Examen Flashcards

1
Q

Conséquences grève par Reagan

A

1- Déclin de la militance des syndiqués du secteur public
2- Employeurs utilisent de plus en plus des briseurs de grève.
3- Accroissement majeur de l’utilisation de cabinets spécialisés pour éviter et démolir le syndicat.

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2
Q

Qu’est-ce qui change dans les relations du travail du secteur privé aux USA dans la foulée de la faillite de Chrysler?

A

1- On négocie pour des concessions, baisse de salaires etc. pour garder Chrysler hors de la faillite.
2- Montée en puissance d’une idéologie hyper conservatrice qui théorise le rejet total du syndicalisme et de la négociation collective. (Union-free environment)

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3
Q

Buts et motifs qui incitent à la création du CPQ?

A

Promotion de la libre entreprise, courant libéral.

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4
Q

Position historique du CPQ en ce qui touche l’intervention de l’État dans les relations de travail?

A

1- Il s’oppose à toutes mesures qui tendraient à augmenter le pouvoir des travailleurs au sein de l’entreprise.
2- L’État devrait se tenir fermement contre l’action publique.

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5
Q

Qu’est-ce que prône le vaste courant néolibéral que met de l’avant le CPQ?

A

Il faut arrêter de développer l’action de l’État en matière économique et sociale
Il faut se battre contre le courant socialiste porté par les syndicats.

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6
Q

Exemples de proposition politiques du CPQ?

A

Privatisation des sociétés d’État
Réduction des dépenses publiques
Contrôle des investissements étrangers.

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7
Q

Quelle situation la Chambre de commerce du Canada entend réagir lorsque en 1968, la Commission fédérale d’enquête Woods sur les relations de travail plaide que l’équilibre des force raisonnable entre patronat et syndicat est rompu?

A

Que les syndicats sont trop puissants, il y a une trop forte croissance des syndicats.
Exs.: Grèves illégales, augmentations des salaires trop fortes, violation injonctions.

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8
Q

Qu’entendent Panitch et Swartz lorsqu’ils font référence à une ère d’exceptionalisme permanent?

A

Cela représente la fin de la libre négociation collective. On passe de la négociation collective à une ère d’exceptionalisme permanent, là ou les mesures et lois spéciales ou temporaires, comme par exemple les lois antigrèves viennent la norme dans les relations de travail.

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9
Q

Qu’est-ce que permet de voir la recension des législations anti-grèves?

A

Chambre des Communes à Ottawa et Assemblée nationale de Québec sont les champions des lois spéciales, 16 et 30 en ordre.

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10
Q

Quel est le but d’un recours fréquent aux lois d’exception?

A

L’État patron utilise de plus en plus le Parlement pour rétablir un rapport de force favorable.

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11
Q

Qu’est-ce que le programme anti-inflationniste (C-73) mit en place par P-É Trudeau.

A

Cela représente l’échec de l’appel lancé en faveur d’une adhésion volontaire du patronat et des syndicats à la politique gouvernementale. On cherche une compression, restriction des salaires pour lutter contre l’inflation.

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12
Q

Quel est l’effet recherché du programme anti-inflationniste?

A

Limiter la croissance des salaires.

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13
Q

Sources d’attaque sur la rémunération globale et de l’offensive antisyndicale des années 1975-1983?

A

1- Concurrence internationale
2- Gouvernement Trudeau (État)
3- Accords salariaux insuffisants

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14
Q

Quelle est l’intention avouée du programme de restriction des salaires et prestations (C-124) de 1982?

A

Maintenir les augmentations de salaire à un niveau inférieur à celui de l’augmentation des prix, pour diminuer la demande et ainsi provoquer à terme une baisse des prix et de l’inflation.

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15
Q

Quelle est la forme de l’offensive que lance la province de Québec face au programme de restriction fédéral?

A

Les salaires de 300k employés du public ont étés coupés de 20% pendant 3 mois. On parle d’une récupération salariale. Adoption de lois décrétants les conditions de travail dans le secteurs public pendant 3 ans.

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16
Q

Pourquoi l’offensive lancée années 80’ au Québec contre les syndicats vise spécialement le secteur public?

A

Les travailleurs du secteur privé acceptent mal que leurs conditions de travail et d’emploi soient largement inférieures à celles du secteur public.

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17
Q

Comment décrire le revirement de discours du PQ?

A

Virage néo-libérale. On laisse de côté les objectifs socio-démocrate. On délaisse la redistribution des richesses, il faut la créer tout d’abord.

