention sur la diversité biologique: le but est (1ier) promouvoir la protection et le développement durable de la biodiversité et (2e) le partage des bénéfices des nouveaux produits; le (1) était demandé par pays développés et le (2) était demandé par pays en voie de développement; le point (2) est encore loin d’être atteint

B) Convention sur les changements climatiques: stabilisation du CO2, du méthane, etc.

187
Q

1992 - Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement (Trois déclarations non légales) :

A

A) Statement on Forestry Principles (17 principes) : sur l’aménagement durable des forêts; non-signé parce que les pays industrialisés ont exigé que cela ne s’applique qu’à la forêt tropicale (basé sur le fait que c’est qu’on trouve 50% de la biodiversité)

B) Déclaration de Rio : principes généraux pour guider les nations dans leurs programmes de développement et de protection environnementale

C) Agenda 21 : décrit les problèmes environnementaux et les problèmes associées (santé, pauvreté) et propose des plans d’action. Contient les aspects légaux, techniques, financiers et institutionnels : déforestation, désertification, pollution atmosphérique, etc. La seule partie difficile, c’est comment en payer le coût (600 milliards $ / an)

188
Q

Quelles sont les actions individuelles que l’on peut entreprendre?

Individus

A

1) Information (connaissances suffisantes pour être efficace et faire du bien; l’émotivité ne remplace pas les connaissances)
2) Acquérir de l’expérience (voyager!)
3) Communiquer (avec politiciens, famille, amis, collègues)
4) Niveau de vie correspondant à ses valeurs (ex. petite auto, ou pas d’auto)
5) Appui aux groupes de conservation : US = $ 100 milliards / an en dons charitables : 50% pour religion, 10% pour éducation, 10% pour santé, 10% pour causes sociales, etc.; conservation = c’est moins de 1% (pas d’argent? alors donnez de votre temps)
6) Devenir un conservationiste professionnel
7) Garder une certaine perspective (sinon, la déprime!)

189
Q

Types d’institutions humaines et leur rôle possible pour conserver la biodiversité

A

Agences internationales

Gouvernements

ONG

Corporations

Communautés

190
Q

A) Agences internationales :

A

1) Favoriser une éthique internationale de conservation (ex. The World Conservation Strategy, conjoint IUCN/UNEP/WWF en 1980);
2) réglementation de l’utilisation des ressources naturelles (ex. CITES);
3) faciliter le partage des ressources financières (transferts d’argents sont nécessaires, car la richesse biologique est surtout dans les tropiques, mais il faut se méfier de plusieurs problèmes : (1) développement qui fait plus de mal que de bien; (2) aide le donneur plus que le receveur (ex. tracteurs canadiens); (3) augmentation de la dette internationale, qui devra être remboursée en exploitant encore plus les ressources);
4) facilite le partage d’information (ex. le World Conservation Monitoring Centre à Cambridge, Royaume-Uni, effort conjoint de l’IUCN, UNEP et WWF)

191
Q

B) Gouvernements :

A

1) Développer et appliquer des lois
2) Conserver les ressources publiques (eau, forêt)
3) Encourager la conserv. par les politiques économiques (taxes enlevées ou ajoutées)
4) Appuyer l’éducation et la recherche environnementales

192
Q

Organisations non-gouvernementales (ONG)

A

1) Représenter leurs membres aux gouv. et aux autres organisations
2) Utiliser leur flexibilité (boycott, etc.)

193
Q

Corporations

A

Le but est de faire des profits, mais rien n’empêche d’être aussi un “bon citoyen corporatif”
2) Internaliser les coûts de faire des affaires (au lieu de les externaliser)
3) Dépasser les standards environnementaux existants
4) Trouver des façons innovatrices de faire de la conservation

194
Q

Communautés

A

Le tiers du monde est rural (faire la gestion conjointe des ressources, ex. la ressource forestière au Québec)

195
Q

Principales ONG de conservation qui opèrent au Québec :

A

1) Canards illimités (achat et aménagement de milieux humides)
2) Conservation de la nature, Québec (achat de milieux naturels)

196
Q

Quel groupes taxonomiques sont les plus cités comme à risque au Canada sur le registre du LEP (loi sur les espèces en péril)?

A

Poissons
Mamifères
arthropodes
Oiseaux
Plantes vasculaires
Plantes invasculaires (mousses)

197
Q

L‘accord pour la protection des espèces en péril (Pilier 1

A

1995-1996 - rôle des ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux responsables de la faune est d’empêcher que les espèces au Canada disparaissent en conséquence d’activités anthropiques.
1998 – autochtones participent
En y souscrivant, les gouvernements reconnaissent que la collaboration intergouvernementale est essentielle à la conservation et à la protection des espèces en péril
1ere compilation nationale Les espèces sauvages 2000 : Situation générale des espèces au Canada : évaluations générales des situations de 1600 espèces canadiennes;
COSEPAC a procédé à l’évaluation de la situation de 76 espèces;
équipes de rétablissement responsables de 108 espèces différentes : programme RESCAPÉ (Rétablissement des espèces canadiennes en péril).

