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Éthique et Déonto > Examen > Flashcards

Examen Flashcards

1
Q

Quel est l’objectif de l’éthique?

A

Le DÉVELOPPEMENT DU JUGEMENT en accord avec une ou plusieurs valeurs dans une situation spécifique/concrète pour faire le choix d’un COMPORTEMENT ADÉQUAT.

Réflexion, interprétation de la norme.

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2
Q

Quelle est la différence entre éthique, loi et norme?

A

Éthique: ce que l’individu veut faire par lui-même (conscience, valeurs, moralité)

Loi: ce qui limite les comportements pour protéger l’individu (punition, codes)

Norme: ce qu’on s’attend d’un comportement d’un individu, selon les contextes (exclusion, conformité)

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3
Q

Qu’est-ce que la déontologie/droit?

A

Règle en application de la norme, renvoit à des valeurs.

Présence de sanctions, devoirs, obligations.

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4
Q

Qu’est- ce que des valeurs?

A

Elles MOTIVENT l’action, sont ANCRÉES dans les CONVICTIONS, font parties de l’IDENTITÉ. Interprétation multiple, souples.

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5
Q

Qu’est-ce qui distingue la profession de sexologue outre le savoir et le savoir-faire?

A

Le savoir être (ouverture, mettre les gens à l’aise).

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6
Q

Quels sont les 3 critères fondamentaux pour la crédibilité?

A

1- Personnalité d’un individu: respect des engagements, modestie, intégrité, responsabilité, authenticité, communication.

2- Compétence: prendre ressources et les mobiliser (immédiat, action), habiletés, jugement, intelligence.

3- Expertise: accumulation des compétences, formation et expérience (long terme), éducation, réalisations.

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7
Q

Qu’est-ce que l’image professionnelle?

A

Englobe notre CONDUITE AU TRAVAIL (courtoisie, respect, interactions) ainsi que notre APPARENCE GÉNÉRALE (propreté, tenue).

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8
Q

Quelle est la différence entre job, métier et profession?

A

Job: Exécution mécanique, tâches répétitives, peu de savoir pratique, production de biens.

Métier: Exécution mécanique, tâches créatives, savoir pratique d’expérience, production de biens ET savoirs.

Profession: Relation dynamique à l’autre, tâches créatives, savoirs théoriques et pratiques, relation de service à la personne.

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9
Q

Qu’est-ce que la compétence éthique?

A

Mobiliser les ressources externes (environnement, règlements) et internes (réflexivité, jugement).

Quatre exigences:

  • Sensibilité éthique
  • Imagination morale
  • Décentration
  • Raisonnement moral
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10
Q

Qu’est-ce que l’autonomie, le jugement et la responsabilité professionnelle?

A

Autonomie: être en mesure de déterminer par soi-même, tout en étant attentif aux autres en conformité aux règles.

Jugement: activité décisionnelle dans l’intérêt du client.

Responsabilité: décision prise, interventions, suivis et évaluation des résultats.

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11
Q

Quelle est la différence entre savoir-être et professionnalisme?

A

Professionnalisme: le travail bien fait, compétence éthique

Savoir-être: savoir-faire relationnel, comment se comporter.

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12
Q

Comment se manifeste le savoir-être en intervention?

A
  • Dans l’attitude (image, positivité, humble, comportement)
  • Dans les responsabilités (affirmation, confidentialité, objectifs, cadre, organisation)
  • Dans les relations (intégration, équipe, écoute, émotions, communication, négocier)
  • Dans l’action (évaluer, analyser, proposer, décider, s’adapter)
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13
Q

Quand utiliser l’éthique?

A
  • Lorsque les lois et les codes de déontologie n’apportent aucune réponse à la problématique.
  • Lorsque les codes nuisent au jugement professionnel et empêche les discussions entre collègues.
  • Lorsque les codes sont mal adaptés pour certains contextes culturels (pratique dans une petite région vs grand centre urbain).
  • Lorsqu’il y a dilemme, conflit de valeurs.
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14
Q

Quels sont les 4 pièges à éviter dans l’éthique professionnelle?

A
  1. Vouloir être totalement objectif. Un acte professionnel n’est pas totalement objectif. Des repères, des biais, des valeurs, etc. viennent teinter l’intervention.
  2. Être axé sur les valeurs et les principes moraux. Nos valeurs et nos principes moraux ne sont pas un code de déontologie. Ils peuvent biaiser notre réflexion s’ils sont la seule et unique ressource dans la prise de décision.
  3. Accorder de l’importance aux circonstances. Vouloir comprendre TOUTES les circonstances comporte un piège. Même si je considère les circonstances, il demeure possible que le comportement adopté ne soit pas la meilleure solution.
  4. Vouloir retirer un bénéfice / que chacun retire un bénéfice. Une décision éthique fait des gagnants et des perdants. Considérer les intérêts du client avant tout c’est correct mais pas toujours aussi simple.
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15
Q

Que sont les valeurs instrumentales et terminales?

