Examen fin de session Flashcards
Modalités d’intervention
Le choix de la/des modalité(s) dépendra:
(5)
- des besoins du jeune
- des préoccupations du jeune et de son entourage
- du contexte de pratique
- des priorités de l’établissement
- des ressources disponibles, etc.
Quelque soit la modalité d’intervention, il est très important de
transmettre de l’information sur la problématique vécue et son origine:
-
-
• Au milieu (personnes de l’entourage, intervenants)
– Pour favoriser une adaptation et un ajustement des attitudes, des comportements et du soutien
• Au jeune lui-même
– Pour éviter le développement possible de difficultés secondaires qui vont aggraver la situation :
• perte de confiance en soi et en les autres;
• dégoût de l’école et perte de motivation;
• dépression, apathie, isolement; trouble du sommeil; comportements agressifs.
Intervention orthophonique au préscolaire
Nouveauté à cet âge :
-
-
• La stimulation en conscience phonologique (CP)
• La stimulation pour l’apprentissage du principe alphabétique
Qui par ailleurs est présente en classe par le biais de l’enseignant et de l’orthopédagogue
Intervention orthophonique au préscolaire
Spécificité de l’orthophoniste?
- Connaissances quant aux traitements linguistiques et cognitifs en jeu durant la lecture/écriture, aux contraintes linguistiques de la langue;
- Connaissances sur le développement typique.
L’action de l’orthophoniste en CP est davantage de l’ordre:
- du soutien à l’enseignant;
- du dépistage des enfants à risque;
- de la stimulation ciblée au préscolaire.
La rééducation orthophonique en tant que telle sur la CP s’inscrit au 1er cycle.
L’apport des modèles théoriques
Compréhension des difficultés par la mise en lumière des processus/habiletés déficitaires
MAF et constructivisme
Intervention basée sur la conscience et la métacognition :
• Implication: S’élever à un niveau au-dessus des processus cognitifs pour avoir une vision et un contrôle de « l’extérieur » (apprentissage explicite)
L’apport des modèles théoriques
Modification graduelle des processus/connaissances par l’exposition
Connexionnisme
Intervention basée sur l’exposition
• Implication: Tirer parti de la fréquence pour tirer les régularités, le fonctionnement de la langue (apprentissage implicite)
L’apport des modèles théoriques
Acquisition graduelle des connaissances/habiletés selon l’âge/la scolarisation
Stades développementaux
Intervention basée sur les phases de développement/d’apprentissage:
• Implication: Graduer selon le niveau développemental de l’enfant et planifier selon les « exigences » subséquentes
L’apport des modèles théoriques
Médiation par l’adulte pour l’optimisation du cheminement de l’enfant
Socioconstructivisme
Intervention basée sur
La ZPD de l’enfant :
• Implication: L’enfant va, avec support approprié, légèrement au-delà de ses capacités pour développer/consolider ses connaissances/habiletés
Le rôle de l’adulte :
• Implication: Les personnes significatives, outillées, offrent un support adapté
RISE
- Occasions répétées
- Intensité de l’intervention
- Soutien systématique
- Orientation sur l’explicite
- Implication de l’apprenant
Occasions répétées
La succession rapprochée de plusieurs occasions d’apprentissage ciblé avec modelage, guidance et explication est importante pour permettre au jeune d’internaliser un nouveau comportement ou une stratégie dans
• une activité unique
• plusieurs activités de différents types.
Le nombre approprié peut varier selon la nature de l’habileté travaillée, les caractéristiques du jeune et le contexte…mais une certaine quantité d’occasions répétées est nécessaire.
Reprendre régulièrement les cibles travaillées de diverses manières avec un ajustement du soutien donné permet au jeune de les manipuler avec de plus en plus d’aisance et de façon de plus en plus autonome.
Intensité de l’intervention
Correspond au nombre d’interactions du jeune avec une expérience thérapeutique relativement aux difficultés qu’il vit (R est une partie de I).
• Généralement décrite en termes de durée et de fréquence des rencontres.
• Il est proposé que l’intensité soit quantifiée sous la forme de « dosage ».
