examen 2 Flashcards
vrai ou faux
L’étape essentiel dans le processus correctionnel est l’évaluation de risque de récidive
vrai, on a tendance à vouloir prédire le comportement et c’est un des outils
les outils d’évaluation de récidive permettent de ?
d’accompagner la prise de décisions des intervenants. (détention, communauté,etc.)
vrai ou faux
L’évaluation de risque a toujours été présent
faux, ça fait 25 ans que ça existe seulement et donc n’a pas été toujours présent
Quel est le meilleur prédicteur d’un comportement futur ?
la présence du comportement dans le passé
vrai ou faux
Il existe des outils de prédiction de récidive pour tous les types de criminelles
faux, il n’existe pas d’outils pour la récidive pyromanie
les objectifs de l’évaluation du risque de récidive
- pour évaluer le risque il doit déjà y avoir eu une 1ère condamnation
- c’est un processus qui vise à évaluer le niveau de risque de récidive d’une personne afin de la prendre en charge de façon personnalisé et ainsi réduire son risque de récidive
- permettre de réduire = prévention qui est le but ultime
vrai ou faux
les outils d’évaluation ont été développé auprès des femmes et des hommes
faux, elle a été développé auprès des hommes seulement
lors de l’évaluation, plusieurs éléments sont à déterminer. Quels sont-ils?
- quel événement risque de se produire : faut déterminer quel risque (sexuel, fraude, violent)
- à quelle fréquence l’événement risque de se produire :
est-ce que le risque est imminent ou pourrait se produire plus tard ///// est-ce que c’est un comportement ponctuel - sous quelles conditions l’événement risque de se produire : exemple ==> quand une personne consomme de l’alcool //// dans quel contexte est important
- si les conditions sont présentes, quelle intervention permettrait de réduire le risque de rechute : la récidive c’est comme une rechute et c’est important de renseigner le degré de risque
Quel est l’enjeu relié à la récidive
- Identifier les facteurs qui sont statistiquement associés à la récidive
- identifier les facteurs qui expliquent une plus grande variance de la récidive (plus on en accumule plus on va être à risque de récidive) ==> mais il peut y avoir 2 facteurs qui n’ont pas le même poids et donc certains sont moins important
pour qu’une intervention soit efficace auprès d’un délinquant il faut que ?
l’intensité soit ajusté au niveau de risque du délinquant
si on intervient auprès des délinquants à risque élevé intensément ça donne quel résultat?
si on intervient auprès de délinquant avec un faible risque de façon intense sa donne quel résultat ?
si on intervient auprès d’un délinquant à faible risque de récidive minimalement ça donne ?
- un impact positif
- augmente le risque de récidive
- aucun impact sur le risque de récidive
vrai ou faux
c’est mieux de travailler avec les délinquants à faible risque de récidive que ceux qui sont à haut risque
faux, c’est mieux de travailler avec ceux à haut risque puisque ceux à faible risque on presqu’aucune chance de récidiver
l’importance de la précision dans l’évaluation
- approximation 1
. sous-évaluer le degré de risque de l’individu
. on prend le risque de mettre dehors des récidivistes - approximation 2
. surévaluer le degré de risque de l’individu
. maintient personne en détention et priver la personne de sa liberté
les différents types de facteurs de risque
- facteurs de risque statique
. choses qu’on ne peut pas changer
. rigide dans le temps
. peuvent s’aggraver avec le temps
. on ne peut pas les changer par une intervention
. facteurs historiques
. fait partie de l’histoire de l’individu
. facteurs qui sont objectifs et qui sont facilement manipulable
. permet de savoir le risque de récidive sur le long terme
.ne peut pas être manipuler ou modifié (une de ses spécificités)
. exemple : types d’antécédents criminels, caractéristiques du délinquant, l’âge au moment du 1er antécédent - facteurs de risque dynamique
. mécanismes psychologiques qui favorisent la récidive
. peuvent être modifiés avec le temps ou à la suite d’une prise en charge
. exemple : la consommation d’alcool peut être stable dans le temps, mais peut être aigus s’il y a une intoxication
. permettent de dire au psy sur quoi intervenir
–> facteurs stable : on peut intervenir dessus et baisser le risque, mais persistant et stable, lié au comportement du délinquant
–> facteurs aigus : passage à l’acte imminent, instable et évolue rapidement, intervention de crise
