Examen fin de session Flashcards

1
Q

Modalités d’intervention
Le choix de la/des modalité(s) dépendra:
(5)

A
  • des besoins du jeune
  • des préoccupations du jeune et de son entourage
  • du contexte de pratique
  • des priorités de l’établissement
  • des ressources disponibles, etc.
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2
Q

Quelque soit la modalité d’intervention, il est très important de
transmettre de l’information sur la problématique vécue et son origine:
-
-

A

• Au milieu (personnes de l’entourage, intervenants)
– Pour favoriser une adaptation et un ajustement des attitudes, des comportements et du soutien
• Au jeune lui-même
– Pour éviter le développement possible de difficultés secondaires qui vont aggraver la situation :
• perte de confiance en soi et en les autres;
• dégoût de l’école et perte de motivation;
• dépression, apathie, isolement; trouble du sommeil; comportements agressifs.

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3
Q

Intervention orthophonique au préscolaire
Nouveauté à cet âge :
-
-

A

• La stimulation en conscience phonologique (CP)
• La stimulation pour l’apprentissage du principe alphabétique
Qui par ailleurs est présente en classe par le biais de l’enseignant et de l’orthopédagogue

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4
Q

Intervention orthophonique au préscolaire

Spécificité de l’orthophoniste?

A
  • Connaissances quant aux traitements linguistiques et cognitifs en jeu durant la lecture/écriture, aux contraintes linguistiques de la langue;
  • Connaissances sur le développement typique.

L’action de l’orthophoniste en CP est davantage de l’ordre:

  • du soutien à l’enseignant;
  • du dépistage des enfants à risque;
  • de la stimulation ciblée au préscolaire.

La rééducation orthophonique en tant que telle sur la CP s’inscrit au 1er cycle.

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5
Q

L’apport des modèles théoriques

Compréhension des difficultés par la mise en lumière des processus/habiletés déficitaires

A

MAF et constructivisme

Intervention basée sur la conscience et la métacognition :
• Implication: S’élever à un niveau au-dessus des processus cognitifs pour avoir une vision et un contrôle de « l’extérieur » (apprentissage explicite)

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6
Q

L’apport des modèles théoriques

Modification graduelle des processus/connaissances par l’exposition

A

Connexionnisme

Intervention basée sur l’exposition
• Implication: Tirer parti de la fréquence pour tirer les régularités, le fonctionnement de la langue (apprentissage implicite)

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7
Q

L’apport des modèles théoriques

Acquisition graduelle des connaissances/habiletés selon l’âge/la scolarisation

A

Stades développementaux

Intervention basée sur les phases de développement/d’apprentissage:
• Implication: Graduer selon le niveau développemental de l’enfant et planifier selon les « exigences » subséquentes

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8
Q

L’apport des modèles théoriques

Médiation par l’adulte pour l’optimisation du cheminement de l’enfant

A

Socioconstructivisme

Intervention basée sur
La ZPD de l’enfant :
• Implication: L’enfant va, avec support approprié, légèrement au-delà de ses capacités pour développer/consolider ses connaissances/habiletés
Le rôle de l’adulte :
• Implication: Les personnes significatives, outillées, offrent un support adapté

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9
Q

RISE

A
  • Occasions répétées
  • Intensité de l’intervention
  • Soutien systématique
  • Orientation sur l’explicite
  • Implication de l’apprenant
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10
Q

Occasions répétées

A

La succession rapprochée de plusieurs occasions d’apprentissage ciblé avec modelage, guidance et explication est importante pour permettre au jeune d’internaliser un nouveau comportement ou une stratégie dans
• une activité unique
• plusieurs activités de différents types.
Le nombre approprié peut varier selon la nature de l’habileté travaillée, les caractéristiques du jeune et le contexte…mais une certaine quantité d’occasions répétées est nécessaire.
Reprendre régulièrement les cibles travaillées de diverses manières avec un ajustement du soutien donné permet au jeune de les manipuler avec de plus en plus d’aisance et de façon de plus en plus autonome.

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11
Q

Intensité de l’intervention

A

Correspond au nombre d’interactions du jeune avec une expérience thérapeutique relativement aux difficultés qu’il vit (R est une partie de I).
• Généralement décrite en termes de durée et de fréquence des rencontres.
• Il est proposé que l’intensité soit quantifiée sous la forme de « dosage ».
• L’estimation de l’intensité doit considérer ce qui est fait en classe et tout enseignement additionnel relativement aux besoins ciblés du jeune. (ortho + autres traitements)
• Il y a peu de connaissances pour le moment sur les effets de différentes intensités de traitement.
• L’opérationnalisation de l’intensité diffère dans les écrits.
Il importe donc de planifier l’intervention de façon à prévoir des rencontres à une fréquence suffisamment élevée pour
• permettre un développement solide des habiletés visées
• rendre l’enfant stratégique dans l’utilisation qu’il en fait.

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12
Q

Soutien systématique

A

Une facilitation, une aide systématique est offerte au jeune de façon à faciliter l’apprentissage qui est ciblé et sa consolidation, afin de rendre le jeune graduellement autonome et stratégique.
La facilitation peut être statique:
Ajustement structurel: modification de l’environnement pour
• réduire la complexité de la tâche
• mettre en saillance les habiletés ciblées
La facilitation peut être dynamique:
Ajustement interactif: Comportements intentionnels et stratégiques du clinicien pour
• réguler les actions du jeune;
• donner des informations qui aident le jeune à donner une meilleure réponse.

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13
Q

Orientation sur l’explicite

A
  1. Poser des actions de façon intentionnelle dans une activité pour mettre en évidence et faciliter l’apprentissage d’une habileté, stratégie ou comportement ciblé (par ex., segmentation phono).
    Dans une activité ciblant une habileté précise:
    - L’explicitation porte précisément sur la cible de l’intervention
    Dans un contexte plus large de communication:
    - L’explicitation porte sur petit nombre d’habiletés parmi toutes celles qui sont sollicitées.
  2. Rendre explicite = orienter le travail de façon à amener l’attention de l’enfant sur l’élément qui est travaillé et sur son rôle dans la compétence visée, pour susciter la réflexion de l’enfant sur cet élément.
    Avec une intervention explicite, « l’enfant sait sur quoi il travaille, comment il doit le faire et pourquoi il le fait. » …devient « méta ».
    Il est possible de rendre explicite par divers moyens (p.ex., explications et guidance verbales; support visuel, etc.).
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14
Q

