Examen 2 Flashcards

1
Q

Quel est le développement psychosexuel et le développement de la structure de personnalité de la structure psychotique?

A
  • Le stade oral
  • Le fonctionnement psychique psychotique
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2
Q

Le stade oral et la structure psychotique sont compris entre quels âges?

A

0 à 1 an

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3
Q

Quelle est la conscience du bébé durant le stade oral?

A
  • Identifiable du point de vue de l’observateur externe
  • Il n’existe pas du point de vue du bébé lui même de manière indépendante de la mère durant les 3 ou 4 premiers mois.
  • Pas conscience d’être séparé de la mère.
  • La conscience apparaît progressivement au cours des 6 ou 7 premiers mois surtout après le 4ième.
  • Quand il est éveillé c’est un être-ensemble-mère-bébé qui vit des moments de satisfactions.
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4
Q

Qu’est-ce que la mère suffisamment bonne ? ( conscience du bébé stade oral)

A
  • Winnicott 1953
  • Mère qui sait donner des réponses équilibrées aux besoins du nourrisson.
  • Ni trop ni trop peu
  • Opposé à la mère pas assez bonne qui laisse l’enfant en souffrance dans l’angoisse d’anéantissement.
  • Opposé à la mère trop bonne qui répond aux besoin de l’enfant et ne le laisserait pas assez ressentir le manque qui est essentiel à sa constitution ( être différencié de la mère, ce trop maintient l’enfant dans la toute-puissance)
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5
Q

Qu’est-ce que la base de la santé psychique chez le bébé du stade orale?

A
  • La qualité de l’expérience symbiotique avec la mère.
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6
Q

À quel stade se trouve Une conscience ponctuelle, d’acte, du moment (conscience à portée relativement courte)

A

Stade oral, 0 a 1 ans

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7
Q

Quels sont les précurseurs de la conscience élargie qui va éventuellement soutenir le self?

A
  • Les îlots de conscience : ils sont de plus en plus étendus au fur et à mesure qu’on se rapproche de la période intentionnelle.
  • C’est la première façon d’être au mode de ce pré-sujet qui n’est pas encore réellement né psychiquement comme individu.
  • La période intentionnelle : pleure pour dire à l’autre nourri moi ( fin du 4ième mois ou début du 5ième)
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8
Q

Qu’est-ce qu’une expérience de dysharmonie?

A
  • Défaut d’adaptation chez la mère.
  • Expérience souhaitable, sinon il serait difficile pour l’enfant de commencer à développer une capacité minimale d’adaptation au réel.
  • Le nourrisson fait l’expérience de la faim, du froid, de la douleur gastrique, etc. (irritants sensoriels qui provoquent sa protestation).
  • Inévitable, même dans le cas ou les soins de la mère sont suffisamment bons, il y a des orages, sans doute moindre que dans les cas de négligence, mais il y a des orages néanmoins.
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9
Q

Qu’est-ce que la violence fondamentale et qui la vie?

A
  • Violence qui n’est pas dirigé vers un autre-que-soi, mais qui est à l’ordre de la protestation.
  • Manifestation d’un instinct de survie avec lequel : nous naissons, nous partageons avec les animaux et auquel nous nous surprendrons d’avoir recours dans des conditions extrêmes, même après avoir atteint un niveau enviable de maturité psychique.
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10
Q

Généralisation de l’instinct de violence

A
  • Le recours à l’instinct de violence peut se généraliser du fait de la force des pulsions, qui peut être plus élevée chez certains bébés ( caractéristiques biologiques hérités, évènements survenus pendant la grossesse et durant les 1ers jours ou les 1ères semaines de vie extra-utérine)
  • Risque : ralentissement du développement affectif et une complexification des rapports entre le bébé et sa mère ( complexification qui va peser plus ou moins fortement sur les chances de développement minimalement sain du bébé)
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11
Q

Qu’est-ce qu’un îlot de conscience compromis, un soi solide compromis?

A
  • Une organisation fragile, qui risque de se désorganiser, de se morceler, de revenir à l’état antérieur des îlots de consciences.
  • Dans les cas les plus extrêmes, cette angoisse prendra tout simplement la forme d’une angoisse d’anéantissement total.
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12
Q

Qu’est-ce que la mère suffisamment bonne permet à l’enfant de développer?

A
  • Développement d’une conscience intentionnelle : permet à l’enfant de vivre ses 1ers mois de vie autrement que sous le signe d’un recours fréquent ou systématique à cet instinct de violence fondamentale.
  • Va permettre à ces îlots de consciences (conscience d’acte discontinue) de s’allonger, prendre une forme plus intégrée, de se transformer peu à peu en cette forme de conscience plus large qu’est la conscience intentionnelle.
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13
Q

Qu’est-ce que la conscience intentionnelle?

