Examen 2 Flashcards
Rococo - contexte
Fin de l’art baroque
1715 aux années 1760
Émerge grâce à la mort de Louis XIV
A fait la fête et centralisé le pouvoir
Regrets à la fin de sa vie: plus de fête, beaucoup de religion
À sa mort, on n’en peut plus: fête générale, construction d’appartements privés, décoration baroque (mais sujet léger)
Caractéristiques - rococo
Clair obscur, diagonale, instantané
Peintures décoratives insignifiantes dans un boudoir
Sujet léger
1763: Vent de morale, fin du rococo
Néoclassicisme - contexte
1760-1830: Siècle des Lumières
Victoire de la raison sur les passions pour améliorer sa condition
Lutte contre l’obscurantisme de la religion
Métaphore des lumières (sciences, philosophie) et des ténèbres
Sacrifice des intérêts personnels pour la communauté
L’art suit ce mouvement et véhicule ces idéaux
Guerres de religion
Classe riche (noblesse) doit redorer son blason suite au rococo
Elle est perçue comme une classe qui profite sans travailler
Vent qui souffle sur l’Europe contre cette noblesse
Elle veut montrer une image d’adhérence à ces nouveaux idéaux
La classe dominante instrumentalise ce message philosophique à des fins politiques et militaires (manipulation de la population)
Néoclassicisme - caractéristiques visuelles
Zone sombre, la lumière arrive, peinture aux couleurs vives
Espace qui bouge peu, bien ordonné (contrairement au baroque)
Tout est dessiné (pas de tâche ni de texture, liées à l’émotion): le dessin est associé à la raison (précision, détails, étude détaillée du monde)
Caractéristiques thématiques - néoclassicisme
Référence au Christ: martyr de la nation
Sacrifié pour la nation
Transmettre un idéal, montrer le tout d’une manière idéalisée
On valorise la mort sur le champ de bataille pour mourir pour son pays et étendre l’Empire
Création d’exemples de vertu et de sacrifice dans les tableaux guerriers
Reproduction en gravure et diffusion dans tout l’empire britannique
L’image participe à un engrenage de propagande (faisceau répété d’informations qui vont dans le même sens) d’État, politique et militaire à des fins de colonisation.
Retour à des textes anciens: Antiquité romaine
Victoire de la raison sur les passions
Phénomène antiquisant revient à la mode suite à des découvertes archéologiques
Fascination pour les volcans.
Reprise de l’idéal moral du sacrifice pour la nation et l’esthétique des Romains.
L’Antiquité sert de caution à un discours dominant, quel qu’il soit.
Message véhiculé - néoclassicisme
Les intérêts personnels doivent être sacrifiés pour le bien-être général.
La noblesse achète de tels tableaux pour prouver qu’elle a de bonnes valeurs.
Célébration du sacrifice pour la patrie et glorification dans la peinture
Substitution de modèles politiques à des modèles religieux
Il faut transformer le réel pour véhiculer un idéal.
Une image est vraie si: aspect dessiné (vertu, aura): étude, précision, netteté, raison et s’oppose au baroque (tâche, émotion)
Illusion du réel
Le dessin est un outil de mensonge: a l’air vrai
On peut tricher, transformer le réel
L’idéal est un prétexte pour mentir
Le néoclassicisme tente de nous faire croire à la victoire de la raison sur la passion à travers des tableaux représentant des sujets passionnés et servant de propagande
Romantisme - contexte
1795-1848: rupture majeure
Baudelaire: « le romantisme n’est ni précisément dans le choix des sujets, ni dans la vérité exacte, mais dans la manière de sentir »
Mal du siècle:
Qu’est-ce qui vaut la peine, à quoi bon vivre?