• L’estimation de l’intensité doit considérer ce qui est fait en classe et tout enseignement additionnel relativement aux besoins ciblés du jeune. (ortho + autres traitements)
• Il y a peu de connaissances pour le moment sur les effets de différentes intensités de traitement.
• L’opérationnalisation de l’intensité diffère dans les écrits.
Il importe donc de planifier l’intervention de façon à prévoir des rencontres à une fréquence suffisamment élevée pour
• permettre un développement solide des habiletés visées
• rendre l’enfant stratégique dans l’utilisation qu’il en fait.
Soutien systématique
Une facilitation, une aide systématique est offerte au jeune de façon à faciliter l’apprentissage qui est ciblé et sa consolidation, afin de rendre le jeune graduellement autonome et stratégique.
La facilitation peut être statique:
Ajustement structurel: modification de l’environnement pour
• réduire la complexité de la tâche
• mettre en saillance les habiletés ciblées
La facilitation peut être dynamique:
Ajustement interactif: Comportements intentionnels et stratégiques du clinicien pour
• réguler les actions du jeune;
• donner des informations qui aident le jeune à donner une meilleure réponse.
Orientation sur l’explicite
- Poser des actions de façon intentionnelle dans une activité pour mettre en évidence et faciliter l’apprentissage d’une habileté, stratégie ou comportement ciblé (par ex., segmentation phono).
Dans une activité ciblant une habileté précise:
- L’explicitation porte précisément sur la cible de l’intervention
Dans un contexte plus large de communication:
- L’explicitation porte sur petit nombre d’habiletés parmi toutes celles qui sont sollicitées. - Rendre explicite = orienter le travail de façon à amener l’attention de l’enfant sur l’élément qui est travaillé et sur son rôle dans la compétence visée, pour susciter la réflexion de l’enfant sur cet élément.
Avec une intervention explicite, « l’enfant sait sur quoi il travaille, comment il doit le faire et pourquoi il le fait. » …devient « méta ».
Il est possible de rendre explicite par divers moyens (p.ex., explications et guidance verbales; support visuel, etc.).
Implication de l’apprenant
À l’intérieur d’une intervention qui
• présente un certain nombre d’opportunités
• porte sur des habiletés explicitées
• comporte un soutien systématique,
…un apprenant impliqué activement dans ses apprentissages progresse plus rapidement qu’un jeune non impliqué.
L’implication est un construit complexe incluant l’attention, la motivation et l’engagement.
• Le degré de bénéfice d’une intervention est grandement influencé par l’attention et l’intérêt du jeune envers ce qu’il est en train d’apprendre.
• Le jeune peut avoir une motivation intrinsèque positive face à l’apprentissage à faire, ou au contraire, négative.
• L’engagement comporte les efforts autorapportés, la quantité de temps investi, la concentration observée, et la persévérance (maintien de l’effort) lorsqu’une activité commence à être difficile.
L’implication vient du jeune (intrinsèque), mais elle peut être modulée par l’orthophoniste en regard des :
• activités
• procédures
• interactions
Par ex., en donnant le choix de l’activité, de la séquence des activités, du sujet abordé dans un texte, du matériel, du format (papier, ordinateur), etc.
L’orthophoniste doit connaitre ce que les jeunes apprennent et savoir en quoi cela devrait être important pour eux.
Rôle significatif de l’orthophoniste qui :
• Suscite leur attention « automatique » et le maintien de leur attention consciente dirigée.
• Guide la régulation des ressources attentionnelles, selon les besoins (attention sélective, divisée, soutenue).
• Favorise le niveau d’implication du jeune en s’assurant que ce sur quoi porte le « traitement » ait un sens pour le jeune et que la façon de l’aborder soit intéressante (que le plaisir soit au r.v.!)
