Examen Final Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la charge mentale ?

A

Sollicitation constante des capacités cognitives et émotionnelles d’une personne, liée à la planification, à la gestion et à l’exécution d’une tâche ou d’un ensemble de tâches.

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2
Q

Qui a détaillé pour la première fois le concept de charge mentale ?

A

La sociologue Monique Haicault dans son article de 1984, «la gestion ordinaire de la vie à deux ».

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3
Q

Quels sont les deux types de charge mentale selon Monique Haicault ?

A
  1. Charge cognitive (les exigences professionnelles)

2. Charge mentale ménagère (gestion du foyer familial)

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4
Q

Que faut-il pour une meilleure répartition de la charge mentale ? (3)

A
  • S’entendre sur l’essentiel
  • Se partager des dossiers
  • Épargner équitablement
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5
Q

À quoi correspond l’aspect de «s’entendre sur l’essentiel » pour une meilleure répartition de la charge mentale ?

A

La première étape est de discuter de ce qu’on considère comme essentiel pour notre famille, au niveau des tâches, mais aussi de l’organisation. Il ne faut pas tenir pour acquis que toutes les tâches doivent être faites de la façon dont un des deux partenaires le veut. On définit les standards de propreté et après on divise ça.

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6
Q

À quoi correspond l’aspect de «se partager des dossiers » pour une meilleure répartition de la charge mentale ?

A

Si quelqu’un s’occupe des vacances, l’autre va s’occuper de planifier tous les anniversaires. Ce n’est pas toujours la même personne qui a cette vue d’ensemble, qui va s’asseoir avec l’agenda. Chaque personne a son dossier et va s’en occuper comme elle l’entend.

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7
Q

À quoi correspond l’aspect d’« épargner équitablement » pour une meilleure répartition de la charge mentale ?

A

En général, comme les femmes font plus de travail non-rémunéré et les hommes plus de travail rémunéré, ils travaillent le même nombre d’heures, mais il y en a qui font plus de sous. Il faut s’asseoir ensemble et voir comment on va faire pour égaliser ça.

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8
Q

Qu’est-ce que le mouvement «moi aussi (me too) » ?

A

Le mouvement #Moi aussi, dénonce les violences sexuelles envers les femmes. Il a débuté en octobre 2017 aux États-Unis à la suite d’accusations contre le producteur de films hollywoodien Harvey Weinstein. Depuis ce temps, le mouvement s’est propagé internationalement via Facebook, Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux. Au Canada, #Moi aussi et son équivalent en anglais. #MeToo, ont permis de donner une voix aux victimes et de modifier le discours sur les viols, les abus, les agressions et les autres formes de violence, de harcèlement et d’inconduite à caractère sexuel.

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9
Q

Quelle est l’origine du mouvement #Moi aussi ?

A

Le mouvement précurseur est #AgressionsNonDénoncées en 2014 et le mouvement #Balancetonporc est l’équivalent du #Moiaussi, en France.

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10
Q

Qu’est-ce qui a fait partie de la 3e vague de dénonciations ? (Mouvement MeToo) été 2020

A

Le groupe Facebook «dis son nom » a publié une liste de noms ayant présumément commis des inconduites ou agressions sexuelles. Le groupe Facebook «Les hyènes en jupon » et d’autres groupes d’Instagram ont diffusé des témoignages anonymes détaillés d’inconduites ou d’agressions par des personnes inconnues du public et des personnalités publiques.
Ces groupes ont cessé leurs activités depuis.
La crédibilité de certaines victimes remises en question.

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11
Q

Quelle est la définition de la culture du viol ?

A

La culture du viol s’incarne dans un ensemble de comportements, de discours et d’attitudes qui font en sorte que les agressions sexuelles sont banalisées, voire érotisées. C’est notre propension à présumer que les victimes mentent, exagèrent, ou qu’elles ont couru après. C’est le réflexe qu’on a de défendre les agresseurs, d’excuser leurs gestes ou de croire en leur parole plutôt qu’en celle de leurs victimes.

