Examen clinique Flashcards

1
Q

Où se situe le sommet des poumons en ant et en post?

A
  • Postérieur : À 2 cm en latéral de la colonne vertébrale à C7.
  • Antérieur : il est situé de 2 à 4 cm au-dessus du 1/3 interne de la clavicule.
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2
Q

Où se situe le bord inf des poumons (ant-lat, post) ?

A
  • Postérieur : au niveau du processus épineux de T10-T12 à l’inspiration forcée.
  • Latéralement : croise la 8e côte au niveau de la mi-axillaire.
  • Antérieur : croise la 6e côte au niveau de la médio-claviculaire.
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3
Q

Où se situe la scissure oblique des poumons?

A
  • Postérieur : au niveau de T3.
  • Latéralement : croise la 5e côte sur la ligne mi-axillaire.
  • Antérieur : croise la 6e côte sur la ligne médio-claviculaire
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4
Q

Où se situe la petite scissure?

A
  • Latéralement : croise la 5e côte sur la ligne mi-axillaire.
  • Antérieur : au niveau de la 4e côte.
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5
Q

Où peut on palper la trachée? À quel niveau se divise-t-elle?

A
  • La trachée est centrale et peut être palpée au dessus de la fourchette sternale.
  • La trachée se divise en bronche droite et gauche au niveau de l’angle sternal en avant et de l’apophyse épineuse de T4 en arrière
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6
Q

Quelles sont les attaches des 3 parties du diaphragme?

A

Il se compose d’une partie centrale tendineuse, le centre phrénique et d’une partie musculaire divisée en trois portions : sternale, costale et vertébrale (ou crurale). La portion sternale naît de la face postérieure de l’appendice xiphoïde et irradie dans le centre phrénique. La portion costale a son origine sur la face interne des cartilages des 7e à 12e côtes par des digitations qui s’engrènent avec celles du muscle transverse de l’abdomen. La portion vertébrale se divise en un pilier interne et un pilier externe. Le pilier interne droit a son origine sur les corps des 1re et 4e vertèbres lombaires et le pilier interne gauche sur ceux des 1re-3e vertèbres lombaires. Le pilier externe naît de deux arcades, l’arcade du psoas et l’arcade du carré des lombes ou ligament cintré du diaphragme.

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7
Q

Que faut-il observer en début de rencontre?

A

Générale:
* Composition corporelle (obésité, cachexie, oedème).
* Positionnement (décubitus dorsal vs latéral, assis avec ou sans support).
* Appareillages de monitorage.
* Support ventilatoire (invasif, non invasif, oxygénothérapie).
* État d’éveil.
Posture:
* Forme du thorax (elliptique, circulaire, déformation).
- Normal : elliptique; ratio des diamètres antéro-postérieur (AP)/latéral est de 1/2 ou 5/7; angle costal < 90°; angle de l’articulation costo-vertébrale ± 45°.
* Alignement vertébral (cyphose, scoliose).
* Hyperinflation : Augmentation du diamètre antéro-postérieur de la cage thoracique; côtes davantage horizontales; augmentation des angles costal et costo-vertébral; hyeprinflation présente.
* Élévation ceinture scapulaire, enroulement des épaules.
* Relâchement abdominal.
Spécifique:
Faciès (confort, éveil, battement des ailes du nez, expiration lèvres pincées, coloration, diaphorèse)
* Cervical (veine jugulaire distendue, muscles accessoires actifs/hypertrophiés, tirage)
* Thorax (forme, tirage, emphysème sous-cutané)
* Extrémités (hippocratisme digital, tabagisme, oedème, température, coloration).
* Tégument (coloration, cyanose, cicatrices, ecchymoses, rougeurs, texture)
* Patron respiratoire (fréquence, temps inspiratoire/expiratoire)

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8
Q

Comment évaluer l’amplitude respiratoire avec nos mains?

A

L’amplitude du mouvement respiratoire peut être appréciée par la palpation sur différentes régions : apicale (ou supérieure) (au niveau des clavicules), moyenne (sous les pectoraux) et inférieure (côtes inférieures). En plaçant les mains au même niveau de chaque côté, faites toucher vos pouces en prenant soin de former un pli cutané entre eux. Ceci évite d’étirer la peau lors des mouvements. Les pouces devraient s’écarter l’un de l’autre de 3 à 5 cm généralement durant l’inspiration normale. L’usage d’un gallon à mesurer peut vous donner une appréciation objective de votre impression tactile.

