Examen 2 Flashcards
Identifiez l’élément qui est vrai concernant la restructuration cognitive.
a. Il est pertinent de maintenir l’évitement afin de diminuer la détresse
b. L’intention est de modifier le lien pensées-émotions
c. Il est facile de prendre conscience des pensées négatives que nous entretenons.
d. Une modification cognitive ne permet pas d’apporter des changements comportementaux
B
Lorsque Mme Larrivée pense à sa condition de santé, elle envisage le pire. Elle se dit être certaine que le plan de traitement ne permettra aucune amélioration et qu’il est impossible que l’équipe soignante la soutienne. Elle pense à cela à tous les jours et en parle avec son conjoint. Le fait de ne pas avoir encore reçu certains résultats la rend très anxieuse. Cette situation met en évidence quel.s facteur.s contribuant à l’apparition et au maintien de l’anxiété?
a) Les distorsions cognitives
b) L’évitement cognitif
c) L’évitement comportemental
d) La recherche de fausse réassurance
e) L’intolérance à l’incertitude
A et E
) De quelle manière pourriez-vous définir le concept de défusion cognitive? Vous pouvez choisir plus d’une réponse.
a) Il s’agit d’accepter que nos pensées soient des vérités absolues
b) Il s’agit de s’identifier à notre pensée.
c) Il s’agit de distraire et de chasser la pensée dérangeante.
d) Il s’agit de prendre une distance par rapport aux pensées.
e) Il s’agit de reconnaître que ce ne sont que des pensées, et rien d’autres.
f) Il s’agit d’identifier le discours intérieur et de s’en distancier.
D, E, F
À laquelle des étapes du modèle GRACE peut-il être nécessaire de se poser les questions suivantes : « Pourquoi ai-je choisi de soigner, pourquoi suis-je réellement là? Quelles sont les valeurs que j’ai envie de porter avec moi aujourd’hui? »
a) Ajustement vers l’autre.
b) Considération de l’objectif.
c) Guider l’attention vers le patient.
d) Rappel de l’intention.
e) Co-création de l’objectif
D
L’utilisation de l’outil « La boite des inquiétudes » permet de distinguer les problèmes à résoudre des inquiétudes?
a) Vrai
b) Faux
A
Dans la restructuration cognitive ou l’ABC-D des émotions, à quoi font référence chaque lettre?
Associez les concepts à la lettre appropriée :
- Les pensées alternatives :
- Les pensées automatiques :
- La situation :
- Les comportements :
- Les émotions ressenties :
- Les pensées alternatives : D
- Les pensées automatiques : B
- La situation : A
- Les comportements : C
- Les émotions ressenties : C
Vous rencontrez Mme Johnson, 75 ans, qui devra de subir une chirurgie pour un remplacement total de la hanche. Vous prenez un moment pour réfléchir avec elle à son retour à domicile. Elle vous mentionne que bien qu’elle soit bien entourée par ses proches, elle redoute son retour chez elle. Elle ne veut pas les déranger avec tous les besoins et a peur de les importuner. De plus, étant donné que son appartement est au 2e étage et qu’il n’y a pas d’ascenseur, elle ne sait pas comment faire face à la situation.
Quel(s) type(s) d’inquiétude(s) est manifesté par Mme Fréchette?
a) Il s’agit d’une préoccupation sur ce qui pourrait aller mal.
b) Il s’agit d’un problème à résoudre
c) A et B
d) Aucune de ces réponses
C
Vous rencontrez M. Liú. Il doit subir une chirurgie colorectale. Il vous mentionne être préoccupé de devoir faire face à des complications post opératoires, tel que vécu lors d’une chirurgie précédente.
Lequel des énoncés suivants peut vous faire suspecter que
l’anxiété de M. Liú devient pathologique?
a) « Lorsque je pense à l’opération et à ses risques, je demande à ma conjointe de venir prendre une marche avec moi. Cela m’aide à me sentir plus calme. »
b) « Lorsque je regarde mon calendrier et voit que l’opération approche, je sens mon cœur battre un peu plus vite. Je me dis que ça va bien aller, que j’ai un bon chirurgien. »
c) « La dernière fois qu’on m’a appelé pour planifier la chirurgie, je leur ai demandé de reporter mon intervention. Dès que le téléphone sonne, je commence à trembler et j’ai la nausée. Je garde mon cellulaire fermé pour ne pas entendre la sonnerie ».
d) « Pour essayer de me rassurer, je vais lire sur internet des sites médicaux. Bien
que cela me stress de lire sur ce type de chirurgie, ça me permet de mieux comprendre comment les choses vont se passer. »
C
Vous rencontrez Mme Pauline Paradis avant son rendez-vous avec l’oncologue. Vous savez qu’elle a été traitée pour un cancer du sein. Elle vous mentionne toutefois être anxieuse face à une possible récidive de son cancer. Lequel des énoncés suivants peut vous faire suspecter que l’anxiété de Mme Paradis devient pathologique?
