Examen 2 Flashcards

1
Q

(Roussillon) C’est en quelque sorte le préalable à un abord psychopathologique qui privilégie l’intelligibilité et l’approche compréhensive de la “souffrance humaine”, de son “pathos”. Une bonne représentation d’ensemble de quelle théorie ?

A

De la théorie de la construction de la psyché et de son évolution historique. Ça nous a en effet semblé nécessaire pour que les formes de la souffrance psychopathologique que nous aborderons ensuite prennent place et sens au sein d’une histoire de la subjectivité et de la subjectivation.

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2
Q

(Roussillon) Quelle que soit la difficulté du projet - ce n’est pas un hasard s’il n’y a pas d’ouvrage qui présente une représentation d’ensemble de l’histoire de la structuration de la psyché et de la subjectivité- , il nous a semblé indispensable d’en proposer une, et ce, en dépit des inévitables imperfections d’un tel modèle. Nous partons donc de l’hypothèse selon laquelle quoi?

A

Selon laquelle il y a une ou des “logiques” de leurs enchainement et articulation, qui résultent autant du sujet lui-même, héros de l’histoire, que de l’évolution de sa rencontre avec son environnement humain, ses parents principalement, et tous ceux avec qui il se construit.

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3
Q

(Roussillon) Roussillon propose donc une représentation théorique, c’est-à-dire formée des outils et des concepts qui lui paraissent fondamentaux, pour rendre possible l’élaboration de modèles, ou plutôt d’un ensemble de conceptions et d’hypothèses, destinées à accroitre l’intelligibilité de la vie psychique. La démarche qu’il propose n’est donc pas “cumulative”, elle est plutôt quoi?

A

Elle se veut une recherche du sens du mouvement d’ensemble, une exploration dans laquelle on approfondit progressivement la compréhension de la logique de la psyché, et de la subjectivité humaine qui l’organise. Elle procédera donc dans un mouvement de complexification progressive de la compréhension.

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4
Q

(Roussillon) La théorie choisie par les auteurs de cet ouvrage est laquelle ?

A

La métapsychologie psychanalytique, c’est-à-dire une conception de la vie et de l’évolution psychique issue de la pratique psychanalytique et du travail de théorisation de Freud et de ses principaux successeurs français et anglo-saxons.

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5
Q

(Roussillon) Dans le concert actuel des conceptions qui se confrontent en psychopathologie et en psychologie clinique, seule la métapsychologie psychanalytique semble offrir à Roussillon une conception d’ensemble de la vie psychique. Pourquoi ?

A

Car elle seule peut “couvrir” tous les aspects et les manifestations de celles-ci, du fonctionnement le plus créatif au plus détérioré, elle seule permet de déboucher sur une pratique clinique respectueuse du sujet humain dans sa complexité et sa diversité.

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6
Q

(Roussillon) Elle reste d’ailleurs la théorie référentielle de la majeure partie des cliniciens, et ce aussi bien dans les domaines de quoi?

A

Les domaines des prises en charge individuelles, du bébé au grand âge, que dans les divers modes d’approches thérapeutiques groupale, familiale ou institutionnelle qu’ils mettent en place.

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7
Q

(Roussillon) La métapsychologie psychanalytique n’est pas le tout de la psychanalyse. La psychanalyse est une pratique, laquelle se déroule au sein d’un dispositif particulier. Lequel ?

A

Le dispositif psychanalytique divan-fauteuil (par extension, ce dispositif a ensuite été adapté pour la prise en charge de l’enfant, du bébé et les thérapies familiale, groupale et institutionnelle.

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8
Q

(Roussillon) Cette pratique repose sur quoi?

A

Sur une méthode d’exploration de la vie psychique, “l’association libre adressé” à un autre sujet, règle fondamentale qui recommande à l’analysant de “dire tout ce qui lui vient à l’esprit”. Tout, c’est-à-dire pensées, émotions , sensations. Tout, c’est-à-dire même ce qui lui parait illogique, immoral, asocial ou insensé.

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9
Q

(Roussillon) C’est à partir de cette pratique et de l’utilisation de cette méthode que la psychanalyse a dégagé un ensemble de principes. Quel ensemble de principes, lois et concepts compose la “métapsychologie psychanalytique”?

A

L’ensemble de fonctionnement de la vie psychique, un ensemble de lois et de concepts, articulés entre eux et qui forment une représentation cohérente de la réalité et de la vie psychique.

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10
Q

(Roussillon) Le premier concept de “fondement” de la métapsychologie, celui sans lequel l’ensemble de l’édifice théorique n’a aucun sens, est lequel ?

A

C’est celui de réalité psychique. Cela signifie que la vie psychique, et la “matière” spécifique qui l’habite, se donne bien comme une réalité, une réalité qui présente la même consistance que les autres formes de celle-ci, même si elle n’en a pas la même “matière”.

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11
Q

(Roussillon) Pour bien comprendre une telle affirmation, un rappel des différents niveaux de réalité ne sera sans doute pas inutile. Pour dire vite et aller à l’essentiel, on peut différencier trois niveaux, trois “ordres” de réalités emboités. Lesquels ?

A
  1. La réalité “matérielle”, qui vaut pour tous les corps animés comme inanimés.
  2. Au sein de celle-ci se détache un deuxième ordre de réalité, qui a ses lois propres - mêmes si celles-ci ne sont pas incompatibles avec celles de la réalité matérielle - : la réalité “biologique”, qui ne concerne, elle, que les organismes vivants.
  3. Enfin, certaines propriétés spécifiques de la réalité “biologique”, caractérisées par la réflexivité, détachent aussi un ensemble suffisamment autonome pour être distingué, c’est la réalité “psychique”.
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12
Q

(Roussillon) La réalité matérielle concerne quoi?

A

Concerne les corps vivants ou inanimés. Elle concerne tous les corps en tant qu’ils sont “matière”, et soumis aux lois de la matière. Par exemple, tous les corps tombent vers la Terre selon la loi de l’attraction universelle dégagée par Newton. Une pierre, un oiseau, un homme tombe avec la même vitesse potentielle, subissent en tout cas la même attraction de la part de la Terre. Cela ne dépend pas de leur nature biologique particulier ni même de leur réalité psychique.

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13
Q

(Roussillon) Décrit la réalité biologique ?

