Examen de mi-session Flashcards
Identifier et contraster les grands systèmes d’explication des phénomènes : Métaphysique, Philosophie, Empirisme, Expérimentalisme, Positivisme, Science
Métaphysique : Croyance en l’existence de forces immatérielles qui influencent le monde et le comportement humain
Philosophie : 5e siècle en Grèce, rupture avec la métaphysique, recherche de vérité par la pensée critique
Empirisme : La connaissance doit se baser sur l’observation par les sens
Expérimentalisme : 17e siècle, manipulation et contrôle de phénomène pour les modifier er oberver les conséquences de ces modifications, permet de générer des résultats qui étaient impossibles à prévoir avec la pensée logique, essor de la science = révolution scientifique
Positivisme : La science doit étudier uniquement ce qui est accessible aux sens et mesurable (concept de l’âme est hors de portée)
Science : Découle de l’empirisme et l’expérimentalisme
Métaphysique : Animisne, Mythologie et religion, Astrologie
Animisme : Certains éléments et phénomènes ont une âme, plus ancien système d’explication des phénomènes (chasseurs-cueilleurs il y a 70 000 ans), la moitié des cultures y adhèrent
Mythologie et religion : Fait intervenir des forces immatérielles qui influencent le monde et le comportement des individus, depuis la préhistoire, 80% des individus s’identifient à une religion (2010)
Astrologie : Croyance que la position et le mouvement des astres et planètes influencent les événements terrestres, prédire le futur, émerge en -2000 au Moyen-Orient, 25% des Canadiens/Américains adhèrent
L’astrologie postule que les planètes et étoiles lointaines exercent sur les humains des forces indéniables. La perspective scientifique appuie-t-elle l’idée que ces forces existent ?
Force gravitationnelle, mais pas avec astres lointains pcq trop loins
Est-il vrai que la pleine
lune « incite la folie », que c’est un moment où les gens sont plus susceptibles de vivre
des problèmes de santé mentale, telle que des troubles de l’humeur, une attaque de
panique ou des idées suicidaires ?
Non, mais dernier quartier a un lien avec anxiété, pt juste une erreur de type I
La personnalité
des individus est-elle vraiment associée à leur signe astrologique ?
Étude 1978 oui, mais sujets biaisés (clients du chercheur, qui est astrologue)
Étude 2 non, a utilisé un échantillon qui ne savait pas sur quoi portait l’étude et qui n’est pas intéressé à l’astro
Étude 3 oui, mais juste chez les gens qui ont des connaissances en astro (auto-attribution)
Peut-on endosser simultanément plusieurs systèmes de croyances?
Oui
Quatre procédés servant à l’acquisition de connaissances : Intuition, raisonnement/logique, autorité, observation
Intuition : Sentiment, impression subjective
Raisonnement/logique : Croire qu’une idée est vraie pcq elle découle du raisonnement logique
Autorité : Se fier à quelqu’un de prestigieux, ou à une croyance importante, une norme, une entité non humaine
Observation : Croire que ce qu’on observe par les sens, ou ce qui découle de l’expérimentation, est vrai
Placer en ordre d’importance les quatre procédés servant à l’acquisition de connaissances selon la religion, la science et la philosophie
Religion : Autorité, intuition, logique, observation
Philosophie : Raisonnement/logique, observation, intuition, autorité
Science : Observation, raisonnement/ logique, intuition, autorité
Points communs entre les grands systèmes d’explication des phénomènes
S’appuient sur des croyances non-démontrées, et qui ne peuvent pas l’être
Situer la science, au plan historique, parmi les différents systèmes d’explication des
phénomènes
Métaphysique = premier système
Philosophie : 5e siècle
Empirisme : Antiquité, mais surtout depuis 17e
Expérimentalisme : 16-17e
Science : Mélange d’emp, et exp. , rév scientifique
Positivisme : 19e
Savoir définir le mot « science »
Tentative de comprendre le fonctionnement des phénomènes avec une démarche particulière et une attitude scientifique, élaboration de théories + leur vérification empirique
Connaître les principes de base : le déterminisme, l’empirisme, la parcimonie et la réfutabilité + ironie de ces principes
Déterminisme : Le monde et les phénomènes sont prévisibles et ordonnés (pas de hasard), il y a des causes identifiables, comprenables et prédictibles
Empirisme : La connaissance découle principalement de l’observation par les sens
Parcimonie : Moins de facteurs il y a dans une théorie, mieux c’est, en autant qu’elle explique tout aussi bien le phénomène
Réfutabilité : Pour être scientifiques les théories et hypothèses doivent
être ouvertes à être contredites (les
théories et hypothèses ne peuvent être « prouvées » vraies avec une certitude absolue)
Ironie : Pour adhérer à la science, il faut avoir la croyance « irréfutable » que ces principes sont vrais, même si rien ne prouve et rien ne peut prouver avec certitude qu’ils le sont
Connaître les principaux types de recherche
Recherche appliquée : Concrète, contexte défini, vise à résoudre un problème existant auquel un groupe est confronté
