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intervention de groupe > examen 2 > Flashcards

examen 2 Flashcards

1
Q

Définition générale de l’intervention de groupe

A
  • Action réalisée auprès d’un groupe afin d’aider les personnes à satisfaire leurs besoins sociaux, émotifs ou à accomplir certaines tâches.
  • S’aider soi-même et aider les autres en partageant nos expériences, en se comparant dans nos attitudes et nos expérimentation au sein du groupe
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2
Q

3 éléments essentiels à une intervention de groupe

A
  1. L’alliance entre le thérapeute et les membres
  2. La cohésion du groupe (relation entre les membres)
  3. Le climat (l’ambiance affective)
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3
Q

L’alliance

A
  • L’un des plus grands facteurs associés au succès

- Premier mécanisme associé au changement

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4
Q

La cohésion du groupe

A
  • Capacité des membres du groupe à créer des liens entre eux et à travailler ensemble à l’atteinte d’objectif communs
  • Composante thérapeutique moteur de changement
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5
Q

À quoi réfère le climat ?

A

À l’atmosphère thérapeutique, aux aspects relationnels et événementiels entre les participants

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6
Q

3 dimensions du climat

A
  1. L’engagement caractérisé par le travail ensemble dans le groupe
  2. Le degré d’évitement vs la responsabilisation des membres dans leur processus de changement
  3. Les conflits au sein du groupe caractérisé par la tension et la méfiance au sein du groupe
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7
Q

Pourquoi doit-on faire attention à certains aspects dans la phase de début ?

A

Afin que les membres dépassent les sentiments d’isolement, de méfiance et d’ambivalence

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8
Q

À quel stade correspond la phase de début ?

A

Préaffiliation/confiance

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9
Q

5 objectifs de la phase de début

A
  1. Susciter la participation
  2. Créer un climat de confiance
  3. Amorcer la dynamique d’aide mutuelle
  4. Faire prendre conscience aux membres leurs forces et leurs compétence
  5. Mettre en place un cadre de travail adéquat
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10
Q

5 objectifs de la phase de début : Susciter la participation

A
  • Permettre aux membres de briser la glace
  • Le contexte exerce une influence non négligeable sur le climat du groupe, donc choisir un local approprié : intimité / absence de distraction / lieu physique / assez grand pour être à l’aise / assez petit pour créer sentiment de proximité / chaises (agencé pour que tous les membres se voient)
  • Amener les membres à se parler directement et à nouer un lien de confiance
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11
Q

5 objectifs de la phase de début : créer un climat de confiance

A
  • Valider le sentiment des membres face à leurs participation au groupe
  • Aborder les attentes et appréhensions par rapport à cette expérience
  • Attitude du thérapeute : accueil de chacun, regard positif sur chacun, calme et confiance en soi, calme et serein devant la tâche (aborder la colère, l’abus, les émotions fortes), dès la première rencontre, sait mettre les limites lorsque nécessaire
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12
Q

5 objectifs de la phase de début : Amorcer la dynamique d’aide mutuelle

A
  • Est à la fois un processus et un résultat pouvant se manifester de différentes façons notamment par la présence d’un ou plusieurs des 9 facteurs d’aide mutuelle
  • Faire ressortir les liens entre le vécu individuel et sa présence dans le groupe : explorer leur sentiment face au groupe et les situations qui les ont conduits à se joindre au groupe.
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13
Q

3 conditions de base pour amorcer la dynamique d’aide mutuelle

A
  1. L’aide mutuelle s’installe quand des individus donnent et reçoivent dans leurs interactions
  2. Les membres doivent prendre conscience du potentiel d’aide mutuelle présent dans le groupe
  3. C’est le rôle de l’intervenant d’aider les membres à s’engager dans un tel processus et de leur permettre de convertir le groupe en catalyseur de changement
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14
Q