Quel exemple est efficace pour le type de délinquant et le risque de récidive
1. Un délinquant évalué avec un faible risque de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention faible
2. Un délinquant évalué avec un faible risque de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention élevé.
3. Un délinquant évalué avec un risque élevé de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention faible
4. Un délinquant évalué avec un risque élevé de récidive bénéficie d’une intensité d’intervention élevée
4
L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
1ère génération :
- jugement clinique non structuré
- une personne fournit une indication de risque basé sur son expérience clinique
- n’utilise pas d’outils
- basé sur les croyances du clinicien
- capacité de prédiction = 50%
L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
2e génération :
- Évaluation actuarielle (facteurs statiques)
fait référence aux facteurs statiques - permet de mesurer l’utilité d’un outil, plus l’aire sou la courbe est grande plus l’outil est utile
- En d’autres termes : est-ce que mon outil est efficace afin de maximiser l’identification des vrais positifs et vrais négatifs («a» et «d») et de minimiser l’identification de faux positifs et de faux négatifs («b» et «c») ?
L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
3e génération : évaluation du risque et des besoins (facteurs statiques et dynamiques)
–> son objectif et sa limite
* ne prédit pas mieux, mais permet de mieux intervenir*
- jugement clinique structuré et on utilise des outils
- prend en compte l’évolution dans sa problématique (dynamique)
- son objectif : prévention pour ne pas juste incarcérer
- sa limite : ne donne pas d’outils pour gérer la consommation
L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
4. Gestion du cas + facteurs statiques/dynamiques
- même chose que la 3e génération, mais ajoute la gestion de cas
- donne des recommendationss
L’ÉVOLUTION DES APPROCHES EN MATIÈRE D’ÉVALUATION DU RISQUE
à partir de quelle génération il n’y a pas d’évolution au niveau de la prédiction
La 2e génération
Le principe du Modèle RBR c’est quoi
risque : ce principe nous dit qui traiter (exemple : individu à risque élevé de récidive)
besoin : nous dit quoi traiter (besoins criminogènes/non-criminogènes)
réceptivité : comment traiter (gestion de cas)
Les 8 facteurs Centraux de la récidive
les 4 importants
- historique de comportements criminels
. indicateurs : criminalité, précocité des comportements, historique de fugue, placement dans le système correctionnel
. cibles d’intervention : facteurs statique = aucune cible - traits de personnalité antisociale
. indicateurs : agressivité, hostilité, impulsivité, recherches de sensations fortes
. cible d’intervention : dév. des compétences d’autonomie, gestion de colère - attitudes et cognitions antisociales
. indicateur : rationalisation des comportements criminels, attitude négative envers la loi
. cible d’intervention : contrer les rationalisations avec des valeurs prosociales, favoriser le dév. d’une identité prosociale - pairs antisociaux
. indicateurs : fréquentation de pairs antisociaux, retrait des pairs prosociaux
.cibles d’intervention : favoriser le désistement des pairs antisociaux au profit des pairs prosociaux
Les 8 facteurs Centraux de la récidive
les 4 secondaires
- la famille et la situation maritale
. indicateurs : présence d’une famille ou d’une dynamique de couple qui est de manière générale dysfonctionnelle
. cibles d’intervention : favoriser l’apprentissage des bonnes pratiques parentales, renforcer chaleur et bienveillance - l’école et le travail
. indicateurs : faible performance scolaire, difficulté d’ajustement
. cibles d’intervention : favoriser le développement des habiletés professionnelles, scolaires et épanouissement individuel - les loirs et les activités
. indicateurs : manque d’implication dans les activités sociales
. cibles d’intervention : encourager la participation dans ce type d’activité sociale - l’abus de substance
. indicateurs : n’importe quel antécédent d’abus de substances (pas seulement de consommation)
. cibles d’intervention : favoriser le désistement des pairs antisociaux au profit des pairs prosociaux
vrai ou faux
la violence conjugale se résume uniquement à frapper son ou sa partenaire
faux, il y a plusieurs formes de violence ==> physique, verbale, psychologique, etc.
