Examen du 14 décembre 2016 Flashcards

1
Q

Quelles sont les trois caractéristiques de la pensée liée au Siècle des Lumières?

A

1) Dieu perd du terrain et l’humain en gagne.
2) Reconnaissance de la liberté de l’être humain.
3) Impératif utilitariste.

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2
Q

Pourquoi Beccaria est-il inspiré (ou encouragé) par Montesquieu, Voltaire et Rousseau?

A

Montesquieu : classification des délits et des peines.
Voltaire : contre les châtiments corporels et la peine de mort, veut que la raison soit le fondement de la justice.
Rousseau : contrat social qui unit tous les humains.

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3
Q

De quelle école de pensée est-ce que Beccaria est membre?

A

L’école classique du droit pénal.

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4
Q

Comment l’école classique du droit pénale définit le crime?

A

Un manquement au devoir du citoyen.

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5
Q

Comment l’école classique du droit pénale définit le criminel?

A

Un être qui abuse excessivement de sa liberté.

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6
Q

Comment l’école classique du droit pénale définit la peine?

A

Le criminel se l’impose à lui-même, elle doit être utile.

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7
Q

Dans son ouvrage Des délits et des peines, Beccaria fait trois propositions centrales en ce qui concerne le système de justice. Quelles sont-elles?

A

1) La stricte légalité : le droit pénal est basé sur l’égalité et ce qui n’est pas interdit par la loi n’est pas un crime.
2) L’économie de crime : il faut créer le moins de crimes possibles.
3) Les peines utiles : la peine doit être égalitaire et basée sur l’acte seule.

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8
Q

Qu’est-ce que Beccaria prône?

A

L’abolition des châtiments corporels. De plus, il a un intérêt envers l’amende et l’emprisonnement.

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9
Q

Comment Bentham perçoit-il l’humain?

A

Un individu qui est motivé par la recherche du plaisir et par l’évitement de la souffrance.

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10
Q

Pourquoi Bentham croit-il qu’il faut éliminer les crimes sans victimes? (ex. : suicide, homosexualité, etc.)

A

Car ils ne causent pas de torts à personne.

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11
Q

Résumez, brièvement et dans vos mots, le Panoptique.

A

Il s’agit d’un modèle, voire d’un idéal, de ce que la prison pourrait être. Ce modèle vise la surveillance absolue des détenus et des gardiens à l’aide d’une tour centrale à la tour qui compose le panoptique. La logique de ce type de milieu est de laisser savoir aux gens qu’ils sont observés. De plus, les principes du panoptique peuvent s’appliquer à tout type d’institution.

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12
Q

Quelles sont les conséquences principales des deux cassures historiques que sont la Révolution Française et la Révolution Française?

A

1) Le rejet du pouvoir en place.
2) Une nouvelle philosophie pénale.
3) Un nouvel ordre social.
4) L’importance du maintien de l’ordre public.

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13
Q

Trois mutations sociales se produisent au début du 19e siècle. Quelles sont-elles?

A

1) Libéralisme économique (industrialisation).
2) Urbanisation massive.
3) Développement de l’État moderne.

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14
Q

Comment peut-on expliquer la baisse des crimes violents, la hausse des crimes contre les biens et la hausse fulgurante des délits contre l’ordre public?

A

1) La ville donne un « anonymat » à tous.
2) Le vol de subsistance devient fréquent.
3) Augmentation des moeurs valorisant le contrôle de soi et rejetant l’impulsivité / la violence.

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15
Q

Au 19e siècle, quel lien existe-t-il entre pauvreté et criminalité?

A

Puisque le travail est une norme de moralité, les chômeurs (pauvres) sont vus comme des lâches, des immoraux et des paresseux. Exemple des Mystères de Paris d’Eugène Süe (opposition de la ville et de la campagne, faible moralité des pauvres, moralité inébranlable des ruraux, etc.)

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16
Q

Quels sont les deux modèles de police?

A

1) Continental (Police à cheval du Nord-Ouest).

2) Anglais (Policiers New-Yorkais).

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17
Q

Quels sont les impacts de la présence, et du travail, de la police?

A

1) Hausse de la criminalité.
2) Baisse des manifestations publiques de violence.
3) Hausse de la répression des crimes contre les biens.
4) Hausse de la criminalité liée au désordre.

