Examen de mi-session Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une chaire de recherche?

A

Infrastructure financée par un organisme externe d’une université

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Q

Quelles sont les 2 types de chaires?

A

1- Provenant par de grands fonds

2- Provenant du privé

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3
Q

En quoi consiste la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées et quels sont les buts et objectifs de celle-ci ?

A
  • Créer par le plan d’action gouvernementale
  • Vision très spécifique pour le développement des connaissances
  • Plus globale pour l’évolution
  • Plus pratique (programmes évaluatives)
  • Partenariat avec les organismes de pratique
  • Public diversifié
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4
Q

En quelle année à été créé la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées?

A

2010

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5
Q

Quelles sont les projets de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées?

A
  • Depuis le 1er novembre 2016, il y a eu 40 projets de recherches.
  • 30 sont toujours en cours
  • Deux exemples sont le guide pratique pour les interventions policières et le développement d’un modèle d’intervention avec les policiers.
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6
Q

Qui est susceptibles de s’intéresser aux projets de la Chaire ?

A
  • Publics de chercheurs internationaux
  • Secrétariats aux aînés
  • Beaucoup de praticiens
  • Associations d’aînés
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7
Q

Quelles sont les retombées concrètes des travaux de la Chaire depuis ses débuts ? En d’autres mots, en quoi la Chaire a-t-elle contribué à la lutte contre la maltraitance ?

A
  • Beaucoup d’impacts : développement des guides de pratique (ex : auto-négligence) en français et en anglais)
  • Former des coordonnateurs régionaux
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8
Q

Définition de la maltraitance.

A

Quand un geste singulier ou répétitif, ou une absence d’action appropriée se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance et que cela cause du tort ou de la détresse chez la personne aînée.
- OMS 2002

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9
Q

Données statistiques

A
  • Prévalence 4-7% des aînés à domicile
    (8-20% possiblement, puisque non déclaré)
  • Maltraitance sera en hausse dû à l’accroissement des aînés.
    -Maltraitants: souvent un proche (enfant, conjoint, famille, etc.)
  • Parent-enfant: dû au renversement de situation envers les parents déjà maltraitant.
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10
Q

Quelles sont les 2 formes de maltraitance?

A

1- Violence

2- Négligence

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11
Q

Définition de violence

A

Fait de poser un geste causant du tort à la personne aînée

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12
Q

Définition de négligence

A

Fait de ne pas poser un geste causant ainsi du tort à la personne aînée

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13
Q

Quelles sont les 2 types de négligence et leur définition?

A

Négligence active: Action d’omettre volontairement de satisfaire les besoins d’une personne aînée.

Négligence passive: Action d’omettre involontairement de satisfaire les besoins d’une personne aînée par manque de connaissance ou de conscience.

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14
Q

Qu’est-ce que la maltraitance systématique ou institutionnelle ?

A

Toute situation préjudiciable créée ou tolérée par procédure des établissements et qui compromet l’exercice des droits et libertés des usagers.

Ex: abus d’autorité, manque de personnalisation des soins, manque de ressources, délai d’attente, manque de formation du personnel, établissement mal adapté à la personne aînée.

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15
Q

Qu’est-ce que l’âgisme?

A

Discrimination de la personne aînée en raison de son âge, par des attitudes hostile ou négatives, des gestes préjudiciable ou la marginalisation sociale.

Ex: Réduction de certaines ressources, imposition des règles et normes sociales en fonction de son âge, utilisation de stéréotype négatifs.

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16
Q

Quelles sont les 7 raison de ne pas dénoncer ou porter plaintes ?

A

1- Peur des répercussion de dénoncer:

  • Craintes du bris du lien avec le maltraitant
  • Peur que ça s’aggrave
  • Menaces de coupure du lien avec les proches
  • Peur de devoir quitter son domicile pour un centre
  • Peur de représailles et de rudoiement
  • Peur de représailles via des mauvais soins si soignant.

2- Sentiment de honte, de culpabilité, d’humiliation, de tristesse et de colère:

  • Honte d’avoir été flouée et maltraitée
  • Impression de mériter la maltraitance
  • Coupable et triste de ne pas avoir été un bon parent.
  • Humiliée ou en colère de ne pas maîtriser la situation.

3- Dépendance envers la personne maltraitante:

  • Être dépendante de la personne qui prodigue les soins et l’aide.
  • Éprouver des sentiment d’affection ou d’amour envers le maltraitant.

4- Perte d’autonomie:
- Vivre avec une perte d’autonomie fonctionnelle et cognitive pouvant empêcher d’entreprendre ou tout au moins rendre plus difficiles des démarches.

5- Méconnaissance de la maltraitance, résignation ou banalisation:

  • Dynamique relationnelle dysfonctionnelle qui s’est dégradée.
  • Se résigner à la situation de maltraitance perçue comme normale.
  • Réduire la maltraitance aux sévices physiques ou aux vols.

6-Méconnaissance des ressources d’aide et méfiance à les utiliser:

  • Pas connaitre les organisations et les intervenants pouvant aider.
  • Refuser l’aide extérieur ou hésiter à l’accepter.
  • Méfiance des services publics
  • Échec antérieur d’obtenir de l’aide

7- Protection de l’honneur de la famille:

  • Éviter de causer honte ou déshonneur à la famille.
  • Protéger la personne maltraitante par peur des conséquences de la dénonciation.
  • Protéger un secret de famille ou respecter une promesse faite lors du décès d’un parent.
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17
Q

Sur quelles plans peuvent surgirent des conséquences et des répercussions de la maltraitance?
Nommer exemples pour chaque plan.