A

Certains corps du domaine matériel, les corps animés, ont développé des propriétés particulières qui permettent de définir un champ suffisamment singulier au sein de la réalité matérielle, pour mériter d’être spécifié. Ces corps ont développé la capacité de produire un environnement propre, autonome, autodéterminé, au sen duquel des lois de fonctionnement spécifique peuvent être sélectionnées et se développer. Ces organismes sont bien en relation avec le monde extérieur, mais ils font subir tout ce qui rentre ou sort de leur membrane des transformations spécifiques en fonction du maintien de leur organisation interne. Ils peuvent ainsi développer des capacités particulières.

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14
Q

(Roussillon) Nous voyons donc que la caractéristique centrale de la réalité biologique, de la vie, c’est sa capacité d’auto-organisation, d’autoproduction et d’autoreproduction, ce que je résumerais d’un terme. Lequel ?

A

Sa capacité “auto”.

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15
Q

(Roussillon) Décrit la réalité psychique ?

A

C’est un cas particulier de réalité biologique. On a pu la définir historiquement, dans la philosophie et dans les premières formes de la psychologie, par la conscience. Le vivant non seulement s’autorégule, mais il peut aussi développer une “conscience” de cette auto-régulation, c’est-à-dire une capacité à réfléchir sa capacité “auto”, une capacité “autoréflexive”.

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16
Q

(Roussillon) Ce qui caractérise ce niveau de réalité est un processus “auto-méta”, ou encore la “pensée réflexive”. Nommes trois manière de commencer à approcher la réalité psychique?

A

Pensée, processus auto-méta et réflexivité

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17
Q

(Roussillon) Mais la propriété que les les philosophes n’avaient attribuée qu’à la seule conscience, les psychanalystes d’abord, les psychologues et même les biologistes ensuite l’attribuent maintenant, au-delà de la conscience, à quoi?

A

Aux activités psychiques en général, c’est-à-dire aussi à celles qui ne sont pas conscientes, et même à celles que les psychanalystes ont appelés inconscientes, et qui forment un cas particulier des capacités non conscientes.

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18
Q

(Roussillon) Qu’est-ce qui échappe à la conscience, mais contribue à donner sa consistance et sa forme à la réalité psychique.

A

Toute une série de processus réflexifs (auto-méta) et toute une série de processus de “pensée”

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19
Q

(Roussillon) La réalité et l’objectivité sont souvent opposées à quoi?

A

à la subjectivité, qui apparait alors comme moins consistante, plus labile, soumise aux caprices du moment.

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20
Q

(Roussillon) Dès l’origine des découvertes de Freud, la psychopathologie d’orientation psychanalytique plaide pour l’objectivité des phénomènes et processus psychiques qui agissent dans la vie psychique, même si ceux-ci sont inconscients et perceptiblement indécelables. La force de l’attraction universelle non plus n’est pas visible, pourquoi?

A

elle n’est pas décelable, si ce n’est par ses effets sur la chute des corps, mais cela ne l’empêche pas d’être objective.

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21
Q

(Roussillon) L’utilisation du concept de réalité pour désigner la psyché n’est donc pas sans enjeux. Pourquoi?

A

il vise à se démarquer de la menace de dépréciation ou de déni contenue dans des termes comme “imaginaire” ou “fantasme”.

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22
Q

(Roussillon) En utilisant le terme de réalité psychique, Rousillon insiste sur quoi?

A

Sur sa consistance propre, sa résistance propre, son autonomie propre.

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23
Q

(Roussillon) La réalité psychique est aussi ce sur quoi l’on bute, ce qu’on ne peut négliger sans conséquences. C’est l’une des réalités fondamentales de l’être humain. On nait, on vit, on meurt, on tue, on jouit en rapport avec la réalité psychique. On signifie le monde et la vie en fonction d’elle - pas seulement en fonction d’elle, mais aussi essentiellement en fonction d’elle. Comme nous l’avons dit, il s’agit d’une réalité objective, c’est à dire quoi?

A

Qu’elle a ses principes, contraintes, lois et effets propres, qui conditionnent la manière dont on “vit” les évènements, dont on appréhende les relations, dont on leur donne un sens particulier. Elle est objectivement agissante; elle donne leur couleur, leur gout, leur forme spécifique aux contenus psychiques. Elle “produit” la représentation que nous pouvons nous construire de ce qui se passe en nous ou dans nos relations aux autres. Mais c’est une réalité complexe, qui possède une partie consciente et une large partie inconsciente, inconnue de la perception directe, et néanmoins active : une partie qui peut être immédiatement appréhendée par la conscience, qui est l’organe de “perception” de ce qui se produit en nous. Et une partie difficile à appréhender, inconsciente, qu’il faut repérer à ses signes propres, dont il faut déduire la présence à partir de ses effets, et reconduire les processus cachés pour la rendre intelligible (exemple : acte manqué).

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24
Q

(Roussillon) Même si elle comporte de larges parties inconscientes, la réalité psychique est néanmoins quoi?

A

Organisée, et même plusieurs fois “organisée”, par différents types de processus. Elle est organisée par notre rationalité - ce que Freud a appelé les “processus secondaires” - , mais aussi par l’irrationnel - ce que Freud a nommé les “processus primaires”.

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25
Q

(Roussillon) La réalité psychique possède ainsi quoi?

A

Un inévitable ombilic, un point d’échappée radicale, qui interdit de penser qu’elle peut être connue et comprise, saisie, en totalité. Il reste, et sans doute restera toujours, une zone d’ombre, un point d’énigme interne.

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26
Q

(Roussillon) Cependant, ce constat nous blesse. Nous nous défendons alors contre l’échappée qu’il impose, l’énigme interne qu’il représente, les processus inconscients et la perte de maitrise qu’il implique, ainsi que contre la blessure qu’il inflige à notre narcissique. Nommes la première défense ?

A

Une première défense consiste à tenter de “disqualifier” la zone d’ombre de notre fonctionnement psychique, cette part inconnue énigmatique de nous-mêmes. Nous tentons de l’ignorer, de la refouler, comme si elle n’existait pas, nous élevons des défenses, des protections qui s’exercent contre son existence même.

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27
Q

(Roussillon) Nomme la deuxième défense ?