9 facteurs qui favorisent l’aide mutuelle

A
  1. La réalisation des tâches difficiles
  2. La force du nombre
  3. Partage d’information
  4. Les demandes mutuelles
  5. La résolution de problème
  6. La confrontation des idées
  7. La proximité
  8. Le soutien émotionnel
  9. La discussion des sujets tabous
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15
Q

5 objectifs de la phase de début :Faire prendre conscience aux membres leurs forces et compétences

A
  • Valoriser les forces/réalisations
  • But : renforcer l’alliance, augmentation du sentiment d’auto-efficacité
  • Attention à la rivalité entre les membres
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16
Q

5 objectifs de la phase de début : Mettre en place un cadre de travail adéquat

A
  • Se doter d’une structure adaptée
  • De normes appropriées
  • De mécanismes de communications efficaces
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17
Q

6 activités de la phase de début

A
  1. La présentation des membres
  2. La description des réalités individuelles et des motifs de présence
  3. La détermination des objectifs du groupe
  4. La clarification de la position de l’organisme et de l’intervenant
  5. L’établissement des normes de fonctionnement du groupe
  6. La formalisation du contrat.
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18
Q

Quels sont les 3 préoccupations qui guide la présentation des membres ?

A
  1. Offrir aux membres une première occasion de s’exprimer, en s’identifiant et en précisant ce qui les amène au groupe
  2. Favoriser une première mémorisation des noms, élément qui contribue au développement des relations personnalisées entre les membres
  3. Briser la glace entre les membres et avec l’intervenant
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19
Q

6 activités de la phase de début : La description des réalités individuelles

A
  • Inviter les participants à exprimer pourquoi ils sont ici (ça aide les membres à se sentir à l’aise avec les autres et ça met à jouer les similitudes entre les objectifs visés par les membres
  • Le thérapeute/animateur : souligne les point communs reliant les membres, souligne les aspects positif pour favoriser le sentiment de valorisation et réduire les craintes.
  • peut aussi inviter les membres à parler de leurs attentes face au groupe et de leur appréhension/préoccupation
  • Processus d’universalité (constat que ce que je vis est aussi vécu par plusieurs)
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20
Q

6 activités de la phase de début : La détermination des objectifs du groupe

A
  • Nécessaire d’y revenir pour s’assurer que tous les membres en ont une compréhension commune et pour obtenir leurs commentaires
  • Les objectifs généraux de l’intervenant doivent être transformés en objectifs spécifiques pour les participants. La formulation d’objectif pour chaque membre doit être la plus précise possible
  • Utiliser une formulation positive des objectifs
  • S’assurer que les objectifs spécifiques des usagers concernent des aspects sur lesquels ils ont du contrôle, qu’ils soient réalisable
  • Définir clairement les objectifs aide l’intervenant et les membres à mettre l’accent sur ce qu’ils tentent de réaliser avec le groupe. Indique la direction à suivre et prépare à la phase de travail
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21
Q

6 activités de la phase de début : La détermination de la position de l’organisme et de l’intervenant

A
  • Présenter l’organisme responsable de la mise sur pied du groupe : sa mission, ses règles de fonctionnement, les services offert (particulièrement important pour les clients non volontaires)
  • Permet d’éviter les déceptions dès le départ
  • Présenter les normes/règles et les conséquences de leur transgression : ne pas se positionner contre l’organisme pour lequel vous travaillez devant les membres
  • L’intervenant doit aussi présenter sa position, spécifier son rôle et les actions qu’il entend mener
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22
Q

6 activités de la phase de début : L’établissement des normes de fonctionnement du groupe

A
  • L’intervenant doit faire en sorte qu’il y ait un équilibre entre les aspects émotionnels (ce qu’ils ressentent) et la tâche (ce qu’ils doivent faire)
  • Imp de fournir de la rétroaction
  • Doit aussi fixer des normes qui contribuent à sécuriser les membres par rapport à ce qui se passe dans le groupe : confidentialité, respect mutuel
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23
Q

6 activités de la phase de début 8 thèmes que la formalisation du contrat devrait aborder