A

1- Plan physique:

  • Atteinte à l’intégrité physique
  • Blessure et détérioration de la santé (donc plus de dépendance)
  • En cas de victimisation médicale, imposition médicale inapproprié pouvant conduire à des troubles somatiques graves ( voire la mort)

2- Plan Psychologique:
- Souffrance émotionnelle:
isolement, humiliation, faible estime de soi, insomnie, perte de jouissance de vie, dépression, comportement suicidaires

3- Plan social:

  • Isolement
  • Accroissement de la dépendance
  • Sentiment d’inutilité sociale

4- Plan financier:

  • Perte des biens via une fraude, privant ainsi des avoirs, causant insécurité, précarité ou insolvabilité.
  • 1996-2003: 84% des pertes totales en argent via le télémarketing frauduleux étaient envers les 60 ans et +.
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18
Q

Quelles sont les 5 types de maltraitances?

A

1- Maltraitance physique

  • Action d’agresser physiquement (battre, frapper, gifler, etc)
  • Administration non-appropriée de médicaments
  • Utilisation non-appropriée de contention.

2- Maltraitance sexuelle:
-Action d’avoir des comportements sexuel avec une personnes aînée sans son consentement, la harceler sexuellement ou faire de l’exhibitionnisme devant elle.
-Action de ridiculiser une personne aînée qui souhaite exprimer sa sexualité.
Ex: Attouchement, propos et attitude suggestives, relations imposées, viol.

3- Maltraitance psychologique:
- Action de porter atteinte à la dignité aux valeurs et à l’estime de soi d’une personne aînée.
-Agression verbale.
-Isoler de la société.
- Priver d’affection.
- Priver du droit de prendre part aux décisions la concernant.
- Observation des indices permettant de reconnaître la maltraitance psychologique dans les comportements de la personne aînée et ses proches et surtout dans leur interaction.
Ex: Isolation sociale, harcèlement, chantage, intimidation, infantilisation, interdire de sortir et filtrer qui il peut voir.

4- Maltraitance financière:
- Action d’utiliser les biens et ressources financières d’une personne aînée à des fins opposées à ses besoins et intérêts
Ex: Privation matérielle, Coût excessif pour services rendu, détournement de fond, vol, forcer la signature de documents, falsification de signature, mauvaise gestion des biens, etc.

5- Violation des droits:
- Action de priver la personne aînée de ses droits individuels, matériels et sociaux.
Ex: interdire de consulter et de recevoir qui elle veut, priver l’aîné de consentir ou de refuser des soins, non respect de la dignité et de l’autonomie, abus dans le rôle de mandataire, restreindre le choix de milieu de vie, ingérence dans la gestion des biens et des ressources financières quand l’aîné est apte.

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19
Q

Quelles sont les 4 mesures structurantes du Plan d’action 2010-2015?

A

1- Campagne de sensibilisation (x2)
2- Ligne d’appel AAA (Aide Abus Aîné)
3- Coordinateurs régional (20)
4- Chaire de recherche

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20
Q

Quelles sont les 4 approches pour contrer la maltraitance?

A

1- Politique: groupe de pression
2- Juridique: Application des lois
3- Services: Dispensation de services
4- Éducation: Informer, sensibiliser

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21
Q

Quelles sont les 5 théories explicatives de la maltraitance envers les personnes aînées?

A
  • modèle situationnel (stress aidant)
  • modèle échanges sociaux (récompense/punition)
  • modèle interactionnisme symbolique (interprété la situation)
  • modèle apprentissage social (pas vue comme problème)
  • modèle féministe (plus de femmes, inégalité )
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22
Q

Que vise le programme Vivre et vieillir ensemble chez soi?

A

3 défis

  • adapter le Québec au vieillissement
  • améliorer les conditions de vie des aînées
  • rester plus longtemps à domicile

Aspects centraux pratiques professionnelles:
identité, contrôle, intimité, sécurité et confort

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23
Q

Quelles sont les 2 étapes pour repérer la maltraitance?

A

1-observer la situation

2-valider nos doutes

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24
Q

Quelles sont le 3 catégories de grille de repérages de la maltraitance?

A

1-Outil de détection de la maltraitance (ambulatoire)
2-Outil d’évaluation (globale)– se passe à domicile par un entretien
3-Outil de risques

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25
Q

Quelles sont les approches de détections de la maltraitance?

A
  • entrevue avec l’aîné
  • examen physique
  • évaluation de la personne aidante et du domicile
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26
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque, un facteur de vulnérabilité et un facteur de protection?

A

Facteurs de risques: lié à l’environnement. Externe à l’aîné. Peuvent être relationnels, individuels à l’abuser ou sociales.
Ex:Pauvreté du réseau social, consommation de l’abuseur, âgisme de la population, cohabitation avec l’abuseur, etc.
Facteur de vulnérabilité: lié à la personne. Caractéristiques personnels de l’aîné.
Ex: genre féminin, dépendance physique, financière ou affective, 80 ans+, mauvaise santé, expérience antérieur de violence, etc.
Facteur de protection: qui aide l’aîné à éviter les abus. Intrinsèque à la personne.
Ex: Estime de soi, capacité à demander de l’aide, participation sociale, maintient de bonnes habitudes de vie, etc.

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27
Q

Qu’est qu’un indice et un indicateur? Quel est la différence entre les deux?

A
  • indices: fais observable nécessite une évaluation. Pas forcément de la maltraitance.
  • Indicateur: fait observable évalué qui indique la maltraitance
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28
Q

Quelles sont les trois grandes catégories d’actes de violence ou de négligence selon McDonald et Collin?