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12
Q

La justice est un élément constituant la culture du viol. Comment elle contribue à cette culture ?

A

Le verdict ridiculement clément à l’égard d’un homme reconnu coupable de violences. Minimiser l’agression que la victime a subie, en excusant l’agresseur à mots couverts. Lorsque les accusations de plusieurs femmes ne suffisent pas à faire tomber une mega-vedette, un homme en posture de pouvoir.

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13
Q

La socialisation est un élément constituant la culture du viol. Comment elle contribue à cette culture ?

A

Les garçons sont élevés dans la dominance, le privilège, le confort d’une supériorité sexuelle. Ils doivent être forts, inatteignables, insubmersibles, pourvoyeurs, athlètes, des supers-héros, des culturistes, etc. Ils ne doivent pas montrer leur sensibilité, il faut performer, dominer et gagner.

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14
Q

La société est un élément constituant la culture du viol. Comment elle contribue à cette culture ?

A

Les mentalités paternalistes rétrogrades et désuètes d’un siècle dépassé qui sont encore transmises aux garçons d’aujourd’hui. Il y a une misogynie et un sexisme qui teintent nos représentations, nos institutions, nos médias…

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15
Q

Quels éléments entretiennent la culture du viol?

A
  • Le fait de remettre la faute sur la victime.
  • Le fait de garder le silence sur toutes les actions entourant les agressions.
  • Le fait de minimiser les actions.
  • Le fait de ne pas croire la victime ou de défendre l’agresseur.
  • La socialisation des garçons et l’éducation qu’on leur transmet.
  • La justice
  • Les mentalités paternalistes dans la société.
  • ETC
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16
Q

Vrai ou faux : Au Québec, une femme sur trois a été victime d’au moins une agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans.

A

Vrai, pour les hommes, c’est un sur six qui sera victime au cours de sa vie.

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17
Q

Que peut-on faire pour réduire la culture du viol?

A
  • Il faut régler la façon dont la masculinité est enseignée aux garçons. On doit leur montrer que le respect, l’empathie, la sensibilité et l’humanité ne sont pas un frein à leur masculinité, mais bien un moteur de leur épanouissement.
  • Instaurer une réelle éducation sexuelle dans les écoles
  • Dénoncer la culture du viol
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18
Q

Qu’est-ce que dénoncer la culture du viol?

A

C’est de souligner que nos comportements ont des répercussions sur notre vie en collectivité et que certaines paroles bien précises perpétuent des idées qui nuisent aux victimes de harcèlement ou d’agressions à caractère sexuel, de même qu’à toutes les femmes qui vivent dans l’insécurité parce qu’elles se sentent comme des proies potentielles.

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19
Q

Les personnes trans sont confrontées à diverses formes d’injustice et de discrimination dans plusieurs sphères de vie. Donnez des exemples. (3)

A
  • L’accès aux services sociaux et aux soins de santé
  • L’invalidation de leur voix
  • Les oppressions multiples (autochtone, handicapé, personnes racisées)
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20
Q

Les jeunes trans vivent 5 principales oppressions ou obstacles aux pratiques transaffirmatives. Nomme les et explique les.

A
  • Le manque d’accessibilité aux services (ex : service d’hormonothérapie et de chirurgie disponibles principalement au privé)
  • Le refus de l’autodétermination (ex : la transition doit être obligatoirement appuyée par des professionnels de la santé, médecins, psychologues, etc.)
  • Le non-respect des droits et libertés (ex: Megenrage)
  • La vision binaire de l’identité et l’expression de genre (ex : les hommes doivent être masculins et les femmes féminines)
  • Le discours pathologisants et cisnormatifs (ex : limiter les transitions, critères restrictifs)
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21
Q

Quelles sont les pratiques transaffirmatives pour le travail social? (4)