Crise générationnelle
Napoléon avait rétabli l’esclavage en 1802: les enjeux économiques maintiennent ce système en place
Industrialisation (fin 18e, début 19e) augmente les différences entre les classes sociales
1830: Charles X, frère de Louis XVI, en a marre de se faire critiquer: il entreprend de réaffirmer son pouvoir
Mouvement de révolte
Les gens ont peur
Caractéristiques thématiques - romantisme
Événements contemporains (pas de distance temporelle, contrairement à ce qui avait été fait auparavant)
Preuve que les passions, l’instinct de survie, dominent l’être humain
Œuvre contestataire qui fait réfléchir sur la nature de l’être humain
Remise en question de l’héroïsme, de la masculinité et de la guerre (insensée)
Représentation de personnes auparavant considérées sans intérêt (troubles psychologiques pour un docteur, criminels trouvés suite à l’exécution)
Volonté d’interroger: serait-ce la folie qui dicte la nature humaine?
Glorification ou interrogation sur les personnes marginales.
Liens avec l’Antiquité (pas pour la victoire de la raison, mais pour celle de la déraison)
Prendre un récit de l’Antiquité pour s’y opposer et s’opposer à l’époque
Intérêt pour les rêves: surgissent des choses innommables dans les rêves
Montre l’énergie brute, les compassions, les inquiétudes, un espoir qui pointe, plus qu’il n’idéalise la révolution
Invention d’une idée de la république qui perdure, idée de la charité.
Révolution porteuse de changements ou pas?
Représentation du désordre, du chaos du monde, de la fatalité et de la nature humaine
Message véhiculé - romantisme
On va dans l’irrationnel sous prétexte de la raison (raison déraisonnable)
L’être humain est dominé par des passions innommables.
Lâches des deux côtés, martyrs plutôt que des héros
Crimes innommables: sans mot, la raison ne justifie plus
Interrogation sur la nature humaine
Idée du sublime se développe avec les romantiques: trouver beau ce qui est laid et trouver attirant ce qui est repoussant (tiraillement lié à la mort, au danger)
Émotions fortes: se sentir en vie, dépasser la limite, frôler la mort tout en sachant qu’on est en sécurité: fascination pour les situations extrêmes
Idée du destin
Doute sur la nature de la révolution industrielle: bonne ou mauvaise?
Artiste engagé et contestataire: loin du modèle de l’artiste qui souhaite s’élever socialement: contre le travail des enfants l’esclavage, la peine de mort et Napoléon III
Nous ne sommes pas qui nous croyons être
Caractéristiques visuelles - romantisme
Reprise du baroque: clair obscur, cadrage serré, instantané dramatique extrêmement lourd, texture, mais sujets différents et esthétique différente du néoclassique.
On voit le chaos, empâtement de la toile, difficulté de lire les toiles (zones illisibles)
Innommable:
Impossible à reconnaître
Dépasse l’entendement, la raison
Zones illisibles participent, créent un sentiment d’innommable
Tâches floues et texturées créent ce sentiment
Peu narratif, amas de tâches: le monde bouge, tourbillonne
Une image, c’est une texture, des couleurs, une forme qui exprime des émotions
La forme est extrêmement importante: la couleur parle, évoque quelque chose dans l’imaginaire collectif
Modernité
La forme arrive avant le fond (le mouvement général, les tâches, la texture, l’émotion arrivent avant le sujet)
Le romantisme ouvre l’époque de la modernité
Changement dans les sujets (jamais abordés auparavant)
On ne parle plus du passé (Antiquité et Bible)
Mais du contemporain (vu comme moins noble), comme le train
Révolution par la forme: la forme est là avant le sujet
On voit les tâches avant de comprendre le thème, le sujet
La forme interpelle le spectateur
Textures, couleurs, tâches
Réalisme - définition
Gustave Courbet
Réaliste par le choix de ses sujets (s’approche de la réalité de la vie des gens) plutôt que dans la représentation
Tableaux très engagés (communiste)
Réalisme - c.t.