A

Dans une deuxième défense, nous tentons d’obturer, de suturer la brèche qu’elle représente soit avec des raisons, des rationalisations qui visent à réduire ou à en faire disparaitre le caractère énigmatique, soit avec des explications des psychologies qui utilisent des données qui nous semblent objectives. Nous évoquons alors, à l’avenant, la fatigue, le tempérament, l’hérédité, le caractère, etc. Autant d’explications qui ne sont pas nécessairement impertinentes, mais qui sont utilisées avant tout pour tenter de recouvrir l’énigme de son sens ou de sa manifestation inconnue.

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28
Q

(Roussillon) Nomme la troisième défense ?

A

Enfin, de guerre lasse, not nous décidons à accepter la manifestation et la question, nous pouvons chercher à aborder et à comprendre les particularités de cet autre monde qui nous habite, de cette “autre scène” que nous abritons dans les profondeurs de notre vie interne , et commencer à tenter de construire des représentations du sens caché.

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29
Q

(Roussillon) Quel est le seul organe dont nous disposons pour connaitre ce qui se trame dans notre fors intérieur?

A

La conscience. Elle est limitée, mais elle peut organiser la représentation de sa limite, celle de ce qui lui échappe, la représentation d’un inconscient, et, sur ce fond, commencer à l’explorer. La reconnaissance de l’existence d’une partie inconsciente de notre vie psychique est le premier pas de l’interrogation sur son sens ; c’est le premier temps de la levée de la censure qui s’exerce contre sa représentation consciente, le premier moment de son exploration.

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30
Q

(Purven/Jessika) Quelle est la définition d’une libre association ?

A

En psychanalyse, méthode par laquelle le patient tente de rendre compte à l’analyste de tout ce qui lui vient à l’esprit sans filtrer ses pensées. La libre association rencontre la résistance du patient.

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31
Q

(Purven/Jessika) La théorie de la personnalité de Freud est essentiellement une théorie sur quoi?

A

Sur le psychisme humain (ou vie psychique), un modèle scientifique de l’architecture globale des structures et processus mentaux.

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32
Q

(Purven/Jessika)Freud considère le corps comme quoi?

A

Comme un système d’énergie mécanique. Puisque l’esprit est une partie du corps humain, il est donc lui aussi un système d’énergie mécanique et l’énergie psychique est générée par l’énergie physique produite par le corps.

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33
Q

(Purven/Jessika) Quelle est la définition d’un système d’énergie ?

A

Conception Freudienne de la personnalité selon laquelle celle-ci résulterait de l’interaction de diverses forces (ex. les pulsions sexuelles et les pulsions du moi) ou sources d’énergie

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34
Q

(Purven/Jessika)La conception Freudienne de l’énergie psychique s’articule autour de trois idées principales. Nomme la première idée?

A

La première est que nous ne disposons que d’une quantité d’énergie limitée. Ainsi, si nous utilisons une certaine quantité d’énergie pour une activité particulière, il en restera moins pour d’autres activités. L’énergie investie dans des activités culturelles ne peut être investie dans des activités sexuelles, et inversement.

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35
Q

(Purven/Jessika) La conception Freudienne de l’énergie psychique s’articule autour de trois idées principales. Nomme la deuxième idée?

A

La deuxième idée est que lorsque l’énergie qui s’exprime par une certaine voie est bloquée, elle ne disparait pas pour autant : elle trouvera une autre voie offrant moins de résistance.

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36
Q

(Purven/Jessika) La conception Freudienne de l’énergie psychique s’articule autour de trois idées principales. Nomme la troisième idée?

A

La troisième idée, fondamentale dans le système d’énergie Freudien, est que l’appareil psychique fonctionne dans le but de maintenir à un niveau aussi bas que possible ou, tout au moins, aussi constant que possible, la quantité d’excitation qu’il contient. Les besoins du corps créent sur le plan psychique un état de tension ressenti comme du déplaisir que la personne tente de réduire pour retrouver un état de quiétude interne.

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37
Q

(Purven/Jessika) Le but de tout comportement est quoi?

A

Le plaisir, qui résulte de la réduction de la tension et de la libération de l’énergie. La théorie de la personnalité de Freud dont il est question dans le présent chapitre est essentiellement un modèle détaillé des structures et des processus de la personnalité qui sont à l’origine de ce flux dynamique d’énergie psychique.

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38
Q

(Purven/Jessika) Quelle est la définition de catharsis ?

A

C’est une technique permettant de se libérer de ses émotions grâce à la parole.

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39
Q

(Purven/Jessika) Anna O. elle même est tombée par hasard sur le traitement qui pouvait la guérir. Pourquoi ?

A

Elle a découvert que le fait de retrouver l’évènement traumatique à l’origine du trouble pouvait la soulager de ses symptômes. Si elle pouvait ramener à la conscience cet évènement et revivre l’émotion originale qu’elle avait ressentie alors, le symptôme s’atténuerait et pourrait même disparaitre.

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40
Q

(Purven/Jessika) Le concept de catharsis a contribué à améliorer notre compréhension de l’esprit humain de deux façons. Lesquelles ?

A

Premièrement, il confirmait la vision de Freud voulant que l’esprit est un système d’énergie. C’est en effet la libération de cette énergie associée à des souvenirs depuis longtemps enfouis qui entraine une amélioration de l’état du patient.
Deuxièmement, avant de vivre l’expérience cathartique, les patients de Freud semblaient ignorer que leurs symptômes avaient leur origine dans des contenus psychiques. Ils avaient complètement oublié ces évènements traumatiques alors que les symptômes liés à cet évènement, eux, se manifestaient. C’est à dire que le contenu mental dont on a aucune conscience est constamment actif dans notre esprit.

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41
Q

(Purven/Jessika) Lorsque l’énergie psychique ne peut être libérée, elle ne disparait pas pour autant. Comme le suggère le principe de la conservation de l’énergie, cette énergie est conservée (SÉRIEUX??). Ainsi, l’énergie qui normalement devrait servir à la satisfaction de la pulsion sexuelle, mais qui est inhibée, peut être canalisée dans d’autres activités. De nombreuses activités - dont, selon Freud, les activités associées à al production culturelle - sont quoi?

A

l’expression d’une énergie sexuelle ou agressive qui n’a pu s’exprimer directement.

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42
Q

(Roussillon) Les caractéristiques de la réalité psychique qui viennent d’être esquissée aboutissent à l’idée que la réalité psychique est quoi?

