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Toxicologie de l'environnement > Examen 2 > Flashcards

Examen 2 Flashcards

1
Q

L’exposition aux rayonnements ionisants conduit à des effets stochastiques:

Veuillez choisir une réponse :

a. . Ces effets induisent des cancers
b. La sévérité des effets augmente avec la dose délivrée
c. Ces effets concernent la fécondité
d. Toutes ces réponses

A

a. ces effets induisent des cancers

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2
Q

Dans une démarche d’évaluation des risques écotoxicologiques, la méthode triade:

Veuillez choisir une réponse :

a. se base sur les approches chimiques et biologiques de l’évaluation de la qualité du milieu
b. se base sur le calcul du quotient du risque des toxiques
c. n’est utilisée que dans le contexte de l’évaluation des sédiments de dragage
d. aucune de ces réponses.

A

a. se base sur les approches chimiques et biologiques de l’évaluation de la qualité du milieu

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3
Q

L’indice biologique globale normalisé (IBGN) est utilisé pour la détermination de la qualité d’un milieu aquatique:

Veuillez choisir une réponse :

a. il mesure les perturbations physiologiques engendrées par les contaminants sur les individus
b. il permet d’analyser quantitativement et qualitativement les macro-invertébrés dans le milieu
c. Il renseigne sur les concentrations des contaminants dans un milieu.
d. Aucune de ces réponses.

A

b. il permet d’analyser quantitativement et qualitativement les macro-invertébrés dans le milieu

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4
Q

L’élévation de la température du milieu suite à une pollution thermique conduit:

Veuillez choisir une réponse :

a. au ralentissement des activités métaboliques des organismes vivants
b. à l’augmentation de la quantité d’oxygène dissous dans l’eau
c. à une absorption plus importante de polluants
d. Aucune de ces réponses

A

c. à une absorption plus importante de polluants

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5
Q

L’étude de la stabilité de la membrane lysosomale

Veuillez choisir une réponse :

a. est utilisée comme biomarqueur spécifique à la contamination par les pesticides organophosphorés.
b. consiste aux mesures biochimiques des activités enzymatiques lysosomales.
c. ne peut se faire que chez les organismes bioaccumulateurs
d. Aucune de ces réponses

A

d. Aucune de ces réponses

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6
Q

Quels sont les objectifs d’une ÉRÉ ?

A
  1. évaluer les sources des substances toxiques étudiées
  2. évaluer leur teneur et durée de vie dans le milieu
  3. évaluer quels sont les effets néfastes de ces substances
  4. évaluer s’ils présentent un danger, qui est exposé à ce danger, à quel endroit, pendant combien de temps ?
  5. évaluer quel est le risque associé à ces substances
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7
Q

Quels sont les principales étapes de l’ÉRÉ?

A
  1. sources
  2. cheminements
  3. toxicité (bio essais)
  4. danger
  5. exposition
  6. risque
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8
Q

Quels sont les type de sources de pollution ?

A

ponctuelles ( effluent, émissions cheminées, déversement accidentels)

Diffuses (eaux de drainage agricoles, pluie acides)

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9
Q

En quoi consiste l’étape 2 de l’ÉRÉ?

A

Le cheminement

  • déterminer les concentration des polluants dans le milieu étudié (compartiment abiotique et biotique)
  • durées et destins des polluants (cycle de vie et distribution dans le compartiment abiotique et toxicocinétique dans le compartiment biotique)
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10
Q

Lorsqu’on détermine les concentration des polluants dans le milieu étudié, quels sont les exigences en matière d’assurance qualité et contrôle qualité?

A
  • échantillonnage
  • préparation pré-analytique des échantillons
  • fiabilité des appareils de mesure
  • le contrôle qualité des réponses analytiques
  • le traitement des données (calcul final et analyse statistique)
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11
Q

Quels sont les unités des résultats présenté dans une ÉRÉ ? (teneurs dans les eaux, dans l’air et dans la matière solide)

A

eaux: mg/L ou moles/L
air: ng/m^3
solide: mg/Kg ou ppm/ppb

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12
Q

Quels sont les composantes des bio essais écotoxicologique (les variables)?

A
  • La durée (court, moyen et long terme)
  • l’impact (local,régional et insidieux)
  • Écosystème (individu, population et écosystème)
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13
Q

Dans quelle situation sont utilisé les unités toxiques et comment se calculent-elles?