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9
Q

Comment mesurer les amplitudes respiratoires avec un gallon?

A

L’amplitude respiratoire peut se mesurer objectivement à l’aide d’un ruban à mesurer. Deux mesures sont généralement prises : supérieure et inférieure. Au niveau supérieur, la mesure est prise en axillaire. Son repère antérieur se situe à la 3e articulation chondrosternale et en postérieur à la hauteur de l’épine vertébrale horizontale correspondante. Au niveau inférieur, la mesure est prise à la pointe de l’appendice xiphoïde. En postérieur, le gallon doit se situer à la hauteur de l’épine vertébrale horizontale correspondante.

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10
Q

Comment évaluer le patron respiratoire du patient?

A

Décubitus dorsal
* Sur le dos, installé confortablement avec un oreiller sous la tête et un autre sous les genoux. L’oreiller sous les genoux réduit la courbure lombaire, détend les fléchisseurs de la hanche et la paroi abdominale.
* Quant aux vêtements, il faut demander au sujet de détacher sa ceinture et d’enlever tout vêtement qui vous empêche de voir clairement les mouvements du thorax et de l’abdomen.
Mouvements à observer lors d’une respiration de repos
* Il est important de bien connaître le cycle respiratoire du sujet et de distinguer les mouvements des pauses. Une façon simple est de lui demander d’expirer par la bouche.
* S’il est encore difficile de distinguer l’inspiration de l’expiration, vous mettez soit votre main devant sa bouche pour sentir l’air qu’il expire, ou vous lui demandez de pincer les lèvres à l’expiration.
* Cette étape est importante, car elle vous aide à estimer le temps de pause de fin d’inspiration et d’expiration.
* Le cycle étant connu, concentrez-vous maintenant sur les sites des mouvements respiratoires. OBSERVEZ l’abdomen et surveillez le SENS de son mouvement à l’inspiration et à l’expiration ainsi que l’AMPLITUDE.
* Observez de la même façon le mouvement à la région antérieure du thorax, plus spécifiquement la partie supérieure ainsi que latérocostale.
* Il se peut que, lors de vos observations, vous remarquiez très peu ou pas de mouvements. Complétez votre examen en plaçant les mains aux différents endroits suggérés. Ceci vous permettra de sentir s’il y a ou non un mouvement ainsi que l’amplitude.
* Placez une main sur le thorax et l’autre sur l’abdomen pour apprécier la contribution du diaphragme durant la respiration.
* Notez vos observations et comparez vos résultats.

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11
Q

Mise a part le patron quels autres paramètre respiratoires faut-il observer / déduire?

A

En plus de l’évaluation du patron respiratoire, l’audition et l’observation additionnée à la palpation vous permettent de déduire certains paramètres respiratoires tels que la fréquence respiratoire, le temps inspiratoire/expiratoire et l’excursion diaphragmatique. L’ensemble de ces différentes notions vous permettront de nuancer votre évaluation. Une meilleure évaluation de votre patient vous permettra de planifier un traitement approprié à la condition spécifique de votre sujet.

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12
Q

Quelle est la technique d’auscultation?

A
  • Assis, la cage thoracique du patient doit être dégagée et accessible.
  • En suivant les points d’auscultation, débuter à l’apex pour aller vers la base en comparant systématiquement un côté à l’autre. Ex : apex droit suivi de l’apex gauche.
  • Demander au client d’inspirer et expirer profondément par la bouche.
  • Maintenir le stéthoscope sur un site durant tout le cycle respiratoire (Inspiration-expiration).
  • Permettre une pause après quelques cycles respiratoires si présence de signes d’hyperventilation (étourdissement, tachycardie, faiblesse/fatigue, céphalée).
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13
Q

Quelle est la technique de percussion?

A

La technique de percussion indirecte est la suivante : placer le majeur gauche (pour les droitiers) sur la surface à percuter et les autres doigts surélevés pour ne pas atténuer le son. À l’aide de légers mouvements de flexion et extension du poignet droit, le bout du majeur droit vient percuter le majeur gauche qui à son tour percute le thorax. La percussion doit être de courte durée et légère.