- « Lorsque je me dis qu’une récidive peut arriver, je dois absolument aller courir pour que je me sente plus calme et que je reprenne mes esprits. Sinon, le stress prend le dessus. »
- « Je me dis souvent que je pourrais me retrouver rapidement en soins palliatifs si mon cancer revient. Je sais que je dramatise la situation, c’est pour ça que j’en parle à ma sœur; elle m’aide à voir plus positivement ma condition de santé. »
- « Ça fait quelques fois que je reporte mon rendez-vous. Je sais que je devrais être plus assidue, mais je fais de l’insomnie chaque fois que je dois me présenter à l’hôpital, je fais des cauchemars à propos de ce que va me dire mon médecin. »
- « J’ai toujours été de nature anxieuse, donc de savoir que le cancer pouvait réapparaître n’allait pas m’aider à mieux gérer mon anxiété. À ma grande surprise, je n’y pense pas aussi souvent que je l’aurais imaginé. »
3.
Madame Martinez, 38 ans, est atteinte de sclérose latérale amyotrophique. Elle vient d’être hospitalisée en raison d’une détérioration de son état. Elle présente maintenant une faiblesse musculaire des deux membres supérieurs qui va des mains jusqu’aux épaules. Elle éprouve aussi de la dysphagie et des difficultés d’élocution. Elle vous confie : “Je me sens perdue en ce moment. Est-ce que je vais encore pouvoir m’occuper de moi-même ? Au moins, auparavant j’arrivais à fonctionner toute seule. Je n’ai pas le goût de voir personne en ce moment. De toute façon, avec la douleur et la baisse d’énergie, je n’aurais pas la force. Je veux prendre un peu de temps pour moi. Des fois, je me dis que c’est injuste : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça?” Parmi les propos de madame Martinez, lesquels correspondent aux caractéristiques de la tristesse?
Encerclez uniquement les bonnes réponses.
A. Elle se sent perdue.
B. Elle éprouve une perte de ses capacités.
C. Elle éprouve de la douleur.
D. Elle ressent une baisse d’énergie.
E. Elle ne veut pas voir personne.
F. Elle ressent de l’injustice.
B, D, E
Monsieur Lee, 43 ans, se rend à la clinique d’hémodialyse pour son traitement régulier. Vous le connaissez bien, puisque vous avez soin de lui régulièrement pendant ses traitements. Comme il a confiance en vous, il vous confie que depuis sa séparation d’avec sa conjointe il y a deux semaines, il se sent abattu. Il vous dit : “C’est ma faute. Si j’avais réussi à perdre du poids, elle ne serait pas partie. Elle voulait qu’on fasse plus d’activités. Moi, avec ma maladie, c’est difficile. Je pensais que c’était la bonne, mais ça finit toujours comme ça. À mon âge, qui va vouloir de moi : je vais sûrement finir seul.” Il vous avoue qu’il y pense constamment. Même s’il essaie de se changer les idées, ces pensées tournent toujours dans sa tête. Il se sent démotivé et il préfère rester seul.
Quel comportement chez monsieur Lee le place à risque de dépression?
A. Distorsion cognitive
B. Apathie
C. Restructuration cognitive
D. Pensées automatiques
E. Pensées dysfonctionnelles
F. Rumination mentale
F
Vous avez soin de monsieur Gilbert, 84 ans, qui a été admis il y a deux jours pour une diminution de l’état général et une perte d’autonomie. Bien qu’il vivait en résidence semi-autonome, il devra maintenant être relocalisé dans un milieu de soins de longue durée (CHSLD). En discutant avec lui, il vous avoue être triste. Il vous dit : “Depuis que je suis ici, je trouve ça vraiment difficile. Mais j’ai pris le temps de réfléchir à ma situation. Je me dis qu’il y a d’autres personnes qui trouvent le moyen de vivre dans des CHSLD, alors peut-être que moi aussi je pourrais y arriver. Et puis, ce n’est pas comme si j’avais le choix”.
À quelle dimension de la tristesse les porpos de monsieur Gilbert réfèrent-ils principalement?
A. Dimension biologique (réponse corporelle)
B. Dimension subjective (pensées et cognitions)
C. Dimension subjective (sentiments)
D. Dimension expressive (réponse comportementale)
E. Dimension liée au sentiment de finalité (orienté vers un but)
E
Lorsqu’une personne éprouve une tristesse intense et de la détresse, vous pouvez utiliser le modèle de GRACE pour vous aider à mener un entretien de relation d’aide afin de la soulager. Remettez dans l’ordre chacune des étapes suivantes en vous basant sur le modèle de GRACE.
- Mobiliser l’espoir et éduquer la personne sur les stratégies adaptatives.
- Se questionner : comment suis-je affecté par la tristesse et quelles stratégies m’aident à m’autoréguler?
- Explorer le vécu de la tristesse. Reconnaître la souffrance et valider le vécu de la personne.