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18
Q

Comment l’adoption des lois 70,105 et 111 transforment les relations du travail dans le secteur public?

A

Salaires du publics vont augmenter moins vites que ceux du privé. Stagnation du privé. La confiance du syndicalisme québécois et ses moyens d’action traditionnels sont ébranlés. ‘’ Rentrer travailler ou vous perdez votre travail’’.

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19
Q

Qu’est-ce qui a changé au cours des 40 dernières années dans la forme que prend aux USA l’opposition du patronat au syndicalisme?

A
  • L’ampleur de l’opposition
  • Recours systématique à des firmes d’experts pour contrôler les syndicats.
  • Rôle du Nartional Labor Relations Board créée à l’époque du New Deal pour protéger les syndicats les affaiblir désormais.
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20
Q

Quelles sont les 3 méthodes utilisées par le patronat pour éviter qu’un syndicat s’implante dans un établissement?

A
  • Méthode dûre : violer le droit du travail et à utiliser des méthodes de rétorsion à l’encontre des salariés soupconnés d’activisme syndical.
  • Méthode paternaliste : Engager un dialogue direct avec les salariés et augmenter leurs salaires, mais PAS les avantages sociaux afin de rendre inutile le syndicat.
  • Méthode scientifique: Utiliser les services d’un consultant spécialisé dans l’évitement syndical ou lutte anti-syndicale. Faire appel aux union busters afin de préserver un milieu libre de tout syndicat.
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21
Q

Décrire le rôle que joue un first level supervisor lors des campagnes d’implantation d’un syndicat au sein d’une entreprise.

A

Entretienent des contacts quotidiens avec les salariés.

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22
Q

Décrire travail consultants des supervisors?

A

Former les supervisors, au moment de la campagne de syndicalisation. Forment des cadres qui peuplent les organisations professionnelles, patronales ou syndicales.

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23
Q

Décrire le travail des recruteurs syndicaux lors d’une campagne d’implantation d’un syndicat aux USA.

A

Construire et protéger des soutiens au syndicat en déjouant la campagne antisyndicale.

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24
Q

Rôle Union-busters?

A

Verrouiller les sites face au risque d’incursion d’un syndicat.

25
Q

Décrire stratégie des recruteurs syndicaux consistant à provoquer les infractions de l’employeur et à lancer des campagnes contre les firmes.

A

Moyen d’obtenir des compensations, mode de publicisation des pratiques illégales de l’entreprise.
- Corporate campaigns : Coordonner les pressions politiques et l’implication des actionnaires après avoir mené une enquête sur le fonctionnement de l’entreprise. Attaque sur la réputation de l’entreprise pour amener les employés à adopter un syndicat.

26
Q

Énumérer 3 illustrations du déclin de l’influence des syndicats américains.

A
  • Baisse continue des effectifs membres ou représentés par un syndicat
  • Perte d’efficacité de la négo. collective
  • Chute du nombre de grèves.
27
Q

Exposer phénomènes qui incarnent la perte d’efficacité de la négo collective aux USA.

A

S’incarnent principalement dans les concessions faites par les syndicats en matière de gestion salariale. Elle s’incarne également dans les concessions faites en matière d’organisation et de flexibilité du travail.

28
Q

Décrire double réalité caractérisant ajd l’activité de la grève aux USA.

A
  • D’une part, les grèves les plus importantes sont dans les secteurs économiques et non en voie d’être syndiqué. Cela montre que la syndicalisation au sein d’une entreprise conditionne très directement la capacité de faire grève aux USA.
  • De l’autre part, les grèves sont défensives et débouchent moins sur des véritables avancées. Débouchent sur le maintient des acquis.
29
Q

Obstacles syndicalisation dans le privé.

A

Fragmentation et dispersion des emplois. Travailleurs de services ne sont pas concentrés sur le lieu de travail comme dans l’industrie.

30
Q

Décrire 2 types d’organisation ayant fait surface au cours des trente dernières années afin de syndicaliser de nouveaux groupes.

A
  • Worker’s centers : formes d’organisations communautaires pour éduquer les immigrants etc.
  • Coalitions entre syndicats et communauté, syndicalisme de mouvement social.
31
Q

Décrire la campagne ciblant la restauration rapide.

A

Fast-food = bastion de bas salaires et violation des conditions de travail. Ils ont investi 10m$ dans l’organisme Fast Food Forward, mouvement de lutte et d’organisation pour l’amélioration des conditions de travail dans ce secteur.