Ce qui caractérise les meilleures pratiques
Pour optimiser son efficacité, une intervention doit aussi être
- Complète
- Balancée
- Graduée
- Contextualisée
- Appropriée
- Directe
- Précise
- Informative
- Correctrice
Intervention complète
a) Planifier et organiser l’intervention en ayant une vision d’ensemble
• du profil et des besoins du jeune
• des différents aspects langagiers qui sont en interaction dans les tâches
b) Planifier et organiser l’intervention de façon à ce qu’elle contienne les composantes jugées essentielles par la recherche.
c) Planifier et organiser l’intervention de façon à ce qu’elle prenne en compte le langage interne du jeune
Balancée
Organiser l’intervention pour qu’il y ait un équilibre planifié entre tous les aspects travaillés entre les objectifs
• d’IdeM/orthographe et objectifs de compréhension/production écrite;
• de conscience linguistique et objectifs en modalité écrite;
• en modalité orale et modalité écrite.
Graduée
Ajouter progressivement des cibles de plus en plus complexes pour « construire » la compétence visée.
En termes de connaissances, habiletés ou stratégies à développer/consolider:
• « décortiquer » comment se caractérise la complexité de la composante langagière ciblée afin d’établir une gradation logique et fondée pour atteindre l’objectif fixé, et ainsi « édifier » et solidifier graduellement la compétence.
En termes de stimuli/tâches à travailler
• Analyser ce qu’impliquent, sur le plan cognitif, les tâches/stimuli possibles pour travailler l’objectif ciblé afin de faire un choix judicieux pour ne pas créer une surcharge/allègement qui serait contre-productif.
Contextualisée
Planifier et organiser l’intervention de façon à ce que le travail effectué soit significatif pour l’enfant et son milieu.
• Porter une attention au contexte socioculturel et socioaffectif de l’enfant;
• Prendre en compte l’utilisation scolaire des aspects langagiers travaillés (p. ex. matériel et stimuli, « outils »);
• Prévoir des activités en contexte pour favoriser la généralisation des acquis et l’application des nouvelles habiletés en situations réelles de communication, de lecture/écriture.
Appropriée
Planifier et organiser l’intervention de façon à ce qu’elle tienne compte du profil de ce jeune.
Donc, prendre en compte:
• le profil langagier de l’enfant et ses caractéristiques à l’oral et à l’écrit (forces/faiblesse);
• les autres caractéristiques personnelles de l’enfant qui peuvent agir en synergie/en opposition avec l’intervention langagière;
• l’âge de l’enfant et son niveau scolaire
• les éléments vus/appris en classe;
• la « courbe développementale » des diverses habiletés langagières en fonction des données disponibles dans la littérature scientifique.
Directe
Sélectionner les cibles et organiser l’intervention de façon à ce que le travail s’effectue sur les connaissances et habiletés qui sont reconnues comme contribuant de façon significative au développement de la compétence visée (oral ou écrite)
Il s’agit d’un travail « sans intermédiaire », basée sur les faits scientifiques contemporains.
Précise
Sélectionner les comportements langagiers pour travailler de façon ciblée/spécifique les éléments qui sont identifiés problématiques chez le jeune.
La connaissance/habileté/stratégie à travailler est définie et déterminée de façon claire.
Le niveau d’approfondissement avec lequel la connaissance/habileté/stratégie est travaillée est conforme aux types de difficultés du jeune dans la composante qui est problématique.
Informative
Planifier et organiser l’intervention de façon à effectuer un retour verbal sur les performances (rétroactions) de l’enfant pendant et après les interventions.
• L’enfant a des informations/explications sur la réussite ou non des items/objectifs travaillés et sur les éléments qui ont mené à la réponse/performance de l’enfant;
• Selon les écrits scientifiques, la rétroaction immédiate est gage d’efficacité;
• Rétroaction ≠ Renforcement.
Correctrice
Planifier et organiser l’intervention de façon à effectuer un retour verbal qui propose des moyens à l’enfant pour ajuster/corriger/améliorer sa performance pendant et après les interventions.
