examen 2 Flashcards
pourquoi un cadre?
- Impossible de travailler sans cadre
- Permet d’établir un espace sécuritaire et structuré pour
permettre le changement - Protection du client et du thérapeute
Éléments de base du thérapeute
- Honoraire : 120 à 180$ (selon OPQ)
- Politique d’annulation ou d’absence
- Confidentialité
- Méthode de travail
- Consentement libre et éclairé
respecter temps de la seance (comment terminer une séance?)
- Truc: délicatement refermer un thème 5-10min avant la fin.
- Permet au client de « redescendre» physiologiquement dernière minute
- Tolérer l’incomplétude
- Tolérer les émotions difficiles du client. Ex: peine, colère, gêne, frustration…
syndrome poignée de porte
thème important ressort à la fin de la séance
à l’extérieur des séances: rencontre fortuite
- Réfléchir à comment on se comporte à l’extérieur.
- Visibilité sur les médias
sociaux
à l’extérieur des séances: info externe
Ne pas faire de recherche sur un client sans autorisation explicite et sans justification
clinique.
style d’évaluateur actif
- Interventions fréquentes pour reformuler, résumer ou clarifier. => Dialogue
-Diff. d’une exploration ouverte où on laisse le patient se déployer
style d’évaluateur directif
Information nécessaire + temps limité = questions ciblées
Éviter:
* Long silence
* Digressions
* Retour dans le passé trop minutieux
forme d’évaluation brève
Première séance plus longue (1h30 – 2h00). Parfois plus long selon complexité (2-3 séances max)
Grandes lignes du problème, de l’histoire et du plan de traitement
forme d’évaluation structurée
Hospitalier: Plan prédéterminé. L’évaluateur ne fait pas nécessairement l’intervention.
Privé : plan semi-structuré est préférable. L’évaluateur est aussi l’intervenant.
objectif d’évaluation
- alliance thérapeutique
- Se procurer l’information nécessaire pour bien comprendre la problématique
- motivation, les attentes.
- plan de traitement structuré avec des objectifs précis et limités
- Fournir des explications claires au patient et s’assurer de sa collaboration
4 et 5 = bilan d’évaluation avec patient
alliance thérapeutique
qualité du lien affectif entre le psychothérapeute et le patient ainsi qu’à leur accord mutuel sur les tâches et objectifs de la thérapie
thérapeute = flexible, honnête, respectueux, fiable, confiant, chaleureux, intéressé et ouvert
particularités alliances
(enfants et couples)
Enfant → amené par un tiers = alliance partagée
Couple/famille → parfois en conflit ou désaccord = alliance partagée + partialité multidirectionnelle
Alliance thérapeutique: pièges relationnels
- Convaincre le patient
- Débattre
- Minimiser un problème réaliste
- Travailler à la place du patient
- Aller trop vite
- Aller trop lentement
- Etc.
Informations cliniques: motif de consultation
-pourquoi la personne est là
- situer le problème
-origine de la demande (explicite ou implicite)
Informations cliniques: histoire du problème
origine: Quand est-ce que ça a commencé ? Depuis quand ? Évènements qui ont déclenché le problème ?
évolution : Quelle a été l’évolution ? Fluctuation ? Situations qui déclenchent le problème
symptomes actuels: Nature, fréquence, intensité, durée, impact
traitements/solutions passés: Psychothérapie, pharmacothérapie, solutions non cliniques
ampleur: répercussion sur les différentes sphères de la vie
conséquence: Qu’est-ce qui arrive lorsque le problème survient ?
Informations cliniques: analyse fonctionnelle
SECCA (Cottraux, 1985): Stimulus, Émotions, Cognitions, Comportement, Anticipation.
Déterminer pour une séquence de comportements donnés
* facteurs de déclenchement (antécédents)
* facteurs de maintien (conséquences)
Se baser sur :
* plusieurs sources d’informations
* jugement clinique du psychothérapeute
Informations cliniques: complémentaire
- Histoire développementale
- Structure familiale
- Histoire de couple
- Habitudes de vie
- Événement de vie marquant
etc.
Motivation du patient
intrinsèque ou extrinsèque? amorce? ambivalence au changement? etc.
* Les patients peuvent être à différentes étapes dans la compréhension du problème
Ex de Q?: « pourquoi maintenant? »;
« qu’est-ce qui vous amène à venir
consulter en psychothérapie»
Question de la baguette magique
Si j’avais une baguette magique et que je pouvais faire disparaitre tous vos problèmes, comment votre vie aurait changé?
Plan de traitement structuré
objectifs précis et limités?
Objectifs précis :
* Éviter les formulations vagues
* Quantifier les progrès
Objectifs limités :
* En ƒ des ressources, motivation et du temps disponible du patient
* Privilégier des objectifs court terme si défaut de motivation/ressource
* Ajustement du plan de traitement au besoin
explications claires
Partage de notre compréhension clinique et de notre objectif de traitement.
* Dialogue pour avoir une direction commune
* Ø nécessaire de tout expliquer
* Hypothèse travail ≠ réalité
* Sens du jargon n’est pas nécessairement
similaire pour un patient (ex.: narcissisme)(certaines formulations peuvent être invalidantes)
évaluation continue
évaluation n’est jamais complètement finie
le client peut dévoiler des infos qui peuvent avoir un gros impact seulement après plusieurs séances
Validation empathique
BASE de tout processus psychothérapeutique: Validation d’une expérience subjective (surtout les états affectifs) et du contexte qui l’accompagne.
