Examen 2 Flashcards

1
Q

Expliquez ce qu’est un modèle spatial?

A

Modèle théorique où les électeurs se positionnent et positionnent les partis politiques sur plusieurs dimensions idéologiques et choisissent le parti qui est à proximité.

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2
Q

Pour quelles raisons les électeurs auraient-ils davantage intérêt à faire preuve de vote rétrospectif?

A

La qualité de l’information est meilleure puisque son choix est basé sur les performances passé du parti politique (généralement, la dernière année du mandat). Pour faire son choix, on se base souvent sur les indicateurs économiques agrégé comme le taux de chômage, l’inflation ou le pouvoir d’achat. (Très utile pour les USA)

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3
Q

Pour quelles raisons les électeurs auraient-ils davantage intérêt à faire preuve de vote prospectif?

A

C’est un vote basé sur les attentes de gouvernance l’électeur vis-à-vis du parti pour lequel il vote et pas sur les actions passées.

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4
Q

À quel titre le vote économique devrait s’appliquer moins au Québec qu’ailleurs? Est-ce réellement le cas?

A

Ce n’est pas moins important. Daoust et Dassonneville disent que, même s’il y a la présence d’une alternative puissante – le régionalisme avec le BQ – cette dimension n’affecte pas de manière significative le poids de l’évaluation économique dans le vote.

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5
Q

Qu’est-ce que l’identification partisane?

A

C’est un sentiment profond né de la socialisation qui fait qu’un individu est attaché à un parti dans la durée. Il peut changer d’idée des fois, mais il aura toujours une affinité

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6
Q

Quel était le slogan cité par Bélanger et Gélineau de la campagne libérale de 2008?

A

“L’économie d’abord, oui.”

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7
Q

Est-ce que le vote économique est une forme de vote rétrospectif ou est-ce plutôt l’inverse?

A

C’est l’inverse. Le vote rétrospectif est une sorte de vote économique. Dans le vote économique, il existe plusieurs catégories : vote rétrospectif, prospectif, sociotropique et egotropique

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8
Q

Quelle est la différence entre le modèle de Columbia et de Michigan ? Lequel est plus approprié pour comprendre le Canada ?

A

Columbia et Michigan sont des modèles qui mettent l’accent sur les caractéristiques fondamentales des électeurs plutôt que sur les campagnes. Michigan y ajoute le concept d’identification partisane.

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9
Q

Qu’est-ce qu’un électeur rationnel

A

C’est un individu qui est capable de classer des choix en ordre de préférences et de prendre une décision en conséquence.

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10
Q

Selon les modèles étudiés cette semaine, qui ne devrait jamais voter ?

A

Ceux qui n’ont pas de préférences strictes entre les candidatures.

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11
Q

Est-ce que le vote économique est davantage de nature sociotropique qu’égotropique?

A

Sociotropique parce que l’électeur n’évalue pas seulement les performances économiques du gouvernement dans son cercle immédiat, mais aussi dans la société toute entière.

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12
Q

Est-ce que les données d’enquête utilisées par Bélanger et Gélineau viennent d’un sondage internet ou téléphonique?

A

Le mode de collecte de donnée était par internet.

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13
Q

Pourquoi le comportement électoral des Canadiens est-il un puzzle selon Anderson et Stephenson ?

A

C’est parce que le paysage politique canadien est composé d’un ensemble de pièces (de puzzle) qui, une fois réunis, permettent d’’expliquer le comportement électoral.

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14
Q

Comment étudie-t-on le comportement électoral au Québec ?

A

C’est essentiellement avec des données individuelles d’enquêtes et de sondages. Cela pourrait aussi être fait à l’aide de focus groups ou de travail ethnographique mais ce n’est pas le cas au Québec.

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15
Q

Avec ce que vous savez maintenant à propos des électeurs rétrospectifs, quelle est la meilleure stratégie pour un parti gouvernemental pour se faire réélire ?

A

Mettre en place les politiques impopulaires en début de mandat et les mesures populaires à la fin. Comme l’électeur rétrospectif est myope, il se souviendra uniquement de la fin… souvent seulement la dernière année.

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16
Q

Lorsqu’on nous dit que la décision de voter est le fruit d’un calcul incluant la probabilité de faire la différence, le bénéfice de voir tel parti l’emporter et les coût d’information et de vote, oublie-t-on quelque chose ?

A

Le sens du devoir

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17
Q

Par quelles phases la recherche en science politique est-elle passée dans l’étude des effets de campagnes ?

A

Au début, les campagnes sont jugées sans importance d’après l’école de Columbia. Aujourd’hui, elles ont un poids équivalent aux variables socio-économique.

18
Q

Qui est maintenant le parti de l’économie au Québec ? Et au fédéral ?

A

La CAQ au Québec et aucun parti au fédéral.

19
Q

Qu’est-ce qu’un vote stratégique ? Est-ce différent d’un vote tactique ?

A

Tout le monde prend en considération les chances des partis dans le calcul stratégique. Mais seulement ceux qui votent pour un autre parti que leur parti préféré choisissent un vote tactique.

20
Q

Quel est le rôle de l’appui à l’indépendance du Québec dans le vote rétrospectif ?

A

On pensait que c’était suffisamment important pour rendre le vote économique inopérant au Québec. Daoust et Dassonneville montrent que ce n’est pas le cas et que les Québécois sont comme les autres Canadiens.

21
Q

Qu’est ce qui explique le succès de la CAQ en 2018. Qu’est-ce qui ne l’explique pas ?

A

La propriété de l’enjeu économique et la proximité spatiale avec des anciens électeurs du PQ et du PLQ. Le vote rétrospectif économique n’explique pas son succès.

