Examen 2 Flashcards
1 Pourquoi poser un dx (5 raisons)
- Pour identifier le problème
- Pour planifier l’intervention: type de tx et type d’approche
- Pour avoir une idée du pronostic
- Pour favoriser l’empathie et la protection des clients (et permet la cohérence de l’intervention multidisciplinaire)
- Pour aider la personne à comprendre ce qui ne va pas pour elle ou ce qui va pas en elle (“suis-je folle?”) (mais un dx n’est pas suffisant)
1 p.17 À quoi faire attention en posant un dx (2 choses)
- Les êtres humains sont très complexe et ne peuvent d’aucune façon être considéré comme un amalgame de sx comorbides.
- nous traitons des patients, pas des troubles
1 Trouble mental (2 éléments)
- Présence d’une cassure ds le fonctionnement
- 1 psychologique (cognitif ou émotionnel)
- 2 comportemental
- Présence possible d’une détresse psychologique
- 1 Critère imp ds tr mentaux
- 2 Cx toutefois non suffisant et non nécéssaire
1 Organisation du DSM et jugement clinique
- Tr regroupés en 19 classes de dx majeures en fct des recoupements entre les sx (un peu moins de 300 troubles)
- Jugement clinique: les cx dx sont de lignes directrices assujetties à un jugement clinique éclairé, l’utilisation correctes des cx du DSM exige un entrainement clinique spécialisé
1 Une évaluation psychologique, bien au-delà d’un dx:
1. Application d’une méthode scientifique
- Application d’une méthode scientifique
- 1 problématique (motif de consultation)
- 2 Méthodologie (processus d’évaluation: choix de la méthode)
- 3 Analyse des résultats (résultats aux épreuves)
- 4 Discussion (interprétation ds le cadre d’un bilan)
1 Une évaluation psychologique, bien au-delà d’un dx:
2. Quelle info doit-on aller chercher/qu’est-ce que ns devons savoir à la fin de l’évaluation?
- Quelle info doit-on aller chercher/qu’est-ce que ns devons savoir à la fin de l’évaluation?
- 1 La problématique, telle que vécue par le patient
- 2 Une analyse fonctionnelle
- 3 Les autres difficultés potentielles, reconnues ou non par le patient
- 4 L’histoire de vie et de la problématique
2.5 DONC une idée de l’étiologie du problème, de sa sévérité, des ressources de la personne et des obstacles potentiels du traitement
1 Une évaluation psychologique, bien au-delà d’un dx:
3. Trois canaux de communications
- ce qui est exprimé verbalement
- ce qui est exprimé de façon non verbale
- ce qui est exprimé tellement subtilement, qu’il ne peut être entendu ni vu par l’évaluateur…. mais ressenti : le contre-transfert
- attitude respectueuse, neutre et engagée
1 Modèles théoriques (ordre chronologique)
freud avant 1990
Watson 1990-1913
Skinner 1913-1938
Rogers 1960
Modèles contemporains:
- Kernberg
- Linehan
- Beck
1 Approche psychanalytique ou psychodynamique
- Première approche des tr mentaux (après les approches surnaturelles, biologiques et morales)
- Attribuée à Freuf
- PSYCHODYNAMIQUE
A. les 3 propositions majeures de freud
B. Ce qu’on en retient adj
A.
- les stades de développement psychosexyel
- la structure de l’esprit (EGO)
- Les mécanismes de défense
B.