A
  • Conscience d’actes reliés dans un sens ou une direction donnée, une conscience d’anticipation, une conscience capable de relier à une fin anticipée et désirée (donc un désir) un ou des moyens à prendre pour y parvenir.
  • La conscience d’acte ( conscience pré intentionnelle), toute ponctuelle, caractéristique du fonctionnement mental de l’enfant pré intentionnel n’était qu’une conscience réactive, pas du tout anticipatrice,une conscience accompagnant le bon déroulement des actes mais incapable de le prévoir.
  • Protester quand le déroulement normal faisait défaut.
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14
Q

Le développement d’une conscience intentionnelle est l’une des principales acquisition au plan affectif, quand commence-t-elle et quand atteint elle son apogée?

A
  • Elle commence autour de la fin du 4ième mois et va atteindre son apogée dans les 6 derniers mois de la 1ère année.
  • C’est la conscience que va graduellement prendre le bébé qu’il forme une entité séparable de la mère et que celle-ci aussi forme une entité séparable de lui.
  • L’enfant doit renoncer à l’illusion qu’il forme un être-ensemble-avec-la-mère, illusion dans laquelle il s’est maintenu jusque là.
  • Cette prise de conscience ne va pas sans mal, comme nous le démontrent d’ailleurs les fait reliés aux manifestations de l’angoisse de séparation du 8ième mois ( atteint l’état du bébé : dépressif)
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15
Q

Qu’est-ce que la “valse-hésitation”?

A
  • hésitation ou recul entre la différence et la non différence du moi unifié. ( constitution de la conscience du soi unifié a des mvt de valse-hésitation et de recul)
  • L’enfant aura tendance à l’occasion à se réinstaller dans les bons côtés de l’ancien régime du pré-soi morcelé.
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16
Q

Qu’elle est l’acquisition légèrement plus tardive (quelques semaines) que la conscience du soi unifié?

A
  • La conscience de la mère comme constituant un objet doté de permanence et de localisation.
  • De la mère manière que le soi est issu de l’intégration des îlots de consciences pré intentionelle (noyaux annonciateurs du soi). la notion unifiée de la mère résulte de l’intégration des “pré-objets” ou des “objets partiels” ( mère-qui-allaite, mère-qui-berce)
  • Pour l’enfant, il n’y a pas une conscience précoce que ces divers îlots se rattachent à la même personne ; c’est plutôt peu à peu qu’il en vient à cela, grâce au vécu des interactions positives avec la mère.
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17
Q

Qu’est-ce que la clivage de l’objet?

A
  • Durant le stade anal
  • Image de la mère est facilement clivée et c’est la mauvaise mère ( frustrante, lâcheuse, absente) qui écope comparativement à la bonne mère qui, en des temps meilleurs, gratifie, réconforte, sourit.
  • L’enfant se comporte comme si bonne mère et mauvaise mère constituaient deux être séparés et disctincts.
  • Il peut faire montre d’une violence marquée à l’endroit de la (mauvaise) mère et adopter presque aussitôt après un comportement de tendresse et de douceur à l’endroit de ce qui nous paraît être la même personne mais qui est vécu en réalité par lui comme la bonne mère.
  • La notion de la mère “objet unifié” ne s’établit pas tout d’un coup, mais progressivement.

-Même dans un développement normal, cette notion reste fragile et est remise en cause plus longtemps dans le développement affectif de l’enfant que ne peut l’être la notion unifiée du soi.

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18
Q

Quelles sont les deux acquis psychologiques qui concluent le stade oral?

A
  • Moi unifié
  • Objet distingué
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19
Q

Quels sont les facteurs défavorables au stade oral et leurs effets?

A
  • Facteurs lourds et précoces dans la vie du nourrisson et du tout petit (0-1 an) Ex.: mère toxicomane, mère avec des problème narcissiques, mère égocentrique.
  • Difficulté à faire accéder leur enfant au statut d’un autre-que-soi ( statut d’un être doté d’un soi différencié et suffisamment solide pour écarter l’angoisse de morcellement ou d’annihilation)
  • L’enfant est obligé de mobiliser de façon répétée leur instinct de violence fondamentale
  • Ces enfants agissent et réagissent comme si leur survie était constamment menacée.
  • L’environnement ou l’autre-que-soi apparaît comme mauvais, hostile et menaçant : angoisse d’être attaqué, tué disparaître (lutte pour la survie), c’est moi ou c’est l’autre ( il n’y a pas de place pour les deux, ou on attaque ou on est attaqué)
  • L’autre n’est pas attaqué pour lui-même : c’est d’abord et avant tout la survie du soi qui doit être assurée.
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20
Q

Quels sont les facteurs x (héréditaire) défavorable au soi du unifié du stade oral?