vrai ou faux
un homme qui est violent avec sa partenaire, c’est un homme qui perd le contrôle
faux, c’est un moyen choisit pour dominer l’autre personne
vrai ou faux
lorsqu’une femme violentée décide de rester avec son partenaire, c’est parce que la violence n’est pas si forte
faux, c’est une victime qui est prise dans un cycle de violence conjugale
vrai ou faux
une fois que l’agresseur est parti, la violence conjugale est terminée, il ne reviendra plus
faux, il est possible d’être victime longtemps après la séparation, il existe de nombreux cas d’ex-partenaires
dans quelle relation se trouve la violence conjugale ?
inclus toutes les relations entre partenaires qui sont intimes (que ce soit mariée, conjoint de fait, etc.)
la différence entre conflit conjugal vs la violence conjugale selon
- la forme
- la motivation
- au niveau relationnel
- stratégies de résolutions de conflit
conflit conjugale
- forme : argumentation
- motivation : résolution d’un différent
- niveau relationnel : résolution égalitaire
- stratégies de résolutions de conflit : communication, négociation, écoute, prise en compte de l’autre
violence conjugale
- agression
- contrôle et domination
- prise de pouvoir
- justification, diversion, fuite, comportements agressifs
combien d’éléments permettent de comprendre pourquoi la personne à passer à l’acte
il y a 2 façons
- en fonction du style de vie de l’agresseur et de la victime
- en fonction du rationnel de l’agresseur
dans quels contextes sont les plus favorables à la commission d’un crime
- la consommation de substances (soit on va aller dans certains milieux pour consommer ou on va être avec certaines personnes
- événements de vie stressantes qui vont être des déclencheurs
- il faut qu’il y ait une convergence de plusieurs éléments
pourquoi l’individu a-t-il commis son crime de la façon dont il l’a commis ?
- les gens qui consomment de l’alcool c’est de manière impulsive et donc ont moins de contrôle. donc un crime qui est désorganisé démontre une personne qui a peu ou pas de contrôle
- Quand plusieurs éléments du crime sont désorganisé ça peut être un indicateur qu’il a consommer
- Il faut se demander c’était quoi l’objectif de la personne, pourquoi il a fait ça et si on comprend on comprend pourquoi il l’a fait de cette manière
- il y a une certaine rationalité dans l’exécution du crime et pour le psy il faut comprendre pourquoi cette personne a fait ça
- Pour commettre un type de crime : il existe un nombre limité de façons de pouvoir exécuter ce crime
la théorie des activités routinières c’est
son postulat ?
son hypothèse ?
postulat : La réalisation d’un crime est le résultat de la convergence dans le temps et dans l’espace de trois composantes
hypothèse :
- Dans le crime, il est nécessaire que les styles de vie convergent vers un environnement commun ayant des caractéristiques spécifiques afin de favoriser les opportunités criminelles
- C’est nos habitudes de vies qui vont nous mettre plus ou moins à risque d’un crime
- Le crime n’est pas lié au hasard
. on est victime puisque dans notre mode de vie il y a plus de risques / on est criminel (prendre régulièrement des marches tard le soir et j’ai des envies d’agresser et le style de vie rencontre le mode de vie de la victime)
théorie des activités routinières
il faut quoi pour la réalisation d’un crime
- Criminel qui est motivé
- Une cible (habitation, victime)
- Absence de gardien (personne physique, caméra de surveillance)
théorie des activités routinières
la réalisation d’un crime ne dépend pas de ?