A

INSTRUMENTALES: moyens d’existence, des voies de RÉALISATION de l’être humain. Ex: l’ambition, la responsabilité, l’obéissance, l’honnêteté, la politesse.

TERMINALES: représentent les IDÉAUX, les finalités de l’existence, les buts ultimes. Ex: le bonheur, l’égalité.

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16
Q

Quels sont les rôles des valeurs dans l’éthique?

A
  • Sont la fin visée par la décision ou l’action;
  • Justifient nos actions et nos décisions envers les autres ;
  • Permettent un partage de sens;
  • Mettent de l’avant ce que la décision /action permettra de réaliser (ex: respect de la vie privée, plus d’inclusion)
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17
Q

Quelles sont les valeurs de référence transversales de la profession selon l’OPSQ?

A

Éthique

Respect

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18
Q

Quelles sont les valeurs de la profession selon l’OPSQ?

A

Intégrité
Compétence
Dignité humaine

19
Q

Quels sont les types de raisonnement?

A
  • Spontané - instinctuel : rapide, en fonction des valeurs, expériences, préjugés, urgence, gros bon sens.
  • Déductif : conclusion logique (ex: secret professionnel)
  • Normatif : implique autorité, organisation, règles/codes, obligations morales, déonto, juridiques… sanction.
  • Stratégique : efficacité, performance, fin justifie les moyens, rencontres limitées (fait perdre de vue l’intérêt du public)
  • Casuistique : procède à partir d’une norme générale d’action, exception, interprétation de la norme. Ex: tu ne tueras point (norme), légitime défense.
  • Éthique : on part d’une ACTION et non d’une norme, situations inhabituelles, perspective autorégulatoire.
20
Q

Quelles sont les limites du raisonnement normatif?

A

-Perte de sens de l’action.
-Action faite par automatisme, conformisme, peur de la
sanction.
-Perception de la déontologie comme une réglementation
rigide, repoussante.

21
Q

Pourquoi utiliser le processus réflexif en délibération éthique?

A
  • Réfléchir aux raisons qui justifient nos actions.
  • Confronter à une situation nouvelle, problématique, inhabituelle.
  • Tenir compte des facteurs cognitifs et émotifs impliqués dans la situation.
  • Mener à des décisions plus analytique et moins déductive.
  • Impact de la routine sur nos actions (ex: les problèmes rencontrés deviennent familiers, pas de reconnaissances des situations problématiques).
22
Q

Qu’est-ce que la démarche pragmatique?

A

-Façon de résoudre les dilemmes éthiques qui utilise la
réflexion et la délibération.

-Fait émerger une réponse à partir de notre compréhension
de la réalité sur le terrain.

  • Mise de côté de la règle / norme pour mieux la contextualiser et l’appliquer le cas échéant. Le point de départ n’est pas la norme.
  • Vise à identifier le conflit normatif et à équilibrer les influences normatives.
23
Q

Qu’est-ce que la démarche dialogique?

A
  • Favorise la prise de décision par le dialogue ;
  • Échange de points de vue / débats qui permettent la co- construction de la réalité, d’un horizon commun (partage de valeurs);
  • Permet de mettre au jour les différents « sens » donnés aux mots, aux valeurs ;
  • Axé sur la coopération et l’engagement personnel ;
  • Permet de tenir compte des différences individuelles ;
  • Fait vivre les écarts, les inconforts.
24
Q

Quelles sont les différentes théories éthiques?

A
  • Théories de la vertu : prudence dans la décision; mettre de côté les valeurs personnelles.
  • Éthique du caring : met l’accent sur le souci de l’autre, le partenariat avec le patient.
  • Théories déontologiques : fondée sur le respect de la personne et de son autonomie.

-Théories téléologiques :
fondées sur les finalités et les buts à poursuivre (Ex. promouvoir, maintenir ou rétablir la santé sexuelle).

  • Théories utilitaristes : considèrent les conséquences qui découlent d’une action; agir moralement = conséquences positives, +++ de bénéfices.
  • Théories de la justice : point de vue égalitaire; égalité des droits.
25
Q

Quelles sont les quatre phases d’une grille de délibération éthique?

A
  1. Prise de conscience de la situation
  2. Clarification des valeurs conflictuelles
  3. Prise de décision raisonnable
  4. Établissement d’un dialogue avec les parties impliquées
26
Q

Quel est le rôle de la déontologie?

A
  • Fondement de l’exercice de la profession
  • Protection du public
  • Vision commune du professionnalisme
  • Reflet des valeurs de base de la profession
  • Position de professionnel
  • Engagement envers le client

BREF, CONFIANCE DU PUBLIC.

27
Q

Quel est l’impact d’un consentement libre et éclairé sur le client?

A
  • Moins anxieux
  • Plus enclin à suivre le traitement
  • Se rétablissent plus vite
  • Plus alerte face aux conséquences négatives d’un traitement.
28
Q

Quels sont les trois éléments du consentement libre et éclairé?