Implication de l’apprenant

A

À l’intérieur d’une intervention qui
• présente un certain nombre d’opportunités
• porte sur des habiletés explicitées
• comporte un soutien systématique,
…un apprenant impliqué activement dans ses apprentissages progresse plus rapidement qu’un jeune non impliqué.
L’implication est un construit complexe incluant l’attention, la motivation et l’engagement.
• Le degré de bénéfice d’une intervention est grandement influencé par l’attention et l’intérêt du jeune envers ce qu’il est en train d’apprendre.
• Le jeune peut avoir une motivation intrinsèque positive face à l’apprentissage à faire, ou au contraire, négative.
• L’engagement comporte les efforts autorapportés, la quantité de temps investi, la concentration observée, et la persévérance (maintien de l’effort) lorsqu’une activité commence à être difficile.
L’implication vient du jeune (intrinsèque), mais elle peut être modulée par l’orthophoniste en regard des :
• activités
• procédures
• interactions
Par ex., en donnant le choix de l’activité, de la séquence des activités, du sujet abordé dans un texte, du matériel, du format (papier, ordinateur), etc.
L’orthophoniste doit connaitre ce que les jeunes apprennent et savoir en quoi cela devrait être important pour eux.
Rôle significatif de l’orthophoniste qui :
• Suscite leur attention « automatique » et le maintien de leur attention consciente dirigée.
• Guide la régulation des ressources attentionnelles, selon les besoins (attention sélective, divisée, soutenue).
• Favorise le niveau d’implication du jeune en s’assurant que ce sur quoi porte le « traitement » ait un sens pour le jeune et que la façon de l’aborder soit intéressante (que le plaisir soit au r.v.!)

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15
Q

Ce qui caractérise les meilleures pratiques

Pour optimiser son efficacité, une intervention doit aussi être

A
  • Complète
  • Balancée
  • Graduée
  • Contextualisée
  • Appropriée
  • Directe
  • Précise
  • Informative
  • Correctrice
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16
Q

Intervention complète

A

a) Planifier et organiser l’intervention en ayant une vision d’ensemble
• du profil et des besoins du jeune
• des différents aspects langagiers qui sont en interaction dans les tâches

b) Planifier et organiser l’intervention de façon à ce qu’elle contienne les composantes jugées essentielles par la recherche.
c) Planifier et organiser l’intervention de façon à ce qu’elle prenne en compte le langage interne du jeune

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17
Q

Balancée

A

Organiser l’intervention pour qu’il y ait un équilibre planifié entre tous les aspects travaillés entre les objectifs
• d’IdeM/orthographe et objectifs de compréhension/production écrite;
• de conscience linguistique et objectifs en modalité écrite;
• en modalité orale et modalité écrite.

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18
Q

Graduée

A

Ajouter progressivement des cibles de plus en plus complexes pour « construire » la compétence visée.
En termes de connaissances, habiletés ou stratégies à développer/consolider:
• « décortiquer » comment se caractérise la complexité de la composante langagière ciblée afin d’établir une gradation logique et fondée pour atteindre l’objectif fixé, et ainsi « édifier » et solidifier graduellement la compétence.
En termes de stimuli/tâches à travailler
• Analyser ce qu’impliquent, sur le plan cognitif, les tâches/stimuli possibles pour travailler l’objectif ciblé afin de faire un choix judicieux pour ne pas créer une surcharge/allègement qui serait contre-productif.

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19
Q

Contextualisée

A

Planifier et organiser l’intervention de façon à ce que le travail effectué soit significatif pour l’enfant et son milieu.
• Porter une attention au contexte socioculturel et socioaffectif de l’enfant;
• Prendre en compte l’utilisation scolaire des aspects langagiers travaillés (p. ex. matériel et stimuli, « outils »);
• Prévoir des activités en contexte pour favoriser la généralisation des acquis et l’application des nouvelles habiletés en situations réelles de communication, de lecture/écriture.

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20
Q

Appropriée

A

Planifier et organiser l’intervention de façon à ce qu’elle tienne compte du profil de ce jeune.
Donc, prendre en compte:
• le profil langagier de l’enfant et ses caractéristiques à l’oral et à l’écrit (forces/faiblesse);
• les autres caractéristiques personnelles de l’enfant qui peuvent agir en synergie/en opposition avec l’intervention langagière;
• l’âge de l’enfant et son niveau scolaire
• les éléments vus/appris en classe;
• la « courbe développementale » des diverses habiletés langagières en fonction des données disponibles dans la littérature scientifique.

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21
Q

Directe

A

Sélectionner les cibles et organiser l’intervention de façon à ce que le travail s’effectue sur les connaissances et habiletés qui sont reconnues comme contribuant de façon significative au développement de la compétence visée (oral ou écrite)
Il s’agit d’un travail « sans intermédiaire », basée sur les faits scientifiques contemporains.

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22
Q

Précise

A

Sélectionner les comportements langagiers pour travailler de façon ciblée/spécifique les éléments qui sont identifiés problématiques chez le jeune.
La connaissance/habileté/stratégie à travailler est définie et déterminée de façon claire.
Le niveau d’approfondissement avec lequel la connaissance/habileté/stratégie est travaillée est conforme aux types de difficultés du jeune dans la composante qui est problématique.

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23
Q

Informative

A

Planifier et organiser l’intervention de façon à effectuer un retour verbal sur les performances (rétroactions) de l’enfant pendant et après les interventions.
• L’enfant a des informations/explications sur la réussite ou non des items/objectifs travaillés et sur les éléments qui ont mené à la réponse/performance de l’enfant;
• Selon les écrits scientifiques, la rétroaction immédiate est gage d’efficacité;
• Rétroaction ≠ Renforcement.

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24
Q

Correctrice

A

Planifier et organiser l’intervention de façon à effectuer un retour verbal qui propose des moyens à l’enfant pour ajuster/corriger/améliorer sa performance pendant et après les interventions.
En termes de:
• connaissances/habiletés à utiliser
• stratégies concrètes à appliquer

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25
Q
Effets pouvant biaiser la perception du clinicien quant au progrès
du jeune (et à l’efficacité de l’intervention)
A
  • Effet Hawthorne (semblable à l’effet placebo)
  • Progrès dus à la maturation et à l’apprentissage
  • Attentes à l’égard des effets du traitement
  • Éléments de la technique non pris en considération
  • Effet à long terme d’un traitement préalable
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26
Q

La priorisation va se faire en tenant compte des
éléments ayant le plus grand impact sur:
-
-

A
  • la performance communicationnelle

- les apprentissages scolaires

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27
Q

Priorisation des cibles de travail/objectifs du traitement déterminées par

A
  • niveau de base documenté lors de l’évaluation
  • zone proximale de développement (ZPD)
  • efficacité communicationnelle
  • « teachability » ou la stimulabilité
  • habiletés dans les autres composantes langagières
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28
Q

