Examen final Flashcards

1
Q

Quel est le pôle négatif de l’opinion publique?

A

La foule est ignorante, motive, intolérante, a des valeurs limités, pense peu, est plutôt fermée, populace.

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2
Q

Quel est le pôle positif de l’opinion publique?

A

Sagesse idéalisée, ‘‘vraies’’ valeurs, valorisation de la pensée populaire, pragmatique, sagesse sans détour, bon en soi.

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3
Q

Pourquoi l’opinion publique est indispensable au pouvoir?

A

Puisque nous vivons en démocratie, le pouvoir est indissociable du peuple qui a son mot à dire dans le choix de ses représentants.

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4
Q

Quels constats ont été tirés de la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive (Paris, 14-15 février 2013)?

A

Prison bonne à tout faire (réhabilitation? Souhait qu’elle puisse tout faire). Prison ne fonctionne pas mais il en faut plus (récidive mais on en veut quand même plus). Opinion publique est instable volatile et fluctue, particulièrement du aux émotions.

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5
Q

Qu’est-ce qui explique les constats de la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive?

A

Situation qui n’est pas propre à la France. Mesure douteuse de l’opinion populaire: Des évènements qui cause des fluctuations inhabituelle à cause des émotions publiques -> Ne devrait pas être pris en compte. L’insatisfaction semble donc à la hausse. Ce genre de sondage ne vaut pas grand chose dans la science.

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6
Q

Quelles sont les dimensions de la punitivité populaire?

A

La sécurité, le choix du publique vs le choix du système et sur les variables individuelles de chaque individu d’une société.

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7
Q

La dimension de la sécurité met l’emphase sur quelle type de peine?

A

L’emprisonnement et la neutralisation de cibles à risque (jeunes, immigrants et minorités).

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8
Q

Sur quoi se base le populisme pénal?

A

Elle découle du lien entre offre de politiques répressives/punitives en réponse à la demande de répression. Celui-ci est un calcul électoraliste qui aligne les politiques pénales sur la perception populaire.

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9
Q

Pourquoi est-ce que le populisme pénal est si prédominant?

A

D. Garland parle d’une situation provoquée par la déformation populaire de la criminalité, donc d’une représentation des médias additionné à des transformations sociales qui mène à de plus grandes insécurités dont le crime est la matérialisation. Montée de l’État sécuritaire et de la population du risque.

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10
Q

Quel est le symbole qui justifie la sévérité pénale?

A

La victime, qui est instrumentalisée au nom de la sévérité pénale et qui occupe une place centrale dans la justice contemporaine.

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11
Q

Que veut dire Erner quand il parle du concept de victimes ‘‘sanctifiées’’?

A

Les demandes et les besoins des victimes sont sacrés et cette empathie envers celles-ci débouche sur une conception dans laquelle prendre au sérieux signifie de punir durement. La souffrance engendrée à la victime doit se retourner contre l’auteur.

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12
Q

Quel est le problème des sondages d’opinion?

A

Est-ce qu’ils révèlent réellement l’opinion populaire? Les opinions punitives des sondages ne signifient pas nécessairement une insécurité populaire, mais bien des situations plus complexe. Il existe des division et sous-division dans la population , donc est-ce que c’est toute la population qui veut de la sévérité?

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13
Q

Quel était le constat dans l’étude de Mande et English (1989)?

A

Comparaison entre peines attribuées par acteurs judiciaires vs public. Acteurs judiciaires souvent plus sévères dans la majorité des cas. Public sévère seulement dans les question générale, moins sévère dans questions plus spécifiques.

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14
Q

Quel était le constat dans l’étude de Tremblay et al. (1004)?

A

Public toujours plus sévère que les acteurs judiciaires (peines 1,5x à 2x plus longues) et différence encore plus importante entre juge et public (peines 2,4x plus longues).

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15
Q

Quelle est la particularité du travail des juges?

A

Ceux-ci sont restreint à des contraintes dans la détermination de la peine mais ne seront jamais jugé pour celles-ci.

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16
Q

Quel était le constat de l’étude de Rossi et Berk (1997)?

A

Concordance entre les peines prévues et les peines souhaitées par le public mais très grande variabilité. Tendance du public à être plus sévère pour les crimes moins grave et d’être moins sévère pour les crimes plus graves. Plus sévère dans les infractions liées aux drogues (*US)

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17
Q

Quel était le constat de l’étude de Kuhn et al. (2002)?