A
  1. Les buts du groupe
  2. Les résultats individuels attendus
  3. Le programme d’activité prévu
  4. Les composantes structurelles
  5. Les règles de confidentialité
  6. Les normes et le fonctionnement
  7. Les obligations des diverses parties
  8. Les liens avec les organismes externes (s’il y a lieu)
    - Peut être une entente écrite et signée ou verbale formelle
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24
Q

3 autres éléments important dans la phase du début

A
  1. La structuration du groupe
  2. La stimulation de la motivation
  3. Les abandons
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25
Q

3 autres éléments important dans la phase du début : La structuration du groupe

A
  • Selon le type de clientèle, l’intervenant sera plus ou moins directif dans son approche
  • Certains groupe ont nettement besoin de structure, tels que les groupes de thérapie et d’éducation. Certains groupes de soutien sont fortement structuré (groupe d’alcoolique/toxicomane, groupe en santé mentale, groupe pour jeune avec trouble du comportement)
  • Le potentiel d’entraide qui est présent dans un groupe n’émerge pas tous seul. L’intervenant doit faire en sorte que le groupe puisse contourner les obstacles qui peuvent empêcher les membres de s’aider mutuellement
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26
Q

3 autres éléments important dans la phase du début : La stimulation de la motivation

A
  • Déterminante pour l’atteinte des objectifs du groupe et des objectifs individuels
  • Souvent stimulé par la précision des objectifs individuels ou spécifiques
  • Pourrait être contrecarré par des attentes irréalistes envers le groupe et des craintes imp au sujet du travail de groupe
  • Rôle du thérapeute : faire nommer les craintes/attentes, recadrage cognitif afin de les adapter, rassurer, normaliser et mise en valeur des forces
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27
Q

3 autres éléments important dans la phase du début : Les abandons

A
  • Essentiel d’analyser les abandons et leur motif
  • Plusieurs personnes vont abandonner dans les débuts du groupe, il est donc préférable de bien préparer les personnes à leur participation au groupe
  • Motifs d’abandon : facteurs externe (déménagement, maladie, hospitalisation), se sentir trop différents des autres, difficultés liées à ouverture vers la vie intérieure, se sentir trop affecté par les émotions des autres
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28
Q

La phase de travail : élément déjà en place

A
  • Entente sur le but/objectif
  • Les participants ont identifié leurs objectifs spécifiques en lien avec les objectifs collectifs
  • Les contenus à voir sont identifié
  • Les principales normes de fonctionnement du groupe sont établies
  • L’individualisme initial fait place à un sentiment collectif qui s’accompagne d’une meilleure cohésion et d’un plus grand esprit de coopération
  • Bémol : cette phase se caractérise aussi par des malaises, des remises en question et des conflits
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29
Q

4 grandes tâches principales de la phase de travail

A
  1. Guider la démarche du groupe
  2. Favoriser le développement des compétences
  3. Miser sur le groupe comme catalyseur de changement
  4. Documenter le cheminement des membres et du groupe
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30
Q

Tâches 1 : Guider la démarche du groupe (l’adaptation aux membres)

A
  • Essentiel que l’intervenant soit attentif aux messages des membres et assez souple pour s’adapter à leurs besoin immédiats
  • La syntonisation : l’intervenant doit être à l’affut des indices verbaux/non verbaux qui peuvent traduire les préoccupations immédiates des membres. L’interprétation de ces indices va permettre de préciser/modifier l’orientation de la rencontre. Se mettre au diapason
  • Parallèle avec les rencontres individuelles où je “danse” avec le rythme des individus : je suis capable d’écoute, je suis emphatique, je décode les messages verbaux/non-verbaux
  • Les débuts de rencontre sont des bons moments pour observer la communication et faire des mises au point
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31
Q

5 types de messages ou façon non productive de communiquer auxquels l’intervenants doit accorder une attention particulière

A
  • Le blâme
  • Le bavardage (parler dans le dos des autres)
  • La généralisation
  • L’intercession (avoir des gens qui parlent pour l’autre)
  • La communication orientée vers l’intervenant
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32
Q