  • Couts d’adhésion très faibles, bonne couverture.
  • Ils ont tenu des grèves pour le salaire de 15$ de l’heure et une convention collective.
32
Q

décrire la période de transformation majeure que connaît le syndicalisme
québécois, à l’instar du mouvement syndical dans la plupart des pays industrialisés,
depuis le début des années 1980;

A
  • Après deux décennies d’expansion, de radicalisation et de fort militantisme durant les années 1960 et 1970, voilà que, depuis une trentaine d’années, les syndicats sont placés sur la défensive, ayant du mal à maintenir les acquis des conventions collectives de travail et n’exerçant plus la même influence sur l’orientation sociopolitique du Québec. Syndicats érodés. - On assiste à une érosion des attentes des syndiqué-e-s et à un affaiblissement du pouvoir syndical. Dans leurs relations avec les employeurs, les syndicats sont souvent placés sur la défensive, occupés à protéger des acquis. Moins militants. Syndicats sur la défensive, front communs lancés sur la perspective de maintenir les acquis et non acquérir.
33
Q

de décrire « la contre-offensive de l’État pour récupérer les gains réalisés par les syndicats dans les années antérieures, particulièrement au chapitre des salaires », à laquelle on assiste dans les années 1980, en prenant soin d’expliquer comment le gouvernement va alors « renverser la politique salariale syndicale »; compter du milieu des années 1970 devancé ceux des syndiqués du secteur privé ».

A

Le gouvernement « veut renverser la politique salariale syndicale, en laissant les mécanismes du marché fixer les salaires dans le privé et en alignant les salaires du public sur ceux du privé ». Cet alignement sera réalisé en implantant une version québécoise de l’« exceptionnalisme permanent » qui commence à l’époque à caractériser les rapports collectifs du travail dans le reste du Canada.

34
Q

de décrire la forme que prendra la version québécoise de l’« exceptionnalisme permanent »:

A

Pour imposer sa logique, le gouvernement aura recours à des lois spéciales et à des décrets pour déterminer les conditions d’emploi des syndiqués du secteur public, marginalisant ainsi la libre négociation collective et limitant considérablement l’exercice du droit de grève, qui sera en outre de plus en plus étroitement balisé par la nécessité d’assurer des services essentiels en cas d’arrêts de travail. C’est pour ainsi dire le début d’une ère qui se poursuivra jusqu’à aujourd’hui.

35
Q

de décrire comment le déplacement néolibéral des priorités gouvernementales depuis le début des années 1980 ébranle l’édifice social construit au Québec depuis la Deuxième Guerre mondiale;

A

Les programmes sociaux sont revus à la baisse, la fiscalité remaniée pour en atténuer la progressivité et le rôle de l’État en économie dévalorisée, à moins qu’il ne vienne en aide à l’entreprise privée. En s’inspirant largement du courant idéologique néolibéral, les politiques de l’État visent à stimuler l’offre de biens en éliminant les contraintes qui limitent le libre jeu des forces du marché (privatisation, déréglementation, libre-échange). Les gouvernements ont aussi tendance à assouplir ou à ne pas améliorer les lois qui régissent le marché du travail afin d’assurer plus de « flexibilité » aux employeurs. Augmentation emplois précaires, hausses salaire minimum très faibles. Il croit plus lentement que l’indice des prix.

36
Q

d’expliquer comment, « en rétrospective, l’État a gagné son pari contre ses employés syndiqués »;

A

Les syndicats ont de la difficulté à mobiliser leurs membres pour défendre ou améliorer leurs conditions de travail. En effet, à partir de 1981, les salaires réels des syndiqués du secteur public ont brusquement régressé dans les quelques années suivantes […] ».Les syndiqués ont « tenté en vain de résister à la contre-offensive gouvernementale. Ils ont débrayé au début de l’année 1983 », mais, comme on l’a vu, les grévistes « ont dû retourner au travail à la suite d’une loi spéciale considérée comme la plus répressive à ce jour dans le monde du travail ». La propension à faire la grève, mesurée en jours de travail perdus, connaît un net recul à partir du milieu des années 1980. En moyenne, par année, on enregistre trois fois moins de jours de travail perdus depuis vingt ans qu’au cours des années 1970, et ce malgré le fait que la main- d’œuvre employée ait augmenté. Cette situation reflète éloquemment le fait que le rapport de force dans l’entreprise n’agit plus dans le même sens.

