Examen 2 Flashcards

1
Q

La douleur est… (5)

A
  1. universelle
  2. complexe
  3. invisible (pas toujours)
  4. source de détresse
  5. adaptative
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2
Q

Qu’est-ce que la douleur?

A

C’est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable ou d’inconfort, généralement associée au dommage ou à l’irritation d’un tissu.

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3
Q

Il y a 4 types de douleur, quels sont-ils?

A
  1. douleur aigue
  2. douleur chronique
  3. douleur organique
  4. douleur psychogénique
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4
Q

Qu’est-ce qu’un douleur aigue?

A

très intense, sur un court lapse de temps.

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5
Q

Il y a trois types de douleurs chroniques, lesquels?

A
  1. récurrente
  2. bénigne
  3. progressive
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6
Q

Qu’est-ce qu’un douleur chronique récurrente?

A

très intense, part et reviens ex: migraine.

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7
Q

Combien de temps doit durée une douleur pour qu’on la considère chronique?

A

de 3 à 6 mois

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8
Q

Qu’est-ce qu’une douleur chronique bénigne?

A

moins intense mais toujours là ex: mal au dos.

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9
Q

Qu’est-ce qu’une douleur chronique progressive?

A

se détériore au fil du temps ex: sclérose en plaque.

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10
Q

Qu’est-ce qu’une douleur organique?

A

douleur clairement liée à un dommage ou une contrainte exercée sur les tissus du corps.

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11
Q

Qu’est-ce qu’un douleur psychogénique?

A

douleur pour laquelle aucune cause physique n’a été mise en évidence ex: fibromyalgie.

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12
Q

Comment perçoit-on la douleur?

A

La stimulation douloureuse déclenche l’activité chimique autour du site affecté. Il y a ensuite l’activation des fibres nerveuses (nocicepteurs) pour signaler le problème.

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13
Q

Quelle est la première théorie de la douleur?

A

La douleur est une réponse automatique à un stimulus externe. Voie directe entre source de la douleur et aire cérébrale qui détecte la sensation.

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14
Q

Qu’elles sont les limites de la première théorie de la douleur?

A
  • n’explique pas la variabilité individuelle dans l’expérience de la douleur
  • ne prend pas en compte les facteurs psychologiques (la douleur est subjective).
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15
Q

Qu’est-ce que la théorie du portillon?

A
  • Le circuit neuronal de la douleur n’est pas à sens unique.
  • un portillon situé dans la moelle épinière ouvert ou fermé à différents degrés module l’expérience de douleur détectée par le cerveau.
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16
Q

Dans la théorie du portillon, il y a trois sources d’informations, lesquels?

A
  1. l’activité des fibres de la douleur tend à ouvrir la porte.
  2. l’activité des fibres périphériques tend à fermer la porte (moins mal, faire une pression sur la blessure)
  3. les influences centrales descendantes du cerveau des circuits efférents peuvent ouvrir ou fermer la porte.
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17
Q

Qu’est-ce qui ouvre la porte, qui accentue la douleur?

A
  • anxiété, inquiétudes, tension
  • dépression
  • focus sur la douleur
  • ennui, désœuvrement.
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18
Q

Qu’est-ce qui ferme la porte, diminue la douleur?

A
  • émotions positives
  • relaxation
  • repos
  • concentration ou distraction
  • engagement dans des activités significatives.
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19
Q

Quelles sont les 4 composantes de l’approche biopsychosociale de la douleur?

A
  1. composante physiologique
  2. composante affective
  3. composante cognitive
  4. composante comportementale
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20
Q

Qu’est-ce que la composante physiologique?

A

les tissus

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21
Q

Qu’est-ce que la composante affective?

A

stress, anxiété, dépression.

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22
Q

Qu’est-ce que la composante cognitive?

A

signification accordée à la douleur

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23
Q

Qu’est-ce que la composante comportementale?

A

affecte l’apprentissage.

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24
Q

Comment mesure-t-on la douleur?

A

Il n’y a pas de systèmes de mesure infaillible pour mesure la douleur.

  1. expérience subjective
  2. différentes stratégies.
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25
Q

Quelles sont les différentes stratégies (3) pour mesurer la douleur?

A
  1. mesures psychophysiologiques: respiration, température de la peau.
  2. par observation (comportement)
  3. mesures auto-rapportés.
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26
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’approche cognitivo-comportementale?

A
  • fondée sur le principe d’apprentissage
  • court et moyen terme
  • volet psychoéducatif
  • exercices à la maison
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27
Q

Qu’elle est la première vague de la TCC?

A

thérapie comportementale, principe du conditionnement opérant.

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28
Q

Quelles sont les conséquences des comportements douloureux?

A
  • postures particulières
  • grimaces
  • plaintes
  • prendre des antalgiques
  • éviter des situations.
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29
Q

Qu’est-ce que le renforcement positif en lien avec la douleur?

A

Donner pour augmenter

  • sollicitations des proches
  • intérêts des proches
  • prise en charges financières
  • contacts avec le milieu médical
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30
Q

Qu’est-ce que le renforcement négatif en lien avec la douleur?