du hasard, les styles de vie de l’agresseur et de la victime ont une influence sur les opportunités criminelles
la théorie du choix rationnel
postulat
postulat
Proposition : la réalisation d’un crime est le résultat d’un calcul rationnel (coûts/bénéfices) effectué par le criminel
la théorie du choix rationnel
pourquoi l’individu commet son crime ?
la série de décision du criminel permet quoi ?
- pas le fruit du hasard, mais une série de choix que le criminel
- Le contexte du crime est toujours imprévisible
. préétablit de comment je vais passer à l’acte, mais on ne sait pas comment la victime va réagir alors le criminel va devoir faire une série de décision - cette série de décisions va démontrer c’est quoi la personnalité du criminel, renseigne sur ses besoins et le degré de risques que cette personne est prête à prendre
la théorie du choix rationnel
Dans les passages à l’acte plus impulsifs la qualité du processus décisionnel va être ?
moins bon, les gens impulsifs sont les plus souvent arrêtés
- c’est une rationalité qui est limitée
- Différents degrés d’analyse (coûts/bénéfices)
- L’influence de l’expérience criminelle sur le processus décisionnel
. plus j’ai de l’expérience plus ma façon de passer à l’acte va être exhaustive
vrai ou faux
théorie du choix rationnel
bien que le processus décisionnel de certains crimes puisse paraître incohérent, il exhibe une rationalité
vrai puisqu’il tend vers le moyen le plus efficace pour atteindre l’objectif visé (ne pas se faire arrêter)
la théorie des scripts
postulat
chaque type de crime est composé d’un traitement spécifique de l’information, lequel mène le criminel vers une séquence de choix et d’actions connue sous le nom de «crime script»
- Il y a un nombre limité de façons de commettre une agression sexuelle par exemple
la théorie des scripts
définition, l’origine et l’objectif des scripts
définition : Les scripts = interactions des facteurs internes (motivation) vs externes (ex : réactions de la victime)
origine : Origine des scripts : apprentissage social et renforcement
- Mes expériences de vies (criminel ou non) vont influencer ma manière de faire un crime
objectif : tous les scripts (mêmes les plus simples) impliquent une séquence de choix et d’actions pour atteindre un objectif
les propriétés structurantes du crime
définition
dans chaque type de crime, il existe des contraintes externes spécifiques (ex.: être isolé un certain temps avec la victime) que le criminel devra surmonter afin de réaliser son crime
les propriétés structurantes du crime
qu’est-ce que les contraintes externes spécifiques
ne sont pas aléatoires mais déterminées par la logique interne du criminel, et déterminent un nombre limité de possibilités de commettre un crime.
les propriétés structurantes du crime
Qu’est-ce qui arrive lorsqu’il y a des contraintes externes non anticipées ?
altèrent le déroulement du script, des variantes du script se développent = les «tracks».
- tracks : adaptations du passage à l’acte et les adaptations vont mettre en évidence le degré de motivation du criminel
Vrai ou faux
Selon certains chercheurs ont pourrait supprimer 50% de ce que les enquêteurs font le résultat final ne serait pas impacté
Qu’est-ce qui fait la différence ?
vrai, ce qui fait la différence c’est le témoignage d’un témoin ou une trace
définition de l’homicide sexuel
- La victime est retrouvée nue ou partiellement nue
- Exposition des parties génitales de la victime
-Position sexuellement explicite du corps - Insertion d’un objet dans l’une des cavités du corps
-Preuve de relations sexuelles (orale, vaginale, anale) - Éléments suggérant des fantaisies sadiques ou des activités sexuelles connexes
vrai ou faux
il faut les 6 critères pour dire que c’est un homicide sexuel
faut il en faut minimum 1