Examen final Flashcards
Définis le concept de charge mentale.
Sollicitation constante des capacités cognitives et émotionnelles d’une personne, liée à la planification, à la gestion et à l’exécution d’une tâche ou d’un ensemble de tâches.
Comment mieux répartir la charge mentale? (3 éléments)
s’entendre sur l’essentiel, se partager les dossiers et épargner équitablement.
Comment le mouvement #metoo s’est-il propagé à travers le monde?
Par les réseaux sociaux
Que revendiquait le mouvement #metoo?
Dénonce les violences sexuelles envers les femmes; donner une voix aux victimes et de modifier le discours sur les viols, les abus, les agressions et les autres formes de violence, de harcèlement et d’inconduite à caractère sexuel.
Définis la culture du viol.
La culture du viol s’incarne dans un ensemble de comportements, de discours et d’attitudes qui font en sorte que les agressions sexuelles sont banalisées, voire érotisées. C’est notre propension à présumer que les victimes mentent, exagèrent, ou qu’elles ont couru auprès. C’est le réflexe qu’on a de défendre les agresseurs, d’excuser leurs gestes ou de croire en leur parole plutôt qu’elle celle de leurs victimes.
Donnes 3 exemples issus de la culture du viol.
Dans un bar, on jugera bon d’afficher la plaisanterie suivante: « Pick-up line d’aujourd’hui. “Est-ce que ce mouchoir sent le chloroforme? » », sachant que la drogue du viol est une réalité à laquelle les femmes doivent faire face dans ces établissements.
Une femme ne devrait pas prendre un taxi en état d’ébriété.
Une femme ne devrait pas marcher seule le soir dans la rue.
Blague insinuant que des femmes habillées d’une certaine façon et bougeant d’une manière particulière dans une discothèque doivent s’attendre à attirer les regards insistants et non sollicites d’hommes.
En lien avec la culture du viol, lequel de ces énoncés est faux:
a) Régler le problème à la source, c’est régler la façon dont la masculinité est enseignée aux garçons. Il y a une corrélation franche entre la manière d’élever nos garçons et le nombre d’agressions sexuelles.
b) Les hommes sont soumis à des injonctions contradictoires.
c) La culture du viol c’est aussi l’énergie qu’on dépense à enseigner aux filles à ne pas se faire violer en évitant de se promener seules le soir ou en leur enjoignant de soigner leur habillement, sans consacrer autant d’énergie à faire comprendre ce qu’est le consentement aux garçons.
d) aucun de ces énoncés n’est faux.
B) Dans le cas de la culture du viol, ce sont les femmes qui sont soumises à des injonctions contradictoires: Elles doivent à la fois se présenter comme des êtres doux et fragiles, pleines de sollicitude et d’abnégation, mais elles doivent aussi présenter des attributs virils – au sens premier du terme, qui signifie droit, debout. Elles doivent elles aussi, dans leur vie professionnelle ou publique, se conformer à l’idéal mis de l’avant par la société capitaliste et marchande. Elles doivent être hyper-compétentes, autonomes, rapides, performantes et pleinement investies d’elles-mêmes.
En quelle année l’homosexualité est retiré de la liste des maladies mentales par l’APA?
1973
En quelle année l’OMS et l’Europe ont simultanément retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales? Pourquoi l’Europe a tardé vs d’autres pays?
1990.
L’Europe a pris beaucoup plus de temps que d’autres communautés avant de se positionner, car les tabous étaient entre très présents.
Lequel de ces énoncés est faux?
a) Selon Butler,le cadre de référence binaire agit comme une « fiction régulatrice » qui permet la domination masculine et l’hétérosexisme.
b) Butler affirme que le genre est performatif, c’est-à-dire qu’il se réalise par le biais de normes et de contraintes, et que c’est sa répétition quotidienne qui lui procure une apparence de stabilité, de cohérence et de naturalité.
c) La subversion de genre survient quand au sein de la « matrice hétérosexuelle » (ou hétéronormativité), les identités de genre qui ne parviennent pas à se conformer aux normes socioculturelles ne peuvent qu’apparaître anormales.
d) aucun de ces énoncés n’est faux.
d)aucun de ces énoncés n’est faux.
Vrai ou faux.
Dans le travail social, certains modes d’interventions accentuent les conséquences négatives dont les préjugés dans la prestation des services, l’autodétermination et des interventions axés sur l’effacement et la normalisation ou encore des dispositifs de correction
Faux.
Dans le travail social, certains modes d’interventions accentuent les conséquences négatives dont préjugés dans la prestation des services, PATHOLOGISATION et des interventions axés sur l’effacement et la normalisation ou encore des dispositifs de correction
Quelle est la position de l’Association canadienne des TS face aux communautés LGBTQ2+?
- « La diversité sexuelle et de genre doit être respectée en tant qu’expression de la diversité humaine. »
- « Les jeunes transgenres doivent être considérés selon le genre auquel ils s’identifient. »
- « L’identité de genre constitue un élément fondamental de l’être humain. Toute tentative de la part d’un professionnel de changer l’identité ou l’expression de genre d’un jeune pour le faire correspondre aux normes sociales est considérée comme contraire à l’éthique et constitue un abus de pouvoir et d’autorité. »
Lequel de ces énoncés est faux:
a) Le gouvernement péquiste de Pauline Marois a modifié le Code civil du Québec en 2015 pour éliminer l’obligation de subir une chirurgie de changement de sexe pour pouvoir modifier son genre dans les documents gouvernementaux.
b) Une personne née au Québec mais qui n’y demeure plus peut aussi présenter une demande. Toutefois, elle devra démontrer qu’il est impossible d’obtenir ce changement dans la province ou le pays où elle habite.
c) Il faut avoir au moins 12 ans pour envisager une transition au nom de la loi.
d) aucun de ces énoncés n’est faux.
c)Il n’y a aucune contrainte d’âge pour entamer une transition.
En quelle année, la Charte des droits et libertés de la personne du Québec interdit la discrimination fondée sur « l’identité ou l’expression de genre »?
2016
Nommes 3 oppressions vécues par les jeunes trans.
- Manque d’accessibilité des services (ex. les services d’hormonothérapie et de chirurgie sont disponibles principalement au privé)
- Refus de l’autodétermination (ex. la transition doit être obligatoirement appuyée par des professionnel.le.s de la santé, notamment des médecins ou des psychologues-psychothérapeutes)
- Non-respect des droits et libertés (ex. mégenrage, c’est-à-dire non-respect des pronoms et accords choisis par les jeunes)
- Vision binaire de l’identité et de l’expression de genre (ex. les hommes doivent être « masculins », les femmes « féminines »)
- Discours pathologisant et cisnormatif (ex. limiter les transitions tout en nommant le fait que les critères devraient être plus restrictifs)