A
  • Un discours de dépathologisation de la transition. Les intervenants favorisent l’auto-détermination des personnes, dans une vision positive plutôt que pathologisante.
  • Plutôt que de tenter de changer les comportements des jeunes trans et de freiner leur transition, les intervenants déploient des interventions centrées sur le soutien des jeunes et de leurs parents.
  • Les intervenants favorisent le changement social et défendent les droits des jeunes trans auprès de leurs collègues et de leur établissement.
  • Posture des intervenants : volonté d’en apprendre davantage, poser des questions ouvertes plutôt que de présupposer des réalités, s’excuser de ses erreurs dans l’utilisation des mauvais pronoms et trouver des tactiques pour ne pas les répéter.
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22
Q

En quelle année l’homosexualité a été retiré de la liste des maladies mentales au Canada ?

A

Au Canada, c’est en 1973 et en Europe c’est en 1990.

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23
Q

En quelle année l’homosexualité a été retiré du guide des maladies mentales en Europe?

A

C’est à 1990 alors qu’au Canada c’est en 1973. Cela a donc pris beaucoup plus de temps à être retiré et cetait encore tabou dans certaines communautés dans ces années-là.

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24
Q

Sur le plan de l’organisation, il y a 5 leviers pour mieux intervenir auprès des jeunes trans. Quels sont-ils ?

A
  1. Avoir une liste de professionnels transaffirmatifs.
  2. Dénoncer le cisgenrisme dans les milieux de travail.
  3. Inscrire dans le système informatique le prénom et les pronoms employés par les personnes trans
  4. Avoir une échelle de tarification pour les services privés.
  5. S’afficher comme une organisation informée sur les questions trans
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25
Q

Sur le plan de l’intervention, il y a 5 levier pour mieux intervenir auprès des jeunes trans. Quels sont-ils ?

A
  1. Démontrer l’adoption d’une analyse critique vis à vis de son positionnement social et de ses privilèges cis, le cas échéant.
  2. Prendre le temps d’accueillir le vécu des personnes trans.
  3. Être respectueux et éviter de poser des questions intrusives aux personnes trans
  4. Écouter les personnes trans si elles ont été mal reçues dans l’organisation
  5. Avoir des ressources pour les personnes trans créées par et pour les communautés.
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26
Q

Qui est Judith Butler ?

A

C’est une philosophe américaine qui a théorisé la «performativité du genre ». Elle est une figure incontournable de la théorie queer. Ses travaux ont eu une influence importante sur le féminisme et dans plusieurs autres disciplines comme la littérature, le cinéma, la sociologie et le travail social.

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27
Q

Vrai ou faux : pour Butler, le genre est un construit qui découle de la famille.

A

Faux, selon Butler le genre est un construit social.

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28
Q

En quoi le genre est performatif ?

A

Le genre se réalise par le biais de normes et de contraintes, et c’est sa répétition quotidienne qui lui procure une apparence de stabilité, de cohérence et de naturalité.

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29
Q

Qu’est-ce que l’hétérosexisme selon Butler ?

A

C’est la présomption que chacun est hétérosexuel ou bien que l’attirance à l’égard des personnes de l’autre sexe est la seule norme sociale valide et qu’elle est supérieure à une autre attirance.

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30
Q

Qu’est-ce que l’orientation sexuelle hétérosexuelle selon Butler ?

A

C’est un postulat qui fonctionne comme un principe de régulation et de hiérarchisation. Ce principe constitue ce qu’elle nomme la «matrice hétérosexuelle ».

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31
Q

Qu’est-ce que la matrice sexuelle ?

A

C’est le fait que les identités de genre qui ne parviennent pas à se conformer aux normes socioculturelles ne peuvent qu’apparaîtra anormales. La matrice hétérosexuelle exige que certaines formes d’identités ne puissent pas exister. C’est le cas des identités pour lesquelles le genre ne découle pas directement du sexe ou lorsque les pratiques du désir ne découlent ni du sexe ni du genre.

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32
Q

Quelle est la position de l’Association canadienne des TS face à la diversité sexuelle ?