A

• L’information
– Dialogue et échange entre client et sexologue

• La décision volontaire (libre)
– Absence de pression dans la décision

• La capacité du client à prendre une décision
– Capacité de communication, compréhension, raisonnement.

29
Q

Quels sont les 2 types de consentement?

A

Explicite: l’information est donnée, formulaire est signé
Implicite.

Implicite: le consentement est « déjà donné » et l’intervention a lieu. Ex. se présenter volontairement au bureau de son médecin

30
Q

Quand peut-on déroger au secret professionnel?

A
  • Mineurs;
  • Risque suicidaire;
  • La Loi sur la recherche des causes et des circonstances des décès;
  • Inspection syndic.
31
Q

Qu’est-ce que le cadre professionnel et ses frontières?

A

Règles à suivre, des responsabilités du professionnel et du client qui sont établis avant l’intervention (lors du consentement) et maintenue durant celle-ci.

Vise le bon fonctionnement de l’intervention.

Dépend du client, du traitement et du lien de confiance.

32
Q

Quels sont les avantages du cadre?

A
  • Favorise une structure sécuritaire dans la relation professionnelle. Diminue les risques de bris / transgression des frontières.
  • Favorise la coopération, le lien de confiance, l’alliance thérapeutique.
33
Q

Quels sont les deux types de transgressions des frontières?

A
  1. Bris/passage des frontières
    – Écart par rapport à la pratique habituelle
    – Risques minimum
  2. Violation/transgression des frontières
    – Écart important par rapport à la pratique habituelle
    – Risques sérieux
    – Passage des frontières non désiré, non éthique, illégal. – Visée d’exploitation, d’abus.
34
Q

Qu’est-ce que l’indépendance professionnelle?

A
  • Exercer sa profession avec objectivité;
  • Faire abstraction de toute interventions d’un tiers qui pourrait influencer son jugement professionnel ET causer préjudice.
35
Q

Qu’est-ce qu’un conflit d’intérêt?

A

Situation où le jugement de la, du sexologue et sa loyauté envers la.le client.e peuvent en être défavorablement affectés.

36
Q

Quels sont les types de conflits d’intérêt?

A

– Conflit réel: il est là, il existe, il est actuel, en cours…

– Conflit apparent ou apparence de conflit: situation porteuse de conflit, mais le conflit n’existe pas. Ex: référer un client à son conjoint qui est le seul spécialiste dans la région pouvant évaluer le client

– Conflit potentiel: présence d’intérêts pas conflictuels, mais pourraient le devenir. Ex: référer un client à son conjoint qui n’est PAS le seul spécialiste dans la région pouvant évaluer le client

37
Q

De quelle nature peut être le conflit d’intérêt?

A

– En rapport avec l’argent: recevoir de l’argent pour promouvoir un produit ou pour référer une amie sexologue

– En rapport avec l’information: utiliser de l’info privilégiée et confidentielle pour conférence par ex.

– En rapport avec l’influence: utiliser son rôle pour pousser, influencer qqun à chercher des services ailleurs par ex.

38
Q

Qu’est-ce que le conflit de rôle?

A
  • Dualité de rôle joué auprès du client.
  • Conflit entre deux fonctions professionnelles.
  • Double mandat réalisé simultanément ou successivement auprès d’un client. EX. sexologue et expert.
  • Comporte un risque potentiel de conflit d’intérêts.
  • Implique la perte de l’indépendance professionnelle.
39
Q

Comment déterminer la fin d’une relation professionnelle?

A
  • La nature de la problématique traitée;
  • La durée des services;
  • La vulnérabilité du client;
  • La possibilité qu’il puisse recourir à nouveau à vos services.
40
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques de la relation professionnelle?

A
  • Relation au savoir (expertise)
  • Relation où un service est fourni à l’autre (dépendance)
  • Relation qui s’inscrit dans l’autonomie du jugement professionnel
41
Q

Quelles sont les variables de la relation professionnelle?

A
  • Degré de dépendance
  • Niveau de connaissance
  • Degré d’engagement du professionnel
  • Degré d’autonomie des personnes
42
Q

Quelles sont les variables du sexologue dans le processus d’aide?

A
  • Les valeurs
  • L’orientation théorique / approches
  • La compétence professionnelle
  • La sensibilité à la diversité et à la culture
43
Q

Pourquoi tenir un dossier?

A
  1. Source de renseignements / témoin des services rendus
  2. Outil de communication
  3. Instrument pour la recherche, l’enseignement…
  4. Instrument d’évaluation de la qualité des services rendus
44
Q

Combien de temps le sexologue doit-il conserver chaque dossier?

A

Au moins 5 ans à compter de la date du dernier service professionnel rendu. Ensuite, possibilité de détruire le dossier.

Éthique et Déonto (1 decks)

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