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14
Q

Quel sont les différents sons à la percussion?

A
  • Matité franche: Intensité Faible, Tonalité Haute, Durée Courte, exemple: Cuisse
  • Submatité: Intensité Moyenne, Tonalité Moyenne, Durée Moyenne, exemple Foie
  • Sonorité: Intensité Forte, tonalité Basse, Durée Longue, exemple Poumon normal
  • Hypersonorité: intensité Très forte, Tonalité Très basse, DuréeTrès longue, Exemple Poumon emphysémateux
  • Tympanisme: intensité Forte, tonalité, Timbre musical, exemple : Joue gonflée d’air, bulle d’air gastrique
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15
Q

Comment évaluer la mobilité du diaphragme avec la percussion?

A

Placer les doigts parallèles aux côtes, aux limites du diaphragme. Les dômes diaphragmatiques sont approximativement à la hauteur du processus épineux de la 10e vertèbre thoracique (la 12e en inspiration profonde) et du 5e cartilage costal; le dôme droit peut être à environ 1 à 1,5 cm plus haut dû à la présence du foie. Comparer d’un côté à l’autre lors d’une respiration normale et surtout lors d’une inspiration et expiration maximale. La limite du contenu thoracique et abdominal se distingue par le passage de la sonorité à la submatité.

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16
Q

Quel est le déplacement du diaphragme en respiration normale vs profonde?

A
  • Respiration normale : 1 cm
  • Respiration profonde : 3 à 10 cm
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17
Q

Comment évaluer les frémissements et les bruits vocaux?

A

Appliquez la face palmaire des bouts des doigts ou le bourrelet de la paume de la main sur le thorax et demandez au sujet de dire trente-trois (33). Comparer des zones symétriques de la paroi : avant, arrière et sur les côtés. L’effet est à son sommet lorsque la voix est suffisamment forte et grave. Sur la partie antérieure, la séquence est la suivante : creux supra-claviculaire suivi des espaces intercostaux antérieurs successifs pour comparer les deux côtés. Pour estimer le niveau du diaphragme, appliquer le côté ulnaire de la main transversalement sur le thorax. Commencer à la hauteur de l’angle inférieur de la scapula et déplacer la main vers le bas jusqu’à ce que le frémissement ne soit plus ressenti.

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18
Q

Quel sera le son de transmission vocale sur un poumon normal? Et sur un poumon atteint?

A

Les bruits produits par la voix se transmettent le long de l’arbre bronchique et à travers le parenchyme vers la paroi thoracique. Sur un poumon normal, ce sont des sons de basses fréquences qui ressemblent à un murmure ou un son étouffé. La transmission du son peut être augmentée; on parle de bronchophonie, égophonie ou pectoriloquie. Dans la bronchophonie, le mot est entendu fort et clairement. La distorsion d’un bruit est appelée égophonie. Un mot chuchoté à la bouche clairement entendu au stéthoscope est appelé pectoriloquie.

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19
Q

Quels sont les signes et symptômes les plus communs lors d’affection vasculaires périphériques?

A
  • OEdème
  • Changements trophiques (modification de la peau, ongles, poils)
  • Coloration
  • Température
  • Pouls
  • Douleur
    Plus spécifiquement, on retrouvera par
    l’observation de la peau des changements trophiques liés à l’insuffisance artérielle : pâle, livide, rouge sombre; peau mince, luisante avec perte de pilosité et développement d’ulcères.
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20
Q

Quels sont les sites de palpation des pouls?

A
  • Le pouls fémoral : Palpez profondément, au-dessous de l’arcade crurale, à mi-chemin entre l’épine iliaque antérosupérieure et la symphyse pubienne. L’utilisation des deux mains, l’une sur l’autre, peut faciliter cet examen, surtout chez les sujets obèses.
  • Le pouls poplité : Le genou du sujet doit être légèrement fléchi, la jambe détendue. Placez les extrémités des doigts des deux mains de telle sorte qu’elles se touchent en arrière du genou, juste sur la ligne médiane, et appuyez profondément dans le creux poplité. Le pouls poplité est souvent plus difficile à trouver que les autres. Il est plus profond et plus diffus.
    Si vous n’arrivez pas à sentir le pouls poplité de cette façon, cherchez-le sur le patient en décubitus ventral. Fléchissez le genou du sujet à environ 90°, faites reposer le membre inférieur sur votre épaule ou votre bras, et enfoncez vos deux pouces profondément dans le creux poplité.
  • Le pouls pédieux : Palpez le dos du pied (et non de la cheville) juste en dehors du tendon de l’extenseur du gros orteil. Si on ne peut percevoir ce pouls, explorez plus en dehors le dos du pied.
  • Le pouls tibial postérieur : Pliez les doigts en arrière et légèrement au-dessous de la malléole interne de la cheville. (Ce pouls peut être difficile à percevoir sur une cheville oedémateuse ou adipeuse.)
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21
Q

