Examen Flashcards
Spécificité du secteur agricole
Caractéristiques de l’offre
Marchés agricoles instables par nature
Caractéristique de l’offre des produits agricoles
Cycles biologiques ou aléatoires
Offre fragmentée
Marchés agricoles instables par nature (ADDFFIINPRS)
Activité territoriale Demande inélastique Délai entre décision de production et résultats Forte résistance des producteurs aux bas prix Fixité de plusieurs actifs Interventions Importance de la qualité Nature périssable Problèmes agricoles Ratio poids/valeur élevé Structure de marché oligopsonistique
Coûts de transaction (c’est quoi?)
C’est le coût de faire un échange, parfois monétaire, parfois calculé en temps consacré à une tâche (achat d’un cellulaire, recherche, problèmes …)
Objectif concernant les coûts de transaction
L’objectif est de minimiser au maximum les coûts de transaction
Sources comportementales des coûts de transaction
Rationalité limitée
Opportunisme
Rationalité limitée
Monde est complexe et imprévisible
Opportunisme
Dévoilement incomplet et distordu de l’information, efforts calculés visant à induire en erreur
Sources des coûts de transaction dû à des caractéristiques
Spécificité des actifs
Incertitude
Spécificité des actifs
Actif est spécifique quand sa valeur en dehors de la transaction est plus faible, voir nulle
Types de spécificités
Temporelle
Physique
De site
Spécificité temporelle
Valeur de la transaction dépend du respect de certains délais
Spécificité physique
Investissements matériels, faits pour une transaction, coûts irrécupérables
Spécificité de site
Coûts de relocalisation d’un actif élevé est impossible
Théorie des coûts de transaction
Investir dans des actifs spécifiques engendre un surplus (quasi-rente)
- Dépendance bi-latérale (lock-in) entre les partenaires
(Peut amener un risque d’opportunisme ou un hold-up)
Hold-up
Partenaire pris en otage par l’autre partenaire
Incertitude
Causée par un changement dans l’environnement politique, commercial, climatique ou par un comportement non prévu du partenaire (mène à des coûts de transaction)
Formes de coordination
Le marché
Contrat
L’intégration verticale (firme)
Le marché
Incitations importantes
Coûts de transaction élevés
Volatilité des prix
Peu de contrôle sur l’autre partenaire
Le contrat
Incitations moyennes
Coûts de transaction moyens
Stabilisation des prix au niveau de l’entreprise
Contrôle moyen
La firme
Incitations faibles
Aucun coûts de transaction
Internalisation des prix
Beaucoup de contrôle
Objectifs de l’organisation de la commercialisation (ACCDEET)
Assemblage du produit Conditionnement Classification / Contrôle de qualité Transport Entreposage Étiquetage Dissémination de l'information
Assemblage du produit
Réunion en un lieu d’un volume de production suffisant à rentabiliser certaines activités (encan, marchés publics)
Conditionnement
Activités qui sans modifier le produit, en améliore la manutention et la durée de conservation (règlementation emballage)
Classification / Contrôle de qualité
Établir des normes de qualité et évaluer les produits en fonction de ces normes (réglementation, pénalités, primes)
Transport
Transport du produit d’un point de production vers un lieu de transformation ou de consommation (optimisation, péréquation, convention de transport)
Entreposage
Assurer la disponibilité du produit dans un bon état de conservation au moment où les besoins de consommation sont exprimés (subventions d’entrepôt, gestion des stocks et des surplus)
Étiquetage
Indication des produits alimentaires (étiquettes)
Dissémination de l’information
Disponibilité de l’information (publications, analyses de marché)
Définition mise en marché collective
Organisations obligatoires de commercialisation définies et encadrées par la loi, opérant sous la délégation de pouvoirs d’une autorité gouvernementale, qui accomplissent différentes fonctions de commercialisation au nom des producteurs d’un produit agricole particulier
Objectifs mise en marché collective
- Établir un pouvoir de négociation plus symétrique entre producteurs et acheteurs (moins de hold-up, négociation collective)
- Viser l’intérêt collectif des producteurs (mise en commun, péréquation, R&D, …)
- Favoriser une mise en marché efficace et ordonnée (normes de standard, de qualité…)
