Examen 2 Flashcards

1
Q

Quelle est la définition du TSAF?

A

Représente un regroupement de signes et symptômes rattachés aux anomalies dues aux effets de la consommation d’alcool par la mère durant la grossesse chez l’enfant.

Effets délétères (représentent un danger pour la santé) et tératogènes (créent des malformations) de l’alcool. Passe au travers de la barrière placentaire et affecte directement le fœtus.

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2
Q

Quelles sont les trois types d’anomalie du TSAF ainsi que leurs manifestations?

A

Anomalies faciales: Aplatissement du sillon naso-labial (vallon en-dessous du nez), amincissement du vermillon (bec de lièvre), raccourcissement des fentes palpébrales (distance entre le coin externe et interne de l’œil), distance entre les yeux.

Retards de croissance: Diamètre crânien plus petit que la norme, petits poids.

Troubles neurologiques: Problèmes cognitifs (apprentissage, attention, d.i.), troubles du comportement neurologique (déficience motrice, surdité).

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3
Q

Quelles sont les quatre grandes catégories de TSAF?

A
  • Syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) : Présence de déficits neurologiques, comportementaux et cognitifs ainsi que par certains traits faciaux.
  • Trouble neurologique du développement lié à l’alcool (TNDLA) : Associé aux troubles du système nerveux central découlant de l’exposition prénatale à l’alcool (ex. : les troubles de mémoire et de motricité sans présence de traits faciaux).
  • Malformations congénitales liées à l’alcool (MCLA) : Il s’agit d’anomalies squelettiques et des systèmes organiques importants.
  • Effets de l’alcool sur le fœtus (EAF) : Cette catégorie regroupe les enfants exposés à l’alcool pendant leur vie intra-utérine, mais qui ne présentent pas tous les symptômes associés au SAF (en particulier en ce qui concerne les traits physiques).
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4
Q

Quelles sont les atteintes cognitives probables du TSAF?

A

Difficultés à s’adapter à de nouvelles situations, des difficultés attentionnelles (dans 70% des cas), des problèmes exécutifs, des difficultés sociales ainsi que des difficultés d’apprentissage. Fonctionnement intellectuel plus bas que la norme, mais pas nécessairement de d.i. Bcp de TOP et des conduites.

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5
Q

Quelles sont les aides et ressources pour le TSAF?

A
  • Très peu de ressources existent pour répondre spécifiquement et à l’ensemble des besoins des enfants TSAF
  • Chaque professionnel évaluera et interviendra (dans son milieu) selon les besoins présentés (Médecin de famille, pédiatre, pédopsychiatre, psychologue, neuropsychologue, ergothérapeute, psychoéducateur, éducateur spécialisé, enseignante, etc) alors que la littérature démontre la nécessité de l’évaluation et de l’intervention multidisciplinaire
  • Familles de répit
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6
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour le TSAF?

A
  • Très peu d’études ont eu lieu (encore aux premiers balbutiements)
  • Prévention primaire (avant) auprès de la population.
  • Prévention secondaire : dépister les enfants TSAF et les référer aux ressources.

Quelques stratégies à appliquer auprès de l’enfant et sa famille (prévention tertiaire):
• Utiliser des listes de choses à faire pour l’enfant
• Éviter les fortes stimulations (éclairage fort, bruit ambiant, mouvement brusque)
• Routine, encadrement et constance
• Utiliser un langage simple (consignes claires) et des pictogrammes
• Répéter +++

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7
Q

Quelle est la définition du SBS (traumatisme craniocérébral non-accidentel)?

A

Le SBS découle d’un acte de secouage d’une violence indue et démesurée de la part d’un adulte vis-à-vis un enfant. Il est le résultat d’une perte de contrôle face à un enfant, généralement âgé de moins de 12 mois (pleurs plus fréquents et muscles du cou pas assez solides pour soutenir la tête qui est plus grosse), certaines études allant jusqu’à 24 mois. Il est souvent le dernier acte d’une série jusqu’alors sans conséquence apparente face aux comportements indésirables et incessants (p.ex., pleurs) de l’enfant.

Par le mouvement de va-et-vient, le cerveau de l’enfant n’étant pas très myélinisé (développement glial se poursuit) et étant plus gélatineux subit des lésions en se heurtant sur les parois du crâne. Parfois, il s’agira de la réaction secondaire qui entraînera le plus de conséquences, c’est-à-dire l’inflammation du cerveau aux lésions subies.