En termes de:
• connaissances/habiletés à utiliser
• stratégies concrètes à appliquer
Effets pouvant biaiser la perception du clinicien quant au progrès du jeune (et à l’efficacité de l’intervention)
- Effet Hawthorne (semblable à l’effet placebo)
- Progrès dus à la maturation et à l’apprentissage
- Attentes à l’égard des effets du traitement
- Éléments de la technique non pris en considération
- Effet à long terme d’un traitement préalable
La priorisation va se faire en tenant compte des
éléments ayant le plus grand impact sur:
-
-
- la performance communicationnelle
- les apprentissages scolaires
Priorisation des cibles de travail/objectifs du traitement déterminées par
- niveau de base documenté lors de l’évaluation
- zone proximale de développement (ZPD)
- efficacité communicationnelle
- « teachability » ou la stimulabilité
- habiletés dans les autres composantes langagières
Priorisation des cibles de travail/objectifs du traitement tenant compte, au scolaire:
- des impacts scolaires des difficultés langagières sur la réussite scolaire
- du curriculum scolaire (Progression des apprentissages)
- de la hiérarchie des apprentissages
- des priorités du jeune et de son entourage (parents, intervenants)
Aspects lexico-sémantiques
Selon le cas, elles peuvent concerner:
- l’organisation sémantique
- la spécificité sémantique (traits sémantiques: nombre/justesse)
- des concepts/mots concrets, abstraits, relationnels
- les relations sémantiques (synonymie, antonymie, polysémie)
- le langage figuré.
Aspects lexico-sémantiques
Les objectifs de l’intervention porteront sur:
- l’organisation sémantique
- la justesse et la précision des représentations sémantiques et phonologiques
- la sélection et l’utilisation de stratégies pour l’acquisition de nouveaux mots.
Aspects lexico-sémantiques
Amener l’enfant à augmenter la justesse/précision
(et l’organisation) des représentations :
• phonologiques de ______ pour l’accroissement du _______
• sémantiques et l’organisation du réseau sémantique:
mettre en relation le mot travaillé avec les
_________
• phonologiques ET sémantiques: mettre en relation la
_______ et ______ du mot travaillé avec les connaissances antérieures (mots connus)
- mots proches sur le plan de leur structure
- stock lexical
- connaissances antérieures (mots connus)
- forme/traits phonologiques et le sens/traits sémantiques
Aspects lexico-sémantiques
Caractéristiques de l’intervention
Augmenter la ______ et ________ en l’encourageant à:
- quantifier/qualifier son degré de connaissance (p.ex. je peux définir le mot; je sais ce qu’il veut dire; je connais un peu/rien sur ce mot);
- se fixer des objectifs dans l’apprentissage et l’utilisation de divers types de stratégies et à suivre ses progrès à l’aide d’organisateurs graphiques (chez l’adolescent).
conscience (méta) et l’appropriation
de stratégies pour apprendre par lui-même
Aspects lexico-sémantiques
Exemple d’activités - Travail sur la structure phonologique
- Activités de conscience phonologique portant sur la segmentation /discrimination, la constitution des représentations phonologiques
- Indiçage phonologique: 1er phonème/syllabe; rime
- Comparaison de formes phonologiques proches lors de l’apprentissage de nouveaux mots
Aspects lexico-sémantiques
Exemple d’activités - Travail sur la sémantique :
- Regroupement (ou identification) catégoriel/sous-catégoriel (liens avec des connaissances disciplinaires ex: catégorisation des formes en maths, des climats, des types de « machines », etc.)
- Détection d’intrus sémantiques
- Devinettes réceptives et expressives
- Identification des traits communs et distinctifs
- Création de cartes conceptuelles
- Évocation d’items selon un critère sémantique
- Jugement de synonymie; évocation de synonymes
- Identification des divers sens d’un nom, verbe (polysémie)
- Apprentissage de mots nouveaux représentant des concepts connus (ex: exquis…connait délicieux et son sens).
- Apprentissage d’un lexique spécifique (forme et sens), lié à une discipline scolaire (ex: noms des polygones, termes en sciences, etc.)
Aspects lexico-sémantiques
Exemples de matériel
- Tâches sémantiques (l’ile au pirates)
- Polysémie (polycart)
- Diagramme de venn
- Carte conceptuelle
Aspects lexico-sémantiques
Les 2 grands objectifs de l’intervention
a)
b)
a) Amener l’enfant à augmenter la justesse/précision (et l’organisation) des représentations
b) Amener l’enfant à sélectionner et utiliser des stratégies pour l’acquisition de nouveaux mot
Aspects lexico-sémantiques
b) Amener l’enfant à sélectionner et utiliser des stratégies pour l’acquisition de nouveaux mot
Comment ?