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18
Q

Quel type de Cour se multiplie au 19e siècle?

A

Les Cours de première instance.

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19
Q

Sur quoi les lois, au 19e siècle, sont-elles principalement axées?

A

La répression du désordre.

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20
Q

Nommez les trois avantages de la prison.

A

1) Réforme le criminel.
2) Peine individualisée et quantifiable.
3) Peine égalitaire et humaine.

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21
Q

Nommez les quatre critiques faites à la prison.

A

1) Crée des criminels endurcis.
2) Permet aux criminels de s’organiser.
3) Mène à de la criminalité indirecte.
4) Produit la récidive.

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22
Q

Quelles sont les quatre catégories de milieux d’emprisonnement?

A

1) Prison.
2) Pénitencier.
3) École de réforme / d’industrie.
4) Varia (asiles, hospices, etc.)

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23
Q

Pourquoi veut-on faire travailler les détenus en prison?

A

Car c’est une façon de les ramener vers la morale, il s’agit d’une forme précoce de réhabilitation sociale.

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24
Q

Faites un bref résumé de la situation de l’emprisonnement à Montréal entre 1863 et 1912.

A

Il y a plus de personnes arrêtés que de personnes mises en prison, car les coûts sont assez élevés. Un bon nombre des admissions sont des réadmissions. On arrête et on emprisonne principalement les crimes contre l’ordre public.

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25
Q

Qu’est-ce que la Cour du Recorder?

A

C’est une cour qui gère près de 70% des cas de désordre public. Elle donne (généralement) une amende pour éviter l’emprisonnement. Les pauvres n’ont littéralement pas les moyens de payer leur liberté, alors ils se font emprisonner.

26
Q

Comment perçoit-on les prisons et leurs occupants après 1897?

A

On commence à blâmer la société et les facteurs sociaux pour cause de la criminalité, et non plus l’individu lui-même. Puisqu’il n’est plus fautif de sa misère, on essaie de le protéger (filets sociaux, etc.)

27
Q

Le principe de “protection” pourrait se définir comme étant …

A

Le fait d’héberger temporairement (souvent la nuit) les pauvres et les délinquants au poste de police de la ville pour éviter que ceux-ci se retrouvent en prison.

28
Q

Qu’est-ce que les statistiques permettent de mesurer dans la sphère judiciaire?

A

1) Qui juge quoi?

2) Est-ce acceptable?

29
Q

Qu’est-ce que les statistiques permettent de mesurer dans la sphère carcérale?

A

L’âge, le sexe, la taille, le poids, etc. des vrais criminels.

30
Q

Qu’est-ce que les statistiques permettent de mesurer dans la sphère policière?

A

1) Efficacité de l’activité policière.

2) Quel quartier est sujet à un type d’infraction précis?

31
Q

Quel est le constat d’André-Michel Guerry?

A

Le sexe de l’individu et l’endroit où celui-ci habite ont une influence assez importante sur le type de crime.

32
Q

Comment Guerry explique-t-il son constat?

A

1) Les différences entre les sexes.

2) Le concept de race.

33
Q

Quelles sont les deux lois crées par Adolphe Quételet?

A

1) Loi thermique : le type de crime est influencé par le climat (Nord, froid : biens vs. Sud, chaud = personnes).
2) Loi de l’âge : un individu est plus susceptible de passer à l’acte aux alentours de 25 ans (propension diminue avec le vieillissement).

34
Q

Quelle est la conception, erronée, concernant la criminalité connue et la criminalité commise.

A

On croit que la proportion de la criminalité connue reflète, dans un ration assez similaire, la proportion de la criminalité commise et que, derechef, les caractéristiques des accusés se transmettent dans le même ratio.

35
Q

Qu’est-ce que le positivisme? Comment s’applique-t-il à l’étude du crime?

A

C’est le fait de croire que tout phénomène a une cause qui peut être isolée par le chercheur. Dans l’étude du crime, cela se traduit par une volonté à identifier le criminel et à définir explicitement qui il est. Il y a un aspect déterministe de la conception du crime, au sens où l’on ne croit pas au libre-arbitre de l’individu.

