examen 2 Flashcards

1
Q

vrai ou faux
L’étape essentiel dans le processus correctionnel est l’évaluation de risque de récidive

A

vrai, on a tendance à vouloir prédire le comportement et c’est un des outils

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2
Q

les outils d’évaluation de récidive permettent de ?

A

d’accompagner la prise de décisions des intervenants. (détention, communauté,etc.)

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3
Q

vrai ou faux
L’évaluation de risque a toujours été présent

A

faux, ça fait 25 ans que ça existe seulement et donc n’a pas été toujours présent

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4
Q

Quel est le meilleur prédicteur d’un comportement futur ?

A

la présence du comportement dans le passé

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5
Q

vrai ou faux
Il existe des outils de prédiction de récidive pour tous les types de criminelles

A

faux, il n’existe pas d’outils pour la récidive pyromanie

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6
Q

les objectifs de l’évaluation du risque de récidive

A
  • pour évaluer le risque il doit déjà y avoir eu une 1ère condamnation
  • c’est un processus qui vise à évaluer le niveau de risque de récidive d’une personne afin de la prendre en charge de façon personnalisé et ainsi réduire son risque de récidive
  • permettre de réduire = prévention qui est le but ultime
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7
Q

vrai ou faux
les outils d’évaluation ont été développé auprès des femmes et des hommes

A

faux, elle a été développé auprès des hommes seulement

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8
Q

lors de l’évaluation, plusieurs éléments sont à déterminer. Quels sont-ils?

A
  1. quel événement risque de se produire : faut déterminer quel risque (sexuel, fraude, violent)
  2. à quelle fréquence l’événement risque de se produire :
    est-ce que le risque est imminent ou pourrait se produire plus tard ///// est-ce que c’est un comportement ponctuel
  3. sous quelles conditions l’événement risque de se produire : exemple ==> quand une personne consomme de l’alcool //// dans quel contexte est important
  4. si les conditions sont présentes, quelle intervention permettrait de réduire le risque de rechute : la récidive c’est comme une rechute et c’est important de renseigner le degré de risque
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9
Q

Quel est l’enjeu relié à la récidive

A
  • Identifier les facteurs qui sont statistiquement associés à la récidive
  • identifier les facteurs qui expliquent une plus grande variance de la récidive (plus on en accumule plus on va être à risque de récidive) ==> mais il peut y avoir 2 facteurs qui n’ont pas le même poids et donc certains sont moins important
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10
Q

pour qu’une intervention soit efficace auprès d’un délinquant il faut que ?

A

l’intensité soit ajusté au niveau de risque du délinquant

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11
Q

si on intervient auprès des délinquants à risque élevé intensément ça donne quel résultat?
si on intervient auprès de délinquant avec un faible risque de façon intense sa donne quel résultat ?
si on intervient auprès d’un délinquant à faible risque de récidive minimalement ça donne ?

A
  • un impact positif
  • augmente le risque de récidive
  • aucun impact sur le risque de récidive
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12
Q

vrai ou faux
c’est mieux de travailler avec les délinquants à faible risque de récidive que ceux qui sont à haut risque

A

faux, c’est mieux de travailler avec ceux à haut risque puisque ceux à faible risque on presqu’aucune chance de récidiver

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13
Q

l’importance de la précision dans l’évaluation

A
  • approximation 1
    . sous-évaluer le degré de risque de l’individu
    . on prend le risque de mettre dehors des récidivistes
  • approximation 2
    . surévaluer le degré de risque de l’individu
    . maintient personne en détention et priver la personne de sa liberté
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14
Q

les différents types de facteurs de risque

A
  • facteurs de risque statique
    . choses qu’on ne peut pas changer
    . rigide dans le temps
    . peuvent s’aggraver avec le temps
    . on ne peut pas les changer par une intervention
    . facteurs historiques
    . fait partie de l’histoire de l’individu
    . facteurs qui sont objectifs et qui sont facilement manipulable
    . permet de savoir le risque de récidive sur le long terme
    .ne peut pas être manipuler ou modifié (une de ses spécificités)
    . exemple : types d’antécédents criminels, caractéristiques du délinquant, l’âge au moment du 1er antécédent
  • facteurs de risque dynamique
    . mécanismes psychologiques qui favorisent la récidive
    . peuvent être modifiés avec le temps ou à la suite d’une prise en charge
    . exemple : la consommation d’alcool peut être stable dans le temps, mais peut être aigus s’il y a une intoxication
    . permettent de dire au psy sur quoi intervenir
    –> facteurs stable : on peut intervenir dessus et baisser le risque, mais persistant et stable, lié au comportement du délinquant
    –> facteurs aigus : passage à l’acte imminent, instable et évolue rapidement, intervention de crise
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15
Q

Quel exemple est efficace pour le type de délinquant et le risque de récidive
1. Un délinquant évalué avec un faible risque de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention faible
2. Un délinquant évalué avec un faible risque de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention élevé.
3. Un délinquant évalué avec un risque élevé de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention faible
4. Un délinquant évalué avec un risque élevé de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention élevée

A

4

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16
Q

L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
1ère génération :

A
  • jugement clinique non structuré
  • une personne fournit une indication de risque basé sur son expérience clinique
  • n’utilise pas d’outils
  • basé sur les croyances du clinicien
  • capacité de prédiction = 50%
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17
Q

L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
2e génération :