- L’individu passe au travers de différentes étapes charnières au cours du développement et que chaque étape à ses enjeux/défis
- La résolution de ces défis développementaux influence le développement normal/pathologique
- PSYCHODYNAMIQUE
les 3 modèles psychodynamiques considérés actuellement
- Théorie des pulsions (Drive théory): agressivité et libido
- Théorie du Moi (Égo/structural thépory): Ca, Moi et Surmoi
- Théorie des relations d’objet (Object relations theory): des affects sont intériorisés et lient ensemble les représentations qu’une personne à de soi et des autres
- PSYCHODYNAMIQUE
Théorie des pulsions et du Moi (Égo). La structure de l’esprit
Conflit permanent = anxiété
- Ça:
> Source de pulsions agressives et sexuelles
> inconscient /préverbal / s’exprime en images et symboles
>Opère en fonction du principe de plaisir
>Action de l’amygdale
- Moi
> Médiateur entre la pression qu’exercent le ça pour l’expression de la pulsions et la censure qu’impose le surmoi
> inconscient (défenses) et conscient
>opère en fonction du principe de la réalité: réponds aux exigences de la vie - Surmoi
>Principes moraux appris de nos parents et la société
> Plus ou moins synonyme de conscience
>Action du PFCx
- PSYCHODYNAMIQUE Théorie des pulsions et du Moi (Égo)
les mécanismes de défense
- les conflits entre le ça et le surmoi amène le moi à avoir recours à des mécanismes de défense inconscients
- Les mécanismes de défense sains (ex: l’humour et la sublimation) sont corrélés positivement à la santé mentale
- Imp à retenir: nous avons tous recours à des mécanismes de défense. Défense = protection. certaines stratégies d’adaptation sont plus couteuses que d’autres quant aux compromis qu’elles demandent au plan de la réalité
1 Mécanisme de défenses en ordre par rapport à la santé mentale
sains
névrotiques
limites
psychotiques
1 Mécanisme de défenses les plus adaptatifs (4)
- sublimation: canalisation de pulsions inacceptables sous forme d’activités constructives
- humour: prendre une distance afin de regarder ses difficultés d’une autre perspective; de les maitriser en ayant un certain plaisir
- Anticipation: penser aux problèmes possibles longuement à l’avance afin d’être mieux préparé à y faire face
- Suppression: mettre sur “hold” temporairement, afin d’y revenir ds un moment plus opportun
1 Mécanisme de défenses
Défenses adaptatives pouvant mener à la névrose (10)
- Rationalisation: justification d’émotions ou de comportements intolérables par des arguments logiques
- Identification: s’attribuer les qualités d’une personne admirée
- Intellectualisation: utilisation de la logique, de l’analyse et du raisonnement pour éviter les émotions
- Introjections: intégrer les croyances et valeurs d’un autre
- Formation réactionnelle: expression de sentiments ou idées opposés aux sentiments et idées réels
- Régression: Retour à un stade précédent de développement
- Refoulement: exclusion de sentiments difficiles
- projection: attribuer à un autre ses sentiments inacceptables
- Répression: bocage d’émotions et de pensées déplaisantes
- Retourner contre soi: s’en prendre à soi, à ce qu’On a construit
1 Mécanisme de défenses
Défenses adaptatives pouvant mener à la névrose (10)
- Rationalisation: justification d’émotions ou de comportements intolérables par des arguments logiques (l’émotion est reconnue, les motifs véritables qui la justifient ne sont pas pleinement assumés)* exemple diapo 4 cours 2
- Identification: s’attribuer les qualités d’une personne admirée
- Intellectualisation: utilisation de la logique, de l’analyse et du raisonnement pour éviter les émotions (l’émotion n’est pas reconnue en soi. elle est transformée en matériel plus facilement “maitrisable”)* exemple diapo 4 cours 2
- Introjections: intégrer les croyances et valeurs d’un autre
- Formation réactionnelle: expression de sentiments ou idées opposés aux sentiments et idées réels
- Régression: Retour à un stade précédent de développement
- Refoulement: exclusion de sentiments difficiles
- projection: attribuer à un autre ses sentiments inacceptables
- Répression: bocage d’émotions et de pensées déplaisantes
- Retourner contre soi: s’en prendre à soi, à ce qu’On a construit
1 Mécanisme de défenses
Défenses pouvant mener à des difficultés (psychotiques) (2)
- Fusion: il n’y a plus de frontière entre soi et l’autre
- Démantelage: Tout est détruit en morceau, de façon à ce que les sensations et sentiments ne s’attachent plus à rien, n’est plus de source
- Théorie des relations d’objets (Kernberg)
VERIFIER DIAPO 42 notes
- l’idée fondamentale est que les individus internalisent (c-à-d gardent en mémoire) des modèles de la façon dont se déroule les relations