Priorisation des cibles de travail/objectifs du traitement tenant compte, au scolaire:

A
  • des impacts scolaires des difficultés langagières sur la réussite scolaire
  • du curriculum scolaire (Progression des apprentissages)
  • de la hiérarchie des apprentissages
  • des priorités du jeune et de son entourage (parents, intervenants)
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29
Q

Aspects lexico-sémantiques

Selon le cas, elles peuvent concerner:

A
  • l’organisation sémantique
  • la spécificité sémantique (traits sémantiques: nombre/justesse)
  • des concepts/mots concrets, abstraits, relationnels
  • les relations sémantiques (synonymie, antonymie, polysémie)
  • le langage figuré.
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30
Q

Aspects lexico-sémantiques

Les objectifs de l’intervention porteront sur:

A
  • l’organisation sémantique
  • la justesse et la précision des représentations sémantiques et phonologiques
  • la sélection et l’utilisation de stratégies pour l’acquisition de nouveaux mots.
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31
Q

Aspects lexico-sémantiques
Amener l’enfant à augmenter la justesse/précision
(et l’organisation) des représentations :
• phonologiques de ______ pour l’accroissement du _______
• sémantiques et l’organisation du réseau sémantique:
mettre en relation le mot travaillé avec les
_________
• phonologiques ET sémantiques: mettre en relation la
_______ et ______ du mot travaillé avec les connaissances antérieures (mots connus)

A
  • mots proches sur le plan de leur structure
  • stock lexical
  • connaissances antérieures (mots connus)
  • forme/traits phonologiques et le sens/traits sémantiques
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32
Q

Aspects lexico-sémantiques
Caractéristiques de l’intervention
Augmenter la ______ et ________ en l’encourageant à:
- quantifier/qualifier son degré de connaissance (p.ex. je peux définir le mot; je sais ce qu’il veut dire; je connais un peu/rien sur ce mot);
- se fixer des objectifs dans l’apprentissage et l’utilisation de divers types de stratégies et à suivre ses progrès à l’aide d’organisateurs graphiques (chez l’adolescent).

A

conscience (méta) et l’appropriation

de stratégies pour apprendre par lui-même

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33
Q

Aspects lexico-sémantiques

Exemple d’activités - Travail sur la structure phonologique

A
  • Activités de conscience phonologique portant sur la segmentation /discrimination, la constitution des représentations phonologiques
  • Indiçage phonologique: 1er phonème/syllabe; rime
  • Comparaison de formes phonologiques proches lors de l’apprentissage de nouveaux mots
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34
Q

Aspects lexico-sémantiques

Exemple d’activités - Travail sur la sémantique :

A
  • Regroupement (ou identification) catégoriel/sous-catégoriel (liens avec des connaissances disciplinaires ex: catégorisation des formes en maths, des climats, des types de « machines », etc.)
  • Détection d’intrus sémantiques
  • Devinettes réceptives et expressives
  • Identification des traits communs et distinctifs
  • Création de cartes conceptuelles
  • Évocation d’items selon un critère sémantique
  • Jugement de synonymie; évocation de synonymes
  • Identification des divers sens d’un nom, verbe (polysémie)
  • Apprentissage de mots nouveaux représentant des concepts connus (ex: exquis…connait délicieux et son sens).
  • Apprentissage d’un lexique spécifique (forme et sens), lié à une discipline scolaire (ex: noms des polygones, termes en sciences, etc.)
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35
Q

Aspects lexico-sémantiques

Exemples de matériel

A
  • Tâches sémantiques (l’ile au pirates)
  • Polysémie (polycart)
  • Diagramme de venn
  • Carte conceptuelle
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36
Q

Aspects lexico-sémantiques
Les 2 grands objectifs de l’intervention
a)
b)

A

a) Amener l’enfant à augmenter la justesse/précision (et l’organisation) des représentations
b) Amener l’enfant à sélectionner et utiliser des stratégies pour l’acquisition de nouveaux mot

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37
Q

Aspects lexico-sémantiques
b) Amener l’enfant à sélectionner et utiliser des stratégies pour l’acquisition de nouveaux mot
Comment ?

A
  • Utiliser les informations du contexte dans lequel se trouve le mot pour découvrir/enrichir son sens;
  • Utiliser des moyens mnémotechniques (p.ex. visualiser une image en lien avec le mot);
  • Utiliser la dérivation/la composition pour déduire la signification (p.ex. un magicien fait de la magie; un tournevis sert à tourner les vis).
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38
Q

Accès lexical

Quoi observer afin de cibler les objectifs adéquats ?

A
  • observation de manifestations telles: hésitations, délais, pauses, reformulations, etc.
  • commentaires méta p.ex: « Je le sais mais je le trouve pas », « Je sais que ça commence par p »
  • types d’erreurs: phonologiques, sémantiques
  • observation de l’utilisation de stratégies compensatoires comme la circonlocution, le geste
  • documentation auprès des proches
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39
Q

Les objectifs de l’intervention en accès lexical porteront sur:

A
  • la précision des représentations phonologiques et/ou sémantiques afin d’en faciliter la récupération
  • la mise en place de stratégies compensatoires.
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40
Q

Accès lexical
Amener l’enfant à préciser
• _________ (phonologique; sémantique)
• ________ de cette information

A
  • l’information stockée
  • l’organisation

*afin qu’il récupère plus facilement l’information phonologique ou sémantique, selon la nature de la difficulté.

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41
Q

Accès lexical

Aider l’enfant à développer des stratégies compensatoires:

A
  • Auto-indiçage (phonologique, sémantique incluant le geste)
  • Gestion de la conversation en exprimant sa pensée autrement
  • Réduction du stress de la recherche lexicale par la modification de contraintes contextuelles.
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42
Q

Rôle des parents dans le contexte
d’une difficulté d’accès lexical

  • 2) Identifiant des mots liés aux apprentissages sur lesquels un travail plus spécifique pourrait être fait (ex : pour en faciliter l’évocation lors des examens)

3) L’aidant/lui rappelant l’utilisation des stratégies compensatoires au quotidien

A
  • la répétition du nouveau mot (notion de fréquence)
  • le travail de la structure phonologique…éventuellement, pour s’auto-indicer
  • la consolidation du sens (concept)…éventuellement, pour s’auto-indicer

3) L’aidant/lui rappelant l’utilisation des stratégies compensatoires au quotidien
Exemples de stratégies :
- donner des indices sémantiques (décrire) : lien avec le travail des « devinettes » -choisir des indices ciblés/distinctifs
- donner des indices phonologiques ex : ça commence par le son …; il a 2 syllabes…
- faire un lien avec son vécu (ex : lanterne : tu sais ce que grand-maman met sur la table dehors le soir)
- produire un synonyme (ex : copain : tu sais, un autre mot qui veut dire un ami)
- passer par un antonyme (ex : C’est pas long, c’est ….)
- faire un geste, pointer, etc.