- Utiliser les informations du contexte dans lequel se trouve le mot pour découvrir/enrichir son sens;
- Utiliser des moyens mnémotechniques (p.ex. visualiser une image en lien avec le mot);
- Utiliser la dérivation/la composition pour déduire la signification (p.ex. un magicien fait de la magie; un tournevis sert à tourner les vis).
Accès lexical
Quoi observer afin de cibler les objectifs adéquats ?
- observation de manifestations telles: hésitations, délais, pauses, reformulations, etc.
- commentaires méta p.ex: « Je le sais mais je le trouve pas », « Je sais que ça commence par p »
- types d’erreurs: phonologiques, sémantiques
- observation de l’utilisation de stratégies compensatoires comme la circonlocution, le geste
- documentation auprès des proches
Les objectifs de l’intervention en accès lexical porteront sur:
- la précision des représentations phonologiques et/ou sémantiques afin d’en faciliter la récupération
- la mise en place de stratégies compensatoires.
Accès lexical
Amener l’enfant à préciser
• _________ (phonologique; sémantique)
• ________ de cette information
- l’information stockée
- l’organisation
*afin qu’il récupère plus facilement l’information phonologique ou sémantique, selon la nature de la difficulté.
Accès lexical
Aider l’enfant à développer des stratégies compensatoires:
- Auto-indiçage (phonologique, sémantique incluant le geste)
- Gestion de la conversation en exprimant sa pensée autrement
- Réduction du stress de la recherche lexicale par la modification de contraintes contextuelles.
Rôle des parents dans le contexte
d’une difficulté d’accès lexical
- 2) Identifiant des mots liés aux apprentissages sur lesquels un travail plus spécifique pourrait être fait (ex : pour en faciliter l’évocation lors des examens)
3) L’aidant/lui rappelant l’utilisation des stratégies compensatoires au quotidien
- la répétition du nouveau mot (notion de fréquence)
- le travail de la structure phonologique…éventuellement, pour s’auto-indicer
- la consolidation du sens (concept)…éventuellement, pour s’auto-indicer
3) L’aidant/lui rappelant l’utilisation des stratégies compensatoires au quotidien
Exemples de stratégies :
- donner des indices sémantiques (décrire) : lien avec le travail des « devinettes » -choisir des indices ciblés/distinctifs
- donner des indices phonologiques ex : ça commence par le son …; il a 2 syllabes…
- faire un lien avec son vécu (ex : lanterne : tu sais ce que grand-maman met sur la table dehors le soir)
- produire un synonyme (ex : copain : tu sais, un autre mot qui veut dire un ami)
- passer par un antonyme (ex : C’est pas long, c’est ….)
- faire un geste, pointer, etc.
Morphologie dérivationnelle
Les objectifs de l’intervention porteront sur:
-
-
- le développement des connaissances morphologiques
- le développement de l’analyse de la structure morphologique des mots et de la manipulation des unités morphologiques (conscience) (les règles qui régissent la formation des mots)
Morphologie dérivationnelle
Exemples d’activités:
- Identification de la base d’un mot morphologiquement complexe (MC)
- Jugement d’intrus (ex: chanteur, chantier, chantonner)
- Fusion de morphèmes pour former un mot MC
- Segmentation de mots MC
- Évocation de mots de même famille à partir d’une base donnée
- Explication du sens d’affixes
- *Associer rapidement à l’IdM et à l’Olex
Aspects syntaxiques
Cibles de travail
Dépendent du profil de l’élève (forces/fragilités), et seront ajustées selon son âge et son niveau scolaire.
Selon le cas, elles concernent (5):
- la « densité » du langage (déconstruction-reconstruction)
- les types de structures syntaxiques et leur utilisation fluente
- la structure argumentale des verbes
- les motivations pragmatiques pour certaines formes syntaxiques
- l’utilisation d’indices syntaxiques (stratégies)