Parle des marginaux, de la misère du peuple (thèmes apparus avec le romantisme, qui prennent de l’ampleur avec le réalisme)
Insiste sur leur misère, le travail pénible, l’exploitation de certaines classes sociales
Le peuple, la pauvreté est un instrument politique: il montre la majorité des gens
Prostituées: sujet nouveau qui devient à la mode: fascination pour un mode de vie marginal, une esthétique différente.
Une femme doit ressembler à une statue greco-romaine: modèle pour les riches
La prostituée ne correspond pas au modèle dominant
Clientèle de gens riches (artistes d’avant-garde): homosexualité féminine est un thème possible à la mode (selon la loi anglaise, pas un acte sexuel, donc pas interdit)
Sujet est un prétexte pour faire un portrait sociologique: la peinture ne raconte pas d’histoire, mais représente un moment
Montrer des rapports sociaux: désir de représenter toutes les classes sociales
Mauvaises conditions de vie
Essaie d’éveiller la conscience des gens
Réalisme - m.v.
Hiérarchie des genres picturaux: tradition en art où l’importance du sujet est proportionnelle au format du tableau (tableau très grand: personne importante)
Courbet s’y attaque
Derrière cette contestation de la hiérarchie des genres, on lui reproche de contester la hiérarchie de la société: geste politique
Nu acceptable si monde imaginaire (néoclassicisme) et pas quand représenté de manière crue
Désir de décloisonner les formes d’art: opposition entre l’art populaire (spectacles de chanson, caricatures, etc.) et la « grande » culture: Courbet crée un pont entre les deux domaines
Caricatures: montrent les rapports sociaux, ridiculisent la noblesse et le roi
Comment critiquer le pouvoir sans aller en prison?
La caricature est un outil de contestation politique majeure
Réalisme - c.v.
On ne voit pas leur visage: pas d’identité, on les garde à distance
Zones foncées, zones claires: effet dramatique, proximité avec le spectateur
Impression de saleté, texture
Présence de nombreux détails
Description froide, crue des faits → part artistique?
On transforme l’idée du paysage en représentation de la pauvreté, en engagement.
Impressionnisme - contexte
Naît dans les années 1870 (émerge vers 1860)
Saisir l’âme de son époque, à trouver un sujet.
Tirer l’éternel du transitoire (événements passagers qu’il observe)
Transformer la banalité du monde en quelque chose de plus grand.
Rejet de ce prétexte antiquisant. Il faut arriver à extraire la beauté du moment présent, même dans des sujets qui semblent vulgaires, insignifiants (pas forcément exceptionnels)
Leroy (critique d’art) va voir l’exposition et les traite de fous, de gens malhonnêtes qui veulent impressionner: naissance du nom « impressionnisme »
Mélange des genres
Grande peinture
Caricature: art populaire insignifiant
Impressionnisme - c.t.
Sujets comme les prostituées
Pas un modèle mythologique
Il y a différents types de prostituées au 19e siècle: cocotte: jeune fille qui n’a pas voulu aller travailler dans une usine ou une manufacture. Elle peut plutôt travailler dans des cafés, des bars ou dans le théâtre de boulevard: jouent le rôle des bonnes dans l’espoir de se faire repérer par un homme qui l’entretiendra comme maîtresse.
Montre ce qu’il est impossible de montrer à l’époque.
Références à des tableaux anciens (natures mortes baroques).
Collage: référence, hommage à Titien, mais critiqué
Portrait social dans l’esprit de Courbet ou de Balzac
Les impressionnistes arrivent à capter un moment de vie (« slice of life »)
Modernité: montrer le moment présent, instantané, éphémère, saisir ce qui meurt
Élément moderne: lieu
Portrait de la vie plus que des gens (comme l’Enterrement de Courbet)
Pas un joli sujet, mais social
Les sujets énervent les critiques: conscience sociale
Reste de réalisme chez les impressionnistes
Cadrage: il ne représente pas ces gens-là, mais le milieu social (lieu, milieu de vie)
Montrer les conditions de vie
Montre des gens arrêtés dans une action
Le sujet est délicat et effrayant: hypocrisie, silence (danseuses)
Il montre leur fatigue, leur épuisement, la difficulté du travail
Dit la vérité, ne gomme pas
Impressionnisme - c.v
Tableau sale, pas net (lien avec des questions sociales): présence de taches: pas propre socialement.