A

Un objet hypercomplexe, comme dit E. Morin, ce qui signifie que l’on ne peut prétendre en donner une théorie exhaustive, et que l’on ne peut l’appréhender que sous des formes réduites.

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43
Q

(Roussillon) Les théories réduisent leur objet, elles ne peuvent pas faire autrement, et l’on ne peut leur reprocher l’inévitable. La question de l’intérêt des théories, de leur pertinence est quoi?

A

C’est plutôt de savoir quel niveau de réduction est tolérable, ou à partir de quel niveau de réduction on perd l’essentiel.

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44
Q

(Roussillon) La métapsychologie psychanalytique représente quoi?

A

L’effort le plus conséquent à l’heure actuelle pour proposer une théorie d’ensemble des faits psychiques qui limite le plus possible cette réduction, grâce à la référence à une vie psychique inconsciente et à la reconnaissance du conflit psychique. Cependant, elle ne saurait rendre compte de tout.

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45
Q

(Roussillon) Comme vu précédemment, la métapsychologie psychanalytique se présente comme un ensemble de principes, de lois, de concepts qui tentent de décrire le cours des évènements psychiques aussi bien normal que pathologique. Quel est son enjeu?

A

De permettre de composer des hypothèses et des modèles qui accroissent le plus possible notre intelligibilité des faits psychiques.

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46
Q

(Roussillon) Les hypothèses et modèles que propose la métapsychologie psychanalytique ont pourtant fait leurs preuves depuis maintenant plus d’un siècle, même si ce ne sont que des manières de quoi?

A

de se représenter le fonctionnement de la psyché, des conceptions dynamique de celui-ci.

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47
Q

(Roussillon) La métapsychologie, nous l’avons dit, n’est pas une théorie totalitaire, elle ne prétend pas dire le tout de la vie psychique. Elle se présente plutôt comment ?

A

Comme une forme de maillage de celle-ci, qui ne dit pas tout, pas le tout, mais dit quelque chose d’essentiel de chaque fragment du tout, concernant l’organisation de la vie subjective et du sens que celle-ci confère aux faits.

48
Q

(Roussillon) Il y a toujours une approche métapsychologique du fait psychique, une approche pertinente pour rendre compte de ses particularités, de ses singularités. Si la métapsychologie rend possible une psychologie clinique générale des faits psychiques, elle permet aussi et surtout de quoi?

A

De dégager le sens individuel, spécifique pour ce sujet-là, de ce qui se présente et se passe.

49
Q

(Roussillon) Comme nous l’avons vu, la métapsychologie est issue de la pratique de la psychanalyse. Elle a donc été élaborée à partir de quoi?

A

à partir de la pathologie et du soins psychique. Elle a ainsi conclu une alliance historique avec la question de la souffrance humaine, du pathos, qui témoigne de l’échec du moi à trouver un règlement acceptable à son rapport à sa propre zone d’ombre et d’énigme.

50
Q

(Roussillon) Elle s’est aussi fondée sur quoi?

A

Sur le refus méthodologique d’un certain nombre de réponses toutes faites aux énigmes de la psyché humaine (hérédité, génétique, dégénérescence, biologie) et trop réduites pour dégager un niveau spécifique et spécifiquement psychique.

51
Q

(Roussillon) À l’inverse, elle se fonde aussi sur quoi?

A

Sur la notion que les symptômes et toutes les manifestations de la subjectivité ont un sens - celui-ci étant caché, subjectif, spécifique -, et qu’ils cherchent à signifier quelque chose que le sujet sait sans le savoir, sans savoir qu’il le sait, qu’il sait inconsciemment.

52
Q

(Roussillon) Mais l’exploration de la psychopathologie a aussi aboutit à révéler qu’entre les processus qui opèrent dans la pathologie psychique et la symptomatologie, et ceux repérable dans le cours normal du fonctionnement de la vie psychique, il n’y avait pas quoi?

A

Il n’y avait pas de différence de nature. Ce sont les mêmes processus qui sont utilisés dans la vie psychique normale, courante et habituelle, saine, et que l’on retrouve dans les formations psychopathologiques. Il n’y a pas de différence de nature ni de processus.

53
Q

(Roussillon) Il y a des différence de quoi, alors ?

A

Des différences de degré, d’intensité, voire de plasticité de ces mécanismes. Le pathologique ne fait que révéler des lois générales, et mettre en évidence des processus autrement masqués ou mieux intégrés et représentés.

54
Q

(Lalonde) La théorie de Lalonde postule que, si l’enfant vit trop de frustration ou trop de gratification à l’un ou l’autre des stades du développement, il devient quoi?

A

Il devient en difficulté face aux enjeux de ce stade et à risque de développer une psychopathologie.

55
Q

(Lalonde) Aspect économique de l’appareil psychique : les processus psychologique fonctionnent à partir de deux sources d’énergie quantifiables et susceptibles d’augmentation. Lesquels ?

A
  1. L’instinct de vie (éros) : représente autant l’énergie sexuelle que Freud nomme la “libido”, que celle qui est associée aux diverses motivations et désirs de l’individu qui le poussent à employer différents moyens pour atteindre ses buts.
  2. L’instinct de mort ou de destructivité (thanatos) correspond au désir de retourner à l’état primordial du chaos originel et dont l”agressivité est le principal dérivé.
56
Q

(Lalonde) Ces instincts (éros et thanatos) ainsi que leurs forces pulsionnelles (la libido et l’agressivité) sont en continuelles interactions dans un jeu de forces dynamiques pour tenter de rétablir l’homéostasie afin d’obtenir le plaisir et d’éviter la douleur. Un besoin pulsionnel émerge d’une source qui témoigne d’un déséquilibre dans l’organisme. Lesquels (nommes les 3) ?

A
  1. Un but pulsionnel, qui vise à rétablir cet équilibre
  2. un objet pulsionnel, qui est ce par quoi le but est atteint
  3. une poussée pulsionnelle, qui correspond à la force ou l’intensité du besoin
57
Q

(Lalonde) Principe de plaisir : Lorsqu’une personne répond toujours dans l’immédiat à ses désirs émanant de ses diverses poussées pulsionnelles, sa seule motivation étant la satisfaction immédiate de ses besoins, on dit que l’action est accomplie en vertu de quel principe ?

A

du principe du plaisir (le Ça).

58
Q

(Lalonde) D’après Freud, l’appareil psychique fonctionne selon le processus primaire, c’est-à-dire que la charge énergétique se libère comment ?