A

1) La violence familiale à l’égard des aînés
2) La violence institutionnelle
3) La négligence de soi ou la violence envers soi

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29
Q

Quelles sont les types de maltraitance les plus courant? ( en ordre)

A

1- Négligence
2- Maltraitance financière
3- Violence psychologique.

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30
Q

Qu’est-ce que la violence familiale à l’égard des aînés selon la National Centre on Elder Abuse des USA?

A

Des mauvais traitements infligés à une personne aînée par quelqu’un qui a un lien particulier avec elle, par ex un conjoint, un frère, une sœur, un enfant, un ami ou un soignant, dans le foyer même de la personne aînée ou dans celui de la personne soignante.
Cette forme de mauvais traitements se produit au sein de la collectivité plutôt que dans une institution

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31
Q

Est-ce que de la maltraitance peut être prodiguer par une personne qui n’a pas de relation de confiance avec l’aîné?

A

Non, lorsqu’un aîné subit toute forme de violence par une personne n’ayant pas de relation de confiance avec la personne qui subit n’est pas de la maltraitance, mais bien un crime.

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32
Q

Qu’est-ce que l’abandon?

A

Lorsqu’une personne chargée de donner des soins à l’aîné ou d’assurer sa garde physique l’abandonne

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33
Q

Qu’est-ce que la négligence de soi?

A

Comportement d’une personne aînée qui menace sa propre santé et sa propre sécurité.

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34
Q

Quelles sont les différents profiles de victimes?

A
  1. La personne reconnaît l’existence de la maltraitance et elle accepte l’aide.
  2. La personne reconnaît l’existence de la maltraitance, mais elle refuse l’aide.
  3. La personne ne reconnaît pas l’existence de la maltraitance et elle refuse l’aide.
  4. La personne ne reconnaît pas l’existence de la maltraitance, mais elle accepte l’aide, car elle reconnaît une autre difficulté.
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35
Q

Quelles sont les principes d’intervention en matière de lutte contre la maltraitance des aînés?

A
  • Promouvoir l’autodétermination
  • Respecter les choix, rythme, valeurs et culture
  • Croire au potentiel de changement
  • Favoriser l’intervention la moins intrusive
  • Favoriser le maintien ou l’amélioration des relations familiales
  • Obtenir le consentement
  • Défendre les droits
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36
Q

Quelles sont les responsabilités de l’intervenant dans la lutte contre la maltraitance des aînés?

A
  • Dénoncer et prendre position contre la maltraitance.
  • Repérer les signes de maltraitance.
  • Aider à prévenir, réduire et faire cesser la maltraitance.
  • Agir en fonction du risque.
  • Offrir soutien et écoute.
  • Établir une relation de confiance.
  • Établir et maintenir le contact.
  • Procéder et collaborer à l’évaluation de l’autonomie physique et fonctionnelle.
  • Procéder et collaborer à l’évaluation de l’aptitude.
  • Donner de l’information et apporter de l’aide au proche aidant.
  • Fournir information et références sur les services offerts (aîné et personne maltraitante).
  • Demeurer vigilant quant à la récurrence d’un comportement maltraitant Envisager au besoin des mesures légales.
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37
Q

Qu’est-ce que la collaboration multiprofessionnelle?

A

Suppose la présence d’acteurs de différentes disciplines qui visent l’atteinte d’un objectif commun sans qu’ils n’entretiennent de relations réciproques, qu’ils ne modifient leur vision des choses ou leurs méthodes d’intervention.

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38
Q

Qu’est-ce que la collaboration interprofessionnelle?

A

collaboration entre des personnes exerçant différentes professions qui PLANIFIENT LEURS INTERVENTIONS au moyen de divers outils et mécanismes, en tenant compte du contexte dans lequel celle-ci s’exerce […] où des personnes de disciplines variées PARVIENNENT CONJOINTEMENT À AVOIR UNE VUE D’ENSEMBLE d’un problème et à décider des solutions, des interventions, de leur priorité, du partage des rôles et des tâches dans l’action.

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39
Q

Qu’est-ce qu’une collaboration intersectorielle?

A

une action qui mobilise et engage de façon continue des acteurs issus de différents secteurs d’intervention (ou organismes) pour mettre en place des actions complémentaires afin d’agir sur une situation complexe visant à satisfaire d’un commun accord les besoins reconnus

40
Q

Quelles sont les répercussion positives du travail en collaboration?

A
  • Synergie renforcée entre les actions des divers professionnels/organismes impliqués
  • Connaissance plus complète des besoins, des problèmes que vit la personne âgée ainsi que son entourage
  • Éviter le dédoublement d’interventions/actions
  • Pour l’équipe de travail :
    o communication soutenue
    o meilleure connaissances des rôles de chacun et des contraintes de la situation
    o Favorise la solidarité, la complicité et l’entraide
    o Adoption d’approches variées et complémentaires
  • Assure une meilleure reconnaissance, évaluation, intervention et suivi des cas de maltraitance
  • Accroissement de l’efficacité : meilleure suivi, plus grande équité et accessibilité aux ressources
41
Q

Quelles sont les stratégies d’intervention à l’étape de l’intervention/accompagnement par le biais de l’arbre décisionnel En-Mains (ENjeux éthique, Maltraitance, Aînés, INterventions, Sénarios)?

