Examen clinique Flashcards
Où se situe le sommet des poumons en ant et en post?
- Postérieur : À 2 cm en latéral de la colonne vertébrale à C7.
- Antérieur : il est situé de 2 à 4 cm au-dessus du 1/3 interne de la clavicule.
Où se situe le bord inf des poumons (ant-lat, post) ?
- Postérieur : au niveau du processus épineux de T10-T12 à l’inspiration forcée.
- Latéralement : croise la 8e côte au niveau de la mi-axillaire.
- Antérieur : croise la 6e côte au niveau de la médio-claviculaire.
Où se situe la scissure oblique des poumons?
- Postérieur : au niveau de T3.
- Latéralement : croise la 5e côte sur la ligne mi-axillaire.
- Antérieur : croise la 6e côte sur la ligne médio-claviculaire
Où se situe la petite scissure?
- Latéralement : croise la 5e côte sur la ligne mi-axillaire.
- Antérieur : au niveau de la 4e côte.
Où peut on palper la trachée? À quel niveau se divise-t-elle?
- La trachée est centrale et peut être palpée au dessus de la fourchette sternale.
- La trachée se divise en bronche droite et gauche au niveau de l’angle sternal en avant et de l’apophyse épineuse de T4 en arrière
Quelles sont les attaches des 3 parties du diaphragme?
Il se compose d’une partie centrale tendineuse, le centre phrénique et d’une partie musculaire divisée en trois portions : sternale, costale et vertébrale (ou crurale). La portion sternale naît de la face postérieure de l’appendice xiphoïde et irradie dans le centre phrénique. La portion costale a son origine sur la face interne des cartilages des 7e à 12e côtes par des digitations qui s’engrènent avec celles du muscle transverse de l’abdomen. La portion vertébrale se divise en un pilier interne et un pilier externe. Le pilier interne droit a son origine sur les corps des 1re et 4e vertèbres lombaires et le pilier interne gauche sur ceux des 1re-3e vertèbres lombaires. Le pilier externe naît de deux arcades, l’arcade du psoas et l’arcade du carré des lombes ou ligament cintré du diaphragme.
Que faut-il observer en début de rencontre?
Générale:
* Composition corporelle (obésité, cachexie, oedème).
* Positionnement (décubitus dorsal vs latéral, assis avec ou sans support).
* Appareillages de monitorage.
* Support ventilatoire (invasif, non invasif, oxygénothérapie).
* État d’éveil.
Posture:
* Forme du thorax (elliptique, circulaire, déformation).
- Normal : elliptique; ratio des diamètres antéro-postérieur (AP)/latéral est de 1/2 ou 5/7; angle costal < 90°; angle de l’articulation costo-vertébrale ± 45°.
* Alignement vertébral (cyphose, scoliose).
* Hyperinflation : Augmentation du diamètre antéro-postérieur de la cage thoracique; côtes davantage horizontales; augmentation des angles costal et costo-vertébral; hyeprinflation présente.
* Élévation ceinture scapulaire, enroulement des épaules.
* Relâchement abdominal.
Spécifique:
Faciès (confort, éveil, battement des ailes du nez, expiration lèvres pincées, coloration, diaphorèse)
* Cervical (veine jugulaire distendue, muscles accessoires actifs/hypertrophiés, tirage)
* Thorax (forme, tirage, emphysème sous-cutané)
* Extrémités (hippocratisme digital, tabagisme, oedème, température, coloration).
* Tégument (coloration, cyanose, cicatrices, ecchymoses, rougeurs, texture)
* Patron respiratoire (fréquence, temps inspiratoire/expiratoire)
Comment évaluer l’amplitude respiratoire avec nos mains?
L’amplitude du mouvement respiratoire peut être appréciée par la palpation sur différentes régions : apicale (ou supérieure) (au niveau des clavicules), moyenne (sous les pectoraux) et inférieure (côtes inférieures). En plaçant les mains au même niveau de chaque côté, faites toucher vos pouces en prenant soin de former un pli cutané entre eux. Ceci évite d’étirer la peau lors des mouvements. Les pouces devraient s’écarter l’un de l’autre de 3 à 5 cm généralement durant l’inspiration normale. L’usage d’un gallon à mesurer peut vous donner une appréciation objective de votre impression tactile.
Comment mesurer les amplitudes respiratoires avec un gallon?
L’amplitude respiratoire peut se mesurer objectivement à l’aide d’un ruban à mesurer. Deux mesures sont généralement prises : supérieure et inférieure. Au niveau supérieur, la mesure est prise en axillaire. Son repère antérieur se situe à la 3e articulation chondrosternale et en postérieur à la hauteur de l’épine vertébrale horizontale correspondante. Au niveau inférieur, la mesure est prise à la pointe de l’appendice xiphoïde. En postérieur, le gallon doit se situer à la hauteur de l’épine vertébrale horizontale correspondante.