A

enlever pour augmenter

  • prise en charge par les proches d’activités désagréables
  • dispense de certains tracas
  • repos
  • médication
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31
Q

Qu’est-ce que la punition négative en lien avec la douleur?

A

enlever pour diminuer

  • reprise des activités par la personne, l’entourage juge qu’il va mieux et porte moins attention et soutien
  • disparition de l’aide financière
  • reprise obligatoire du travail
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32
Q

Qu’est-ce que la punition positive en lien avec la douleur?

A

donner pour diminuer

  • si une activité ou un mouvement conduit à l’apparition de la douleur, celle-ci sera éviter pour disparaître
  • critique de l’entourage
  • amélioration = paresse, préjugés
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33
Q

Comment fait-on pour désapprendre la douleur (conditionnement opérant)?

A
  • identifier les renforçateurs dans l’environnement
  • utiliser les principes de renforcement, punition et extinction
  • impliquer l’entourage
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34
Q

Quelles sont les 3 règles de la douleur et des relations thérapeutiques (conditionnement opérant)?

A
  1. observer les comportements douloureux
  2. renforcer naturellement les comportements reliés au mieux-être
  3. ne pas renforcer les comportements douloureux.
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35
Q

Quelle est le but du traitement (conditionnement opérant)?

A

Diminuer les comportements douloureux et augmenter les comportements reliés au mieux-être.

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36
Q

Qu’est-ce que le conditionnement répondant?

A

Situation + stimulus aversif = peur, apprentissage que la situation fait peur, anxiété.
Évitement de la situation = renforcement du comportement d’évitement.

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37
Q

Qu’est-ce que la kinésiophobie?

A

Peur du mouvement ou de se blesser

  • anticipation de la douleur
  • évitement
  • généralisation à toutes les activités
  • hypervigilance aux sensations physique
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38
Q

Quelles sont les stratégies pour éviter la kinésiophobie (7)?

A
  1. réassurance verbale
  2. donner des infos justes
  3. reprise graduelle des activités
  4. exposition graduée
  5. relaxation musculaire progressive
  6. biofeedback
  7. habiletés de communication
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39
Q

Quelle est la deuxième vague de la TCC?

A

la vague cognitive (modèle du traitement de l’information).

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40
Q

Qu’est-ce que la dramatisation de la douleur?

A

État mental ou une perception amplifiée de ses symptômes douloureux. Amplification, impuissance, rumination.

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41
Q

La dramatisation est souvent associée à quoi?

A
  • niveau plus élevée de douleur
  • augmentation d’incapacité et qualité de vie faible
  • augmentation de l’utilisation des services de santé et de durée de l’hospitalisation
  • augmentation de la médication analgésique
  • sexe féminin
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42
Q

Quelles sont les interventions de la vague cognitive (3)

A
  1. la restructuration cognitive
  2. la distraction
  3. la résolution de problème.
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43
Q

Qu’est-ce qui se passe dans le modèle de la peur-évitement quand le degré de peur est faible?

A

exposition et rétablissement

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44
Q

Qu’est-ce qui se passe dans le modèle de la peur-évitement quand il y a du catastrophisme?

A

kinésiophobie, hypervigilance, évitement/fuite et dépression/invalidité.

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45
Q

Quelle est la troisième vague de la TCC?

A

Les émotions

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46
Q

Qu’est-ce que la thérapie ACT?

A

thérapie d’acceptation et d’engagement.

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47
Q

Quelle est la conclusion commune de ACT et MSBR?

A

accepter la douleur.

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48
Q

Quelle est le résultats des études fondamentales par rapport à l’ACT?

A
  • supériorité de la stratégie d’acceptation en comparaison à la stratégie contrôle sur l’amélioration de la douleur.
  • L’acceptation ne s’avère pas supérieure aux stratégies de contrôle sur l’intensité de la douleur.
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49
Q

Quelles sont les bienfaits de l’acceptation?

A
  1. augmentation de la qualité de vie
  2. augmentation de la santé mentale
  3. diminution de la douleur
  4. diminution des incapacités physiques
  5. diminution des visites chez le médecin
  6. diminution des analgésiques
  7. diminution de l’anxiété et de la dépression
  8. augmentation du fonctionnement cognitif
  9. augmentation de l’emploi
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50
Q

Est-ce que la pleine conscience peut réduire la douleur?

A
  • des études rapportent une diminution significative de l’intensité de la douleur.
  • les réductions de la douleur se maintiennent à la relance.
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51
Q

Qu’est-ce que la recherche fondamentale nous apprend sur la pleine conscience?

A
  • pratiquée par un débutant ou un expert, potentiel de réduire l’intensité de la douleur et sa dimension désagréable.
  • les adeptes de méditations tolèrent mieux la douleur.
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52
Q

Quelles sont les bienfaits de la méditation sur la douleur?

A

Elle permet de réduire de 40% l’intensité et de 57% son caractère désagréable.

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53
Q

Pourquoi dit-on que les préjugés en lien avec le surplus de poids sont socialement acceptable?

A

les personnes avec un surplus de poids sont considérées comme plus négligées, moins disciplinées, moins compétentes et plus paresseuses que les autres.