Recherche fondamentale : Vise à accroître les connaissance sur un sujet sans viser à résoudre un problème en particulier
Pouvoir nommer les étapes de la démarche scientifique
- Choix d’un problème de recherche : À partir de plusieurs sources (expérience personnelle, observation, intuition, travaux scientifiques…), recension des écrits (état actuel, alimente réflexion, justifie l’hypothèse, aide à choisir méthode de recherche)
- Formulation d’une hypothèse ou d’une question de recherche : Relation attendue, doit être justifiée et pertinente à l’avancement des connaissances (fondamentale) ou résolution de problème (apliquée)
- Élaboration d’un protocole de recherche : Sélection des instruments et prévoir le protocole (sélection de l’échantillon, manipulations à effectuer, explication/ consignes aux participants)
- Approbation déontologie/ éthique
- Réalisation de l’étude / collecte de données
- Analyse et interprétation des résultats
- Confirmation ou révision de l’hypothèse : Offrir une explication méthodologique si on réfute
- Modification théoriques ou nouvelles questions
- Diffusion des résultats
Connaître ce qui caractérise l’attitude scientifique
Admission d’un certain degré d’incertitude et circonspection (prudence)
Scepticisme : Remettre en question les idées reçues sur n’importe quel phénomène
Ouverture d’esprit
Intégrité et éthique
Connaître les buts de la science : décrire, découvrir, expliquer, prédire, induire
Décrire les phénomènes : Études descriptives = études préliminaires sur un sujet peu étudié avant de formuler des théories
Découvrir les facteurs ou les conditions associés aux phénomènes : Après la description, identification des facteurs/ conditions simultanés
Expliquer et comprendre les phénomènes : Après découverte des facteurs, identifier processus qui sous-tendent le fonctionnement des phénomènes
Prédire les phénomènes : Quels facteurs sont des causes
Induire des changements ou contrôler les phénomènes : Valider l’impact d’interventions sur l’ampleur/ prévalence d’un phénomène
Connaître les caractéristiques de la démarche scientifique (ROSET)
Rigoureuse : Standardisation des prises de mesure et des interventions
Objective : Biais personnels, faits démontrables, pas d’opinions
Systématique : Étapes de la démarche scientifique
Empirique : Recueillir observations, informations, etc.
Théorique : Concevoir des théories
Démarches liant la théorie et la réalité observée
Démarche déductive : 1. Intuition = théorie, 2. Théorie = hypothèse(s), 3. Tester hypothèses lors d’une expérience scientifique
Démarche inductive : 1. Observation, 2. Énoncé général
Démarche hypothético-déductive : 1. Observation, 2. Énoncé général/ développement de la théorie, 3. Théorie, 4. Hypothèse, 1.
Savoir définir les termes « question de recherche », « hypothèse » et « théorie »
Question de recherche : Formulation interrogative, lorsqu’il n’y a pas assez d’information pour formuler une hypothèse, démarche inductive
Hypothèse : Formulation déclarative, démarche déductive, étude l’affirme ou infirme mais pas d’info sur sa véracité
Théorie : Regroupement organisé de définitions, de lois et de propositions décrivant ou expliquant un phénomène donné et prédisant son apparition, se modifie au fil des recherches
Connaître les qualités essentielles d’une hypothèse
Testable et réfutable : Empirique (peut ê testée avec obs/exp), opérationnalisable (éléments concrets mesurables)
Justifiée : Ancrée dans la littérature scientifique existante
Parcimonieuse : Moins d’éléments possibles tout en étant efficace, simplicité
Pertinente : Potentiel de générer des connaissances nouvelles
Fructueuse : Amène une nouvelle perspective
Éthique : Normes éthiques, respect du vivant
Connaître et savoir identifier les différents types de variables dans une étude : Variable, Variable dépendante, Variable indépendante, Variable corrélée, Variable médiatrice, Variable modératrice, Variable contrôle
Variable : Permet de comparer les sujets, si ils sont tous identiques = constante
Variable dépendante : Expliquée/ prédite
Variable indépendante : Cause/ explication de la variable dépendante
Variable corrélée : Associée à une autre, mais sans lien de causalité
Variable médiatrice : Explique la relation entre deux variables
Variable modératrice : Modifie la force du lien entre deux variables (VI et VD ou corrélats)
Variable contrôle : Susceptible d’influencer les phénomènes observés, mais on ne s’y intéresse pas donc on tente de la contrôler, stratégies (concomitance, contrôle par constance, contrôle par appariement)
Types d’étude selon les buts visés : Décrire, découvrir les facteurs ou conditions associés, expliquer et comprendre, prédire, contrôler
Corrélationnel : Décrire, découvrir les facteurs ou conditions associés, expliquer et comprendre, prédire
Quasi/expérimental : expliquer et comprendre, prédire, contrôler
Définition validité, trois types
Définition : Degré auquel une étude ou un instrument mesure ce qu’il est censé mesurer
Trois types de validité : De construit (éléments de mesure), interne, externe
Validité de construit : Définition, comment l’évaluer pour une mesure et pour une manipulation, est-ce un défi important?