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8
Q

Quelles sont les lésions associées au SBS?

A

Hémorragies oculaires (ou rétiniennes), fractures costales ou des os longs, hémorragies intracrâniennes (rupture des veines ponts), lésions aux organes viscéraux, fractures du crâne, oedème cérébral, ecchymoses.

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9
Q

Quelles sont les atteintes cognitives possibles du SBS?

A

Fonctionnement intellectuel généralement plus faible, hyperactivité, trouble d’apprentissage, atteintes des fonctions exécutives et des fonctions visuelles.

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10
Q

Quelles sont les aides et ressources pour le SBS?

A
  • Très peu; professionnels parsemés dans le réseau (pas d’équipe multi).
  • Il faut s’orienter vers les ressources qui répondront aux besoins spécifiques de l’enfant.
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11
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour le SBS?

A

• Éducation et sensibilisation +++ :
o Laisser l’enfant pleurer dans un lieu sécuritaire (en s’assurant que ses besoins de base ont été comblés).
o Demander le soutien d’un proche qui peut prendre la relève
o L’amener à l’hôpital

  • Offrir un encadrement et des stratégies éducatives adéquates
  • Approfondir les ressources de la famille lorsque (même avant) l’épuisement devient important, avant de déraper!
  • Offrir soutien pour les procédures judiciaires s’il y a lieu
  • Pour l’enfant, on peut utiliser les mêmes stratégies que dans le TSAF
  • Si troubles visuels, établir des outils.
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12
Q

Comment agit la maltraitance sur le développement cognitif de l’enfant?

A

Deux processus. Le stress vécu est très dommageable, car l’axe du stress est constamment sollicité et vit du stress chronique. Entraîne une vulnérabilité au stress à l’âge adulte. 2e, c’est l’axe HHS va être déréglé, puisque le cerveau va être surexposé au cortisol et qu’il va avoir besoin d’avoir plus de stress pour réagir. Puisqu’il n’y a pas assez d’hormones secrétés par l’hypophyse pour contrer le cortisol, qui va devenir moins sensible, cela va nuire à plusieurs structures. Nuit aux hippocampes et entraîner des difficultés à retenir l’information.

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13
Q

Quelles sont les fonctions cognitives affectées par la maltraitance?

A

Problèmes de mémoire, d’attention, problèmes aux fonctions exécutives, sx d’état de stress post-traumatique (hypervigileance, évitement).

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14
Q

Quelle est la différence entre une période critique et une période sensible? Faire le lien avec la maltraitance et l’attachement.

A

Périodes sensibles : Attachement, opportunité de possiblement rattrapé.
Périodes critiques : Dommages irréversibles.
De 12 à 24 ans, la maturation des fonctions exécutives, mais que ça se développe pendant l’enfance. Les effets de la maltraitance ne sont pas irréversibles.

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15
Q

Quels sont les critères du TSA?

A

Déficits persistants dans la communication et l’interaction sociales dans plusieurs contextes
Comportements, intérêts ou activités restreints, ou répétitifs
L’apparition de symptômes a lieu durant la période de développement
Les symptômes causent des déficits cliniquement observables dans les domaines sociaux et professionnels

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16
Q

Qu’est-ce que l’étiologie du TSA?

A
  • Activité cérébrale accrue dans les lobes temporaux (Nair et al., 2013) et préfrontaux (Müller et al., 2013) (lié à la mémoire pour le temporal)
  • Problèmes de connectivité entre le thalamus et les autres régions cérébrales (relié à l’hypo et l’hyperéactivité)
  • Hippocampes et amygdales plus petits
  • Problème de mutation ou polymorphisme de certains gènes « primitifs » (influencent les autres gènes qui suivent
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17
Q

Quelles sont les atteintes cognitives probables chez les TSA?

A
  • Langage : pragmatique affectée
  • Raisonnement abstrait difficile, faibles habiletés motrices, faible mémoire de travail, rigidité cognitive
  • Anxiété lors de contacts sociaux (évitement de contacts directs) + Dépression
  • Anxiété chez les personnes qui ont un fonctionnement intellectuel élevé
  • Parfois : rendement mnésique très élevé dans un domaine particulier
  • Parfois : fonctionnement intellectuel général au niveau de la douance
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18
Q

Quelles sont les ressources pour les TSA?