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43
Q

Morphologie dérivationnelle
Les objectifs de l’intervention porteront sur:
-
-

A
  • le développement des connaissances morphologiques
  • le développement de l’analyse de la structure morphologique des mots et de la manipulation des unités morphologiques (conscience) (les règles qui régissent la formation des mots)
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44
Q

Morphologie dérivationnelle

Exemples d’activités:

A
  • Identification de la base d’un mot morphologiquement complexe (MC)
  • Jugement d’intrus (ex: chanteur, chantier, chantonner)
  • Fusion de morphèmes pour former un mot MC
  • Segmentation de mots MC
  • Évocation de mots de même famille à partir d’une base donnée
  • Explication du sens d’affixes
  • *Associer rapidement à l’IdM et à l’Olex
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45
Q

Aspects syntaxiques
Cibles de travail
Dépendent du profil de l’élève (forces/fragilités), et seront ajustées selon son âge et son niveau scolaire.
Selon le cas, elles concernent (5):

A
  • la « densité » du langage (déconstruction-reconstruction)
  • les types de structures syntaxiques et leur utilisation fluente
  • la structure argumentale des verbes
  • les motivations pragmatiques pour certaines formes syntaxiques
  • l’utilisation d’indices syntaxiques (stratégies)
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46
Q

Aspects syntaxiques
Le travail sur des structures syntaxiques spécifiques est
nécessaire, selon le profil, mais _______ pour permettre au jeune d’atteindre une fluence syntaxique.

A

insuffisant

Aussi besoin d’aide pour utiliser ses connaissances afin de répondre aux « exigences » de variété, flexibilité et productivité syntaxiques du milieu scolaire…à l’écrit +, en lien avec les contextes de travail en classe/fonctionnels.

47
Q

Aspects syntaxiques
Les buts d’une intervention syntaxique sont de favoriser la conscience et l’utilisation des caractéristiques syntaxiques pour :

A

• Déconstruire la « densité » du langage oral et écrit dans des contextes académiques.

48
Q

Aspects syntaxiques

Exemples d’activités:

A
  • Identification de la structure de « base » (ex: La fille qui fait du vélo s’appelle Julie »)
  • Combinaison d’énoncés simples reliés –> former un énoncé complexe (à cibler/quel type?) (ex: Hier, j’ai parlé à mon nouveau voisin. Il était dehors. Il jouait au basket.)
  • Complétion d’énoncés/structure ciblée (avec ou sans support visuel)
  • Jugement de grammaticalité d’un énoncé (erreurs de syntaxe ou de morphologie flexionnelle)
  • Formulation d’énoncés/structure ciblée, sur image
  • Association phrase entendue – image (avec contrôle des paramètres)

Ex. de matériel:

  • La grammaire de la phrase en 3D.
  • Jeu Cartasyntax
49
Q

Morphologie flexionnelle
Objectifs d’intervention
Amener l’enfant à :
• Comprendre les __________ en mettant en évidences les notions grammaticales et règles sous-tendant les accords grammaticaux (genre, nombre, conjugaison)
• Produire les marques grammaticales de genre, nombre et liées à la conjugaison en mettant en évidence ________

A
  • relations et marques grammaticales

- les règles sous-tendant ces accords.

50
Q
Pragmatique
1. Régie de l'échange
Amener l’enfant à :
-
-
-
A
  • Introduire, maintenir (questionner l’autre, commenter, etc.) et clore la conversation
  • Prendre en compte l’interlocuteur (établissement du contact visuel; respect du tour de parole)
  • Démontrer diverses intentions de communication
51
Q
Pragmatique
2. Adaptation à l’interlocuteur et au contexte
Amener l’enfant à :
-
-
-
A
  • Détecter/réparer des incompréhensions ou bris de communication (de part et d’autre)
  • Poser des questions de clarification
  • Ajuster la quantité/qualité de l’information en fonction du savoir partagé
52
Q

Pragmatique
Exemples d’activités:
- Contexte conversationnel semi-dirigé : adulte raconte un évènement (activité, sortie) _______
- L’adulte donne des consignes ou explications ________
- Le jeune donne des _______
- Jeux de _______

A
  • Contexte conversationnel semi-dirigé : adulte raconte un évènement (activité, sortie) incomplet; jeune questionne ou commente (cartes de support Q-C; modèles)
  • L’adulte donne des consignes ou explications incomplètes ou imprécises/le jeune doit détecter les bris ainsi provoqués et poser des questions de clarification.
  • Le jeune donne des consignes pour faire agir l’autre (ex: jeu d’écran) ou explique un jeu, une expérience, un bricolage que l’adulte doit faire devant lui ; détecte et corrige les bris de communication qu’il provoque, s’il y a lieu.
  • Jeux de rôle dans une mise en situation proche du vécu (familial, scolaire): quoi dire? Comment le dire pour s’ajuster à l’interlocuteur et au contexte ?
53
Q
Aspects discursifs
Les objectifs de l’intervention porteront sur:
-
-
-
A
  • l’analyse discursive/structures (R et Exp)
  • la compréhension explicite et implicite (R)
  • la cohérence et la cohésion (Exp)
54
Q
Aspects discursifs
• Produire un discours cohérent
-
-
-
-
• Produire un discours cohésif
-
-
-
A
• Produire un discours cohérent
- Structure (narrative, informative, argumentative, etc.)
- Chronologie/séquence des informations
- Maintien du thème
- Ajustement du contenu au lecteur (quantité des informations, précision, etc.)
• Produire un discours cohésif
- Précision référentielle
- Marqueurs de relation
- Temps verbaux
55
Q
Aspects discursifs
Exemples d’activités:
- Questionnement sur \_\_\_\_\_\_
- Description d’un \_\_\_\_\_\_\_
- Identification des \_\_\_\_\_\_
- Narration sur \_\_\_\_\_\_\_\_
- Création d’un \_\_\_\_\_
- Détection des \_\_\_\_\_\_\_\_ dans une histoire
A
  • Questionnement sur l’organisation des idées pour une structure donnée (ex: si je veux décrire un personnage, …)
  • Description d’un élément statique (personnage, costume, lieu, etc.) (support pour la structure)
  • Identification des parties d’un récit (histoire séquentielle, récit entendu)
  • Narration sur histoire séquentielle
  • Création d’un récit (support visuel pour la structure)
  • Détection des incohérences dans une histoire

*Selon le niveau scolaire, voir les structures discursives travaillées en cours d’année (LO et LÉ).

