Examen 2 Flashcards
Quelle est la définition du TSAF?
Représente un regroupement de signes et symptômes rattachés aux anomalies dues aux effets de la consommation d’alcool par la mère durant la grossesse chez l’enfant.
Effets délétères (représentent un danger pour la santé) et tératogènes (créent des malformations) de l’alcool. Passe au travers de la barrière placentaire et affecte directement le fœtus.
Quelles sont les trois types d’anomalie du TSAF ainsi que leurs manifestations?
Anomalies faciales: Aplatissement du sillon naso-labial (vallon en-dessous du nez), amincissement du vermillon (bec de lièvre), raccourcissement des fentes palpébrales (distance entre le coin externe et interne de l’œil), distance entre les yeux.
Retards de croissance: Diamètre crânien plus petit que la norme, petits poids.
Troubles neurologiques: Problèmes cognitifs (apprentissage, attention, d.i.), troubles du comportement neurologique (déficience motrice, surdité).
Quelles sont les quatre grandes catégories de TSAF?
- Syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) : Présence de déficits neurologiques, comportementaux et cognitifs ainsi que par certains traits faciaux.
- Trouble neurologique du développement lié à l’alcool (TNDLA) : Associé aux troubles du système nerveux central découlant de l’exposition prénatale à l’alcool (ex. : les troubles de mémoire et de motricité sans présence de traits faciaux).
- Malformations congénitales liées à l’alcool (MCLA) : Il s’agit d’anomalies squelettiques et des systèmes organiques importants.
- Effets de l’alcool sur le fœtus (EAF) : Cette catégorie regroupe les enfants exposés à l’alcool pendant leur vie intra-utérine, mais qui ne présentent pas tous les symptômes associés au SAF (en particulier en ce qui concerne les traits physiques).
Quelles sont les atteintes cognitives probables du TSAF?
Difficultés à s’adapter à de nouvelles situations, des difficultés attentionnelles (dans 70% des cas), des problèmes exécutifs, des difficultés sociales ainsi que des difficultés d’apprentissage. Fonctionnement intellectuel plus bas que la norme, mais pas nécessairement de d.i. Bcp de TOP et des conduites.
Quelles sont les aides et ressources pour le TSAF?
- Très peu de ressources existent pour répondre spécifiquement et à l’ensemble des besoins des enfants TSAF
- Chaque professionnel évaluera et interviendra (dans son milieu) selon les besoins présentés (Médecin de famille, pédiatre, pédopsychiatre, psychologue, neuropsychologue, ergothérapeute, psychoéducateur, éducateur spécialisé, enseignante, etc) alors que la littérature démontre la nécessité de l’évaluation et de l’intervention multidisciplinaire
- Familles de répit
Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour le TSAF?
- Très peu d’études ont eu lieu (encore aux premiers balbutiements)
- Prévention primaire (avant) auprès de la population.
- Prévention secondaire : dépister les enfants TSAF et les référer aux ressources.
Quelques stratégies à appliquer auprès de l’enfant et sa famille (prévention tertiaire):
• Utiliser des listes de choses à faire pour l’enfant
• Éviter les fortes stimulations (éclairage fort, bruit ambiant, mouvement brusque)
• Routine, encadrement et constance
• Utiliser un langage simple (consignes claires) et des pictogrammes
• Répéter +++
Quelle est la définition du SBS (traumatisme craniocérébral non-accidentel)?
Le SBS découle d’un acte de secouage d’une violence indue et démesurée de la part d’un adulte vis-à-vis un enfant. Il est le résultat d’une perte de contrôle face à un enfant, généralement âgé de moins de 12 mois (pleurs plus fréquents et muscles du cou pas assez solides pour soutenir la tête qui est plus grosse), certaines études allant jusqu’à 24 mois. Il est souvent le dernier acte d’une série jusqu’alors sans conséquence apparente face aux comportements indésirables et incessants (p.ex., pleurs) de l’enfant.
Par le mouvement de va-et-vient, le cerveau de l’enfant n’étant pas très myélinisé (développement glial se poursuit) et étant plus gélatineux subit des lésions en se heurtant sur les parois du crâne. Parfois, il s’agira de la réaction secondaire qui entraînera le plus de conséquences, c’est-à-dire l’inflammation du cerveau aux lésions subies.
Quelles sont les lésions associées au SBS?
Hémorragies oculaires (ou rétiniennes), fractures costales ou des os longs, hémorragies intracrâniennes (rupture des veines ponts), lésions aux organes viscéraux, fractures du crâne, oedème cérébral, ecchymoses.
Quelles sont les atteintes cognitives possibles du SBS?
Fonctionnement intellectuel généralement plus faible, hyperactivité, trouble d’apprentissage, atteintes des fonctions exécutives et des fonctions visuelles.