A
  • Difficulté à “intégrer” le Moi ( solutionner l’angoisse de morcellement)
  • Intensité de l’angoisse de morcellement
  • Hypersensibilité à l’environnement
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21
Q

Quels sont les deux modes de formation des facteurs défavorables au stade oral ?

A
  • Par fixation ( si enjeux trop important)
  • Par régression ( continue à avancer mais quand autre évènement : reviens à un stade antérieur)
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22
Q

Quelle est la relation d’objet d’une personnalité psychotique?

A
  • Relation d’objet fusionnelle (oral) :
  • caractérisée par l’incapacité de concevoir l’existence distincte de l’objet
  • Par un état du Moi non unifié
  • par le recours à des mécanismes mentaux archaïques (clivage, introjection, protection)
  • Relation à “UN” :
  • Recherche de symbiose, s’unir à l’objet
    -Intègre, avale, incorpore ( ex. ma fille c’est tout à fait moi, une partie de moi)
  • Repli sur soi : refus de réagir, carapace, enfermement sur soi.
  • Une indifférenciation entre le Moi/non Moi: indifférenciation Moi/autres, Soi/Objet, Moi/Mère.
  • Une incapacité à concevoir l’existence d’un objet distinct du corps propre
  • Un Moi-univers dont le sentiment d’omnipotence (je peux me sufir) prédomine.
  • Le Moi non-unifié (et non-distingué des objets) se trouve aux prises avec une menace permanente à son intégrité.
  • Le moi s’efforce d’unifier ses tendances éparses en utilisant des opérations mentales imaginaires : les mécanismes de défense essaient d’unir les tendances du Moi et de constituer un noyau d’organisation qui demeure instable, précaire.
  • Le Moi peu élaboré et peu organisé affronte un danger de destruction permanent : l’angoisse de morcellement signifie la rupture, l’éclatement des tendances du Moi.
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23
Q

Quels sont les conflits psychiques du conflit psychique de la structure psychotique?

A
  • Les éléments de la personnalité qui s’opposent entre en conflit : le Ça vs la réalisté
  • Mode particulier et permanent de conflictualité qui organise la psyché chez chaque structure
  • Le moi est morcelé
  • Les désirs/pulsions entrent en conflit avec la réalité : pas assez de Moi pour agir comme médiateur
  • Pas beaucoup de ressources pour s’adapter.
  • Il espère que la réalité va changer pour s’adapter à son désir, ce n’est pas a lui de changer.
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24
Q

Quels sont les types d’angoisses de la personnalité psychotique?

A
  • Angoisses primitives : de morcellement
  • De 0 à 10 mois, l’angoisse de morcellement évolue : morcellement par désintégration ( car il est déjà en morceau), morcellement par défaut d’unité (commence à décoller), morcellement par pénétration (peur que le mauvais entre dans le bon), moi unifié.
  • L’envahissement du sujet par l’angoisse de morcellement se traduit par une perte de consistance, de continuité, de cohérence au niveau :
  • du sentiment d’exister ( dissociation, dépersonnalisation)
  • du rapport à la réalité (déréalisation)
  • des processus de pensée (sentiment que les pensées s’accélèrent, associations courtes, symbolisme hermétique, absence de logique spatiale, cause, temporelle, délire)
  • de l’image du corps (représentations du corps non unifiées, morcelées, déformées)
  • des processus perceptifs (hallucinations)
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25
Q

Quels sont les mécanismes de défense de la personnalité psychotique?

A
  • Mécanismes plus archaïques et demandent plus d’énergie :
  • déni (changer la réalité)
  • clivage de l’objet
  • diéalisation/dévalorisation
  • introjection (du bon)
  • projection
  • identification projective
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26
Q

Qu’est-ce que la définition du clivage?

A
  • Opération mentale imaginaire qui consiste à séparer les traces mnésiques des “bonnes expériences” et des “mauvaises expériences”
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27
Q

Qu’est-ce que la définition de l’introjection?

A
  • Opération mentale imaginaire qui consiste à garder à l’intérieur les bonnes expériences
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28
Q

Qu’est-ce que la définition de la projection?

A
  • Opération mentale imaginaire qui consiste à mettre au dehors les mauvaises expériences
  • efforts adaptatifs de la psyché sur : lutter contre la discontinuité, ordonner, systématiser et effort pour obtenir consistance/cohérence/continuité
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29
Q

Quel est le développement psychosexuel et le développement de la structure de la personnalité de l’état-limite?