(une représentation de soi + une représentation de l’autre + un affect liant ses représentations) - Ces modèles sont ensuite activés pour interpréter les relations actuelles
1 L’approche humaniste
- Selon cette théorie, chaque individu est fondamentalement bon. les obstacles à l’épanouissement personnel sont avant tout externes (conditions difficiles, expériences interpersonnelles négatives, …)
- Au centre de cette approche: l’affirmation de soi
- L’approche humaniste: plus grande contribution à l’intervention qu’à la psychopathologie
1 L’approche comportementale
- La santé mentale doit être une science rigoureuse, donc doit faire fi de toute méthode non quantifiable
- La psychopathologie est le résultat d’un conditionnement classique ou opérant
1 L’approche cognitivo-comportementale contemporaine
Facteurs prédisposants + facteurs précipitants + facteurs de maintien
- Facteurs prédisposants: facteurs de risque qui augmentent la vulnérabilité à développer un trouble
>Hérédité/génétique
>Éléments historiques
>tempérament
>Mode de gestion des émotions
>Schémas ou croyances fondamentales (depuis l’enfance)
VOIR EXEMPLE DIAPO 46 - Facteurs précipitants: Facteurs qui déclenchent l’apparition d’un trouble
>stresseurs (financiers, env. relationnels, sociétales, changement, maladie, etc)
>Évènements stressant (accident, trauma, catastrophe naturelle, etc)
exemple:
>schizophrénie: abus de marijuana
>tr alimentaire: début de l’université hors province
>démence/tr amnésique: ACV, traumatisme cranien
VOIR AUTRES EXEMPLE 47 - Facteurs de maintien: éléments qui aggravent ou perpétuent la problématique
>environnement social
>comportements (stratégies de gestion du stress, évitement, comportements de réassurance)
>cognitions (distorsions cognitives)
VOIR EXEMPLE DIAPO 48
- les distorsions cognitives (Beck) (9)
- Tout ou rien: mode de pensée dichotomique (ex: si je sors ds un bar, je dois être saoul, abus de substance)
- Surgénéralisation: tirer une conclusion à partir d’un seul élément
- Inférence arbitraire: tirer des conclusions hâtives à partir de peu d’évidence (ex (généralisation et inférences): à la suite d’un refus de la part de son entourage: personne ne veut me voir, dépression)
- Abstraction sélective: accorder de l’attention qu’aux éléments négatifs
- Dramatisation ou minimisation: donner un poids plus ou moins grand à un élément (ex: je vais mourir si je vais ds le train, tr panique)
- Personnalisation: se voir, à tort, au centre de quelque chose
- Raisonnement émotionnel: croire que les émotions correspondent à la réalité
- Étiquetage: limitation de la pensée due à un étiquette
- Croyance sur ce qui devrait être fait: attentes qui ne tiennent pas compte des ressources disponibles (ex: je dois garder le contrôle sur moi-même, anorexie)
1 Approche cognitivo-comportementale de 3e vague
- plutôt que de s’intéresser à la forme du sx, le clinicien va interroger la fonction de celui-ci
- un concept important est celui de la pleine conscience (le patient est appelé à devenir un observateur de ce qui se passe en lui, et d’accueillir ces expériences spontanément et sans jugement)
- L’acceptation du sx remplace le contrôle de celui-ci par de la restructuration cognitive (passer du rationnel à l’expérience. la relation thérapeutique au coeur du processus)
2 Tout les tr anxieux
- tr de l’anxiété de séparation
- Mutisme sélectif
- Phobie spécifique
- Tr d’anxiété sociale
- Tr panique
- Agoraphobie
- TAG
- Tr anxieux induit par une substance ou une médication
- Tr anxieux du à une condition médicale
- Autre tr anxieux spécifique
- Tr anxieux non spécifié
2 Tout les TOC et tr associés
- TOC
- Tr de dysmorphie corporelle
- Tr d’accumulation compulsive
- Trichotillomanie
- Tr d’excoriation
- Tr OC et tr associés induit par une substance ou une médication
- Tr OC associés induit par une substance ou une médication
- Tr OC et tr associés du à une condition médicale
- Autre OC e tr associés spécifique
- Tr OC et tr associé non spécifié
2 Anxiété
Tableau clinique général
- L’anxiété se définit par des aspects émotionnel, cognitif, comportemental et physiologique
2 Anxiété
Tableau clinique général:
A. Sx commun à ces troubles
B. Sx et signes communs
A- Sx communs à ces troubles:
>perception subjective d’une menace prenant la forme d’une peur ou de préoccupations excessives (peur, anxiété)…
>… liée à un éveil somatique du à un stimulus, qu’il sit externe ou interne
>Évitement comportemental (quand on expose la personne à l’objet de la peur)
>l’anxiété ne peut pas être sentie
B- Sx et signes communs:
