Examen adulte Flashcards

1
Q

Quel os joue un rôle central dans la déglutition?

A

L’os hyoïde

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2
Q

Quels sont les deux types de pression lors de la déglutition?

A

PRESSION POSITIVE: propulsion linguale et contraction des constricteurs du pharynx
PRESSION NÉGATIVE: élévation du complexe hyo-laryngé permet un transit rapide à la jonction pharyngo-oesophagienne

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3
Q

Quelles sont les “valves” impliquées dans le jeu de pression de la déglutition (4) ?

A
  1. Lèvres
  2. Fermeture du sphincter vélo-phrayngé (voile du palais)
  3. Larynx qui se ferme (fermeture des voies respiratoires)
  4. Sphincter oesophagien supérieur (relaxation/contraction du muscle crico-pharyngé)
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4
Q

Quelles sont les 4 phases de la déglutition?

A

Phase orale de préparation –> phase orale de transport –> phase pharyngée –> phase oesophagienne

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5
Q

Qu’arrive-t-il de particulier lors de la phase orale de préparation?

A
ÉVALUATION
MANIPULATION
MASTICATION
SALIVATION
(formation du bolus)
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6
Q

Qu’arrive-t-il de particulier lors de la phase orale de transport?

A

TRANSFERT DU BOLUS DE LA BOUCHE À L’OROPHARYNX

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7
Q

Qu’arrive-t-il de particulier lors de la phase pharyngée?

A

DÉCLENCHEMENT DE LA DÉGLUTITION ET CASCADE D’ÉVÉNEMENTS

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8
Q

Qu’arrive-t-il de particulier lors de la phase oesophagienne?

A

TRANSIT DU BOLUS DANS L’OESOPHAGE JUSQU’À L’ESTOMAC

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9
Q

Quelle est la première phase réflexe de la déglutition?

A

Phase pharyngée

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10
Q

Quelles sont les étapes volontaires de la déglutition?

A

phase orale de préparation ET de transport

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11
Q

À quel moment la phase pharyngée est-elle déclenchée?

A

lorsque les récepteurs sensoriels (oropharynx et langue)

entrent en contact avec le bolus

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12
Q

Quels sont les deux grands objectifs de la déglutition?

A

Efficacité et sécurité

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13
Q

Que veut-on dire par l’efficacité de la déglutition?

A

TRANSIT DE LA SALIVE, DES SÉCRÉTIONS, DES ALIMENTS ET DES LIQUIDES DE L’OROPHARYNX À L’HYPOPHARYX
- Ne pas avoir de résidus buccaux
- que ça soit relativement rapide
- que ça ne remonte pas par le nez, d’aller du point A
au point B
- que ça ne demande pas un effort significatif pour
avaler.

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14
Q

Que veut-on dire par la sécurité de la déglutition?

A

protection des voies respiratoires

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15
Q

Quels sont les 6 événements normaux de la déglutition oro-pharyngée?

A
  1. propulsion linguale postérieure
  2. initiation de la déglutition
  3. élévation du voile du palais
  4. fermeture du vestibule laryngé
  5. contraction et raccourcissement du pharynx
  6. Ouverture du SOS
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16
Q

La propulsion linguale postérieure contribue à l’efficacité et la sécurité de la déglutition de quelle manière?

A

Contribue à l’EFFICACITÉ de la déglutition
▸ Force primaire pour diriger le bolus dans le pharynx

Contribue à la SÉCURITÉ de la déglutition
▸ Joue un rôle dans la bascule de l’épiglotte (déplacement en position horizontale)

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17
Q

Comment est initiée la déglutition?

A

Initiée par la stimulation sensitive de la région oropharyngée (base de la langue, piliers, palais mou, mur pharyngé postérieur et face antérieure de l’épiglotte)

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18
Q

Vrai ou faux. L’initiation de la déglutition contribue à l’efficacité, mais pas à la sécurité.

A

Faux, elle contribue aux 2 puisqu’elle permet de déclencher les 4 événements subséquents.

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19
Q

Que permet l’élévation du voile du palais lors de la déglutition?

A

Permet de:
▸ Prévenir le reflux nasal
▸ Augmenter la pression positive sur le bolus

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20
Q

Vrai ou faux. Un déficit de fermeture du sphincter vélo-pharyngé a un impact sur la sécurité de la déglutition.

A

Contribue à l’EFFICACITÉ de la déglutition: pas d’effet sur la sécurité (à part peut-être un macaroni qui remonte dans le nez, c’est désagréable, mais pas dangereux)

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21
Q

Quelles sont les composantes impliquées dans la fermeture du vestibule laryngé?

A

▸ Déplacement hyolaryngé: le larynx s’élève (effet de traction) et l’épiglotte se rapproche de la base de la langue
▸ Mouvement antérieur et d’adduction des aryténoïdes:
empêche la pénétration de matériel par la commissure postérieure
▸ Regroupement des replis aryépiglottiques: le bolus voyage vers le bas, de chaque côté du larynx
▸ Bascule de l’épiglotte: via le mouvement lingual et le
mouvement pharyngé

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22
Q

En quoi la fermeture du vestibule laryngé contribue-t-il à l’efficacité de la déglutition?

A

On ferme une des valves donc on contribue au jeu de pression (aller du point A au point B) + effet de traction est important pour l’ouverture du SOS (éviter que ça se ferme trop tôt ou que ce soit pas efficace).