A

Établir et maintenir le contact avec l’aîné maltraité

  • Créer un lien de confiance avec l’aîné maltraité
  • Établir et maintenir le contact avec la personne maltraitante (ou présumée maltraitante) afin d’établir un lien de confiance lorsque cela s’avère sécuritaire, possible et approprié
  • Obtenir le consentement libre et éclairé de l’aîné maltraité
  • Tenir l’aîné maltraité informé de l’évolution de la situation
  • Mener des interventions proactives en vue de contrer la maltraitance
  • Travailler avec l’aîné maltraité par des approches de médiation, d’éducation, d’introspection, de connaissance de soi et, de sensibilisation
  • Informer les personnes visées des divers aspects légaux et normatifs relatifs à leur situation
  • Accompagner l’aîné maltraité et l’aider à cheminer dans ses croyances et ses attitudes relativement à la maltraitance
  • Renforcer l’autonomie ou compenser la perte d’autonomie de l’aîné maltraité (empowerment) : promouvoir une approche de « dé-victimisation »
  • Si cela est possible, mobiliser et élargir le réseau familial, amical et social de l’aîné maltraité
  • Lorsque cela est approprié, mettre en place des mesures de protection civique
    ex. : partenariat avec le milieu bancaire, organisation de soutien)
  • Défendre les droits de l’aîné maltraité (advocacy)
  • Travailler avec la personne maltraitante par des approches de médiation, d’éducation, d’introspection, de connaissance de soi et de sensibilisation lorsque cela s’avère sécuritaire, possible et approprié
  • Assurer une surveillance continue et attentive de la situation
  • Gérer des risques
  • Anticiper une crise potentielle
  • Prévoir des scénarios de protection
  • Lorsque cela est approprié, échanger avec les personnes visées et les intervenants actifs dans le dossier, l’information pertinente concernant la situation de l’aîné maltraité (avec le consentement de l’aîné, si cela est possible)
  • Travailler en collaboration interprofessionnelle.
42
Q

Qu’est-ce que le projet de la Table AMV (vu dans un vidéo)

A

Origine : Questionnements des différentes personnes qui travaillent de près ou de loin avec les personnes âgées à savoir si la problématique de la maltraitance était d’envergure, de quelle façon les personnes se font exploités et dans l’intérêt de mieux définir les pratiques d’intervention.

Acteurs présents : Policier, sûreté municipale et du Québec, institut financière (Mouvement Desjardins), TS dans les groupe de médecine familiale, organismes communautaires, CLSC, CHSLD

43
Q

Quelles sont les 5 volets/missions du projet de la Table AMV? (vu dans un vidéo)

A

1- Assurer une veille constante sur la maltraitance :
Permet de surveiller l’évolution de la problématique sur le terrain (ex: maltraitance au niveau du web).
2- Prévention :
Rencontrer différents groupes de personnes âgées pour faire des animations afin de les informer/sensibiliser à l’égard de la maltraitance et rendre accessible l’information sur les ressources existantes
3- Formation :
Donner des formations aux membres de la table de concertation en plus des organismes qu’ils représentent. Permet de se tenir à jour sur la problématique, d’assurer une visibilité sur le territoire et travailler avec les différents acteurs qui côtoient les personnes âgées pour optimiser leurs connaissances sur la maltraitance.
4. Élaboration d’outils de prévention :
Permet d’entrer en contact avec les personnes concernées par la problématique. Ex : distribution d’un journal
5. Analyse de cas :
Présentation de dossier complexe lors d’un rencontre de la table afin de rechercher des solutions ou de découvrir différentes pistes à investiguer

44
Q

Qu’est-ce que le projet Sortir de L’ombre?

A

But :
Sensibiliser la population aînée et, en générale, à la maltraitance/intimidation envers les personnes âgées (formes de violence, conséquences, etc) en faisant des conférences auprès des personnes âgées.
Pourquoi le nom :
Encouragement à la dénonciation

45
Q

Que font les intervenants du projet Sortir de l’ombre lorsqu’il y a dénonciation?

A
  • Référence vers les différentes ressources lorsqu’une personne est apte à faire ses démarches par elle-même
  • Encourager la personne qui a des services du CLSC à domicile à faire une demande d’aide par l’entremise du spécialiste qui lui donne des soins
  • Faire des démarches/accompagnement d’une personne qui présente des déficiences cognitives avec son consentement
46
Q

Quelles sont les accomplissements et retombées du projets Sortir de l’ombre?

A

Bons coups:

  • Création de nouveaux outils (vidéos, DVD, sketchs, etc)
  • Amélioration de conférences (renouvellement)
  • Utilisation de «l’approche milieu» (sensibilisation à la maltraitance/intimidation auprès de différents professionnels qui côtoient des personnes âgées)

Retombées:

  • Augmentation du nombre d’appels pour dénoncer
  • Augmentation des demandes au CLSC
    • Elles ne sont pas nécessairement attribuable aux réalisations de l’organisme mais, ce sont des observations qui ont été constatées.
47
Q

Vrai ou faux. La négligence peut se produire de façon volontaire et involontaire.

A

Vrai

48
Q

Georges s’occupe de sa femme souffrant d’arthrite. Celle-ci se plaint souvent d’avoir mal aux articulations. Georges commence à être fatigué de l’entendre gémir et celui-ci double toujours les doses de morphine prescrites par le médecin. Il dit que pendant ce temps, sa femme dort et ne sent plus la douleur. De quel type de maltraitance est possiblement victime la femme de Georges ?

A

Maltraitance physique

49
Q

Parmi les raisons suivantes, lesquelles expliquent pourquoi certains chercheurs estiment que la maltraitance sera en hausse dans les prochaines années ?