Concordance entre le construit théorique et sa définition opérationnelle
Évaluer pour mesure : Est-ce qu’on mesure réellement ce qu’on prétend mesurer?
Évaluer pour manipulation : Est-ce qu’on manipule réellement ce qu’on prétend manipuler?
Défi important pcq on mesure des concepts abstraits qui ne peuvent pas être mesurés directement
Validité interne : Définition, quand est-elle élevée?
Définition : Degré de confiance avec lequel on peut inférer un effet causal de la VI sur la VD ; le protocole nous permet-il d’affirmer que l’effet observé n’est pas du à d’autres facteurs?
Elle est élevée quand on contrôle bien les facteurs autres que la VI qui pourraient influencer VD
Validité externe : Définition, quand est-elle élevée?
Définition : Degré auquel les résultats peuvent être généralisés à la population générale
Moins
Relation entre validité interne et externe
Inversement proportionnelle
Recherche en laboratoire (in vitro) : Quel type de validité est le plus élevé, théorique ou appliqué
Grande validité interne
Théorique
Recherche sur le terrain (in vivo) : Quel type de validité est le plus élevé, théorique ou appliqué,
Expliquer les menaces à la validité interne (définition + solution(s)) : Facteurs historiques, Maturation, Biais de sélection des participants aux conditions, Défection de participants, Réactivité à la mesure, Régression statistique vers la moyenne, Fluctuations de l’instrument de mesure, Effets de l’expérimentateur, Attentes du participant, Diffusion ou imitation de la manipulation
Facteurs historiques : On sait pas si ce qu’on observe est dû à l’étude (distributeurs de contraceptifs) ou à un facteur historique (ex : publicité). Solution : Groupe contrôle qui ne reçoit pas les mesures de l’étude (+distribuer aléatoirement les sujets dans les groupes = aléation)
Maturation : Changements psychologiques ou biologiques chez les individus, par exemple chez les enfants puisqu’ils évoluent rapidement. Solution : Deux groupes pour voir quelle proportion du changement est dû à la maturation
Biais de sélection des participants aux conditions : Si il speuvent choisir leur groupe eux-mêmes, ils vont srm le faire sur la base de qualités pré-existantes. Solution : Aléation, mais parfois éthiquement impossible
Défection de participants : Peut-être que le résultat observé est dû au fait que des individus ayant une certaine caractéristique sont plus enclins à abandonner l’étude. Solution : 1. Aléation (groupes équivalents), 2. Comparer les résultats des gens qui ont abandonné avec ceux que non pour déceler un effet, puis contrôler ces différences, 3. Indemnisation des participants (sans coercition) pour favoriser l’engagement, 4. Composer l’échantillon avec variables connues reliées à l’abandon (recruter plus de gens susceptibles d’abandonner pour que la représentation soit pas affectée)
Réactivité à la mesure : 1. Impact de la prise de mesure, qui peut altérer le comportement (inconfort, désirabilité sociale), 2. Effet se séquence (biais d’apprentissage), 3. Effet de sensibilisation (intérêt vers la variable augmente pcq on l’a mesurée : perçoit la douleur de façon plus intense puisqu’elle est mesurée), 4. Effet d’inoculation (se désintéresse pcq répétitif, désensibilisation) SOLUTION : 1. Mesures discrètes, à l’insu, 2. Éviter la prise de mesure initiale, 3. Inclure une condition sans intervention (aléation), 4. Contrebalancement (mêmes participants exposés à plusieurs conditions, en changeant l’ordre)
Régression statistique vers la moyenne : Tendance des résultats extrême à naturellement se rapprocher de la moyenne au cours de l’étude. Solution : Aléation
Fluctuations de l’instrument de mesure : Changements attribuables à la mesure de la VD. Solution : Standardisation, Automatisation de la prise de mesure, formation de l’expérimentateur
Effets de l’expérimentateur : Attentes (influencent les comportements des participants = effet pygmalion) et attributs (caractéristiques biologique sociales ou affectives, par exemple il est chaud = on veut l’impressionner) de l’expérimentateur peuvent provoquer des effets. Solution : 1. Ne pas informer l’expérimentateur du but, les hypothèses, 2. Automatisation de l’expérience, 3. Expérimentateur = variable contrôle ou modératrice, 4. Plus d’un expérimentateur