A
  • Stade anal
  • Fonctionnement psychique état-limite
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30
Q

Qu’est-ce que la consolidation du moi dans le stade anal?

A
  • En même temps que la différenciation soi-autre-que-soi s’opère et se consolide, en même temps que les soins et l’affection de la mère suffisamment bonne viennent consolider le soi lui-même
  • Période dominée par les sentiments d’ambivalence à l’endroit de l’objet : clivage de l’objet s’applique assez bien au monde intérieur de l’enfant du début de cette période.
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31
Q

Comment est la violence fondamentale du stade anal?

A
  • Les manifestations de violence fondamentale continuent d’apparaître encore au début de la présente période
  • Progressivement va s’intégrer
    à la pulsion sexuelle et donner à celle-ci son élan et sa force.
32
Q

Quels sont les deux sous-stades de la période anale?

A
  • Anal expulsif ( pas de contrôle des sphincters) : revendication affective : 1 à 2 ans
  • Anal rétentif (retenir et expulser quand c’est le moment) : fin revendication affective : 2 à 2,5 ans et période phallique 2,5 à 3 ans
33
Q

Par quoi est marqué la première sous-période (anal expulsif) ?

A
  • Par le plaisir anal d’expulser, de rejeter à l’extérieur, avec toutes les joies que cela peut comporter pour le sujet :
  • plaisir de l’expulsion elle-même
  • soulagement consécutif à l’expulsion du “trop-plein”
  • sensation de chaleur
  • odeur
  • contentement de la mère ( oh! joli cadeau!)
  • bonne impression que celle-ci donne (gagner la loto)
  • occasion de rapprochement avec la mère que le changement de couche procure
  • allaitement qui s’annonce
34
Q

Comment le clivage du soi et de l’objet (relation à l’objet) sont dans le stade anal?

A
  • Clivage du soi : selon la qualité des expériences vécues sur le champ devient d’un recours nettement moins fréquent (le soi étant davantage consolidé comme structure)
  • Clivage de l’objet : en “bon” et en “mauvais objet” reste quant à lui assez présent.
35
Q

Quelle est la symbolique derrière le mouvement d’expulsion?

A
  • Le rejet anal des fèces = représentatif du mouvement d’expulsion du sujet de tout ce qui ne fait pas son affaire
  • Prototype de l’activité privilégiée de plaisir
  • Prototype de l’extériorisation de ce qui est perçu comme frustrant pour le soi ou pour le moi ( “Merdre!”)
  • L’enfant à l’habitude d’expulser sur un extérieur vu comme mauvais quelque chose qui a été reçu d’un extérieur vu comme mauvais quelque chose qui a été reçu d’un extérieur également perçu comme mauvais.
36
Q

Qu’elle est la liaison entre agressivité et analité ?

A
  • Les enfants pour protester contre quelque chose qui ne fait pas leur affaire (ex. mère garde d’autres enfants à la maison) font dans leurs culottes en regardant leur mère droit dans les yeux.
  • Les enfants qui suspendent leurs habitudes de propreté après la naissance d’un petit frère ou d’une petite soeur
  • Les enfants en thérapie qui au moment ou ils vont exprimer leur agressivité demandent d’aller à la toilette.
37
Q

À quel âge se trouve le rival anaclitique?

A

2 ans

38
Q

À quel période de l’anal expulsif le père devient un personnage plus important? Que comporte cette période?

A
  • Rival anaclitique : comme quelqu’un qui enlève la mère, comme la soeur ou le frère plus jeune peut l’être, ou comme un complément de la mère ou son substitut ( ex : l’éducatrice est la pratique pour la bataille principale)

-

39
Q

Qu’elle est la deuxième sous période de l’anal et que comporte elle?

A
  • Anal rétentif :

-inaugurée autour de 2 ans par l’acquisition de la maîtrise sphinctérienne

-l’enfant éprouve le plaisir de contrôler le moment de livrer ce qu’il a à livrer, il va le livrer quand ça lui plaît

  • Il commence à découvrir qu’il peut exercer par là un certain contrôle sur la mère et sur les figures familières qui la complètent au plan de la présence
40
Q

Décrit un peu l’expérience du contrôle dans le stade anal.

A
  • Le contrôle exercé sur ce qu’on pourrait donner, mais qu’on cédera uniquement si on a le goût ou si l’on y voit un avantage, s’étend à beaucoup de situations présentant une certaine signification pour l’enfant.
  • Phase par excellence de l’opposition, du marchandage, de la volonté de contrôler l’autre comme une réalité qu’on domine dont on dispose à son gré.
41
Q

Qu’elle est la relation à l’objet au stade anal?