Outils de la mise en marché collective
- Loi sur la mise en marché
- Plan conjoint
- Offices de commercialisation
- Associations accréditées d’acheteurs
- Régie des marchés agricoles et alimentaires du Qc (RMAAQ)
- Chambre de coordination
But de la Loi sur la mise en marché
Établit les règles qui permettent d’organiser la mise en marché collective des produits agricoles
Outils du plan conjoint pour réguler le secteur agricole (CGGIMNP)
- Centralisation des ventes
- Gestion de l’offre
- Gestion des surplus
- Inspection et classement
- Mise en commun et péréquation des prix
- Normes de qualité
- Part de production autorisée (PPA)
Outils du plan conjoint pour coordonner les chaînes alimentaires (CCCCCFIMNPR)
- Informations sur la production et la mise en marché
- Fonds de garantie de paiement
- Mise en commun et péréquation du transport
- Centralisation des ventes
- Inspection et classement
- R&D en partenariat
- Publicité et promotion
- Conditions de vente
- Normes de qualité
- Conditions de transport
- Conditions de paiement
- Conditions de production
Étapes de mise en place du plan conjoint
- La requête
- Le projet
- Audiences publiques de la RMAAQ
- Référendum
Principes du plan conjoint
- Principe de l’extension juridique
- Tragédie des communaux
- Contribution vs cotisation
Objectifs des offices de commercialisation
Administrer le plan conjoint
Réglementer
Négocie avec les acheteurs
Développement
Types d’offices
Promotionnel
De négociation
Agence de vente centralisée
De contingentement
Office promotionnel
Activités de promotion, d’éducation, d’information sur les marchés et de recherche
But office promotionnel
Augmenter la demande en produits et informer davantage les producteurs
Office de négociation
Négociation collective des prix et conditions de vente avec acheteurs pour l’ensemble des producteurs
But office de négociation
Augmenter le pouvoir de négociation des producteurs et uniformiser les conditions de vente des produits
Agence de vente centralisée
Rassemble l’offre totale d’un produit, péréquation des revenus, fixations et/ou négociation des prix
But agence de vente centralisée
Augmenter pouvoir de négociation des producteurs, améliorer les conditions de vente des produits, rationaliser les coûts de commercialisation
Office de contingentement
Arrimer l’offre à la demande en contrôlant le volume de production pour chaque producteur avec des quotas, prix déterminés par négociation / fixation sur la base des coûts de production
But office de contingentement
Augmenter et stabiliser le prix au producteur
Association accréditée d’acheteurs
Représentant unique des acheteurs d’un produit en particulier
RMAAQ
Autorité régulatrice du système de mise en marché
Organisme para-gouvernementale semi-autonome (indépendante du gvt mais décisions finales vont au gvt
Objectifs de RMAAQ
Régulation économique
Résolution de différents
Surveillance
Chambre de coordination
Organisme de concertation, réunit divers intervenants afin de réaliser des activités communes
Dispositif institutionnel national
2 lois
- Loi sur la Commission canadienne du lait - Loi C-176
Loi sur la Commission canadienne du lait
Calcul du niveau cible national de production de lait et établit un prix de soutien
Loi C-176
Offices canadiens de commercialisation
Conseil des produits agricoles du Canada
Objectifs de la Loi C-176
- Stabiliser le marché intérieur
- Améliorer la gestion de la commercialisation au niveau pan-canadien
Défis internes de la mise en marché collective
Segmentation des marchés Concentration des entreprises de l'aval Coordination plus étroite des filières Rigidité réglementaire Contingentement Remise en question
Défis externes de la mise en marché collective
Commerce international
Accords commerciaux
La gestion de l’offre du lait (définition)
Coordonner l’offre (production) et la demande (consommation) des produits laitiers au Canada
Objectifs de la gestion de l’offre dans le secteur laitier
- Ajuster la production agricole pour obtenir le prix voulu
- Assurer une rénumération adéquate des ressources engagées
- Stabiliser les revenus dans le temps
La production laitière au Qc
- Le Qc : seule province qui produit plus (livraison) que la population consomme
- Production annuelle par vache augmente continuellement