Exemple de matériel

  • Le récit en 3D
  • Toute une histoire
56
Q

Conscience phono
Les objectifs de l’intervention porteront sur:
• ______ et _______ de la structure phonologique des mots (divers types de structures syllabiques)

A

la réflexion et la manipulation

et développer ses habiletés dans des structures de plus en plus complexes

  • syllabes simples vs complexes;
  • mono, bi ou polysyllabiques.
57
Q

Conscience phonologique
-quoi tenir en compte?
5 paramètres

A
  • Lexicalité: non mots vs mots
  • Complexité syllabique: structure simple, complexe (CVC, CCV, …)
  • Longueur: mono, bi, trisyllabiques
  • Types de phonèmes: consonnes continues (fricatives, liquides, nasales) vs non continues (occlusive)
  • Position du phonème (ex: identifier 1ier vs dernier son)
58
Q

IdM

Selon le profil du jeune, les objectifs de l’intervention pourront porter sur:

A
  • la discrimination auditive et le tx phono/MCTPhono
  • la conscience phonologique
  • l’application du principe alphabétique (PA) - connaissances et habiletés de conversion CGP
  • le développement de la stratégie phonologique
59
Q
IdM
Application du principe alphabétique
Amener l’enfant à :
- 
-
A
  • Développer/consolider les connaissances des correspondances GP dont la connaissance des règles contextuelles
  • Développer/consolider les habiletés de conversions GP (systématiques vs irrégulières) dont l’application des règles contextuelles
60
Q

IdM
Pour décoder les mots transparents sur le plan phonologique, amener l’enfant à :
• Analyser le mot à lire en _____
• Maintenir la ______

A
  • Analyser le mot à lire en effectuant la correspondance graphème –> phonème + fusion phonémique
  • Maintenir la séquence des unités dans le mot (ou syllabe) à lire (ex: car vs cra).
61
Q

IdM

Comment travailler le traitement phonologique

A
  • Support visuel pour indiquer le nombre de syllabes à encoder/répéter (ex: blocs, cercles dessinés)
  • Marquer le nombre de syllabes en tapant avec la main
62
Q

IdM
Comment travailler le principe alphabétique -CGP
• Association avec un _______

A

élément visuel ou narratif (p. ex: matériel Raconte-moi les sons)/connaissance des CGP et conversion en situation de lecture

63
Q

IdM - Adressage

Selon le profil du jeune, les objectifs de l’intervention pourront porter sur:

A

• la justesse des représentations orthographiques (qualité; précision et constance de leur lecture) par le développement de connaissances orthographiques & morphologiques
• le nombre (quantité) de représentations orthograph.
• le développement de stratégies métalinguistiques
–> la vitesse de lecture

64
Q

IdM - Adressage
Justesse des représentations orthographiques
Amener l’enfant à développer ses connaissances orthographiques:

A
  • Outre les règles contextuelles (voir assemblage), développer sa connaissance des règles graphotactiques (=régularités statistiques de l’orthographe)
  • Appliquer les conversions irrégulières/inconsistantes fréquentes vs rares vs exceptionnelles (par ex., chorale, examen)
  • Identifier les similitudes/différences (sémantiques, phonologiques/orthographiques) de voisins orthographiques (par ex., poisson vs poison; vers vs vert, etc.)
65
Q

V ou F

Une bonne csc morphologique (fusion) suffit pour lire un mot morphologiquement complexe correctement

A

FAUX
Une bonne csc morphologique (fusion)
ne suffit pas pour lire un mot morphologiquement complexe correctement: il faut aussi pouvoir identifier (reconnaître) la base et les affixes (connaissances) qui le composent (ar ex., animalerie versus boulangerie).

66
Q

Comment amener l’enfant à développer son LO (lex. orthog.)

A
  • En début de scolarisation, entrainement de la reconnaissance de mots de haute fréquence
  • Utilisation de stratégies métalinguistiques (incluant, la stratégie phonologique lorsque l’assemblage est requis)

*Rappel: le développement de l’adressage passe + par la justesse de l’assemblage (exposition répétée/mot lu plusieurs fois + justesse –> en MLT/adressage-LO)

67
Q

2 stratégies de lecture par adressage

A

• Stratégie morphologique: lecture par fusion morphémique (supportée par la conscience morphologique et la connaissance de base et affixes/morphogrammes) par ex, lire pré enregistre ment
• Stratégies lexicales et morphosyntaxiques: par le biais des connaissances et des consciences lexicale et morphosyntaxique (catégories/marques
grammaticales pouvant servir de repères visuels) Par ex. ils vivent (verbe..marque -nt non lue donc /viv/, pas « viven »).

68
Q

V ou F

Il est pertinent de formuler des objectis concernant l’amélioration de la vitesse de lecture

A

FAUX
On ne formule pas spécifiquement d’objectif à cet effet: la vitesse de lecture est le RÉSULTAT de l’automatisation des procédures

*La fluence en lecture nécessite, outre la qualité de l’identification de mots, de tenir compte de la ponctuation comme balises pour faire des regroupements de mots basés sur le sens de la phrase. L’intervention doit également inclure cet
aspect

  • Aide dans un contexte de manque de pratique. Elle n’a plus d’apports lorsque la fluence maximale est atteinte (généralement en 4-5e année pour les bons lecteurs, soit environ 150-200 mots/min.)
  • N’a pas d’impact direct sur les habiletés de décodage.
69
Q

Au delà de l’identification de mots,

une augmentation de la vitesse survient avec ________

A

l’application de diverses connaissances langagières lors de la lecture (p. ex. syntaxe, prosodie par le biais de la ponctuation).

70
Q
IdM
Gestion des erreurs
Selon le profil du jeune, les objectifs de l’intervention pourront porter sur:
-
-
-
A
  • la détection de ses erreurs en cours de lecture
  • la prise de conscience du type d’erreurs faite (production d’un non-mot? erreur sémantique? erreur formelle? et de son impact sur la compréhension du mot
  • la correction de l’erreur

Exemple de livre avec des non-mots
L’enfant doit détecter les erreurs et remplacer par un mot qui a du sens dans la phrase

71
Q
Olex
Assemblage
Selon le profil du jeune, les objectifs de l’intervention porteront sur le développement et la consolidation:
-
-
-
A

• des habiletés de conscience phonologique (segmentation phonémique)
• de l’application du principe alphabétique (PA)
- connaissances des correspondances PG
- habiletés de conversion PG
• de l’utilisation de la stratégie phonologique

72
Q

Olex
Application du principe alphabétique
Amener l’enfant à :

A

• Développer/consolider les connaissances des
correspondances PG dont la connaissance des règles contextuelles
• Développer/consolider les habiletés de conversions PG (systématiques vs inconsistantes) dont l’application des règles contextuelles