A

De façon immédiate et totale sans tenir compte des éléments de la réalité.

59
Q

(Lalonde) Le processus primaire, dont le rêve est un bon exemple, est caractéristique du fonctionnement de l’inconscient. L’énergie psychique s’écoule librement et passe d’une représentation à l’autre par quels mécanismes (2) ?

A
  1. Des mécanismes de condensation : il s’agit du regroupement de plusieurs représentation en une seule ou des éléments, a priori séparés, sont psychiquement associé
  2. Des mécanismes de déplacement : l’énergie psychique liée à une représentation est transférée sur des représentations moins anxiogènes
60
Q

(Lalonde) Le recours à la création d’images mentales sous forme d’hallucinations et de délire en est un autre exemple. Lorsque la satisfaction est atteinte, la tension née du besoin disparait et fait place è la sensation de plaisir. Si, au contraire, la satisfaction ne peut être obtenue, la tension fera quoi?

A

Elle va continuer de monter et finit par se traduire par l’expression d’émotions désagréables telles l’anxiété, l’angoisse, la peur, la colère, la rage, etc.

61
Q

(Lalonde) Lorsque la personne continue d’agir selon les émotions ressenties lorsqu’elle n’arrive pas à obtenir de satisfaction, elle peut manifester divers comportements de quoi?

A

de fuite ou d’agressivité et de destruction. L’enfant apprend vite que vouloir satisfaire ses désirs selon un mode hallucinatoire illusoire n’est pas très satisfait.

62
Q

(Lalonde) Principe de réalité : En rapport avec sa croissance et grâce au contact et aux interactions qu’il a avec le monde extérieur, l’appareil psychique de l’enfant fonctionne graduellement selon quels processus ?

A

le processus secondaire et le principe de réalité

63
Q

(Lalonde) Grâce à la formation de l’instance qu’est le Moi, l’enfant apprend qu’il lui est possible de retirer la satisfaction de certains désirs et d’attendre de trouver une solution ou une façon plus adéquate de les satisfaire. Le principe de réalité implique que la décharge pulsionnelle est liée à d’autres buts que l’obtention du seul plaisir. Le Moi est une instance qui veille à quoi?

A

Veille à la préservation de l’individu en favorisant une adaptation adéquate à la réalité (le surmoi).

64
Q

(Lalonde) Le processus secondaire implique quoi ?

A

Implique le système conscient/préconscient et se caractérise par la liaison de l’énergie psychique avec des représentations mentales qui son investies de manière stable et qui permettent l’ajournement de la satisfaction des désirs.

65
Q

(Lalonde) Il y a trois aspects appelés topique dans la théorie Freudienne. Quel est la première ?

A

La topographie de l’appareil psychique

66
Q

(Lalonde) Qu’est-ce que la topographie de l’appareil psychique?

A

Il s’agit des éléments constitutifs de l’appareil psychique.

67
Q

(Lalonde) Freud a d’abord proposé un “modèle topographique” qui réfère à des “espaces” psychiques (qui ne désignent pas des lieux spécifiques dans certaines zones du cerveau), ou il a distingué trois niveau de conscience. Lesquels ?

A

L’inconscient, le préconscient et le conscient.

68
Q

(Lalonde) L’inconscient est constitué de quoi?

A

De tout ce qui échappe au champ de la conscience et dont on ne peut pas se rappeler de façon volontaire. C’Est le plus vaste des trois systèmes. Il est constitué de représentations mentales (images, idées, souvenir, désirs, etc. ) inacceptable profondément refoulées.

69
Q

(Lalonde) Ces représentations intolérables, autrefois présentes à la conscience, ont par la suite été refoulées dans l’inconscient par les mécanismes de défense, c’est-à-dire chassés de la conscience, parce que génératrices d’affects trop inconfortables (ex. des désirs meurtriers envers un frère ou encore des élans incestueux à l’égard d’un parent). Le système inconscient est par définition quoi?

A

inaccessible directement, mais ses contenus ne cessent de faire pression pour redevenir conscients, et ils y parviennent parfois, mais toujours de façon déformée. ON parle alors de “retour du refoulé”.

70
Q

(Lalonde) Le thérapeute dynamicien porte évidemment une attention particulière à ces représentants de l’inconscient, qui se révèlent selon différentes formes, comme lesquels ?

A

lapsus, rêve, actes manqués et formation de symptômes

71
Q

(Lalonde) Qu’est-ce que le préconscient ?

A

Ça désigne tout ce qui n’est pas immédiatement présent au champ de la conscience, mais qui demeure accessible si l’on y porte attention ou si l’on fait un effort de rappel. Ce sont les souvenirs (ex. si on demande de dire le nom d’un ancien professeur). C’est pour ainsi dire l’antichambre de la conscience.

72
Q

(Lalonde) Qu’est-ce que le conscient ?

A

Ça correspond à ce qui est immédiatement présent au champ de la conscience. Il est constitué d’idées, d’images, de pensées et d’émotions dont nous avons conscience .

73
Q

(Lalonde) Le contenu du conscient est-il immédiatement accessible ?

A

Oui, et il peut facilement communiqué aux autres (ex. la liste des tâches à accomplir dans une journée).

74
Q

(Lalonde) Il y a trois aspects appelés topique dans la théorie Freudienne. Quel est la deuxième ?

A

La structure de l’appareil psychique

75
Q

(Lalonde) L’expérience clinique de Freud l’amène à proposer une deuxième topique qui est le modèle structural de la personnalité. Ce modèle est composé de trois instances. Lesquels ?

A

Le Ça, le Moi et le Surmoi

76
Q

(Lalonde) Qu’est-ce que le Ça ?

A

C’est une instance entièrement inconsciente. Il représente le réservoir pulsionnel de la psyché. La pulsion peut être définie comme une poussée qui vise à une satisfaction. La pulsion est une représentation psychique d’une excitation somatique endogène. Les pulsions de vie (libido, éros) et de mort (destructivité, thanatos) les plus primitive lui sont associés. À la naissance, tout le pôle pulsionnel ou instinctuel est contenu dans le ça. Il constitue la principale réserve de l’énergie psychique. Le ça cherche sans cesse la satisfaction des désirs et des mouvements pulsionnels. Il est régit par le principe de plaisir et ne cherche qu’à satisfaire ses désirs de façon immédiate. Il veut tout, tout de suite, tout seul. Il fonctionne selon le processus primaire sans tenir compte de la réalité.