Quelles sont les aides et ressources pour le SBS?
- Très peu; professionnels parsemés dans le réseau (pas d’équipe multi).
- Il faut s’orienter vers les ressources qui répondront aux besoins spécifiques de l’enfant.
Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles pour le SBS?
• Éducation et sensibilisation +++ :
o Laisser l’enfant pleurer dans un lieu sécuritaire (en s’assurant que ses besoins de base ont été comblés).
o Demander le soutien d’un proche qui peut prendre la relève
o L’amener à l’hôpital
- Offrir un encadrement et des stratégies éducatives adéquates
- Approfondir les ressources de la famille lorsque (même avant) l’épuisement devient important, avant de déraper!
- Offrir soutien pour les procédures judiciaires s’il y a lieu
- Pour l’enfant, on peut utiliser les mêmes stratégies que dans le TSAF
- Si troubles visuels, établir des outils.
Comment agit la maltraitance sur le développement cognitif de l’enfant?
Deux processus. Le stress vécu est très dommageable, car l’axe du stress est constamment sollicité et vit du stress chronique. Entraîne une vulnérabilité au stress à l’âge adulte. 2e, c’est l’axe HHS va être déréglé, puisque le cerveau va être surexposé au cortisol et qu’il va avoir besoin d’avoir plus de stress pour réagir. Puisqu’il n’y a pas assez d’hormones secrétés par l’hypophyse pour contrer le cortisol, qui va devenir moins sensible, cela va nuire à plusieurs structures. Nuit aux hippocampes et entraîner des difficultés à retenir l’information.
Quelles sont les fonctions cognitives affectées par la maltraitance?
Problèmes de mémoire, d’attention, problèmes aux fonctions exécutives, sx d’état de stress post-traumatique (hypervigileance, évitement).
Quelle est la différence entre une période critique et une période sensible? Faire le lien avec la maltraitance et l’attachement.
Périodes sensibles : Attachement, opportunité de possiblement rattrapé.
Périodes critiques : Dommages irréversibles.
De 12 à 24 ans, la maturation des fonctions exécutives, mais que ça se développe pendant l’enfance. Les effets de la maltraitance ne sont pas irréversibles.
Quels sont les critères du TSA?
Déficits persistants dans la communication et l’interaction sociales dans plusieurs contextes
Comportements, intérêts ou activités restreints, ou répétitifs
L’apparition de symptômes a lieu durant la période de développement
Les symptômes causent des déficits cliniquement observables dans les domaines sociaux et professionnels
Qu’est-ce que l’étiologie du TSA?
- Activité cérébrale accrue dans les lobes temporaux (Nair et al., 2013) et préfrontaux (Müller et al., 2013) (lié à la mémoire pour le temporal)
- Problèmes de connectivité entre le thalamus et les autres régions cérébrales (relié à l’hypo et l’hyperéactivité)
- Hippocampes et amygdales plus petits
- Problème de mutation ou polymorphisme de certains gènes « primitifs » (influencent les autres gènes qui suivent
Quelles sont les atteintes cognitives probables chez les TSA?
- Langage : pragmatique affectée
- Raisonnement abstrait difficile, faibles habiletés motrices, faible mémoire de travail, rigidité cognitive
- Anxiété lors de contacts sociaux (évitement de contacts directs) + Dépression
- Anxiété chez les personnes qui ont un fonctionnement intellectuel élevé
- Parfois : rendement mnésique très élevé dans un domaine particulier
- Parfois : fonctionnement intellectuel général au niveau de la douance
Quelles sont les ressources pour les TSA?
- Médecin de famille, pédiatre, pédopsychiatre, neuropsychologue, orthophoniste et ergothérapeute (équipe multidisciplinaire) : diagnostic
- CISSS-CIUSSS (CRDI-TED): diagnostic et intervention
- Associations (OSBL) pour les personnes concernées et leurs proches
Quelles sont les interventions à privilégier avec le TSA?
Importance d’expliquer que le profil varie considérablement d’une personne à l’autre.
Interventions auprès des parents :
• Importance de considérer la culture et le contexte familial
• Pairage entre parents peut être aidant (mais doit être respectueux de la culture)
• Importance de cibler les forces et difficultés de l’enfant selon le parent
Qu’est-ce qu’un TDAH?
Il s’agit d’un trouble neurodéveloppemental dont les principales manifestations sont l’inattention et l’hyperactivité ou l’impulsivité.
Quels sont les critères diagnostics du TDAH?
Critères diagnostics :
Attention : Six (ou plus) des symptômes suivants ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et doivent nuire au fonctionnement du patient.