- Moins en moins de petites fermes et de plus en plus de grosses
Niveau de juridiction fédéral du lait
- lait de transformation seulement
- Concerne commerce interprovincial et international
Niveau de juridiction provincial du lait
- Commerce intra-provincial et niveau individuel de production (quotas)
- Lait de consommation ET lait de transformation
Ententes laitières de mise en commun
Vise l’uniformité et équité entre les provinces pour la cohésion interne du système
Historique politique laitière nationale
- Avant 1960 : programmes stabilisation des prix et revenus
- Années 60 : fermeture des marchés extérieurs (création de la CCL)
Objectifs de la Commission canadienne du lait (CCL)
- Offrir aux producteurs efficaces une juste rétribution de leur travail et investissements
- Assurer aux consommateurs un approvisionnement continu et suffisant de produits de qualité
Principes de la politique nationale du lait
- Quotas en fonction de la demande en matière grasse
- Producteurs responsables des surplus
- Fixation du prix en fonction des coûts de production
Quotas en fonction de la demande en matière grasse
- Droit de produire établit selon la demande totale de matière grasse du lait
- Répartition entre les provinces
- Variation des stocks de beurre permet d’évaluer la demande et le quota est ajusté en conséquence
Producteurs responsables des surplus de lait
- Producteurs responsables financièrement de la disposition des surplus
- Classes spéciales d’exportation et d’écoulement à rabais sur le marché intérieur
- Production hors-quota est individuelle et pas payé aux producteurs
La production du porc au Qc
- Nb de porcs abattus en croissance, légère décroissance depuis 2009
- La part du Qc dans les abattages québec est variable, mais grosse baisse dans les années 2000 à cause de la croissance de l’Ouest canadien
- Les USA dominent entièrement au niveau des abattages
Formation des prix dans le secteur du porc
- Les prix sont très variables et correspondent aux creux des volumes d’abattages
- Un même marché, un même prix pour USA, Ontario, Qc
- Les USA font le prix car c’est eux qui ont le volume
L’offre de porc
Représentée par le marché des animaux vivants (marché local)
La demande de porc
S’exprime sur le marché de la viande de porcs et ce marché est nord-américain
Facteurs influençant l’offre de porc
- Concentration de la production sur des exploitations de + en + spécialisées
- Diminution de la production ne se fait que par l’abandon complet de la production
- Possibilité de faire varier la production en fonction des prix du porc ou des grains est faible
- Questions réglementaires
- Problèmes de santé animale
- Situation financière des fermes
Facteurs influençant la demande de porc
- Capacité d’abattage aux USA (Capacité au maximum : plafond qui est mis même si la demande est présente)
- Consommation intérieure
- Marché d’exportation
- Situation importateur/exportateur et le prix
- Qualité
- Perception des consommateurs
- Promotion
- Facteurs saisonniers
- Concurrence des produits de substitution
Historique mise en marché du porc
- 2 tentatives de plan conjoint qui ont échouées
- Gouvernement décide d’imposer un plan conjoint qui est aboli 2 ans après
- Plan conjoint finalement mis en place en 1981 en période de crise sévère
Le plan conjoint dans le porc
Agence de vente en 1987
Encan électronique en 1989
Objectifs de l’agence de vente dans le porc
- Meilleur pouvoir négociation
- Économie dans les fonctions de mise en marché
- Régularité des approvisionnement
- Détermination prix équitable
- Uniformité des conditions de mise en marché
Convention de 2009 dans le porc
Dans un contexte de gestion des surplus
Principes de la convention de 2009 dans le porc
- Sécuriser un approvisionnement en qté et qualité en échange d’un prix et d’une garantie de débouchée
- Mieux répondre aux besoins du marché par une meilleure coordination verticale
- Réinstaurer un lien direct entre l’abattoir et le producteur
Engagements des producteurs dans la convention de 2009 (porc)
- Poids cible des porcs
- Assurance qualité
- Pas d’estomacs plein
- Pas de tatouages illisibles
- Producteurs assignés abattoir précis
- Coût transport assumé
Engagements des abattoirs dans la convention de 2009 (porc)
- Prendre tous les porcs provenant des fermes assignées