A
  • Les rôles de genres restrictifs sont le reflet d’idées reçues sexistes, racistes, hétéronormatives et cisnormatives et sont néfastes pour tous, peu importe l’identité de genre.
  • Les TS devraient s’engager sur la voie de l’apprentissage continu pour reconnaître et éliminer ces idées reçues dans leur profession.
  • La diversité sexuelle et de genre doit être respectée en tant qu’expression de la diversité humaine.
  • Les jeunes trans doivent être considérés selon le genre auquel ils s’identifient.
  • L’identité de genre constitue un élément fondamental de l’être humain. Toute tentative de la part d’un professionnel de changer l’identité ou l’expression de genre d’un jeune pour le faire correspondre aux normes sociales est considérée comme contraire à l’éthique et constitue un abus de pouvoir et d’autorité.
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33
Q

Quels sont les 3 modes d’intervention qui accentuent les conséquences négatives que vivent les populations LGBTQ+ ?

A
  1. Les préjugés dans la prestation de services.
  2. La pathologisation
  3. L’intervention axée sur l’effacement et la normalisation ou encore dans des dispositifs de correction.
34
Q

Au niveau de l’évolution des politiques et des lois en lien avec la diversité sexuelle, qu’est-ce que le gouvernement de Pauline Marois a fait ?

A

Le gouvernement péquiste de Pauline Marois a modifié le Code civil du Québec en 2015 pour éliminer l’obligation de subir une chirurgie de changement de sexe pour pouvoir modifier son genre dans les documents gouvernementaux.

35
Q

Une personne née au Québec, mais qui n’y demeure plus peut-elle présenter une demande de changement de la mention du sexe et des prénoms ?

A

Oui, mais elle doit démonter qu’il est impossible d’obtenir ce changement dans la province pour le pays où elle habite.

36
Q

Est-ce qu’il y a des contraintes d’âges pour le changement de mention de sexe ? Quelles sont les balises ?

A

Il n’y a aucune contrainte d’âge. Pour les enfants de moins d’un an, ce sont les parents qui peuvent apporter des changements aux documents d’identité pour les bébés intersexes. Pour un enfant de moins de 14, ce sont les parents qui doivent présenter la demande. A partir de 14 ans, la personne peut faire sa demande elle-même.

37
Q

Quelles sont les protections légales pour les personnes issues de la diversité sexuelle ?

A
  • Depuis 2016, la Charte des droits et libertés de la personne du Québec, interdit la discrimination fondée sur l’identité ou l’expression de genre.
  • Depuis 2017, la Loi canadienne sur les droits de la personne a intégré l’identité ou l’expression de genre comme motif interdit de discrimination.
  • Depuis 2017, en tant que groupe identifiable, les personnes trans sont désormais protégées contre la propagande haineuse, l’encouragement au ténicides et l’incitation publique à la haine. (Dans le code criminel)
38
Q

Quelles sont les caractéristiques de la perspective proféministe libérale (intervention auprès des hommes) ?

A
  • Courant le plus populaire depuis les années 1970 jusqu’à aujourd’hui.
  • Reconnaissance de l’oppression des femmes sur le plan économique et des droits fondamentaux. Appui des luttes féministes.
  • Non-reconnaissance à l’idée que chaque homme est un oppresseur potentiel.
  • Les hommes doivent s’affranchir des contrôles reliés à l’expression du genre.
39
Q

Quelles sont les caractéristiques de la perspective proféministe radicale ? (Intervention auprès des hommes)

A
  • Adherance à la perspective du féminisme radicale. Les hommes, en raison de leur socialisation, sont nécessaire des oppresseurs. Il faut se méfier des hommes et être solidaires avec les femmes. Cette perspective invite les hommes à éliminer leurs comportements sexistes dans leur vie privée.
  • Perspective peu populaire auprès des hommes puisqu’elle invite ces derniers à admettre leurs privilèges et ne défend pas leurs droits.
40
Q

Quelles sont les caractéristiques de la perspective mythopoétique ? (Intervention auprès des hommes)

A
  • Position essentialiste qui reconnaît l’existence d’une nature féminine et masculine.
  • Les hommes ont besoin de se réapproprier leur masculinité à l’aide de différents rituels qui font partis de l’inconscient collectif humain.
  • Rituels dans la nature, les hommes veulent reprendre du pouvoir sur leur vie en reconnectant entre eux et avec la nature.
41
Q

Quelles sont les caractéristiques de la perspective revendicatrice ?