• Évite de s’engager dans des tâches qui demandent un effort mental soutenu;
• N’écoute pas lorsqu’on lui parle directement;
• Ne suit pas les instructions;
• Difficultés à maintenir son attention dans les activités;
• Ne prête pas attention aux détails;
• Difficultés à organiser les tâches;
• Perd les objets nécessaires à ses activités;
• Est facilement distrait par des stimuli extérieurs
• A des oublis dans les activités quotidiennes
Hyperactivité et impulsivité : Six (ou plus) des symptômes suivants ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et doivent nuire au fonctionnement du patient.
-Hyperactivité :
• Agit souvent comme s’il était « monté sur des ressorts »
• Difficultés à jouer calmement
• Est agité
• Se lève lorsqu’on s’attend à ce qu’il demeure assis
• Court dans des situations dans lesquelles c’est inapproprié
• Parle excessivement
-Impulsivité
• Répond aux questions avant qu’elles ne soient complètement posées
• Difficultés à attendre son tour
Interromps les autres ou impose sa présence
Quels sont les trois types de TDAH?
- Type à prédominance inattention
- Type à prédominance hyperactivité ou impulsivité
- Type MIXTE
Quelle est l’étiologie du TDAH?
Il existe différentes hypothèses dont :
• Sur le plan neurochimique : Déficience en dopamine et noradrénaline (d’où l’efficacité des psychostimulants) dans le lobe frontal et préfrontal.
• Sur le plan génétique : Quand un des deux parents a un TDA, augmente la probabilité d’en présenter un. Quand les deux parents ont un TDA, 24x plus de chances d’en présenter un. Serait un gène dominant.
Quels sont les facteurs de risque du TDAH?
- Durant la grossesse : Consommation d’alcool ou de nicotine, mauvaise alimentation.
- Environnement psychosocial difficile, bébé prématuré ou à petit poids.
Quelles sont les atteintes cognitives du TDAH?
- Inattention : attention sélective, partagée et soutenue
- Inhibition : un mauvais contrôle des impulsions
- Mémoire de travail affaiblie
- Planification et organisation faibles
Quels sont les aides et ressources pour le TDAH?
- Dépistage : Psychologue, neuropsy, parents, enseignants, intervenants, conjoint, médecin.
- Diagnostic : Évaluation neuropsychologique, psychologique, médicale, pédiatrique, pédopsychiatrique ou psychiatrique (à l’âge adulte).
- Interventions : médication, adaptation de l’environnement, rééducation cognitive (renforcer l’attention ou le contrôle de soi).
Quelles sont les interventions psychoéducatives possibles avec le TDAH?
- Expliquer et refléter que le TDAH ne constitue pas une déficience intellectuelle, ni un trait de caractère
- Introduire routine dans le fonctionnement
- Organisation de l’horaire et des tâches
- Utiliser dès le début un agenda et des listes de tâches pour que l’enfant soit plus autonome et pense à s’y référer
- Approche comportementale : déterminer le type prédominant et intervenir en ce sens : Sensibiliser (l’amener à prendre conscience de ses sx), Conscientiser, Offrir des alternatives, Compenser (agenda, alarmes).
- Approche pharmacologique : efficace au plan de la mémoire de travail, mais certaines études stipulent qu’elle entraîne à long terme une vulnérabilité à la toxicomanie
- Approche systémique : Travailler sur les relations familiales
Qu’est-ce que les troubles spécifiques d’apprentissage?
Regroupent l’ensemble des troubles associés aux exigences scolaires en regard des habiletés de lecture, d’écriture et de calcul. Trouble inné.
Quels sont les trois types dyslexie-dysorthographie?
- DD phonologique : Lecture peut être fluide, mais il change des mots, car il décode trop. Inversion des lettres à phonologie semblable. Difficultés associées à l’interprétation du son vers la syllabe. Omettre des syllabes ou les inverser. Plus fréquente.
- DD lexicale : Lit très lentement, syllabe par syllabe. Pas de mémorisation des syllabes ou des mots. Inversion des lettres qui se ressemblent visuellement. Difficultés avec les mots irréguliers.
- DD mixte : Autant de signes d’un côté que de l’autre.
Quelle est la nouvelle classification suggérée pour les troubles spécifiques d’apprentissage?
DD phonologique, DD par trouble de l’empan visuo-attentionnel et DD mnésique.
Quels sont les types de troubles spécifiques d’apprentissage?
Dyslexie, dysorthographie, dyscalculie.
Qu’est-ce que la dyscalculie?
Trouble de l’apprentissage des mathématiques. Mémoire de travail diff.
3 symptômes possibles:
• Difficultés de transcodage : Passer du chiffre aux lettres. Arabe vs romain. Difficulté à reconnaître les chiffres écrits.
• Stratégies de dénombrement déficientes : Difficultés à calculer. Difficultés à retenir les tables de x et /.
• Pauvre estimation des quantités : Difficultés à savoir ce qui est < ou > que x. Encore plus difficile avec les fractions, les décimales et les %.