- Recevoir les porcs selon horaire de livraison
- Prix basé sur USDA
- Divulgation des conditions mise en marché et de transport à l’office
Attribution des porcs
Porcs du propriétaire
Porcs spécifiques
Porcs de proximité
Porcs du propriétaire
Porcs d’un producteur qui détient au moins 10% des actions votantes et participantes d’un abattoir autorisé
Porcs spécifiques
Porcs dont les méthodes d’élevage permettent la différenciation suffisante du produit (biologique, nagano)
Porcs de proximité
Porcs qui ne sont pas propriétaires ou spécifiques
Résultats de la convention de 2009 (porc)
- Meilleurs écoulement des porcs
- Rationalisation du transport
- Sécurité d’approvisionnement pour les abattoirs
- Meilleure coordination
Convention de 2016-2019 dans le porc
Dans un contexte de pénurie de porcs
Situation financière difficile pour producteur - abandon de la production
Problèmes des producteurs avant la convention 2016-2019 dans le porc
- Achat de porcs à l’extérieur du Qc (Ontario) pour hausse du taux d’utilisation des abattoirs
- Crée alors des porcs en attente au Qc lors d’une reprise de la production au Qc (car contrats de l’Ontario peuvent pas être brisé)
Convention de 2019-2022 dans le porc
- Contexte après DEP et de la guerre commerciale USA-Chine
- Concept de prix fenêtre par rapport au prix cut-out
- Primes pour respect de certains points
- Systèmes de pénalité
- Partage de la valeur ajoutée
Production québécoise d’érable
- Production annuelle variable mais croissante en générale
- Nombre d’entaille toujours croissant mais plus constant depuis quelques années
- Rendement par entaille est très variable, aucune tendance
- De moins en moins d’entreprises mais de plus en plus d’entailles
Production de sirop d’érable dépend de…
- Nb d’entailles
- Rendement
Les entreprises de transformation dans le secteur de l’érable
- Petite taille
- Artisanale
- Entreprise de 2ième et 3ième transformation
Les moyens de ventes de l’érable
- Directement à la ferme
- Vente au détail avec intermédiaire
- Vente en vrac
La consommation dans le secteur de l’érable
- Plus grand consommateur ; USA (au niveau des volumes)
- Consommation mondiale en croissance ( + 5,6% annuellement)
- Exportations en croissance aussi
Prix dans le secteur de l’érable dépend de …
- Offre et demande
- Taux de change
- Développement des marchés
Avant la mise en marché collective dans le secteur de l’érable
Prix très instables, négociation des prix à la baisse, asymétrie d’information, coordination des transactions via des intermédiaires
Qu’est-ce qui a mené à la mise en place d’un plan conjoint dans le secteur de l’érable?
Les très gros surplus de sirop d’érable. Tentative de contrôle collectif pour maintenir la valeur des inventaires et établir un stock (garder le 13 millions et le vendre petit à petit)
Mouvements du stock de sirop d’érable
Au début appartient à la Banque de sirop d’érable
Transfert à la fédération des producteurs
Transfert à RCPEQ
Retour à la fédération des producteurs
Objectifs du RCPEQ
- Gestion du stock régulateur (presque comme agence de vente)
- Inspection, classification
- Information sur les marchés
Agence de vente dans le secteur de l’érable
Concerne le sirop contenant plus de 5 L ou 5 Kg (vrac) et les petits formats vendus au détail
Ne concerne pas les ventes directes au consommateur
Changements en 2002
Agence de vente Établissement de modalités de paiements Inspection et classification obligatoire R&D Paiement selon structure prix Surveillance de la qualité
Réserve stratégique
Agence paie les producteurs sur la base du sirop vendu, le reste va alimenter la réserve stratégique
Objectif de la réserve stratégique
Détenir une qté équivalent à la moitié de la demande annuelle
But du contingentement dans le sirop d’érable
- Pour limiter l’accumulation de stocks
- Contrôler le coût de gestion des inventaires
- Stabiliser et maintenir le prix à la production
Sirop d’érable hors-quota
Non payé mais stocké (payé lors de l’écoulement)
Développement aux USA dans le secteur de l’érable
- Les USA commence à prendre plus de parts de marché alors que le Qc en perd…
- Technologies, nouvelles entailles
Passager clandestin des USA dans l’érable
Profite que le Qc crée un marché avec des prix stables à l’investissement mais ne paye aucun coût.