À quoi consiste le test d’Allen?

A

Au membre supérieur, on utilise le test d’Allen pour vérifier la perméabilité des vaisseaux périphériques, soit des artères ulnaire et radiale. Pour effectuer ce test, le sujet doit poser les mains sur les genoux, paumes vers le haut. Demandez-lui de serrer fort le poing d’une main pendant 1 minute et comprimez fermement les artères radiale et cubitale entre vos pouces et vos doigts. Puis demandez-lui d’ouvrir la main, dans une position relâchée, un peu fléchie. La paume est pâle. Levez la compression de l’artère cubitale. Si cette artère est perméable, la paume rougit en 3 à 5 secondes. Au-delà de cette période, le test est considéré anormal. La perméabilité de l’artère radiale peut être testée avec la même méthode, mais levez alors la compression de l’artère radiale en maintenant celle de la cubitale. À partir de mesures d’ultrasonographie et de pléthysmographie, une sensibilité de 73,2% et une spécificité de 97,1% ont été calculées pour le test d’Allen.

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22
Q

À quoi consiste le test de Roos?

A

Le test d’élévation des membres supérieurs (manoeuvre de Roos) est effectué avec les bras en élévation et abduction (90º) avec les coudes fléchis. Le sujet alterne flexion et extension des doigts pendant au moins trois minutes. Ce test est positif et suggère la présence d’un défilé thoracique lorsque le sujet est incapable de soutenir la position ou le mouvement pour la durée du test (diminution de la fonction motrice de la main, ou de la sensibilité).

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23
Q

À quoi consiste la manœuvre d’Adson?

A

La manœuvre d’Adson, lorsque positive, provoque la diminution ou la disparition du pouls radial et confirme la présence d’un défilé thoracique puisque l’artère sous-clavière est comprimée par les scalènes. Concrètement, le sujet est assis ou debout alors que vous palpez l’artère radiale. Après une rotation externe et une extension du bras, demandez au sujet une extension et une rotation ipsi-latérale de la tête ainsi qu’une inspiration profonde.

24
Q

À quoi consiste la manœuvre d’Allen

A

La manoeuvre d’Allen s’effectue en position assise ou debout. L’épaule positionnée à 90º d’abduction et en rotation externe, le coude fléchi à 90º, palpez l’artère radiale. Demandez au sujet d’effectuer une rotation de la tête contralatérale. Une diminution ou disparition du pouls radial confirme la présence d’un défilé thoracique.

25
Q

En quoi consiste l’épreuve de Ratschow

A

L’épreuve de Ratschow se réalise avec le sujet est couché sur le dos, les jambes élevées de 30 cm au moins (jusqu’à environ 45°). Lui demander de répéter des extensions et flexions des chevilles pendant au moins 30 secondes. Après ce temps, inspecter les pieds et observer la pâleur. Une pâleur modérée est normale. Autrement l’apparition des douleurs de claudication peut survenir durant le mouvement des chevilles. Ensuite, faire asseoir le sujet avec les jambes pendantes sur le bord du lit. Mesurer le temps nécessaire au retour de la coloration. Le temps de remplissage est d’environ de 5 à 10 secondes chez une personne normale. Une hyperémie réactive est aussi observée, une conséquence du remplissage sanguin. Un temps plus long est relié à une atteinte artérielle. Tout comme la coloration rouge sombre qui caractérise l’hyperémie réactive.

26
Q

Quelle est la procédure pour la prise de la TA?