A

elles sont utilisées en toxicologie environnementale pour les effluents

UT= 100% effluent/ mesure terminale en % d’effluent

mesure terminale = CL50, CI50 ou CE50

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14
Q

Quels sont les exigences en matière d’assurance qualité et contrôle qualité des bio essais?

A

-Respect des délais entre l’échantillonnage et le début des essais
-Provenance certifiée des organismes biologiques testés
-Suivi des conditions physicochimiques durant les essais et maintien de
celles-ci dans des intervalles acceptés
-Respect des modes opératoires
-Test d’un toxique de référence accrédité pour vérifier la sensibilité des
organismes testés
-Traitement statistique approprié

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15
Q

Dans la 4e étape de l’ÉRÉ, quels sont les résultats possible? (définir ce que les résultats signifient)

A

l’étape 4 = la caractérisation du danger

danger létal: teneur d’un composé dans l’environnement dépasse sa CL50

danger sublétal: la teneur d’un composé est supérieur à sa CI50 ou CE50

danger chronique insidieux: peut se developper lorsqu’un produit s’avère persistant et est bioaccumulé. Également, il peut se développer lorsque la contamination induit des effets génotoxiques

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16
Q

Pour classer un danger de faible à élevé, quels sont les variables nécessaire ?

A

Toxicité CL50/DL50 (mg/L)
persistance (1/2 vie)
FB (bioaccumulation)

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17
Q

Comment évalue-t-on l’exposition aux agents toxiques dans une ÉRÉ?

A
  • utilisation des bioindicateurs

- quantification des voies d’exposition

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18
Q

quantifier l’exposition de l’exemple suivant:

concentration de cuivre 
sol= 187 mg/kg
eau= 6 ug/L
plantes= 32 mg/kg en poids sec
vers de terre= 52 mg/kg en poids sec

-teneur poussière dans l’air = 25 ug/m3
-taux inhalation= 1,1 m3/kg pc/j
-taux ingestion de sol= 3g/kg pc/j
-taux ingestion eau= 140 ml/kg pc/j
-taux ingestion nourriture= 140g/kg pc/j
proportion de diète= 96% plantes, 4% vers de terre
pc= 30 g

A

inhalation poussière= teneur poussière air * [Cu] sol* taux inhalation= 5,14x10-6 mg Cu/Kg pc/j

ingestion à partir sol= [cu] sol*taux ingestion sol= 0,56 mg/kg pc/j

ingestion à partir eau= [cu] eau* taux ingestion eau = 0,84x10-3 mg/kg pc/j

ingestion nourriture=( 0,96[cu] plantetaux ingestion nourriture) + ( 0,04[cu] vers de terretaux ingestion nourriture)= 4,59 mg/kg pc/j

total= 5,15 mg/kg pc/j

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19
Q

Définir les deux méthode d’évaluation du risque (dernière étape de l’ÉRÉ)

A 
1. méthode quotient
Q= VEE/VESEO
VEE= valeur estimée exposition
VESEO= valeur estimée sans effet observé (valeur référence)
Q> 1= risque 
Q= pas risque évident
  1. méthode triade
    1) caractérisation chimique du milieu: comparaison avec valeur de référence/ critère en vigueur
    2) résultats bio essais
    3) étude de la biodiversité du milieu
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20
Q

Quels sont les 2 contextes d’ÉRÉ possible lorsqu’on étudie les sédiments contaminés?

A

Gestion des déblais de dragage

Restauration de sites contaminés

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21
Q

Quels sont les objectifs du dragage?

A
  • entretien des chenaux de navigations et des aires portuaires
  • construction de nouvelles aires portuaires
  • installation d’infrastructure en milieu aquatique
  • restauration de sites polluée
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22
Q

Quel est la principale problématique de la gestion des déblais de dragage?

A

le rejet en eau libre, dans le cas ou le sédiments est contaminés = une gestion inaproprié peut entrainer des risques écotoxicologique

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23
Q

Quels sont les options de gestion des déblais de dragage?

A
  1. rejet en eau libre
  2. valorisation
  3. décontamination
  4. confinement de façon sécuritaire
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24
Q

Qu’est ce qu’un modèle conceptuel et à quoi sert-il?