Attentes du participant : Interpréter ce qu’on attend de lui et agir en conséquence (attentes ou effet placebo). Solution : 1. Enquête postexpérimentale (demander aux participants ce qu’ils pensent qu’il était attendu d’eux), 2. Enquête préexpérimentale (on leur demande comment ils pensent que qqu dans telle situation agirait), 3. Expérience déguisée (à l’insu), 4. Duperie (faux rensignements quant au but de l’étude)
Diffusion ou imitation de la manipulation : Les participants des différentes conditions sont en contact et partagent leur expérience. Solution : Limiter les contacts
Facteurs confusionnels nuisant à la validité interne : Définition, comment les contrôler
Définition : Toutes les menaces, qui sont des variables non contrôlées ou neutralisées qui peut expliquer le lien entre VI et VD
Comment les contrôler : 1. L’éliminer en la rendant constante, 2. Éliminer leur influence différentielle en s’assurant que l’influence est la même pour tous les groupes (par constance = tous les participants ont m âge et m sexe, par appariement = séparer les p. selon â et sexe OU les pairer selon caractéristiques, par aléation = meilleure façon et vise variables connues et inconnues)
Validité externe : Définition, Nommer les trois sous-types + courte définition,
Définition : Degré auquel les résultats sont généralisables à des individus, des situation ou des procédés au-delà de l’étude
Validité échantillonnale : Capacité de généraliser les résultats à l’ensemble d4e la population d’intérêt
Validité écologique : Capacité de généraliser les résultats à d’autres situations
Validité temporelle : Capacité de généraliser les résultats à d’autres moments
Validité échantillonnale : Définir recensement, Contraintes au recensement, Pourquoi on utilise pas le recensement
Recensement : Observation de la population entière (pas toujours réaliste)
Contraintes : Taille population (trop grande), Dispersion géographique (territoire trop vaste), Coût élevé recrutement, Instabilité/variation dans le temps de l’information recherchée
Pourquoi pas : À cause des contraintes, donc on utilise des échantillons
Validité échantillonnale : Ce qu’on souhaite de l’échantillon, Deux types de procédés pour créer un échantillon
Représentativité : Qu’il soit une version réduite de la population
Deux types : Probabiliste et empirique
Validité échantillonnale : Procédé d’échantillonnage probabiliste (Aléatoire simple, Stratifié, Par grappes, Accidentel/de convenance, De volontaires)
Aléatoire simple :Tous ont une chance égale de participer
Stratifié : Diviser la population en sous-groupes selon des critères, puis sélectionner aléatoirement dans chaque strate avec proportions définies
Par grappes : Échantillonnage par blocs, regroupements déjà existants (sélectionner 5 écoles parmi 100 et tous les élèves participent)
Accidentel/de convenance : Individus se présentant au chercheur à un endroit et moment donné, sans lien avec l’objet d’étude (se poster devant un magasin)
De volontaires : Recruter des gens qui répondent à une annonce (découle souvent contrainte éthique ou pratique)
Validité échantillonnale : Procédé d’échantillonnage empirique (Par quotas)
Par quotas : Création de quotas (quel nombre de quel sous groupe on veut) selon les proportions de la population puis sélection non-aléatoire des participants
Distinguer échantillonnage empirique par quotas et probabiliste stratifié
Stratifié : Séparer la population en strates et sélectionner aléatoirement parmi ces strates selon des proportions prédéfinies
Par quotas : Création de quotas (quel nombre de quel sous groupe on veut) selon les proportions de la population puis sélection non-aléatoire des participants
Quel type d’échantillonnage offre la meilleure validité externe? Empirique ou probabiliste?
Lequel est le plus simple?
Est-ce que la diversité des caractéristiques des individus de l’échantillon est toujours l’objectif à viser?