A

Dans des cas fictifs, public en moyenne plus punitif dans 3 cas sur 4 (détournement de fonds) mais les résultats ont été affectés par des répondants très punitifs. 50 à 80% des répondants étaient plus clément que les juges. Il y a donc un risque d’une représentation populaire à cause des extrémistes qui mènent à un écart-type excessif.

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18
Q

Quel était le constat de l’étude de Kuhn et al. (2005)?

A

Étude ou les agents de justice imposent des peines plus sévère en fonction de l’unité de temps (semaine, mois et année) et a été appliqué à un échantillon de la population. Les unité exprimée en année ont produit des peines plus longue, donc si on change la façon dont on exprime la peine, il y a une incidence sur la punitivité. Incidence de la façon dont la question est posée.

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19
Q

Quelle est l’importance de la différence entre le choix du public et le choix du système quant à l’application de la peine?

A

Permet de voir si ce qui est en vigueur corrèle avec les demandes du publics pour voir si les peines en place sont réellement contestées.

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20
Q

Quelles sont les variables individuelles qui peuvent avoir une incidence sur la peine?

A

L’hétérogénéité de la population, l’âge des répondants, le niveau d’éducation des répondants, le degré de connaissances et d’information de la justice pénale.

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21
Q

Quelle est la différence punitive de la population rurale à comparé de la population urbaine?

A

Population masculine rurale et blanche est plus répressive même si habite un milieu relativement paisible. La population urbaine, au contraire sont moins favorables à des peines sévères même si ont davantage peur d’être victimisé. Citoyens moins exposés souvent plus punitifs.

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22
Q

Pourquoi est-il difficile de faire de la recherche sur les caractéristiques individuelles liées à la sévérité pénale?

A

Parce qu’elle sont contradictoire, difficiles à reproduire et les relations que l’on mesure sont modestes et instables.

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23
Q

Qu’ont découvert Rossi et Berk par rapport à l’âge des répondants (1997)?

A

Les plus jeunes et les plus vieux sont moins sévères, et entre les deux sont plus sévères (relation curvilinéaire).

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23
Q

Qu’ont découvert Rossi et Berk par rapport à l’âge des répondants (1997)?

A

Les plus jeunes et les plus vieux sont moins sévères, et entre les deux sont plus sévères (relation curvilinéaire).

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24
Q

Qu’on découvert Bowers (1998) ainsi que Rossi et Berk (1997) par rapport à l’éducation des répondants?

A

Plus un individu a un nombre élevé d’études/diplôme élevé est moins punitif. L’échantillon étant plutôt faible, la valeur probante est plus faible. En général, souvent en accord avec les peines standards déjà établies, donc si la peine est sévère, d’accord avec cette sévérité.

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25
Q

Qu’ont découvert Roberts et Indermaur (2007) par rapport aux connaissances des individus sur la justice pénale?

A

Que les individus qui ont des perceptions erronées du système pénal font preuve de davantage de sévérité dans les peines et ont une attitude différente envers le système pénal.

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26
Q

Qu’ont découvert Hough et Roberts (2002) par rapport aux connaissances des individus sur la justice pénale?

A

La méconnaissance du système pénal est un facteur prédictif de la sévérité pénale qui est corrélé à des croyances erronées sur la criminalité. On pense entres-autres que le taux de crime augmente ou que ceux-ci sont plus grave que dans le passé.

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27
Q

Pourquoi les sondages ont une aussi grande importance dans les débats politiques?

A

Malgré les nuances dans l’opinion public, les politiciens l’utilisent dans les débat pour rejoindre un électorat précis - clientélisme pénal. Ces politiques répressives servent des segments précis de la population/électorat.

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28
Q

Qu’ont comme effet les sondages?

A

Crée une impression de volonté générale, renforce l’impression d’unanimité. La société est un hétérogène ou les finalités pénales ne sont pas perçus de la même façon.

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29
Q

Pourquoi la détermination de la peine est incertaine?

A

C’est un processus incertain avec une part d’inconnu irréductible. Il est compliqué de choisir une peine mais il est tout aussi difficiles de déceler les facteurs qui ont influencés ce choix. Deux peines bien différentes peuvent être appliquées dans deux cas similaires.

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30
Q

Quels sont les quatre facteurs de complexité de la prise de décisions en contexte d’incertitude?

