Examen 2 (cours 7 et 9) Flashcards

1
Q

Quels sont les 6 principes des Critical Addictions Studies ?

Les Critical Addictions Studies

A
  1. Spécificité historique et culturelle
  2. Intégralité du contexte
  3. Contingence sociologique et indéterminisme (intéraction monde et social)
  4. Inégalités sociales et conséquences différentielles
  5. Stratégies multidisciplinaires et multi-voix
  6. Conséquentialisme des politiques
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Q

Vrai ou faux, les Critical Addictions Studies sont des principes d’intervention ?

Les Critical Addictions Studies

A

Faux, c’est des principes de compréhension.

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3
Q

C’est quoi le principe de “Spécificité historique et culturelle” ?

Les Critical Addictions Studies

A

La consommation de drogues puis la perception de la dépendance évoluent avec le temps et les cultures. Ce qui est interdit aujourd’hui pourrait être accepté demain. Il est donc essentiel de tenir compte du contexte historique et social pour comprendre ces phénomènes.

SA CHANGE ! et TENIR COMPTE DE ÇA!

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4
Q

C’est quoi le principe d’ “Intégralité du contexte” ?

Les Critical Addictions Studies

A

La dépendance est influencée par un contexte social, mais ce dernier ne détermine pas l’individu. Elle dépasse les simples choix personnels et doit être comprise dans un cadre global, incluant des facteurs comme l’accès au logement et les politiques. Le contexte aide à comprendre la dépendance, mais il n’en est pas la cause exclusive.

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5
Q

C’est quoi le principe de “Contingence sociologique et indéterminisme” ?

Les Critical Addictions Studies

A

Les individus interagissent en permanence avec leur environnement social et institutionnel, ce qui influence leurs trajectoires face à la dépendance. L’ingestion d’une substance ne suffit pas, à elle seule, à expliquer un comportement addictif, car d’autres facteurs entrent en jeu. Ainsi, deux personnes exposées aux mêmes substances peuvent avoir des parcours totalement différents, soulignant le caractère non déterminé de la dépendance.

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6
Q

C’est quoi le principe d’ “Inégalités sociales et conséquences différentielles” ?

Les Critical Addictions Studies

A

Bien que les effets biochimiques des substances soient similaires pour tous, les expériences et les conséquences de la dépendance varient selon la position sociale des individus. Les inégalités sociales influencent l’impact de la consommation, rendant certaines personnes plus vulnérables aux conséquences négatives. Ainsi, une personne défavorisée subira généralement plus de marginalisation et de difficultés liées à sa dépendance qu’une personne socialement privilégiée.

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7
Q

C’est quoi le principe de “Stratégies
multidisciplinaires et multi-voix” ?

Les Critical Addictions Studies

A

Pour comprendre la dépendance, il faut une approche multidisciplinaire et multi-voix, en tenant compte des chercheurs, des professionnels et des personnes concernées. Les réponses sociales, comme le contrôle et la régulation, influencent notre façon de réagir au phénomène. En combinant ces différentes perspectives, on obtient une vision plus complète et des actions mieux adaptées.

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8
Q

C’est quoi le principe du “Conséquentialisme des politiques” ?

Les Critical Addictions Studies

A

Les politiques sur les drogues doivent être évaluées selon leurs conséquences réelles plutôt que leurs intentions, car la criminalisation a souvent causé plus de tort que de bien. Intégrer plutôt qu’exclure les usagers permettrait des solutions plus humaines et une meilleure réduction des méfaits.

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9
Q

Donne deux exemples de SPA légales et deux exemples de SPA illégales.

Drogues et crimes…

A
  • SPA légales : alcool, médicaments.
  • SPA illégales : cocaïne, héroïne.
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10
Q

Le lien entre les drogues et les crimes, à la base, la possession de drogues est un crime. Cependant, il y a bien d’autres délits qui peuvent se retrouver dans la trajectoire d’une personne qui fait usage.

Vrai ou faux, les drogues ont des proprités criminogènes ?

Drogues et crimes…

A

FAUX !
Même si on peut trouver des études où des personnes ont commis des délits sous-influence, ce ne sont pas les substances en elle-même qui amènent aux crimes.

Preuve : Loi de l’effet (SIC = Substance, individu et contexte).