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23
Q

Comment la contraction et le raccourcissement pharyngé contribue-t-il à la sécurité et l’efficacité de la déglutition?

A

▸ l’EFFICACITÉ (mouvement séquentiel du bolus vers le bas)

▸ la SÉCURITÉ (contribution à l’élévation laryngée et à la bascule de l’épiglotte)

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24
Q

Qu’est-ce qui permet l’ouverture du SOS?

A

Relaxation musculaire

sphincter s’ouvre davantage grâce à l’élévation hyo-laryngée (effet traction)

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25
Q

Quels mécanismes sont impliqués dans la protection des voies respiratoires?

A

▸ Fermeture du vestibule laryngé
▸ Inhibition de la respiration
▸ Rapprochement des plis ventriculaires et des plis vocaux
▸ Le cheminement du bolus par-dessus et de chaque côté du larynx

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26
Q

Vrai ou faux. La toux protège les voix respiratoires et empêchent nécessairement contre les aspirations.

A

Faux, même si la personne est capable de tousser sur demande, elle peut s’aspirer quand même

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27
Q

Quel est le cycle expiration-déglutition typique?

A

Expiration; apnée; déglutition; poursuite de l’expiration

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28
Q

Vrai ou faux. La presbyphagie est une dysphagie haute.

A

Faux, C’est une déglutition «en santé»; elle est différente, mais ne fait pas partie du spectre du trouble

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29
Q

Quels changements sont considérés normaux avec l’âge?

A

▸ Pénétrations laryngées plus fréquentes
▸ Augmentation du temps de réponse de la déglutition pharyngée; transit oral et pharyngé prolongé (donc accumulation de matériel au niveau des vallécules et des sinus piriformes…)
▸ Changements dans la dentition et dans la salivation
▸ Polypharmacie
▸ Diminution de la sensation (olfaction, goût)
▸ Réduction de la masse et de la sensibilité des plis vocaux (toux moins forte)
▸ Réduction de la masse musculaire et de la force de la langue et du pharynx (perte d’efficacité > risque pour la sécurité)
▸ Diminution de la pression linguale (impact sur la propulsion du bolus)
▸ Durée et taille d’ouverture du SOS réduites

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30
Q

Vrai ou faux. La dysphagie est un symptôme, mais pas un diagnostic médical.

A

vrai

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31
Q

Vrai ou faux. Les aspirations se font au moment de la déglutition uniquement.

A

Faux, aspirations possibles en pré per et post déglutition.

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32
Q

La dysphagie peut être expliquée par un déficit de deux choses. Quelles sont-elles?

A
  • un problème musculaire en lien avec la physiologie de la déglutition
  • une conséquence de l’échec de l’action de cette musculature secondaire à des facteurs qui n’ont pas nécessairement de lien avec le mécanisme de la déglutition (ex. comportement à risque, état d’éveil, douleur…)
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33
Q

Vrai ou faux. La dysphagie fait partie de la grande famille des troubles alimentaires.

A

faux

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34
Q

Quelle est la différence entre une dysphagie haute et une dysphagie basse?

A

Haute: Difficulté avec le transit du bolus de la bouche jusqu’à l’entrée de l’oesophage
Basse: Difficulté à faire transiter le bolus de l’oesophage vers l’estomac

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35
Q

Quelles sont les 6 atteintes neurologiques causant le plus souvent une dysphagie?

A
vasculaire (8 à 80%)
traumatique (27 à 30%)
tumorale
dégénérative
musculaire (ex. dystrophie)
de la jonction neuromusculaire (myasthénie grave)
autre (ex. SEP)
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36
Q

Nomme 2 atteintes structurelles pouvant causer une dysphagie.

A

▸ Ostéophytes cervicaux

▸ Le cas particulier du défaut de relaxation du SOS

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37
Q

Qu’est-ce qu’une dysphagie iatrogénique?

A

Effets indésirables ou complications de la prise d’un
médicament

Post-chirurgie: thyroïdectomie, endartérectomie, chirurgie cardiovasculaire, procédures touchant la colonne cervicale, oesophagectomie, chirurgies de la base du crâne

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38
Q

Quelle est la différence entre un signe et un symptôme?

A

Symptôme: TOUT CHANGEMENT NOTÉ PAR LE PATIENT, CE QUI LE MÈNE À CONSULTER
Signe: MESURES OBJECTIVES ET OBSERVATIONS CLINIQUES OU INSTRUMENTALES

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39
Q

Nomme 5 signes/symptômes possibles à la phase orale de la déglutition.

A

▸ Difficulté à ouvrir la bouche ou les lèvres
▸ Difficulté à fermer la bouche ou à sceller les lèvres
▸ Difficulté à fermer les sillons (latéraux, antérieurs)
▸ Problèmes de mastication (lenteur, inefficacité)
▸ Problème de formation et propulsion du bolus
▸ Problèmes de vidange buccale
▸ Prolongement du temps oral
▸ Écoulements passifs (aspiration avant déglutition)
▸ Xérostomie *
▸ Sensation de brûlure au niveau des muqueuses *
▸ Dysgueusie *
▸ Rolling

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40
Q

Nomme 5 signes/symptômes possibles à la phase pharyngée de la déglutition.