A

il s’agit d’une représentation schématique et simplifiée de l’écosystème à l’étude. il inclut les processus chimique, physique et biologique qui déterminent la transformation des contaminants ainsi que leur transport depuis la source de contamination aux récepteurs biologiques. Cette étape est essentielle à la détermination des voies d’exposition et des réponses écotoxicologiques potentielles des récepteurs

  • source (sédiment contaminé)
  • expositions
  • récepteurs (espèces)
  • effets (survie, croissance,fécondité)
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25
Q

Quels sont les impacts des rejets en eau libre des sédiments de dragage (définir ces impacts)?

A
  • la convection = descente en masse qui se produit jusqu’au fond
  • diffusion passive= particule fine se détachent de la masse durant la descente entrainer par les courants
  • effondrement dynamique= interruption de la descente convective lorsque masse atteint le fond et s’étale horizontalement. courant de densité se forme radialement autour point d’impact, sédiment +/- loin selon taille
  • formation d’un dépôt= apparition de monticule de sédiment en absence de perturbation hydrodynamique, dépôt se consolide devient +/- résistant au phénomène érosion
  • remise en suspension= nécessité force hydrodynamique suffisamment forte pour démobiliser les sédiments déposé
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26
Q

Lors de L’ÉRÉ des dragage des déblais pour la remise des rejets en eaux libres, quels sont les cibles biologiques a analyser ?

A

espèce vivante colonne d’eau (pélagique): plancton , poisson

espèce vivant sur et dans les sédiments (benthique)= invertébrés, poisson et végétaux

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27
Q

Lors de l’ÉRÉ sur la remise des rejets en eaux libre des déblais de dragage, quels sont les impacts physique appréhendés?

A
  1. augmentation MES (matière en suspension): augmentation turbidité (- photosynthèse, - oxygène, affecte bronchite et filtreurs)
  2. destruction/appauvrissement communauté benthiques (enfouissement sous la masse)
  3. granulométrie différente = affecte potentiel de recolonisation du site
  4. perte de l’aire d’alimentation des poissons
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28
Q

Décrire la méthode de l’ÉRÉ dans le cas du saint-lourent pour la remise en eau libre des sédiment de dragage

A
  1. dépistage du niveau de contamination des sédiments
    - échantillonnage pour caractérisation physico-chimique des sédiments
    - analyse chimique: détermination des concentrations dans les échantillons de sédiment
    - comparaison avec les critères de qualité (CEO, CEF)
  2. évaluation de la toxicité. des sédiments (si classe 2)
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29
Q

Quels sont les variables de qualité des sédiments et quels sont les situations possible pour la gestion de ceux-ci?

A 
CEO= concentration effet occasionnel
CEF= concentration effet fréquent
Classe 1 (sous CEO)= sédiments peuvent être rejeté en eau libre, ÉRÉ fini
Classe 2 ( au moins 1 contaminant entre CEO et CEF)= bio essais nécessaire pour garantir innocuité
classe 3 ( au moins un contaminant au dessus de CEF)= dépôt eaux libre proscrit
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30
Q

Dans le cas ou le sédiment est de classe 2 quels sont les étapes suivant pour la gestion de ces sédiments?

A

bio essais de toxicité

  • survie et croissance Hyalella azteca 14 jours
  • survie et croissance Chironomius riparius 7 jours

résultats significatifs = >/= 20% de mortalité ou inhibition de croissance
toxique = rejet proscrit
pas toxique significatif = rejet permis

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31
Q

Quels est la grande différence dans l’ÉRÉ des déblais de dragage rejet en eau libre vs la restauration des sites contaminés?

A

la CEP= concentration effet probable (entre CEO et CEF)

< CEP = effets biologiques néfastes appréhendé, mais degré de contamination justifie pas restauration
>/= CEP /= CEF= contamination sédiment jugé problématique, identifier source et intervenir au près des responsable si possible, s’il y a lieu, éliminer les apports de contaminant. restauration souhaitable

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32
Q

définir un bioindicateur

A

Une espèce bioindicatrice est définie comme étant un organisme vivant qui
donne des informations sur les conditions environnementales du milieu où
elle se trouve. Ces informations se traduisent soit par sa présence, sa
disparition ou par son comportement.