A
  • L’oppression toucherait autant les hommes que les femmes.
  • Le mouvement féministe a contribue à une nouvelle forme de sexisme envers des hommes qui devient parfois les victimes.
  • Perspective plutôt anti-féministe
  • Aborde le sexisme inversé alors que les donnés démontrent que les femmes sont d’avantages victimes.
  • Peu d’organismes sont enregistrés avec cette perspective, souvent surreprésentés dans les médias, peu constructive.
42
Q

Donnez quelques exemples de ressources pour hommes.

A
  • Masculinités et société (centre de recherche universitaire)
  • Autonhommie
  • Regroupement pour la valorisation de la paternité
  • Hommes Québec
  • Centre de ressources pour hommes Drummond
  • Emphase
  • Ressources pour Hommes de la Haute Yamaska
43
Q

Donnez un exemple d’intervention que nous avons vu dans le vidéo « Ni rose ni bleu »

A

Lorsque les hommes se sont mis nu devant les autres. Ils se sont montrés vulnérables à l’égard des autres. Ils ont été en mesure de nommer des aspects qu’ils apprécient et d’autres qu’ils aiment moins sur eux mêmes (autocritique) et se sont montrés réceptifs aux commentaires des autres sur eux.

44
Q

Quels sont les facteurs ayant contribués à l’émergence des groupes d’hommes ? (3)

A
  • La contestation des jeunes en 1968 : la révolte contre le père, rébellion qui est venue ébranler la masculinité traditionnelle de l’intérieur.
  • L’émergence du mouvement féministe : l’apport d’un nouveau savoir abondant, différent et subversif sur les femmes et sur les rapports sociaux entre les sexes.
  • L’apport du mouvement gai : on revendique la reconstruction des identités homo/hétéro et homme/femme
45
Q

Quelles sont les étapes de l’évolution des groupes d’hommes au Québec ? (6)

A
  1. Masculinité traditionnelle : début d’une contestation (mai 1968)
  2. Prendre soin du «je » (1975-1980)
  3. Former un «nous » (1980-1985)
  4. De la réflexion à l’action (1985-1990)
  5. La condition masculine comme objet social (1990-2000)
  6. Les réalités masculines et politiques publiques (2000 à aujourd’hui)
46
Q

À quoi correspond l’étape de la masculinité traditionnelle dans l’évolution des groupes d’hommes au Québec ?

A
  • Durant les années 1960-1969, les jeunes hommes se rebellent contre l’autorité paternelle.
  • Montée du féminisme radicale (2e vague) qui remet en question la société patriarcale.
  • Le rôle traditionnel de l’homme est remis en question.
47
Q

À quoi correspond l’étape de prendre soin du «je » dans l’évolution des groupes d’hommes au Québec ?

A
  • Hommes en provenance des programmes de sciences sociales et des communications.
  • Inspiré par la perspective humaniste de Carl Rogers (potentiel humain)
  • Groupes autonomes de croissance afin de donner des lieux de partages et de solidarité entre hommes.
48
Q

À quoi correspond l’étape de former un «nous » dans l’évolution des groupes d’hommes au Québec ?

A
  • Réflexion collective (politique) et croissance collective (thérapeutique)
  • Archétype masculin, absence de modèle masculin dans la société, les activités cherchent à faire ressortir le «guerrier intérieur »
49
Q

À quoi correspond l’étape de la réflexion à l’action dans l’évolution des groupes d’hommes au Québec ?