A

▸ Reflux nasal
▸ Diminution de l’élévation laryngée, mauvaise fermeture du vestibule laryngé
▸ Stases pharyngées, déglutitions multiples, sensation d’adhérence ou de blocage au niveau pharyngé
▸ Retard ou absence de phase pharyngée
▸ Effort à la déglutition
▸ Odynophagie
▸ Aspiration (pré, per ou post-déglutition)
- Régurgitations
- Changements dans la voix

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41
Q

Nomme 2 signes/symptômes possibles à la phase oesophagienne de la déglutition.

A

▸ Stases plus basses (solides > liquides)
▸ Douleurs, brûlures à l’oesophage ou au thorax
▸ Vomissements
▸ Reflux gastro-oesophagien (RGO)
▸ Aspiration post-déglutition

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42
Q

Nomme 3 conséquences médicales de la dysphagie.

A
▸ Dénutrition
▸ Déshydratation
▸ Perte pondérale
▸ Pneumonie d’aspiration
▸ Abcès pulmonaire
▸ Atélectasie pulmonaire
▸ Asphyxie
▸ Voie alternative d’alimentation
▸ Hospitalisation prolongée
▸ Décès
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43
Q

Nomme 3 conséquences psycho-sociales de la dysphagie.

A

▸ Anxiété ou évitement lors des repas familiaux/sociaux ou au restaurant
▸ Isolement
▸ Dépression
▸ Perte d’autonomie
▸ Dans certains cas: responsabilités supplémentaires pour l’aidant

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44
Q

Quelles questions devrait-on se poser en ce qui concerne les aspirations?

A

▸ Qui est le patient?
▸ Qu’est-ce qui est aspiré?
▸ Quelle est la fréquence des aspirations?
▸ Quelle est la quantité aspirée?

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45
Q

QUI RÉFÈRE POUR UNE ÉVALUATION DE LA DÉGLUTITION?

A

▸ Médecins généralistes ou spécialistes: ORL, neurologue, pneumologue, gastroentérologue, etc.
▸ Références découlant d’un «dépistage»:
- Par le personnel de soins ou des collègues oeuvrant auprès du patient
- Suivant observations et inquiétudes de la famille
- Dépistages systématiques au sein de certains établissements (ex. continuum de soins AVC)

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46
Q

Quelles sont les 3 grandes étapes de l’évaluation de la déglutition?

A
  1. histoire médicale
  2. examen clinique (au chevet)
  3. examen instrumental (au besoin)
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47
Q

Quels sont les deux principaux examens instrumentaux?

A
  1. vidéofluoroscopie

2. nasoendoscopie

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48
Q

Quelles informations allons-nous chercher directement auprès du client?

A

▸ Histoire du problème: symptômes, durée, mode d’apparition
▸ Présence de douleur, localisation
▸ Rendement antérieur à l’alimentation
▸ Habitudes alimentaires, aliments évités
▸ Stratégies déjà utilisées pour contrer les difficultés
▸ Histoire de perte pondérale
▸ Dégoûts/allergies
▸ Autres particularités (positionnement, utilisation de la
paille…)

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49
Q

POURQUOI FAIRE UNE ÉVALUATION CLINIQUE?

A

▸ S’interroger sur les causes possibles de la dysphagie
(histoire médicale)
▸ Établir une hypothèse de travail
▸ Établir un plan de traitement
▸ Formuler des questions pouvant nécessiter des investigations supplémentaires
▸ S’assurer de la coopération et valider la motivation du client quant aux possibles investigations supplémentaires

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50
Q

Quels tests hors déglutition allons-nous faire lors de l’évaluation clinique?

A

▸ Observations générales (incluant une évaluation sommaire des habiletés cognitives et communicatives)
▸ Examen du MOP, incluant examen des structures et des muscles impliqués dans la déglutition (apparence, symétrie, amplitude, force, etc.), des NC, des praxies buccofaciales, des réflexes, etc.
▸ Fonction laryngée: voix, toux, déglutition à vide

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51
Q

Que doit-on faire pour tester le nerf trijumeau?

A

Serrez les dents très fort.

Faites semblant de mâcher une gomme.

Fermez les yeux (on touche joues, lèvres menton, intérieur des joues), dites-moi où je vous touche –> toucher léger (Prendre en considération si le patient a des problèmes de communication, neurodégénératif)

Passez les doigts sur les deux joues en même temps et demandez s’ils sentent les deux pareils.

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52
Q

Que doit-on faire pour tester le nerf facial?

A

Symétrie de la face (regarder, si ce ne l’est pas = peut-être paralysie; si j’ai juste un affaissement d’un côté inférieur gauche, l’atteinte est centrale controlatérale; si j’ai une atteinte périphérique, c’est l’entièreté de l’hémiface ipsilatérale)

Goût (sucré, salé à différentes places de la langue pour voir s’ils goûtent encore)

Hyperacousie (faire vibrer un diapason près de l’oreille; si sensibilité = faiblesse du muscle stapédien)

Muscles de l’expression: s’ils sourient de manière automatique = pas d’atteinte du nerf facial (permet de vérifier s’il y a des dissociations automatico-volontaire)

Faire arrondir les lèvres (donner un bec) –> voir la force de l’orbiculaire des lèvres

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53
Q

Que doit-on faire pour tester le nerf glossopharyngien et vague?