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33
Q

quels sont les avantages à l’utilisation de bioindicateur par rapport à l’analyse de composantes abiotiques?

A

raison analytique : concentration dans l’environnement difficile a mesurer (trace). concentration dans organisme= supérieur à concentration dans biotopes (bio concentration + biotransfert)

mesure sur organisme vivant informe sur la biodisponibilité réelle du polluant pour la biomasse

34
Q

Quels sont les catégories de bio indicateurs et comment se définissent-elles?

A
  1. bionindicateurs écologiques
    -polluo-sensibles
    -polluo-tolérantes
  2. espèces bioaccumulatrices
    en raison de leur mode de vie (sédentarité) et de leur métabolisme, bioaccumulent certains contaminants
  3. espèces sentinelles
    révèlent la présence et la toxicité d’au moins un contaminant dans le biotope et permettent de suivre les effets éventuels de ce contaminant sur l’état de santé du milieu. sert à l’évaluation précoce des changements qui pourraient survenir , permettra la prévention contre les effets chronique
35
Q

Quels sont les critères de sélection des espèces sentinelles?

A

•L’organisme devrait être abondant et fréquent dans le milieu d’étude.
•L’organisme devrait être sédentaire afin d’être sûr que les concentrations trouvées soient bien en rapport avec sa
contamination dans le site géographique où elle a été prélevée.
• L’organisme devrait avoir la capacité d’accumuler les micropolluants à des niveaux qui reflètent ceux du milieu naturel.
•La collecte, l’identification et la manipulation de l’espèce sentinelle devrait être facile.
•La biologie de l’espèce est connue
•La taille de l’organisme devrait être adéquate pour les
prélèvements des tissus et les éventuelles mesures.
•L’espèce sentinelle doit être facilement maintenue en élevage dans les conditions de laboratoire.
•L’espèce devrait tolérer l’exposition contrôlée aux différents polluants et montrer une réponse rapide à cette exposition.

36
Q

Définir un biomarqueur

A

Le terme de biomarqueur désigne la mesure d’une perturbation au niveau cellulaire et tissulaire des organismes. Il représente ainsi un indicateur biochimique, physiologique ou histologique d’exposition d’un organisme à
des xénobiotiques. Les Biomarqueurs fournissent des moyens d’interprétation des niveaux de polluants chimiques en termes biologiques.

37
Q

Quels sont les caractéristiques des bio marqueurs?

A 
Peu coûteux
Rapides
Faciles à mettre en oeuvre,
Donnent des informations
Stabilité/ répétabilité
Représentent différents niveaux biologiques
Spécifiques / généraux.
38
Q

Quels sont les types de bio marqueurs?

A 
Enzyme (CYT P450/EROD, Acetylcholinesterase, GST)
Métallothionéines (MTs)
Protéines de stress
Hormone (vitellogenine)
ADN (génotoxique)
39
Q

Quel est le biomarqueur non spécifique vu en classe?

A

stabilité des membranes lysomales

40
Q

Schématiser le mécanisme de la production de la protéine P450 après pénétration d’un polluant dans le cellule (EROD)

A

diapo 28 leçon 9
phase 1 = monooxygénase à CYT P450 , Ethoxy-résorufine-o-déethylase

Recepteur Aryl hydrocarbone Ah

41
Q

comment calcule-t-on l’IBNG?

A

Le prélèvement de la macrofaune benthique selon un protocole
d’échantillonnage bien défini.
Le tri et l’indentification des taxons prélevés afin de déterminer pour
chaque station la classe de variété taxonomique et son groupe
faunistique indicateur
Le calcul de l’IBGN et la détermination de la qualité du milieu.

42
Q

quels sont les formes de pollution physique?

A

Pollution thermique : modification de la température du milieu par rapport à la température normale suite à une action de l’homme et qui affectera la biocénose
Pollution radioactive = émission de rayonnement radioactif par des radionucléide dans l’environnement

43
Q

qu’est ce que influent sur les panaches thermiques (masse d’eau ayant une température différente à celle du milieu ambiant)?