Comment évaluer le patron respiratoire du patient?
Décubitus dorsal
* Sur le dos, installé confortablement avec un oreiller sous la tête et un autre sous les genoux. L’oreiller sous les genoux réduit la courbure lombaire, détend les fléchisseurs de la hanche et la paroi abdominale.
* Quant aux vêtements, il faut demander au sujet de détacher sa ceinture et d’enlever tout vêtement qui vous empêche de voir clairement les mouvements du thorax et de l’abdomen.
Mouvements à observer lors d’une respiration de repos
* Il est important de bien connaître le cycle respiratoire du sujet et de distinguer les mouvements des pauses. Une façon simple est de lui demander d’expirer par la bouche.
* S’il est encore difficile de distinguer l’inspiration de l’expiration, vous mettez soit votre main devant sa bouche pour sentir l’air qu’il expire, ou vous lui demandez de pincer les lèvres à l’expiration.
* Cette étape est importante, car elle vous aide à estimer le temps de pause de fin d’inspiration et d’expiration.
* Le cycle étant connu, concentrez-vous maintenant sur les sites des mouvements respiratoires. OBSERVEZ l’abdomen et surveillez le SENS de son mouvement à l’inspiration et à l’expiration ainsi que l’AMPLITUDE.
* Observez de la même façon le mouvement à la région antérieure du thorax, plus spécifiquement la partie supérieure ainsi que latérocostale.
* Il se peut que, lors de vos observations, vous remarquiez très peu ou pas de mouvements. Complétez votre examen en plaçant les mains aux différents endroits suggérés. Ceci vous permettra de sentir s’il y a ou non un mouvement ainsi que l’amplitude.
* Placez une main sur le thorax et l’autre sur l’abdomen pour apprécier la contribution du diaphragme durant la respiration.
* Notez vos observations et comparez vos résultats.
Mise a part le patron quels autres paramètre respiratoires faut-il observer / déduire?
En plus de l’évaluation du patron respiratoire, l’audition et l’observation additionnée à la palpation vous permettent de déduire certains paramètres respiratoires tels que la fréquence respiratoire, le temps inspiratoire/expiratoire et l’excursion diaphragmatique. L’ensemble de ces différentes notions vous permettront de nuancer votre évaluation. Une meilleure évaluation de votre patient vous permettra de planifier un traitement approprié à la condition spécifique de votre sujet.
Quelle est la technique d’auscultation?
- Assis, la cage thoracique du patient doit être dégagée et accessible.
- En suivant les points d’auscultation, débuter à l’apex pour aller vers la base en comparant systématiquement un côté à l’autre. Ex : apex droit suivi de l’apex gauche.
- Demander au client d’inspirer et expirer profondément par la bouche.
- Maintenir le stéthoscope sur un site durant tout le cycle respiratoire (Inspiration-expiration).
- Permettre une pause après quelques cycles respiratoires si présence de signes d’hyperventilation (étourdissement, tachycardie, faiblesse/fatigue, céphalée).
Quelle est la technique de percussion?
La technique de percussion indirecte est la suivante : placer le majeur gauche (pour les droitiers) sur la surface à percuter et les autres doigts surélevés pour ne pas atténuer le son. À l’aide de légers mouvements de flexion et extension du poignet droit, le bout du majeur droit vient percuter le majeur gauche qui à son tour percute le thorax. La percussion doit être de courte durée et légère.
Quel sont les différents sons à la percussion?
- Matité franche: Intensité Faible, Tonalité Haute, Durée Courte, exemple: Cuisse
- Submatité: Intensité Moyenne, Tonalité Moyenne, Durée Moyenne, exemple Foie
- Sonorité: Intensité Forte, tonalité Basse, Durée Longue, exemple Poumon normal
- Hypersonorité: intensité Très forte, Tonalité Très basse, DuréeTrès longue, Exemple Poumon emphysémateux
- Tympanisme: intensité Forte, tonalité, Timbre musical, exemple : Joue gonflée d’air, bulle d’air gastrique
Comment évaluer la mobilité du diaphragme avec la percussion?
Placer les doigts parallèles aux côtes, aux limites du diaphragme. Les dômes diaphragmatiques sont approximativement à la hauteur du processus épineux de la 10e vertèbre thoracique (la 12e en inspiration profonde) et du 5e cartilage costal; le dôme droit peut être à environ 1 à 1,5 cm plus haut dû à la présence du foie. Comparer d’un côté à l’autre lors d’une respiration normale et surtout lors d’une inspiration et expiration maximale. La limite du contenu thoracique et abdominal se distingue par le passage de la sonorité à la submatité.
Quel est le déplacement du diaphragme en respiration normale vs profonde?
- Respiration normale : 1 cm
- Respiration profonde : 3 à 10 cm
Comment évaluer les frémissements et les bruits vocaux?
