Examen de mi-session Flashcards

1
Q

Comment peut-on définir l’histoire rurale ?

A

C’est l’histoire des campagnes, de l’agriculture, du plus grand nombre, du temps long et du milieu.

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2
Q

Comment peut-on caractériser l’historiographie traditionnelle en lien avec l’histoire rurale ?

A

L’historiographie traditionnelle dit que l’histoire nationale vise à assurer la survivance du peuple canadien-français. Elle se concentre surtout sur le politique. L’histoire rurale reste en surface dans l’historiographie traditionnelle, c’est surtout des monographies seigneuriales.

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3
Q

Comment apparaît l’histoire rurale ?

A

L’histoire rurale apparaît grâce aux sciences sociales en générale, pas seulement l’histoire. Plus précisément, c’est à Chicago qu’elle prend ses racines avec la “folk society”. Elle aborde d’abord l’histoire économique. Il est important de ne pas oublier l’influence des géographes.

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4
Q

Qu’en est-il des productions récentes ?

A

Depuis 2005, il y a moins de monographies, plus de thèses, plus d’ouvrages sur les liens avec l’État, le clergé, les Amérindiens… On fait beaucoup d’histoire seigneuriales.

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5
Q

Quelles sont les caractéristiques générales de la vallée du Saint-Laurent ?

A
  • Proximité des voies d’eau, pénétration du territoire, premiers établissements ;
  • Territoire agricole limité ;
  • Contrainte climatique ;
  • Forêt omniprésente.
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6
Q

Quelle est l’évolution de l’agriculture dans la VSL avant l’arrivée des premiers colons ?

A

500 = début de l’agriculture autour des Grands Lacs et au sud de la VSL.
1300-1400 = arrivée des premières cultures que l’on connaît (maïs, tabac) jusqu’à Montréal.
Après 1400 = montée de l’agriculture jusqu’à Québec grâce aux Iroquois.

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7
Q

Comment peut-on décrire les concessions d’avant 1627 ?

A

Malgré le fait que l’histoire rurale ne commence qu’en 1630, avant 1627, il y avait des seigneuries (Acadie en 1610-1612 + Récollets + De Caën). Donc, il y avait des précédents avant les Cent-Associés.

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8
Q

Qui s’occupe de la concession des terres entre 1627 et 1663 ?

A

La compagnie des Cent-Associés.

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9
Q

Comparer le découpage du territoire en France et en Nouvelle-France.

A

Même si c’est le même système de division des terres en France et en Nouvelle-France, il y a une différence majeure au niveau des dimensions géométriques.

La division des terres est plus simple en Nouvelle-France, ce sont des longues bandes de terres perpendiculaires au fleuve. En France, ces terres ne sont pas uniformes et ne sont pas liées avec les cours d’eau.

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10
Q

Pourquoi la compagnie des Cent-Associés décide de concéder des terres à des seigneurs ?

A

La CCA aurait préférée garder ces terres, mais elle n’avait pas les moyens de les peupler et de les diriger. Ils ce sont également dit que ce serait plus facile d’attirer des gens en cédant des seigneuries à des seigneurs.

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11
Q

Qui s’occupe de la concession des terres de 1663 à 1760 ?

A

Le gouvernement royal.

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12
Q

Quel est le rythme des concessions à l’époque du gouvernement royal ?

A

Beaucoup de seigneuries sont cédées en 1672, mais ça pourrait tout de même être mieux. Cette année seigneuriale est causée par l’arrivée de nombreux immigrants (filles du roi + soldats).

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13
Q

Qu’est-ce qu’un fief et quelles sont ses dimensions ?

A

Une bonne terre de dimension variable donnée à quelqu’un. La dimension peut varier entre 600 et 11 000 000 d’arpents.

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14
Q

Décrire les périodes de peuplement entre 1663 et 1760.

A
1663-1671 = quasi-moratoire puisque c'est une période de transition entre les Cent-Associés et le gouvernement royal. 
1672-1710 = stratégie "remplir les trous", entre autres pour éviter les attaques iroquoises. 
1710-1727 = moratoire pour peupler les seigneuries déjà en place. 
1727-1754 = seigneuries peuplées donc besoin de nouvelles terres dans les zones périphériques.
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15
Q

Que vont devenir les seigneuries sous le régime britannique ?

A

On cesse de concéder de nouvelles seigneuries. À partir de 1792, on implante les cantons pour les loyalistes.

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16
Q

Faire un bilan du développement seigneurial du 17e siècle.

A
  • Augmentation importante de la population entre 1663 et 1681 (3x +).
  • Déjà du retard à TR. Québec avait déjà de l’avance. Montréal se développe très rapidement.
  • 1698 = 10 000 personnes (rural) = 75% de la population totale.
17
Q

Faire un bilan du développement seigneurial du 18e siècle.

A

À la fin du 18e siècle, la population rurale est dans les 6 chiffres.

Toutes les terres en bordure du fleuve sont prises, on s’approche du monde plein.

18
Q

Est-ce que le développement régional est uniforme ?

A

Non. Ce n’est pas uniforme. Certaines seigneuries voisines ne se développent pas du tout au même rythme. Dans toutes les régions, il y a une/des seigneuries “leader”.

19
Q

Qu’est-ce que la théorie de la frontière de Jackson Turner ?