A
  • Propriétés de l’effluent : Débit de l’effluent, différence de densité 9température) par rapport aux
    eaux réceptrices, vitesse de la bouche de rejet
  • Caractéristiques de la bouche des rejets : emplacement, orientation, profondeur, forme,taille (hauteur,largeur)
  • Caractéristiques de l’écoulement: au niveau du milieu récepteur: les courants induits par le vent et d’autres facteurs, vagues de surface
  • Les caractéristiques géométriques du plan d’eau récepteur (Topographie): la forme, la taille
    (largeur, profondeur), configuration et rugosité du près de la bouche des rejets
  • Vitesse du vent: amplitude et direction
  • Température et l’humidité relative de l’air
  • Le rayonnement solaire
44
Q

quels sont les principaux effets de la pollution thermique ?

A

oxygène dissous diminue en fonction de l’augmentation de la température de l’eau

modification de l’équilibre de plusieurs réaction chimique (augmentation de la quantité d’ammoniac)

Effet létaux et sublétaux

45
Q

Quels sont les effets sublétaux associé à une pollution thermique?

A

Le métabolisme et les activités de l’organisme
L’alimentation et la digestion
La reproduction et le développement
La sensibilité aux maladies
Accroissement de la bioaccumulation de certains polluants et de leurs
toxicités
L’eutrophisation du milieu

46
Q

Quels sont les types de rayonnement associé a une désintégration ?

A

Rayonnement alpha: émission helium (2 proton, 2 neutrons)

Rayonnement béta += émission positon

Rayonnement béta - = émission électron

Rayonnement gamma= onde électromagnétique qui suit souvent une désintégration alpha ou beta

47
Q

Quels sont les unités de mesure de la radioactivité?

A 
Bc= 1 désintégration/sec
Cu = 37 milliard Bq
Gy= 1 joule/kg matière irradiée
Sv= dose effiace= dose absorbée*Wr*Wt 
Wr= facteur pondération rayonnement
Wt= facteur pondération tissulaire
48
Q

Quels sont les principales sources de radionucléides artificiel dans l’environnement?

A
  • rejets réglementés des installation nucléaires, activité médecine nucléaire et recherche
  • essai atmosphérique arme nucléaire
  • accidents nucléaires
49
Q

Quels sont les types d’effet associé à la pollution radioactive?

A

effet stochastique

effet déterministe

50
Q

Quels sont les conséquences associées a une mutation = modification du nombre ou de la structure du gène?

A

Changements d’expression des gènes
Instabilité du génome
Prédisposition à développer des maladies génétiquement liées à des altérations chromosomiques
Effets sur le métabolisme énergétique ou hormonale

51
Q

qu’est ce que la spéciation chimique des métaux?

A

La spéciation chimique d’un élément est la distinction entre les différentes formes de liaisons possibles (les espèces) de cet élément dans un environnement donné.
Lorsqu’un ion libre métallique se retrouve dans le milieu naturel aqueux, il est souvent hydraté et en quête d’un ligand pour former des complexes plus ou moins stables.

52
Q

Quels sont les 3 types de réaction chimiques qui contrôlent la spéciation des métaux dans le milieu aquatique?

A
  • Précipitation : passage d’un métal de l’état dissous à l’état solide.
  • Adsorption/désorption : phénomène par lequel des métaux se fixent sur la surface solide d’un substrat. La désorption est le processus inverse de l’adsorption, par lequel les métaux adsorbés se détachent du substrat.
  • Complexation : lorsque le métal adhère à la surface des particules par liaisons ioniques ou covalentes
53
Q

Quels est le mode d’action du Cadmium?

A
  • Ses propriétés physiques et chimiques, proches de celles du calcium, lui permettent de traverser les barrières biologiques et de s’accumuler dans les tissus.
  • Exerce ses effets toxiques dans les organismes aquatiques en bloquant l’absorption du calcium à partir de l’eau : Le calcium (Ca2+) est un élément essentiel qui est absorbé par les organismes à partir de l’eau par l’intermédiaire de canaux calciques spécialisés. Cependant, lorsque le cadmium (Cd2+) est présent dans l’eau, ce métal est en concurrence avec le calcium pour atteindre les sites de fixation, ce qui empêche l’absorption du calcium et entraîne l’hypocalcémie.
54
Q

Quels facteurs est susceptible de modifier la toxicité du Cadmium?

A

condition chimique de l’eau, après avoir testé plusieurs paramètre seulement la dureté (calcium) semble influencer la toxicité.
+ la concentration Ca est grande plus l’absorption Cadmium est faible (compétition)

55
Q

Pourquoi le mercure (Hg) est préoccupant?