- Croyance catastrophique= une seule issus possible
- impression subjective d’avoir un contrôle limité sur la catastrophe à venir = peu de contrôle
- Attention centrée sur soi + anticipation chronique des stimuli déclenchant la peur et l’anxiété = seulement quelques données sont considérées
> le champ de perceptions de la personne se trouve réduit par la présence d’une forte anxiété, de sorte que plusieurs éléments du contexte ne sont pas tenus en compte lors de l’analyse de la situation
2 Anxiété: au-delà des sx
Les 2 présentations récurrentes chez les personnes anxieuses, en entrevue
et type de présentation associé à quel traits de personnalité
- Soit la personne est enthousiaste face à l’aide proposée et montre ses sx sans trop de gêne
- Soit elle vit de la honte et peut avoir tendance à ne pas les montrer
> Sans qu’il n’y ait présence d’un trouble dans la personnalité, la présentation A réfère à des personnes avec des traits de personnalité dépendante (idéalise le rôle de psy) ALORS que la présentation B implique plutôt des traits de personnalité anxieuse (le fait d’être anxieux interfère avec l’estime de soi)
2 Anxiété
Particularité des patients anxieux de type dépendant:
particularités
Particularités:
- peuvent venir accompagnés
- Se sont fait reconduire
- Vous demandent plus d’aide que vos autres clients dans la gestion des rdv
2 Anxiété
Particularité des patients anxieux de type dépendant: type de transfert
Type de transfert:
Demande de rassurance
2 Anxiété
Particularité des patients anxieux de type dépendant: particularité dans la relation thérapeutique #13
Particularité dans la relation thérapeutique:
- Il est assez facile d’établir une relation avec ces clients, qui se montrent en général collaborants, motivés et désireux d’avoir de l’aide
- Néanmoins, ils se montrent généralement plus intéressés à être réassurés par le thérapeute que par le travail d’exploration
- Leur collaboration peut être conditionnelle au fait que le thérapeute
> aide le patient à éviter l’anxiété en n’abordant pas certains sujets
> offre une protection “magique”, accepte d’être un objet idéalité qui va prendre en charge
> n’est pas silencieux, est structuré et comble les vides
2 Anxiété
Tableau clinique - clients avec tr anxieux
- La capacité à faire des liens entre leur état et la source de l’anxiété n’est pas toujours facile pour ces patients
- Sx physiologiques: tenter de les lier avec des contenus psychologique ET avec ce qui est observé dans les séances: Bien entendu, cette exploration implique de ne pas éviter, ce qui est la stratégie privilégiée de ces patients!
- Réactions contre-transférentielles possible (pour tx de l’anxiété, ça prend de l’anxiété)
2 Anxiété Prévalence des tr anxieux chez les adultes - Tr d'anxiété de séparation - Phobie spécifique - Tr d'anxiété sociale - Tr panique - Agoraphobie - TAG
Homme versus Femme
- Tr d’anxiété de séparation: 0.9-1.9%
- Phobie spécifique: 7-9%
- Tr d’anxiété sociale: 7-8%
- Tr panique: 2-3%
>attaque panique sans tr panique = 11,2% - Agoraphobie: 1,7%
- TAG: 2,9%
- deux fois plus de femmes que d’hommes présentent ces tr
2 Anxiété Hypothèse étiologique générale - TEMPÉRAMENT - ENVIRONNEMENT (voir diapo 17) - GÉNÉTIQUE/PHYSIOLOGIQUE
A. des aspects du tempérament prédisposent certaines personnes à vivre davantage d’anxiété que la plupart des individus
- il existe plusieurs théories liées au tempérament
>sensibilité
>Adaptabilité
>Affectivité négative
>réactivité
>inhibition comportemental
- Seulement 12% des personnes dites gênées rencontrent l’ensemble des cx pour le tr d’anxiété sociales
B. L’environnement peut également jouer un rôle:
- Milieu familial protecteur et parentification (enfant a le rôle de rassurer la parent)
- mauvais tx et abus (tr panique, phobie spécifique, tr d’anxiété sociale)
- Expérience négative spécifique (phobie spécifique, tr d’anxiété sociale si humiliation, agoraphobie)
- Stresseurs (tr panique)
C. Aspects génétiques et physiologiques (les caractéristiques tempéramentales en font parti)
- hérédité (agoraphobie et TAG)
- Problèmes respiratoires (tr panique)
2 Anxiété
Diapo 19 - hypothèse étiologique imagerie (intensité du sursaut, selon le dx)
- le plus haut sursout pour phibie spécifique, ensuite phobie sociale
- Plus bas pour TAG: plutot une impression subjective d’être anxieux. ils ont une sensibilité plus grande (intensité de la réaction plus faible que les controle)
2 Anxiété
1) Julie tente d’éviter ou de neutraliser des pensées, avec d’autres
pensées ou actions.
2) Pierre se décrit lui-même comme étant anxieux. Il vit des
tensions musculaires, est irritable et fatigué la plupart du
temps.