73
Q

Olex
Adressage
Selon le profil du jeune, les objectifs de l’intervention porteront sur le développement et la consolidation:
• de la ______ des représentations orthographiques (qualité) par le développement de connaissances:
-
-

A

• de la justesse des représentations orthographiques (qualité) par le développement de connaissances

  • orthographiques liées aux graphèmes, règles, patrons orthographiques, etc.
  • morphologiques
74
Q
Olex - adressage
Objectifs d'intervention
Développement et la consolidation
-
-
-
A
  • d’un lexique orthographique de mots fréquents inconsistants (irréguliers)(quantité)
  • des csc linguistiques et orthographiques
  • de l’utilisation de stratégies métalinguistiques
75
Q

Olex - adressage
Justesse de l’orthographe lexicale
Amener l’enfant à développer/consolider les connaissances liées aux:

A
  • règles graphotactiques les plus fréquentes
  • principes phonomorphémiques dans l’orthographe (morphogrammes; lettres muettes)
  • graphèmes homophones (hétérographie; ex. f-ph)
  • homophones (par ex., verre, vert, vers)
  • patrons orthographiques liés à l’étymologie (par ex., baptême prend un p car il a pour origine le mot grec ‘‘baptizein’’ qui signifie ‘‘laver‘’)
76
Q

Olex - adressage
Graduer en tenant compte de:
-
-

A
  • la constance des correspondances p/g (systématiques vs contextuelles)
  • la fréquence des mots, des patrons orthographiques
77
Q

Olex

Exemple d’activités pour travailler les règles graphotactiques

A
Travailler des finales de mots selon leur « fréquence positionnelle » (ex: …eau, ette, et, ier -s’ils ne sont pas des morphèmes); faire découvrir cette fréquence (par ex., le jeune évoque des mots qui riment en « o », vous les écrivez et on dégage la finale fréquente -eau; application à
divers mots (« le plus souvent, la finale /o/ s’écrit –eau/je n’apprends que les mots qui ne respectent pas ce patron).
78
Q

Olex

Exemple d’activités pour travailler la morpho dérivationnelle

A

• Lettre muette finale: travail sur l’identification de la lettre muette finale d’adjectifs (dès la 2e année) et de noms dérivables
- Adjectifs: par le féminin (ex: grand..e; court..e;
- Nom: par un mot dérivé (ex: chocolat chocolat..erie; galop…galop..er; robot..robot..iser)
• Connaissances morphologiques: apprentissage de l’orthographe de suffixes (et préfixes) fréquents et de leur sens (ajout sémantique à la base)
- Par ex,. ajout de « erie » à un mot pour signifier l’endroit où on vend quelque chose…et qu’on écrit les mots suivants de cette façon: chocolaterie, animalerie, fromagerie, comment écriraistu (lunetterie, fruiterie, poisonnerie, friperie, …)

79
Q

Quel est le rôle du parent pour aider l’enfant avec l’orthographe ?

A

Ne pas hésiter à leur expliquer les notions de morphologie des mots, de règles
contextuelles, de fréquence positionnelle : mieux ils comprennent, meilleurs ils seront pour accompagner leur jeune au quotidien.
Guider les parents pour :
- Favoriser le regroupement des mots partageant des caractéristiques morphologiques, des règles ou des fréquences positionnelles (voir ci-bas « Adaptation des listes orthographiques »)
- Favoriser la découverte des patterns orthographiques
Par ex., demander au jeune d’évoquer des noms qui riment en « ette » et les écrire : le jeune pourra ensuite regarder ces mots et identifier que la graphie la plus fréquente est « ette ».
- Mettre en saillance les regroupements/similitudes lors de l’étude pour ne mémoriser que les exceptions.

80
Q

Selon le profil du jeune, les objectifs de l’intervention pourront porter sur:

A
  • Le développement lexico-sémantique: lexique littéraire, sémantique et métasémantique en lien avec les exigences du scolaire (termes liés au curriculum scolaire, mots polysémiques, etc.)
  • Le développement syntaxique: compréhension de structures syntaxiques complexes; métasyntaxe.
  • La connaissance textuelle: « grammaires » textuelles (concept plus large que la structure du texte; inclut l’interprétation des éléments de cohésion/cohérence utilisés par l’auteur)
  • Le développement des habiletés méta: métadiscursives, métapragmatiques et métacognitive
81
Q

Comportements facilitateurs pour l’enseignement de stratégies de compréhension en lecture

A

Donner des explications claires
• Utilisation d’un langage explicite pour communiquer quelle est la stratégie à utiliser, quand et comment celle-ci doit être utilisée
Penser à voix haute
• Modeler l’utilisation de la stratégie pour guider l’enfant dans la résolution de problème (c.-à-d. le mot à identifier).
Guider et responsabiliser
• Guider le jeune de façon « serrée » dans l’application de la stratégie et offrir une rétroaction lorsque celle-ci est inefficace afin que l’enfant la corrige ou le guider vers une nouvelle stratégie.
Mener vers une pratique autonome
• Vérifier l’application des stratégies utilisées par l’enfant et lui faire un retour pour renforcer/ajuster le choix/l’application de la/des stratégies utilisées (p.ex : note au-dessus du mot la stratégie utilisée)

82
Q

Les pratiques identifiées comme amenant les plus grandes améliorations comportent du travail sur la/le:

A
  • Sélection et écriture des idées importantes;
  • Résumé des idées après la lecture d’un long passage;
  • Mise en saillance de la structure de récit
  • Gestion de la compréhension par diverses stratégies/moyens pour ajuster la lecture lorsque des difficultés sont rencontrées.
  • Réponse à des questions (et se poser des questions)
83
Q

Exemples d’activités pour la syntaxe

A

Manipulation d’énoncés complexes: retrait, ajout, déplacement (ex: Si je termine tôt, j’irai au restaurant = J’irai au restaurant si je termine tôt.