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54
Q

Les professionnels de la santé ont-ils autant de préjugés que la population générale?

A

Ils en ont plus.

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55
Q

Pourquoi les professionnels de la santé ont-ils plus de préjugés à propos du surpoids (5)?

A
  1. croyance quant à la contrôlabilité de l’obésité.
  2. valorise beaucoup la santé (intrinsèque)
  3. façon de ne pas se remettre en question, s’il y arrive pas, ce n’est pas de ma faute.
  4. ils ont plus de connaissances
  5. ils sont éduqués, performants et s’attendent de la même chose chez les autres.
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56
Q

Le fait d’être confronté aux préjugés relatifs au poids augmente la vulnérabilité à…(5)

A
  • dépression
  • faible estime de soi
  • cpts hyperphagiques plus sévères (manger trop)
  • à l’évitement ou réduction de l’activité physique
  • à un gain de poids
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57
Q

Les préjugés affectent la qualité des soins dispensés, pourquoi? (2)

A
  1. une attitude culpabilisante empêche de discuter des sains habitudes de vie d’une façon à renforcer l’auto-efficacité
  2. la peur de commentaires négatifs ou d’inconfort dû au surplus de poids entraîne l’évitement des soins préventifs.
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58
Q

Les préjugés relatifs au poids dépendent de… (4)

A
  • manque de connaissances sur les causes de l’obésité
  • type d’attribution (attribue l’obésité à l’individu ou non)
  • propre image corporelle
  • omniprésence de stimuli alimentaires et du modèle de minceur
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59
Q

quel est le pourcentage de la population qui correspond au modèle présenté dans les médias?

A

5%

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60
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’auto-régulation en lien avec le surplus de poids?

A

L’environnement obésogène vide les ressources d’auto-régulation.

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61
Q

Quelle est la définition de l’obésité?

A

Accumulation anormale ou excessive de tissu adipeux qui nuit à la santé (OMS). Causée par le déséquilibre à long terme entre l’énergie consommée et l’énergie dépensée.

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62
Q

Quelles sont les mesures de l’obésité (2)?

A
  1. indice de masse corporelle (IMC)

2. le tour de taille

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63
Q

Qu’est-ce que l’IMC?

A

le poids selon la grandeur, ne tient pas compte de l’état de santé.

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64
Q

Vrai ou faux?

Un poids insuffisant est plus dangereux qu’un poids excessifs.

A

Vrai

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65
Q

Quelles sont les conséquences de l’obésité en lien avec la mortalité?

A
  • la mort est aussi liée à d’autres variables (âge)
  • surtout expliquée par la mortalité dû aux maladies cardiovasculaires
  • relation en J plutôt que linéaire.
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66
Q

Quelles sont les conséquences de l’obésité sur la morbidité?

A
  • maladies coronariennes
  • hypertension
  • cholestérol
  • diabète de type 2
  • certains cancers
  • Ostéo-arthrite
  • problèmes articulatoires
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67
Q

Vrai ou faux?

Le risque de maladies chroniques dépend principalement de la distribution du tissus adipeux.

A

Vrai, une personne en forme de poire à moins de risque qu’une personne en forme de pomme.

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68
Q

Qu’est-ce que veut dire être Metabolically healthy but obese (MHO)?

A
  • surtout chez les jeunes
  • poids n’est pas un bon indicateur de la santé
  • bonne sensibilité à l’insuline
  • pas d’hypertension
  • profil lipidique, inflammatoire, hormonal, immunitaire et hépatique normaux
  • plus actifs physiquement, même alimentation.
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69
Q

Quelles sont les conséquences psychosociales de l’obésité (6)?

A
  1. diminution de l’estime de soi
  2. diminution de la qualité de vie
  3. évitement du système de santé
  4. évitement de l’activité physique
  5. découragement
  6. lien avec la dépression
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70
Q

Quelles sont les facteurs étiologiques de l’obésité (3)?

A
  1. facteurs biologiques
  2. facteurs environnementaux
  3. facteurs individuels
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71
Q

Quelles sont les facteurs biologiques de l’obésité (5)?

A
  • puberté précoce
  • syndromes et maladies
  • grossesses
  • ménopause
  • blessure
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72
Q

25 à 40% de la variation reliée à l’adiposité serait attribuable aux gènes qui influencent… (4)

A
  • le métabolisme de base
  • la thermogenèse alimentaire (digestion)
  • la quantité et la localisation des cellules adipeuses
  • le gain de poids en réponse à une suralimentation
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73
Q

Quelles sont les facteurs environnementaux?

A

transition alimentaire + urbanisation et modernisation. On est passé de famine à surabondance, l’activité physique est devenu un loisir.

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74
Q

Quelles sont les facteurs sociaux et familiaux de l’obésité (facteurs environnementaux) (4)?

A
  1. pression des pairs
  2. relation des parents avec la nourriture
  3. éducation
  4. privation
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75
Q

Quelles sont les deux catégories de facteurs individuels?

A
  1. facteurs comportementaux

2. facteurs sous-jacents

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76
Q

Quelles sont les deux facteurs comportementaux de l’obésité (facteurs individuels)?