A

À cause de sa toxicité et sa bioamplification au sein des niveaux trophique supérieurs des réseaux alimentaires aquatiques

Le MeHg traverse facilement les parois du tube digestif et se concentre dans les tissus, ce qui n’est pas le cas du Hg inorganique qui est excrété

56
Q

Quels sont les paramètres susceptible d’influencer la toxicité du mercure?

A

plusieurs variable chimique et physique des eaux de surface

eaux pH faible, alcalinité peu élevée et concentration Cd réduite= concentration plus élevées dans les poissons

57
Q

Quels bioindicateurs sont utilisé pour les métaux traces?

A

organisme sentinelles: annélides, mollusques, poisson

  • tolérance aux métaux
  • organisme bioaccumulateurs
  • validation d’un ou des bio marqueurs au niveau de l’espèce
58
Q

Quels est le bio marqueurs utilisé pour les métaux traces

A

les métallothionéines, il y aura chélation des métaux à l’intérieur de la cellule par liaison aux MTs

59
Q

Vrai/Faux les PCB et les dioxines sont d’origine naturelle et anthropique?

A

faux, PCB anthropique seulement

60
Q

Nommer 3 domaines d’application des PCBs?

A

Transformateurs électriques ;
Condensateurs ;
Isolateurs, dans les environnements à très haute tension (THT)
Fluides caloporteurs, p. ex. dans les environnements à risque d’incendie, dont les navires transportant des carburants (pétrole, gaz) ;
Moteurs de pompe ;
Comme additifs d’huiles minérales ou de produits de soudures ;
Certains adhésifs ;
Peintures, etc.

61
Q

Que peut-on dire quant aux propriétés physico-chimique des PCB?

A

elles dépendent de leur degré de substitution par le chlore et du positionnement sur le biphényl
très stable : résistent aux acides/bases, à la chaleur et sont diélectrique
très peu hydrosoluble, les congénères les moins chlorés sont plus solubles

62
Q

Quels sont les types de classification des PCBs?

A
  • classification selon le degré de chloration
  • PCBs indicateurs = 7/209 les plus recherché à cause de leur persistance et abondance (28,52,101,118,153,138,180)
  • PCBs coplanaires ou dioxine-like = propriété proche du TCDD (non-ortho substitués: 77,81,126,169 | mono-ortho substitué: 105,114,118,123,156,157,167,189)
63
Q

Quel est la dioxine la plus connue?

A

TCDD = 2,3,7,8- tétrachlorodibenzo para-dioxine

64
Q

Comment apparaissent les dioxines dans l’environnement?

A

par processus thermiques, accidents (incendies) ou non et au cours de processus chimiques (pâte et papier)

65
Q

Quels sont les impacts des POPs (PCBs et dioxines) sur les écosystèmes?

A

dans les organisme

  • bioaccumulation directe ou bioamplification
  • toxicité
  • altération métabolique ou endocrinienne

dans écosystème

  • altération des relations trophique: abondance et disponibilité des ressources alimentaires, intensité de la prédation
  • effets sur la longueur des chaines trophique
  • effet sur la biodiversité
66
Q

Définir brièvement les étapes du monitoring biologique chez les PCBs et dioxines?

A

Choix des stations (référence, polluées)
Choix des récepteurs biologiques ( bioindicateurs)
Échantillonnage (suivi dans l’espace et dans le temps)
Mesures des différents paramètres physicochimiques
du milieu
Analyse des résidus des POPs
Dosage des biomarqueurs
Interprétation des résultats

67
Q

Comment évalue-t-on le potentiel toxique des dioxines et PCBs coplanaire et dioxines like?

A

avec l’utilisation des facteurs d’équivalence toxique (TEF)

on utilise le FET pour calculer le TEQ = somme( été trouvé * TEF)
où la TEQ est calculé comme la somme des concentrations équivalentes de TCDD

68
Q

Comment évalue-t-on le risque (étape 6) des PCBs et dioxine?

A

avec le Quotient de risque du toxique
Q=VEE/VESEO
VEE= somme TEQ
VESEO= concentration du TCDD dans effet observé

69
Q

Quels bio marqueurs est utilisé pour les PCBs et dioxine?