Mal peint: formes foncées sur un fond foncé, manque de clarté: rupture de ces codes alimente la saleté du tableau.
Œuvre mal assemblée (flou vs net), mal finie, mal peinte, ressemble à une esquisse
Effet coup de pinceau bâclé, mal fini, nerveux, a l’air d’une esquisse (pour saisir, capter la lumière et l’atmosphère d’un moment)
L’image n’est plus évidente, l’artiste complique la tâche du spectateur
Saisit l’atmosphère, quitte à avoir quelques imperfections
Œuvre vue comme une esquisse, pas faite pour être montrée au public
Point de vue moderne
Couleurs inusitées, éclatées, vibrantes, peu acceptables, qui se justifient par le fait que c’est un effet de lumière transitoire
Cadrage inusité qui sera repris dans la photo: élément nouveau
Mouvement, animation
C’est de la peinture: on voit le coup de pinceau et la couleur du sol est peu réaliste
Impressionnisme - m.v.
Élever le sujet vers quelque chose de plus grand: esprit baudelairien
Il énonce tout un problème social
Tentative d’anoblir un sujet du quotidien
Société plus libre sexuellement, liberté de mœurs, pas dans l’hypocrisie
Prendre de grands sujets (inspiration créatrice) et les ramener dans des sujets « vulgaires »
Notre perception du monde transforme le monde: notre rapport aux bâtiments change selon le temps
Côté politique: on reproche aux impressionnistes d’être moins politisés, moins engagés que les réalistes et les romantiques.
Manières de raconter un récit
Faire oublier au lecteur que le récit est fabriqué
Suppression du 4e mur, on inclut le spectateur dans l’art, on montre comment l’image est fabriquée, on montre la matérialité
Cézanne: on voit la toile dans ses peintures, zones pas peintes de manière volontaire (réserves), on sent le coup de pinceau (lignes marquées, formes géométriques), couleurs picturales qui ne correspondent pas à ce qu’on faisait, ne respectent pas les codes de l’époque
Montrer les moyens de création d’une œuvre est politique: montrer un point de vue sur le réel et le monde fabriqué et véhiculé à l’aide d’un médium donné plutôt que d’imposer un point de vue suprême. Une image n’est pas le réel, n’est pas neutre: cet énoncé est moderne.
Peinture académique
Achetées par les gens riches
Les acheteurs riches ont de l’argent grâce à des usines qui exploitent des enfants (parfois ramenés de la campagne) et ne veulent pas avoir de tableaux réalistes qui montrent leur souffrance.
Festif, choix de fleurs, vie à la campagne, enfants jouent
Tableau rassurant qui montre des conditions de vie mignonnes: culture du réconfort (tout va bien)
La nature est belle, réconfortante
S’oppose à l’impressionnisme, qui met mal à l’aise
Post-impressionnisme
Deux héritages opposés de l’impressionnisme: pointillisme et symbolisme
Les deux se réfèrent à l’impressionnisme de manière opposée et contradictoire dans leur rapport au monde
Pointillisme
Approche scientifique de la couleur
Symbolisme: L’impressionnisme n’est pas un héritage scientifique: il ne faut pas décrire objectivement.
Pointillisme
Approche scientifique de la couleur
Coups de pinceau
Les ombres y sont bleutées et violacées
La convention en art est de peindre les ombres de couleur foncée (noir, gris foncé, brun)
La peinture impressionniste a fait une découverte majeure: les couleurs qu’on mettait traditionnellement sur les tableaux ne sont pas les bonnes.
Seurat (chef de file du pointillisme) va voir des spécialistes pour étudier la perception des ombres et développe une méthode pour ses peintures
Couleurs complémentaires créent des vibrations
En plein jour, tous les objets à la lumière sont orangés et leur couleur est reflétée aux alentours.