84
Q


Exemples d’activités pour la structure du texte
• Pour un récit: reclassement des _____
• Réponse à des questions sur______
• Pour un texte informatif, par exemple sur les glaciers, identifier ______

A
  • différentes parties en s’appuyant sur la connaissance de la structure et sur d’autres indices comme les marqueurs textuels.
  • la structure (ex: quel est l’élément déclencheur, le dénouement de cette histoire?)
  • de quel aspect relève une information donnée (par ex., Création des glaciers, Parties d’un glacier, Évolution d’un glacier, etc.)
85
Q


• Dans un contexte significatif de lecture, poser des questions ______, _______ et ______
• Guider le repérage des informations et ________

A
  • Dans un contexte significatif de lecture, poser des questions factuelles (explicites), inférentielles (implicites) et thématique (idée principale du paragraphe, du texte).
  • Guider le repérage des informations et la résolution des inférences
86
Q

Exemples de supports lorsqu’on travail la compréhension et la production de texte

A
  • Les plans de la structure des différents types de textes(narratif, informatifs - descriptif, comparatif, etc., argumentaire, etc.) peuvent servir de support tant en compréhension qu’en production écrites.
  • Carte conceptuelle
87
Q


Selon le profil du jeune, les objectifs de l’intervention porteront sur:
(4)

A
  • la planification du texte
  • la conception du texte
  • l’organisation du texte
  • la révision du texte
88
Q


Planification du texte écrit
Amener l’enfant à:

A
  • Tenir compte/respecter l’intention d’écriture;
  • Identifier les information principales de son contenu anticipé, dans la structure textuelle attendue (la cohérence de celles-ci doit déjà être présente)
89
Q


Conception et Organisation du texte écrit
Amener l’enfant à :

A
  • Développer ses habiletés langagières plus fragiles (ex: lexique, syntaxe, etc.) pour viser la production de textes cohérents et cohésifs;
  • Maximiser l’utilisation de ses habiletés langagières plus fortes dans l’élaboration des idées (contenu) tout comme dans leur formulation (forme)
  • Utiliser la structure soutenant le type de texte attendu
  • Utiliser des organisateurs textuels pour exprimer les diverses les liens entre les parties du texte
90
Q


Révision du texte écrit
Amener l’enfant à :

A

• Développer et utiliser ses habiletés exécutives et métacognitives (porter son jugement sur la cohérence et la cohésion de son texte; le vocabulaire/richesse; la formulation syntaxique/complexe, variée, etc.)

91
Q

Quel est l’apport spécifique de l’orthophoniste en CÉ et PÉ

A
  • On dirige de façon plus explicite
  • Développement de moyens facilitateurs (support visuel/rendre ça plus concret)
  • On applique les caractéristiques d’une intervention efficace
  • Les connaissances sur la construction linguistique permettent des interventions plus adaptées aux besoins (contrôle des paramètres linguistiques)
  • Précision sur l’origine des difficultés
  • Hiérarchisation des objectifs
92
Q

V ou F

L’orthographe grammaticale est une CHN

A

FAUX
N’existe qu’en contexte d’écriture de phrases ou texte, pas en isolée, mais n’est pas une CHN en soi.

*Requiert la connaissance et l’application des règles d’accord (voir selon le niveau scolaire) –> de nature très « procédurale »

93
Q

Éléments à intégrer à l’activité afin que celle-ci soit adéquate pour l’objectif ciblé

A
  • Activité cohérente avec l’objectif et ajustée à l’âge du jeune
  • But de l’activité bien identifié et consignes claires en ce qui a trait à ce que le jeune doit faire
  • Activité en lien avec des apprentissages scolaires (application dans le contexte de classe, à l’oral et à l’écrit)
  • Offrir un modèle avant l’amorce du jeu (un modèle du comportement attendu)
  • S’assurer de la connaissance du lexique requis pour réaliser l’activité
  • Stimuli à présélectionner selon des paramètres spécifiques
  • Offrir des facilitations verbales : guider par des questions, par ex., « Peux-tu me dire…sa catégorie…une chose « spéciale qu’il a/qu’il fait »,
  • Offrir des supports visuels (ex. pour structurer la présentation et le choix des indices: catégories, fonction, description physique)
  • Rétroaction : faire une rétroaction immédiate et formative, sur la précision de la réponse/l’atteinte du but, rétroaction ciblée sur ce qui a causé problème
94
Q

IdM intervention
Paramétrer :
C + /l/ ou /r/ + voyelle (s’assurer que la graphie de la voyelle est connue par le jeune pour qu’il puisse le lire) + choisir des C1 qui pourrait se _______

A

combiner au r ou l (par exemple, une syllabe comme mar ne pourra pas être produite mra…pas combinaison possible en français donc le jeune ne ferait probablement pas d’erreur)

95
Q

IdM
Exemple d’une une rétroaction formative et correctrice
Difficulté à lire des mots qui contiennent des syllabes qui sont formées d’une C + V + C comme C A R

A

tu lis CRA…tu vois, tu gardes les mêmes sons mais pas dans le bon ordre alors ça te joue des tours! Par ex., dans un texte, tu pourrais lire craton au lieu de carton (écrire les deux mots).

96
Q

Csc phono Fusion

Exemple d’une une rétroaction formative et correctrice

A

Faire plusieurs syllabes/fusion orale CVC avec rétroaction immédiate sur la cible par ex., s’il produit CCV, on montre l’inversion de la consonne avec les petits blocs de couleurs et on corrige.

97
Q

En csc phono, faire rapidement le lien avec l’identification de mots

A
  • Rappeler que quand on lit, ce sont les lettres qui font des sons qu’on colle un à la suite de l’autre pour faire la syllabe…on ne peut pas les changer de place…ça change la syllabe (démo)
  • Reprendre les mêmes syllabes que celles travaillées à l’oral (lecture de mots à l’ordi, lettres mobiles par ex. on garde « fixes » la consonne r (ou l) et la voyelle et on pige la première consonne, à ajouter pour faire la syllabe.
  • Si le problème est le même en écriture, on pourrait travailler parallèlement l’écriture de ce type de syllabes via la segmentation : à voir selon le profil par ex. si segmentation orale est impossible, on va la travailler séparément.
98
Q

Pour les atteintes sévères de la csc phono, souvent la structure ______ est privilégiée

A
  • verticale

Une habileté à la fois (ex : fusion en premier/soutient la lecture par assemblage; plus facile que la segmentation qui elle soutient l’assemblage en orthographe)

99
Q

Ce que l’orthophoniste peut faire pour aider l’apprentissage des listes de mots à orthographier

A

Adaptation des listes orthographiques:
Réorganiser les listes orthographiques du ministère en regroupant les mots par similitudes, ce qui permettra aux parents de guider la réflexion de son enfant quant à l’orthographe des mots (morphologie, finales fréquentes, etc.) et d’établir des comparaisons.

100
Q

Ce qui est semblable à l’oral et à l’écrit:

A

En compréhension écrite, on comprend bien sûr les mêmes mots, structures de phrases et marques morphologiques qu’à l’oral. Au plan discursif, la narration est un type de discours très présent à l’oral et à l’écrit. Enfin, on s’appuie sur les mêmes connaissances pour faire des inférences de contenu.