3) Sa conjointe, elle, vit également des symptômes physiques très
inconfortables, mais leur apparition est soudaine.
4) Josée rapporte avoir une phobie des exposés oraux.
5) Jacques préfère rester à la maison. Il n’aime pas sortir depuis
qu’il est petit.
1) TOC
2) TAG
3) TR PANIQUE
4) PHOBIE SPÉCIFIQUE (SI JUSTE EXPOSÉ) OU ANXIÉTÉ SOCIALE
5) ANXIÉTÉ DE SÉPARATION OU AGORAPHOBIE SELON LE CONTEXTE
2. Tr anxiété de séparation A. Age d'apparition B. Évolution C. Ressemblance avec quel autre tr D. Différence entre anxiété de séparation et angoisses d'abandon
A. Age d’apparition:
le + souvent apparait lors de l’enfance, mais pas tjrs
B. Évolution:
périodes d’exacerbation et de rémission ET fragilité aux séparations importantes
C. Ressemblance avec quel autre tr:
- Agoraphobie, mais serait une forme moins sévère d’anxiété
- lien également avec le Tr panique
D. Différence entre anxiété de séparation et angoisses d’abandon:
Scénario catastrophique pour anxiété de séparation versus vraiment l’abandon qui est l’objet de la peur
- Tr anxieux
Modification imp apportée par le DSM-5
Il n’est plus nécéssaire que la personne reconnaisse le caractère irraisonnable de ses craintes
- phobie spécifique
A. Age d’apparition
B. Évolution
C. Type de phobie en fonction du sexe
A. Age d’apparition:
>avant 10 ans souvent
>après un événement traumatique ou attaque de panique
>mais plusieurs adultes ne se souviennent pas de comment leur peur est apparue
B. Évolution
>celle qui persistent à l’âge adulte ont tendance à rester
C. Type de phobie en fonction du sexe:
> femme: situations, animaux
>Homme: sang, blessures et injections
- Tr d’anxiété sociale
A. Age d’apparition
B. Évolution
C. Co-morbidité
A. Age d’apparition:
>75% des individus ont vu leur tr survenir entre l’âge de 8 et 15 ans
> 85% avant 25 ans
> Rare que le développement commence à l’âge adulte
B. Évolution:
> sans tx, persiste plusieurs années chez 60% des patients
C. Co-morbidité:
> consommation de substance
- Tr panique
A. Age d’apparition
B. Évolution
C. Particularité du tableau clinique
A. Age d’apparition:
>surtout en début d’âge adulte (20-24 ans)
B. Évolution
>rare sont les rémissions complètes, sans tx
C. Particularité du tableau clinique
>Il peut y avoir plusieurs années entre les attaques, ou les sx peuvent demeurés constants et sévères
- Agoraphobie
A. Age d’apparition
B. Évolution
A. Age d’apparition:
>66% des cas surviennent avant 35 ans
>Risque accru à la fin de l’adolescence/début de l’âge adulte et après l’âge de 40 ans
B. Évolution
>Précédée à 60% par des attaques de panique ou le trouble panique
>Souvent chronique et persistant; seule 10% de rémission sans traitement
> Plus de 33% restent tjrs à la maison
- Anxiété généralisée
A. Age d’apparition
B. Évolution
C. Chez les jeunes en lien avec quoi et chez les vieux en lien avec quoi
A. Age d’apparition:
>Age médian de 39 ans
B. Évolution:
>Rémission rare et tend à être chronique si non traité
>Les sx sont plus sévères chez les jeunes adultes
>Plus les sx sont apparus hâtivement, plus ils sont incapacitants et en co-morbidité avec d’autres tr
C.
>Chez les jeunes: en lien avec l’école et les performances scolaires
>Chez les vieux: en lien avec le bien-être de leur famille et leur santé physique
2. TOC A. Age d'apparition B. Évolution C. Prévalence D. Étiologie
A. Age d’apparition:
>19,5 ans (25% avant 14 ans). rare après 35 ans.
B. Évolution
>Chronique si non traité (seulement 20% de rémission), surtout si l’âge d’apparition est en enfance
C. Prévalence
> 1.2% (+ de femmes, mais + d’hommes en enfance)
D. Étiologie
>tempérament: hypertimie, vivent beaucoup d’affect négatif et les vivent de façon intense
>Environnement: pas grand chose, traumatisme, incapacité des parents à transmettre des stratégies pour la gestion de l’anxiété
>Génétique: déficit en sérotonine, bon résultats de la médication
- Dx différentiel
- Malgré les aspects communs des tr au plan émotif, cognitif et comportemental, ils se distinguent par: LA SOURCE DE LA PEUR (i.e., contexte, évènement, pensées, objet, etc.)