Appliquez la face palmaire des bouts des doigts ou le bourrelet de la paume de la main sur le thorax et demandez au sujet de dire trente-trois (33). Comparer des zones symétriques de la paroi : avant, arrière et sur les côtés. L’effet est à son sommet lorsque la voix est suffisamment forte et grave. Sur la partie antérieure, la séquence est la suivante : creux supra-claviculaire suivi des espaces intercostaux antérieurs successifs pour comparer les deux côtés. Pour estimer le niveau du diaphragme, appliquer le côté ulnaire de la main transversalement sur le thorax. Commencer à la hauteur de l’angle inférieur de la scapula et déplacer la main vers le bas jusqu’à ce que le frémissement ne soit plus ressenti.
Quel sera le son de transmission vocale sur un poumon normal? Et sur un poumon atteint?
Les bruits produits par la voix se transmettent le long de l’arbre bronchique et à travers le parenchyme vers la paroi thoracique. Sur un poumon normal, ce sont des sons de basses fréquences qui ressemblent à un murmure ou un son étouffé. La transmission du son peut être augmentée; on parle de bronchophonie, égophonie ou pectoriloquie. Dans la bronchophonie, le mot est entendu fort et clairement. La distorsion d’un bruit est appelée égophonie. Un mot chuchoté à la bouche clairement entendu au stéthoscope est appelé pectoriloquie.
Quels sont les signes et symptômes les plus communs lors d’affection vasculaires périphériques?
- OEdème
- Changements trophiques (modification de la peau, ongles, poils)
- Coloration
- Température
- Pouls
- Douleur
Plus spécifiquement, on retrouvera par
l’observation de la peau des changements trophiques liés à l’insuffisance artérielle : pâle, livide, rouge sombre; peau mince, luisante avec perte de pilosité et développement d’ulcères.
Quels sont les sites de palpation des pouls?
- Le pouls fémoral : Palpez profondément, au-dessous de l’arcade crurale, à mi-chemin entre l’épine iliaque antérosupérieure et la symphyse pubienne. L’utilisation des deux mains, l’une sur l’autre, peut faciliter cet examen, surtout chez les sujets obèses.
- Le pouls poplité : Le genou du sujet doit être légèrement fléchi, la jambe détendue. Placez les extrémités des doigts des deux mains de telle sorte qu’elles se touchent en arrière du genou, juste sur la ligne médiane, et appuyez profondément dans le creux poplité. Le pouls poplité est souvent plus difficile à trouver que les autres. Il est plus profond et plus diffus.
Si vous n’arrivez pas à sentir le pouls poplité de cette façon, cherchez-le sur le patient en décubitus ventral. Fléchissez le genou du sujet à environ 90°, faites reposer le membre inférieur sur votre épaule ou votre bras, et enfoncez vos deux pouces profondément dans le creux poplité. - Le pouls pédieux : Palpez le dos du pied (et non de la cheville) juste en dehors du tendon de l’extenseur du gros orteil. Si on ne peut percevoir ce pouls, explorez plus en dehors le dos du pied.
- Le pouls tibial postérieur : Pliez les doigts en arrière et légèrement au-dessous de la malléole interne de la cheville. (Ce pouls peut être difficile à percevoir sur une cheville oedémateuse ou adipeuse.)
À quoi consiste le test d’Allen?
Au membre supérieur, on utilise le test d’Allen pour vérifier la perméabilité des vaisseaux périphériques, soit des artères ulnaire et radiale. Pour effectuer ce test, le sujet doit poser les mains sur les genoux, paumes vers le haut. Demandez-lui de serrer fort le poing d’une main pendant 1 minute et comprimez fermement les artères radiale et cubitale entre vos pouces et vos doigts. Puis demandez-lui d’ouvrir la main, dans une position relâchée, un peu fléchie. La paume est pâle. Levez la compression de l’artère cubitale. Si cette artère est perméable, la paume rougit en 3 à 5 secondes. Au-delà de cette période, le test est considéré anormal. La perméabilité de l’artère radiale peut être testée avec la même méthode, mais levez alors la compression de l’artère radiale en maintenant celle de la cubitale. À partir de mesures d’ultrasonographie et de pléthysmographie, une sensibilité de 73,2% et une spécificité de 97,1% ont été calculées pour le test d’Allen.
À quoi consiste le test de Roos?
Le test d’élévation des membres supérieurs (manoeuvre de Roos) est effectué avec les bras en élévation et abduction (90º) avec les coudes fléchis. Le sujet alterne flexion et extension des doigts pendant au moins trois minutes. Ce test est positif et suggère la présence d’un défilé thoracique lorsque le sujet est incapable de soutenir la position ou le mouvement pour la durée du test (diminution de la fonction motrice de la main, ou de la sensibilité).