A
  • Médecin de famille, pédiatre, pédopsychiatre, neuropsychologue, orthophoniste et ergothérapeute (équipe multidisciplinaire) : diagnostic
  • CISSS-CIUSSS (CRDI-TED): diagnostic et intervention
  • Associations (OSBL) pour les personnes concernées et leurs proches
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19
Q

Quelles sont les interventions à privilégier avec le TSA?

A

Importance d’expliquer que le profil varie considérablement d’une personne à l’autre.
Interventions auprès des parents :
• Importance de considérer la culture et le contexte familial
• Pairage entre parents peut être aidant (mais doit être respectueux de la culture)
• Importance de cibler les forces et difficultés de l’enfant selon le parent

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20
Q

Qu’est-ce qu’un TDAH?

A

Il s’agit d’un trouble neurodéveloppemental dont les principales manifestations sont l’inattention et l’hyperactivité ou l’impulsivité.

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21
Q

Quels sont les critères diagnostics du TDAH?

A

Critères diagnostics :
Attention : Six (ou plus) des symptômes suivants ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et doivent nuire au fonctionnement du patient.
• Évite de s’engager dans des tâches qui demandent un effort mental soutenu;
• N’écoute pas lorsqu’on lui parle directement;
• Ne suit pas les instructions;
• Difficultés à maintenir son attention dans les activités;
• Ne prête pas attention aux détails;
• Difficultés à organiser les tâches;
• Perd les objets nécessaires à ses activités;
• Est facilement distrait par des stimuli extérieurs
• A des oublis dans les activités quotidiennes
Hyperactivité et impulsivité : Six (ou plus) des symptômes suivants ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et doivent nuire au fonctionnement du patient.
-Hyperactivité :
• Agit souvent comme s’il était « monté sur des ressorts »
• Difficultés à jouer calmement
• Est agité
• Se lève lorsqu’on s’attend à ce qu’il demeure assis
• Court dans des situations dans lesquelles c’est inapproprié
• Parle excessivement

-Impulsivité
• Répond aux questions avant qu’elles ne soient complètement posées
• Difficultés à attendre son tour
Interromps les autres ou impose sa présence

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22
Q

Quels sont les trois types de TDAH?

A
  • Type à prédominance inattention
  • Type à prédominance hyperactivité ou impulsivité
  • Type MIXTE
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23
Q

Quelle est l’étiologie du TDAH?

A

Il existe différentes hypothèses dont :
• Sur le plan neurochimique : Déficience en dopamine et noradrénaline (d’où l’efficacité des psychostimulants) dans le lobe frontal et préfrontal.
• Sur le plan génétique : Quand un des deux parents a un TDA, augmente la probabilité d’en présenter un. Quand les deux parents ont un TDA, 24x plus de chances d’en présenter un. Serait un gène dominant.

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24
Q

Quels sont les facteurs de risque du TDAH?

A
  • Durant la grossesse : Consommation d’alcool ou de nicotine, mauvaise alimentation.
  • Environnement psychosocial difficile, bébé prématuré ou à petit poids.
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25
Q

Quelles sont les atteintes cognitives du TDAH?

A
  • Inattention : attention sélective, partagée et soutenue
  • Inhibition : un mauvais contrôle des impulsions
  • Mémoire de travail affaiblie
  • Planification et organisation faibles
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26
Q

Quels sont les aides et ressources pour le TDAH?

A
  • Dépistage : Psychologue, neuropsy, parents, enseignants, intervenants, conjoint, médecin.
  • Diagnostic : Évaluation neuropsychologique, psychologique, médicale, pédiatrique, pédopsychiatrique ou psychiatrique (à l’âge adulte).
  • Interventions : médication, adaptation de l’environnement, rééducation cognitive (renforcer l’attention ou le contrôle de soi).
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27
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles avec le TDAH?

A
  • Expliquer et refléter que le TDAH ne constitue pas une déficience intellectuelle, ni un trait de caractère
  • Introduire routine dans le fonctionnement
  • Organisation de l’horaire et des tâches
  • Utiliser dès le début un agenda et des listes de tâches pour que l’enfant soit plus autonome et pense à s’y référer
  • Approche comportementale : déterminer le type prédominant et intervenir en ce sens : Sensibiliser (l’amener à prendre conscience de ses sx), Conscientiser, Offrir des alternatives, Compenser (agenda, alarmes).
  • Approche pharmacologique : efficace au plan de la mémoire de travail, mais certaines études stipulent qu’elle entraîne à long terme une vulnérabilité à la toxicomanie
  • Approche systémique : Travailler sur les relations familiales
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28
Q

Qu’est-ce que les troubles spécifiques d’apprentissage?