A
  • Évaluation actuarielle (facteurs statiques)
    fait référence aux facteurs statiques
  • permet de mesurer l’utilité d’un outil, plus l’aire sou la courbe est grande plus l’outil est utile
  • En d’autres termes : est-ce que mon outil est efficace afin de maximiser l’identification des vrais positifs et vrais négatifs («a» et «d») et de minimiser l’identification de faux positifs et de faux négatifs («b» et «c») ?
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18
Q

L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
3e génération : évaluation du risque et des besoins (facteurs statiques et dynamiques)
–> son objectif et sa limite

A

* ne prédit pas mieux, mais permet de mieux intervenir*
- jugement clinique structuré et on utilise des outils
- prend en compte l’évolution dans sa problématique (dynamique)
- son objectif : prévention pour ne pas juste incarcérer
- sa limite : ne donne pas d’outils pour gérer la consommation

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19
Q

L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
4. Gestion du cas + facteurs statiques/dynamiques

A
  • même chose que la 3e génération, mais ajoute la gestion de cas
  • donne des recommendationss
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20
Q

L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
à partir de quelle génération il n’y a pas d’évolution au niveau de la prédiction

A

La 2e génération

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21
Q

Le principe du Modèle RBR c’est quoi

A

risque : ce principe nous dit qui traiter (exemple : individu à risque élevé de récidive)
besoin : nous dit quoi traiter (besoins criminogènes/non-criminogènes)
réceptivité : comment traiter (gestion de cas)

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22
Q

Les 8 facteurs Centraux de la récidive
les 4 importants

A
  • historique de comportements criminels
    . indicateurs : criminalité, précocité des comportements, historique de fugue, placement dans le système correctionnel
    . cibles d’intervention : facteurs statique = aucune cible
  • traits de personnalité antisociale
    . indicateurs : agressivité, hostilité, impulsivité, recherches de sensations fortes
    . cible d’intervention : dév. des compétences d’autonomie, gestion de colère
  • attitudes et cognitions antisociales
    . indicateur : rationalisation des comportements criminels, attitude négative envers la loi
    . cible d’intervention : contrer les rationalisations avec des valeurs prosociales, favoriser le dév. d’une identité prosociale
  • pairs antisociaux
    . indicateurs : fréquentation de pairs antisociaux, retrait des pairs prosociaux
    .cibles d’intervention : favoriser le désistement des pairs antisociaux au profit des pairs prosociaux
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23
Q

Les 8 facteurs Centraux de la récidive
les 4 secondaires

A
  • la famille et la situation maritale
    . indicateurs : présence d’une famille ou d’une dynamique de couple qui est de manière générale dysfonctionnelle
    . cibles d’intervention : favoriser l’apprentissage des bonnes pratiques parentales, renforcer chaleur et bienveillance
  • l’école et le travail
    . indicateurs : faible performance scolaire, difficulté d’ajustement
    . cibles d’intervention : favoriser le développement des habiletés professionnelles, scolaires et épanouissement individuel
  • les loirs et les activités
    . indicateurs : manque d’implication dans les activités sociales
    . cibles d’intervention : encourager la participation dans ce type d’activité sociale
  • l’abus de substance
    . indicateurs : n’importe quel antécédent d’abus de substances (pas seulement de consommation)
    . cibles d’intervention : favoriser le désistement des pairs antisociaux au profit des pairs prosociaux
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24
Q

vrai ou faux
la violence conjugale se résume uniquement à frapper son ou sa partenaire

A

faux, il y a plusieurs formes de violence ==> physique, verbale, psychologique, etc.

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25
Q

vrai ou faux
un homme qui est violent avec sa partenaire, c’est un homme qui perd le contrôle

A

faux, c’est un moyen choisit pour dominer l’autre personne

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26
Q

vrai ou faux
lorsqu’une femme violentée décide de rester avec son partenaire, c’est parce que la violence n’est pas si forte

A

faux, c’est une victime qui est prise dans un cycle de violence conjugale

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27
Q

vrai ou faux
une fois que l’agresseur est parti, la violence conjugale est terminée, il ne reviendra plus

A

faux, il est possible d’être victime longtemps après la séparation, il existe de nombreux cas d’ex-partenaires

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28
Q

dans quelle relation se trouve la violence conjugale ?

A

inclus toutes les relations entre partenaires qui sont intimes (que ce soit mariée, conjoint de fait, etc.)

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29
Q

la différence entre conflit conjugal vs la violence conjugale selon
- la forme
- la motivation
- au niveau relationnel
- stratégies de résolutions de conflit

A

conflit conjugale
- forme : argumentation
- motivation : résolution d’un différent
- niveau relationnel : résolution égalitaire
- stratégies de résolutions de conflit : communication, négociation, écoute, prise en compte de l’autre
violence conjugale
- agression
- contrôle et domination
- prise de pouvoir
- justification, diversion, fuite, comportements agressifs

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30
Q

combien d’éléments permettent de comprendre pourquoi la personne à passer à l’acte

A

il y a 2 façons
- en fonction du style de vie de l’agresseur et de la victime
- en fonction du rationnel de l’agresseur

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31
Q

dans quels contextes sont les plus favorables à la commission d’un crime

A
  • la consommation de substances (soit on va aller dans certains milieux pour consommer ou on va être avec certaines personnes
  • événements de vie stressantes qui vont être des déclencheurs
  • il faut qu’il y ait une convergence de plusieurs éléments
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32
Q

pourquoi l’individu a-t-il commis son crime de la façon dont il l’a commis ?