A

Les indicateurs simultanés de valeur limitée, la nécessité de définir/mesurer ces indicateurs, absence d’un principe clair d’organisation de l’information et un nombre élevé de décision dans un court lapse de temps.

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31
Q

Qu’implique le facteur des indicateurs simultanés de valeur limitée?

A

Une grande quantité d’informations fragmentaires est soumis aux juges qui doivent alors l’interpréter même si c’est incomplet et désordonné. La valeur et la véracité de l’information est souvent contestée (faillibles vs fiables - on ne peut pas condamné sur une seule preuve) ainsi que la crédibilité des sources d’informations.

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31
Q

Qu’implique le facteur des indicateurs simultanés de valeur limitée?

A

Une grande quantité d’informations fragmentaires est soumis aux juges qui doivent alors l’interpréter même si c’est incomplet et désordonné. La valeur et la véracité de l’information est souvent contestée (faillibles vs fiables - on ne peut pas condamné sur une seule preuve) ainsi que la crédibilité des sources d’informations.

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32
Q

Qu’implique le facteur de nécessité de définir/mesurer les indicateurs?

A

Juge doit établir la ‘‘gravité’’, ‘‘torts causés’’, ‘‘sévérité’’ de la peine etc. selon des probabilités objectives (éléments factuels) et subjectives (est-ce que l’individu en face de lui va se conformer?). Pas besoin de prendre en compte tout les éléments dans sa décision et très peu de règles formelles pour déterminer la peine.

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33
Q

Qu’implique l’absence d’un principe clair d’organisation de l’information?

A

Par-delà les lignes directrices, pas de règles sur le poids à donner à différents éléments. La combinaison des éléments de gravité de l’acte et de responsabilité individuelle est laissée au juge qui doit se positionner dans la fourchette de peines. Facteurs atténuants/aggravants laissé à la discrétion du juge. Pas de règle sur la proportionnalité de la gravité.

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34
Q

Qu’implique le facteur du nombre élevé de décisions dans un court laps de temps?

A

Plusieurs décisions sont à prendre avant la peine et le temps d’analyse étant limité, il y a peu de tempos pour les décisions. Procès dure souvent que quelques jours et parfois le juge gère plusieurs causes en parallèle.

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35
Q

Quelle est la conséquence hypothétique de l’incertitude selon Cusson, Tremblay et al.?

A

Modération générale des peines pour réduire le risque d’erreurs puisque les juges sont conscient de l’incertitude de la situation et font donc preuve de modération en punissant moins.

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36
Q

Quelles précautions faut-il prendre face aux variables récurrentes dans trouvées dans les études de sentencing?

A

C’est un phénomène complexe, et les interactions ne sont pas des relations unidirectionnelles. Certaines variables sont macro et relèvent de logique sociales plus vastes que seule la justice pénale. Ces variables vont aussi faire varier la peine choisie.

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37
Q

Quelles sont les variables récurrentes en sentencing?

A

Gravité des faits, les antécédants judiciaires, le sexe/genre de l’accusé, origine ethnique/raciale/culturelle,

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38
Q

Quelle est la variable la plus fortement associée à la sévérité de la peine?

A

Gravité des faits (classification selon le code criminel).

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39
Q

Comment se dépeint l’aspect circulaire de la peine?

A

Le calcul empirique de la gravité est surtout basé sur les peines infligées précédemment par les tribunaux. L’IGC en fait partie.

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40
Q

Que montre les approches comparatives concernant le choix de la peine en fonction de la gravité des faits à travers le monde?

A

Les pays occidentaux ont des approche assez similaire dans la perception de la gravité, mais cette perception varie grandement d’un pays à l’autre en dehors de l’occident. Les valeurs culturelles sont donc présentes dans l’évaluation de la gravité et de détermination de la peine.

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41
Q

À quoi sert la peine?

A

C’est une arène morale qui sert à la reproduction de l’ordre social. Elle a une valeur symbolique dans l’ordre de la hiérarchie de la sévérité.

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42
Q

Quelle est la variable la plus fortement associée à la sévérité de la peine?

A

Les antécédants judiciaires, ou plus l’on récidive plus la peine deviendra sévère.

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43
Q

Quelle est la logique systémique par rapport aux antécédants judiciaires?

A

Probabilité diférencielle d’avoir été objet de poursuites. Il est possible que l’individu ai commit plusieurs délits mais que ceux-ci n’ai jamais été rapporté. Ceci, s’ils sont découvert, agirait en facteur aggravant.