A
  • La tendance à cliver la mère en bonne et en mauvaise va céder la place normalement au cours ou au terme de cette période à ce qui découle de l’unification solide ou définitive de l’image de la mère
  • La mère qui est agressée comme mauvaise, l’enfant en a maintenant une conscience plus assurée
  • c’est également celle qui, en d’autres temps, gratifie, cajole, nourrit, donne des bons soins.
42
Q

Qu’elle est l’angoisse présente ou stade anal et que comporte elle?

A
  • Angoisse d’abandon :
  • De plus en plus, les affects agressifs ressentis à l’endroit de ce qui apparaissait jusque-là comme “la mauvaise mère” vont devenir source d’inquiétude pour l’enfant
  • La peur d’avoir détruit “la bonne mère” (en agressant la “mauvaise mère”) va nettement transparaître.
  • Déclenchant du même coup la peur d’être laissé pour compte, d’être abandonné
43
Q

L’angoisse de perte d’objet (stade anal) commence quand ?

A
  • Commence à apparaître autour du 7e ou 8e mois ( il commence un peu dans le stade orale)
  • à pris le relais de l’angoisse d’éclatement, de morcellement ou d’anéantissement
44
Q

Quel est le type de narcissisme au stade anal et que comporte-il?

A
  • Narcissisme secondaire :
  • Vers la fin de la deuxième sous-période anale, l’enfant traverse une étape importante pour la constitution de son narcissisme (élaboration du narcissisme secondaire)
  • Si tout se passe minimalement bien : “partage entre les grands et les petits” (entre les bons et les moins bons)
  • Sa mère et son père sont vus comme appartenant à ce monde de “grands”, de puissants, de forts, d’efficaces.
45
Q

Décrit moi l’indifférenciation sexuelle ou stade anal!

A
  • Ses parent ne forment pas pour autant un couple sexué, c’est-à-dire un couple perçu comme constitué de personnes sexuellement différents
  • Au contraire cette différenciation sexuelle n’a alors pour lui aucune importance en elle-même (par réellement prise en compte)
  • Les parents sont donc simplement des grands, des forts, des puissants, des personnes dotées d’un sens de l’efficacité tout à fait impressionnant
  • Il est capable de voir qu’ils n’ont physiquement pas la même chose mais ne pensent pas plus loin (sexe)
46
Q

Que recherche l’enfant au stade anal?

A
  • À occuper la position du fort, du puissant.
  • Il veut à tout le moins être rassuré quant au fait que lui aussi va en venir à être doté des caractéristiques permettant d’assumer cette position du personne puissante, forte, grande avec tous les pouvoirs qui s’y rattachent.
47
Q

Grâce à quoi se développe le narcissisme phallique?

A
  • Les parents adaptés et bien équilibrés sur le plan de leur propre narcissisme acceptent à cette période de le considérer avec ce regard de grandeur ou de puissance ( en n’exagérant pas)
  • Ils acceptent de le faire sans se sentir dépossédés ou menacés ( si le narcissisme des parents n’ont pas eux-mêmes un narcissisme menacé)
  • C’est dans ces conditions et grâce à elles que le narcissisme phallique du jeune sujet en vient à atteindre un niveau suffisant d’achèvement
48
Q

Que comporte la reconnaissance phallique ( âge, l’importance de se stade).

A
  • Désir d’une reconnaissance phallique est facilement identifiable chez les enfants ( environ 2 ans et demi)
  • L’importance du passage par cette étape est facile à saisir d’un simple point de vue développemental :
  • jusque-là, l’enfant se vivait comme un petit qui avait besoin d’étayage, qui vivait la présence de l’adulte comme un appui sur lequel il pouvait compter pour la satisfaction de ses divers besoins et la réalisation de ses désirs.
  • Le conflit œdipien va exiger du sujet qu’il se situe à un niveau fort différent :
  • il se présentera à la mère (et au père pour les filles) comme un “grand” (grande) identifié sexuellement, capable d’être son “homme” ( ou femme pour la fille), capable de voir à tout ce dont papa ( ou maman) s’occupe, capable de prendre auprès d’elle ou de lui la place du parent rival.
49
Q

Comment s’élabore l’Idéal du moi?

A
  • Le mouvement de participation à (et introjection de) la puissance parentale s’accompagne de ou encore résulte en l’élaboration d’une instance :
  • Idéal du Moi élaboré en tenant compte des attentes parentales à l’endroit du jeune sujet et transmis à l’enfant
  • Rôle au niveau de la régulation de la conduite
  • Précurseur du Surmoi (Œdipe)
50
Q

Quels sont les facteurs défavorables du stade anal?