77
Q

(Lalonde) Qu’est-ce que le moi ?

A

Le moi émerge progressivement du Ça au cours de la croissance et du contact de l’enfant avec le monde extérieur. Il joue le rôle d’observateur et c’est à partir du Moi que l’individu peut se faire une idée des deux autres instances. De ce fait, le Moi est en interaction avec le monde pulsionnel du Ça fonctionnant sous l’égide du principe de plaisir et avec les exigences du Surmoi et de la réalité liées au principe de réalité.

78
Q

(Lalonde) Le moi agit comment ?

A

Comme une instance médiatrice d’une part, entre les poussées pulsionnelles du ça qui cherchent à se satisfaire dans l’immédiat, et d’autre part, avec les contraintes de la réalité et les exigences du Surmoi. Le Moi exerce cette fonction médiatrice notamment grâce aux mécanismes de défense. Il agit dans les divers champs de la conscience, l’inconscient, le préconscient et le conscient. Il est constitué d’aspects conscients, telle la prise de décision, mais aussi d’aspects inconscients, automatiques, tels que les mécanismes de défenses dont l’utilisation est déclenchée par l’émergence d’anxiété en rapport avec un conflit intrapsychique.

79
Q

(Lalonde) Le Moi mature est généralement guidé par quoi?

A

Par le principe de réalité, qui désigne la capacité d’ajourner la satisfaction pulsionnelle tout en prenant en compte les exigences du monde réel nécessairement insatisfaisant et les conséquences de ses actes.

80
Q

(Lalonde) Qu’est-ce que le surmoi ?

A

C’est dans le Surmoi que logent les lois et les règles de conduite qui déterminent le comportement et les agissements du Moi. Il est le représentant de la conscience morale, des valeurs et des idéaux. C’est l’instance qui critique, punit, juge, et énonce les objectifs à atteindre.

81
Q

(Lalonde) Selon Freud, le Surmoi est quoi?

A

“L’héritier de quoi du complexe d’oedipe”. Au terme de l’enjeu oedipien, l’interdiction que les parents imposent à l’enfant de réaliser son désir incestueux devient au sein du Moi un ensemble d’exigences morales et de prohibitions que l’individu s’impose désormais à lui-même.

82
Q

(Lalonde) Le Surmoi est issu de quoi?

A

De l’autorité parentale intériorisée au terme de la phase oedipienne. Il a un rôle de censeur et de juge à l’égard du Moi et il lui fournit un idéal auquel se comparer et qui guide sa conduite.

83
Q

(Lalonde) Les différentes instances de l’appareil psychique se construisent et évoluent progressivement au fil de la croissance de l’individu et de son contact avec son environnement et la réalité. Les forces en interaction amènent quoi?

A

une oscillation entre les processus primaires et secondaires où le principe de réalité s’installe progressivement, permettant au principe de plaisir de se réaliser de manière acceptable. Au fur et à mesure des expériences que fait l’enfant, il apprend progressivement à mémoriser, à se souvenir, à penser et à analyser ce qu’il vit et à prendre en considération les contraintes du monde extérieur pour arriver à réaliser ses désirs le plus efficacement possible.

84
Q

(Lalonde) Les mécanismes de défense ont pour fonction de quoi?

A

De préserver l’équilibre énergétique ou l’homéostasie au sein du Moi, entre les poussées pulsionnelles du Ça et les exigences du Surmoi.

85
Q

(Lalonde) Ce sont des mécanismes adaptatifs utilisés par le Moi pour maintenir à distance des pulsions et des affects considérés comme indésirables. Un Moi normal et sain utilise quoi?

A

Une variété de mécanismes de défense en fonction des situations rencontrées. L’angoisse est le signal d’alarme donné au Moi d’une menace potentielle à son intégrité, qu’elle soit réelle ou imaginaire. Le Moi mobilise alors ses mécanismes de défense pour réduire son niveau d’angoisse et rétablir son équilibre émotionnel.

86
Q

(Lalonde) Il arrive toutefois que l’intensité des conflits entre les différente instances dépasse les capacités d’adaptation des mécanismes de défense et devienne la source d’une psychopathologie nommée comment ?

A

névrose

87
Q

(Lalonde) Le Moi utilise alors de manière stéréotypée et inflexible les mêmes méthodes défensives chaque fois que survient une menace pulsionnelle. Les désirs, les pensées et les affects inacceptables sont maintenus dans l’inconscient, mais ils apparaissent de manière déguisée sous forme de symptômes. L’individu tend à éviter quoi?

A

toute situation à risque d’activer ses désirs pulsionnels et restreint ainsi son champ d’action et d’activités.

88
Q

(Purven/Jessika) En analysant la structure de la personnalité, Freud avait comme but d’élaborer un modèle conceptuel permettant de comprendre le fonctionnement de l’esprit humain. Il s’est posé deux questions. Lesquelles ?

A

Quelles sont les structures fondamentales de l’esprit et quel est leur rôle ?

89
Q

(Purven/Jessika) En réalité, Freud a développé deux modèles conceptuels qui se complètent. Pourquoi?

A

L’un touche les niveaux de conscience : dans notre vie psychique, y-a-t-il des éléments dont nous sommes conscients et d’autres dont nous sommes inconscients ?
L’autre touche les systèmes fonctionnels de notre appareils psychique : comment fonctionne un système en particulier ?

90
Q

(Purven/Jessika) Le flux de nos pensées, c’est-à-dire le contenu mental dont nous pouvons prendre connaissance seulement en y prêtant attention, constitue les pensées conscientes. L’une des grandes institutions de Freud fut quoi?

A

De comprendre que le flux de nos pensées conscientes ne suffit pas à expliquer ce qui se passe dans notre vie psychique, tant s’en faut. Pour Freud, les pensées conscientes ne sont que la pointe de l’iceberg.

91
Q

(Purven/Jessika) Selon la théorie psychanalytique, il existe des variations dans le degré de conscience des phénomènes mentaux. Freud a proposé l’existence de trois niveaux de conscience. Quels sont-ils ?