A

les habitudes alimentaires et d’activité physique

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77
Q

Quelle est le facteur sous-jacent?

A

beaucoup moins de consensus

78
Q

Quelles sont les traitements reconnus et disponibles pour l’obésité (3)?

A
  1. traitement comportemental (standard)
  2. traitement pharmacologique
  3. traitement chirurgical
79
Q

Quelle est le traitement le plus efficace pour l’obésité?

A

Le traitement chirurgical

80
Q

Quelles sont les deux méthodes du traitement comportemental?

A
  1. la restriction calorique

2. l’activité physique

81
Q

Qu’est-ce que la restriction calorique dans le traitement comportemental?

A
  • restriction sur la quantité
  • restriction sur le choix des aliments
  • règles précises
  • jeûne
82
Q

Qu’est-ce que l’activité physique dans le traitement comportemental?

A
  • style de vie plus actif vs activités structurées
  • pas d’évidence d’efficacité pour la perte de poids (plutôt maintien)
  • plus difficile à implanter (beaucoup d’efforts)
  • bénéfices indéniables pour la santé.
83
Q

Qu’est-ce qui est plus facile pour les femmes dans le traitement comportemental?

A

Mieux manger

84
Q

Qu’est-ce qui est plus facile pour les hommes dans le traitement comportemental?

A

faire de l’activité physique

85
Q

Quelle est l’efficacité des traitements comportementaux après 1 an?

A

23% ont perdu plus de 10% de leur poids initial et 46% ont perdu plus de 5% de leur poids initial.

86
Q

Quelle est l’efficacité des traitements comportementaux après 3 ans?

A

25% ont un poids plus grand que le poids initial et 54% ont perdu moins de 5% de leur poids initial.

87
Q

Pourquoi dit-on que la perte de poids est une illusion de facilité?

A
  • oscillation du poids et aggravation des conditions physiques
  • sentiment d’échec, de honte et d’inefficacité
  • désinvestissement de soi
  • motivation de + en + extrinsèque (éviter l’image de soi aversive).
88
Q

Quelles sont les facteurs qui influencent la balance énergétique (4)?

A
  1. environnement et contexte social
  2. personnalité et mécanismes psychologiques problématiques
  3. composantes génétiques et biologiques
  4. comportements alimentaires et d’activités physiques.
89
Q

Quelles sont les raisons pour lesquelles on mange (5)?

A
  1. plaisir sensorielle (bon, sent bon)
  2. émotions (rien à faire, triste)
  3. habitudes (récompense, par habitude)
  4. physiologiques (survivre, avoir de l’énergie
  5. social (occasions spéciales).
90
Q

Quelle est LA raison pour laquelle on devrait manger?

A

parce qu’on a faim.

91
Q

Quelles sont les théories à propos des mécanismes impliqués dans la régulation du poids? (3)

A
  1. le cycle de restriction-désinhibition
  2. l’évitement des émotions négatives
  3. la sensibilité à la récompense
92
Q

Qu’est-ce que la théorie de la restriction?

A

c’est un cercle vicieux:
restriction –> privation calorique et frustration –> pensée dichotomique –> perte de contrôle (désinhibition) –> compensation par la restriction –> recommence

93
Q

Qu’est-ce que la restriction comportementale (théorie de la restriction)?

A

le fait de manger significativement moins que ce qu’on mange habituellement et/ou moins que ce dont notre corps aurait besoin.

94
Q

Qu’est-ce que la restriction cognitive (théorie de la restriction)?

A

le fait de se répéter continuellement qu’on doit moins manger ou éviter de manger tel ou tel aliment, même si on y arrive pas.

95
Q

Donne des exemples de la pensée dichotomique?

A

La journée est déjà gâchée, autant en profiter, je me reprendrai demain.
J’ai déjà mangé trop de biscuits, autant finir boîte comme ça je ne serai plus tentée.

96
Q

Quelles sont les conséquences de la pensée dichotomique?

A

pensée dichotomique –> perception d’un échec –> découragement –> abandon des nouvelles habitudes de vie –> reprise du poids perdu –> échec réel

97
Q

Quelles sont les stratégies positives de la théorie de la restriction?

A
  • favoriser une régulation flexible ex: laisser enfant manger du dessert avec ses amis
  • favoriser une régulation intuitive –> manger juste quand on a faim
  • favoriser une motivation intrinsèque
  • favoriser l’autoefficacité.
98
Q

Que dit la théorie de l’évitement des émotions?

A
  • manger ça fait du bien (réconfort, plaisir, coping centré sur les émotions)
  • mais c’est aussi un mécanisme puissant pour court-circuiter le fonctionnement émotionnel du cerveau (coping centré sur la distraction)
99
Q

L’évitement des émotions repose sur deux choses, lesquels?

A
  1. alexithymie

2. conscience intéroceptive

100
Q

Qu’est-ce que l’alexithymie?

A

difficultés à ressentir, reconnaître et exprimer les émotions

101
Q

Qu’est-ce que la conscience intéroceptive?

A

avoir une conscience différenciée des sensations et des émotions ex: sentir que j’ai faim ou que je n’ai plus faim.

102
Q

Qu’est-ce qu’une sensibilité aux émotions de type robot?