5 types de messages ou façon non productive de communiquer auxquels l’intervenants doit accorder une attention particulière ; Le blâme

A
  • À propos de soi ou des autres. Porteur de blâme quand s’adresse aux autres (tu devrais faire cela, c’est pas correct comment tu agis) et d’impuissance quand il se rapporte à soi-même (j’aurais dû…)
  • Pour dénouer le blâme envers soi : apprendre à reconnaitre la bonne intention et la différencier du peut-être mauvais résultat, se faire une image de qqn qui nous soutien
    Pour autrui : apprendre à proposer des idées de façon ouverte, en demandant d’abord à autrui s’il souhaite recevoir des idées
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33
Q

5 types de messages ou façon non productive de communiquer auxquels l’intervenants doit accorder une attention particulière : Le bavardage / commérage

A
  • Parler d’une personne qui n’est pas là (ou faire comme si elle n’était pas là). Inviter les membres à privilégier les messages directs
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34
Q

5 types de messages ou façon non productive de communiquer auxquels l’intervenants doit accorder une attention particulière :La généralisation

A
  • Jugements globaux faits à partir de situation particulières. Fait obstacle au changement. Intervenir en encourageant les membres à prendre conscience du sens et de la portée de leur propos.
    Pour dénouer : aider à restructurer cognitivement en nommant que ce n’est pas tout le monde qui sont comme ça
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35
Q

5 types de messages ou façon non productive de communiquer auxquels l’intervenants doit accorder une attention particulière : L’intercession

A

Quand un membre parle au nom de qqn d’autre. Aider la personne à s’exprimer elle-même et inviter l’ensemble du groupe à l’avertir si son message n’est pas clair

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36
Q

5 types de messages ou façon non productive de communiquer auxquels l’intervenants doit accorder une attention particulière : La communication orientée vers l’intervenant

A

Tendance à s’adresser à l’intervenant plutôt qu’aux autres personnes du groupe. Diriger les questions/messages qui lui sont adressés vers l’ensemble du groupe
Groupe efficace : cible commune + interaction directe avec cet cible commune

37
Q

Guider la démarche du groupe : l’organisation des rencontres

A

Pour un groupe structuré (gr d’éducation) : possible d’établir le contenu de chaque rencontre à l’avance. Rôle de l’intervenant : organiser les activités prévues, se procurer le matériel nécessaire, préparer des exercices adaptés au contenu, prendre contact avec des personnes ressources.
Pour un groupe moins structurés (gr de soutien) : la préparation de chaque rencontre se fait en fonction des besoins immédiats que l’intervenant perçoit chez les membres selon les attentes exprimées

38
Q

11 raisons de recourir aux activités

A
  1. Facilite l’évaluation (permet observation directe)
  2. Réduit l’anxiété (permet un moment de détente, plaisir, créativité)
  3. Favorise l’expression verbale
  4. Stimulent les discussions réflexives (activités visant la confrontation d’idées à travers le jeu ou la simulation peuvent conduire à une meilleure compréhension d’eux-mêmes. Élément clé : prendre une distance via la symbolique
  5. Contribue à l’enrichissement des relations (les activités qui exige la coopération ont cet effet)
  6. Permet l’expression de sentiments
  7. Permet aux membres d’acquérir des compétences ou capacités particulières (souvent à travers les jeux de rôles, les personnes développent certaines capacités (habiletés sociales, tolérance à la frustration, affirmation de soi))
  8. Améliore les capacités de prise de décision
  9. Font naître un sentiment d’utilité chez les membres
  10. Pousse les membres à modifier leur environnement
  11. Prépare les membres à certaines situations, certaines épreuves de la vie
39
Q

2 principes qui guide l’intervenant au moment de la préparation de l’activité

A
  1. L’activité doit être pertinente, elle doit répondre aux besoins des membres
  2. La valeur de l’activité dépend tout autant de son processus, de la façon dont elle se déroule que de son résultat
40
Q