A

Regroupent l’ensemble des troubles associés aux exigences scolaires en regard des habiletés de lecture, d’écriture et de calcul. Trouble inné.

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29
Q

Quels sont les trois types dyslexie-dysorthographie?

A
  • DD phonologique : Lecture peut être fluide, mais il change des mots, car il décode trop. Inversion des lettres à phonologie semblable. Difficultés associées à l’interprétation du son vers la syllabe. Omettre des syllabes ou les inverser. Plus fréquente.
  • DD lexicale : Lit très lentement, syllabe par syllabe. Pas de mémorisation des syllabes ou des mots. Inversion des lettres qui se ressemblent visuellement. Difficultés avec les mots irréguliers.
  • DD mixte : Autant de signes d’un côté que de l’autre.
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30
Q

Quelle est la nouvelle classification suggérée pour les troubles spécifiques d’apprentissage?

A

DD phonologique, DD par trouble de l’empan visuo-attentionnel et DD mnésique.

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31
Q

Quels sont les types de troubles spécifiques d’apprentissage?

A

Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie.

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32
Q

Qu’est-ce que la dyscalculie?

A

Trouble de l’apprentissage des mathématiques. Mémoire de travail diff.
3 symptômes possibles:
• Difficultés de transcodage : Passer du chiffre aux lettres. Arabe vs romain. Difficulté à reconnaître les chiffres écrits.
• Stratégies de dénombrement déficientes : Difficultés à calculer. Difficultés à retenir les tables de x et /.
• Pauvre estimation des quantités : Difficultés à savoir ce qui est < ou > que x. Encore plus difficile avec les fractions, les décimales et les %.

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33
Q

Quel est le facteur de risque des troubles spécifiques des apprentissages?

A

Ectopies (amas de neurones à la surface de l’hémisphère gauche).

34
Q

Quelles sont les atteintes cognitives probables pour les troubles spécifiques des apprentissages?

A

Majoritairement : Perception (pour certains cas de dyslexie, traitement visuo-spatial), mémoire, langage.

35
Q

Quels sont les aides et ressources pour les troubles spécifiques des apprentissages?

A

Services en orthopédagogie et exercices à la maison (attention à l’acharnement)
Diagnostic : Neuropsychologie (dyslexie et dyscalculie) ou orthophonie (dyslexie)
Adaptation de l’enseignement et de l’évaluation

36
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour les troubles spécifiques des apprentissages?

A
  • Favoriser la consultation de livres (même imagés)
  • Cibler l’estime de soi, la confiance en soi, les attentes personnelles de l’enfant, viser de petits succès, développer d’autres domaines de compétences
37
Q

Qu’est-ce que le trouble du développement du langage (TDL)?

A
  • Aussi appelé « Trouble primaire du langage, Dysphasie, Audimutité, Aphasie congénitale »
  • Altération du développement des fonctions langagières entraînant l’échec d’une acquisition normale du langage expressif et/ou réceptif. Trouble inné. Babille moins.
38
Q

Quels troubles doit-on exclure pour pouvoir diagnostiquer quelqu’un avec un TDL?

A

D.I., malformation du système oro-pharyngé, hypostimulation / négligence, désordre affectif ou psychologique et déficience auditive.

39
Q

Quelle est la distinction entre la dyspraxie verbale et le TDL?

A

Dyspraxie verbale: Absence ou limitation importante du langage expressif reliée à une incapacité à organiser et à produire les mouvements oro-moteurs nécessaires au langage expressif.

TDL : Limitation importante du langage expressif accompagnée de difficultés de compréhension. Discours intelligible, mais accès lexical limité (vocabulaire). Bonne compréhension des mots, mais compréhension des phrases plus difficiles. Difficultés avec les situations nouvelles. Difficultés avec la compréhension/identification des émotions, les mots questions et les notions temporelles/spatiales.

40
Q

Quelles sont les atteintes cognitives possibles pour le TDL?

A
  • Langage expressif et réceptif : Les sons et leur organisation à l’intérieur des mots, le vocabulaire restreint, marques grammaticales modifiant les mots (cheval-chevaux), l’organisation de mots dans la phrase, la signification des mots, l’utilisation du langage comme moyen de communication et de raisonnement
  • Le raisonnement abstrait (traitement visuo-spatial)
  • L’abstraction
  • La généralisation des apprentissages
  • L’organisation
  • La planification
  • La notion du temps
  • Cmpts sexuels à risque plus probables à l’adolescence
  • Empathie et compassion plus limités
41
Q

Quelles sont les aides et ressources pour le TDL?