37
Q

de décrire la tendance lourde dans l’évolution, depuis plus de vingt-cinq ans, du salaire hebdomadaire ou horaire réel moyen des salariés du Québec et du Canada, qu’ils soient syndiqués ou pas;

A

Il n’a pas réellement augmenté depuis les années 1980, que ce soit au Québec ou au Canada. C’est donc dire que le pouvoir d’achat des salariés n’a pas augmenté depuis plus d’un quart de siècle, du jamais vu dans l’histoire du Canada et du Québec pendant tout le 20e siècle. Conséquence : la richesse ne se distribue pas équitablement et l’inégalité sociale s’accentue partout en Amérique du Nord.

38
Q

Quels sont les principaux impacts du déplacement néolibéral des priorités gouvernementales depuis le début des années 1980, et en particulier des nouvelles priorités de l’État, sur le mouvement syndical et ses membres dans la Province de Québec?

A

Le gouvernement n’élimine pas de programmes sociaux, mais il réduit sévèrement la qualité des services à la population. En ce qui concerne les relations du travail, il renonce à légiférer pour introduire la négociation multipatronale. Dans un contexte où l’on attend du secteur privé la relance de l’économie, il n’est pas de bon ton d’effaroucher le monde patronal par une législation qui lui déplaît souverainement. Dans le secteur public, le gouvernement fait subir des reculs importants aux syndiqués. Il en profite également pour augmenter la tâche de la plupart des employés et élargir les droits de gérance des employeurs.

39
Q

de décrire les reculs que subissent les travailleurs, syndiqués ou non, du Québec aux chapitres de la rémunération, des conditions de travail et de la qualité de l’emploi en raison, notamment, du fait que le mouvement syndical n’assure plus aussi bien leur protection;

A

Les salariés connaissent une perte de leur pouvoir d’achat. En effet, alors que, de 1983 à 1987, la croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne se situe à 4 % par année pour l’ensemble des salariés et à 3,2 % pour les syndiqués (conventions collectives de 500 salariés et plus), les prix à la consommation, pour leur part, augmentent de 4,7 % par année au cours de la même période. Les prix augmentent donc plus rapidement que les salaires, et ce en dépit d’une croissance économique positive (hausse du produit intérieur brut de 4,5 % par année en termes réels). Non seulement les salariés ne se partagent pas les fruits de l’enrichissement collectif de la société québécoise, mais ils subissent une diminution relative de leur revenu. Les syndicats y ont une part de responsabilité, car ils ne réussissent pas à contraindre les entreprises à mieux rémunérer leurs employés. Également, bon nombre des nouveaux emplois appartiennent à la catégorie des emplois précaires (emplois à temps partiel, occasionnels, temporaires), qui sont instables, mal protégés et mal rémunérés. Pour réduire les coûts de main-d’œuvre et s’assurer plus de flexibilité dans l’organisation de la production, les employeurs y recourent de plus en plus fréquemment. Pour diminuer leurs coûts de main-d’œuvre, même les employeurs des secteurs public et parapublic font de plus en plus appel à des travailleurs précaires.

40
Q

d’énoncer les principales recommandations des comités d’étude mis en place par le nouveau gouvernement libéral élu en décembre 1985 en ce qui a trait à la déréglementation, la privatisation et la révision des fonctions et des organisations gouvernementales:

A

e comité Fortier recommande de privatiser dix sociétés publiques, alors que le comité Scowen propose d’alléger sensiblement la réglementation—y compris, comme nous le verrons, la législation du travail. Enfin, dans un rapport de 35 pages, le comité Gobeil recommande, entre autres choses, la suppression d’une centaine d’organismes gouvernementaux, dont la Commission de protection de la langue française et la Régie du logement, de même que la privatisation de Radio-Québec (aujourd’hui nommée Télé-Québec) et de certains centres hospitaliers.

41
Q

d’exposer les raisons pour lesquelles les syndicats s’opposent aux traités de libre- échange que le Canada négocie avec les États-Unis puis le Mexique au cours des années 1980 et 1990;

A

Ils craignent que l’accord, loin de se traduire par la création d’emplois, n’entraîne une perte d’emplois, surtout dans le secteur manufacturier, et que les gouvernements, sous les pressions patronales, n’harmonisent graduellement les programmes sociaux, le régime fiscal et la législation du travail avec le « modèle américain ».