1-La croissance de la population âgée
2-L’importance du capital financier des aînés
3-La diminution du taux de natalité (donc moins de petits-enfants)
4-L’augmentation de la vulnérabilité avec l’avancée en âge
5-La sophistication des techniques employées pour soutirer de l’argent

A

1-2-4-5,

1-La croissance de la population âgée
2-L’importance du capital financier des aînés
4-L’augmentation de la vulnérabilité avec l’avancée en âge
5-La sophistication des techniques employées pour soutirer de l’argent

50
Q

Madame Tardif habite en résidence (centre d’hébergement) depuis maintenant 1 an. Ses petits enfants viennent la visiter environ 2 fois par mois. À chaque début de mois, ceux-ci amènent une boite de chocolat afin de faire plaisir à leur grand-mère, car celle-ci adore le chocolat. Depuis quelque temps, ils remarquent que lors de la visite suivante, la boite de chocolat est déjà vide.. Ils décident d’aller s’informer auprès d’un préposé. Celui-ci leur explique qu’il y a deux infirmières qui se servent de temps en temps prétextant que « de toute façon, Mme Tardif ne s’en rend même pas compte puisqu’elle vieillit et commence à perdre la mémoire ». De quels types d’abus est victime Mme Tardif ?

A

Âgisme et abus institutionnel

51
Q

Quels professionnels ou intervenants doivent être plus particulièrement attentifs à tout retrait d’une somme importante de façon inhabituelle; à la signature suspecte de chèques ou de documents; et à l’ajout ou le retrait d’une procuration ?

A

Les institutions financières

52
Q

Voici la situation de M. Jacques, âgé de 70 ans. Il est atteint de schizophrénie depuis son adolescence. Malgré sa situation, une médication adaptée le stabilise, mais il a besoin d’aide pour certaines tâches. Il habite avec sa sœur, et celle-ci a récemment contacté le CLSC, car monsieur s’est cassé un bras en glissant sur la glace en tentant d’aider un voisin à déneiger sa voiture. Lors de la visite d’une travailleuse sociale, celle-ci constate que sa sœur répond à presque toutes les questions qu’elle lui pose. De plus, elle remarque que la chambre de monsieur Jacques est remplie de boîtes, ce qui rend plus difficile l’accès à son lit et à ses effets personnels. Quel(s) est (sont) l’(les) indice(s) de maltraitance dans cette situation ?

A
  • Sa sœur répond aux questions qui lui sont adressées à lui.

- L’encombrement de sa chambre.

53
Q

Vrai ou faux. Selon le National Centre on Elder Abuse (1998), l’abandon a été ajouté à la liste de mauvais traitements envers les aînés.

A

Vrai, il y a « abandon » quand une personne chargée de donner des soins à l’aîné ou d’assurer sa garde physique l’abandonne.

54
Q

Il existe un large éventail de définitions de la violence et de la négligence qui suscite toujours aujourd’hui des controverses et des débats. Quelle en est la principale cause ?

A

L’absence d’une définition généralement acceptable.

55
Q

Selon le texte de Mc Donald (2000), la plupart des chercheurs ont retenu trois grandes catégories d’actes de violence ou de négligence. On y retrouve la violence familiale à l’égard des aînés et la violence institutionnelle. Comment se nomme l’autre catégorie?

A

La négligence de soi et la violence envers soi.

56
Q

Vrai ou faux. La violence psychologique est difficile à déterminer puisque les symptômes qui s’en suivent peuvent facilement se confondre avec la maladie.

A

Faux. Il ne s’agit pas de la violence psychologique mais de la négligence.

57
Q

Quel rapport gouvernemental identifie la lutte contre la maltraitance comme l’une des dix priorités pour améliorer les conditions de vie des personnes aînées au Québec ?

A

Préparons l’avenir avec nos aînés.

58
Q

Le Plan d’action gouvernemental national, nommé dans le texte de Marie Beaulieu, « Contrer la maltraitance envers les personnes aînées au Québec : Bilan historique des politiques publiques et inventaire des principales actions », implique quatre principales actions structurantes. Quelles sont-elles?

A
  • Coordonnateurs régionaux
  • Campagnes de sensibilisation
  • Ligne téléphonique Aide Abus Aînés
  • Chaire de recherche
59
Q

Au printemps 2012, le Québec rend public sa première politique en matière de vieillissement, Vivre et vieillir ensemble chez soi. Cette politique repose sur le fait que vieillir et vivre ensemble se décline en trois actions. Quelles sont-elles?

A
  • Participer dans sa communauté
  • Vivre en santé dans sa communauté
  • Créer des environnements sains, sécuritaires et accueillants dans sa communauté
60
Q

La politique Vivre et vieillir ensemble chez soi propose deux actions en matière de lutte contre la maltraitance. Quelles sont-elles ?

A
  • Poursuivre la mise en oeuvre du Plan d’action gouvernementale pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2010-2015.
  • Soutenir la réalisation de projets s’inscrivant dans les orientations du plans d’action.
61
Q

Laquelle des affirmations suivantes est fausse ?

A. L’adoption du Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées 2010-2015 a accentué la lutte contre la maltraitance déjà en place au Québec depuis une trentaine d’années.

B. Prévenir le suicide et les dépendances ainsi que prévenir les abus et la maltraitance sont des recommandations du rapport Préparons l’Avenir avec nos aînés (2008).

C. « Soutenons, aimons, agissons » et « Avec la maltraitance, la vie est moins rose qu’on pense » sont les deux campagnes québécoises de sensibilisation pour lutter contre la maltraitance des personnes aînées.

D. La lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées a fait l’objet d’initiatives publiques spécifiques : deux rapports, un avis, un plan d’action et deux politiques.