A
  • Dégager le bras gauche.
  • Faire reposer le sujet cinq (5) minutes avant de mesurer la TA.
  • Supporter le bras du sujet à peu près à la hauteur de son cœur.
  • Appliquer le brassard de façon à ce que son bord inférieur soit situé 2,5 cm au-dessus du pli du coude.
  • Repérer l’artère humérale et y appliquer le pavillon du stéthoscope. La partie auriculaire doit être orientée en direction des conduits de l’oreille.
    Gonfler le brassard, trente (30) mm Hg au-dessus de la pression systolique présumée en cinq (5) secondes. L’absence de pulsations à la palpation de l’artère humérale confirmera que le brassard est bien placé et suffisamment gonflé. Le dégonfler lentement. En faisant baisser la pression de 2 à 3 mm Hg par battement. À l’apparition du premier bruit, vous avez la pression systolique. Continuer à baisser la pression du brassard jusqu’à ce que les bruits deviennent assourdis et ensuite au silence. La valeur de la pression juste avant le silence correspond à la pression diastolique. Noter les valeurs correspondantes au premier bruit et au dernier bruit avant le silence (ex. : 120/80).
27
Q

Quelles sont les précautions de la respiration diaphragmatique?

A
  • Surveiller les signes d’hyperventilation.
  • Surveiller l’augmentation de la dyspnée chez les sujets ayant une hyperinflation pulmonaire (MPOC sévère).
  • La présence d’une plaie ou d’un drain peut limiter l’usage de manoeuvres d’étirement.
28
Q

Quels sont les buts de la respirations latérocostale?

A
  • Favoriser l’excursion diaphragmatique de façon uni ou bilatérale.
  • Favoriser l’expansion thoracique en présence d’une plaie thoracique.
29
Q

Quelles sont les précautions de la respiration latérocostale?

A
  • Surveiller les signes d’hyperventilation.
  • En présence d’une plaie, surveiller l’impact de la douleur sur la fonction du client
30
Q

Quels sont les buts de la respiration lèvres pincées?

A
  • Augmenter la durée de l’expiration.
  • Réduire la fréquence respiratoire.
  • Réduire la dyspnée.
31
Q

Quels sont les buts de l’apnée en fin d’inspiration?

A
  • Augmenter l’aération des alvéoles périphériques.
  • Augmenter l’expansion des régions avec une pauvre compliance.
  • Favoriser la ventilation collatérale.
32
Q

Quels sont les buts de la spirométrie incitative?

A
  • Augmenter la profondeur de l’inspiration.
  • Augmenter l’expansion des régions avec une pauvre compliance.
  • Favoriser la ventilation collatérale.
33
Q

Quelles sont les précautions et les contre-indications de la spirométrie incitative?

A

Précautions
* Surveiller le développement de l’hyperventilation.
* Barotrauma possible si présence d’emphysème pulmonaire.
* Assurer un contrôle de la douleur.
* Bronchospasme possible chez client ayant des voies aériennes hyperréactives.
Contre-indications
* Client inconscient ou non coopératif.
* Client pédiatrique avec retard développemental.
* Hyperventilation.
* Hypoxémie secondaire à l’interruption de l’oxygénothérapie.
* Incapacité à générer une inspiration adéquate (capacité vitale < 10 ml/kg ou capacité inspiratoire < 33% de la prédite)

34
Q

Quelles sont les précautions de la toux?

A
  • Éviter de solliciter une toux non productive
  • Voies aériennes hyperréactives.
  • Soutenir les structures/plaies thoraciques ou abdominales.
35
Q

Quelle est la procédure pour la toux assistée (costo-phrénique) et qu’elle sont les précaution contre-indication?

A

Procédure
* Position confortable pour la toux. Se réalise dans toutes les postures.
* Les mains sont placées aux angles costo-phréniques.
* Réaliser les étapes d’une toux autonome.
* À l’expiration forcée, appliquer une force compressive vers le bas et l’intérieur avec les mains.
Prescription
* Client ayant une toux faible (faiblesse ou paralysie musculaire).
Précautions
* Ostéoporose.
Contre-indication
* Fracture costale.

36
Q

Quelle est la procédure pour la toux assistée (abdominale) et qu’elle sont les précaution contre-indication?