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11
Q

Brochu (2006), explique une relation complexe du liens drogues-crimes. Il inclu trois éléments dans un ordre. Nommez les dans le bonne ordre.

Drogues et criminalité : une relation complexe

A
  1. SPA (coûts, qualité produit, fréquence utilisation).
  2. Consommateur (personnalité, santé mentale, attentes, facteurs de risque et de protection).
  3. Contexte (prohibition, répression, marché illicite, statut socio-économique, conditions de vie, exemple itinérance).

On revient à l’idée de prendre en compte l’ensemble du contexte pour, oui comprendre la dépendance, mais aussi la relation drogues-crimes !

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12
Q

Il y a deux modèles conceptuels drogues-crime, lesquels ?

A
  1. Portrait statique
  2. Portrait dynamique
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13
Q

Il y a trois modèles du portrait statique.
* 2 pour la catégorie : Liens proximaux
* 1 pour la catégorie : Modèles distaux

Nommez les et associez-les à leur catégorie.

Modèles conceptuels drogues-crime

A

Liens proximaux :
* Modèle tripartite de Goldstein
* Modèle proximal inversé

Modèles distaux :
* Modèle biopsychosocial

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14
Q

Dans le Modèle tripartite de Goldstein, 3 composantes décrivent la relation drogue-crime. Lesquels ?

(Brochu, 2006)

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A
  1. Criminalité psychopharmacologique
  2. Criminalité économico-compulsive
  3. Criminalité systémique

Les composantes monde linéaire, consommation=crime et crime=consommation

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15
Q

Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)

Explique le modèle
psychopharmacologique.

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A

Usage de drogues ou alcool
= intoxication –>
= réaction psychopharmacologique –>
= criminalité (surtout violence)

On voit ici, le lien très proche de cause-effet (A=B)

Nuance : si la personne n’avait pas consommé de drogues, il n’aurait jamais posé ce comportement.

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16
Q

Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)

Explique le modèle économico-compulsif.

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A

Drogues –>
dépendance –>
coûts élevés –>
diversification des revenus –>
crimes lucratifs –>
drogues

Diversification des revenus (légale ou illégale)

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17
Q

Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)

Explique le modèle systémique.

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A

Relève au système tout ce qui entoure le marché illicite de la drogue.

Exemple : petite distribution = gangs et guerres = voies de fait meurtre

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18
Q

Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)

Vrai ou faux, dans le Modèle tripartite de Goldstein, une personne peut seulement se retrouver dans un seul modèle ?

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A

Faux !
Une personne peut se retrouver à l’intersection de plusieurs modèles, différents niveaux et peut naviguer à travers!

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19
Q

Explique le Modèle proximal inversé.

(Brochu, 2006)

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A

Implication délinquante –> Argent+Contacts+Légitimation –> Drogues

Pas la drogue qui va mener à la criminalité, mais le
contraire! Le fait d’être déjà impliquité dans des activités délinquantes va mener à la consommation de
drogues.

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20
Q

Explique le modèle distal biopsychosocial.

(Brochu, 2006)

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A

Facteurs de risque et de protection peut engendrer :
* Criminalité
* Consommation/abus de drogues
* Autres activités délinquantes

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21
Q

Le modèle général des comportements à risque à l’adolescence de Jessor & Jessor, est semblable à celui biopsychosocial de Brochu. Cependant, ils incluent 3 termes qui intéragissent ensemble, lesquels ?

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A
  1. Facteurs de risque (il y a différentes sphères biopsychosocial d’un individu. Dans chacune, il peut y avoir un facteur de risque ou de protection).
  2. Comportements à risque (L’interaction entre facteursde risque et de protection = davantage une propension de développer comportements à risques).
  3. Conséquence (conséquences associers aux
    comportements à risque (et en lien avec facteurs à risque et protection).
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22
Q

Quelles sont les critiques des modèles conceptuels drogues-crime du portrait statique ?

Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique

A
  • Vision linéaire (la vie est beaucoup plus complexe, donc pas juste prendre un moment de la vie de la personne pour la comprendre).
  • Absence perspective acteur (signification). La compréhension des individus n’est pas considérée.
  • Vision statique
  • Facteurs environnementaux vs individualisation (un peu à dans le modèle
    biopsychosocial).
  • Vision réductrice de la personne qui utilise des SPA
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23
Q

C’est quoi la différence entre les deux types de portraits ?