A

Un processus de colonisation d’est en ouest où les mondes se recréent et mettent de l’avant les valeurs américaines.

20
Q

Qu’est-ce que les fronts pionniers et le peuplement colonisateur ?

A
  • Milieu d’occupation RÉCENT ;
  • Une MOBILITÉ, une migration ;
  • DÉRACINEMENT, pour aller s’installer dans de nouvelles régions ;
  • Se déroule dans le temps LONG.
21
Q

Quelles sont les caractéristiques de la population rurale du 17e siècle ?

A

Beaucoup plus d’hommes que de femmes (surtout dans la population adulte).
Population jeune (puisque les vieux ne survivraient pas la traversée).
Natalité élevée (50 par mille) et mortalité faible (25 par mille) par rapport à l’Europe.

22
Q

Quelles sont les caractéristiques de la population rurale du 18e siècle ?

A

Immigration encore masculine.
Accroissement naturel ramène tranquillement l’équilibre homme-femme.
Population double aux 25-30 ans.
Population franco-catholique.

23
Q

Quelles étaient les formes d’occupation du sol et le paysage rural du 18e siècle ?

A

Établissement près des cours d’eau.
Pas beaucoup de villages, puisque les gens n’avaient pas ce besoin (peuplement lent + sécurité). De plus, les gens préféraient avoir chacun leurs terres.
Les premiers villages durables se sont établis là où il y avait beaucoup de gens. Il s’agissait d’une population artisanale et pour les services à la communauté.

24
Q

Décrire l’occupation du territoire au 19e siècle.

A

C’est l’occupation maximal du territoire. Trois années importantes :
- 1815 = près de 300 000 personnes.
- 1831 = près de 400 000 personnes.
- 1851 = plus de 600 000 personnes.
Aucun vide dans le littoral.
Saturation = expansion vers l’intérieur.
Excédent de population vont dans les villages.
Phénomène seulement causé par l’accroissement naturel, puisque les colons britanniques n’immigraient pas dans les seigneuries.

25
Q

Décrire le phénomène d’émigration (au 19e siècle).

A

L’émigration se faisait vers…

  • Les villes (Québec/Montréal). L’émigration du monde rural.
  • Ailleurs dans l’ANB. = isolement culturel.
  • Les États-Unis. Pour un emploi temporaire.
26
Q

À partir de quand commence-t-on à parler d’agriculture en Nouvelle-France ?

A

1630, jusqu’au 19e siècle.

27
Q

Qu’est-ce que des “structures agraires” ?

A

L’ensemble des éléments qui conditionnent le développement de l’agriculture.

28
Q

Quelles sont les structures agraires de la Nouvelle-France ?

A
  • Forme des terres ;
  • Accès à l’eau ;
  • Exploitation familiale (un seul tenant) ;
  • Monoculture (céréalière).
29
Q

Comment se déroule le défrichement et la mise en valeur du sol ?

A

Au départ, les terres sont “en bois debout”. Comme l’agriculture est l’activité économique principale, le défrichement est nécessaire. Toutefois, il s’agit d’une tâche très difficile, on a donc besoin d’hommes en forme. Il y a aussi plusieurs étapes de planification et d’exécution à faire pour avoir une maison et un champ au bon moment.

30
Q

Quelles sont les pratiques agricoles du monde rural ?

A
  • Agriculture extensive, pas intensive ;
  • Calendrier agricole serré pour des raisons climatiques ;
  • Rotation des cultures pour éviter l’épuisement des sols ;
  • Engraissement des terres à des endroits précis (fumier rare).
31
Q

Que produit-on dans le Québec rural ?

A
  • Domination du blé ;
  • Jardin pour les petites douceurs (pas dans le recensement) ;
  • Élevage minime (surtout des emprunts de bœufs).
32
Q

Quelles sont les catégories de producteurs ?

A
  • Habitant consommateur ;
  • Habitant producteur-consommateur ;
  • Habitant surproducteur.
33
Q

Quelles sont les causes des fluctuation dans la production ?

A
  • Moins de rendement des sols ;
  • Accidents climatiques ;
  • Maladies et insectes.
34
Q

Quelle est la nature de l’agriculture laurentienne ?

A

Une agriculture de subsistance avec éveil au marché.

  • Jusqu’en 1653, les cultures ne suffisent pas pour la population de la Nouvelle-France, il faut donc importer des produits de l’Europe.
  • À partir de 1720, on comme à exporter les surplus, mais l’agriculture ne devient pas commerciale pour autant.
35
Q

L’agriculture au 19e siècle : crise, malaise ou restructuration ?

A
  • Saturation = moins de bonnes terres ;
  • Déclin du blé = à cause de l’épuisement des sols ;
  • Nouvelle structure de production = polyculture.
    = donc RESTRUCTURATION.
36
Q

Quelles sont les activités économiques complémentaires ?

A
  • Traite des fourrures : Soutien aux premiers établissements. Ne peut pas être cultivateur et coureur des bois.
  • Pêche : plutôt domestique = revenus d’appoint (marsouins). Gaspésie + Côte-Nord ne se peuplent pas grâce à la pêche.
  • Exploitation forestière : pas d’exportation avant le 19e siècle. Complémentaire à l’agriculture parce que ce ne sont pas les mêmes dates.