A

Association des personnes dysphasiques & Orthophonie

42
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour le TDL?

A
  • Accompagnement personnalisé en fonction des besoins et des capacités
  • Adapter le suivi (ex : tableau de communication)
  • Éviter les DOUBLES QUESTIONS.
  • Théorie du petit pas : se fixer de petits objectifs, peu de contenu est abordé par rencontre
  • Expliquer et sensibiliser (personne concernée, les proches et éventuellement l’employeur)
  • Cibler le développement d’un réseau social et l’intégration sociale
43
Q

Qu’est-ce qu’un TCC?

A

Le TCC représente une atteinte cérébrale, excluant toute étiologie dégénérative ou congénitale, causée par une force physique extérieure susceptible de déclencher une diminution ou une altération (perte) de l’état de conscience avec la perturbation des fonctions cognitives associées ou non à une dysfonction physique ainsi que des modifications du comportement et de l’état émotionnel. Les incapacités qui résultent du traumatisme sont soit temporaires, soit permanentes.

44
Q

Quels sont les types de TCC et les critères qui leur sont associés?

A

Critères: Durée de l’altération de la conscience, Échelle de coma de Glasgow (ECG) à l’urgence, Lésions objectivées (vues aux examens), Amnésie post-traumatique (APT).

TCC Léger: 0 à 30 minutes; 13 à 15; Scan négative
IRM parfois négative, parfois positive; 0 à 24 heures.
TCC Modéré: 30 minutes à 6 heures; 9 à 12; Scan : habituellement positive, IRM : habituellement positive; Entre 1 et 14 jours.
TCC Grave: Au moins 6 heures, habituellement supérieure à 24 heures; ≤ 8, minimum 3; Scan et IRM positives; Plusieurs semaines.

45
Q

Qu’est-ce qu’un pronostic?

A

AVIS PROFESSIONNEL DU NIVEAU DE RÉCUPÉRATION FUTURE PERMETTANT UN FONCTIONNEMENT COMPARABLE À CELUI OBSERVÉ ANTÉRIEUREMENT AU TCC. Se fait lors de la réadaptation. Peut changer. On l’annonce lorsque la personne est prête et disposée à le recevoir. Le premier 6 mois, récupération exponentielle. Finit par stagner après 1-2 ans. Au 6 mois, plus susceptible développer dépression. Agents payeurs (SAAQ, assurances) demandent de se positionner plus tôt sur le pronostic.

46
Q

De quoi dépend le pronostic chez l’adulte ayant un TCC?

A
  • L’ampleur / importance des lésions cérébrales (sévérité du TCC)
  • Localisation des lésions cérébrales (préfrontal = hypothèque plus)
  • La personnalité pré-accidentelle (dx antérieurs, peut accentuer les traits)
  • Les séquelles cognitives, psychologiques (humeur et anxiété) et comportementales (déterminé par les fonctions psy et cognitives)
  • Le soutien de l’entourage et à l’entourage
47
Q

En quoi le TCC léger présente-il une évolution différente du TCC modéré et grave?

A

TCC L : 85% ne présentent plus de séquelles 6 mois après le TCC. 15% qui présentent des séquelles résiduelles (permanentes).
TCC M-G : Présentent plus fréquemment des séquelles permanentes et invalidantes.

48
Q

Pourquoi appelle-t-on le TCC l’épidémie silencieuse?

A

Épidémie : Beaucoup de personnes ont subi un TCC et Silencieuse : Ne le savent pas nécessairement. Effet cumulatif des TCC : plus de chances d’en subir un autre. Pas parce qu’il n’y a pas de séquelle qu’il n’y a pas de lésions. Il se peut qu’un TCC L déclenche des séquelles permanentes. Peut virer en encéphalopathie traumatique (état dégénératif lié aux TCC) qui mène souvent au suicide.

49
Q

Chez les TCC modéré et grave, quelles sont les séquelles les plus fréquentes?