Statique et dynamique

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A

Dans le portrait dynamique, on prend l’entièreté du parcours de la personne, pas un segment.

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24
Q

Dans le portrait dynamique, il y a deux types de modèles conceptuels drogues-crime, lesquels ?

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A
  1. La trajectoire
  2. Le modèle intégratif
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25
Q

Donne quatre éléments qui décrit la trajectoire

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A
  1. Temps, développement, transition
  2. Interactions dynamiques avec les systèmes en évolution (donc pas statique)
  3. Significations des expériences pour l’acteur (même vie et facteur, mais pas même résultat, dépend des personnes)
  4. Non-linéaire
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26
Q

Nomme en ordre les quatre éléments qui explique la trajectoire de consommation et implication activités criminelles potentielles.

De plus développe un peu.

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A
  • Expérimentale/occasionnelle (pas de lien drogue-crime, conso récréatif pas coûteux)
  • Fréquente (sensation, autres drogues, petits délits, structure de vie)
  • Régulière (dettes possibles, actes illégaux liés aux dettes)
  • Addictive (difficultés arrêt consommation, doit s’adapter, structure de vie autour conso, stratégie pour argent, délits lucratifs)

Progression/diminution/arrêt/interruption –>
La façon dont on se positionne dépend de différents facteurs qui mène à la progression/maintient d’activités criminelles.

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27
Q

Nomme quatre élément qui peut influencer la progression et le maintien de la trajectoire déviantes.

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A
  1. La substance (tolérance, inconvénient)
  2. Revenus (besoins financiers liés à conso = délits lucratifs)
  3. Milieux de vie (interaction)
  4. Événement marquant
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28
Q

Nomme quatre éléments permet la diminution, l’arrêt et l’interruption de la trajectoires déviantes.

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A
  1. Pressions pairs ou famille (ex. niassance)
  2. Pressions internes (ex. prise de conscience, valeurs, santé, etc.)
  3. Pressions organisationnelles (ex. emploi)
  4. Pressions milieu délinquant (ex. menaces, violence)
29
Q

Explique le modèle intégratif

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A

Il est structuré en quatre stades :

  • Occurrence : La consommation est occasionnelle et financée par des revenus légaux, sans conséquence majeure.
  • Engagement déviant : La consommation devient plus fréquente et se fait en groupe, accompagnée de petits délits.
  • Renforcement mutuel : Une relation circulaire s’installe entre consommation et délinquance, la personne commet des délits sous influence ou pour financer sa consommation.
  • Économico-compulsif : La personne devient dépendante et impliquée dans des groupes illicites.

Le niveau d’imprégnation (faible, moyen, sévère) dépend des facteurs de risque, et l’intensité varie selon la subjectivité de l’individu, ses interactions et ses facteurs de protection.

30
Q

Quelles sont les apports du modèle intégratif ?

Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.

A
  • Subjectivité de l’acteur
  • Trajectoire et transformations
  • Interaction avec environnement
  • Déviance comme construit social
31
Q

Vrai ou faux, la répression à l’égard des personnes qui
utilisent des SPA et la prohibition à l’égard des SPA NE CONTRIBUENT PAS à alimenter les relations drogues-crimes ?

Conclusion relation drogues-crimes

A

Faux, elles contribuent.

32
Q

Quel est le constat qu’on fait qui contribue à l’émergence de la RDM ?

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A

Constat d’échec des politiques prohibitionnistes et de la
guerre à la drogue.

33
Q

Quel est le contexte de l’émergence de la RDM ?

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A
  • Le constat d’échec
  • Rencontre injection et VIH-SIDA (1970-80)

Taux prévalence VIH ++ chez UDI
■ Amsterdam – 30%
■ New York et Liverpool - + de 50%

= Premier programme échange de seringues (hépatite B) – Amsterdam

34
Q

Dans les premier programme échange de seringues, on parle d’activisme de la base (UDI), que voulons-nous dire pas activisme de la base ?

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A

Ce sont initialement des initiatives de personnes qui consommaient elles mêmes. Permet de s’entraider entre elles, adopter des stratégies, échange d’informations.

35
Q

Il y a deux expérience de RDM, lesquels ?

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A
  • Expérience anglaise (1920-1980)
  • Expérience néerlandaise (1980)
36
Q

**Complète la phrase : **
L’expérience anglaise (1920-1980), qui repose sur une approche (…) menée par des (…) et les (…).