A

Procédure
* Position confortable pour la toux. Habituellement en décubitus dorsal. Peut se réaliser dans d’autres postures.
* La paume de la main sous le diaphragme.
* Réaliser les étapes d’une toux autonome.
* À l’expiration forcée, appliquer une force compressive en forme de J avec la paume de la main.
Prescription
* Client ayant une toux faible (faiblesse ou paralysie musculaire).
* Méthode de dernier recours.
Précautions
* Angine instable ou arythmie.
* Fracture costale (pharmacologie optimale).
* Tonus musculaire élevé (spasticité).
Contre-indications
* Fracture spinale.
* Reflux gastro-oesophagien.
* Paralysie intestinale.
* Blessure ou chirurgie abdominale

37
Q

Quelles sont les 3 phases du cycle respiratoire actif?

A
  • Contrôle respiratoire (5-10 secondes)
    o Respiration lente et relâchée à volume courant.
    o Respiration diaphragmatique.
  • Expansion thoracique (3-4 reprises)
    o Inspiration profonde et expiration passive.
    o Peut ajouter percussion/vibration de la cage thoracique.
  • Expiration forcée.
    o Expiration glotte ouverte. Le volume de départ peut varier (déplacement du point d’égal pression).
38
Q

Quelles sont les précautions contre-indication du cycle actif?

A

Précautions
* Bronchospasme.
* Surveiller les signes d’hypo ou hyperventilation.
* Soutenir la plaie lors de l’expiration forcée.
* Post chirurgie spinale, de la tête ou du cou instable.

Contre-indications
* Aucune respiration spontanée du client
* Inconscient.
* Incapable de suivre les instructions.
* Agitation/confusion.

39
Q

Quelle est la procédure du drainage autogène?

A

Procédure
* Dans toutes les phases du processus :
o L’inspiration diaphragmatique est lente et réalisée par le nez.
o Une apnée en fin d’inspiration de 2 à 3 secondes est réalisée.
o L’expiration active est réalisée bouche et glotte ouverte. On peut entendre, à l’oreille le mucus. La vibration du mucus peut être ressentie à la palpation de la cage thoracique. (Fréquence élevée = mucus dans les petites voies aériennes; fréquence basse = mucus dans les voies aériennes plus larges).
* Première étape-phase de décollement (phase 1; figure 3):
o L’inspiration à volume courant et l’apnée sont suivies d’une expiration jusque dans le volume de réserve expiratoire.
o L’étape se poursuit jusqu’à ce que le mucus se déplace des petites voies vers de plus grandes voies aériennes (fréquence de vibration de la cage thoracique).
* Deuxième étape-phase de collecte (ou mobilisation) (phase 2; figure 3) :
o L’inspiration dépasse le volume courant et entre dans le volume de réserve inspiratoire.
o L’expiration qui suit la période d’apnée se réalise jusque dans le volume de réserve expiratoire.
o L’étape de se poursuit jusqu’à ce le son produit par le mucus soit diminué.
* Troisième phase-phase d’expulsion (phase 3; figure 3) :
o L’amplitude de l’inspiration s’accentue davantage dans le volume de réserve inspiratoire.
o L’expiration qui suit l’apnée se réalise jusqu’à la capacité résiduelle fonctionnelle.
o L’étape se poursuit jusqu’à ce que le mucus soit déplacé dans la trachée.
o L’expulsion se fait à l’aide d’une expiration forcée glotte ouverte à partir d’un grand volume pulmonaire. La toux n’est pas tolérée durant le drainage autogène.

40
Q

Quelles sont les précautions contre-indication au drainage autogène?

A

Précautions
* En présence de dyspnée, écourter la séance et éviter l’apnée en fin d’inspiration.
* Voies aériennes hyperréactives.
* Être âgé de plus de 12 ans.
Contre-indications
* Incapacité à se concentrer.
* Déficit cognitif qui limite la compréhension de la technique.
* Client non motivé.

41
Q

Quelle est la prescription pour le drainage postural?

A
  • Durée : 5-10 min/position si uniquement drainage.
  • Durée : 3-5 min/position si percussion et vibration utilisée en concomitance.
  • Répéter selon le besoin de dégagement des voies aériennes.
42
Q

Quelles sont les précautions et CI au drainage postural?