A

Le conscient regroupe les pensées dont nous sommes conscients à un moment donné. Le préconscient regroupe les phénomènes dont nous pouvons être conscients si nous y prêtons attention. Par exemple, avant de lire cette phrase, vous ne pensiez probablement pas à votre numéro de téléphone et ce numéro n’était donc pas dans votre conscience. Il l’est certainement maintenant. C’est une simple question de prêter attention à une information qui fait partie du préconscient et de l’amener à la conscience. L’inconscient, c’est à dire les représentations mentales dont nous ne sommes pas conscients et dont la prise de conscience est impossible sauf dans des circonstances spéciales.

92
Q

(Purven/Jessika) Quelle est la définition du conscient ?

A

Un des trois systèmes de l’appareil psychique de la première topique Freudienne contenant des pensées, des expériences et des sentiments dont on a conscience.

93
Q

(Purven/Jessika) Quelle est la définition du préconscient ?

A

Un des trois système de l’appareil psychique de la première topique freudienne désignant les pensées, les expériences et les sentiments inconscients, mais que nous pouvons facilement ramener à la conscience.

94
Q

(Purven/Jessika) Quelle est la définition de l’inconscient ?

A

Un des trois système de l’appareil psychique de la première topique de Freud contenant des pensées, des expériences et des sentiments dont nous ne sommes pas conscients. Selon Freud, une partie du contenu de l’inconscient est la conséquence du refoulement.

95
Q

(Purven/Jessika) Freud n’a pas été le premier à reconnaitre qu’une certaine part de la vie mentale est inconsciente . Il a toutefois été le premier à quoi?

A

À explorer la vie inconsciente de manière scientifique et à expliquer de nombreux comportements quotidiens en les associants à des forces psychiques inconscientes. Comment y est-il parvenu ? Freud a cherché à comprendre les caractéristiques de l’inconscient en étudiant divers phénomènes psychologique : les lapsus, les névroses, les psychoses, les oeuvres d’art, les rituels. Dans cette démarche, l’analyse des rêves revêt d’une importance particulière.

96
Q

(Purven/Jessika) Selon la théorie psychanalytique, les rêves portent deux niveaux de contenu : lesquels ?

A

Le contenu manifeste, soit le récit du rêves et des évènements qui s’y déroulent, et le contenu latent, qui regroupe les idées, les émotions et les désirs pulsionnels inconscients et qui sont manifestés dans le récit du rêve.

97
Q

(Purven/Jessika)Pourquoi dit-on que l’inconscient est illogique?

A

(les contraires peuvent représenter la même chose). Il ne tient pas compte du temps (des évènements appartenant à des périodes différentes peuvent coexister), ni de l’espace (les considérations de taille et de distance sont écartées, de sorte que des objets de grande dimension se glissent dans des objets plus petits et que des lieux éloignés voisinent avec des lieux plus proches). C’est un univers de symboles où plusieurs idées peuvent se condenser en un seul mot et l’élément d’un objet peut renvoyer à des significations multiples.

98
Q

(Purven/Jessika) La théorie du rêve de Freud comporte une seconde proposition. En plus de révéler les deux niveaux du rêve, soit le contenu manifeste et latent, Freud a suggérer qu’il existait quoi?

A

Une relation entre les deux niveaux. Le contenu latent porte les désirs inconscients de l’individu alors que le contenu manifeste en est l’accomplissement. Le récit du rêve (contenu manifeste) représente, notamment par la symbolisation, l’accomplissement des désirs inconscients qui peuvent être impossible à accomplir dans la vie réelle.

99
Q

(Purven/Jessika) Dans “l’interprétation des rêves”, Freud analyse un grand nombre de rêves, un peu à la manière d’un détective, c’est-à-dire comment ?

A

Chaque élément du rêve est traité comme un indice qui sert à révéler le désir inconscient sous-jacent exprimé dans le rêves sous forme déguisée.

100
Q

(Purven/Jessika) Freud croit que l’inconscient était une région de l’appareil psychique où était stocké un ensemble de représentation mentales, mais pas stocké comme des livres dans une bibliothècle. Pourquoi?

A

L’inconscient fonctionne de manière totalement différente. Contrairement aux livres, il n’est pas logique, il n’est pas une manière inerte : il est hautement motivé

101
Q

(Purven/Jessika) Les principes de la motivation enterrent en jeu de deux manières. Lesquelles ?

A

D’abord, les représentations psychiques entrent dans l’inconscient pour des raisons motivées. L’inconscient emmagasine des pensées si traumatiques qu’elles provoqueraient une intense souffrance psychologique si elles émergeaient dans la conscience.
Ensuite, les pensées inconscientes influent sur notre vie consciente. Cette affirmation est peut-être celle qui résume le mieux le message fondamental de Freud. Pour Freud, nos expériences psychologiques (nos pensées conscientes, nos émotions, nos actions) sont fondamentalement déterminée par des représentations mentales dont nous ne soupçonnons pas l’existence et qui logent dans l’inconscient.

102
Q

(Purven/Jessika) Qu’est-ce qui explique un lapsus, un rêve insensé, une crise d’angoisse soudaine et inexplicable, une attirance ou une répulsion envers une personne que l’on croise, un fort sentiment de culpabilité alors que nous avons rien à nous reprocher ?

A

Pour Freud, tout cela tient à des forces psychiques inconscientes.

103
Q

(Purven/Jessika) Selon le tableau 3.1 de la page 74, nommes les trois conception psychanalytique ?

A
  1. Mise en relief des processus inconscients, illogiques et irrationnels
  2. Mise en évidence des motivations et des désirs que renferme l’inconscient
  3. Insistance sur les éléments de motivation
104
Q

(Purven/Jessika) Selon le tableau 3.1 de la page 74, nommes les trois conception cognitive ?

A
  1. Absence de différence fondamentale entre les processus conscients et inconscients
  2. Importance attribuée à ce qui relève de la pensée
  3. Prépondérance des éléments non liés à la motivation dans le fonctionnement de l’inconscient
105
Q

(Purven/Jessika) L’inconscient décrit par la psychologie récente est passablement différent de ce que Freud et ses collègues psychanalystes avaient en tête à Vienne. Pourquoi?

A

Leur inconscient était fait de cognitions chaudes (processus émotionnels), il était rongé par la luxure et la colère ; il était hallucinatoire, primitif et irrationnel. L’inconscient de la psychologie contemporaine est plus doux et plus modéré, plus mesuré et plus rationnel, même s’il n’est pas constitué que de cognitions froides (processus rationnels).