42
Q

d’exposer comment les centrales syndicales québécoises répliquent au gouvernement qui, au début des années 1990, justifie les gels et les faibles augmentations de rémunération tout comme les coupures dans les programmes sociaux en faisant valoir l’ampleur de son déficit et de son endettement de même que la nécessité d’avoir une fiscalité concurrentielle avec l’Ontario;

A

En avril 1992, les trois principales centrales adoptent une plate-forme sur la fiscalité exigeant du gouvernement une commission d’enquête dont le mandat serait de revoir le régime fiscal afin qu’il respecte davantage les principes d’équité, de progressivité et d’efficacité et qu’il soit davantage axé sur le développement de l’emploi.

43
Q

d’expliquer pourquoi, dans la foulée de la Conférence sur le devenir social et économique du Québec et du Sommet sur l’économie et l’emploi de 1996, la volonté de concertation et, plus globalement, la lune de miel entre les centrales syndicales québécoises le gouvernement péquiste dirigé par Lucien Bouchard s’effritent rapidement;

A

Quand, moins de deux semaines après la fin du sommet, il exige la réouverture des conventions collectives des employés des secteurs public et parapublic signées l’année précédente. Au cours de l’année 1997, une autre source de tension avec les centrales survient quand Québec décide de passer de nouvelles responsabilités aux municipalités, tout en les invitant à réduire de 6 % leur coût de main-d’œuvre.

44
Q

de comprendre que le taux de syndicalisation du Québec, pour lequel le Québec syndical est souvent présenté comme un chef de file, cache d’importantes disparités, notamment entre secteur public et secteur privé ; T

A

Taux général de syndicalisation assez fort, mais il y a des disparités en privé et public. Moitié des syndiqués = publics et para-publics mais ¼ des emplois totaux. Secteur privé : cassement de la syndicalisation, surtout secteur manufacturier (vêtements etc.) Nouveaux secteurs émergents : finances etc.

45
Q

d’expliquer pourquoi un pluralisme durable en est venu à devenir une caractéristique importante du paysage syndical québécois ;

A

Syndicalisme moderne s’est développé USA-CAN dans un contexte unitaire donnant naissance à une grande centrale dans chaque pays. Celle-ci s’est fusionné en plusieurs syndicats et donc, cela a créé une pluralité durable du syndicalisme. Beaucoup d’organisations syndicales. Pluralisme durable a amené les organisations à développer des identités fortes.

46
Q

de décrire des manières par lesquelles le « pluralisme » syndical a amené les organisations québécoises à développer des identités fortes, qui conduisent à des rivalités parfois acérées entre centrales;

A

Concurrence sur certains enjeux, campagnes de maraudages etc. pour aller chercher (voler) des membres dans les autres centrales et ce, surtout dans la santé et la construction. Plus compliqué de faire un front commun entre centrales syndicales.

47
Q

de décrire ce que les sciences sociales ont défini comme le « compromis social d’après guerre » ;

A

Forme d’idéal type sur lequel on ne se fait pas d’illusion mais qui a le mérite d’attirer l’attention sur les caractéristiques semblables des grands arrangements socio-économique et sociopolitiques qui ont présidé à la remise en selle des pays industrialisés après 1945.

48
Q

de savoir que le « compromis » de l’après-guerre a nettement été élargi sous la pression des grandes mobilisations des années 1960 ;

A

Fruit de luttes collectives des travailleurs. Ex.: Le régime de sécurité de vieillesse (pension) 1951 Canada; régime des rentes Québec 1967

49
Q

de décrire la triple rupture qui en est venue à compromettre le « compromis social » de l’après-guerre

A

État- entreprise: L’État déreglemente l’activité commerciale pour éliminer les contraintes qui entourent les firmes privées. L’État a choisi la privatisation des sociétés d’État, partenariats privés, etc. On laisse le privé investir dans des secteurs qui lui étaient restreints.

Entreprise-travailleurs: Nouvelle organisation du travail répondant aux exigences de l’entreprise mondialisée. L’entreprise s’est vu dégagée de beaucoup de responsabilités, parfois même de respecter des lois nationales. En s’adaptant à cette réalité et en changeant l’organisation du travail en adoptant des moyens tels que les chaines de sous-traitances, les entreprises se sont engagées dans un processus de flexibilisation. Celle-ci a conduit à une rupture du contrat entreprise-travailleur. Ex. important : Glissement de l’emploi salarié à temps plein vers emploi atypique.

État-travailleur: Appauvrissement des régimes d’assurances publiques, limitation à leur accès, réduction des budgets à l’éducation, mise en danger des régimes de pension etc.

Faire affaires avec le monde des affaires et non le peuple.