22
Q

Qu’est-ce que le “partisan sorting”?

A

partisans s’alignent sur toutes les dimensions saillantes avec le parti qui concorde le plus avec leurs préférences, ce qui créé deux ou plusieurs blocs partisans bien distints.

23
Q

Quels sont les avantages du “Partisan sorting”?

A

permet de clarifier la joute partisane. Il devient beaucoup plus évident d’identifier les politiques populaires et impopulaires. De plus, cela facilite la compétition entre partis.

24
Q

Quels sont les inconvénients du “Partisan sorting”?

A

favorise la polarisation, car les préférences des partisans s’éloignent du centre. Cela rend plus difficile la formation d’un gouvernement stable.

25
Q

Que dire sur le Canada et la polarisation ?

A

La polarisation est de plus en présente au Canada et elle est de plus en plus similaire à ce qui se passe aux États- Unis. Il est à noter que les Canadiens anglophones sont plus polarisés que les francophones (p.108).

26
Q

Les auteurs utilisent trois indicateurs distincts pour tester leurs hypothèses. Sont-ils corrélés ? C’est surprenant ?

A

Les trois indicateurs (Standard of Living, Reduce the Gap, Get Ahead) sont corrélés, mais il y a quand même une certaine indépendance entre eux. Ce n’est pas surprenant, car les trois indicateurs concernent le même thème (redistribution de la richesse dans la société).

27
Q

Que peut-on apprendre à la lecture des figures 1 à 3 du texte de Kevins et Soroka ?

A

L’appui aux indicateurs (mesures sociales) est toujours plus élevé au Québec que dans le reste du Canada, sauf dans le cas de la figure 3 où c’est pratiquement l’égalité entre le Québec et le reste du Canada. De façon générale, il y a davantage de variations au Québec concernant l’appui à ces mesures dans le temps, notamment pour la figure 2 concernant Reduce the Gap. Les indicateurs des figures 1 et 2 concernent davantage des enjeux polarisants.

28
Q

Est-ce une bonne chose d’étudier le Québec séparément ?

A

Pas vraiment. Ici, ça n’aurait pas changé grand chose..

29
Q

D’après Gauvin et al., quelles sont les axes idéologiques au Québec lors des élections fédérales de 2006 à 2011?

A
  1. gauche-droite économique
  2. libéral-conservateur social
  3. centre-périphérie. Au QC, cet axe s’articule autour de l’enjeu de la souveraineté et prend une place prépondérante dans l’analyse spatiale du vote.
30
Q

Comment le NPD a-t-il su se repositionner lors de l’élection de 2011?

A

Lors de l’élection de 2011, l’axe identitaire fédéraliste/souverainiste a perdu de l’importance alors que l’axe gauche-droite économique en a gagnée. En effet, l’importance de l’axe identitaire fédéraliste/souverainiste qui différenciait le Bloc et le NPD a diminué, ce qui a amené l’électeur à prendre davantage en considération sa position sur l’axe économique.

31
Q

Comment lit-on la figure 1 et la figure 2 de Gauvin et al.?

A

Entre 2006 et 2011, le NPD tend à se rapprocher du centre, c’est-à-dire de l’électeur médian. Au contraire, le BQ prend plus de distance sur tous les axes. La figure 2 permet d’évaluer la probabilité qu’un électeur vote pour le BQ ou le NPD. En 2006, les électeurs « indécis » (between parties) sont plus près du BQ et seront plus enclins à voter pour eux. En 2011, c’est mêmes électeurs seront plus prêt du NPD.

32
Q

Qu’est-ce que le vote spatial?

A
  1. vote de proximité (Downs)
  2. Vote directionnel (MacDonald)
  3. Les deux (Merrill & Grofman)
  4. Une sphère (les extrêmes se retrouvent) (Ex: FR)
33
Q

Quels sont les deux formes de libéralisme?

A
  1. Libéralisme procédurale

2. Libéralisme substantif

34
Q

Qu’est-ce que le libéralisme procédurale?

A

L’état reste neutre quand vient le temps de déterminer ce qui constitue une belle vie ainsi que la préséance des droits individuels. Surtout au Canada-anglais.

35
Q

Qu’est-ce que le libéralisme substantif?

A

L’état ne reste pas neutre sur ce qui constitue la belle vie et est prêt à restreindre les droits pour travailler à atteindre les intérêts communs de la société. Au QC.

36
Q

Est-ce que les Québécois sont plus intolérants à la différence ethno-culturelle que les autres Canadiens? Expliquez?

A

Les Québécois sont pas vraiment différent que le RoC. + libéral, mais à peine. La différence est du au fait qu’ils n’ont pas les mêmes définitions du libéralisme. Le sentiment d’insécurité du QC face aux minorités est du à des raisons économiques (prennent nos emplois) ou culturel (menacent la culture qc). Cette intolérance face aux symboles religieux vient p-t d’une plus basse religiosité comparativement au reste du Canada.

37
Q

Est-ce que la langue est un facteur important pour comprendre l’appui à des mesures de restriction envers les signes religieux dans la fonction publique?

A

Oui. Au Québec, les francophones sont plus enclins à supporter ce genre de restrictions tandis que les non-francophones ont des réactions similaires à celles des Ontariens.

38
Q

La xénophobie est-il un facteur explicatif?

A

La xénophobie existe bel et bien au Canada, mais ce n’est pas un facteur explicatif.

39
Q

Qu’est-ce que la théorie du contact?

A

Présume que le fait de vivre à proximité de populations immigrantes influence de façon positive les attitudes face à l’immigration

40
Q

Qu’est-ce que la théorie du conflit?

A

Présume que le fait de vivre à proximité de populations immigrantes influence de façon négative les attitudes face à l’immigration