A

Précautions pour les positions de déclive tête en bas (Trendelenburg)
* Il est possible, après évaluation des risques et bénéfices que le drainage postural soit utilisé malgré la présence d’une précaution ou d’une contre-indication.
* Désaturation. Surveiller la saturation.
* Céphalée.
* Pneumothorax non drainé ou emphysème sous-cutané.
* Histoire de convulsion.
* Reflux gastro-oesophagien.
* Confusion.
* Dyspnée.
Contre-indications pour toutes les positions
* Chirurgie de la tête ou du cou non stabilisée.
* Hémorragie avec instabilité hémodynamique.
* Lésion aiguë de la moelle épinière.
* Hémoptysie active.
* Effusion pleurale étendue.
* Pression intracrânienne > 20 mmHg.
* Fistule bronchopleurale ou empyème.
* OEdème pulmonaire associée à une insuffisance cardiaque.
* Embolie pulmonaire.
* Client âgé, confus ou anxieux.
* Fracture costale avec ou sans volet thoracique.
Contre-indications pour les positions de déclive tête en bas (Trendelenburg)
* Distension abdominale incluant grossesse et obésité.
* Client chez qui l’augmentation de la pression intracrânienne doit être évitée.
* Hypertension non contrôlée.
* Chirurgie de l’oesophage.
* Hémoptysie reliée à un carcinome pulmonaire récent.
* Risque d’aspiration dans les voies aériennes.

43
Q

Quelles sont les positions pour drainer les différents lobes?

A

Décubitus latéral G (90°) = Lobe moyen D, segments latéral et médial
Décubitus latéral G ½ tour vers l’arrière (45°) = Lobe moyen D, segment médial, Lobe inférieur D, segments supérieurs, médial-basal et postéro basal, latérobasal
Décubitus latéral D (90°) = Lingula, Lobe inférieur G, segments supérieurs, latéral-basal, antérobasal
Décubitus latéral D ½ tour vers l’arrière (45°) = Lingula, Lobe inférieur G, segment antérobasal
Décubitus latéral D ½ tour vers l’avant (45°) = Lobe inférieur G, segments supérieur, postéro basal, latérobasal

44
Q

Quelles sont les précautions et les contre-indications au clapping?

A

Précautions
* Éviter le tissu mammaire.
* Faible PaO2.
* Voies aériennes hyperréactives.
Contre-indications
* Emphysème sous-cutané.
* Épidural ou anesthésie spinale.
* Greffe ou rabat cutané thoracique récent.
* Brûlures, plaies ouvertes ou infection cutanée thoracique.
* Pacemaker installé récemment.
* Tuberculose pulmonaire suspectée.
* Contusion pulmonaire.
* Bronchospasme.
* Ostéomyélite costale.
* Ostéoporose.
* Coagulopathie.
* Plainte de douleur thoracique

45
Q

Dans quelle phase faut-il utiliser la vibration?

A

Durant la phase expiratoire.

46
Q

Quels sont les buts recherchés avec la technique de rebond?

A
  • Augmenter la pression négative.
  • Mobiliser les sécrétions dans une région consolidée.
  • Réduire l’atélectasie.
  • Stimuler la toux.
47
Q

Quels sont les buts recherchés avec la pression positive expiratoire?

A
  • Stabiliser les voies aériennes.
  • Dégager les voies aériennes.
  • Favoriser la ventilation collatérale
48
Q

Quelle est la procédure pour la pression positive expiratoire?

A
  • Client assis et droit. Il est possible, avec certains appareils, de procéder en position décubitus.
  • Inspiration profonde et complète.
  • Expiration forcée dans l’appareil.
  • Maintenir un ratio inspiration/expiration de 1:3 ou 1 :4.
  • Garder la bouche hermétiquement fermée autour de l’embout.
  • Si nécessaire, utilisez un pince-nez.
  • Dans le cas d’un appareil oscillatoire, confirmer que la vibration est présente en plaçant une main sur la cage thoracique.
  • Expirer activement en gardant la bouche ouverte sans fermeture préalable de la glotte (la bouche peut-être en O).
  • Un lavage régulier des appareils avec eau et détergent liquide et l’entreposage dans un endroit propre est essentiel. Le manuel du fabricant décrit généralement la façon de les entretenir.
49
Q

Quelle est la prescription du la pression positive expiratoire?