Probabiliste pcq empirique est moins représentatif de la population (tout le monde n’a pas la même chance de participer)
Empirique plus simple, probabiliste inconcevable dans des contextes où tout être humain est concerné par l’étude
Non pcq souvent la population étudiée est très spécifique (ex. adultes homosexuels)
Différencier échantillonnage aléatoire et mode de répartition aux conditions par aléation
Échantillonnage aléatoire : Fait partie de la validité externe, Pour sélectionner l’échantillon
Mode de répartition aux conditions par aléation : Fait partie de la validité interne, Pour distribuer les participants déjà sélectionnés à des conditions de l’étude
Validité écologique : Définition, Caractéristiques à vérifier si elles reflètent la vraie vie
Caractéristiques du stimulus
Caractéristiques du contexte expérimental
Caractéristiques de la mesure de la VD
Validité écologique : Caractéristiques du stimulus (Définition stimulus, Ce qui caractérise le stimulus)
Définition stimulus : Ce a quoi le participant est exposé lors de l’étude
Ce qui caractérise le stimulus : Le milieu dans lequel la recherche est effectuée (sur le terrain = mieux), L’expérimentateur (plusieurs intervenants doivent pouvoir appliquer l’intervention), La manipulation expérimentale (l’outil qu’on utilise pour représenter une variable en milieu naturel est-il vraiment représentatif)
Validité écologique : Caractéristiques du contexte (Réactivité au contexte expérimental, Effet de nouveauté, Interférence d’interventions multiples)
Réactivité au contexte expérimental (effet Hawthorne) : Conscience d’être étudié influence le comportement (on ne sais pas si le comportement observé est représentatif de la vraie vie), Participant peut jouer plusieurs rôles (bon participant, participant réactionnaire, méticuleux, appréhensif)
Effet de nouveauté : Nouveauté peut changer le comportement, donc participer à étude = faire nouvelles tâches dans contexte nouveau = biais comportement
Interférence d’interventions multiples : Mêmes participants exposés à plusieurs interventions, on ne sait pas si une seule est efficace ou si c’est la combinaison
Origine effet Hawthorne
Voulait étudier les facteurs augmentant la productivité
Toutes les conditions augmentaient la productivité
Mais ce n’était dû qu’au fait d’être observé
Validité écologique : Caractéristiques de la mesure (Réactivité à la mesure, Sensibilisation résultant d’un prétest)
Réactivité à la mesure : Comportement influencé par la connaissance de ce qui est évalué (ex. bien manger pcq tu dois tenir un journal de ton alimentation)
Sensibilisation résultant d’un prétest : Augmenter la sensibilité aux aspects du phénomène
Validité temporelle : Définition
Capacité à généraliser les résultats de l’étude à d’autres moments (pour la mesure des effets, pour le déroulement de l’expérience)
Validité temporelle : D’autres moments pour la mesure des effets (VD)
Autre moment : Résultats seraient-ils les mêmes si on mesurait à un autre moment (2 semaines, 2 mois, 2 ans plus tard)?
Court terme : Étude peut démontrer un impact court terme, mais on sait pas long terme
Période historique : Généralisable au-delà de la période historique? Changements culturels peuvent-ils influencer?
Validité temporelle : D’autres moments pour le déroulement de l’expérience (VI)
Variations saisonnières : Mêmes résultats l’été et l’hiver?
Variations cycliques : Cycle circadien, mêmes résultats matin et soir?
Variations personnelles : Immédiatement à la suite d’un conflit dans la vie personnelle?
Autres considérations validité externe : Relation validité externe/interne, Quel type de validité favoriser, Quand peut-on généraliser résultats, Faut-il généraliser les résultats d’une seule étude, Effet du réalisme de la situation expérimentale (réalisme expérimental et banal)
Relation validité externe/interne : Relation inverse
Quel type de validité favoriser : Interne pcq permet de tirer des conclusions claires sur la relation entre VI et VD
Quand peut-on généraliser résultats : Lorsque l’étude a été beaucoup répliquée (divers milieux/pays, différentes méthodes et conditions) et que les résultats convergent
Faut-il généraliser les résultats d’une seule étude : Il faut être prudent si on fait ça
Effet du réalisme de la situation expérimentale : Puisque validité interne est très élevée, on essaie au moins d’avoir une situation réaliste
Réalisme expérimental : Situation engageante, le participant s’implique
Réalisme banal : Refléter une situation de la vraie vie
Autres contraintes pratiques validité externe : Au plan économique et déontologique, Associées à la mesure, Associées à la sélection des sujets
Au plan économique (coûts élevés de la recherche) et déontologique (on peut pas faire n’importe quoi)
Associées à la mesure : Certains concepts sont difficiles à mesurer (bonheur, douleur…)
Associées à la sélection des sujets : Consentement des sujets, les gens qui acceptent sont-ils représentatifs? Plus gentils que le reste de la population, plus éduqués, plus motivés par la variable étudiée?
Définir : Postest, (Intervention, manipulation ou traitement), Groupe ou condition, Mode d’assignation aux conditions, Prétest, Variable concomitante ou contrôle, Attribut
Postest (O) : Mesure de la variable dépendante après la manipulation/ le traitement.