A

GST (gluthation-S-transférases)
famille enzyme impliqué phase II de la biotransformation
induction de l’activité de la GST= exposition divers polluant organochloré chez les espèce vertébrés et invertébrés

échantillon+substrat+GSH= Dinitrophényl-gluthation (absorbance 340 nm)
nomes/min/g de protéines

70
Q

Quels sont les famille de pesticides?

A 
Les organochlorés : DDT, lindane, HCB, heptachlor,…
Les organophosphorés : chlorpyrifos,…
Les organométalliques : Tributylétain,…
Les pyréthrinoïdes : perméthrine,…
Les néonicotinoïdes: Imidaclopride,…
71
Q

Quel est la toxicité associé aux herbicides?

A

perturbation de la production primaire en inhibant la croissance des organismes autotrophes= diminution de la biomasse phytoplanctonique

72
Q

Quels sont les principaux effets des pesticides chez les animaux?

A

Des perturbations endocriniennes : troubles dans les secrétions hormonales ce qui engendre des perturbations dans la reproduction (diminution de la fécondité, stérilité), dans la croissance,…
Des troubles neurologiques (effets neurotoxiques) : troubles
dans le système nerveux, dans l’innervation des muscles
(tétanie),…
Effets cancérigènes et mutagènes : troubles génétiques engendrant des mutations et des cancers

73
Q

Au niveau de la règlementation canadienne sur les pesticides de quoi est responsable le provincial et de quoi est responsable le fédéral?

A

provincial: gestion des pesticides (vente et usage) et les risques qui leur sont associé

Fédéral= son rôle consiste à homologuer les pesticides et établir les limites maximales permises de résidus (LMR) dans les aliments

74
Q

Qu’est ce qui modifie le devenir/comportement des pesticides dans l’environnement?

A
  • dégradation par les micro-organismes (biodegradation)
  • dégradation chimique (p. ex. par hydrolyse) ;
  • rétention par des composants organiques et minéraux (adsorption en fonction du type de sol) ;
  • absorption par les racines des plantes ;
  • volatilisation ;
  • effet de dilution par les mouvements de l’eau
75
Q

Quel outil est utiliser pour calculer le potentiel d’un pesticide à contaminer les eaux souterraines?

A

GUS= log(1/2vie)*[4-(logKoc)]
GUS >/= 2,8 risque élevé
GUS>/= 1,8 <2,8 risque modéré
GUS<1,8 risque faible

76
Q

Qu’est ce qu’il y a de différent lorsqu’on fait une ÉRÉ des pesticides?

A

l’objectif est d’apporter des réponses pour le choix des pesticides et des pratiques de traitements susceptible d’avoir le moins d’impact sur l’environnement et sur les hommes

fournir un classement (risque faible, modéré..) concentration dans les compartiments, les effets de l, exposition a ces substance

77
Q

Qu’est ce que le tributyl-éthain?

A

le TBT = pesticide puissant ( caractère hydrophobe entraine sa bioaccumulation dans les tissus biologique et son adsorption au niveau du sédiment)
produit antisallisure
perturbateur endocrinien

78
Q

quel est le bio marque spécifique au TBT et en consiste-t-il?

A

Imposex = phénomène de masculinisation des femelles mis en évidence chez les gastéropodes marins
imposex= addition organe sexuel mâle chez la femelle (pénis, canal déférent et prostate)
différent stade (0-6)

79
Q

Qu’est ce que le RPSI?

A 
RPSI= relative penis size index
RPSI= (longueur moyenne penis des femelles)^3/(longueur moyenne du pénis des mâles)^3 *100
80
Q

Quel biomarqueur utilise-t-on pour les perturbations endocriniennes chez les poissons d’eau douce et d’eau de mer?

A

vitellogénine: lino-glyxo-phospho-protéine précurseur des réserves de l’oeuf, spécifique aux femelles
pour les pesticides qui agit comme mimétique ostrogéniques (organochloré, organophosphoré, triazine)

quand mimétiques oestrogéniques présent =

  • induction vitellogénine chez mâle
  • ovocyte dans les testicules
  • diminution des caractères sexuels secondaires chez le mâle
  • stérilité
  • phénomène d’intersexe

Toxicologie de l'environnement (1 decks)

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