A
  • Fatigue cognitive et faible endurance cognitive
  • Difficultés attentionnelles (sélective, partagée et soutenue)
  • Problèmes de mémoire (MdT, MCT, MLT, explicite et implicite, nouvelle sémantique, prospective)) Peut avoir fixation dans le temps ou oublié bcp de souvenirs.
  • Pblms des fonctions exécutives (abstraction, flexibilité, inhibition, rapidité)
  • TCC G : changement de personnalité probable, changement du système sensori-moteur, exacerbation possible de certains traits antérieurs, changement possible d’orientation sexuelle ou d’identification du genre.
  • Risque accru de tds, lié aux bouleversements neurochimiques.
50
Q

Est-il plus avantageux d’avoir un TCC en bas âge ou à l’âge adulte?

A

ÇA DÉPEND! Si fonction déjà fonctionnelle, mieux en bas âge selon le principe de Kennard. Si fonction pas encore fonctionnelle, mieux plus vieux selon le principe d’Anderson et Moore.

51
Q

Quels sont les deux principes expliquant la récupération du TCC?

A

1- Le principe de Kennard (1936):
Plus on est jeune lorsque la lésion cérébrale survient, plus la plasticité du cerveau (capacité à se réorganiser après une lésion) sera augmentée. Plus de cellules souches qui protègent les neurones, elles permettent de réparer les neurones.
2- Anderson et Moore (1995) :
La récupération sera facilitée si les lésions cérébrales affectent une zone qui était fonctionnelle au moment de l’accident. Sinon, il est possible de voir des difficultés ultérieures. Ex. : Réapprendre à marcher à un adulte vs à un enfant de 6 mois qui n’a jamais marché. L’enfant risque de ne jamais marcher.

52
Q

Quelles sont les aides et ressources pour les TCC?

A
  • CH, Centre de réadaptation en déficience physique (CRDP)
  • Associations TCC, CSSS (certaines régions ont un prog. Pour TCC long terme). Plusieurs services aux proches.
  • Services externes de main d’œuvre - SEMO
53
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour le TCC?

A
  • Éduquer, informer, sensibiliser (personne TCC, proches, employeurs, collègues)
  • Miser sur les HDV est très favorable : Valorisant et motivant, aller en fonction des intérêts de la personne et ce qu’elle veut réaliser
  • Développement du sens donné à l’accident
  • Viser de petits succès et développer une estime de soi
  • Reconnaissance des limites et des capacités
54
Q

Qu’est-ce qu’un AVC?

A

L’accident vasculaire cérébral résulte d’une interruption de l’irrigation sanguine d’une région du cerveau (défaut de l’irrigation : ischémie). Il peut entraîner une lésion anatomique d’un ou de plusieurs vaisseaux cérébraux. Mtnt AVC, car prob. de vascularisation en premier lieu. Veines installées dans les sillons. Il n’y a pas d’âge, plus probable en vieillissant. Plus de prob. de vascularisation, plus de chances de faire une démence.

55
Q

Quelles sont les lésions possibles pour un AVC?

A

Par exemple, ces lésions peuvent être :
• l’occlusion : blocage d’un vaisseau (par des déchets et un caillot)
• l’anévrisme : partie plus mince du vaisseau qui fait une balloune à cause de la pression sanguine
• la rupture (d’anévrisme) : Vaisseau éclaté (anévrisme). Sang va dans le cerveau, car le sang sort par l’anévrisme. Contact du sang avec le cerveau l’abîme.

56
Q

Quel est le processus de production de l’AVC?

A

Lorsque les neurones du cerveau n’ont plus leur apport en oxygène et nutriments nécessaire à leur fonctionnement (ceux après l’occlusion ou l’anévrisme), les cellules laissent entrer une quantité importante de CALCIUM, jusqu’à un niveau toxique. Il s’en suit une inflammation du tissu cérébral, laquelle peut s’étendre à l’ensemble du cerveau (de la zone affectée vers sa périphérie). Donc, même les autres zones peuvent démontrer un effondrement cérébral jusqu’à l’ensemble du cerveau. Cela peut entraîner un dommage temporaire, récupérable ou permanent.

57
Q

Quels sont les facteurs de risque de l’AVC?

A

Plus d’hommes, mais… Femmes en couple + hommes célibataires sont plus à risque (cmpts adoptés). Fumeurs. Haute Tension Artérielle. Alimentation malsaine (gras). Inactivité physique (sang se nettoie davantage). Stress. Âge. Génétique. Anovulants (épaissit le sang). Diabète.

58
Q

Quels sont les résultats possibles d’un AVC?

A

1/3 des personnes ayant subi un AVC en meurent
1/3 des personnes ayant subi un AVC survivent avec des séquelles
1/3 des personnes ayant subi un AVC sans séquelles.