A
  • Création de différentes ressources pour conjoints avec comportements violents
  • Création de groupes de défense de droits des pères séparés.
  • Certains hommes se joignent à la lutte contre le sexisme.
50
Q

À quoi correspond l’étape de la condition masculine comme objet social dans l’évolution des groupes d’hommes au Québec ?

A
  • Œuvres marquantes : les garçons de St-vincent (film), Manifeste d’un salaud et père manquant, fils manqué (livre)
  • Objet de recherche scientifique
51
Q

À quoi correspond l’étape des réalités masculines et des politiques publiques dans l’évolution des groupes d’hommes au Québec ?

A
  • À partir des années 1990, les réalités masculines deviennent un enjeu de politique publique.
  • Reconnaissance et financement des organismes qui œuvrent auprès des hommes qui adoptent des comportements violents par le gouvernement en 1992.
  • Régime d’assurance parentale : prestation de paternité pour le père (2001)
52
Q

Quelles sont les exigences contradictoires pour les hommes (exigences d’un suivi vs exigence de la masculinité)

A
  • Dévoiler la vie privé vs Cacher sa vie privée
  • Renoncer au contrôle vs Maintenir le contrôle
  • Intimité non sexuelle vs Sexualiser l’intimité
  • Montrer ses faiblesses vs Montrer sa force
  • Expérimenter la honte vs Exprimer sa fierté
  • Être vulnérable vs Être invincible
  • Chercher de l’aide vs Être indépendant
  • Exprimer ses émotions vs Être stoïque
  • Être introspectif vs Agir et faire
  • S’attaquer aux conflits vs Éviter les conflits
  • Confronter sa douleur vs Nier sa douleur/souffrance
53
Q

Quels sont les 6 principaux constats sur la santé des hommes ?

A
  • Les hommes québécois se portent généralement bien (5e rang de l’espérance de vie mondiale)
  • Les différences sont souvent plus marquées entre les diverses catégories d’hommes qu’entre les hommes et les femmes
  • Une sensibilité différentielle
  • Un recours plus tardif aux services
  • Moins de comportements préventifs (ex : alimentation équilibrée moins fréquente, mais activité physique plus fréquente)
  • Comportements plus à risque que les femmes (fumer, alcool, etc)
54
Q

Vrai ou faux : entre 5 et 27% des hommes ont été victime d’agressions sexuelles durant l’enfance ?

A

Faux, c’est entre 7% et 37% des hommes.

55
Q

Nomme quelques faits sur les hommes victimes d’agression sexuelle.

A
  • Entre 7% et 37% des hommes auraient été victimes d’agressions sexuelles durant l’enfance.
  • Les garçons sont majoritairement agressés par un membre de la famille.
  • Les agressions ont lieu à un âge plus précoce que les filles (50% avaient 13 ans et moins)
  • Les homosexuels sont davantage à risque d’être agresses que les hétérosexuels.
56
Q

Quelles sont les statistiques socio-démographique sur les pères ?

A
  • 1 famille monoparentale sur 4 est dirigée par un homme et le pourcentage augmente avec l’âge des enfants (93 000 familles)
  • Les gardes partagés sont en hausse constante après une séparation. (1 famille sur 6 est recomposée)
  • Parmi les 2200 familles homoparentales au Québec, 2 couples avec enfants sur 10 sont des couples masculins.
  • Les pères travaillent plus d’heures par semaine que les mères (7h de plus en 2010)
57
Q

Quelle est la ressource innovatrice pour les pères qui est une maison d’hébergement pour les pères et leurs enfants ?

A

Les maisons oxygènes. Le réseau Maisons Oxygène a pour mission de favoriser le déploiement, la consolidation et la concertation des ressources d’hébergement et de soutien pour les pères qui vivent des difficultés personnelles, familiales ou conjugales et qui ont leurs enfants dans le cadre d’une garde exclusive, partagée, avec droits d’accès ou encore qui sont en démarche pour avoir leurs enfants.