44
Q

Quelle est la logique individuelle par rapport aux antécédants judiciaires?

A

Les indicateurs de mauvaise vie ou d’incorrigibilité justifiant une peine plus sévère en réduisant la quantité d’incertitude perçue (ancrage dans le crime et manque de respect envers la loi).

45
Q

Quels indicateurs associés ne sont pas aussi influents?

A

Le risque anticipé ou la fréquence de récidive.

46
Q

Pourquoi le sexe/genre de l’accusé est-il une variable plus ambigue?

A

Les études dates souvent des années 1970 et sont sujette à des interprétations délicates.

47
Q

Qu’est-ce que rapportent majoritairement les études autour des peines et du sexe du contrevenant?

A

Les femmes ont souvent des peines moins sévère que les hommes pour un acte de la même gravité, mais en règle générale, celles-ci ne commettent pas des délits aussi grave et ont souvent moins d’antécédants.

48
Q

Pourquoi les femmes ont-elles des peines moins sévère en général?

A

À cause de la fonction structurelle de la femme dans la société, l’enfermement de celles-ci aurait un coût social et familial plus élevé. Leur criminalité est perçue en terme de santé mentale et elles sont davantage vues comme des victimes. Les juge sont plus sujet à interpréter la peine en fonction des besoins.

49
Q

Quel facteur est fortement associé à une surreprésentation dans le système pénal?

A

L’origine ethnique, raciale et culturelle.

50
Q

Qu’ont montrer les études de Jones (2013), Mitchell et Mackenzie (2005) par rapport au traitement des individus de différentes ethnicités aux États-Unis?

A

Les afro-américains et les latinos/hispaniques reçoivent généralement des peines plus sévères.

51
Q

Qu’a fait ressortir l’étude de Hood (1992) par rapport à la situation des noirs en Angleterre?

A

Que ceux-ci, même s’il déposait un plaidoyer de culpabilité, n’allait pas voir leur peine réduite. De plus, ceux-ci avait aussi moins de moyens et ne pouvait pas avoir un avocat, et se retrouvait avec moins de moyens de défense.

52
Q

Qu’ont montrer les études de Welsch et Ogloff (2008) ainsi que celle de Weinrath (2007) par rapport à la représentation autochtone?

A

Ils concluent à une absence de discrimination chez les condamnés autochtones, voire discrimination positive.

53
Q

Est-ce que les principes spécifiques de la détermination de la peine ont semblé avoir un impact sur la représentation autochtone?

A

Oui, mais la surreprésentation demeure, et avec elle des antécédants plus fréquents. Cette surreprésentation commence en amont au niveau de la police.

54
Q

Quel impact a le racisme systémique sur la représentation autochtone?

A

Ceux-ci ont des marqueurs qui mènent à cette conséquence à cause de l’intervention en amont. Ce système est pourtant renforcé, menant à un plus grand effet du racisme.

55
Q

Qu’est-ce que le voile de l’ignorance?

A

C’est de ne pas tenir compte des conditions d’application de la peine, en particulier des impacts de la libération conditionnelle.

56
Q

D’ou vient le voile de l’ignorance?

A

Il vient du fait d’un facteur d’incertitude supplémentaire: Le rôle des autres acteurs judiciaires que le juge. Ceux-ci ordonne la peine mais ne sont pas responsable de comment elle est mise en oeuvre.

57
Q

Quels effets néfastes a rapportés la CCDP par rapport au voile de l’ignorance?

A

La disparité des peines (différences dans les pratiques de la libération cond. d’un endroit à un autre), les incertitudes du public (certitudes que la peine choisie est bel et bien appliquée) et les distorsions sur l’efficacité de la peine.

58
Q

Qu’est-ce que la majorité des juges ont rapportés quant à l’influence du voile de l’ignorance sur leur décision?

A

Une majorité de juges rapportaient avoir déjà pris compte des conditions d’application de la peine et ordonnait des peines plus sévère pour que la peine souhaitée soit appliquée (ex: veut 3 ans, mais donne 6 pour que purge 3).

59
Q

Quel est l’impact de l’adoption (ou non) du voile de l’ignorance sur le processus de détermination de la peine?

A

Entente possible sur les recommandations communes partant d’une perception de la peine différente. Trouver un milieu adéquat symbolique ou chacun obtient ce qu’il veut.