59
Q

Quelles sont les atteintes cognitives probables de l’AVC?

A

Les séquelles peuvent être différentes tout dépendant si l’AVC survient dans l’HD ou dans l’HG :
• AVC Gauche : Problèmes de langage expressif, de rationalisation (raisonnement) complexe, difficultés motrices avec le membre dominant. Paraît donc plus, peut arrêter d’entrer en relation avec les autres. Plus de dépression et plus d’anxiété dans les premières semaines, ce qui amène de l’isolement social.
• AVC Droit : Héminégligence, anosognosie (contraire de l’autocritique), problèmes visuospatiaux (analyser l’espace), perception du temps diminuée. Affect plat et plus d’indifférence dans les premières semaines. Dans les mois et années qui suivent, traits dépressifs et de l’anxiété.

Les symptômes et séquelles peuvent être variés :
o	Physiques  (ex : diminution contrôle moteur, trouble sensitif)
o	Psychologiques/Comportementaux : humeur anxio-dépressive, labilité émotionnelle (émotions rapides), apathie (plus d’intérêt), irritabilité/agressivité
o	Cognitifs : trouble de communication, difficultés d’attention, de mémoire et des fcts exécutives, héminégligence, etc.
60
Q

Quels sont les besoins exprimés par les proches d’une personne ayant un AVC?

A

Inquiétudes face à la récidive, préoccupations $, risque d’épuisement-conflits-séparation, obstacles architecturaux, support inadéquat ou manquant, risque d’isolement social, effets psychologiques sur les enfants

61
Q

Quelles sont les aides et ressources disponibles pour l’AVC?

A
  • CH, CRDP
  • CSSS, Groupe de médecine familiale et clinique médicale
  • Associations existantes dans certaines régions
  • Peu de ressources pour les proches (financier, soutien, répit)
62
Q

Quelles sont les interventions possibles avec l’AVC?

A
  • Éduquer, informer, sensibiliser (personne AVC, proches)
  • Travail sur l’adaptation de la personne et de son environnement (comment adapter le cpt et les façons de faire pour en faciliter son fonctionnement personnel, professionnel et interpersonnel)
  • Principales cibles d’intervention : Nutrition (changement de régime), condition corporelle (sommeil, pblms physiques), relations interpersonnelles, loisirs et occupations
63
Q

Quelle est la définition de l’épilepsie?

A

Condition chronique associée à la survenue d’une décharge synchronisée excessive de neurones cérébraux entraînant la plupart du temps une modification du comportement. Les crises doivent être récurrentes et spontanées. Anomalie structurelle des neurones ou par une lésion. Problématique peut disparaître d’elle-même ou via une chirurgie (plus rare).

64
Q

Quelle est l’étiologie de l’épilepsie?

A

Origine traumatique : TCC (erreur dans le processus de réparation du neurone), AVC, suite à une chirurgie cérébrale.
Origine virale : Suite à une infection, telles que le SIDA, la méningite et l’encéphalite.
Origine idiopathique : Sans cause connue. 60% des cas d’épilepsie

65
Q

Donne-t-on nécessairement de la médication (RX) dans le cas d’épilepsie?

A

On ne donne pas de Rx nécessairement, surtout aux enfants et si l’épilepsie n’affecte pas le fonctionnement. Certaines personnes sont résistantes à la Rx.

66
Q

Qu’est-ce que l’aura, en lien avec l’épilepsie?

A

Symptômes précurseurs aux crises. Ce n’est pas tout le monde qui en a. Ex. : Mal de cœur.

67
Q

Quelles sont les types d’épilepsie?

A

Crises partielles : Activité neuronale excessive se concentrant dans une région cérébrale.
• Simples : Pas de perte de conscience.
• Complexes : Perte de conscience.

Crises généralisées : Activité neuronale excessive généralisée à l’ensemble du cerveau. Perte de conscience.
Une crise peut être partielle peut devenir généralisée.

68
Q

Quelles sont les atteintes cognitives probables de l’épilepsie?

A

3 facteurs : 1- Effets de l’épilepsie (fatigue) amènent des problèmes d’attention. 2- Dysfonction au foyer épileptique : 80% des crises partielles se situent dans les lobes temporaux, donc problèmes de mémoire. 3- Effets de la Rx.

69
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour l’épilepsie?