A

Observer le réflexe nauséeux

La tenue de voyelle avec opposition orale vs nasale (permet de voir le voile du palais) a-an OU faire faire seulement un “a” franc pour voire si le voile du palais se lève

Écouter si la personne parle avec une voix très éteinte (signifie que les cordes vocales ne s’accolent pas assez) = appréciation de la qualité vocale

Faire tousser un bon coup (une bonne toux forte vs. toux très faible)

Faire faire une élévation pharyngée (avaler à vide)

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54
Q

Que doit-on faire pour tester le nerf hypoglosse?

A

toucher sa lèvre supérieure avec sa langue

pousser l’intérieur des joues avec la langue (force et bilatéralité)

peinturer le palais (avant et arrière)

Ne pas oublier de voir l’amplitude des mouvements, mais aussi la force!

langue va dévier vers le côté atteint lorsqu’elle sort de la bouche (langue croche + manque de force d’un côté)

faire faire un bruit de galop (c’est une praxie aussi!)

*** On peut voir des fasciculations sur la langue, indique que la personne a une SLA, plus précisément atteinte du motoneurone inférieur

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55
Q

Quelles observations pertinentes doit-on faire lors de notre évaluation clinique?

A

▸ État physique à l’arrivée (posture, mobilité, douleur)
▸ État d’éveil, réactivité à notre présence
▸ Alimentation actuelle: diète actuelle, autre voie
d’alimentation, soluté
▸ État respiratoire: dyspnée, présence de lunette nasale ou masque à oxygène, trachéotomie *, ventilation
mécanique
▸ Gestion salivaire, gestion des sécrétions
▸ Évaluation sommaire de la communication: compréhension de consignes simples, expression orale, parole
▸ Autres observations pertinentes sur le plan cognitif
(ex. difficultés perceptuelles, confusion, difficultés
d’attention, capacité d’apprentissage)

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56
Q

Qu’évalue-t-on dans le MOP?

A

▸ Hygiène bucco-dentaire
▸ Salivation, sécheresse buccale
▸ État des structures visibles (apparence, hygiène, lésion…)
▸ Fonction: amplitude, force, symétrie, coordination,
mouvements involontaires
▸ Sensibilité péri et intraorale sommaire
▸ Intégrité des nerfs crâniens d’intérêt pour la déglutition
▸ Réflexe de nausée, réflexes archaïques
▸ Praxies buccofaciales

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57
Q

Comment évalue-t-on la fonction laryngée?

A

▸ Évaluation sommaire de la voix
- Qualité vocale: rauque, éteinte, mouillée
- Résonance: hypernasalité? hyponasalité?
▸ Évaluation de la toux
- Sur demande: force, efficacité
- Réflexe: si observée

58
Q

Quels signes cliniques peuvent être vus lors de la déglutition à vide?

A

délai, effort, grimaces faciales, élévation laryngée (toucher!), mouvement de la tête, bruits, fermeture des lèvres

59
Q

Que peut-on noter lors du test de gorgée d’eau?

A

écoulement labial, mauvaise fermeture des lèvres, délai de déglutition, élévation laryngée, toux immédiate ou avec délai (efficacité?), changement de voix, changement respiratoire, régurgitation ou expectoration

60
Q

Comment procédons-nous pour les essais alimentaires?

A

▸ Première étape: souvent une purée (fluide)
▸ Petite quantité, puis on augmente
▸ On note les observations pertinentes

61
Q

Lors de l’observation des repas, que doit-on considérer?

A

Tenir compte de la réaction à l’environnement (distractibilité), de l’impact de la fatigue, de la «performance alimentaire» dans son ensemble

62
Q

Vrai ou faux. Lors de l’évaluation clinique, nous pouvons détecter toutes les aspirations possibles.

A

Faux, L’évaluation clinique ne permet PAS d’identifier les aspirations silencieuses

63
Q

Qu’est-ce qu’on considère comme des signes cliniques d’aspiration?

A

Toux immédiate ou avec délai, voix mouillée, régurgitation alimentaire à la toux, toux chronique, sécrétions abondantes, expectorations purulentes, dyspnée, fièvre, infiltrats aux poumons

64
Q

Que permettent les examens d’imagerie?

A

▸ Obtenir de l’information sur l’anatomie et la physiologie des voies aéro-digestives supérieures
▸ Évaluer l’habileté du client à déglutir des liquides et aliments variés
▸ Identifier et documenter tout problème dans la protection des voies respiratoires pendant la déglutition (les circonstances, les causes)
▸ Évaluer la présence et la gestion des sécrétions (endoscopie)
▸ Évaluer l’effet des moyens compensatoires ou techniques de déglutition
▸ Aider à la prise de décision et à la mise en place du plan d’intervention

65
Q

Vrai ou faux. L’examen instrumental est toujours pertinent.

A

Faux, on l’envisage quand:
▸ Manque d’informations à l’examen clinique pour bien
comprendre le problème et dresser un plan d’intervention
▸ Nécessité de confirmer l’impression clinique (ou d’écarter d’autres possibilités) avant de mettre en place le plan d’intervention
▸ Dysphagie fortement suspectée mais évaluation clinique non concluante
▸ Craintes quant à la sécurité de l’alimentation per os
▸ Besoin d’indications quant à la direction à prendre en thérapie (identification des déficits physiologiques, essai de moyens compensatoires, de techniques de déglutition)
▸ Contribution en vue de déterminer la cause sous-jacente de la dysphagie
▸ Documenter l’évolution de la dysphagie (ex. condition dégénérative)

66
Q

Quand est-ce que l’examen instrumental est contre-indiqué?