60
Q

Quels sont les constats fait par Leclerc quant à l’adoption ou non du voile de l’ignorance?

A

Les avocats de la défense et les agents de probations ont tendance à ne pas adopter le voile de l’ignorance contrairement aux juges et procureurs. De plus, les juges et procureurs recommandent en moyenne des peines deux fois plus sévère (donc tiennent compte du voile de l’ignorance).

61
Q

Qu’est-ce que la Nouvelle Pénologie?

A

C’est un interprétation des tendances ou logiques du système pénal contemporain.

62
Q

Selon quelle théorie se base la configuration du pénal moderne?

A

La ‘‘société du risque’’

63
Q

Que désigne-t-on par théorie ou grille d’analyse?

A

Une description des faits/reconnaître une logique d’ensemble.

64
Q

Est-ce que la société du risque est une stratégie délibérée?

A

Non, et ce n’est pas l’unique force agissant sur le système pénal, il s’agit d’une interprétation des choses.

65
Q

Quelle est l’approche critique à la Nouvelle Pénologie?

A

Opposition assumée à certaines pratiques pénales et à un certain discours scientifique. Va de la simple constatation jusqu’à la critique du système. Ce n’est pas un programme conscient.

66
Q

Sur quoi sont basées les théories de Ulrich Beck?

A

Il caractérise les transformations de la société occidentale comme le passage vers la ‘‘société du risque’’.

67
Q

Qu’est-ce que la société du risque selon Beck?

A

Une phase de la société moderne dans laquelle les risques sociaux, politiques, écologiques et individuels engendrés par la dynamique du renouvellement, se soustraient de plus en plus au instances de contrôles et de sécurité de la société industrielle.

68
Q

La société du risque résulte de quel concept?

A

De la rationalité scientifique-industrielle mise en place par la période industrielle et identification de dangers échappant aux contrôles habituels. Dans un monde ou la société change de plus en plus, les besoins sont nouveaux et de nouveaux mode de contrôle sont recquis.

69
Q

Quels sont les deux types de dangers de la société du risque?

A

Industriels-écologiques (nucléaire, chimique, génétique, réchauffement climatique) et sociaux-économiques (Comment la société est structurée, pauvreté, famille atomisée, incertitude de l’emploi, insécurité).

70
Q

Quel est la nouveauté de la société du risque?

A

C’est une façon d’envisager/calculer le danger, avec emphase sur le contrôle du risque futur en anticipant celui-ci.

71
Q

Qu’a engendré la société du risque en réponse à ces incertitudes futures?

A

Le recours à une gestion assurancielle/calculs actuariels permettant d’anticiper les probabilités des évènements.

72
Q

Comment cette conception de la société du risque est-elle applicable dans le domaine pénal?

A

Récidive est déterminée par des méthodes statistiques plutôt que cliniques, la prédictions comportementale est basée sur les caractéristiques partagées avec un groupe et le choix et les ajustements dans les interventions en fonction du risque sont révélées par une échelle/instrument d’évaluation.

73
Q

La notion d’anticipation/calcul probabiliste est essentielle à la justice pénale. Pourquoi n’est-elle pas nécessairement un calcul actuariel?

A

Car il ne s’agit pas nécessairement de corrélation statistique prise d’un groupe de référence pour être appliqué à une situation.

74
Q

Qu’est-ce que le LSI (Level of service inventory)?

A

Un processus qui suit la condamnation pour juger du degré de surveillance nécessaire.

75
Q

Comment la société du risque appliquée à la justice pénale est-elle mise en place dans le contexte américain?

A

Un grille prédictive de libération conditionnelle est mise en place dans les années ‘70 et ces outils ce sont ensuite diversifiés et ont progresser rapidement entre 1980 et 2004.

76
Q

Qu’est-ce qui explique cette montée fulgurante du LSI au États-Unis?

A

Faisant suite au ‘‘nothing works’’, il n’y a pas eu beaucoup de résistance puisque répondait à un besoin et était ‘‘désirable’’ pour anticiper les risques futurs.

77
Q

Comment est envisagé le crime dans la nouvelle pénologie?

A

Comme un risque normal, inévitable et régulier dont ont peut prévoir les manifestations pour minimiser les conséquences, lesquelles peuvent être contrôlées.

78
Q

Quel est le premier angle dans lequel le criminel est envisagé dans la nouvelle pénologie?