58
Q

Quels sont les facteurs qui influencent l’engagement parental des pères ? (4)

A
  • Norme sociale
  • Manque de reconnaissance sociale
  • Conciliation famille-travail
  • Partage des tâches
59
Q

Que peut-on dire au niveau des normes sociales par rapport à l’engagement parental du père ?

A
  • 96% des pères québécois trouvent extrêmement ou très important de s’impliquer auprès de leurs enfants
  • 98% des pères québécois trouvent important de faire équipe avec l’autre parent
60
Q

Que peut-on dire au niveau du manque de reconnaissance sociale par rapport à l’engagement parental du père

A
  • 53% des pères québécois trouvent que la société ne valorise pas autant leur implication que celle des mères
  • 65% des pères québécois considèrent que le traitement des pères et des mères dans l’application des lois et des règlements n’est pas équivalent.
61
Q

Que peut-on dire au niveau de la conciliation famille-travail par rapport à l’engagement parental du père

A
  • 51% des pères d’enfants de 0-5 ans jugent qu’il est difficile de concilier travail et famille
  • 54% des pères québécois changeraient d’emploi pour mieux concilier famille et travail
62
Q

Que peut-on dire au niveau du partage des tâches par rapport à l’engagement parental du père

A
  • Les pères consacrent en moyenne 17,4 heures aux tâches domestiques et aux responsabilités parentales
  • 24% d’entre eux consacrent plus de 22h par semaine.
  • L’écart diminue avec les femmes, mais demeure significatif
63
Q

Comment l’engagement paternel peut être un levier à l’égalité ?

A

C’est dans la famille que se transmettent tout d’abord des modèles de parentalité égalitaire ou pas.
Les deux premiers déterminants d’une bonne conciliation travail-famille concerne directement les hommes (partage des tâches avec les conjoints et culture organisationnelle)

64
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention auprès des pères durant la phase prénatale ?

A
  • Inclure les hommes au niveau de la planification, prévoir leur place au niveau de l’accouchement, etc.
  • Prévoir des rencontres de soir ou de fin de semaine
  • Regrouper les pères et les mères dans des salles séparées pour certains thèmes plus intimes
  • Vérifier certains éléments chez les pères (comment ils ont appris qu’ils allaient devenir pères), l’équilibre entre maintenir un espace à soi et la vie de couple, leur vie sexuelle, la préparation à l’accouchement et leur rôle souhaité)
65
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention auprès des pères durant la phase post natale ?

A
  • Prévoir un cadre
  • Prévoir les horaires (selon les horaires des pères, activités flexibles qui leur permet d’être présent)
  • Courtes activités d’une heure et demie
  • Favoriser les échanges spontanés entre les intervenants et les pères
  • Ne pas prévoir de contenu éducatif, plutôt répondre aux questions des hommes au fur et à mesure.
66
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention auprès des pères en contexte de rupture conjugale ?

A
  • Suivi centré sur les rôles parentaux et les enfants
  • Impliquer les deux à la fois et faire preuve de flexibilité
  • Proposez que les deux parents séparés discutent des besoins de leurs enfants et de l’organisation familiale
  • Expliquer l’importance que les deux parents soient présents en insistant sur les avantages pour l’enfant.
67
Q

Quelles sont les interventions possibles auprès des pères ? en général (au moins 3)

A
  • Aborder les pères en leur faisant sentir que nous reconnaissons les compétences et les connaissances qu’ils possèdent
  • Offrir du transport pour une première activité ou laisser le père choisir le lieu de la rencontre
  • Être disponible rapidement est crucial
  • Appeler les pères qui ne nous appelleront pas si nous ne le faisons pas.
  • Lors d’un atelier, ne pas tout de suite recadrer les commentaires qu’on pourrait juger déplacés
  • On appelle nous-mêmes, on ne demande pas à la mère de faire le message de nous appeler. (message sur un répondeur est aussi à proscrire)
68
Q

Quelle est la mission de l’organisme Halte Drummond ?