Méthode pour illustrer à l’aide de petites tâches → pointillisme
De loin, mélange des couleurs dans l’œil: véracité, réalisme de l’image, des effets lumineux.
Le réel est complexe, pas forcément les apparences, mais peut-être un mélange avec l’intériorité des êtres.
Grande part de subjectivité et d’intériorité
La réalité dépasse le monde matériel
Présence d’une tension: la toile vibre, aspect lumineux
Idée que grâce au positivisme (sciences positives, vérifiables), l’art tend vers le réel.
Le résultat est différent de celui attendu: de proche, peu proche du réel.
Symbolisme
L’impressionnisme n’est pas un héritage scientifique: il ne faut pas décrire objectivement.
Il faut aller vers la subjectivité la plus grande.
Un tableau doit correspondre au mystère de la nature: il faut donc faire des œuvres mystérieuses et pas l’expliquer.
Il y a souvent des codes secrets dans les tableaux de Van Gogh (nombres qui se répètent: beaucoup de paires)
La couleur jaune évoque un code secret: l’amitié, la chaleur humaine
Portrait psychologique à l’aide de symboles
Chercher au-delà des apparences, ce qui se cache derrière, déchiffrer les codes secrets
Aspect pictural
Empâtement, croûte de peinture
Imiter le monde, qui est plein de symboles à interpréter
Inspiration gravure japonaise
Mode, intérêt, passion pour la culture japonaise dans la deuxième moitié du 19e siècle: japonisme
Le Japon ouvre ses frontières aux Occidentaux, qui voulaient imposer une ouverture économique, notamment avec les gravures.
En art, l’idée de la copie est une longue tradition qui traverse les siècles: on copie pour apprendre la façon de faire du maître, tout à fait acceptable
Maintenant, on s’oppose à la copie en se basant sur le modèle des sciences
Pas de plagiat, car citation (cadre, hommage)
Société occidentale est dans une impasse: il faut renouveler la culture occidentale (orientée vers le classique) et s’ouvrir à d’autres cultures (Amérique, Asie, Afrique)
Artistes japonais également à l’affût de ce qu’il se passe en Europe
Tous essaient de se renouveler et de s’inspirer les uns des autres
Rodin
Se rapproche du symbolisme
Homme moderne en action
Œuvre en décomposition: ce qui est abîmé, en ruines, a un surplus d’âme, de signification et se rapproche de la nature.
Le temps a tendance à abîmer les choses
Recréer le processus de création de la nature: accidents dans le processus
Le hasard est un créateur extraordinaire.
Fauvisme
Œuvres scandaleuses: critique nomme le mouvement: peinture de bêtes fauves
Couleurs de la peinture diffèrent des couleurs du monde : accentuées, criardes, exotiques, évoquent la violence
Côté animal, coup de pinceau agressif, rempli d’émotions, on voit la toile
L’artiste devient un artiste d’avant-garde: en avance sur et en lutte avec la société, métaphore militaire, guerrière.
Guerre contre les codes de beauté et l’utilisation des couleurs
En changeant la palette de couleurs (héritage impressionnisme): liberté de s’exprimer, de parler de son intériorité, révolutionnaire
Culture dite « primitive »: on commence à s’intéresser à ces gens hors-normes: culture pure, brute, authentique. Le primitif n’est pas forcément vu de manière négative chez les artistes: énergie importante à revaloriser, pas pervertie par le monde moderne
Le non-Occidental, le campagnard, l’enfant, le malade mental
Rococo vs néoclassique
Néoclassique: lignes et orthogonal, raison
Rococo: mollesse et rondeur
Rouge, or et motifs du néoclassicisme hérités de Pompéi
Romantisme vs néoclassicisme
Sujets différents et esthétique différente du néoclassique, représentation du désordre
Rapport à l’Antiquité
Réalisme vs néoclassicisme
Proches des néoclassiques dans la conception du monde
Civilisations anciennes en ruine: opposition au désir de rétablir l’héritage gréco-romain des néoclassiques: toute civilisation, toute époque, meurt et cela doit être célébré pour célébrer le présent.