A

D’abord comme un profil de risque, du risque futur qu’il peut représenter. Ensuite, la responsabilité individuelle est préservée mais axée sur la reconnaissance/appropriation du profil de risque. Finalement la carrière criminelle en fait un calcul probabiliste qui en fait un risque plus ou moins grave.

79
Q

Quel est le deuxième angle dans lequel le criminel est envisagé dans la nouvelle pénologie?

A

Comme un membre d’un groupe ciblé. Profils de risque basés sur des données pénales, donc portent des biais intrinsèques du système de justice. Ces facteurs qui affectent le risque sont aussi des marqueurs de groupes sociaux stigmatisés (certains groupes sont plus ciblés par la justice pénale).

80
Q

Quel est le problème de ces données de la justice pénale qui détermine le niveau de risque d’un individu?

A

La validité donnée à ces données est souvent stigmatisante. Si on prendrait en compte plus de crime dans la justice pénale, les facteurs de risque ne serait pas les mêmes.

81
Q

Quelle est la finalité principale de la peine dans la nouvelle pénologie?

A

Il s’agit de la neutralisation, résultante de l’importance des antécédants judiciaires et de la récidive. Il n’y a pas vraiment ne nouvelles peines, celles-ci changent seulement de signification.

82
Q

Quels éléments découlent de cette finalité de neutralisation de la peine de la nouvelle pénologie?

A

Cela expliquerait une sévérité accrue dans la détermination de la peine sur présence d’antécédant ainsi que la création de politiques punitives spécifiques comme la Three Strikes Laws. Plus il y a de récidive/antécédant, plus l’individu représente un risque.

83
Q

Quels sont les deux principaux objectifs plus spécifiques de la peine dans la nouvelle pénologie?

A

Protéger la société en contrôlant les groupes à risque et protéger le système pénal.

84
Q

En quoi la peine protège-t-elle la société dans la nouvelle pénologie?

A

Priorité des ‘‘noyaux durs’’ ou des sous-groupe responsable d’une majorité de crime (règle du 5-50%), surveiller ces groupes pour la sécurité de la collectivité. Allocation différentielle des ressources pénales et relégitimation de la prison comme contrôle du risque élevé et alternative pour risque plus faible.

85
Q

En quoi la peine protège-t-elle le système pénal dans la nouvelle pénologie?

A

Promesse d’une gestion rationnelle et objective de la délinquance en assurant le bon fonctionnement du système pénal.

86
Q

Quelles sont les trois façons de protéger le système pénal par la gestion actuarielle?

A

Argument d’efficacité et d’efficience (stratégique pour éviter les critiques), la standardisation des pratiques (limitant recours au jugement et favorisant décisions uniformes) et la responsabilisation du délinquant (les individus condamnés sont les responsables des succès/échecs du système).

87
Q

Qu’amène la mondialisation en ce qui concerne l’état sécuritaire?

A

La fonction autoritaire la sécurité comme un service public ou un droit collectif dans un contexte de baisse de criminalité.

88
Q

Quelle logique supplante la punition avec l’ammènement de la nouvelle pénologie?

A

La logique de contrôle gestion qui a finalité distincte même si les solutions restent les mêmes.

89
Q

Quel phénomène prend de l’ampleur en périphérie de la peine?

A

La hausse de la détention provisoire qui constitue une manifestation de la gestion du risque.

90
Q

Quelle est la particularité des États-Unis en ce qui concerne la sévérité de la peine?

A

C’est le seul pays occidental à maintenir la peine de mort. Dernière exécutions en France en 1977, en Espagne en 1975, au Royaume-Uni en 1964 et au Canada en 1962.

91
Q

Quelle est la tendances américaine entourant la peine de mort dans les années 1970?

A

Comme dans plusieurs pays, il y a une chute des exécutions et aucune application entre 1968 et 1976.

92
Q

Quelle fut la décision marquante de la Cour Suprême aux É-U concernant la peine de mort?

A

Dans l’affaire Furman v. Georgia en 1972, la Cour suprême déclare institutionnelle la peine de mort sur tout le territoire américain car elle constituerait un vice de justice et serait ‘‘cruelle et inusité’’ au sens du 8e amendement. Ceci est fortement contesté.

93
Q

Que s’est-il passé concernant l’application de la peine de mort durant cette période?

A

Elle a pris du retard sur les condamnations, notamment car les compagnies pharmaceutiques refusent de fournir les produits pour les injections léthales.