A
  • les gens qui consomment de l’alcool c’est de manière impulsive et donc ont moins de contrôle. donc un crime qui est désorganisé démontre une personne qui a peu ou pas de contrôle
  • Quand plusieurs éléments du crime sont désorganisé ça peut être un indicateur qu’il a consommer
  • Il faut se demander c’était quoi l’objectif de la personne, pourquoi il a fait ça et si on comprend on comprend pourquoi il l’a fait de cette manière
  • il y a une certaine rationalité dans l’exécution du crime et pour le psy il faut comprendre pourquoi cette personne a fait ça
  • Pour commettre un type de crime : il existe un nombre limité de façons de pouvoir exécuter ce crime
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33
Q

la théorie des activités routinières c’est
son postulat ?
son hypothèse ?

A

postulat : La réalisation d’un crime est le résultat de la convergence dans le temps et dans l’espace de trois composantes
hypothèse :
- Dans le crime, il est nécessaire que les styles de vie convergent vers un environnement commun ayant des caractéristiques spécifiques afin de favoriser les opportunités criminelles

  • C’est nos habitudes de vies qui vont nous mettre plus ou moins à risque d’un crime
  • Le crime n’est pas lié au hasard
    . on est victime puisque dans notre mode de vie il y a plus de risques / on est criminel (prendre régulièrement des marches tard le soir et j’ai des envies d’agresser et le style de vie rencontre le mode de vie de la victime)
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34
Q

théorie des activités routinières
il faut quoi pour la réalisation d’un crime

A
  • Criminel qui est motivé
  • Une cible (habitation, victime)
  • Absence de gardien (personne physique, caméra de surveillance)
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35
Q

théorie des activités routinières
la réalisation d’un crime ne dépend pas de ?

A

du hasard, les styles de vie de l’agresseur et de la victime ont une influence sur les opportunités criminelles

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36
Q

la théorie du choix rationnel
postulat

A

postulat
Proposition : la réalisation d’un crime est le résultat d’un calcul rationnel (coûts/bénéfices) effectué par le criminel

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37
Q

la théorie du choix rationnel
pourquoi l’individu commet son crime ?
la série de décision du criminel permet quoi ?

A
  • pas le fruit du hasard, mais une série de choix que le criminel
  • Le contexte du crime est toujours imprévisible
    . préétablit de comment je vais passer à l’acte, mais on ne sait pas comment la victime va réagir alors le criminel va devoir faire une série de décision
  • cette série de décisions va démontrer c’est quoi la personnalité du criminel, renseigne sur ses besoins et le degré de risques que cette personne est prête à prendre
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38
Q

la théorie du choix rationnel
Dans les passages à l’acte plus impulsifs la qualité du processus décisionnel va être ?

A

moins bon, les gens impulsifs sont les plus souvent arrêtés
- c’est une rationalité qui est limitée
- Différents degrés d’analyse (coûts/bénéfices)
- L’influence de l’expérience criminelle sur le processus décisionnel
. plus j’ai de l’expérience plus ma façon de passer à l’acte va être exhaustive

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39
Q

vrai ou faux
théorie du choix rationnel
bien que le processus décisionnel de certains crimes puisse paraître incohérent, il exhibe une rationalité

A

vrai puisqu’il tend vers le moyen le plus efficace pour atteindre l’objectif visé (ne pas se faire arrêter)

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40
Q

la théorie des scripts
postulat

A

chaque type de crime est composé d’un traitement spécifique de l’information, lequel mène le criminel vers une séquence de choix et d’actions connue sous le nom de «crime script»
- Il y a un nombre limité de façons de commettre une agression sexuelle par exemple

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41
Q

la théorie des scripts
définition, l’origine et l’objectif des scripts

A

définition : Les scripts = interactions des facteurs internes (motivation) vs externes (ex : réactions de la victime)

origine : Origine des scripts : apprentissage social et renforcement
- Mes expériences de vies (criminel ou non) vont influencer ma manière de faire un crime

objectif : tous les scripts (mêmes les plus simples) impliquent une séquence de choix et d’actions pour atteindre un objectif

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42
Q

les propriétés structurantes du crime
définition

A

dans chaque type de crime, il existe des contraintes externes spécifiques (ex.: être isolé un certain temps avec la victime) que le criminel devra surmonter afin de réaliser son crime

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43
Q

les propriétés structurantes du crime
qu’est-ce que les contraintes externes spécifiques

A

ne sont pas aléatoires mais déterminées par la logique interne du criminel, et déterminent un nombre limité de possibilités de commettre un crime.

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44
Q

les propriétés structurantes du crime
Qu’est-ce qui arrive lorsqu’il y a des contraintes externes non anticipées ?

A

altèrent le déroulement du script, des variantes du script se développent = les «tracks».
- tracks : adaptations du passage à l’acte et les adaptations vont mettre en évidence le degré de motivation du criminel

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45
Q

Vrai ou faux
Selon certains chercheurs ont pourrait supprimer 50% de ce que les enquêteurs font le résultat final ne serait pas impacté
Qu’est-ce qui fait la différence ?