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A

L’expérience anglaise (1920-1980), qui repose sur une approche top-down menée par des professionnels de la santé et les autorités publiques.

37
Q

L’expérience anglaise (1920-1980) est focus sur méfaits de l’usage de la (…)

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A

Personne direct/entourage, etc.

38
Q

L’expérience anglaise inclut quoi ?

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A

Elle inclut :

  • La prescription médicale de substances illicites
  • L’échange de seringues et l’éducation
  • L’incitation au traitement plutôt que la sanction judiciaire
  • La collaboration entre santé publique et autres acteurs

Approche qui s’inscrit très clairement dans la RDM ; mais l’incitation ne se retrouve pas toujours de la même façon. On n’exige rien, on y va avec les besoins de la personne.

39
Q

L’expérience néerlandaise (1980) est focus sur (…)

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A

Les politiques

Donc réduire les effets/méfaits des politiques.

40
Q

Complète la phrase :
L’expérience néerlandaise (1980), qui suit une approche (…), née des usagers eux-mêmes et axée sur la (…) et (…) des consommateurs.

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A

L’expérience néerlandaise (1980), qui suit une approche bottom-up, née des usagers eux-mêmes et axée sur la normalisation et l’intégration sociale des consommateurs.

41
Q

L’expérience néerlandaise c’est quoi ?

L’APPROCHE DE RÉDUCTION DES MÉFAITS (RDM)

A
  • La décriminalisation de facto des usages de drogue
  • L’accessibilité aux services et le rejet de l’abstinence absolue
  • La création de groupes d’usagers militants (Junkiebond) réclamant des droits et des services
  • Le développement des programmes d’échange de seringues et de substitution (ex : méthadone)
42
Q

C’est quoi la définition générale de la RDM ?

DÉFINITIONS ET OBJECTIFS DE LA RDM

A

La réduction des méfaits (RDM) vise à limiter les conséquences négatives de la consommation de drogues. Elle est aussi un mouvement de justice sociale, défendant les droits des usagers.

43
Q

Quelles sont les deux grandes orentation de la RDM ?

DÉFINITIONS ET OBJECTIFS DE LA RDM

A
  1. Une approche pragmatique et institutionnalisée (modèle anglais) centrée sur la santé publique.
  2. Une approche ancrée dans la justice sociale (modèle néerlandais), portée par et pour les consommateurs.
44
Q

La RDM « pragmatique à visage humain » veut quoi ?

(3 choses)

A
  • La réduction des conséquences négatives liées à l’usage des drogues.
  • Protéger la santé des usagers de drogues et celle de la collectivité.
  • Atténuer les répercussion négatives associées à la consommation.
45
Q

Il y a 6 principes de RDM pragmatique à visage humain, lesquels ?

Deux catégories (3 dans chaque) : Pragamatisme et Humanisme.

RDM « pragmatique à visage humain »

A

Pragmatisme :
* Tolérance
* Coûts/bénéfices
* Hiérarchie d’objectifs

Humanisme :
* Travail de proximité
* Bas seuil d’exigence/haute tolérance
* Empowerment (Droit de la personne pour la drogue).

46
Q

Le pragmatisme, c’est la rupture de quoi ?

A

Rupture avec l’idéalisme d’une société sans drogue.

47
Q

L’humanisme, c’est la rupture avec quoi ?

A

Rupture avec le paternalisme (répression et guerre à la drogue)

48
Q

La RDM ancrée dans la justice sociale fait à référence à quoi ?

A

Aux politiques, aux programmes et aux
pratiques qui ont pour but de diminuer les effets négatifs pour la santé, la société et sur le plan légal de l’utilisation de drogues et des politiques et lois en matière de substances.

49
Q

Quels sont les 4 principes de la RDM justice sociale ?

A
  1. Engagement envers les données probantes
  2. Respect des droits des personnes qui utilisent des substances
  3. Engagement envers la justice sociale et la collaboration avec personnes qui utilisent des substances
  4. Contrer la stigmatisation
50
Q

Associez chaque énoncé à l’une des deux approches de la réduction des méfaits (RDM) :

🔹 RDM pragmatique à visage humain (approche individuelle aux méfaits)
🔹 RDM ancrée dans la justice sociale (approche collective aux méfaits)

1️⃣ Les méfaits découlent principalement des comportements individuels de consommation.
2️⃣ Les politiques et lois en matière de drogues contribuent aux méfaits associés à la consommation.
3️⃣ La responsabilité des méfaits repose principalement sur l’individu.
4️⃣ La responsabilité des méfaits est partagée entre l’individu et la société.
5️⃣ Une intervention individuelle peut être intégrée dans une approche collective aux méfaits.