A

D. La lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées a fait l’objet d’initiatives publiques spécifiques : deux rapports, un avis, un plan d’action et deux politiques.

62
Q

À quelle modèle d’analyse de la maltraitance sont associés ses critiques?

  1. Ce modèle jette le blâme sur la victime en désignant principalement la personne âgée comme la source du stress et de l’épuisement de l’aidant.
  2. Représentent une explication partielle de la maltraitance à l’égard des personnes âgées puisque les hommes âgés sont tout aussi susceptibles que les femmes âgées d’en être victime.
  3. Les personnes ayant été violentées dans le passé ne vont pas nécessairement commettre des gestes de maltraitance par la suite.
  4. C’est une théorie âgiste qui prétend que tous les aînés sont dépendants.
A
  1. Le modèle axé sur les situations
  2. Les modèles féministes
  3. L’approche axé sur l’interaction symbolique
  4. La théorie de l’échange social
63
Q

Quelle théorie explicative de la maltraitance a comme prémisse de base que « l’interaction sociale comporte un échange de récompenses et de punitions entre au moins deux personnes, et toutes les personnes cherchent à maximaliser les récompenses et à minimiser les punitions » ?

A

La théorie de l’échange social

64
Q

Associez le bon terme à sa définition.

  1. Outil comprenant 6 questions permettant aux médecins de repérer des situations d’abus pour proposer une évaluation plus poussée par des intervenants des services sociaux.
  2. Sa présence ne confirme pas à elle seule l’existence de la maltraitance, mais elle doit conduire l’intervenant à approfondir l’évaluation.
  3. Favorise l’identification des personnes qui vivent une situation de maltraitance et permet aux intervenants de reconnaître les indices potentiels ou les symptômes physiques et psychologiques associés à une situation de maltraitance.
  4. Outil comprenant 5 questions pour déceler rapidement s’il y a présence d’une situation de maltraitance, et ce, dès le premier contact.
  5. Outil comprenant 29 observations concernant le proche aidant et la personne aidée.
A
  1. EASI (Évidence d’abus selon les indicateurs)
  2. Indice
  3. Dépistage
  4. DESIA (grille de dépistage des sévices infligés aux aînés)
  5. LISA ( Liste des indices de situations abusives)
65
Q

Pourquoi est-il primordial pour les intervenants de non seulement bien évaluer la condition de la personne aînée, mais aussi d’apprécier les forces et les faiblesses de son environnement immédiat et social?

A

Car il y a dans l’entourage une interaction qui peut être déterminante pour que la personne subisse des actes de maltraitance

66
Q

Vrai ou faux. En situation de maltraitance, l’intervenant doit, en tout temps, prendre position contre la maltraitance et la dénoncer.

A

Vrai.

67
Q

Mettre en ordre les étapes d’intervention lorsqu’on est en présence d’une situation de maltraitance.

  • Estimer la dangerosité de la situation et planifier les interventions possibles
  • Accueillir la personne aînée et créer un lien de confiance.
  • Favoriser la reconnaissance de la situation de maltraitance.
  • Suivre l’évolution de la situation.
  • Effectuer une première exploration ou évaluation de la situation.
  • Élaborer et mettre en oeuvre un PI, un PII et un PSI.
A
  1. Accueillir la personne aînée et créer un lien de confiance.
  2. Effectuer une première exploration ou évaluation de la situation.
  3. Estimer la dangerosité de la situation et planifier les interventions possibles
  4. Favoriser la reconnaissance de la situation de maltraitance.
  5. Élaborer et mettre en oeuvre un PI, un PII et un PSI.
  6. Suivre l’évolution de la situation.
68
Q

Quelle étape d’intervention a comme stratégie d’intervention l’hébergement temporaire, l’ordonnance d’évaluation et la nécessité de tenir compte des réactions de la personne maltraitante à l’égard de l’intervention?

A

Estimer la dangerosité de la situation.

69
Q

Quelle étape d’intervention a comme moyen d’amener la personne victime à préciser son malaise, de nommer les comportements de maltraitance et de soutenir la personne aînée dans ses choix ?

A

Favoriser la reconnaissance de la maltraitance

70
Q

De quel type de collaboration (multi ou inter) s’agit-il?

  1. Présence d’acteurs de différentes disciplines qui visent l’atteinte d’un objectif commun sans qu’ils n’entretiennent de relations réciproques, qu’ils ne modifient leur vision des choses ou leur méthode d’intervention.
  2. Collaboration entre des personnes exerçant différentes professions qui planifient leurs interventions au moyen de divers outils et mécanismes, en tenant compte du contexte dans lequel celle-ci s’exerce.
  3. Ce type de collaboration constitue une action ou des personnes de disciplines variées parviennent conjointement à avoir une vue d’ensemble d’un problème et de décider des solutions, des interventions, de leur priorité, du partage des rôles et des tâches dans l’action.
  4. Les acteurs agissent en parallèle et de manière indépendante en juxtaposant seulement leurs points de vue.
A
  1. Collaboration multiprofessionnelle
  2. Collaboration interprofessionnelle
  3. Collaboration interprofessionnelle
  4. Collaboration multiprofessionnelle
71
Q

Lesquels, parmi les défis suivants, constituent des défis de la collaboration interprofessionnelle?