A

vrai, ce qui fait la différence c’est le témoignage d’un témoin ou une trace

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46
Q

définition de l’homicide sexuel

A
  • La victime est retrouvée nue ou partiellement nue
  • Exposition des parties génitales de la victime
    -Position sexuellement explicite du corps
  • Insertion d’un objet dans l’une des cavités du corps
    -Preuve de relations sexuelles (orale, vaginale, anale)
  • Éléments suggérant des fantaisies sadiques ou des activités sexuelles connexes
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47
Q

vrai ou faux
il faut les 6 critères pour dire que c’est un homicide sexuel

A

faut il en faut minimum 1

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48
Q

la résolution des homicides sexuels
les facteurs extra-légaux ont une influence sur

A

Les caractéristiques de la victime ont une influence :

  • l’âge: les victimes plus jeunes ont plus de chance d’être résolut plus rapidement, c’est rare qu’on ne trouve pas la personne puisque si ce n’est pas résolut rapidement ça l’a beaucoup d’impact
  • Le genre
  • L’ethnie
  • Les antécédents criminels
49
Q

la résolution des homicides sexuels
les facteurs légaux ont une influence sur

A

Les caractéristiques de l’enquête ont une influence
- Un spécialiste arrive rapidement afin de préserver la scène de crime
- détective arrive dans les 30 premières minutes
- Un spécialiste intervient pour analyser la scène de crime/emploi du temps
- mise à disposition de ressources suffisantes (ex.: nombre de détectives)
- la collaboration du témoin avec l’enquêteur
- L’enquêteur vérifie les déclarations des témoins
- L’enquêteur réalise une enquête de voisinage
- L’enquêteur assiste à l’autopsie
- La charge de travail de l’enquêteur
- L’enquêteur a suivi une formation spécialisée sur les homicides

50
Q

la résolution des homicides sexuels
Les choix du criminel ont une influence sur

A

Les choix du criminel ont une influence :
- Il commet l’homicide à l’extérieur d’une habitation plus difficile à résoudre puisqu’on perd un lien avec l’agresseur
- commet l’homicide pendant la nuit (00:00 AM – 06:00 AM)
- tue une victime sans avoir de lien de connaissance avec elle plus difficile à résoudre
- Il n’utilise pas d’arme pour commettre l’homicide
- Il n’est pas en état d’intoxication durant la commission de l’homicide plus structuré et les choix sont plus rationnels
- Il commet l’homicide dans le but d’agresser sexuellement la victime

51
Q

la résolution des homicides sexuels
les choix des enquêteurs ont une influence sur :

A
  • Absence d’enquête de voisinage (on va manquer certaines informations importantes)
  • Une trace d’adn est identifiée mais n’est pas analysée (pas fréquent mais peut arriver)
  • Le signalement de la disparition de la victime n’a pas été jugé inquiétant donc on perd du temps dans l’enquête
  • Le lieu de disparation de la victime n’a pas fait l’objet d’investigations
  • Absence de partage d’informations entre les équipes d’intervention (ex : états qui ne communiquent pas entre eux)
  • Conclusions d’enquête erronées
  • Un tiers innocent est inculpé
52
Q

le rapport de force entre les criminels et les enquêteurs est-il équitable lors de la résolution d’un crime ?

A

souvent les enquêteurs partent avec un temps de retard qui ne vont jamais rattraper

53
Q

La résolution d’un homicide est multifactorielle, il est nécessaire de prendre en considération plusieurs types de facteurs :

A
  • Les caractéristiques de la victime
  • Les caractéristiques de l’enquête
  • Les choix rationnels du meurtrier
  • Les choix rationnels des enquêteurs
54
Q

le profilage
son objectif

A

mettre en relief l’évolution temporelle du crime, lequel constitue un levier dans la compréhension complète du comportement criminel, et établir le profil de personnalité

55
Q

profilage
quand est-ce qu’on utilise le profilage

A

Pour qu’il y ait du profilage il faut qu’il y ait un crime plus complexes où les policiers ne sont pas en mesure de comprendre certaines choses puisqu’ils n’ont pas les formations pour comprendre

56
Q

profilage
les difficultés qu’un enquêteur peut rencontrer dans certaines scènes de crimes

A
  • absence de mobile évident
    • Absence d’éléments matériel probant
  • victimologie sans problème
  • traces importantes de violences
57
Q

les éléments d’alerte de comportement criminel particulier (EACCP)

A
  • Présence de mutilations
  • Tortures et actes divers ante-/post-mortem
  • Ablation de membres ou d’organes (ex.: cimetière)
  • Position humiliante ou dégradation du corps
  • Mise en scène particulière du lieu de l’événement
  • Inscriptions sur le corps ou sur la scène
  • Multiplicité ou variété des coups (localisation)
  • Utilisation de différents types d’armes (kit vs. sur place)
  • Violences sexuelles
  • Introduction d’objet dans les orifices
  • Manifestation d’une violence extraordinaire ou anormale (overkill)
  • Identification d’indices de présomption de sérialité
    Papmimuvimit
58
Q

qui prédit le mieux dans les spécialistes ?