36
Q

Quelle est la conclusion de Lombroso sur le criminel?

A

Il conclut que le criminel est un être plus primitif que l’humain moyen et que celui-ci a une pulsion naturelle envers le crime dont il ne peut se débarrasser.

37
Q

Évoquez quelques propos de Lombroso dans La femme criminelle.

A

Lombroso se demande pourquoi la femme commet moins de crimes que l’homme puisqu’elle est inférieure à celui-ci et qu’elle se rapproche donc plus de l’être primitif. En plus, elle est beaucoup plus vicieuse, menteuse et manipulatrice que l’homme.

38
Q

Quels sont les trois facteurs déterminants du crime tels qu’énoncés par Ferri?

A

1) Criminogènes individuels (ex. : hérédité).
2) Physiques (ex. : climat).
3) Sociaux et économiques (ex. chômage).

39
Q

Nommez et expliquez les deux lois développées par Ferri.

A

1) Loi de saturation : la criminalité suit le cours normal selon les évènements sociaux.
2) Loi de sursaturation : la criminalité augmente en flèche à cause d’un événement social exceptionnel (ex. : guerre).

40
Q

Quelles sont les cinq catégories de classification criminelle établies par Ferri?

A

1) Aliéné / fou moral.
2) Criminel-né.
3) Criminel par transport de passion.
4) Criminel d’occupation.
5) Criminel d’habitude.

41
Q

Quelles sont les deux grandes catégories de crimes établies par Garofalo?

A

1) Les crimes de nature …
a) qui violent la notion universelle de pitié (ex. : le meurtre).
b) qui violent la notion universelle de probité (ex. : le vol).
2) Les crimes artificiels …
c) définis criminels par l’État / le Gouvernement au pouvoir (ex. : fraude, dissidence politique, etc.)

42
Q

Dans quel sens l’héritage de l’école positiviste italienne est déterminant pour la constitution d’une discipline?

A

Car elle laisse un objet d’étude, une méthode d’étude et une approche née de la rencontre de diverses disciplines scientifiques.

43
Q

Quels ont été les deux personnages qui ont fait tomber l’école positiviste italienne? Comment?

A

1) Gabriel Tarde : remarque que les anomalies crâniennes ne sont pas tant importantes et qu’il est impossible de prouver les traits primitifs (atavisme).
2) Charles B. Goring : étudie 3000 condamnés en les comparant avec un groupe contrôle et il n’y a aucunes anomalies frappantes qui ressortent de l’étude.

44
Q

De quelle façon est-ce que les structures, les mécanismes d’assistance et les mécanismes d’intervention se mettent-ils en place au début du 20e siècle?

A

1) Par le bas : des individus (travailleurs) créent des unions, des syndicats, etc.
2) Par le haut : l’État intervient.

45
Q

Quelles sont les trois conséquences de la mise en place des structures, des mécanismes d’assistance et des mécanismes d’intervention?

A

1) Hausse du niveau de vie.
2) Recul de l’automatisme pauvreté-criminalité.
3) Création de crimes en lien avec la modernisation.

46
Q

CONFÉRENCE JEAN TRÉPANIER : Qu’est-ce qu’indique la doctrine parens patriae?

A

La patrie peut jouer le rôle d’un parent lorsque les parents ne peuvent assumer ce rôle.

47
Q

CONFÉRENCE JEAN TRÉPANIER : Qu’est-ce que le modèle protectionnel?

A

Il s’agit de prendre des mesures de protection plus importantes si le jeune en a besoin et de prendre des mesures moindres s’il n’en a pas besoin. Ces mesures se doivent d’avoir un caractère protecteur qui peut être conservé jusqu’aux 21 ans de l’individu, si cela est dans son intérêt.

48
Q

CONFÉRENCE JEAN TRÉPANIER : Quelles sont les quatre tendances par lesquelles la justice des mineurs s’est consolidée au 20e siècle?

A

1) Mise en place effective des tribunaux pour mineurs.
2) Adoption de lois pour les jeunes par les pays qui n’en avaient pas déjà.
3) Intégration du modèle protectionnel dans les lois pour les jeunes.
4) Intervention de nouveaux acteurs.