A

tendance à vivre peu d’émotions positives et négatives

103
Q

Qu’est-ce qu’une sensibilité aux émotions de type montagne russe?

A

émotions négatives fréquentes, intenses et persistantes.

104
Q

Quelles sont les stratégies positives de la théorie de l’évitement?

A
  • éviter de demander simplement à la personne d’arrêter de manger ses émotions
  • aider à prendre conscience de ses émotions
  • proposer des stratégies de régulation axées sur le problème..
105
Q

Qu’est-ce que la théorie du circuit de la récompense?

A

le circuit de la récompense amène l’individu à répéter les stimuli agréables. Manger active le circuit de la récompense.

106
Q

Qu’est-ce qui caractérise une faible sensibilité à la récompense?

A
  • peu d’attirance pour la nouveauté
  • minimisation des risques à prendre
  • décisions planifiées et organisées selon des objectifs
107
Q

Qu’est-ce qui caractérise une forte sensibilité à la récompense?

A
  • plus grande impulsivité

- difficulté à planifier à long terme.

108
Q

Quelles sont les stratégies positives pour la théorie du circuit de la récompense?

A
  • proposer des stratégies d’organisation et de planification
  • proposer des stratégies de contrôle du stimulus
  • aider la personne à identifier et savourer d’autres plaisir
109
Q

L’obésité est-elle une question de volonté?

A

Oui et non

  • génétique ou trouble physiologique
  • oui –> ont doit être motivé
  • non –> influence de la société (famille, préjugés)
110
Q

80% des suicides sont des hommes parce que… (7)

A
  1. demande d’aide plus tardive
  2. axés sur l’agir
  3. manières plus dangereuses
  4. plus nombreux à souffrir de troubles mentaux
  5. moins bien intégrés socialement
  6. moins bon soutien social
  7. adhère aux rôles masculins prédisposants
111
Q

Pourquoi dit-on qu’être un homme en 2018 est un double standard?

A

Il faut qu’il soit fort et sensible à la fois

112
Q

Qu’est-ce que le code de la masculinité?

A

règles et exigences sociales implicites régissant les rôles masculins. Se construit principalement à travers le processus de socialisation et biologiquement.

113
Q

Le code de la masculinité influence quoi?

A
  • la manière dont les hommes perçoivent et interprètent les événements
  • le choix des stratégies d’adaptation face à ces événements.
114
Q

Quelles sont les exigences de la masculinité (13)?

A
  1. cacher sa vie privée
  2. conserver le contrôle
  3. sexualiser l’intimité
  4. montrer sa force
  5. être invincible
  6. être indépendant
  7. être stoique
  8. agir et faire
  9. éviter les conflits
  10. nier sa douleur et sa souffrance
  11. persister indéfiniment
  12. feindre l’omniscience
  13. exprimer sa fierté
115
Q

Quelle est le lien entre le code de masculinité et le suicide?

A

L’adhésion au code de la masculinité accroît le risque de commettre un suicide en raison de son impact négatif sur:

  • les attitudes plus favorables au suicide
  • le soutien et l’intégration social
  • la demande d’aide
  • l’état mental
116
Q

Quelles sont les exigences de l’aide qui sont contraire au code de la masculinité (13)?

A
  1. dévoiler sa vie privée
  2. renoncer au contrôle
  3. avoir une intimité non sexuelle
  4. montrer ses faiblesses
  5. faire l’expérience de la honte
  6. être vulnérable
  7. chercher de l’aide
  8. exprimer ses émotions
  9. faire de l’introspection
  10. s’attaquer aux conflits intrapersonnels
  11. faire face à sa douleur et à sa souffrance
  12. reconnaître ses échecs
  13. admettre l’ignorance
117
Q

Quelle est la pyramide de l’expression émotive de l’homme?

A
colère
tristesse
culpabilité
peur 
honte
118
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’expression émotive de l’homme?

A
  • l’agressivité n’est pas seulement véhiculé dans la colère
  • la honte arrive en dernier
  • on associe un risque de violence à la colère et à l’agressivité
  • si un homme demande de l’aide c’est parce que ça ne va vraiment pas
119
Q

Qu’elle est la pyramide de l’expression émotive pour la femme?

A
tristesse
culpabilité
peur 
honte 
colère
120
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’expression émotive chez la femme?

A
  • colère ne fait pas partie des attentes de la société
  • la colère arrive en dernier
  • les pleures ne sont pas seulement signe de tristesse
121
Q

Quelles sont les manifestations de la détresse et de la demande d’aide des hommes?

A
  • détresse plutôt agit (travail plus, s’entraîne, plus de consommation)
  • impatience, irritabilité, colère
  • apparence détaché
  • minimisation du problème
  • extériorisation du problème
  • motivation extrinsèque à accepter de l’aide
122
Q

Quelles sont les pièges pour les intervenants auprès des hommes (3)?

A
  1. sous-estimation de la détresse
  2. sur-responsabilisation de l’homme
  3. susciter le rejet vs attirer la compassion
123
Q

Quelles sont les 7 techniques d’intervention pour aider un homme?