A

les profilers et analystes en comportement criminel

59
Q

qu’est-ce que le géoprofilage

A
  • se repose sur les données sur les crimes antérieures (sur les déplacements des criminels) permet de savoir où il y a le plus de chance qu’un crime soit commis.
  • Permet d’identifier, en fonction des éléments physiques dans l’espace, de savoir les déplacements qui sont les plus probables que le criminel a fait, va faire ou est en train de faire.
  • Identifier des déplacement et pouvoir les comparer avec d’autres crimes (analyse comparative de cas)
  • Ça donne une séquence et quand on est capable d’identifier cette séquence ça peut nous donner une idée du type de criminel
60
Q

les facteurs qu’il faut considérer dans la compréhension du crime

A

Le type de lieu de l’homicide (logement, rue, transports, parc etc …) peu renseigner sur plusieurs choses
La date et heure du crime
Le nombre de scènes de crime (Contact, Attaque, Meurtre, Disposition)
Le style de «chasse» et type d’attaque du meurtrier
La présence d’artères routières principales/ transports publics
La présence de barrières physiques
La présence de barrières psychologiques

61
Q

les méthodes de chasses

A

-Le chasseur : personne qui sort de chez elle spécifiques dans le but de trouver une victime et vont aller dans des lieux qu’il connait et dans lesquelles il sait qu’il va pouvoir trouver des victimes potentielles. Victimes ont des caractéristiques spécifiques.
- Le braconnier (s’aventure dans zones inconnues : même principe que le chasseur, mais va aller dans des zones qu’il ne connait pas )
- Le provocateur : va provoquer une situation, ne va pas essayer de réduire la confiance de la personne
- Le piégeur : va mettre en place un scénario pour leurrer sa victime ou aller vers une personne pour l’aider

62
Q

les types d’attaques

A
  • L’attaque éclair : la victime n’a souvent même pas le temps de réaliser ce qui se passe, immédiatement attaquer la victime sans avoir utiliser de subterfuge
  • La surprise : surprendre la victime, menacer avec un couteau
  • la ruse : demander de l’aider ou piéger la victime (ted bundy)
63
Q

les objectifs de l’analyse comparative de cas

A

Objectif 1 = Identifier des séries à partir de cas non-résolus
- Le type de crimes est-il similaire ou compatible
- Les modus operandi sont-ils similaires
- Le profil des victimes est-il similaires

Objectif 2 = Identifier les critères de rapprochement à partir d’un fait résolu
- Sur la base de la personnalité du meurtrier arrêté (personnalité)
- Sur la base de l’étude des faits (son modus operandi)

64
Q

l’analyse comparative de cas
les 4 lieux

A
  • lieu de contact
  • lieu d’attaque
  • lieu de meurtre
  • lieu de disposition
65
Q

les déplacements du meurtrier sont influencés par quoi ?

A

son environnement et les choix qu’il réalise

66
Q

la technique de chasse et le type d’attaque permet de comprendre quoi ?

A

permet de comprendre le fonctionnement du criminel

67
Q

le géoprofilage permet d’identifier quoi

A

identifier de potentielles séries d’homicides

68
Q

L’interrogatoire
Quels facteurs sont à prendre en considération afin d’augmenter la probabilité d’obtenir un aveu ?

A
  • ne pas divulguer les éléments d’enquêtes pour ne pas contaminer de preuves (pour que le criminel s’incrimine par lui-même puisque certains éléments sont su par le criminel seulement)
  • faire comprendre à la personne que c’est à son avantage dans l’optique que le tribunal soit plus clément envers lui
  • pas le droit d’obtenir des aveux de manière coercitives
69
Q

Est-il pertinent d’ajuster la stratégie d’interrogatoire au profil psychologique de l’individu ?

A

oui, c’est fondamental. Les personnes qui sont en interrogatoires ont tous des profils psychologiques différents

70
Q

quels sont les facteurs qui influencent la réussite de l’interrogatoire ?

A
  • les attitudes et les croyances de l’enquêteur
  • les stratégies d’interrogatoires
  • l’expérience du suspect en matière d’interrogatoire
  • la personnalité du suspect
  • la nature du crime
71
Q

interrogatoire
quels sont les types de profils et expliquer les profils

A

personnalité introvertie
- individu décrit ou perçu comme étant tranquille, discret, réservé
- va être un soulagement de révéler qu’il a commis un crime, lourdeur psychologique
personnalité extravertie

72
Q

éléments constitutifs de la violence conjugale

A
  • rapport de domination
    . moyen pour dominer autrui
    . variation de la sévérité selon le temps ou les événements
  • persistance dans le temps
    . répétition des agressions
    . pente ascendante
  • comportement de violence
    . verbale, psychologique, physique, sexuelle, économique, spirituelle
  • conséquence
    . impacts dans toutes les sphères de la vie de la victime
73
Q

Qui entre la femme et l’homme commet plus de violence psychologique ?

A

la femme, l’homme fait plus de violence physique, blessures et violence sexuelle que la femme
le pourcentage est malgré tout très élevé pour la violence psychologique

74
Q

les conséquences de la violence conjugale

A
  • blessures physiques
  • problèmes de santé chronique
  • troubles psychologiques
  • difficultés sociales
  • impact économique
75
Q

les théories de la violence conjugale
les théories féministes pense que
c’est quoi
c’est un moyen pour quoi ?

A
  • la violence est la conséquence d’une société patriarcale dans laquelle les hommes sont en position de pouvoir et les femmes sont dominées
  • moyen de contrôle, de rétablir le pouvoir
    ** mais comment expliquer que tous les hommes ne deviennent pas violent **
76
Q

les théories de la violence conjugale
les théories évolutionnistes pense que les violences sexuelles en contexte conjugal….
c’est quoi l’obejctif?

A

des stratégies mises en place par les hommes qui ont des doutes à propos de la fidélité de leur partenaire ou qu’ils veulent augmenter leurs probabilités d’assurer une reproduction de leur patrimoine génétique
- l’objectif : assurer un accès exclusif à la sexualité du partenaire

77
Q

les théories de la violence conjugale
les théories évolutionnistes pense que les comportements violent seraient déterminés par quoi ?