A

▸ Le patient ne présente plus de signes et symptômes de dysphagie (!)
▸ Évaluation clinique concluante; plan d’intervention qui
apporte les résultats escomptés
▸ Condition médicale trop instable
▸ Patient non coopératif (examen impossible)
▸ L’examen ne changera en rien la conduite

67
Q

Que va-t-on faire/essayer lors de la vidéofluoroscopie?

A

▸ Évaluation des structures et de la fonction (trois phases)
▸ Essai de moyens de compensation / techniques de
déglutition au besoin

68
Q

En vidéofluoroscopie, nous devons faire attention à deux choses particulières, quelles sont-elles?

A

▸ Observation d’une aspiration importante de matériel
▸ Changement dans l’état d’éveil du patient, fatigue
importante, etc.

69
Q

Vrai ou faux. En vidéofluoroscopie, nous évaluons la sécurité de la déglutition, mais pas l’efficacité

A

Faux, EFFICACITÉ

▸ Mesures de résidus / de stases

70
Q

Que regarde-t-on en vidéofluoroscopie? (choses à noter quand on regarde le vidéo)

A
Fermeture labiale 
Mouvement antérieur de l’os hyoïde
Contrôle lingual (maintien du bolus) 
Mouvement de l’épiglotte
Préparation et mastication du bolus 
Fermeture du vestibule laryngé
Transport du bolus / mvts linguaux 
Péristaltisme pharyngé (stripping wave)
Résidus buccaux 
Contraction pharyngée
Initiation de la déglutition pharyngée 
Ouverture du SOS
Élévation du voile du palais 
Rétraction de la base de la langue
Élévation laryngée 
Résidus pharyngés
Clairance de l’oesophage
71
Q

Quels sont les avantages de la vidéofluoroscopie?

A

▸ Permet de visualiser les structures et la physiologie de la déglutition des lèvres à l’entrée de l’estomac pour un patient donné, de même que l’interaction entre les différentes phases
▸ Permet d’établir les risques; présence, ampleur des aspirations
▸ Permet de visualiser présence (ou absence!), rapidité et efficacité de la toux réflexe
▸ Permet de visualiser les stases pharyngées
▸ Permet de vérifier l’impact des stratégies de compensation
▸ Permet de distinguer une dysphagie haute d’une
dysphagie basse
▸ Pas de limite au nombre de visionnements: images
enregistrées (référence future)
▸ Relativement accessible (milieu hospitalier)

72
Q

Quels sont les inconvénients de la vidéofluoroscopie?

A

▸ N’évalue pas la présence de sécrétions ou de pooling salivaire
▸ Implique l’exposition aux radiations
▸ Représente une situation artificielle; difficulté à reproduire exactement la réalité
▸ Nécessite la coopération du patient
▸ Exige l’accès aux équipements radiologiques
▸ Est sujet à des différences significatives dans l’interprétation faite par les cliniciens

73
Q

Pourquoi opterait-on pour une nasoendoscopie?

A

Utilisé entre autres pour les patients:
▸ qui ne sont pas en mesure d’aller en vidéofluoroscopie
▸ pour lesquels il est pertinent d’obtenir une évaluation
plus poussée de la sensibilité

74
Q

Que regarde-t-on lors de la nasoendoscopie?

A

▸ Examen des structures et de la sensibilité
▸ Ingestion d’aliments colorés
▸ Visualisation des images sur la lentille de l’endoscope ou sur écran (peuvent être conservées)
***ATTENTION: on perd l’image pendant la déglutition
▸ Essai de moyens de compensation / techniques de déglutition

75
Q

Quels sont les avantages de l’endoscopie?

A

▸ Pas d’exposition aux radiations
▸ Évaluation anatomique du larynx et du pharynx
▸ Permet d’évaluer la sensibilité laryngée*
▸ Permet d’établir la présence de stases salivaires et/ou d’aspiration salivaire
*
▸ Permet d’établir la présence d’aspiration
▸ Permet de vérifier l’impact des stratégies de compensation
▸ Peut être portable***

76
Q

Quels sont les inconvénients de l’endoscopie?

A

▸ Inconfort / réflexe de nausée lié à l’endoscope
▸ TRÈS artificiel (alimentation avec endoscope en place)
▸ Très peu d’informations sur la phase orale et la phase oesophagienne, sur l’interactions entre les phases
▸ Perte momentanée de l’image lors de la phase pharyngée
▸ Difficile d’estimer la quantité de matériel aspiré et d’évaluer l’efficacité de la toux pour dégager ces aspirations
▸ Réalisé obligatoirement par un (ou en présence d’un) médecin

77
Q

Qu’est-ce que l’Oesophago-gastro-duodénoscopie ou gastroscopie?

A

▸ Permet de mettre en évidence des lésions de l’oesophage, de l’estomac ou du duodénum
▸ Dysphagie basse

78
Q

Qu’est-ce que la manométrie?

A

▸ Examen peu fréquent, réalisé par le gastroentérologue

▸ Permet d’évaluer l’efficacité des contractions pharyngées, de dépister une dysfonction du SOS

79
Q

Vrai ou faux. La scintigraphie est utilisée pour quantifier les temps de transit, quantifier les aspirations.