A
  • Dans un moment ou l’autonomie et l’indépendance de l’enfant ne sont pas assez fortes
  • Vie affective est marquée par une recherche de s’appuyer sur l’autre
  • L’autre doit être au service de soir (l’enfant recherche satisfaction de ses propres besoins)
  • Angoisse d’être abandonné
51
Q

Quels sont les facteurs défavorables du stade phallique?

A
  • Manque de valorisation, estime de soi
  • Vie affective est marquée par une recherche de s’appuyer sur l’autre
  • L’autre doit être au service de soi (l’enfant recherche satisfaction de ses propres besoins)
  • Angoisse d’être rejeté.
52
Q

La relation à “DEUX” de dépendance et d’appuie sur l’autre fait parti de quel concept?

A
  • La relation d’objet de l’état-limite
53
Q

Quel est la relation d’objet de l’état-limite?

A
  • Relation d’objet anaclitique (anal)
54
Q

Par quoi est marquée la relation d’objet de l’état-limite?

A
  • relation marquée par un fort mouvement de dépendance : complétude plutôt que complémentarité ( par rapport à l’amour, ils vont se placer comme le petit qui a besoin d’un grand)
  • Relation marquée par une différence de puissance : Mode permanent de relation grand/petit (compétition) ils vont se comparer, il va être le grand.
55
Q

Quels sont les caractéristiques de la relation d’objet de l’état-limite?

A
  • Recherche de complétude pour le Soi (narcissique) :
  • manque de ressenti au niveau identitaire
  • manque éprouvé à l’égard de l’autre
  • Pas de complémentarité dans la relation ( ex.névrotique) :
  • le sujet considère l’objet comme une propriété, à l’égard de laquelle il exerce tous les droits ( il ne fait pas exprès de faire ça, la personne le fait automatiquement)
  • manipulé aux services des besoins de Soi
  • L’empathie est limitée ( + ou - ) selon les états-limites, elle n’est pas complète.
  • La sexualité est instrumentale :

-pas liée au relationnel (relation plus intime, engagée, authentique, exclusive) (pas possible d’entrer dans cette intimité)
-les conduites sexuelles peuvent être “crues”, polymorphes, infiltrées d’agressivité et investies comme un moyen d’influence sur l’objet (manipulation)

  • Mouvement d’alternance entre rapprochement et éloignement (sans aborder l’intimité psychologique véritable) :
  • il craint la trop grande proximité : susceptible de lui faire rencontrer ses difficultés à entretenir une relation avec un autre que soi
  • il craint la trop grande distance : se met à éprouver d’intenses sentiments de manque, de vide, etc.
56
Q

Décrit moi le conflit psychique de l’état-limite.

A
  • Le Moi se sent en échec par rapport à ces idéaux gigantesques
  • Se sent toujours petit et pas à la hauteur (idéaux démesurés) : jamais ressentie la reconnaissance de parent dans tel domaine même rendue à 40 ans (moi vs idéal du moi)
  • Les sentiments produits par le défaut de correspondre à l’Idéal du Moi concernent une lignée narcissique (non relationnelle) : honte, infériorité, incomplétude, impuissance, dégoût de soi, désespoir, etc.
  • Besoin de réussir pour se sentir quelqu’un
57
Q

Quel est le type d’angoisse de l’état-limite?

A
  • Le sujet éprouve l’angoisse de perte d’objet lorsqu’il est amené à entrer en contact avec les sentiments authentiques habitant son monde intérieur
  • Il y trouve l’impression de manque, d’insuffisance, de vide (affectif et identitaire)
  • Les sentiments massifs d’incomplétude et d’impuissance sont éprouvés par rapport à Soi ( faille ou blessure narcissique) et par rapport à l’Objet (insuffisance de l’objet : pas assez présent, pas assez aimant)
58
Q

Quels sont les mécanismes de défenses de l’état-limite?

A
  • Les mécanismes de défense son utilisés pour éviter de ressentir la blessure narcissique et le manque de l’objet anaclitique :
  • clivage de l’objet
  • projection
  • évitement
  • fuite
  • hypomanie
59
Q

Le développement psychosexuel œdipien fait développer quel structure de personnalité?

A
  • Le fonctionnement psychique névrotique
60
Q

Qu’est-ce que la différenciation sexuelle au stade Oedipien?