- Reconnaître la souffrance et valider le vécu de la personne. Explorer le vécu de la tristesse.
- Se préparer à accueillir la souffrance émotionnelle
5, 2, 4, 3, 1
Associez les interventions suivantes avec le type de stratégie auxquelles elles appartiennent.
Utiliser la théorie du stress et le modèle conceptuel des émotions pour questionner la personne.
- Explorer le vécu émotionnel
- Restructuration et défusion cognitive
- Réduire l’évitement
1
Associez les interventions suivantes avec le type de stratégie auxquelles elles appartiennent.
Reconnaître l’émotion, prendre conscience de ses pensées et ne pas s’identifier à ces dernières.
- Explorer le vécu émotionnel
- Restructuration et défusion cognitive
- Réduire l’évitement
2
Associez les interventions suivantes avec le type de stratégie auxquelles elles appartiennent.
Éviter de consommer de l’alcool régulièrement ou à chaque fois que l’on se sent souffrant émotionnellement.
- Explorer le vécu émotionnel
- Restructuration et défusion cognitive
- Réduire l’évitement
3
Nomme les comportements pouvant favoriser la dépression
Rumination, apathie
Nomme les 4 AS qui vous aident à persévérer dans vos efforts de passer du mode APATHIE au mode ACTION
Antécédents, Activités, Avantages à court terme (conséquences favorables), Avantages à long terme (conséquences favorables)
Mme Michel a rencontré son médecin de famille pour faire le suivi de ses douleurs articulaires. Le médecin lui annonce que ses derniers tests sanguins, de même que l’examen clinique révèlent des signes de polyarthrite rhumatoïde. Elle refuse de l’admettre. Elle se dit que cela n’est pas possible et ne pense qu’à retourner chez elle. Quel type de déni semble être démontré dans cette situation?
a. Déni des faits
b. Déni de l’impact
c. Déni de l’affect
d. Aucun déni
A
Mme Jacques vient d’apprendre que son cancer de la vessie a refait surface. Suite à son rendez-vous avec son médecin, elle appelle son mari pour lui annoncer. Il lui demande comment elle se sent. Mme Jacques lui dit qu’elle va très bien et que tout va bien. Quel type de déni semble être démontré dans cette situation?
a) Déni des faits
b) Déni de l’impact
c) Déni de l’affect
d) Aucun déni
C
M. Tanguay se présente à l’urgence en raison de très vives douleurs à la tête. Après plusieurs heures d’attente, on lui fait passer une IRM et on découvre la présence de métastases au cerveau. Vous le revoyez trois jours après l’annonce de cette nouvelle. M. Tanguay semble en déni. Que pouvez-vous faire pour l’aider?
a) Le déni étant souvent dysfonctionnel, il ne faut pas laisser le patient repartir chez lui en étant inconscient de son état psychologique.
b) Il faut éviter l’utilisation du reflet pour ne pas confronter trop rapidement M. Tanguay.
c) Il faut appeler la famille de M. Tanguay afin que celle-ci soit informée de la situation.
d) On peut tenter d’identifier une fente dans le déni, une fenêtre qui lui permettra de rejoindre les sentiments de M Tanguay.
D
Quel élément, parmi ceux présentés ci-dessous, permet de différencier la tristesse liée au deuil de la dépression majeure?
a) La présence d’émotions positives malgré les émotions négatives
b) La perturbation du sommeil
c) Un retrait social
d) Une détresse somatique
A
Mathieu et Isabelle sont en couple depuis 10 ans. Lors d’une partie de tennis, Mathieu a un malaise à l’estomac et une douleur irradiante au bras gauche, mais ne veut pas se rendre à l’urgence, alors qu’Isabelle, elle, oui. Ils décident finalement de s’y rendre et vous les rencontrez. En début de rencontre, vous remarquez que Mathieu et Isabelle n’ont pas la même réaction. En effet, Isabelle manifeste une grande détresse par rapport à la situation tandis que Mathieu semble peu affecté sur le plan émotionnel. Quelle serait une explication possible à cette différence?
a) La différence de réaction est attribuable au fait qu’ils ne sont pas de même sexe, et que les hommes sont moins attentifs aux signes de danger que les femmes
b) Mathieu est dans une forme de déni, ce qui explique que sa réaction soit moins intense
c) Il n’y a tout simplement pas d’explication, c’est seulement l’anxiété d’Isabelle qui explique la différence de réaction
d) Mathieu n’a pas raison de s’inquiéter, puisque ses symptômes sont disparus une fois arrivée à l’urgence
B
Quel serait un indicateur que l’individu a atteint la phase finale du deuil ?
a) Il n’y a pas vraiment d’indicateur.
b) Lorsque le patient ne présente plus de symptômes dépressifs.
c) Lorsque le patient rapporte des éléments positifs par rapport à l’épreuve vécue.
d) Lorsque le patient semble fonctionner dans différentes sphères de sa vie.
C