A

génétiquement et seraient des stratégies résultant du processus de sélection naturelle

78
Q

les théories de la violence conjugale
Les théories de l’apprentissage social pense que la violence conjugale serait?

A
  • apprise par l’observation (exposition à des modèles inadéquates) et se maintiendrait dès lorsqu’elle est renforcée
79
Q

les théories de la violence conjugale
Les théories de l’apprentissage social
Straus et Gelles parlent de ?

A

transmission intergénérationnelle de la violence

80
Q

les théories de la violence conjugale
les théories développementales pense que la violence conjugale serait le résultat de ?

A

une combinaison de facteurs personnels et environnementaux qui interagissent

81
Q

les théories de la violence conjugale
les théories psychologiques pense que la violence conjugale serait

A
  • un moyen de punir l’égoïsme du partenaire (distorsion cognitive) et permettrait de réguler le niveau de tension interne lié à l’anxiété initiale
82
Q

les théories de la violence conjugale
les théories psychologiques : le processus c’est quoi

A

l’anxiété générée par la peu d’être abandonnée est convertie en une intense colère qui peut être gérée via la consommation d’alcool et conduit à un manque d’inhibition des comportements

83
Q

les théories de la violence conjugale
les théories psychologiques: les caractéristiques que les conjoints violents ont

A
  • propension à l’explosion de colère
  • attachements insécures
  • image de soi instable
  • faible estime de soi
  • méfiance paranoïa
84
Q

violence conjugale
les facteurs de risque individuels :
faible :
modéré :
élevé :

A
  • faible
    . faible estime de soi
    . stress
    . autoritarisme
  • modéré
    . colère, hostilité
    . cognitions
    . exposition, modèle parentaux
  • élevé
    . trouble de la personnalité
    . trouble mental
    . consommation d’alcool /drogue
85
Q

violence conjugale
les facteurs de risque relationnels
faible :
modéré :
élevé :

A

-faible
. événements marquants (ex : grossesse)
. isolement du couple
- modéré
. les relations de pouvoir
. la mauvaise communication
. les mauvais attachements
- élevé
. la fréquence des conflits conjugaux
. les violences psychologiques
. les rapports de jalousie

86
Q

la typologie de violence conjugale de Johnson

A
  • typologie qui repose sur 2 dimensions
    . la motivation des violences
    . le degré de recherche du contrôle
87
Q

la typologie de violence conjugale de Johnson
–> types de violences conjugales applicables aux hommes et aux femmes

A
  • 4 types de violences conjugales
    . la résistance violente : le but n’est pas le contrôle (souvent fait par les femmes)
    . le contrôle mutuel violent : 2 partenaires sont violents pour contrôler l’autre
    . la violence conjugale situationnelle : la violence utilisée n’est pas pour contrôler l’autre
    . le terrorisme conjugal : stratégie de contrôle unidirectionnel (femmes sont souvent les victimes)
88
Q

violence conjugal
Typologie de Holtzworth-Munroe et Stuart
les types

A
  • familial seulement (moins problématique)
  • dysphorique/limite
  • généralement violent/antisocial (les plus violents)
89
Q

Typologie québécoise
La typologie de Ménard et Proulx identifie combien de types

A
  • le sadique /antisocial
  • le très pathologique
  • le contrôlant
90
Q

La typologie de Ménard et Proulx
de quel profil il s’agit : Caractérisé par: détachement émotionnel qui inclut un manque d’empathie, une hostilité envers les femmes et un style de vie antisocial
c’est quoi son style de vie

A
  • profil du sadique/antisocial
  • style de vie
    . antisocial
    . sadisme
    . semble gérer leur anxiété généralisée et leurs émotions négatives par la consommation excessives de substances psychoactives
91
Q

La typologie de Ménard et Proulx
de quel profil il s’agit : schizoïde, négativiste, masochiste, dépendant, schizotypique, limite, paranoïde, trouble de la pensée, bipolaire, dysthymie, stress post-traumatique
Caractérisé par des émotions négatives, instabilité émotionnelle, mauvaises habiletés sociales, problèmes relationnels et idée irrationnelles
c’est quoi son style de vie

A
  • c’est profil du très pathologique
  • Problèmes internalisés
  • Abus de substances pour gérer leurs émotions négatives et anxiété généralisée
  • Stress post-traumatique
  • Névrosé
  • Peu consciencieux
92
Q

La typologie de Ménard et Proulx
de quel profil il s’agit : Caractère consciencieux, Une tendance générale à avoir une exigence exagérée, un besoin d’ordre, de propreté compulsive ainsi que du surmenage au travail

A
  • profil du contrôlant
93
Q

la violence sexuelle en contexte conjugal
les typologies d’agresseurs sexuels en contexte conjugal selon
1. Finkhelor et Yollo
2. Russell
(violence instrumentale, violence sadique, violence expressive)

A
    • violence instrumentale : le contrôlant
    • violence sadique : la sadique
    • violence expressive : le colérique
    • violence instrumentale : l’insatisfait
    • violence sadique : la sadique
    • violence expressive : l’antisocial
94
Q

la violence sexuelle en contexte conjugal
typologie québécoise (proulx et beauregard)
Les profils