A

Outiller et soutenir les hommes en les accompagnant dans leurs démarches personnelles tout en contribuant à valoriser leur place dans la société.

69
Q

Quels sont les services de l’organisme Halte Drummond ?

A
  • Première rencontre (préalable)
  • Intervention individuelle
  • Coaching personnel
  • Service de thérapie
  • Service spécialisé en violence conjugale et familiale
  • Groupe solidarité
  • Cuisine collective
70
Q

Vrai ou faux : l’organisme Halte Drummond reçoit aussi des femmes ?

A

Vrai, mais les femmes sont reçues dans un local à l’externe.

71
Q

Qu’est ce que l’organisme Halte Drummond travaille avec les hommes ?

A
  • La reconnaissance et la responsabilisation des comportements
  • La communication et les enjeux
  • L’estime de soi
  • La socialisation masculine qui permet de créer une solidarité dans l’organisme pour éviter les comportements violents ou autodestructeurs
72
Q

Qu’est ce que l’organisme Rose des vents travaille avec les femmes et les enfants ?

A
  • La déculpabilisation
  • La sensibilisation à l’aliénation parentale
  • Retrouver un équilibre dans la relation mère-enfant
  • La communication
  • La gestion des émotions avec l’enfant
73
Q

Quels sont les services de l’organisme Rose des vents ?

A
  • Hébergement
  • Service de consultation
  • Accompagnement dans des démarches multiples
  • Atelier de groupe
  • Art thérapie
74
Q

Quels sont les éléments qui composent le passé douloureux des peuples autochtones ?

A
  • La colonisation européenne
  • Les décimations par les maladies infectieuses, les guerres et la suppression active d’une culture et d’une identité
  • Les écoles résidentielles
  • Les adoptions a l’extérieur de la communauté par des non-autochtones.
75
Q

Quels changements la colonisation a-t-elle amené ?

A
  • Changement entre les rapports hommes/femmes autochtones

- Changement dans la structure sociale

76
Q

A quelles difficultés les communautés autochtones sont-elles exposées ?

A
  • Problèmes de pauvreté
  • Crises et séparations familiales
  • Problèmes d’alcoolisme
  • Dépendance aux drogues
  • Niveau très bas d’éducation
  • Taux élève de grossesse chez les adolescentes
  • Très peu de possibilités d’emplois stables et bien rémunérés
77
Q

Quel est le problème majeur dans les villages Inuits actuellement ?

A

Le surpeuplement du à la pénurie de logements. Ce phénomène n’est pas sans rapport avec la surreprésentation des ménages multigénérationnelles au sein des communautés autochtones.

78
Q

Quel est le rôle de la grand-mère dans la société moderne ?

A

Malgré l’entraide et la solidarité, la grand-mère ne doit pas prendre trop de place. On attend d’elle qu’elle fasse bénéficier la mère de son expérience et de sa disponibilité, mais pas trop et sans imposer son point de vue et ses manières de faire.

79
Q

Quelles sont les responsabilités des grands-mères inuites ?

A
  • La prise en charge des petits-enfants
  • Rôle essentiel dans les soins et l’éducation des enfants
  • Transmission de connaissances aux générations suivantes
  • Certaines tâches domestiques comme la présence et l’attention aux petits-enfants
80
Q

Quelles sont les difficultés communes entre les familles homoparentales et hétéroparentales dans la recomposition de la famille ? (4)

A
  • Créer des liens entre les différents membres
  • Passer d’une identité de parent célibataire à celle de parent en couple ou de célibataire à parent
  • Définir les rôles spécifiques de parent et de partenaire de couple ou définir le rôle de beau-parent
  • Accepter et comprendre les attitudes des partenaires à l’égard des enfants
81
Q

A quels niveaux la séparation et le divorce entraînent des conséquences marquées ?

A
Économique 
Légal
Relocalisation géographique
Composition du réseau social 
ETC.
82
Q

En quelle année la charte des droits et libertés de la personne a interdit la discrimination fondée sur l’identité ou l’expression de genre?

A

En 2016