A
  1. accepter qu’un proche prenne le premier r-d
  2. accepter qu’un proche vienne pendant la 1ere rencontre
  3. prendre soin de la fierté
  4. écouter pour trouver les forces
  5. contextualiser plutôt qu’interioriser, reformuler plutôt que refleter
  6. situer situer situer
  7. impliquer les proches
124
Q

Quelles sont les 3 composantes du modèle biopsychosocial?

A
  1. système psychologique
  2. système biologique
  3. système social
125
Q

Qu’est-ce qu’on retrouve dans le système psychologique du modèle biopsychosocial?

A

cognition, perception, émotions, comportements, motivation…

126
Q

Qu’est-ce qu’on retrouve dans le système biologique du modèle biopsychosocial?

A

génétique, physiologie, âge, sexe, virus…

127
Q

Qu’est-ce qu’on retrouve dans le système social du modèle biopsychosocial?

A

ethnicité, réseau social, préjugés, normes…

128
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’interdisciplinarité?

A
  • regroupement de plusieurs professionnels dont les compétences se chevauchent et s’harmonisent
  • objectif commun
  • s’assure de la cohérence des soins (pas de recommandation qui vont à l’inverse de l’autre)
    ex: deux parents qui donnent les mêmes règles
129
Q

Qu’est-ce qui caractérise la multidisciplinarité?

A
  • ne travail pas ensemble, ne vise pas un objectif commun
  • comme un psy et un médecin
    ex: deux parents séparés qui ne se parlent pas et ne donnent pas les mêmes règles.
130
Q

Qu’est-ce que la transdisciplinarité?

A
  • l’intervention est la même d’un professionnel à l’autre

- objectif commun, façon de faire commune, langage commun.

131
Q

Qu’est-ce que l’approche centrée sur le patient?

A
  • inclure le patient dans le processus d’intervention (inter ou trans)
  • patient-partenaire
  • impliqué même dans la façon de structuré les soins
132
Q

Quelles sont les avantages de l’interdisciplinarité (5)?

A
  1. partage de la responsabilité
  2. réduction du sentiment d’impuissance
  3. promotion du soutien et de la solidarité
  4. augmentation de la créativité, enrichissement de la pratique de tous
  5. optimisation des résultats pour le client.
133
Q

Quelles sont les problèmes potentiels de l’interdisciplinarité (4)?

A
  1. impression de diminuer l’autonomie professionnelle ou de contrevenir aux actes réservés
  2. demande une adaptation importante
  3. exige du temps
  4. risque de chevauchement dans les responsabilités
134
Q

Que faut-il faire pour que l’interdisciplinarité fonctionne?

A
  1. augmenter la connaissance des rôles de chacun
  2. développer une vision commune
  3. communiquer efficacement pour partager l’information
  4. développer une relation de confiance, valoriser chaque membre
  5. rencontres régulières
135
Q

Qu’est-ce que le modèle transactionnel de la communication?

A
  • le traitement de l’information est affecté par le contexte socio-culturel et relationnel
  • l’encodage et le décodage sont toujours simultané
  • les signes ne sont pas universels
136
Q

Qu’est-ce que le contexte socio-culturel dans le modèle transactionnel de la communication?

A

les expériences personnelles et la culture des groupes d’appartenances.

137
Q

Comment se situent le professionnel et le patient dans la communication par rapport à leur niveau de connaissances?

A

professionnel: élevées, validées, théories
patient: variables, plus ou moins validées, personnelles

138
Q

Comment se situent le professionnel et le patient dans la communication par rapport à leurs attentes?

A

professionnel: réalistes, positives
patient: variables, excessives ou insuffisantes

139
Q

Comment se situent le professionnel et le patient dans la communication par rapport à leurs objectifs?

A

professionnel: changement à long terme, changement des habitudes
patient: changement rapide, soulagement de la détresse

140
Q

Comment se situent le professionnel et le patient dans la communication par rapport à leur état affectif?

A

professionnel: neutre
patient: en déséquilibre

141
Q

quels sont les difficultés du patient dans la communcation?

A
  • difficulté de compréhension, d’interprétation et de rétention de l’information.
  • biais optimiste impliquant des mécanismes de déni
  • biais négatif impliquant des mécanismes de catastrophisation
142
Q

Quels sont les difficultés du professionnel avec la communication?

A

-difficultés associés au désir d’efficacité, connaissances très pointues (à vulgariser) et fatigue, accumulation.

143
Q

Quelles sont les qualités qui favorisent la communication patient-professionnel (8)?

A
  1. flexible
  2. honnête
  3. inspirer le sentiment de compétence
  4. ouvert d’esprit
  5. respectueux/courtois
  6. curieux
  7. inspirer la sécurité
  8. chaleureux/compassion
144
Q

Quelles sont les 4 clés pour une communication efficace?

A
  1. faire preuve d’empathie
  2. écouter plus, parler moins
  3. vérifier la compréhension
  4. promouvoir la participation du patient
145
Q

Communiquer avec empathie, ça veut dire quoi?