A
  • 3 profils de violeurs conjugaux
    . le colérique
    . l’hypersexuel
    . l’isolé
95
Q

la violence sexuelle en contexte conjugal
typologie québécoise (proulx et beauregard)
le colérique
1. profil général :
2. trouble de la personnalité associés :
3. traits psychopathologiques associés :
4. agression :

A
  1. pense que sa partenaire doit satisfaire ses besoins sexuels et émotionnels
  2. dépendant /évitant/schizoïde
  3. psychopathie/paranoïa
  4. . si elle refuse c’est la fin du monde, l’anxiété se transforme en colère, la colère est amplifiée par l’alcool
    . overkill (les résistances augmentent la violence
    . cultivent des fantaisies de vengeance contre la responsable de leur détresse
96
Q

la violence sexuelle en contexte conjugal
typologie québécoise (proulx et beauregard)
l’hypersexuel
1. profil général :
2. trouble de la personnalité associés :
3. traits psychopathologiques associés :
4. agression :

A
  1. pense que sa partenaire doit satisfaire ses besoins sexuels et émotionnels, mais doit aussi m’admirer
  2. dépendant /narcissique
  3. psychopathie/paranoïa
  4. . si elle refuse, pense que la partenaire égoïste et se dise victime
    . consomme alcool + menteurs pathologique + hypersexualisation
    . même séparé, pense que l’ex est leur propriété sexuelle
97
Q

la violence sexuelle en contexte conjugal
typologie québécoise (proulx et beauregard)
l’isolé
1. profil général :
2. trouble de la personnalité associés :
3. traits psychopathologiques associés :
4. agression :

A
  1. ma partenaire doit prendre soin de moi puisque je me sens rejeté, isolé, faible, essaie désespérément de maintenir la relation
  2. dépendant /obsessif-compulsif
  3. paranoïa
  4. . viol est une stratégie de coping qui donne l’illusion d’être encore intime avec la partenaire désengagée
    . utilise une arme pour compenser leur manque de confiance à contrôler
    . étaient tous séparés lorsqu’ils ont commis le viol
98
Q

violence conjugale
vrai ou faux
La violence conjugale des hommes et des femmes serait semblables sur le plan qualitatif, mais différerait sur le plan quantitatif

A

faux c’est l’inverse elle est semblable sur le plan quantitatif, mais différent sur le plan qualitatif

99
Q

violence conjugale
Quelle sorte de violence que les femmes utilisent et pourquoi

A

la violence est davantage psychologique et aurait trois fonctions : l’autodéfense, la fuite, la tentative de rétablir l’équilibre dans la dynamique de couple

100
Q

violence conjugale
dans les couples homosexuels quel est la particularité

A

La menace du dévoilement de l’orientation sexuelle (une violence psychologique supplémentaire pour conserver un contrôle, chantage au secret)

101
Q

le cercle de la violence conjugale

A

phase 1 :climat de tension
phase 2 : la crise
phase 3 : la justification
phase 4 : lune de miel

102
Q

violence conjugale
les 5 étapes de la décision de partir

A
  1. précontemplation
    . voit le problème comme un excès d’amour
  2. contemplation
    . constate qu’il y a un problème et évalue les options
  3. préparation
    . victime prend des décisions et recherche une vie sans son partenaire
  4. l’action
    . action concrète pour s’éloigner du conjoint violent
  5. le maintien
    . victime continue pour maintenir la séparation
103
Q

violence conjugale
les facteurs de maintien important dans la relation de violence conjugale

A
  • l’ambivalence qui est causée par
    . la peur de représailles
    . la peur d’une rupture amoureuse
    . la perte d’un parent pour leurs enfants
    . le rejet de la communauté
    . vie instable (familial, relationnelle, économique)
    . problèmes aux niveaux économiques
104
Q

violence conjugale
les facteurs qui annoncent un potentiel homicide conjugal

A
  • augmentation de la sévérité de la violence
  • menaces de mort ou de suicide
  • tentatives d’étranglements
  • violences durant la grossesse
  • relations sexuelles forcées
105
Q

violence conjugale
L’homicide-suicide et ses facteurs de risque

A

catégorie de l’homicide conjugal qui a comme facteurs de risque :
. pensées suicidaires
. antécédents de tentatives de suicides
. dépression
. séparation avec la partenaire intime

106
Q

délinquants sexuels
est-ce qu’un délinquant sexuel va rester un délinquant pour toujours ?

A

non, c’est une minorité des délinquants sexuels qui vont récidiver et l’agression tend à se limiter dans le temps chez la personne

107
Q

délinquants sexuels
est-ce que des adolescents agresseurs vont être agresseurs rendu adulte ?

A

non parce que les recherches montre que l’agression dans le temps y compris chez les ados

108
Q

délinquants sexuels
est-ce que les agresseurs sexuels sont des spécialistes?

A

non, mais ça va varier en fonction des types d’agresseur, mais certains peuvent pencher vers une spécialisation

109
Q

délinquants sexuels
qu’est-ce qui explique les agressions sexuelles autre que la déviance ?

A
  • antisocialité
  • manque d’intimité
  • distorsions cognitives
110
Q

délinquants sexuels
les crimes sexuels sont commis par des prédateurs qui s’en prennent à des inconnus en utilisant de stratégies élaborées pour piéger leur victime ?