A

1️⃣ Les méfaits viennent des comportements individuels.
➡ Approche individuelle

2️⃣ Les lois et politiques aggravent les méfaits.
➡ Approche collective

3️⃣ L’individu est responsable des méfaits.
➡ Approche individuelle

4️⃣ La société et l’individu partagent la responsabilité.
➡ Approche collective

5️⃣ Une intervention individuelle peut exister dans une approche collective.
➡ Approche collective

(4) Pas parce qu’il y a internvetion individuelle qu’on se trouve dans une approche individuelle aux méfaits!

51
Q

À l’aide de quoi peut-on déployer les idées de la RDM ?

A

À l’aide de stratégie

Il y en a 11

52
Q

Décrire

Distribution de matériel de
consommation

Les stratégies de la RDM

A
  • Stratégie la plus connue
  • Vise amélioration état de santé globale
  • La première développé par les usagers eux-mêmes
  • Information pratiques consommation sécuritaire
  • Efficacité réduire transmission ITSS
53
Q

Décrire

Traitements de substitution

Les stratégies de la RDM

A
  • Vise stabilisation de l’état de santé et des conditions psychosociales
  • éliminer les symptômes de servage sans provoquer l’euphorie
  • Efficacité réduction usage, réduction transmission ITSS, réduction risque surdoses, stabilisation état de santé et conditions psychosociales

Permet aux personnes de pouvoir fonctionner “normalement” à la job,école

  • Traitement par agoniste opioïdes
  • Traitement agoniste aux opioïdes injectables
  • Traitement substitution nicotine (timbres, etc.)
  • Traitement substitution alcool
54
Q

Décrire

Approvisionnement sécuritaire (souvent avec prescription)

Les stratégies de la RDM

A
  • Approvisionnement licite et réglementé de drogues être obtenues que sur le marché illicite.
  • Ne vise pas à réduire ou éliminer usage (vs substitution)
  • Échec des traitements de substitution
  • Efficacité réduction décès par surdose, amélioration état de santé et des conditions sociales
55
Q

Décrire

Service de consommation ou d’injection supervisée

Les stratégies de la RDM

A
  • Permet d’avoir plus d’une modalité de consommation!
  • Orientation vers services si souhaité
  • Efficacité réduction décès liés aux surdoses, réduction pratiques à risque – ITSS, infection, etc.
56
Q

Décrire

Prévention des surdoses

Les stratégies de la RDM

A
  • Sites de prévention des surdoses avec exemption temporaire
  • Naloxone : antagoniste opioïde qui neutralise temporairement les effets d’une surdose
  • Réduction décès par surdose
57
Q

Décrire

Analyse de substances
(drug testing)

Les stratégies de la RDM

A
  • Identifier les substances
  • Services offerts en milieux festifs
  • Réduction surdoses, consommation
    sécuritaire, surveillance qualité des SPA.
58
Q

Décrire

Défense de droits

Les stratégies de la RDM

A
  • Combattre la stigmatisation
  • Associations par ou pour les personnes utilisatrices – information sur les droits
  • On représente auprès d’instance publique
  • Respect des droits humains
  • Que la voix des utilisateurs soit entendue
59
Q

Décrire

Travail de proximité par et pour les pairs

Les stratégies de la RDM

A
  • Les pairs (personnes ayant une expérience vécue commune) jouent un rôle clé en RDM.
  • Plus l’échelle hiérarchique est élevée, moins les pairs sont impliqués.
  • Interventions de proximité : distribution de matériel, prévention, formation entre utilisateurs de SPA. Reconnaissance des savoirs des pairs, participation équitable et empowerment.
  • Exemples : Guides de rue (Point de Repères), Messagers de rue (Cactus Montréal), Naloxone.
60
Q

Obstacles et éléments facilitants à l’implication des pairs

Nommez trois obstacles et trois éléments facilitants à l’implication des pairs dans la réduction des méfaits.