Nu acceptable si monde imaginaire (néoclassicisme) et pas quand représenté de manière crue
Réalisme vs romantisme
Coup de pinceau crotté (tempérament de l’artiste) chez les deux
Réalisme: engagement social marqué, contre hiérarchie des genres picturaux
Romantisme: plus dans l’émotion, la mélancolie que le geste fort, l’action des réalistes
Parle des marginaux, de la misère du peuple (thèmes apparus avec le romantisme, qui prennent de l’ampleur avec le réalisme)
Couleur
Plus de couleur à partir du romantisme (impact spectateur): la forme l’emporte
Couleur décrit le ressenti, une émotion, l’intériorité: post-impressionnisme
Couleur selon approche scientifique: pointillisme
On montre que c’est une peinture: couleurs peu réalistes
Inspiration
Romantisme: chercher la déraison dans l’Antiquité, montre la folie, innommable, récit que les néoclassiques n’auraient jamais peint, prendre un récit de l’Antiquité pour s’y opposer et s’opposer à l’époque, apparence baroque
Néoclassicisme: instrumentalisation des récits antiques, sert de caution au discours dominant, opposition avec le baroque
Modernité: sujets contemporains
Impressionnisme: inspiration natures mortes et Titien
19e siècle: intérêt pour les autres cultures (Japon, primitif) pour se renouveler, on a épuisé l’inspiration gréco-romaine
Engagement politique
Néoclassicisme: représentation d’un idéal qui a l’air d’être le réel: propagande qui appuie le pouvoir dominant
Incite à aller à la guerre
Glorifient le pouvoir dominant, complicité entre l’artiste et le pouvoir
Manière de peindre nette et précise: on montre la « réalité » alors qu’il y a un désir de propagande (idéalisation): complicité dans la manière de peindre
Romantisme: dénonciation de la corruption dans des tableaux qui choquent
Contre le discours dominant
Coup de pinceau plus sale, pas forcément dans l’esthétique
Monde dérangeant, sale, troublant
Réalisme
Vont encore plus loin: on montre le peuple (ouvriers, prostituées): glorification
Le format ne va pas avec la règle ancienne (hiérarchie des genres picturaux): contestation picturale → contestation sociale
Mélange caricature et grand art pour contester la hiérarchie entre les formes d’art, critique le pouvoir
Impressionnisme
Sujet indicible, irreprésentable
A l’air sale
Faire réaliser aux gens qu’une image est un point de vue sur le réel fabriqué par quelqu’un grâce à un médium donné. Une représentation est une lecture du monde
Reproches: « moins politique » mais pas forcément le cas
Montre que c’est une perspective, que l’expérience individuelle a un rôle dans la perception: contestation des valeurs plutôt que d’imposer une vision
Œuvres rococo
Fin 18e
Fragonard, Les hasards heureux de l’escarpolette, 1767
Fragonard, Le Baiser à la dérobée, 1766
Fragonard, La Résistance inutile, 1770
Joseph Marie Vien, La Marchande d’amours, 1763
Œuvres néoclassiques
Fin 18e-début 19e
West, La mort du général Wolfe (14 septembre 1759), 1770
David, Le Serment des Horaces, 1784-85
David, La Mort de Socrate, 1787
David, Marat assassiné, 1793
David, Le Couronnement de l’Empereur et de l’Impératrice, dit Le Sacre, 1805-1807