En plus des 2 principes, l’intervenant doit tenir compte de 4 choses

A
  • les membres : besoins, caractéristiques, valeurs, problèmes interpersonnels
  • le groupe : composition, développement, cohésion, normes
  • L’environnement : ressources disponibles pour la réalisation de l’activité
  • De ses particularités comme intervenant : caractéristique, créativité, imagination, habiletés, intérêts, mais surtout forces/limites
41
Q

Tâche 2 : favoriser le développement des compétences

A

L’intervenant doit être suffisamment confiant pour accepter d’occuper une position moins centrale dans le groupe au fur et à mesure que les membres deviennent plus autonome

42
Q

5 stratégies pour favoriser l’autonomie des membres au sein du groupe

A
  1. Reconnaitre les compétences/habiletés des membres
  2. Reconnaitre les obstacles et les embûches qu’ils rencontrent.
  3. Les amener à prendre conscience du pouvoir qu’ils ont dans le groupe
  4. Favoriser la cohésion du groupe
  5. Encourager les nouveaux comportements
43
Q

Les 6 rôles de l’intervenant

A
  1. L’habilitateur : aide les membres à développer leurs capacités individuelles et collectives
  2. Promoteur d’aide mutuelle : favorise l’entraide entre les membres ainsi qu’entre le groupe et son environnement
  3. Médiateur : agit sur la résolution des conflits et sur les divergences dans le groupe
  4. Enseignant : présente des données, donne de l’info, formule des suggestions aux membres, propose des activités pédagogiques
  5. Thérapeute : peut être appelé à motiver, à influencer ou à contrôler les membres pour susciter un changement personnel
  6. Personne-ressource : si un degré d’autonomie, il peut se limiter à un rôle périphérique, donc à fournir de l’info au groupe et à l’assister au besoin
44
Q

Tâche 3 : miser sur le groupe comme catalyseur de changement : 4 facteurs d’aide en groupe

A
  • Espoir
  • Universalité
  • Altruisme
  • Imitation
45
Q

2 éléments pour favoriser les facteurs d’aide

A
  • Bénéfices que les membres retirent individuellement du groupe
  • Varient en fonction du type de groupe, des étapes du développement, des caractéristiques des membres, des problèmes vécus par les participants
46
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes

A
  1. Partage d’info
  2. Universalité
  3. Altruisme
  4. Cohésion
  5. Apprentissage par imitation
  6. Révélation de soi
  7. Connaissance de soi
  8. Espoir
  9. Apprentissage par interaction
    - Catharsis
47
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : Le partage d’information

A
  • Acquisition de connaissances résultant de renseignement, suggestion et conseils donnés aux membres par l’intervenant et par les autres membres du groupe
  • 86% rapporte ce facteur comme aidant
    Par exemple sur la violence et sur les stratégies d’arrêt de la violence et de gestion de conflit
48
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : L’universalité

A
  • Une diminution des sentiments de solitude et d’isolement lorsque les membre prend conscience qu’il n’est pas seul, qu’il partage des préoccupations, des difficultés, des émotions communes avec les autres.
  • 83% rapporte ce facteur comme aidant
  • Suscite sentiment de bien-être et de soulagement
49
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : L’altruisme

A
  • Se définit comme un sentiment de valeur personnelle lorsqu’un participant offre du soutien, perçoit qu’on a besoin de lui, s’oublie au profit des autres, ressent le besoin ou le sentiment d’être aidant, exprime des commentaires et partage des problèmes semblables dans le but d’aider les autres
  • Correspond à ce que les membres ressentent quand ils offrent du soutien, formule des suggestions ou font des commentaires qui aident les autres
  • 73% rapport ce facteur comme aidant
50
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : La cohésion/l’intégration

A
  • Sentiment qui résulte du fait d’appartenir à un groupe et de s’y sentir confortable, de se sentir apprécié par les autres membres du groupe et de se sentir supporté, compris et accepté par les autres membres
  • Appartenir à un groupe de personne et de se sentir accepté par elle permet de changer plus facilement. Le groupe est souvent le seul endroit où les membres se sentent acceptés pour ce qu’ils sont et valorisé
  • 69% rapporte ce facteur comme aidant
51
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : L’apprentissage par imitation