198
Q

Qu’est-ce que l’intendance?

A

L’intendance renvoie à une large gamme d’activités qu’effectuent bénévolement les Canadiens
Ex. l’installation de nichoirs pour plusieurs espèces d’oiseaux, comme la Paruline orangée et l’Effraie des clochers;
la surveillance des populations de mammifères marins;
l’élaboration de méthodes sélectives de pêche pour assurer que les poissons et les autres espèces aquatiques en péril ne se prennent pas dans les filets

199
Q

paysages prioritaires

A

Ex.l’écosystème du chêne de Garry du sud de l’île de Vancouver +20espèces en péril à l’échelle nationale;
Ex. prairies à herbes hautes et des forêts-parcs à trembles du Manitoba
Ex.le bassin hydrographique de la rivière Thames dans le sud de l’Ontario, 37 espèces menacées par le développement;
Ex.les basses-terres du Saint-Laurent refuge à la Tortue-molle à épines
les landes côtières de calcaire de la péninsule Great Northern de Terre-Neuve-et-Labrador, qui abritent une douzaine d’espèces de plantes en péril, dont les espèces Salix et Brayaqui sont en péril.

200
Q

La LEP comprend trois outils principaux:

A
  1. La reconnaissance officielle
    2. La protection de l’habitat
    3. Le « filet de sécurité »
201
Q

Malgré la qualité de COSÉPAC

A

le Cabinet Fédéral ne suit pas toujours des recommandations scientifiques.
Si on juge que le fait d’inscrire un animal sur la liste peut avoir un impact social, économique ou politique, il peut refuser de l’ajouter à la liste de laLEP,la renvoyer pour consultation, ou demander au corps scientifique de lancer une étude plus approfondie.

202
Q

Rétablissement :

A

Processus par lequel le déclin d’une espèce est arrêté ou inversé et la probabilité de survie de l’espèce est augmentée par l’élimination ou la réduction des menaces

203
Q

Processus typique de rétablissement

A

Formation d’une équipe de rétablissement
Rédaction d’une ébauche de document de planification
Collaboration et consultation
équipe
compétences
toute personne concernée
Publication du document (registre public)
Mise en œuvre (GMO)
Suivi et évaluation

204
Q

Exemple : Ginseng à cinq folioles

A

Espèce désignée en voie de disparition

Justification de la désignation
“En dépit des restrictions reliées au commerce international, des taux élevés de collecte se poursuivent, et il y a eu des pertes importantes de populations au cours de la dernière décennie.” (COSEPAC 1998)

Menaces et facteurs limitants
La récolte
La coupe forestière
Le développement
Les activités récréatives
L’acériculture
La culture du ginseng
Le broutage (cerf de Virginie)
Les espèces envahissantes

But du rétablissement :
“renverser le déclin, sécuriser et assurer la persistance à long terme d’un minimum de 80 populations matures et viables”

Objectifs du rétablissement :
Encourager la protection
Combler les lacunes dans les connaissances
Préciser les cibles de conservation
Maintenir / accroître la taille des populations
Quantifier et atténuer les menaces
Élaborer et mettre en œuvre des recommandations destinées aux industries
Concevoir un programme de sensibilisation

Habitat essentiel
Approche stratégique
dans un premier temps, seulement trois cibles prioritaires sont identifiées comme habitat essentiel
données sensibles
permet de tâter le terrain…
les autres seront identifiées dans les plans d’action

2 plans d’action seront produits (2009)
un par province (QC + ON)

205
Q

Évaluation des espèces (critiques)

A

La composition du comité établissant les espèces et leur statut est opaque
Le comité ne s’est pas rencontré depuis 2016…

206
Q

Rivière Magpie

A

Accordé statut de personalité juridique en 2021

première fois qu’une rivière obtient un statut juridique au Canada

Dans notre système juridique, nous déclarons les municipalités et les entreprises les personalités juridiques

Nouvelle Zélande, Inde, Equateur ont déjà déclaré des rivière les personalités juridiques

207
Q

Plus grande menace rivière Magpie

A

la plus grande menace pour la Magpie proviendra probablement d’Hydro-Québec

208
Q

Convention des Nations unies sur le droit de la mer

A

Elle définit en outre les principes généraux de l’exploitation des ressources de la mer (ressources vivantes, ressources du sol et du sous-sol).

Elle a aussi créé le Tribunal international du droit de la mer, « compétent pour connaitre les différends relatifs au droit de la mer »