A

non c’est généralement commis sur des gens de l’entourage, fait impulsivement, c’est des opportunités commis sous l’influence de l’alcool

111
Q

délinquants sexuels
les théories de la préférence sexuelle
hypothèses :
méta-analyses de Lalumières et Quinsey :

A

hypothèses :
. pense que les hommes commettent des viols parce qu’ils sont plus excités sexuellement par des fantaisies et des comportements sexuels coercitifs que par des activités sexuelles impliquants 2 adultes consentants
. si la personne agresse c’est parce qu’elle a une préférence sexuelle déviante
méta-analyses de Lalumières et Quinsey :
. violeur répondent mieux aux stimuli de viol qu’aux stimuli de réaction sexuelle consentante et
. préférence sexuelle n’est pas exclusive
. tous les violeurs n’ont pas de préférence sexuelle pour les viols
.

112
Q

délinquants sexuels
la théorie du manque d’inhibition
constat :
hypothèse :
mécanisme pour expliquer hypothèse :

A

constat :
. un stimulus peut mener à une excitation sexuelle, une inhibition sexuelle (va inhiber l’excitation, va vouloir faire mal à l’autre)
hypothèse :
. lorsque les stimuli d’inhibition perdent de leur pouvoir la possibilité de commettre une agression sexuelle augmente
mécanisme pour expliquer hypothèse :
. mécanisme d’inhibition pas développer (immaturité psychosocial, impact génétique)
. mécanisme d’inhibitions ont été développés, mais processus a été perturbés (rupture difficile, trauma crânien, alcool)

113
Q

délinquants sexuels
les théories féministes

A

le viol fait parti d’un continuum de coercition envers les femmes, lequel est sous-tendu par un système sociétal patriarcal
la domination de l’homme est valorisée et la violence envers les femmes acceptées

114
Q

délinquants sexuels
les théories explicatives de l’agression sexuelle d’enfants
qu’elles sont les préconditions de Finkelhor pour arriver à agresser un enfant ?

A
  1. avoir la motivation de commettre une agression sexuelle
  2. surmonter ses inhibitions internes
  3. surmonter ses inhibitions externes (vigilances des parents…)
  4. surmonter la résistance de l’enfant
115
Q

délinquants sexuels
le modèle intégré de Marshall et Barbaree

A

exposition à des modèles familiaux inadéquats lors de la jeunesse
+
exposition de victimisation
+
prédispositions psychologique (adversité rencontré à la jeunesse va favoriser des difficultés sociales)
+
comportements sexuels coercitifs

116
Q

délinquants sexuels
le modèle des trajectoires de Ward et Siegert
hypothèse :
origines des caractéristiques problématiques :

A

hypothèse :
. l’agression sexuelle réuslte d’une interaction entre des caractéristiques physiologiques et psychologiques problématiques et l’environnement
. comportement sexuel est le résultat de l’interaction entre les facteurs biologiques et environnementale
origines des caractéristiques problématiques :
. environnement familial
. facteurs de risque biologiques
. facteurs de risque socioculturels
. apprentissage : avoir été exposé, de subir, de l’apprendre et le refaire

117
Q

délinquants sexuels
le modèle des trajectoires de Ward et Siegert
les problématiques :

A
  1. sexuelle : déviance sexuelle et/ou problèmes avec les scripts sexuels
  2. relationnelle : isolement social ou absence d’intimité relationnelle
  3. émotionnelle : stratégie de coping inadéquat
  4. cognitive : théories implicites et distorsions cognitives
118
Q

délinquants sexuels
typologies d’agresseurs sexuels
les types et leurs caractéristiques

A
  1. colérique
    . style de vie antisocial
    . motivation lors du délit = colère indifférenciée
    . délits sexuels non-planifiés
    . violence excessive
    . hypersensible
    . pas préoccupés de se faire arrêter
    . regrette souvent après
  2. le vindicatif/misogyne
    . style de vie : peu de compétence social, peu de développement sexuel, peu d’antisocialité
    . délits sexuels non planifiés
    . violence expressive et excessive
    . évitant, détachement émotionnel, schizoïde
    . intériorise pas la colère contre les femmes
  3. le sadique
    . isolement social
    . schizoïde et évitant
    . impression d’avoir été rejeté dans la vie par des femmes
    . aller dans un monde fantésique est leur stratégie de coping
    . délits est planifiés
    . passe à l’acte dans le but de reproduire exactement leur fantasme (si fonctionne pas augmente coercition sur la victime)
  4. le sexuel non-sadique
    . axé sur la sexualité (déviante ou pas)
    . veut réaliser une fantaisie sexuelle
    . délits sexuels planifiés déviantes
    . violence instrumentale (violence qui augmente si la victime ne réagit pas)
    . problèmes aux niveaux de l’image masculine (pas de traits psychopathiques)
  5. l’opportuniste
    . antisocial
    . veut obtenir une gratification sexuelle, opportunités d’une situation
    . violence instrumentale
    . antisocial et narcissique
119
Q

délinquants sexuels
typologie d’agresseurs sexuels d’enfants
les agresseurs qui ont un contact élevé

A
  1. sens du contact : interpersonnelle
    . pédo typique
    . a un réel plaisir avec les enfants
    . récidive plus élevé
    . distorsions cognitives
    . pense que les agressions sont mutuellement satisfaisante
    . immaturité émotionnelle
    . frottage, attouchement, fellation
  2. narcissique
    . pour ses propres besoins
    . adulte fonctionnelle qui n’a pas de préférence pour les enfants ,mais qui vont régresser après un événements stressant
    . plus imposé comme agression (pénétration)