101
Q

Ce qui diffère en langage oral et écrit:
Il y a une augmentation significative de la complexité par rapport aux habiletés requises pour la compréhension écrite (à partir du 2e cycle ++):
- Lexique :

A

lexique moins fréquent, plus abstrait; utilisation de marques référentielles moins habituelles (ex : ce dernier); lexique plus spécifique, lié à un thème moins familier ou à un enseignement dans une autre discipline que le français (ex : le lexique lié aux machines en Univers social).

*et la sollicitation de plus en plus importante de la métacognition (réfléchir sur…lexique, syntaxe, discours ex : structure, etc.)

102
Q

Ce qui diffère en langage oral et écrit:
Il y a une augmentation significative de la complexité par rapport aux habiletés requises pour la compréhension écrite (à partir du 2e cycle ++)
Syntaxe:

A

on retrouve plus souvent des structures de phrases complexes et celles-ci sont plus variées et nécessitent une bonne métasyntaxe (ex : enchâssements pour préciser, subordonnées diverses, etc.)

103
Q

Ce qui diffère en langage oral et écrit:
Il y a une augmentation significative de la complexité par rapport aux habiletés requises pour la compréhension écrite (à partir du 2e cycle ++)
Pragmatique:

A

il faut être en mesure d’identifier l’intention de l’auteur quand on lit un texte. En CÉ, il est difficile de vérifier les bris de compréhension chez le jeune à moins de poser des questions, de demander de résumer, etc. (alors qu’à l’oral, ces bris sont plus facilement détectés).

104
Q

Ce qui diffère en langage oral et écrit:
Il y a une augmentation significative de la complexité par rapport aux habiletés requises pour la compréhension écrite (à partir du 2e cycle ++)
Discours:

A

les discours informatifs (ex : descriptif, comparatif, cause à effet) sont beaucoup plus présents qu’à l’oral (et plus tard, le discours argumentatif structuré) et portent sur des sujets moins familiers. Leur structure diffère complètement de la structure narrative à laquelle les enfants ont été exposés ++ lorsqu’ils étaient jeunes.

105
Q

Ce qui diffère en langage oral et écrit:
Il y a une augmentation significative de la complexité par rapport aux habiletés requises pour la compréhension écrite (à partir du 2e cycle ++)
Inférences:

A

les exigences sont plus grandes en regard des habiletés à faire des inférences lexicales (inférer le sens d’un mot nouveau), anaphoriques (identifier le référent) et particulièrement les inférences causales, obligatoires pour la construction du sens d’un texte.

106
Q

Aspects lexico-sémantiques

Exemple de facilitateurs sur le plan phonologique

A

Supports visuels comme:
• Matériel 3D représentant les unités phonologiques et syllabiques qui sont manipulées (ex: blocs Légo, anneaux, etc.);
• Représentations imagées d’items proches phonologiquement (ex: pain, bain, main, etc.), de mots qui riment, etc.

107
Q

Aspects lexico-sémantiques

Exemple de facilitateurs sur le plan sémantique

A
Les organisateurs graphiques
• carte conceptuelle
• diagramme de Venn
• tableaux (traits sémantiques communs et distinctifs)
• schéma en arborescence
108
Q

Aspects morphosyntaxiques

Exemple de facilitateurs

A

Support visuel
- pour la structure du type d’énoncé ciblé Ex: structure Sujet + verbe + CD ….avec ajout d’un CP
(complément de phrases) avant ou après (déplaçable)
- Signet: marqueurs de relation classés selon le type de relation qu’ils représentent

109
Q

Exemple de facilitateur pour l’application du principe alphabétique

A

•Association avec un élément visuel ou narratif (p. ex: matériel Raconte-moi les sons); association avec un geste

110
Q

Exemple de support visuel de rappel des stratégies en écriture (1er cycle)

A
  1. Tableau
    - Est-ce que le mot écrit existe dans ma tête ? Est-ce que je sais l’écrire. Si oui, je l’écris.
    - S’il n’existe pas dans ma tête, je découpe le mot en syllabes et je les écris. Si je ne sais pas écrire une syllabe, je la découpe en sons et je trouve la lettre qui vont avec ce son.
  2. Signet pour les règles contextuelles
111
Q

PIO

Exemple de moyens/stratégies pour améliorer la précision et la vitesse (la qualité) de lecture

A
  • A l’oral: activités de découpage de mots en « parties » ayant du sens (Ex: fleuriste = fleur + iste)
  • En lecture à voix haute (livre de son choix, matériel scolaire): Lors de la lecture d’un mot « décomposable », guidez la pour qu’elle le sépare en « parties » qui ont un sens, plutôt qu’en syllabes. (Ex: découragement: faire lire « dé…courage…ment » plutôt que « dé…cou…ra… ge …ment ») –> permet d’augmenter la vitesse de lecture, mais aussi de comprendre plus facilement le sens
  • Pratiquer régulièrement la lecture à voix haute, lui demander de suivre avec son doigt les mots lus.
  • À l’oral, demander de coller des sons ensemble afin de former des mots courts.
  • Présenter des digrammes (deux lettre qui forment un seul son) et demander de les lire à voix haute (ex. jeu de mémoire).
112
Q

PIO

Exemple de moyens/stratégies pour améliorer l’orthographe

A
  • À l’oral: Lors de l’écriture d’un mot « de la même famille » qu’un autre mot, guidez la pour qu’elle le sépare d’abord en « parties » qui ont un sens, plutôt
    qu’en syllabes
  • Puis, appliquer ce découpage à l’écriture du mot.
    Supporter sa réflexion sur l’orthographe du mot en expliquant qu’une « base » s’écrit de la même façon pour les mots de la même famille
  • Pour les mots d’orthographe à l’étude: favoriser le regroupement des mots d’orthographe qui sont de la même famille pour mettre en évidence la base + préfixe/suffixe
  • Souvent, vous pouvez l’aider à trouver la lettre muette à la fin d’un mot en trouvant:
    1) le féminin s’il s’agit d’un adjectif: on « entend » le son final
    2) le féminin pour une nationalité, un animal
    3) un mot de la même famille
113
Q

Soutien systématique
Facilitation statique ou dynamique ?
- Faire ressortir la connaissance ou stratégie ciblée

A

Facilitation statique

Ajustement structurel: modification de l’environnement pour
• réduire la complexité de la tâche
• mettre en saillance les habiletés ciblées

114
Q

Soutien systématique
Facilitation statique ou dynamique ?
Guider Maxime pour qu’il donne
une meilleure réponse et qu’il régule son
comportement (par ex., s’arrête, réfléchisse à
voix haute, se questionne, etc.)

A

Facilitation dynamique

Ajustement interactif: Comportements intentionnels et stratégiques du clinicien pour
• réguler les actions du jeune;
• donner des informations qui aident le jeune à donner une meilleure réponse.