A

vrai

80
Q

Quel est le contenu habituel d’un rapport en dysphagie?

A
  • histoire
  • Condition médicale actuelle
  • Résultats de l’évaluation (collaboration; examen physique incluant positionnement, MOP et praxies, déglutition à vide, voix, toux, test de gorgée d’eau; essais d’aliments et particularités notées à chaque
    phase…)
  • Essais de stratégies, de techniques de déglutition effectués et les résultats obtenus
  • impression clinique
  • PI/recommandations
81
Q

Si j’ai un atteinte massive du cortex, est-ce que je peux avaler?

A

Je pourrais avaler (de façon réflexe), mais pas mastiquer, ni former le bolus, pas de mouvements linguaux, etc.

82
Q

Si j’ai une atteinte massive du tronc cérébral, est-ce que je peux avaler?

A

Non, les patrons moteurs deviennent inexistants = aphagie

83
Q

Comment faire un choix entre une alimentation per os ou nil per os?

A

Tenir compte de:
▸ Risques d’aspiration… et de complications subséquentes
▸ Risques de dénutrition et de déshydratation
▸ Résultats des stratégies de compensation
▸ Plan de soins établi, connaître les valeurs et les choix du patient (et, dans certains cas, de sa famille)
▸ Risques et bénéfices des autres voies d’alimentation

84
Q

Quelles sont les voies d’alimentation nil per os?

A

Alimentation entérale (voie gastrique)
▸ Courte durée: voie naso-gastrique
▸ Plus longue durée ou permanente: gastrotomie, gastro-jéjunostomie, jéjunostomie (radiologique, endoscopique/PEG, chirurgicale)

Alimentation parentérale (autre que voie gastrique)
▸ Voie intraveineuse
▸ Lorsque la voie gastro-intestinale n’est pas une option

85
Q

Qu’est-ce que le protocole d’eau claire?

A

CONCERNE LES PATIENTS POUR QUI L’ÉQUIPE RECOMMANDE NPO OU DES LIQUIDES ÉPAISSIS
▸ Peu de risques même si légères aspirations
▸ Hygiène de la bouche préalable
▸ Avant les repas, ou 30 minutes après
▸ Meilleure compliance aux liquides épaissis
▸ Diminue le risque de déshydratation

86
Q

Une personne dysphagique doit prendre ses médicaments par voie orale. Que peut-on lui proposer pour l’aider?

A

▸ Prendre les comprimés UN À LA FOIS
▸ Prendre le comprimé «rond» dans la compote de fruit
▸ Écraser les comprimés dans la compote de fruit
▸ Vérifier la possibilité d’offrir le médicament sous une autre forme

***Toujours les référer au médecin/pharmacien

87
Q

Quelles sont les 3 différentes options de traitement de la dysphagie?

A

Médicales, chirurgicales, comportementales (compensation vs rééducation)

88
Q

Que permet la modification de texture?

A

permet de s’adapter en cas de problème de mastication, de résidus buccaux importants, de défaut de relaxation du SOS

89
Q

À quoi sert l’extension de la tête? (compensation)

A

élargit l’oropharynx; utilise la gravité pour aider à faire progresser le bolus de la bouche au pharynx
***ouvre les voies respiratoires

90
Q

À quoi sert le chin-tuck? (compensation)

A

rapproche la base de la langue et l’épiglotte du mur pharyngé postérieur, réduit l’ouverture des voies respiratoires, augmente l’espace valléculaire

91
Q

À quoi sert la rotation de la tête? (compensation)

A

tourner la tête du côté le plus faible pour diriger le bolus du côté sain (on «ferme» le côté atteint); pourrait être
bénéfique pour les patients présentant une ouverture réduite du muscle cricopharyngé

92
Q

Que permet la flexion latérale de la tête (du côté sain)?

A

permet garder le bolus du côté sain (notion de gravité, on l’envoi du côté fort)

93
Q

Quand pourrait-on recommander à la personne de se coucher sur le côté pour avaler?

A

lors d’une asymétrie fonctionnelle au niveau pharyngé

94
Q

Que permet la position couchée lors de la déglutition?

A

augmenterait la pression hypopharyngée sur le bolus, contribuant à l’ouverture du SOS. Contre-indiqué
si: RGO, stases qui s’accumulent au fil de la prise alimentaire

95
Q

Nomme des stratégies de compensation en lien avec l’acte alimentaire.

A

▸ Réduire le rythme d’ingestion (ex. patient impulsif)
▸ Placer la nourriture d’un côté ou de l’autre de la bouche (en fonction des atteintes motrices et/ou sensitives)
▸ Alterner les solides et les liquides (pour dégager les
résidus buccaux ou les stases valléculaires)
▸ Contrôle du bolus avant déglutition
▸ Vidange buccale volontaire (ex. déloger résidus oraux avec la langue)

96
Q

Comment peut-on modifier l’aspect sensoriel et sensitif de la déglutition?

A

▸ Augmenter la pression de la cuillère sur la langue
▸ Modification du goût des aliments (ex. aliments acidulés)
▸ Modification de la température des aliments (ex. aliments froids)
▸ Offrir des aliments qui requièrent de la mastication
▸ Modifier le volume des bouchées ou gorgées
(ex. augmenter quantité d’aliments dans la cuillère)

97
Q

Qu’est-ce que la stimulation thermo-tactile?