Intervention, manipulation ou traitement : Manipulation de la variable indépendante, peut avoir plusieurs niveaux
Groupe ou condition : Groupe (exposé ou pas à l’intervention : témoin ou expérimental), condition (présence ou absence de l’intervention sur les groupes)
Mode d’assignation aux conditions : Aléation = groupes équivalents, pas d’aléation = groupes non équivalents
Prétest (O) : Pour déterminer le niveau initial de la VD afin de connaître l’ampleur du changement
Variable concomitante ou contrôle : Variable qui peut potentiellement avoir une influence sur la VD. On va chercher à la contrôler pour mesurer l’effet unique de la VI sur la VD
Attribut : Caractéristique individuelle préexistante qui a une influence potentielle sur la VD (âge, sexe…)
Intervention, manipulation ou traitement : Niveaux
À un niveau : Tout le monde reçoit le même traitement
À plusieurs niveaux : Intensité différente sur plusieurs groupes dans le traitement pour voir le niveau minimal ou optimal d’intervention
Signification d’un abrégé visuel des composantes d’une étude :
Groupe 1 = ligne 1 O X O
(pas de ligne ou ligne pointillée)
Groupe 2 = ligne 2 O O
Groupe 1 a une mesure prétest O est exposé à une intervention X suivie d’une mesure posttest O
Groupe 2 a seulement des mesures prétest et posttest O
Pas de ligne : Usage d’aléation
Ligne pointillée : Pas d’aléation
Effets négatifs possibles du prétest et mesures possibles pour diminuer
Effets sur le posttest : Effet de séquence, de sensibilisation, d’apprentissage
Effets sur l’intervention : Réactivité à la mesure, individu peut tenter de travailler sur ses caractéristiques personnelles
Mesures pour diminuer : 1. Faire plusieurs prétest pour détecter s’il y a régression vers la moyenne ou maturation, 2. Avoir recours à un outil différent qui vise à mesurer le même construit
Différence entre variable concomitante et attribut
L’attribut est une variable d’intérêt pour l’étude et incluse dans l’hypothèse (une autre variable indépendante), on veut comprendre son apport à l’explication de la VD, alors qu’on veut neutraliser l’effet nuisible de la variable concomitante
Types de plans de recherche et comment les distinguer
Types de plans : Expérimental, quasi-expérimental, corrélation
Comment les distinguer :
1. Type de VI : expérimental, quasi-expérimental
2. Mode d’affectation aux groupes aléation : Expérimental
3. Présence de groupe témoin : Expérimental, et les deux autres oui ou non
Deux questions pour déterminer le type de plan : Y a-t-il une intervention, une manipulation, un événement? Y a-t-il aléation aux différentes conditions de l’études?
Y a-t-il une intervention, une manipulation, un événement? NON = corrélationnel. OUI = move on
Y a-t-il aléation aux différentes conditions de l’études? NON = quasi exp, OUI = exp
Plans de recherche expérimentaux : Plans à groupes indépendants, Plans factoriels, Plans à mesure répétée
Plans à groupes indépendants : Chaque participant est soumis à une seule condition
Plans factoriels : Présence de plusieurs VI
Plans à mesure répétée : Chaque participant est soumis à plus d’une condition
Forces et faiblesses plans expérimentaux à groupes indépendants : 1. Posttest seul avec groupe témoin équivalent, 2. Posttest seul avec groupe témoin équivalent et ajout d’une variable concomitante, 3. Posttest seul avec groupe témoin équivalent + VI à plusieurs niveaux
Posttest seul avec groupe témoin équivalent : Force (pas de prétest donc pas de menace de sensibilisation), Faiblesse (biais d’attrition (abandons en cours de route) = on sait pas si les groupes sont équivalents)
Posttest seul avec groupe témoin équivalent et ajout d’une variable concomitante : Force (diminue le risque de différence préexistante pour les échantillons de petite taille, aide à corriger les effets biaisant de l’attrition)
Posttest seul avec groupe témoin équivalent + VI à plusieurs niveaux : Force (permet de comparer plusieurs formes ou intensités d’intervention)
Plans factoriels : Test de l’effet principal de chaque VI, Hypothèse d’interaction (variable modératrice), Plan attribut et traitement en interaction (ATI), Plan à quatre groupes de Solomon
Test de l’effet principal de chaque VI : On peut tester simultanément les effets individuels de chaque VI sur la VD
Hypothèse d’interaction (variable modératrice) : On cherche à démontrer l’effet modérateur d’une des VI sur la relation entre l’autre VI et la VD
Plan attribut et traitement en interaction (ATI) : Une des variables est un attribut (variable modératrice), on peut donc distinguer les résultats selon cette variable (plus efficace chez un sexe?)