50
Q

décrire le glissement massif des emplois vers les marchés périphériques du travail et d’en comprendre les conséquences-clés ;

A

En 1976 : les personnes possédant un emploi atypique dans l’emploi total au Québec était de 16,7%. En 2011, 38,1%. Il y a eu un accroissement majeur des emplois atypiques. Emploi atypique : temps partiel, temporaire etc. tout sauf temps plein et permanent. Plus du double d’emplois atypiques.

51
Q

d’énumérer des exemples d’un néocorporatisme à la québécoise, sous la forme d’organismes gérés de façon tripartite (État, capital, travail) ou quasi tripartite;

A

Commission des partenaires du marché du travail. (Joue un rôle dans l’élaboration des politiques d’emploi du gouvernement), Comité consultatif du travail et de la main d’oeuvre (Détermine la liste des arbitres qui sont appelés pour la négociation), CSST (CNESST aujourd’hui). Sommets socio-économiques PQ,

52
Q

d’exposer la particularité des négociations collectives auxquelles nous avons assisté dans les onze rondes qui ont suivi l’adoption de la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans les secteurs public et parapublic en 1985)

A

Elles se sont déroulées dans un cadre fort différent de celui de la loi. De plus, elles se sont terminées par des lois spéciales de retour au travail. Les rondes dans les secteurs publics et parapublics ont donné lieu à des gestes qu’on peut qualifier d’autoritarisme. (Austérité, de manière autoritaire)

53
Q

de décrire comment, depuis le début des années 2000, les stratégies des différentes centrales semblent plutôt converger en matière de liens tissés entre syndicats et partis politiques;

A

Des 5 élections entre 2003 et 2014, une seule fit l’objet d’un appui formel de la FTQ au PQ. Pour les autres, les trois centrales ont invité leurs membres et la population à comparer leur propre plateforme électorale à celles des partis en liste et, à faire le choix le plus éclairé. Convergence des centrales sur la nécessité de refuser l’austérité libérale. 2007 : ennemi à abattre était l’ADQ, par la suite : PLQ.

54
Q

d’expliquer comment la théorie et la pratique syndicale doivent être actualisées afin d’être en mesure de défendre aussi les intérêts des travailleurs projetés sur des marchés périphériques du travail;

A

Le plus urgent est donc d’améliorer l’offre, l’accès au syndicalisme pour les travailleurs atypiques pour freiner la perte des syndicats. Renouveau syndicale repose sur l’élargissement des efforts d’organisation au delà des groupes traditionnels sur nécessité d’organiser les non-organisés. Réel besoin d’étendre la syndicalisation à ceux qui en ont besoin (au bas de l’échelle).

55
Q

de savoir qu’en ce qui concerne cet enjeu majeur que constitue l’essor du travail atypique précaire, la réaction syndicale fut relativement lente;

A

Organisations syndicales d’abord cantonnées dans une position défensive visant à contrer la progression du travail atypique. Durant les années 1980. p.16 Cependant, les organisations syndicales ont aidé les organisations civiles pour un changement etc. Ex.: Salaire 15$/heure

56
Q

de savoir comment, plutôt que de « simplement » lutter contre la prolifération de l’emploi atypique précaire, les centrales syndicales insistent désormais sur l’amélioration des situations dans lesquelles se retrouvent les travailleuses et travailleurs propulsés sur les marchés périphériques du travail;

A

Femmes et jeunes ont formés des comités au sein des centrales, ont sensibilisé les directions en faveur de l’amélioration des conditions des travailleurs au bas de l’échelle (fin 90, début 2000). Positions très claires pour mieux représenter les travailleurs atypiques. Des employés de plusieurs librairies se sont syndiqué (Renaud-Bray etc.etc.) Marchés de l’alimentation.

57
Q

d’énumérer des exemples de succès rencontrés par les centrales syndicales québécoises lors de campagnes menées afin de recruter de nouveaux membres parmi les travailleurs relégués vers les marchés périphériques du travail;

A

Des employés de plusieurs librairies se sont syndiqué (Renaud-Bray etc.etc.) Progrès secteur de l’alimentation et de la pharmacie. Sous-secteur du commerce au détail taux de syndicalisation 1998 : 15,8% 2011 : 16,5%.

58
Q

d’énumérer certains secteurs au sein desquels les initiatives de recrutement auprès des autonomes (ou « dits autonomes ») ont permis au syndicalisme québécois de joindre des milliers de nouveaux travailleurs. :

A

Journalisme, transport, services sociaux, médecine alternative. Domaine des arts.