A. Diversité d’approches, de valeurs, de croyances

B. Obtenir le consentement de l’aîné

C. Confidentialité et secret professionnel

D. Manque de ressources humaines

E. Le domicile de l’aîné (maison, centre d’hébergement, HLM, etc.)

A

A-C-D

A. Diversité d’approches, de valeurs, de croyances

C. Confidentialité et secret professionnel

D. Manque de ressources humaines

72
Q

Cette collaboration consiste en une collaboration de plusieurs professionnels de différents domaines. Par exemple : un directeur d’un organisme communautaire, des policiers, des banquiers. Comment se nomme-t-elle?

A

Interprofessionnelle intersectorielle

73
Q

Que signifie l’acronyme En Mains, document réalisé par Marie Beaulieu et Fiona Neesham-Grenon ?

A

ENjeux éthiques, Maltraitance, Aînés, Intervention, Scénarios

74
Q

Tel que présenté dans l’outil En Mains, Anetzberger (2005) énonce les 5 étapes de la prise en charge clinique d’une situation de maltraitance. Placer ces étapes en ordre.

  • Évaluation des signes et facteurs de risques de la maltraitance
  • Suivi
  • Mise en application des services, des procédures et des recours
  • Dépistage
  • Planification des actions
A
  1. Dépistage
  2. Évaluation des signes et facteurs de risques de la maltraitance
  3. Planification des actions
  4. Mise en application des services, des procédures et des recours
  5. Suivi
75
Q

Quelles sont les 5 enjeux en intervention en maltraitance nommées par Beaulieu et Neesham-Grenon?

A

A. Passer d’un dépistage vers l’amorce d’un suivi
B. Sentiments de compétence des intervenants
C. Dilemmes psychosociaux et éthiques
D. Pouvoir des aînés dans les interventions qui leur sont proposées (voire imposées)
E. Reconnaissance de la portée et des limites des divers modes d’intervention

76
Q

En Mains propose trois scénarios distincts en intervention. Quels sont-ils ?

A
  • Accompagnement
  • Suivi de suspension
  • Protection
77
Q

Dans sa vidéo, Michel Desrosiers explique que plusieurs partenaires siègent autour de la table de concertation, amenant ainsi une expertise diversifiée et variée. Lesquels font partie des partenaires identifiés.

A
A. Policiers	
B. Sureté municipale et du Québec	
C. Milieu hospitalier	
D. Notaire	
E. Mouvement Desjardins	
F. Travailleurs sociaux dans les GMF	
G. Organismes communautaires	
H. Membres du volet CLSC et CHSLD
78
Q

Mme Landry fait référence à une approche dont leur équipe est particulièrement fière lorsqu’elle parle de sensibilisation à la maltraitance et à l’intimidation. Quelle est cette approche et en quoi consiste-t-elle ?

A

Il s’agit de l’approche milieu. Les intervenants vont dans les milieux où se tiennent les aînés (ex. banques, pharmacies, cliniques médicales) afin de sensibiliser le personnel et les différents professionnels aux problèmes de maltraitance et d’intimidation chez les aînés.

79
Q

Selon les constats du projet Sortir de l’ombre, l’abus financier est la forme de maltraitance la plus présente sur le territoire Québec-Nord. À quelle autre forme d’abus peut-elle être associée?

A

L’abus psychologique.

80
Q

De quelle façon sont dénoncées les situations d’abus ou de maltraitance suite à la sensibilisation faite par le projet Sortir de l’ombre ?

A

Puisque la sensibilisation se fait par conférence, l’intervenante reçoit les témoignages à la fin de celle-ci.

81
Q

Dites si les affirmation suivantes sont vrais ou fausses.

  1. C’est plus souvent la famille qui procure les soins aux personnes ayant des incapacités. Il est rare de voir seulement un ou deux membres assumer ce rôle.
  2. Les proches aidants forment un groupe très hétérogène.
  3. Le nombre d’aidants diminuera d’années en années grâce aux avancements en technologie médicale et en pharmacologie, car ceux-ci augmentent l’espérance de vie.
  4. Le maintien des aînés dans la communauté est possible car la charge de travail est distribuée de façon égale entre les familles (50%) et l’État (50%).
A
  1. Faux
  2. Vrai
  3. Faux
  4. Faux
82
Q

Parmi les éléments suivants, lesquels sont des conséquences négatives au rôle d’aidant ?

A. L’épuisement	
B. L’anxiété	
C.Renforcement du lien d’affection	
D. Isolement social	
E. Diminution de l’isolement social	
F. Problèmes de rendement ou concentration	
G. Reconnaissance des proches	
H. Impacts financiers
A

A-B-D-F-H

A. L’épuisement	
B. L’anxiété
D. Isolement social
F. Problèmes de rendement ou concentration	
H. Impacts financiers
83
Q

Plusieurs auteurs tentent d’interpréter la surreprésentation de femmes aidantes. À quelle interprétation correspond l’affirmation suivante : « Les femmes épousent des hommes plus âgés, souvent frappés d’incapacités plus jeunes qu’elles ».

A

L’interprétation de Finch et Mason proposant que le terrain de négociation est «sexué»

84
Q

En ce qui concerne les rapports des aidants avec les intervenants, ceux-ci sont « marqués du sceau de la tension » pour les raisons évoquées dans le texte de Guberman, et Lavoie, (2010). Ces tensions peuvent représenter quel enjeu ?

A

Enjeu de reconnaissance

85
Q

L’étude de Éthier, Boire-Lavigne, & Garon, (2014) explique six éléments, soit : 1) les transformations de l’autre, 2) les transformations de la relation, 3) les fondements de la prise de responsabilité, 4) son actualisation, 5) le processus d’évolution de la réponse à l’appel de la responsabilité morale et 6) la singularisation de la responsabilité. A quoi correspondent ces éléments ?