A
  • rejoindre l’autre sur son terrain
  • qu’est-ce que la patient veut me communiquer
  • ce n’est pas la sympathie
  • attitude d’accueil (dans les mêmes souliers)
  • ne pas juger l’émotion
  • demande une certaine expérience émotionnelle
146
Q

Qu’est-ce que l’empathie variable?

A

L’empathie n’est pas une qualité, c’est un état. Il faut travailler à la développer, peut importe qui est devant nous.

147
Q

Qu’est-ce qu’on veut dire par écouter plus, parler moins?

A
  • silence n’est pas un temps mort
  • certains silences sont productifs
  • on n’est pas entrain de rien faire: on regarde le patient, on l’invite à poursuivre, on réfléchit
148
Q

Comment fait-on pour vérifier notre compréhension?

A

reformulation, éclaircissement, vérification du niveau d’adhérence.

149
Q

Qu’est-ce que la vérification du niveau d’adhérence?

A

Vous m’avez dit tantôt que vous seriez prêt à tenter quelque chose de nouveau pour mieux gérer vos douleurs; est-ce que je comprend bien?

150
Q

Qu’est-ce que l’éclaircissement?

A

Ce que je comprends dans ce que vous me dites, c’est que vous avez plus ou moins envie d’aller à la piscine?

151
Q

Qu’est-ce que la reformulation?

A

si je comprends bien, vous me dites que vous ne mangez plus depuis trois jours?

152
Q

Comment fait-on pour vérifier la compréhension du patient?

A
  • lui demander de résumer dans ses mots

- poser des questions

153
Q

Comment fait-on pour permettre au patient de prendre part active à son traitement?

A
  • encourager à poser des questions
  • accepter que le patient questionne les interventions
  • donner des choix
  • ne pas infantiliser le patient, éviter de faire à sa place
  • important de favoriser le sentiment de compétence, autonomie et appartenance.
154
Q

Comment fait-on pour prendre soin de la fierté du patient?

A

Voir ses forces, les utiliser, renforcer le sentiment d’auto-efficacité

155
Q

Comment fait-on pour contextualiser la situation au patient?

A

Ouvrir notre esprit, expliquer pourquoi on fait les choses.

156
Q

Comment fait-on pour situer la situation au patient?

A

donner un plan, décrire les étapes.

157
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité?

A

Cognitions, émotions et comportements à propos de soi et des autres qui influencent significativement le fonctionnement de l’individu dans plusieurs sphères de sa vie.

158
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de personnalité limite?

A

intense, impulsif, colérique.

159
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité antisociale?

A

relation instrumental, vol, aucun remords.

160
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité évitante?

A

relation = dangereux

méfiant, ne se présente pas à ses r-d

161
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité narcissique?

A

doit se sentir meilleur, relation = menace à son estime, besoin d’être admiré, pas d’empathie

162
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité schizotypique?

A

relation fusionnel, pensées et langages bizzares, sixième sens

163
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsif?

A

rigide, perfectionniste, ordre

164
Q

Comment reconnaître les troubles de la personnalité?

A
  • relations interpersonnelles difficiles
  • difficultés dans l’application du traitement
  • vos propres réactions/sentiments par rapport au patient
165
Q

Quelle est l’impact potentiel d’un trouble de la personnalité sur la relation avec le professionnel de la santé?

A
  • difficulté à créer un lien de confiance
  • conflits avec les professionnels ou entre les professionnels (clivage)
  • partage du sentiment d’incompétence
  • perturbations des priorités de traitement
166
Q

Quelles sont les défis de la maladie chez les enfants?

A
  • impacts sur la famille
  • réactions émotionnelles fortes
  • influence des parents hors du contrôle
  • développement cognitif non-achevé
  • communication pose des défis
167
Q

Comment communique le jeune patient?

A
  • désirabilité sociale (ne dit pas qu’il a mal parce qu’il sait que ses parents n’aiment pas aller à l’hôpital)
  • vocabulaire limité
  • croyances erronées (si je dit que je vais bien je vais quitter l’hôpital plus vite)
  • développement de la pensée (concept de la mort pas encore acquis)
168
Q

Quelles sont les 4 moyens d’aider les enfants à décrire leurs symptômes?

A
  1. neutralité dans la formulation des questions
  2. explications claires
  3. écouter, croire et valider sa réponse
  4. utiliser des outils visuels
169
Q

Quel est l’impact de la maladie sur les enfants (selon l’âge)?

A
  • bouleversement dans le parcours scolaire
  • maturité émotive (plus vieux plus vite) vs infantilisation (régression)
  • ajustement psychologique difficile (dépression, anxiété)
170
Q

Quelles sont les impacts de la maladie sur la fratrie?

A
  • sentiment d’abandon, séparations
  • sentiment de peur, rejet
  • émotions contradictoires
  • sentiment de différence
  • adoption du rôle de parent
171
Q

Quelles sont les impacts de la maladie sur les parents?

A
  • vision en tunnel
  • beaucoup d’émotions
  • cycles de forces et d’épuisement
  • impact sur l’emploi et la routine familiale
172
Q

Quelles sont les impacts de la maladie sur le couple?

A
  • éloignement des conjoints (manque d’intimité, blâme, compétition)
  • rapprochement des conjoints (admiration, alliance, travail d’équipe)
173
Q

Quelle est l’évolution du concept de la mort avant 2 ans?