106
Q

(Purven/Jessika) En 1923, Freud a fait considérablement évoluer la théorie psychanalytique en élaborant un second modèle de l’appareil psychique. S’il ne renie pas la distinction qu’il avait déjà établie entre les divers niveaux de conscience que sont le conscient, le préconscient et l’inconscient, il affirme alors que “cette distinction s’est révélée inadéquate”. En effet, pour Freud, il existe un instance psychique, le moi, qui présente deux caractéristiques importantes. Lesquelles ?

A

Premièrement, le moi a une fonction d’unité : il ne remplit qu’un seul type de tâches et le fait d’une manière cohérente et stable, donnant à l’individu le sentiment d’être un tout.
Deuxièmement, cette instance agit à divers niveaux de conscience, tantôt dans le champ du conscient, tantôt dans le champ de l’inconscient.

107
Q

(Purven/Jessika) Pourquoi cela met à mal la théorie psychanalytique?

A

Car la fonction d’unité du moi était incompatible avec l’existence des divers niveaux de conscience. Freud devait donc trouver un autre outil conceptuel, et celui qu’il a élaboré s’est révélé être l’un des plus solides et importants de la théorie psychanalytique, soit la distinction entre le ça, le moi et le surmoi. Chacune de ces instances forme dans l’appareil psychique un système de motivation distinct qui a une fonction bien particulière.

108
Q

(Purven/Jessika) Qu’est-ce que le ça ?

A

C’est la source première, le grand “réservoir” de toutes les énergies psychiques.
Sa fonction est relativement simple à définir : il cherche à libérer l’excitation et la tension dans le but de réduire la tension et recouvrer un état de quiétude interne.
Le ça obéit au principe de plaisir : recherche du plaisir (réduction de l’excitation) et évitement du déplaisir ou de la douleur (augmentation de l’excitation). Il ne fait rien d’autre, ni élaborer des stratégies pour atteindre le plaisir, ni même attendre que l’objet adéquat du plaisir apparaisse. Il n’est soumis à aucune norme sociale ni à aucune règle. Il est totalement “non moral”. Le ça cherche la libération immédiate de la tension, sans tenir compte des contraintes inhérentes à la réalité extérieur, et ne tolère aucune frustration. Il est libre de toute inhibition. Il est comme l’enfant gâté : il veut ce qu’il désire au moment où il le désire. Dans l’appareil psychique conçue par Freud, le ça agit totalement hors du champ de la conscience. Le ça est “inconnu et inconscient”.

109
Q

(Purven/Jessika) Le ça recherche de la satisfaction de deux façons. Lesquelles ?

A

Par l’action ou par une hallucination (processus primaire de pensée) lui faisant croire qu’il a obtenu ce qu’il désire, car pour lui, la satisfaction hallucinée a la même valeur que la satisfaction réelle !

110
Q

(Purven/Jessika) Qu’est-ce que le surmoi ?

A

Il est à l’opposé du ça. Il touche tous les aspects moraux de nos comportements. Il renferme les idéaux que nous essayons d’atteindre et fixe les normes et standards moraux qui nous régissent. Il est à l’origine de la culpabilité que l’on ressent lorsque nous enfreignons ces normes. Il recherche la perfection. Il constitue l’intériorisation des règles morales établies par la société. Il contrôle nos comportement conformément à ces règles, offre des récompenses (fierté, amour de soi) lorsque nous nous conduisons bien et des punitions (culpabilité, sentiments d’infériorité) lorsque nous nous conduisons mal. Chez certaines personnes, le surmoi peut opérer sur un mode très primitif et être incapable de passer à l’épreuve de la réalité, c’est à dire de modifier son action selon les circonstances. Dans ce cas, l’individu est incapable de faire la distinction entre la pensée et l’action, il se sent coupable d’avoir en tête une pensée même si elle ne s’est pas concrétisée.

111
Q

(Purven/Jessika)L’usage excessif de termes tels que bon, mauvais, jugement et procès dénote un surmoi comment ?

A

Rigide. Mais il peut aussi être protecteur et souple

112
Q

(Purven/Jessika)Alors que le ça recherche le plaisir et le surmoi la perfection, que recherche le moi?

A

Il est en quête de réalité. Le rôle du moi consiste à exprimer et satisfaire les désirs u ça conformément à deux contraintes : la réalité extérieure et les exigences du surmoi.

113
Q

(Purven/Jessika)Décrit le moi ?

A

Il agit selon le principe de réalité. La satisfaction des pulsions est différée jusqu’au moment où les conditions de la réalité permettent à l’individu d’obtenir le plus de plaisir possible avec le moins de déplaisir/douleur ou conséquences négatives possibles. Selon le principe de réalité, l’énergie du ça peut être bloquée, détournée ou libérée graduellement, selon les exigences de la réalité et du surmoi. Le principe de plaisir ne s’en trouve pas contredit, mais plutôt temporairement suspendu ou dominé par le principe de réalité.

114
Q

(Purven/Jessika) Nommes deux différences entre le ça et le moi?

A
  1. Le moi a des capacités d’adaptation que n’a pas le ça. Il peut distinguer le désir du fantasme. Il peut supporter la tension et, par la pensée rationnelle, arriver à des compromis.
  2. Contrairement au ça, il subit des transformations au fil de temps et acquiert de nouvelles fonctions de plus en plus complexes durant l’enfance.
115
Q

(Purven/Jessika) Bien que le moi semble être la composante de la personnalité qui représente le grand décideur en chef, Freud estimait qque cette instance avait un pouvoir bien limitée. Il comparait le moi au cavalier sur son cheval. Bref, le moi freudien est logique, rationnel et supporte la tension. Ses actions sont régies par trois maitre, lesquels ?

A

le ça, le surmoi et le monde réel.

116
Q

(Purven/Jessika) Le conscient, l’inconscient, le ça, le moi et le surmoi sont des concepts très abstraits et Freud en était pleinement conscient. Bien sûr, il n’imaginait pas le ça, le moi et le surmoi comme des personnages agissant dans notre tête, il estimait quoi alors ?

A

il estimait simplement que la vie psychique comporte trois fonctions distantes et il a conçu un système abstrait de l’appareil psychique qui exécute chacune de ces fonctions. Cette construction abstraite prend forme lorsqu’on examine les processus par lesquels s’exercent ces fonctions psychiques.