A

▸ Avec miroir laryngé froid ou éponges sur tiges imbibées de jus de citron froid
▸ Toucher les piliers antérieurs 4-5 fois puis présenter un bolus (ou utiliser la salive)
▸ Encourager le patient à déglutir
***modifie l’aspect sensoriel et sensitif de la déglutition

98
Q

Pourquoi utiliser la déglutition forcée?

A

Diminution de force de la base de la langue / défaut d’appui de la base de la langue au mur pharyngé; stases pharyngées

99
Q

Quel est l’objectif de la déglutition forcée?

A

Améliorer la force de la base de la langue pour

faciliter la clairance du bolus

100
Q

Quelle est la procédure de la déglutition forcée?

A

Avaler fort en poussant la langue contre le palais, en contractant tous les muscles

101
Q

Pourquoi utiliser la déglutition supraglottique?

A

Mauvaise adduction / adduction retardée des plis

vocaux pendant la déglutition; délai d’initiation de la déglutition pharyngée

102
Q

Quel est l’objectif de la déglutition supraglottique?

A

Adduction volontaire des plis vocaux (apnée volontaire)

avant et pendant la déglutition; diminuer les risques d’aspiration

103
Q

Quelle est la procédure de la déglutition supraglottique?

A
  1. Retenir le souffle juste avant de déglutir (pour adduction des plis vocaux) et pendant la déglutition
  2. Tousser immédiatement après la déglutition
104
Q

Pourquoi utiliser la déglutition super-supraglottique?

A

Mauvaise fermeture de l’entrée des voies respiratoires pendant la déglutition

105
Q

Quel est l’objectif de la déglutition super-supraglottique?

A

Améliorer le mouvement antérieur des cartilages
aryténoïdes et la fermeture des faux plis vocaux pour fermer l’entrée du vestibule laryngée avant et pendant la déglutition; diminuer les risques d’aspiration

106
Q

Quelle est la procédure de la déglutition super-supraglottique?

A

Idem à DÉGLUTITION SUPRAGLOTTIQUE + effort

supplémentaire lors de l’apnée volontaire avant déglutition

107
Q

Pourquoi utiliser la manoeuvre de Mendolsohn?

A

Mouvement hyo-laryngé réduit pendant

déglutition/défaut d’ouverture du SOS; stases pharyngées post-déglutition; incoordination de la déglutition

108
Q

Quel est l’objectif de la manoeuvre de Mendolsohn?

A

Augmenter la durée et l’amplitude de l’élévation laryngée pour favoriser l’ouverture du SOS (traction); normaliser le timing des événements pharyngés de la déglutition

109
Q

Quelle est la procédure de la manoeuvre de Mensolsohn?

A

Maintenir le larynx dans sa position élevée pendant et après la déglutition

110
Q

Quelle est la différence entre une déglutition à vide vs. déglutition multiple?

A

généralement on parle de déglutition multiple lorsque le patient le fait spontanément, lorsqu’on le recommande à quelqu’un (vocation thérapeutique) on parle alors de déglutition à vide

111
Q

Nomme 2 autres techniques/manoeuvres de déglutition possibles.

A

▸ Apnée volontaire (breath hold)

▸ Toux ou dérhumage volontaire après le repas (ou après chaque bouchée)

112
Q

Vrai ou faux. Lorsqu’on parle d’exercices de déglutition, aucun aliment n’est impliqué.

A

Vrai et faux, certains aliments peuvent être impliqués, MAIS SANS DÉGLUTITION (jamais, jamais!)

113
Q

Quel est le but d’un exercice du MOP?

A

améliorer le contrôle oral / moteur

114
Q

Qu’est-ce qu’un exercice ROM pour la langue?

A

Élévation, latéralisation de la langue, mouvements toutes directions; utiliser l’amplitude fournie par l’ouverture mandibulaire
**à faire environ 5 fois par jour

115
Q

Que sont les exercices linguaux contre résistance?

A

pousser contre un abaisse-langue ou une cuillère, toutes directions.
** tenir la position au moins 1 seconde

116
Q

Quels sont les exercices possibles pour favoriser un meilleur contrôle du bolus?

A

▸ Manipulation d’un morceau (ex. bonbon) en bouche: recracher ensuite
▸ Manipuler un bolus cohésif (ex. aliment pâteux puis liquide) sans qu’il s’éparpille en
bouche: recracher ensuite

117
Q

Comment fonctionnent les exercices de rétraction de la langue?

A

maintien d’une position postérieure pendant 1 seconde, se gargariser, bâillement volontaire

118
Q

Pourquoi ferait-on des exercices vocaux en dysphagie?

A

En cas de problème de fermeture glottique

119
Q

Quels sont les exercices vocaux proposés pour la dysphagie?

A

▸ Apnée volontaire (seule ou avec pushing/pulling)
▸ Attaques glottiques dures
▸ Entraînement partiel de la déglutition supra-glottique: prendre une respiration - retenir le souffle - tousser

120
Q

Que sont les exercices d’élévation laryngé/falsetto?

A

▸ Exercices consistant à élever le larynx volontairement et maintenir l’élévation laryngée (effet similaire à la
manoeuvre de Mendelsohn)
▸ Moyen: demander au patient de faire un glissando
montant et de maintenir la note la plus élevée pendant
plusieurs secondes

121
Q

Quel est l’objectif des exercices de MASAKO?