A
  • Cinq à dix expirations dans l’appareil.
  • Expiration forcée.
  • Répéter le cycle 4 à 6 fois pour une durée variant de dix à 20 minutes.
  • Prévoir des pauses si inconfort.
  • La multiplication de courtes sessions peut être avantageuse chez certains patients qui se fatiguent facilement.
  • Le volume inspiratoire peut varier pour mobiliser le mucus des petites voies aériennes (faible volume inspiratoire) vers les plus grosses voies (grand volume inspiratoire).
  • Fréquence : 2 fois/jour. Davantage si besoin.
50
Q

Quelles sont les précautions et contre-indications à la pression positive expiratoire?

A

Précautions
* Hyperventilation ou hypoventilation.
* Fuite autour de la bouche.
* Risque de pneumothorax avec haute pression.
* Prévoir prise de bronchodilatateur si voies aériennes hyperréactives.
Contre-indications
* Pneumothorax non drainé.
* Hémoptysie.
* Pression intracrânienne élevée

51
Q

À quels volumes sont mesurés la MIP et la MEP?

A

Les valeurs pour la PImax sont mesurées au volume résiduel (VR); celles de la PEmax sont mesurées à la capacité pulmonaire totale (CPT). Ce sont des niveaux de la capacité vitale (0 % et 100 %) assez reproductibles chez tous les sujets. Il n’est donc pas nécessaire d’utiliser un spiromètre pour déterminer le volume précis de la mesure. Un autre niveau de mesure est fréquemment utilisé; il s’agit de la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF), niveau de fin d’expiration normale. Ce niveau est assez stable chez les sujets normaux, mais peut varier chez les MPOC avec atteinte variable. À ce niveau, il n’y a aucune influence des propriétés élastiques des poumons ou de la cage thoracique dans la mesure de la force maximale puisque le système est à sa position d’équilibre statique. Au volume résiduel, ces propriétés influencent à la hausse la mesure de la MIP.

52
Q

Quelle est la procédure pour la MIP?

A

Pour les mesures au volume résiduel (VR)
*Demander au patient de vider complètement ses poumons.
* À la fin de l’expiration forcée, pincer le nez et en même temps demander au patient d’inspirer le plus fort possible et de tenir au moins 2 secondes.
* Laisser reposer le sujet.
* Répéter la technique au moins cinq fois pour familiariser le sujet.
* Après une courte période de repos, prendre trois mesures que vous notez sur la feuille de suivi.
* La plus haute valeur des trois essais constitue la MIP.

53
Q

Quelle est la procédure pour la MIP?

A
  • Demander au patient de remplir complètement ses poumons.
  • À la fin de l’inspiration forcée, pincer le nez et en même temps demander au patient d’expirer le plus fort possible et de tenir au moins 2 secondes.
  • Laisser reposer le sujet.
  • Répéter la technique au moins trois fois pour familiariser le sujet.
  • Après une courte période de repos, prendre trois mesures que vous notez sur la feuille de suivi.
  • La plus haute valeur des trois essais constitue la MEP.
54
Q

Quelles sont les précautions et contre-indications de l’entrainement des muscles respiratoires avec le powerbreath plus?

A

Précautions
* Supervision d’un adulte si < 16 ans.
* Ne doit pas causer de douleur durant l’entrainement (ex : céphalée)
* Persistance d’un inconfort au niveau des oreilles.
* Sinusite.
* Historique de pneumothorax spontané.
* Hypertension pulmonaire.
* Ostéoporose avec historique de fracture costale.
* Désaturation durant ou après l’utilisation de l’appareil.
- Prendre une pause si un de ces symptômes ce manifeste de façon importante:
o Fatigue.
o Dyspnée.
o Tachycardie.
o Étourdissement.
Contre-indications
* Déchirure du tympan.
* Exacerbation fréquente de l’asthme.
* Pression et volume télédiastolique du ventricule gauche élevés.
* Aggravation des symptômes d’insuffisance cardiaque après une utilisation de l’appareil.
* Pneumothorax

55
Q

Quelle est la prescription pour l’entrainement des muscles respiratoires avec le powerbreath plus?

A

Prescription :
* 30 répétitions répétées 4x sur une période de 20 minutes.
* Pause de 3 minutes entre les blocs.
* 1 à 2x/jour.
* 3 à 5x/semaine.
* La charge de travail peut varier entre 30% et 80% de la PImax