- D’autres psychopathologies partagent, avec les tr anxieux, un tableau clinique de comportements d’ÉVITEMENT
>PTSD
>Tr de la personnalité (évitante, schizoïde) - Tr d’anxiété sociale VS personnalité évitante?
- Tr anxieux VS TOC?
- TOC VS tr associés? (tr associé = les obsessions sont spécifiques)
- Ds le cas ou les compulsions n’ont rien à voir avec ce qui est censé empêché, qu’est-ce qui distingue un TOC d’un tr psychotique? (le niveau de contact avec la réalité)
- TOC VS personnalité O-C (présentation différentes)
2 Modèles étiologiques
Modèle cognitivo-comportemental de Beck & Emery
- certaines peurs ont des racines biologiques (ns sommes prédisposés à avoir peur de certains stimuli menaçants)
- Des cognitions distorsionnées associées à ces stimuli exacerbent l’anxiété
> Ceci peut être temporaire. la psychopathologie survient lorsqu’il y a un prolongement de la période ou des biais cognitifs sont présents. - les biais cognitifs ne constituent pas la cause des tr anxieux, mais plutôt les mécanismes par lesquels ils surviennent! (facteurs de maintien)
2 Modèles étiologiques
Modèle cognitivo-comportemental de Beck & Emery: EXEMPLE de distorsions cognitives renforçant l’anxiété
Fonction de l’évitement ?
- généralisation: ceci implique que l’éventail des stimuli anxiogènes augmente
- Pensées dichotomique: la réalité est “transformée” pour correspondent à la polarisation, ce qui ne permet pas de pensées réalistement
- Attention sélective: le choix des informations retenues ont tendance à valider les peurs
- Pensée catastrophique: dramatisation ou minimisation de la réalité
Fonction de l’évitement?
maintenir l’équilibre et éviter de stresser
2 Modèles étiologiques
Modèle Psychodynamiques
- Théorie des pulsions et du Moi
>conflits intrapsychiques: l’individu ressent de l’anxiété et est envahi par la panique. les mécanismes de défenses permettent de “déguiser” ce qui est intolérable pour la personne afin qu’elle ait un certain sentiment de controle sur son angoisse
>les sx anxieux sont donc vus comme des compromis viables. ds un tel contexte, l’élimination du comportement anxieux comporte certains risques, vu qu’il maintien l’homéostasie chez la personne - certaines phobies seraient la projection d’une partie de soi indésirable
2 Modèles étiologiques
Modèle Psychodynamiques: Théorie des relations d’objets (Kernberg)
> soi: je suis fragile et insécure
L’autre: l’autre est solide et réconfortant
Affect: vulnérable et dépendance
- Considérant les représentations de la personne, il existe une difficulté à gérer l’agressivité (en termes d’affirmation) dans le cadre des relations.
- Les sx anxieux amènent des bénéfices secondaires imp: permet de dominer l’autre sans que cela ne paraissent (expression indirecte de l’agressivité) ET maintient l’autre engagé
2 Tx de l’anxiété
- malgré qu’elles proposent un lexique et des techniques différentes, les approches comportementale et psychodynamique partagent certains pts de vue concernant le tx de l’anxiété, tels que:
>”conditionnement” (événement ou situation traumatique qui sont intériorisé)
>”exposition”
>Objet de l’anxiété (situation ou contexte qui crée de l’anxiété)
>rôle de l’émotion (affect) (central)
3 Tr dépressifs (tous)
• Trouble de dérégulation d’humeur explosive
• Trouble dépressif majeur
• Trouble dépressif persistant (dysthymie)
• Trouble dysphorique prémenstruel
• Trouble dépressif induit par une
substance/médication
• Trouble dépressif dû à une condition médicale
• Autre trouble dépressif
• Trouble dépressif non spécifié
3 Qu’est-ce que l’humeur
Disposition affective prédominante d’un individu
>moins spécifique et moins influencée par les événements qu’une émotion
>la qualité de l’humeur est fortement liée au tempérament
>néanmoins, tout comme les émotions, l’humeur est hautement susceptible d’influencer l’expérience affective d’une personne face à des évènements ou des interactions ds le quotidien (jour un rôle de médiateur entre les événements et les émotions)