A

Ce sont les déterminants de la responsabilité morale

86
Q

La résilience, l’anticipation de limites quant à la responsabilité et l’émergence de limites réelles de l’aidant quant à sa responsabilité se situent sous quels déterminants de la responsabilité morale?

A

Le processus d’évolution de la réponse à l’appel de la responsabilité morale

87
Q

Selon Saint-Charles et Martin (2001), quels énoncés sont vrais en ce qui concerne le retrait graduel de l’État Providence?

A. Ce retrait est un facteur ayant contribué à forcer les proches à négocier plus ou moins seuls avec leurs tâches et responsabilisés.
B. Ce retrait s’est fait en même temps que la mise en place de politiques sociosanitaires visant le maintien des personnes dans leur communauté.
C. Depuis ce retrait, on parle davantage de désinstitutionnalisation, de maintien à domicile et de virage ambulatoire pour le Québec.
D. Ce retrait résulte des progrès médicaux et technologiques.

A

A-B-C

A. Ce retrait est un facteur ayant contribué à forcer les proches à négocier plus ou moins seuls avec leurs tâches et responsabilisés.
B. Ce retrait s’est fait en même temps que la mise en place de politiques sociosanitaires visant le maintien des personnes dans leur communauté.
C. Depuis ce retrait, on parle davantage de désinstitutionnalisation, de maintien à domicile et de virage ambulatoire pour le Québec.

88
Q

La notion de fardeau peut être utilisée pour parler de la charge assumée par les proches. D’ailleurs, on y retrouve le fardeau objectif et le fardeau subjectif. Quels énoncés parmi les suivants sont vrais.

A. Le fardeau objectif est la perception qu’ont les proches du fardeau subjectif.
B. Le fardeau subjectif est celui ayant le plus d’impact négatif sur les proches aidants.
C. Le fardeau objectif concerne les effets concrets de l’apport de soin.
D. Le fardeau subjectif concerne les effets des soins sur la personne elle-même.

A

B-C

B. Le fardeau subjectif est celui ayant le plus d’impact négatif sur les proches aidants.
C. Le fardeau objectif concerne les effets concrets de l’apport de soin.

89
Q

Les auteurs reconnaissent qu’il y a trois phénomènes qui expliquent pourquoi il est difficile de dissocier les soins de la relation affective qui lie l’aidant à l’aidé. Quels sont-ils ?

A
  • L’incertitude soutenue
  • Les pertes ambiguës
  • La comparaison avant et après
90
Q

À quel moment est apparu le concept de «travail» pour parler des tâches et responsabilités qu’un proche doit assumer envers une personne ayant des incapacités?

A

Fin des années 1980.

91
Q

Vrai ou faux. Lors de négligence passive de la part de l’aidant, l’intervenant doit davantage enseigner, donner du répit et soutenir l’aidant.

A

Vrai

92
Q

Il existe plusieurs questionnaires de repérage de la maltraitance, parmi lesquels DACAN et LISA. Associez chaque énoncé avec le bon questionnaire.

  1. Liste d’indices de situations abusives.
  2. Peut être utilisé pour repérer et valider les observations de l’intervenant dans le but de mieux planifier ses interventions avec le proche aidant.
  3. Outil de repérage des sévices infligés aux aînés.
  4. Fonctionne même si l’individu (observé) est dans l’incapacité de répondre aux questions par ses propres moyens.
  5. Vise à mesurer le risque d’abus.
  6. Peut être utile à l’occasion d’une représentation au tribunal, car cet outil est reconnu et validé.
  7. Permet de déceler les tendances ou des tensions susceptibles de conduire à des situations abusives.
  8. Questionnaire de dépistage de l’abus chez les aidants naturels.
  9. Propose huit questions.
  10. Il est essentiel d’avoir préalablement effectué une évaluation intensive.
  11. Se divise en deux parties, soit 22 questions concernant l’aidant et d’autres concernant l’aidé.
A
  1. LISA
  2. Les deux
  3. DACAN
  4. DACAN
  5. LISA
  6. LISA
  7. DACAN
  8. DACAN
  9. DACAN
  10. LISA
  11. LISA
93
Q

Quelles sont les 6 responsabilités morales des aidants?

A

1) les transformations de l’autre
2) les transformations de la relation
3) les fondements de la prise de responsabilité
4) son actualisation
5) le processus d’évolution de la réponse à l’appel de la responsabilité morale
6) la singularisation de la responsabilité.

94
Q

Qu’est-ce que le questionnaire LISA?

A
LISA
Liste des indices de situations abusives
Intervenants sociaux/Infirmières
Outil comprenant 29 observations concernant le proche aidant et la personne aidée
Outil validé
95
Q

Qu’est-ce que le questionnaire DACAN?

A

DACAN
Questionnaire de dépistage de l’abus chez les aidants naturels
Intervenants sociaux
Outil comprenant 8 questions pour déceler des situations de maltraitance actuelles ou potentielles commises par des proches aidants
Outil non validé

96
Q

Qu’est-ce que le questionnaire EASI?

A
EASI
Évidence d’abus selon les indicateurs
Médecins
Outil comprenant 6 questions permettant aux médecins de repérer des situations d’abus pour proposer une évaluation plus poussée par des intervenants des services sociaux
Outil validé
97
Q

Qu’est-ce que le questionnaire DESIA?

A

DESIA
Grille de dépistage des sévices infligés aux aînés
Intervenants de l’accueil psychosocial
Outil comprenant 5 questions pour déceler rapidement s’il y a présence d’une situation de maltraitance, et ce, dès le premier contact