Les stratégies de la RDM

A

🔴 Trois obstacles :

  • Systémique : Criminalisation et politiques répressives.
  • Organisationnel : Manque de formation et de soutien pour les pairs.
  • Individuel : Pénurie de travailleurs pairs.

🟢 Trois éléments facilitants :

  • Systémique : Soutien politique et reconnaissance institutionnelle.
  • Organisationnel : Participation active des pairs à la gestion des programmes.
  • Individuel : Pairs influents qui mobilisent la communauté.
61
Q

Décrire

Mesures
environnementales

Les stratégies de la RDM

A

Gestion des drogues en société
* Aménagement lieux physique (ex: zone fumeurs)
* Programmes raccompagnement - faculté affaiblies: Opérateur Nez Rouge, Tolérance Zéro
* Formation serveurs dans les bars, croupiers dans les casinos, etc.
* Antidémarreur éthylométrique

62
Q

Décrire

Information, éducation,
communication

Les stratégies de la RDM

cette statégie vient souvent avec les autres!

A

Stratégies les plus utilisées
– Information sur les risques, pratiques de
consommation sécuritaires, facteurs protection ITSS, etc.

63
Q

Décrire

Changements politiques

Les stratégies de la RDM

A

Les réformes visent à réduire les méfaits des lois sur les substances, en adoptant une approche de justice sociale plutôt que de criminalisation de l’usage.

🔹 Décriminalisation : Suppression des sanctions criminelles pour usage personnel.
🔹 Dépénalisation : Réduction des sanctions légales (ex. : amendes au lieu d’emprisonnement).
🔹 Légalisation : Encadrement légal de la production, vente et consommation.

Lien logique du principe de RDM

64
Q

Ligne du temps

Stratégies de RDM au Québec et au Canada

Les stratégies de la RDM

A

🔹 Années 1980-90 : Émergence de la réduction des méfaits (RDM) en Amérique du Nord, avec les premiers programmes d’échange de seringues (CACTUS Montréal en 1989, Point de Repères Québec en 1990).

🔹 1998-2014 : La RDM s’intègre dans la Stratégie canadienne antidrogue (1998). Insite, premier site d’injection supervisée, ouvre à Vancouver en 2003. En 2014, le Québec compte 1138 CAMI (centres d’accès au matériel d’injection).

🔹 2017-2023 : Expansion des sites d’injection supervisée à Montréal (2017), légalisation du cannabis (2018), premier service de consommation supervisé à Québec (2021), et projet pilote de décriminalisation de la possession simple en Colombie-Britannique (2023).

Tendance globale : Passage d’une approche punitive à une politique de réduction des méfaits et de décriminalisation.

65
Q

Quels sont les bénifices des stratégies RDM

(8)

A
  • Prévention surdoses, décès par surdoses
  • Prévention transmission ITSS
  • Prévention méfaits santé physique (pratiques d’injection sécuritaires)
  • Rejoindre personnes désaffiliées – accompagnement et accessibilité services
  • Amélioration conditions de santé (physique et mentale) et conditions de vie (activités criminelles, itinérance, emploi, etc.)
  • Réduction consommation SPA
  • Réduction stigmatisation
  • Respect des droits humains et de la dignité des personnes
66
Q

COMMENT EXPLIQUER QU’IL SOIT SI DIFFICILE D’IMPLANTER DES STRATÉGIES DE RDM AU QUÉBEC ET AILLEURS?

A
  1. Obstacles à l ’implantation
  2. Respect des principes d’une RDM ancrée dans la justice sociale
67
Q

Quels sont les obstacles à la réduction des méfaits ?

A
  • Morale abstentionniste : L’idée dominante est que l’abstinence est la seule solution acceptable.
  • Mentalité guerrière (tolérance zéro) : Approche punitive et répressive, empêchant les stratégies de RDM.
  • Incapacité sociale à accepter la consommation de drogues comme une prise de risque légitime.
  • Politiques prohibitionnistes : Lois strictes qui freinent l’accès aux services de RDM.
  • Criminalisation des utilisateurs : Présence policière devant les services de consommation → dissuade les usagers.
  • Stigmatisation des utilisateurs : Rend l’accès aux services plus difficile.
  • Acceptabilité sociale : Facteur clé influencé par la politique et les normes sociales.
68
Q

Quelle est la perception générale de la RDM ?

A

On voit une progression, mais en termes de changement politiques = encore frileux!