49
Q

QUESTION DE LECTURE : Selon Pirès, les partisans de la sévérité maximale partagent certaines idées énoncées par l’École classique du droit pénal et la philosophie utilitariste. Donnez deux exemples de cela.

A

1) Confiance envers les effets positifs de la peine.

2) Refuse d’accepter la punition / la condamnation d’un innocent.

50
Q

QUESTION DE LECTURE : Pour Martin Madan, la clémence excessive des juges est une cause de l’échec de la dissuasion. Comment?

A

Les juges donnent des peines plus modérées à cause du sentiment de compassion qu’ils éprouvent, alors la peine ne peut réellement atteindre son objectif dissuasif. Un bon juge pourrait ressentir la compassion mais le mettrait de côté pour déterminer la peine.

51
Q

QUESTION DE LECTURE : La sévérité de la peine devrait être proportionnelle à la difficulté et la nécessité de prévenir, selon le révérend William Paley. Donnez un exemple concret.

A

La loi devrait donner une peine plus sévère pour un vol commis dans une relation de confiance que pour un vol commis dans relation de confiance. Les deux crimes, similaires, se distinguent par le fait que la relation de confiance rendait le crime plus dur à prouver étant donné que les biens étaient constamment exposés.

52
Q

QUESTION DE LECTURE : Diminution du taux d’exécution entre 18e et 19e siècle au Québec?

A

On remarque une baisse de la violence publique partout en Occident, certains individus contestent la peine de mort et, au Québec, il y a l’émergence d’un mouvement abolitionniste (qui ne sera pas concluant).

53
Q

QUESTION DE LECTURE : L’identité des bourreaux change après la conquête britannique. De quelle façon?

A

Avant la conquête, les bourreaux étaient des criminels qui voyaient la fonction de bourreau ajoutée à leur peine déjà existante. Après la conquête, les bourreaux furent des êtres qui n’étaient PAS canadiens-français et, bien souvent, ils étaient noirs, dans le but d’instaurer un sentiment d’« autre ».

54
Q

QUESTION DE LECTURE : Nelson sur la famille.

A

Nelson est beaucoup plus progressiste en ce qui concerne la famille. En effet, il indique qu’il serait adéquat de sortir littéralement l’enfant qui vit dans une famille indigne dans le but de prioriser le bien-être de l’enfant.

55
Q

QUESTION DE LECTURE : L’échec de la prison de l’Île-aux-Noix : système employé et dispositions de la loi.

A

1) Insalubre, humide, propice aux évasions.
2) Très mauvaises gestion (ex. : agressions sexuelles).
3) Dispositions de la loi de 1857 sont ignorées : une grande partie des transferts promis n’eurent jamais lieu et les enfants vagabonds ne furent pas pris en charge.

56
Q

QUESTION DE LECTURE : Acte concernant les écoles d’industrie divisent les enfants en 3 catégories.

A

1) 21 ans et moins, infraction punissable d’emprisonnement, envoyé à la prison de réforme entre 6 mois et 5 ans.
2) 21 ans et moins, transfert ordonné par le Gouv.
3) 16 ans et moins, infraction punissable sur conviction sommaire, prison pour au moins 14 jours et prison de réforme par la suite entre 6 mois et 2 ans.

57
Q

QUESTION DE LECTURE : Les Soeurs du Bon-Pasteur

A

1) Personnel religieux et peu coûteux.
2) Personnel de plus en plus nombreux.
3) Personnel de mieux en mieux formé

58
Q

QUESTION DE LECTURE : Grave erreur de comparer les condamnés et les non-condamnés, Garofalo.

A

Ce ne sont pas tous les criminels qui sont attrapés et mis en prison, il faudrait comparer les vrais criminels avec les vrais honnêtes gens pour avoir une meilleure idée des caractéristiques.

59
Q

QUESTION DE LECTURE : La laideur comme trait commun.

A

1) Prison pour femme visitée par Garofalo (vrai).

2) Dostoïevski qui va dans une maison de force et que seulement 1/15 est beau.

60
Q

QUESTION DE LECTURE : Les anomalies psychiques et les traits enfantins.

A

1) Les criminels n’ont pas la capacité de réprimer un désir (cela leur est impossible).
2) Les criminels les plus élégants s’endimanchent et se pavanent les jours de fête pour être vus par tous.