A
  • Les membres apprennent en observant les comportements des autres au sein du groupe et en écoutant la description qu’ils font de leurs comportements à l’extérieur du groupe
  • 68% rapporte ce facteur comme aidant
52
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes ; La révélation de soi

A
  • Correspond au partage avec les autres membres du groupe d’info à caractère personnel et intime qui sont rarement dévoilés. 2 types d’info : celles qui sont intimes de la vie de la personne et celle qui concerne les opinions et sentiment à l’égard du groupe
  • 68% rapporte ce facteur comme aidant
53
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : La connaissance de soi

A
  • Apprendre quelque chose d’important à propos de soi-même

- 64% rapporte ce facteur comme aidant

54
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : L’espoir

A
  • Le soulagement et l’optimisme qu’éprouvent les membres lorsqu’ils voient des individus vivant des situations similaires à la leur, faire des progrès et améliorer leur vie
  • 60% rapporte ce facteur comme aidant
55
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : L’apprentissage par interaction (développement des habiletés sociales)

A
  • Peut se faire quand le membre expérimente de nouvelles manières d’entrer en contact avec les autres et quand il essaie de nouvelles façons de répondre aux approches des autres
  • 22% rapporte ce facteur comme aidant
56
Q

10 facteurs d’aides identités par les 72 hommes : Le catharsis (abréaction)

A
  • Expression d’une émotion au sein du groupe, soit venant d’un événement passé ou de ce qui arrive ici et maintenant
  • 18% rapporte ce facteur comme aidant
57
Q

Tâche 4 : la documentation sur le cheminement des membres du groupe

A
  • Rappeler régulièrement les objectifs de groupe sur lesquels les membres se sont entendus et les objectifs personnels
  • L’intervenant doit aussi aider les membres à évaluer leur propre cheminement par rapport à leurs objectifs
58
Q

Le journal de bord

A

-Noter ce qui se passe dans le groupe à chaque réunion pour suivre précisément le cheminement de chaque membre et évaluer la démarche du groupe dans son ensemble
OOESAG

59
Q

Les activités

A

-Moyens concrets qui sont utilisés pour favoriser les interactions ou les apprentissages, par lequel les relations entre les membres s’établissent et les besoins et intérêts du groupe et des membres sont satisfait.

60
Q

3 règles essentielles de la phase de travail

A
  • Tous les clients doivent croire, en même temps, que vous êtes de leur côté : en démontrant que vous écoutez via les reflets
  • Vous ne devez pas permettre aux clients d’amplifier leur situation lorsqu’ils sont avec vous : ne pas cautionner (négatif, violence, victime) en laissant perdurer dans le groupe ces comportements
  • Il faut éviter de faire de la thérapie individuelle en groupe : perte d’intérêt des autres, déséquilibre les forces
61
Q

La gestion des situations problématiques peuvent être liées à 4 choses

A
  • Aux comportements individuels de certains membres ( 2 catégories : ingérence et retrait)
  • Aux rôles dysfonctionnels qui sont tenus dans le groupe
  • À la dynamique d’ensemble du groupe
  • À une situation conflictuelle
62
Q

Les comportements individuels problématiques : l’ingérence

A
  • Un membre qui intervient dans les affaires des autres sans avoir été sollicité
  • Peut conduire à la démotivation des autres membres
  • Nécessite une réaction rapide et concrète pour ne pas gêner la démarche du groupe et conduire à la démotivation des autres membres
63
Q

2 types de membres dans l’ingérence

A
  • Ceux qui perturbent la démarche (les gêneurs)

- Ceux en opposition (les opposants)