Plan à quatre groupes de Solomon : Utilisé lorsqu’on sait que le prétest risque d’avoir un effet sur l’intervention et sur la mesure du posttest. L’effet du prétest est manipulé et considéré soit comme une VI indépendante ou comme une variable modératrice. Formation de 4 groupes (avec ou sans prétest, et avec ou sans intervention). Force (même validité interne que plan à posttest seule, mais meilleure validité externe et permet d’évaluer les effets du traitement)
Plans à mesures répétées : Avantages, Inconvénients, Erreur progressive, Contrebalancement
Avantages : Nécessite moins de participants pour plus de mesures, contrôle des variables nuisibles propres aux différences individuelles est plus sûr qu’avec l’aléation (appariement parfait)
Inconvénients : Effet de fatigue, réactivité à la mesure (séquence, apprentissage, effet de sensibilisation), Effets de report (effet retardé de A au moment de mesurer B), Effet d’ordre (appréciation d’une tarte au citron peut paraître plus sûre après avoir goûté une tarte au sucre)
Erreur progressive : Tous ces inconvénients sont des types d’erreurs progressive
Contrebalancement : Varier l’ordre des conditions, ce qui permet de distribuer l’erreur progressive de la même manière dans toutes les conditions
Qu’est-ce qu’une condition témoin, quand est-elle équivalente
Comparer le groupe expérimental avec un groupe qui reçoit une fausse/pas d’intervention (vérifier l’effet placebo)
Équivalente s’il y a aléation
Condition témoin sans intervention : Définition, Limites
Définition : Le groupe témoin ne reçoit pas d’intervention
Limite : 1. Pas toujours approprié. 2. Participants peuvent se décourager et abandonner, 3. Éthiquement c’est pas correct de pas donner d’intervention si le groupe témoin en a besoin aussi
Condition témoin sans contact : Définition, Avantage, Limites
Définition : Participants ne savent pas qu’ils sont l’objet d’une étude
Avantage : Contrôle les effets associés à la participation à une recherche (réactivité)
Limites : 1. Plutôt rare que le consentement ne soit pas nécessaire, 2. VD doit pouvoir être mesurée sans participation directe des participants
Condition témoin sans intervention réelle : Placebo, Intervention fausse
Placebo : Recevoir une intervention sans composante efficace, sans savoir s’ils reçoivent le traitement réel ou le placebo
Intervention fausse (juste chez les animaux) : Induire le stress d’une chirurgie sans faire la chirurgie elle-même
Condition témoin avec intervention réelle- Avec liste d’attente : Définition, Avantages, Limites
Définition : Donner l’intervention en premier à un groupe, puis mesurer VD, puis à la fin la donner aux autres par soucis d’équité
Avantages : 1. Respect éthique, tous ceux qui pourraient bénéficier de l’intervention la reçoivent, 2. Facilite le recrutement et réduit le risque d’attrition
Limites : 1. Pas toujours possible de retarder l’intervention, 2. Ne permet pas de mesurer les effets au long terme
Condition témoin avec intervention réelle - Intervention standard : Définition, Avantage
Définition : Donner le traitement standard à tous, mais donner une intervention de plus au groupe expérimental
Avantage : Respect éthique
Condition témoin avec intervention réelle - Intervention de remplacement : Définition, Avantage
Définition : Plusieurs interventions existent, on va en attribuer une à chaque groupe pour les comparer
Avantage : Respect de l’éthique
Conditions témoins naturelles : Distinguées selon les caractéristiques des participants, Distinguées selon les stimuli auxquels sont exposés les participants
Conditions équivalentes ou pas?
Distinguées selon les caractéristiques des participants : Participants distingués selon des caractéristiques pré-existantes (sexe, âge)
Distinguées selon les stimuli auxquels sont exposés les participants : Participants distingués selon conditions propres au milieu de vie (école privée ou publique…)
Jamais équivalentes pcq aléation impossible
Pourquoi adopter une approche non-expérimentale ? (5 raisons)
- C’est une étude préliminaire et il y a eu peu de recherche sur cette problématique
- Aléation est impossible ou trop complexe à réaliser
- Contraintes du milieu (ex. les gens accepteraient mal d’être assignés aléatoirement à suivre un cours le matin ou l’après-midi)
- Population difficile d’accès, donc on maximise la taille du groupe expérimental
- Attriction importante dans un protocole expérimental qui a créé le même effet que l’autoaffection donc les groupes ne sont plus équivalents
Classer les types de plan selon leur validité interne (expérimentaux, quasi-exp et corrélationnels)
exp > quasi > corr
Plans quasi expérimentaux pré-expérimentaux - À groupes uniques : Définition, Posttest seul (+avantages, désavantages), Prétest-posttest
Définition : Pas de groupe témoin
Posttest seul : Intervention suivie d’une mesure. Avantages = rapide, permet de générer des hypothèses. Désavantages = connaît pas le niveau de base de VD, résultats peuvent s’expliquer par facteurs confusionnels
Prétest-posttest : Mesure, intervention, mesure. Avantage = prétest offre un points de comparaison. Désavantage = absence de groupe témoin laisse place à hypothèses rivales.