A

améliorer l’amplitude de mouvement et la

force du mur pharyngé postérieur pendant la déglutition

122
Q

Quelle est la procédure des exercices de MASAKO?

A

Tenir la partie antérieure de la langue entre les dents pendant la déglutition de la salive

123
Q

Quels sont les effets négatifs possibles des exercices de MASAKO?

A

réduit la durée de la fermeture des voies respiratoires, augmente les stases post-déglutition, augmente le délai d’initiation de la déglutition pharyngée

124
Q

Pourquoi utiliser les exercices de Shaker?

A

Défaut d’ouverture du SOS

125
Q

Quel est l’objectif des exercices de Shaker?

A

Augmenter la force des muscles suprahyoïdiens

126
Q

Quelle est la procédure des exercices de Shaker?

A

Couché sur le dos; relever la tête (pour regarder les orteils)
▸ Maintenir 3x la position pendant 1 minute (= exercices isométriques)
▸ Répéter le mouvement (sans maintien) 30x
**Faire la série 3 fois par jour pour une période de 6 semaines

127
Q

Quelles sont les contre-indications des exercices de Shaker?

A

problèmes au niveau cervical, mouvement limité au niveau cervical, habiletés cognitives insuffisantes

128
Q

Quelle est la version modifiée des exercices de Shaker?

A

Chin-tuck against resistance:
▸ Se fait en position assise
▸ Contre résistance = ballon ou «appareil»

129
Q

Que permet le biofeedback?

A

Permet d’appuyer l’apprentissage moteur
▸ Améliorer le rythme d’apprentissage = moins de temps à passer en thérapie
▸ Aider l’apprentissage de nouveaux mouvements, de mouvements non familiers ou de mouvements difficiles à monitorer…

130
Q

Quel est le but de la stimulation électrique?

A

de recruter davantage de fibres musculaires pendant

l’exercice, de façon à réduire le temps de traitement

131
Q

Vrai ou faux. La trachéotomie cause souvent une dysphagie.

A

Faux, PARFOIS cause de dysphagie; SOUVENT amplificatrice de dysphagie

132
Q

Quels sont les impacts possibles d’une trachéotomie?

A

‣ Peut limiter l’élévation laryngée (surtout si ballonnet gonflé)
‣ Le ballonnet peut comprimer l’oesophage (risque théorique)
‣ Limite ou annule la pression sous-glottique
‣ Peut augmenter la dysphagie
‣ Peut compliquer la communication

133
Q

Une orthophoniste s’apprête à mettre une valve phonatoire à un patient qui a une canule avec ballonnet. Que devriez-vous lui dire?

A

STOP! Si j’ai un ballonnet de gonflé, on ne peut pas mettre de bouchon! L’air ne passera plus, il est doublement bouché!!!

134
Q

Quel est l’avantage d’une valve phonatoire pour la déglutition?

A

restaure la pression sous-glottique… donc la toux

135
Q

Vrai ou faux. Il est possible d’évaluer en dysphagie un patient avec une trachéotomie.

A

vrai

136
Q

Quelles caractéristiques doit avoir le patient avec une trachéotomie AVANT d’être évalué en dysphagie?

A

‣ Etre stable médicalement
‣ Ne PAS être ventilé mécaniquement
‣ Tolérer le ballonnet dégonflé (idéalement: une valve aussi)
‣ Tolérer la position assise

137
Q

À quel moment peut-on tester la valve phonatoire?

A

SI: la canule est fenêtrée ou d’assez petit calibre ET si le ballonnet est dégonflé

138
Q

Qu’est-ce que le MODIFIED EVAN’S BLUE DYE TEST (MEBDT)?

A

On donne de l’eau colorée et on observe (retour spontané; via la toux sur demande, derrière le pansement de la collerette, après le retrait de la valve, après aspiration du patient par l’inhalothérapeute)

139
Q

Pourquoi on s’intéresse à ce qui revient dans la canule?

A

ça ne devrait pas revenir, car ça veut dire que le matériel est dans la trachée, sous les cordes vocales (s’il y a coloration à ce test, le patient s’est nécessairement aspiré)

140
Q

Vrai ou faux. Si le MEBDT est négatif, on doit maintenir l’alimentation NPO.

A

Si NÉGATIF: reprendre graduellement l’alimentation PO
‣ Prudence! Observer, demeurer à l’écoute… JUGEMENT CLINIQUE
‣ Exercices, moyens de compensation
‣ Évaluations ORL ou en vidéofluoroscopie au besoin

141
Q

Vrai ou faux. Lorsqu’une personne a une laryngectomie complète, il est impossible qu’elle ait une dysphagie.

A

Laryngectomie: séparation totale (referme le mur) en larynx et pharynx, lorsque bien fait, on ne devrait pas avoir de problème de sécurité (il n’y a qu’un seul chemin possible et c’est vers l’estomac) MAIS peut y avoir présence de fistule (trou à cause d’une mauvaise cicatrisation)
AINSI, pas de risque pour l’alimentation per os, mais difficulté au niveau de l’efficacité, où on peut intervenir, car on enlève complètement le larynx (difficulté, car effet de piston incoordonné, stases pharyngées, sténose au niveau de l’oesophage (besoin de dilatation)) = POSSIBLE D’ÊTRE DYSPHAGIQUE AU NIVEAU DE L’EFFICACITÉ