64
Q

L’ingérence : 5 profils de ceux qui perturbent la démarche

A
  1. Le bavard : pense tout haut, s’exprime sans arrêt, cherche l’attention en prenant la parole
  2. Le disgresseur : fait tout pour détourner la discussion, passe du coq à l’âne, aborde des sujets personnels sans lien avec le sujet
  3. Le spécialiste : conseiller inépuisable qui sait tout et donne son avis sans être sollicité
  4. Le pointilleux : soulève sans cesse des détails, des impertinences
  5. Le rigolo : freine le groupe, prend tout à la blague, évite les sujets sérieux
65
Q

L’ingérence : 4 profils de ceux qui sont en opposition

A
  1. Le buté : adopte une idée et y revient constamment sans tenir compte des propos des autres ou de l’évolution de la discussion
  2. L’objecteur : inquiet et prêt à tout critiquer, met des bâtons dans les roues, s’oppose de manière exagérée
  3. L’esprit fort : se comporte comme s’il était au dessus des autres, en sait plus, a plus d’expériences que les autres
  4. L’agressif : sa susceptibilité et son impulsivité empêchent toute communication rationnelle, tente d’influencer par la peur, la manipulation ou le chantage, fait régner un climat de méfiance
66
Q

Retrait

A
  • Généralement difficile à décoder, donc encore plus d’intervenir correctement
  • Membres qui restent en marge du groupe
67
Q

Le retrait : 2 types de personnes qui reste à l’écart

A
  1. Le renfrogné : se tait parce qu’il est en désaccord avec le groupe
  2. Le craintif : n’intervient pas, se sent incompétent
68
Q

Le retrait : 3 types de “poids morts”

A
  1. Le prétentieux : refuse de participer, estime ne pas être à sa place, se sent supérieur
  2. L’indifférent : se comporte comme s’il n’était pas concerné
  3. Le conformiste : jamais d’opinion personnelle, est toujours de l’avis de qqn d’autre, répète des opinions déjà formulées
69
Q

Quoi faire dans le cas de comportement inhabituel problématique?

A
  • Position centrale de l’intervenant
  • Structurer les échanges
  • Organiser des activités en sous-groupe
  • Accorder de la place à certains membres
  • On doit adresser les problématiques en groupe, ne pas les laisser se cristalliser
70
Q

Les rôles dysfonctionnels

A
  • Proviennent d’une dynamique combinant les caractéristiques personnelles et les besoins du groupe à un moment précis de son développement
  • Apparaissent comme une réponse à la recherche d’équilibre et de survie du groupe
  • L’intervenant doit alors promouvoir la flexibilité des rôles et relever la fonction que remplit le rôle pour le groupe
71
Q

6 types de rôle dysfonctionnels dans un groupe, leurs fonctions et leurs interventions : le membre silencieux

A
  1. Le membre silencieux : personne qui demeure longtemps silencieuse, les autres membres ne sachant pas comment interpréter ce comportement, ressentent alors un malaise.
    Fonction : indique parfois que le sujet est imp, est quelquefois un signe de réflexion, aide à régulariser la discussion
    Intervention : essayer de découvrir la signification du silence, au besoin, demander en privée au membre les motifs de son silence
72
Q

6 types de rôle dysfonctionnels dans un groupe, leurs fonctions et leurs interventions : le membre déviant

A
  1. Le membre déviant : personne dont le comportement se situe en marge de la culture du groupe
    Fonction : provoque certaines émotions, exprime ce que d’autres n’osent pas dire, oriente le groupe vers certaines questions
    Intervention : tolérer le comportement déviant tout en rappelant les normes et les limites du groupe, déterminer l’incidence de ce comportement sur le groupe, faire part au membre déviant et au groupe de l’incidence du comportement
73
Q

6 types de rôle dysfonctionnels dans un groupe, leurs fonctions et leurs interventions : le chef interne

A
  1. Le chef interne : membre qui a une position supérieure aux yeux des autres. Il peut être vu comme une menace pour le leader formel
    Fonction : indique qu’il y a une différenciation des rôles dans le groupe, apporte quelque chose à la tâche ou au climat
    Intervention : éviter de se placer dans un rapport de force, déterminer la contribution positive du chef interne, au besoin, préciser son rôle d’intervenant
74
Q