A

absence = mort, permanence de l’objet se développe, réagissent à l’absence physique.

174
Q

Quelle est l’évolution du concept de la mort entre 2 et 5 ans?

A

compréhension limitée de la mort, pas réelle, comparaison aux films.

175
Q

Quelle est l’évolution du concept de la mort entre 6 et 8 ans?

A

intégration de l’irréversibilité de la mort.

176
Q

Quelle est l’évolution du concept de la mort à 10 ans?

A

compréhension complète.

177
Q

Qu’est-ce qu’une belle mort?

A
  • environnement sécurisant
  • sans douleur
  • choix possibles
  • dignité
  • préparation
178
Q

Quelles sont les dimensions du deuil?

A
refus
colère
négation/marchandage
tristesse
acceptation
179
Q

Quels sont les bénéfices individuels et collectifs de l’aide à mourir?

A
  • moins coûteux que les soins palliatifs
  • mourir dans la dignité
  • arrêter la souffrance
  • sentiment de sécurité de savoir qu’on à le choix
  • meilleure préparation avant la mort
180
Q

Quels sont les problèmes potentiels liés à l’aide médicale à mourir?

A
  • gens atteints de troubles cognitifs ne peuvent pas la demander
  • on ne peut pas la demander à l’avance au cas ou
  • les critères sont discutables
  • lourdes responsabilités sur les médecins
  • réduire les subventions au soin palliatif
  • personne ne veut le faire
181
Q

Comment votre réflexion éthique quant à l’aide à mourir a-t-elle évolué? Quelles informations ont été importantes dans cette réflexion?

A

Au départ, je me mettais à la place du malade, mais maintenant j’ai une vision plus globale qui inclut le système de santé, les médecins et la famille. Je suis toujours en faveur, mais je crois qu’il y a plusieurs aspects qui restent à travailler.

182
Q

Quelle est la définition de l’aide médicale à mourir?

A

un soin consistant en l’administration de médicaments ou de substances par un médecin à une personne en fin de vie, à la demande de celle-ci, dans le but de soulager ses souffrances en entraînant son décès.

183
Q

Quelles sont les conditions pour obtenir l’aide médicale à mourir?

A
  • être assurée (assurance maladie)
  • être majeure
  • apte à consentir
  • être en fin de vie
  • être atteint d’une maladie grave et incurable
  • déclin avancée et irréversible des capacités
  • souffrances physiques et psychologiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées.
184
Q

Quelles sont les conditions auxquels le médecin doit s’assurer avant de donner l’aide médicale à mourir (4)?

A
  1. s’assurer que la personne qui la demande respecte toutes les conditions
  2. s’assurer que la personne a discuter de sa demande avec ses proches
  3. obtenir l’avis d’un second médecin indépendant
  4. doit être un médecin indépendant tant à l’égard de la personne qui fait la demande, qu’à l’égard du second médecin.
185
Q

Comment le médecin fait-il pour s’assurer que la personne respecte toute les conditions (5)?

A
  • s’assurer que la demande provient d’elle (pas de forces extérieures)
  • s’assurer qu’elle comprend bien l’importance de sa demande, en lui faisant voir les autres possibilités
  • s’assurer de la persistance de ses souffrances et de sa volonté (exprimé à différents moments, espacés)
  • discuter de la demande de la personne avec l’équipe de soin qui l’entoure
  • discuter de la demande avec ses proches
186
Q

Vrai ou faux?

Un médecin peut refuser d’administrer l’aide médicale à mourir.

A

Vrai

mais il a la responsabilité de trouver quelqu’un pour le faire, il ne peut pas ignorer la demande.

187
Q

Quelles sont les droits d’une personne en fin de vie (4)?

A
  1. droit de refuser ou d’arrêter un soin (ne s’applique pas à l’aide médicale à mourir)
  2. droit d’exprimer ses volontés
  3. droit de recevoir des soins de fin de vie
  4. droit de demander l’aide médicale à mourir
188
Q

Quels sont les termes à clarifier dans les critères pour avoir droit à l’aide médicale à mourir? (4)

A
  • fin de vie et mort raisonnablement prévisible (6 mois)
  • maladie grave et incurable
  • souffrance intolérable
  • déclin irréversible des capacités
189
Q

quelle est la différence entre les soins palliatifs et l’aide médicale à mourir?

A
  • soins palliatifs sont important pour que la personne se sente pas comme un fardeau (moins de demande grâce aux soins)
  • les soins coûte plus d’argent que les procédures d’aide à mourir (l’aide à mourir va-t-elle nuire au financement des soins palliatifs?)
190
Q

Est-ce qu’il y a un lien entre la dépression et le désir de mourir?

A

Les gens qui font la demande ne sont pas différents au niveau de la dépression et de l’anxiété.

191
Q

Pourquoi les médecins refusent-ils de donner l’aide médicale à mourir à leur patient?

A
  • peur que cela remplace les soins palliatifs
  • peur des enjeux médico-légales
  • valeur personnelle
  • sentiment de ne pas avoir la formation nécessaire
  • pas le temps