Plans quasi expérimentaux pré-expérimentaux - Ex post facto : Définition, Posttest avec groupe témoin non-équivalent (+avantages, désavantages),
Définition : Pas de prétest
Posttest avec groupe témoin non-équivalent : Un ou plusieurs groupes témoins. Avantages = évaluer efficacité d’une intervention après l’application, groupes témoins offrent point de comparaison. Désavantages = on ignore le niveau de base de VD, groupes non-équivalents donc facteurs confusionnels peuvent expliquer résultats
Plans quasi-expérimentaux avec groupes témoins non équivalents : Définition, Prétest-posttest avec groupe témoin non-équivalent (+forces et faiblesses), Prétest-posttest avec groupe témoin non-équivalent et mesure analogue au prétest (+forces et faiblesses), Prétest-posttest avec groupe témoin non-équivalent et échantillons séparés pour prétest-posttest (+forces et faiblesses)
Définition : Ont un groupe témoin et un prétest. Utilisé lorsque aléation impossible, mais groupe de comparaison disponible
Prétest-posttest avec groupe témoin non-équivalent : Force = contrôle des facteurs confusionnels, permet de mesurer l’équivalence des groupes selon le niveau initial de la VD. Faiblesse = Pas d’aléation, risque de réactivité à la mesure avec prétest
Prétest-posttest avec groupe témoin non-équivalent et mesure analogue au prétest : Pareil que l’autre mais les instruments de mesure pré et posttest sont différents. Mêmes forces et faiblesses que l’autre, mais faiblesse de plus pcq difficile d’obtenir deux mesures parfaitement analogues
Prétest-posttest avec groupe témoin non-équivalent et échantillons séparés pour prétest-posttest : Séparer les groupes expérimentaux et témoins en deux. Un groupe exp recevra juste prétest et l’autre juste posttest, pareil pour témoin. Forces = éviter les effets du prétest, comparer le niveau de base de groupes non-équivalents, plus grande validité interne, évalue l’efficacité de l’intervention en même temps que l’impact de facteurs confusionnels. Faiblesses = validité interne limitée pcq on évalue indirectement le changement, pas d’aléation menace la validité interne
Plans quasi-expérimentaux avec cohortes : Deux types de cohortes, Postulat d’équivalence, Cohortes avec comparaisons simples (faiblesse), Signification double pointillé, Cohortes avec prétest et posttest (+force et faiblesses),
Deux types de cohortes : 1. Ayant vécu événement de vie commun pendant une période donnée (boomers), 2. Se succédant dans une institution (élèves de 5e secondaire)
Postulat d’équivalence : On présume que les cohortes sont similaires sur tous les aspects autres que la VI
Cohortes avec comparaisons simples : On compare une cohorte qui a vécu l’intervention/événement avec une que non. Faiblesse : postulat d’équivalence rarement vrai
Signification double pointillé : ON compare deux cohortes
Cohortes avec prétest et posttest : Pareil que comparaison simple mais avec pré et posttest. Force = mesure l’évolution. Faiblesses = mêmes que pour comparaison simple + menace validité interne accentué par écart entre pré et posttest
Plans quasi-expérimentaux à séquence temporelle interrompue : Définition, Forces, Faiblesses, Séquence temporelle interrompue unique (faiblesses), Séquence temporelle interrompue avec groupe témoin non-équivalent (force), Séquence temporelle interrompue avec traitement décalé (avantage)
Définition : Plusieurs mesures avant et après l’intervention
Forces : Permet d’estimer les effets potentiels liés à réactivité à la mesure, régression vers la moyenne, maturation, évolution naturelle
Séquence temporelle interrompue unique : Faiblesses = pas de groupe témoin donc hypothèses rivales qui menacent la validité externe peuvent pas être éliminées
Séquence temporelle interrompue avec groupe témoin non-équivalent : Ajout d’un groupe témoin qui vit les mesures répétées mais pas l’événement/intervention. Force = évaluer plus clairement la présence et l’ampleur de l’influence de l’événement sur la VD.
Séquence temporelle interrompue avec traitement décalé : Les deux reçoivent le traitement mais pas au même moment. Avantage = éthique, tout le monde a accès au traitement.