Examen du 16 décembre 2016 Flashcards
De quoi parle le Rapport Ouimet? (5 choses)
1) Discours basé sur la théorie de la réhabilitation.
2) Conscient des limites au droit de punir.
3) La communauté est le meilleur endroit pour réhabiliter.
4) Critique de la prison.
5) Nécessité de penser des sanctions non-afflictives.
De quoi parle la Commission de réforme du droit du Canada? (3 choses)
1) Réforme de tous les droits.
2) Inquiétude par rapport au recours abusif à la prison.
3) Introduit trois principes pour concevoir l’intervention pénale : le principe d’humanité (renforcer les valeurs), le principe de justice (discours + pratique) et le principe de modération (punir en dernier recours)
De quoi parle le Rapport Archambault? (2 choses)
1) Constats sur les peines : méfiance du public, disparité des peines, recours excessif à la prison et absence de politique globale.
2) Recommandations : pas de peines minimales obligatoires, par de libération conditionnelle et pas d’incarcération si non-paiement d’amende.
De quoi parle le Rapport Daubney? (2 choses)
1) Porte sur la détermination de la peine, la MLSC, les aspects du système correctionnel et la responsabilité assumée
2) Ambivalence : valorise la peine communautaire & le caractère punitif de la probation …
De quoi parle la Réforme de 1995 (loi C-41)? (2 choses)
1) Modifie le C. Cr. dans le but d’augmenter la confiance du public et de diminuer le recours à l’incarcération.
2) Indique que la peine doit être proportionnelle à la gravité de l’acte et au degré de responsabilité du délinquant.
De quoi parle la Contre-réforme? (1 chose)
1) Dumont, en 2011 : mesures législatives qui ont neutralisé la réforme de 1995 selon les objectifs de dénonciation et de dissuasion (la hausse du nombre de peines minimales et la baisse de la portée des peines communautaires).
De quoi parle le champ contemporain (un durcissement de la peine)? (3 choses)
1) La baisse du taux de criminalité en Occident vient légitimer les bénéfices de la répression pénale et l’appareil répressif.
2) Populisme pénal : entretenir l’insécurité publique pour légitimer les mesures répressives.
3) Virage punitif : clientélisme électoral, escalade des politiques punitives en Occident.
Quels sont les objectifs du prononcé de la sentence?
1) La protection de la société.
2) La prévention du crime.
3) Le respect de la loi.
4) Le maintien d’une société juste / paisible / sûre.
Quels sont les objectifs de la peine?
Toutes les théories de la peine vues dans le Bloc A.
Quels sont les facteurs qui déterminent la peine?
1) La gravité.
2) Le facteur légal.
3) Les valeurs culturelles.
4) Les caractéristiques de l’accusé.
VRAI ou FAUX : la négociation de plaidoyer est un processus informel qui conclut environ 90% des cas à la cour.
VRAI.
VRAI ou FAUX : la négociation de plaidoyer doit être accepté par le juge.
VRAI.
Quelles sont les trois conditions de validité de la négociation de plaidoyer?
1) Volontaire.
2) Sans équivoque.
3) Fait en toute connaissance de cause.
Qu’est-ce que le voile de l’ignorance?
Il s’agit d’une pratique informelle qui indique que, en prononçant la peine, le juge ne doit pas tenir compte des conditions d’application ou des impacts de celle-ci sur l’accusé.
Nommez quelques (3) effets négatifs du voile de l’ignorance.
1) La disparité des peines.
2) Les incertitudes du public.
3) Les distorsions sur l’efficacité de la peine.
LES TYPES DE PEINE : L’absolution.
L’action de pardonner / d’excuser la faute tout en reconnaissant la culpabilité. Elle peut être inconditionnelle (tout est oublié, casier judiciaire suspendu après 1 an) ou conditionnelle (probation, casier judiciaire suspendu après 3 ans).
LES TYPES DE PEINE : La probation.
Peine en milieu ouvert, sorte de liberté surveillée sur un maximum de 3 ans, peut prendre différentes formes (accompagnée d’autres peines), inclut des conditions obligatoires (tenir une bonne conduite, ne pas troubler l’ordre public, etc.) et des conditions facultatives (qui dépendent du juge).
LES TYPES DE PEINE : L’amende.
Touche tous les types de droits, simple et adaptable, il s’agit d’une somme monétaire qui est rentable pour l’État et moins stigmatisante pour le contrevenant. Peut se jumeler à d’autres peines.