A
  • L’enfant tient réellement compte de la dimension sexuée des personnes dont la réalité du couple parental ( avant il n’était pas intéressé)
  • L’enfant accède à la signification véritable de la réalité sexuée du père et de la mère pour la constitution du couple qu’ils se trouvent à former et dont lui est ou risque d’être exclu contrairement à ce qu’il vivait par rapport au couple parental de “grands” de la phase anale rétentive.
61
Q

À la différenciation sexuelle du stade de l’Œdipe à quoi doit renoncer le petit?

A
  • Renoncer au phallus, à la toute puissance
62
Q

Qu’est-ce que le désir oedipien?

A
  • L’amour pour le parent du sexe opposé devient très intense, tout comme le désir de supplanter ( avoir accès aux prérogatives et aux privilèges du rival et y avoir accès à sa place) auprès de lui le parent du même sexe
  • Ce désir de supplanter le parent du même sexe devient si fort qu’il s’accompagne de fantasme de blessures graves et même de mort à son endroit
  • Encouragé par la réaction naturelle du même parent (agacé), le jeune vient à penser que le parent du même sexe peut lui faire subir exactement le même sort, évènement : d’autant plus qu’à ses yeux qu’il est le plus fort et qu’il a plus de moyens que lui.
63
Q

Qu’est-ce que la rivalité oedipienne?

A

Il craint donc d’être puni, châtié par le parent rival, pour avoir
prétendu à sa place, pour avoir osé penser à le blesser, à le tuer ou
même à souhaiter sa mort
●Cela représente la très (mal!) connue angoisse de castration
●qui, il faut bien le dire, n’a souvent qu’un rapport plutôt indirect
avec la castration physique des petits gars et
●qui caractérise le monde psychique des filles œdipiennes autant
que celui des garçons du même niveau

64
Q

Qu’est-ce que la réaction parentale à l’oedipe a d’important?

A

●La turbulence œdipienne alterne avec des périodes plus intenses et
des périodes plus tranquilles, tout dépendant de ce qui survient au
niveau du milieu familial et du comportement des parents
●Beaucoup de parents peuvent compliquer singulièrement le défi qui
se pose à l’enfant en
1- adoptant une réaction de séduction (le père pour la fille, la
mère pour le garçon), attitude qui laisse entrevoir au jeune sujet
que sa prétention au statut du rival œdipien a toutes les chances
d’obtenir satisfaction
2- adoptant une attitude de rivalité ( du père envers son garçon, de la mère envers sa fille)

65
Q

Qu’est-ce que le renoncement au projet oedipien?

A
  • Idéalement, c’est au parent de sexe différent qu’il revient de faire comprendre à l’enfant qu’il doit renoncer à son ambition d’avoir le
    type d’amour et le type de relation qui son le lot du parent rival
  • Il faut de toute façon une grande cohérence entre le père et la mère pour que soient fournies à l’enfant les conditions lui permettant de cheminer le mieux possible dans ce 1er drame sentimental
  • Petit à petit, l’enfant en vient à adopter une position plus réaliste quant au sort qui sera réservé à ses ambitions libidinales pour le
    parent bien-aimé
  • Aidé en cela par l’attitude compréhensive, chaleureuse (non rejetante) du parent rival et
  • Celle de relative fermeté, de non-ambiguïté et de non-séduction du parent bien-aimé
  • Il accepte finalement de renoncer à son rêve œdipien
  • il adopte une solution qui lui permet de sauvegarder aussi bien l’amour du père et celui de la mère que sa considération à leur
    endroit : il va se contenter de viser à être quelqu’un de bien comme papa (pour le garçon) ou comme maman (pour la fille) pour
    pouvoir «marier» quelqu’un comme maman ou comme papa selon le cas
  • Il est bien connu que la situation œdipienne infantile se termine généralement plus abruptement et plus radicalement chez les garçons que chez les filles
  • Il est manifeste qu’assez souvent la fille entretienne des fantaisies œdipiennes au-delà de la durée habituelle du conflit
66
Q

Le surmoi à l’oedipe :

A
  • Instance régulatrice de la conduite qui émerge dans l’organisation de la personnalité de l’enfant
  • Héritier de l’oedipe (Freud)
  • Intériorisation des interdits parentaux («On ne frappe pas son petit copain, quand on est fâché, parce que c’est pas bien; il faut juste dire qu’on n’est pas content et s’en aller. Voilà!», «On ne prend pas ce qui appartient à autrui, c’est voler et c’est pas bien»)
67
Q

Qu’est-ce que la réciprocité à l’Oedipe?