Gros, Napoléon sur le champ de bataille d’Eylau, 9 février 1807, 1808
Ingres, Le Bain turc, 1859-1863
Ingres, La Grande Odalisque, 1814
Œuvres romantiques
Fin 18e-début 19e
Robert, Vue imaginaire de la Grande Galerie du Louvre en ruines, 1796
Géricault, Le Radeau de la Méduse, 1819
Géricault, Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant, 1812
Géricault, Cuirassier blessé quittant le feu
Géricault, Têtes de suppliciés, 1818
Géricault, La monomane de l’envie, 1819-1820
Goya, Saturne dévorant son enfant, 1820-1823
Goya, Le sommeil de la raison produit des monstres, 1797-1798
Goya, Les Exécutions du 3 mai 1808, 1814
Friedrich, Voyageur au-dessus de la mer de nuages, 1818
Turner, Pluie, vapeur et vitesse, 1844
Turner, Le Bateau négrier, 1840
Delacroix, La Liberté guidant le peuple, 1830
Œuvres réalisme
Milieu 19e siècle Courbet, Les Casseurs de pierres, 1849 Courbet, Les Cribleuses de blé, 1854 Courbet, Les Demoiselles des bords de la Seine, 1856 Des glaneuses, Millet, 1858 Courbet, Femme dans les vagues, 1868 Courbet, Le Sommeil, 1866 Courbet, La Rencontre ou Bonjour Monsieur Courbet, 1854 Courbet, L'Origine du monde, 1866 Daumier, Le Wagon de 3e classe, 1863 Courbet, Un enterrement à Ornans, 1849 Daumier, Gargantua, 15 novembre 1831 Charles Philipon, Les poires, 1834 "Une réception à la cour du roi Pétaud", Daumier, 25 août 1832
Œuvres impressionnisme
Fin 19e Manet, Olympia, 1863 Manet, Le déjeuner sur l’herbe, 1863 Manet, Le Bar des Folies-Bergère, 1882 Manet, Sur la plage, 1873 Monet, Impression soleil levant, 1872 Monet, Boulevard des Capucines, 1873 Monet, La Gare Saint-Lazare, 1876 Monet, La Cathédrale de Rouen, 1894 Monet, Le Parlement de Londres, 1901 Cézanne, Montagne Sainte-Victoire, vers 1887-1890 Degas, Place de la Concorde, 1875 Degas, L'Absinthe, 1876 Degas, Les Repasseuses, 1884 Degas, Danseuse au bouquet, 1877 Pissarro, Vue de la cotonnière d'Oissel, environs de Rouen, 1898 Toulouse-Lautrec, Salon de la rue des Moulins, 1895 Toulouse-Lautrec, Au Moulin Rouge, 1892
Œuvres Peinture académique
Fin 19e
Bouguereau, Parure des champs, 1884
Cabanel, La Naissance de Vénus, 1863
Œuvres Pointillisme
Fin 19e
Camille Pissarro, Gelée blanche ou Effet de neige à Éragny, 1873
Seurat, Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte,1886
Signac, Le Port de Marseille, 1905
Œuvres symbolisme
Fin 19e
Van Gogh, La Chambre de Van Gogh à Arles, 1889
Van Gogh, Chaise de Van Gogh, 1888
Van Gogh, Chaise de Gauguin, 1888
Vincent Van Gogh, Champ de blé avec cyprès, 1889
Van Gogh, Autoportrait à l’oreille pansée, 1889
Rodin, L’homme qui marche (1907)
Œuvres japonisme
Fin 19e
Ando Hiroshige, Le Grand pont Ohashi à Ataka sous l’averse, 1858
Vincent Van Gogh, Japonaiserie, Pont sous la pluie d’après Hiroshige, 1887
Ando Hiroshige, Le Verger de pruniers, série des Cent vues célèbres d’Edo, 1857
Van Gogh, Japonaiserie, Les Pruniers en fleurs, 1887
La Grande Vague de Kanagawa, Hokusai, 1830
Œuvres fauvisme
Vlaminck, Portrait de Derain, 1905
Matisse, Portrait de Mme Matisse (dit «à la raie verte»), 1905
Matisse, Intérieur à Collioure (La Sieste), 1905