A

Documenter l’aura.
Intervenir en prévention auprès de la personne, de ses proches, collègues, etc. Amener la personne à sensibiliser ses proches à l’aura et aux interventions.
Informer la personne sur la problématique.
Prévenir la dépression (50-60%) et l’anxiété (40-50%).
Médication : Efficace pour 60-70% des personnes.
Chirurgie : Pour les personnes réfractaires à la Rx, pour les crises partielles seulement.

70
Q

Sur quoi repose le trouble dépressif majeur?

A

Le diagnostic de dépression repose sur :
• La présence d’une humeur dépressive (tristesse, pas de solution)
• Une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir
• Un ralentissement psychomoteur. Peut se caractériser par le contraire, une hyperactivation.
• Une diminution des capacités de pensée et de concentration
• Une perte d’énergie (insomnie et hypersomnie)
• Sentiment de dévalorisation, culpabilité et des pensées de mort

71
Q

Quelle est l’étiologie du trouble dépressif majeur?

A

Dysfonctionnement endocrinien (Hypothalamus-Hypophyse-Surrénales) qui altère le fonctionnement du SNC. Est influencé par les stratégies adaptatives déficientes.

72
Q

Quelles sont les atteintes cognitives probables du trouble dépressif majeur?

A
  • Déficits attentionnels (sélective, partagée et soutenue)
  • Mémoire déclarative (quand on veut absolument se souvenir de qqc). Mémoire implicite est améliorée, car reliée aux émotions.
  • Problèmes exécutifs majeurs
  • Ralentissement psychomoteur qui affecte le langage, la motricité, la réactivité et l’initiation, prise de décision difficile
  • La cognition du patient dépressif est caractérisée par des schémas négatifs qui altèrent la perception du monde en favorisant la prise en compte des événements négatifs au détriment des événements positifs.
73
Q

Quelles sont les aides et ressources pour le trouble dépressif majeur?

A
  • Médecin de famille
  • Soutien familial
  • Psychothérapeute / psychologue
  • Médication : Fonctionne bien, mais doit être combinée à la psychothérapie pour éviter la récidive.
  • Ligne Prévention du Suicide
74
Q

Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour le trouble dépressif majeur?

A
  • Médication et psychothérapie combinées favorisent
  • Exercice physique
  • Luminothérapie
  • Électrochocs
75
Q

À quel groupe de trouble appartient la schizophrénie?

A

Appartient au groupe de troubles psychotiques (problème de contact avec la réalité).

76
Q

Quels sont les critères diagnostics de la schizophrénie?

A

• Présence de délires (croyances qui déforment la réalité)
• Hallucinations (ex. : perceptions altérées)
• Discours désorganisé
• Comportement désorganisé ou catatonique
• Symptômes négatifs (absence réponse normalement attendue): Anhédonie (perte de plaisir), affect plat, catatonie, etc.
Hommes plus affectés que les femmes. Apparaît souvent à l’âge adulte, apparaît plus tard chez les femmes.

77
Q

Quelle est l’étiologie de la schizophrénie?

A

Composante héréditaire : Serait héréditaire chez 80-85% des cas. Quelques gènes ont été identifiés comme contribuants à la maladie. D’autres indiquent que ce serait un trouble développemental d’origine intra-utérine. Une autre hypothèse est qu’elle est due à un excès de dopamine.

78
Q

Quels sont les facteurs de risque associés à la schizophrénie?

A
  • Grossesse et naissance avec complications (p.ex., hypoxie (manque d’air))
  • Géniteur âgé de plus de 50 ans
  • Facteurs pré/périnataux : stress, infection, dénutrition, diabète de grossesse
  • Consommation de cannabis
79
Q

Quelle est la différence entre la schizophrénie et l’épisode psychotique ?

A

Épisode psychotique : Sx ont duré au moins une journée et moins d’un mois
Schizophrénie : Sx ont duré au moins un mois.

80
Q

Quelles sont les atteintes cognitives probables pour la schizophrénie?

A

Éveil, Attention, Mémoire, Jugement

81
Q

Quelles sont les interventions existantes pour la schizophrénie?

A
  • Attention aux traits dépressifs (20% passent à l’acte; 5-6% décèdent par suicide) et aux traits anxieux
  • Neuroleptiques (prob. : effet secondaires dérangeants – prob érectile ou d’orgasmer)
  • Stimulation magnétique transcrânienne (ressemble aux électrochocs)
  • Psychothérapie individuelle et familiale
  • Adaptation de l’environnement