A

●La leçon apprise au cours de la tourmente œdipienne («Ne souhaite pas qu’il arrive à papa (ou à maman) ce que tu ne voudrais pas qu’il t’arrive») commence de toute évidence à livrer ses fruits

●on peut voir en cela le début du développement de la préoccupation de réciprocité

●Distinguer Surmoi et Idéal du Moi de la période anaclitique (ou prégénitale):

●car ce dernier était constitué des attentes idéales des parents à l’endroit de l’enfant, de leur façon idéalisée de le voir, généralement en complément ou en compensation de leur propre narcissisme incomplet

68
Q

Développement affectif à l’Œdipe :

A
  • Le cheminement affectif que nous avons résumé ici n’est pas traversé au complet par tous les individus
  • Bon nombre de sujets voient leur développement se figer à l’un ou
    l’autre des niveaux antérieurs à l’Œdipe, comme nous pouvons le constater dans l’évaluation dynamique ou en psychothérapie (et en psychanalyse)
69
Q

Quels sont les facteurs défavorables entre 3 et 5 ans?

A
  • Comportements parentaux qui entraînent une accentuation des comportements de séduction et/ou de rivalité chez l’enfant
  • Parent qui ne reconnaît pas suffisamment les «capacités de grand» de l’enfant
  • Angoisse d’être puni, être en faute, avoir mal agi
70
Q

Quel est la relation d’objet de l’univers névrotique?

A

Relation d’objet génitale (zone érogène : génitale)
●Relation à «TROIS»
●Triangulaire

71
Q

Qu’est-ce que la relation d’objet génitale?

A
  • La relation complexe et structurée par une différence entre les sexes et entre les générations : il y a une hiérarchie
  • L’attrait érotique pour l’objet diffèrent et complémentaire est central et organise la relation
  • Relation d’égal à égal
  • Le but psychique est celui de la créativité partagée ( procréation réelle ou sublimée, il veut aussi faire des enfants)
  • Reconnaissance de la différence (l’autre est reconnu dans sa subjectivité propre, l’autre aussi peut avoir des besoins)
  • Recherche d’intimité véritable (dévoilement authentique de Soi à l’autre)
  • Engagement qui dure longtemps, recherche d’exclusivité ( approfondissement de la relation)
  • Deuil de la toute-puissance
72
Q

Qu’est-ce que le deuil de la toute-puissance dans la relation d’objet de l’univers névrotique?

A

●Deuil de la toute-puissance : il n’y a pas de sentiments d’incomplétude ou d’impuissance massifs éprouvés à l’idée de ne pas
avoir tout et de ne pas être capable de tout
●Il n’y a pas d’effort pour masquer ou refuser de reconnaître les faiblesses, les vulnérabilités réciproques

73
Q

Quel est le conflit dans l’univers psychotique?

A
  • Conflit entre 2 instances à l’intérieur du Moi (Ça et Surmoi)
  • A de la difficulté à avoir
    du plaisir (a se l’accorder)
  • Se sent coupable face aux
    plaisirs
    *Conflit autour du plaisir

-Désirs sexuels et agressifs sont culpabilisés
- Se demande beaucoup de travail pour s’interdire du plaisir

  • Culpabilité = transgresser (bien vs mal)
  • Épaisseur des ressources (Moi = beaucoup plus gros)
  • Ne va pas paraître en problématique (ou degré de névrose), ne va pas embarquer dans les relations sociales
74
Q

Quel est l’angoisse de l’univers névrotique?

A

●Angoisse de castration
●Sur le plan symbolique
●Crainte d’être puni pour avoir réalisé des désirs «interdits»
* Toute évocation du désir/plaisir amène punition/angoisse

75
Q

Quels sont les mécanismes de défense de l’univers névrotique?

A

●Mécanismes de défense sophistiqués ( moins énergivore, pas conscient de l’utiliser)
●Refoulement ( mécanisme principal)
●rarement seul, souvent avec un autre mécanisme (pour mettre hors du champ de la conscience)
●Déplacement
●Négation ( non, j’ai pas dit ou fait ça)
●Formation réactionnelle ( inverse de ce qu’on voudrait ressentir)
●Intellectualisation ( théorie intellectuel)
●Rationalisation ( justifier par une raison)

76
Q

Que se passe-t-il si une période de dysharmonie se prolong eou se répète?

A
  • Quand elles se prolongent ou se répètent plus que ce que l’enfant peux supporter : des séquelles reste et il faudra négoccier avec par la suite : ces expériences de dysharmonie frustrantes vont laisser des tendances réactives (réaction de survie) qui vont constituer un poids au pied pour la suite de la progression de l’enfant.
  • Plus les expériences frustrantes seront intenses, fréquentes et fortement ressenties, plus lourds seront ces “poids au pied” et plus compromises seront les chances de développement banal.