* Permet une reprise de contact avec l’expérience
* Analogue à l’écoute active
* Facilite les interventions confrontantes qui visent le changement (ex.: restructuration cognitive)
Psychoéducation
Explication de mécanismes psychologiques
* Normalise ou déstigmatise
* Peut être validant
* Peut faciliter l’insight et la mentalisation
* Peut renforcer l’alliance
* Met les difficultés en perspective
ATTENTION: utiliser avec parcimonie pour les patients qui sont bons dans l’intellectualisation
Restructuration cognitive
Règle générale
Identification des pensées dysfonctionnelles et exploration de pensées/croyances plus fonctionnelles
Différentes techniques
1. Colonnes de Beck
2. Questionnement socratique
3. Balance décisionnelle
4. Flèche descendante
5. Expérience comportementale
Restructuration cognitive: ce qu’elle n’est pas
-Discours moralisateur : incitation à suivre notre code moral ou de notre groupe, notre religion, notre société, etc.
-Autosuggestion ou hétérosuggestion : s’encourager à atteindre un état par la pensée (la suggestion).
-Pensée positive: voir le côté positif en ignorant le côté nég.
-Exhortation: faire appel à la volonté ou à la détermination
flèche descendante
penser au pire scénario qui pourrait arriver
augmenter petit à petit la gravité qu’une situation pourrait avoir
travaux à domicile
But: passage à l’action en dehors des séances. Permet de nouveaux apprentissages (beaucoup d’expositions).
Critères: (1) motivation du client; (2) précis et limité; (3) concret et mesurable
Exemples de travail à domicile: bibliothérapie, Expérience comportementale, Hiérarchie
d’exposition, Affirmation de soi, pleine conscience
4 trucs importants
1. Ne pas oublier les travaux qu’on a prescrits
2. Début des travaux pendant la séance
3. Renforcement positif
4. Prendre des notes
fin du suivi
Raison pour finir un suivi
* Objectifs atteints
* Fin du mandat de 15 séances (publique)
* Monétaire (privé) Phase de détachement
* Plus un suivi est long, plus on annonce la fin à l’avance
* Adresser les craintes
* Consolider les acquis
bilan de la thérapie
- Réévaluation des mesures du début (symptômes)
- Révision du changement
- Révision des objectifs
- Mise en perspective du chemin parcouru
- Révision de ce qui a été aidant et moins aidant
- Renforce les apprentissages et l’alliance
- Avec quoi est-ce que le client repart?
- Qu’est-ce qui a changé en lui? (ex.: meilleure mentalisation)
- Outils concrets? (Ex: présence attentive)
Prévention des rechutes
- Révision des causes potentielles de rechute
* Signes objectifs extérieurs (ex.: tension au travail) - Reconnaitre les signes avant-coureurs
* Signes subjectifs intérieurs (ex.: symptômes, pensés…) - Mesures concrètes à prendre
* Construction d’un plan avec le patient (autothérapie) - Conduite en cas de rechute
* Révision des traitements antérieurs
* Investiguer le contexte de la rechute Uti le:
Planification d’un suivi de consolidation des acquis (~6mois plus tard).
première ligne
-troubles graves et persistants, surtout des personnes déjà stabilisées
-troubles légers
deuxième ligne
-troubles à +longs termes (comme troubles de personnalité, anxieux, humeur,etc.)
-troubles qui nécessitent des traitements un peu + spécialisés
3e ligne
surspécialisé, violence
Pratique privé
Plusieurs modèles
1. Clinique psychiatrique générale
2. Clinique spécialisée (Ex: sommeil)
3. Votre propre clinique
Pratique publique
salaire plus bas que privé, mais certains avantages sociaux peuvent compenser, comme cotisation de pension.
moins de patients/jour
supervision =
Acte réservé
Le superviseur est le gardien de la profession
2 objectifs
- Assurer la sécurité des patients
- Encadrement des cliniciens en herbe
Peu encadré
Peu de formation ou d’éducation continue Manque d’auto-évaluation systématique des
compétences du superviseur
La supervision basée sur les compétences est un modèle à suivre.
Les étudiants qui ont reçu une supervision
basée sur les compétences valorisent et
bénéficient plus de la supervision
8 perles
- Vous n’êtes pas responsable du résultat… juste du processus.
2.La thérapie est de la science appliquée avec art
3.La thérapie n’a pas besoin d’être compliquée.
- Vous n’avez pas besoin de changer les gens… juste de les accompagner un moment dans leur vie… de cheminer avec eux
- Sans lien thérapeutique la thérapie ne peut avancer
6.Les patients ne savent pas ce que vous savez… et ce que vous ne savez pas
- Plusieurs chemins peuvent conduire au même résultat
- La méthode socratique n’est pas une façon sournoise de convaincre vos patients que vous avez raison.
Attentes du patient
thérapie, changement, thérapeute…
* Les attentes peuvent être floues, irréalistes, trop modestes ou démesurées.
* Ex de Q? : « Quelles sont vos attentes par rapport à la thérapie? » ; « Quelles sont vos attentes par rapport à moi? »
Qu’est-ce que vivre dans le moment présent?
Être conscient ce qui se passe à l’externe et à l’interne sur le moment même. Pas trop se soucier du futur et du passé.
Qu’est-ce que la méditation?
Prendre du temps pour se recentrer
Pas nécessairement relaxation.
Pleine conscience parfois calmant, parfois non. On peut en faire dans des moments difficiles.