94
Q

Quelle décision renverse celle de Furman v. Georgia?

A

L’arrêt Gregg v. Georgia,.

95
Q

Quelles précisions apporte l’arrêt Gregg concernant la peine de mort?

A

Elle précise que la peine capitale n’est pas inconstitutionnelle mais plutôt appliquée de façon inéquitable. Les États sont de nouveau autorisé à l’employer si les procédures adéquates sont mises en place.

96
Q

Pourquoi ce renversement dans l’arrêt Gregg concernant la peine de mort?

A

D’abord pour remplir les objectifs de dissuasion de la peine, ensuite pour respecter l’autonomie des États américains.

97
Q

Quelle est la conséquence de l’arrêt Gregg concernant la peine de mort?

A

La reprise des exécution en 1977, mais avec un hausse de la période d’attente et une application disparate.

98
Q

Quel est le constat au niveau géographique concernant la peine de mort?

A

Les États du sud ont plus recours à l’exécution comme peine.

99
Q

Quel est l’enjeu principal dans le débat américain concernant la peine de mort?

A

L’efficacité dissuasive de la peine de mort, malgré nombres de recherches concluant qu’il n’y a aucun effet dissuasif.

100
Q

Que montre l’étude de Thorsten Sellin (1959) en ce qui concerne l’effet dissuasif de la peine de mort?

A

Des comparaisons faites entre les états abolitionistes et les états avec la peine capitale ainsi qu’une observation dans les variation avant et après avoir abolit ou réinstauré la peine capitale n’ont montré aucune différence. Donc, pas d’effet dissuasif.

101
Q

Que montre l’étude d’Elrich (1975) quant à l’effet dissuasif de la peine de mort?

A

Un corrélation forte et négative entre le taux d’homicide et le taux d’exécution (1 exécution pour 7-8 meurtres en moins). Cette étude sera cité dans Gregg malgré les lacunes.

102
Q

Quelles sont les lacunes de l’étude d’Elrich (1975) quant à l’effet dissuasif de la peine de mort?

A

Peu reproductible, modèle faible dont le retrait de 5 ans sur 36 fait disparaître la corrélation ainsi qu’un problème général de causalité, qui n’est pas si claire.

103
Q

Quels sont les deux problèmes majeurs des études menés sur la peine de mort et son effet dissuasif depuis 1980 et rapporté par le National Research council?

A

Celles-ci ne prennent pas en compte la coexistence d’autres peines non-capitales et qui sont pourtant majoritaire. De plus, il y a une absence de modèle de la perception du risque de sanction par les meurtriers potentiels.

104
Q

Quel est le constat principal de la National Research Council concernant l’effet dissuasif de la peine de mort?

A

Qu’il n’y a aucune preuve quant à la capacité de la peine capitale à diminuer, augmenter ou garder idem les taux d’homicides.

105
Q

Quels sont les deux objectifs résiduels de la peine de mort?

A

La neutralisation (même si prison a devancé) et la rétribution (pourtant, découle d’une tradition culturelle).

106
Q

Pourquoi la peine de mort persiste-t-elle aux États-Unis selon Garland?

A

Car elle est basée sur des fonctions et une symbolique similaire au lynchage qui révèlent une importance des rapports entre les groupes sociaux plutôt que de souveraineté nationale.

107
Q

En quoi la pratique du lynchage est un ancrage culturel de la peine de mort?

A

Car elle divertie, met l’importance sur la victime blanche et dépeint la victime du lynchage, souvent noire, comme un monstre. Entraîne une critique de la justice et des peines officielles, est vue comme un carnaval populaire, a une violence excessive et démesurée, affirme les normes locales (racisme) et ouvert et offerte au public/média.

108
Q

Quelles sont les dimensions particulières de l’application de la peine de mort aux États-Unis?

A

Elle a une complexité légale et jurisprudencielle, varie dans les recours et application, est concentrée géographiquement, est une peine imposée par le jury, les victimes peuvent participer, crée des disparités raciales, a une mise en scène discrète.

108
Q

Quelles sont les dimensions particulières de l’application de la peine de mort aux États-Unis?

A

Elle a une complexité légale et jurisprudencielle, varie dans les recours et application, est concentrée géographiquement, est une peine imposée par le jury, les victimes peuvent participer, crée des disparités raciales, a une mise en scène discrète.