Examen fin de session Flashcards
L’approche cognitive comportementale utilise le questionnement socratique.
Qu’est-ce que le questionnement socratique ?
*** But du questionnement socratique : Pour mettre en évidence les pensées irrationnelles. Amener la personne à questionner de nouveau sa pensée. Obliger la personne à le nommer à haute voix
Sur quelles preuves cette idée est basée?
Serait-il possible de voir les choses autrement?
Et si « cela » se produisait, quelles seraient les conséquences? Sur quoi tu te bases pour affirmer ça ?
Dans les techniques : utilisation de la règle des « deux minutes »
On nous laisse le droit de ruminer pendant 2 minutes. Après 2 minutes, vous devez vous demander « quand je repense à ce problème/émotion négative, est-ce que je suis dans une piste de solution ? » Si je chemine dans le bon sens, j’ai le droit de continuer de ruminer, puisqu’elle est efficace et me fait avancer vers des pistes de solution (ex. qu’est-ce que je pourrais faire de différent pour satisfaire telle personne). Si après ces 2 minutes, je ne ressens pas d’amélioration, je suis en train de m’engouffrer dans l’autoflagellation, j’ai L’OBLIGATION de faire AUTRE chose.
Si après 2 minutes = rien fait de bon = agie, bouge sinon on va se mettre à éviter ou se sauver
3 bonnes raisons de ruminer
Est-ce que tu comprends mieux tes sentiments ?
Est-ce que tu es en recherche de solution ?
Est-ce que tu es en train de retravailler une image positive de soi ? Être moins critique envers soi-même ?
Cercles vicieux d’invalidation
- Attentes irréalistes vis-à-vis de l’enfant par rapport à son âge
Punitions si l’enfant ne s’y conforme pas, manque de soutien
L’environnement devient aversif : source de punition et jamais de soutien. L’enfant va augmenter ses comportements extrêmes en raison que c’est la seule chose qui mobilise son environnement. - Renforcement des comportements extrêmes par la cessation des punitions ou réponse erratique
Syndrome de l’impuissance apprise, comportements de retrait passif :
La famille va répondre de deux façons différentes : Arrêter les punitions ou augmenter la pression. Il ne sait tellement plus comment son environnement va réagir qu’il ne fera plus rien. Il est toujours dans l’imprévisibilité. Malgré cela, il est puni, même s’il présente des comportements passifs. - Punition des comportements passifs (s’agit ou non = puni). DEADLOCK
Deadlock
Réactions de panique erratique : sur le gros nerf. L’enfant ne prend plus de « risques » et ne fait plus rien, car il doute de la punition, alors il s’isole. Cependant, il sera puni quand même. Quoi qu’il fasse, il va être puni. L’enfant à tout essayé et rien ne fonctionne.
L’enfant grandit avec le deadlock. Il garde cela en dedans.
(La personne ne sait plus comment agir)
** À long terme, cela amène la personne à un dérèglement émotionnel **
Les techniques spécifiques
- Entrer dans le paradoxe
- Utilisation de la métaphore
- Se faire l’avocat du diable
- Exagérer
- Faire de la citronnade avec des citrons
- Permettre les changements naturel
Connaitre les définitions
Familles d’émotions négatives
Anxiété : Angoisse, inquiétude, crainte, effroi, épouvante, peur, stress « Un danger que je ne peux éviter me menace »
Hostilité : Agressivité, impatience, colère, haine, irritation, rage, rancune, révolte « Cette autre personne a commis une faute ou elle ne devrait pas faire ce qu’elle fait »
Culpabilité : Regrets, remords, autoaccusations « J’ai commis une faute ou je ne devrais pas faire ce que je fais »
Honte : « Puisque j’ai commis cette faute, ma valeur personnelle baisse aux yeux d’autrui »
Tristesse : Déception, découragement, désespoir « Ce qui arrive est mauvais pour moi ou mes proches »
Hostilité = ne pas utiliser = aucune réponse
Familles chaotiques
Ça va faire des familles où il va être difficile pour les enfants de prévoir (imprévisibilité). Ce sont des familles en mode survie = plus difficile de trouver un équilibre
EX : parent alcoolique, dépendant aux substances, l’enfant est dans une famille où une personne a un gros trouble de santé mental qui n’est pas traité
Familles « parfaites »
Ces familles veulent paraître parfaites.
Les parents ne peuvent tolérer les étalages d’émotions négatives des enfants. On encourage les enfants à taire leurs émotions pour bien paraître.
L’enfant ne peut pas sortir du « cadre familial ». Il doit se comporter comme les parents le veulent.
EX : on s’habille d’une telle façon pour montrer une image parfaite
Familles « typiques »
Centré sur chaque individu, mais il n’y a pas de cœur de famille. Tout le monde est autonome, autosuffisant, tout le monde se débrouille, autogestion des émotions. On ne demande pas le soutien émotionnel de l’autre et on ne lui en offre pas (chacun pour soi).
Structurées par l’individualisme, le contrôle de l’individu est supposé être à l’intérieur de lui-même, toute difficulté émotionnelle est considérée comme une preuve d’immaturité ou de pathologie
Familles « contrôlantes »
Modèle constamment le comportement de l’enfant pour qu’il ressemble à celui valorisé par la famille. Elle ne laisse aucune place à la différence et à la spontanéité.
À chaque fois que la personne fait quelque chose, on la ramène. « Tu n’as pas le droit de …» L’enfant est constamment sous monitoring (quelqu’un surveille en permanence)
Qu’est-ce que les types de familles invalidantes ont tous en commun ?
Elles instaurent tous le cercle vicieux de l’invalidation
Qu’est-ce que le cercle vicieux amène à l’âge adulte ?
Un déréglage émotionnel.
La personne va utiliser des actes extrêmes pour réguler les affects extrêmes (suicides, comportements parasuicidaires (= peut entraîner la mort mais qui n’est pas fait dans le but de mourir), automutilation (femmes)). Il n’a pas appris à fonctionner autrement.
- Ces comportements ont une fonction d’appel de l’entourage (appel à l’aide), très mobilisant (permet de savoir si elle a de l’importance aux yeux de son entourage, pour les faire réagir = cela amène des réactions chaotiques avec l’environnement).
- Perturbations de l’identité
- Relations chaotiques
- Renforcements intermittents
Quels sont les 3 formes de renforcement ?
Vicariant (par imitation) : le vécu partagé ***
(Celui que l’on utilise pour l’intervention)
Interne (motivation intrinsèque) : auto-congratuler/féliciter, se remercier « je suis content de moi »
Externe (motivation extrinsèque) : Forme de renforcement qui vient de l’environnement et qui motive la personne. « Je le fais pour que la professeure me donne A+, je veux faire plaisir à mes parents »
L’approche de 3e vague de la T.C.C
Le comportement est interdépendant de son environnement (contexte) et des conséquences qu’il entraîne. On est venu ajouter le PEX.
Ce n’est pas vrai que l’individu est pleinement conscient et responsable de son comportement.