6 types de rôle dysfonctionnels dans un groupe, leurs fonctions et leurs interventions : le membre divergent

A
  1. Le membre divergent : personne qui fait dévier la conversation lorsque le groupe aborde un thème difficile
    Fonction : ralentit la discussion pour tenir compte du malaise du groupe
    Intervention : amener le membre à prendre conscience de ses agissements en groupe, aborder directement l’incidence de ce comportement
75
Q

6 types de rôle dysfonctionnels dans un groupe, leurs fonctions et leurs interventions : Le membre défensif

A
  1. Le membre défensif : personne qui a de la difficulté à voir un problème, à assumer sa responsabilité ou à accepter des suggestions
    Fonction : évite d’avoir à prendre les problèmes de front
    Intervention : reconnaitre ouvertement le comportement du membre, demander au membre d’exprimer ses sentiments sur le fonctionnement du groupe, demander aux autres s’ils vivent des choses semblables
76
Q

6 types de rôle dysfonctionnels dans un groupe, leurs fonctions et leurs interventions : le bouc émissaire

A
  1. Le bouc émissaire : membre du groupe qui possède une caractéristique que les autres n’aiment pas ou redoutent
    Fonction : détourne l’attention sur un membre pour éviter qu’un vécu difficile ou une situation menaçant ne soient abordés
    Intervention : reconnaitre ses propres sentiments face à cette situation, amener les membres à prendre conscience de la position du groupe, demander aux membres de suggérer une façon de corriger la situation
77
Q

6 types de situations problématiques liées à la dynamique du groupe

A
  1. La prudence excessive : rester dans sa zone de confort
  2. Les discussions incessantes : les babines ne suivent pas les bottines
  3. Les conversations sociales : as-tu vu le but de Guy Lafleur?
  4. Le surinvestissement affectif : je vous aime
  5. La dépendance : germaine prend le contrôle
  6. L’éclatement du groupe : cliques
78
Q

situations problématiques liées à la dynamique du groupe : Qu’est-ce qu’on fait ??

A
  • Éviter de personnaliser (pas se justifier)
  • Considération et empathie
  • Établir des normes
  • Tenir compte de nos émotions
  • Tenir compte des besoins de l’individu et du groupe et ce, en interaction avec l’environnement
  • Identifier et adresser les situations rapidement quand elle apparaissent et si elles reviennent après une mise au point
79
Q

Les conflits au sein du groupe

A

Manifestation positive dans la mesure où il traduit une volonté des membres d’affirmer leur position concernant des décisions qui les concernent

80
Q

3 classifications proposées pour les types de conflits

A
  1. entre les membres
  2. entre les membres et l’intervenant
  3. entre le groupe et son environnement
81
Q

5 styles de réaction au conflits

A
  1. La fuite
  2. La domination (mes idées, mes besoins, mon opinion)
  3. La complaisance (je me tais pour préserver l’harmonie)
  4. La recherche de compromis
  5. La confrontation
82
Q

La place des conflits dans le groupe

A
  • Les efforts pour supprimer les conflits et nier les différences sont improductifs à long terme. Ils risquent d’entrainer la stagnation, le dysfonctionnement et même l’éclatement du groupe.
  • L’intervenant n’a donc pas pour rôle d’éviter le conflit, mais d’aider le groupe à saisir les possibilités qu’il offre
83
Q

Les principes d’action que doit suivre l’intervenant lors d’un conflit

A
  • Aborder directement le conflit
  • Éviter les situations où il y a un gagnant et un perdant
  • Clarifier et interpréter la situation conflictuelle
  • Aborder le conflit comme une réalité qui concerne l’ensemble du groupe
  • Établir des règles sur les actions autorisées
  • Flexibilité
  • Groupe vs individu
  • Considérer le potentiel d’apprentissage
  • Évaluer et choisir ses interventions
  • Utiliser les forces au sein du groupe
  • être créatif et ouvert d’esprit
84
Q

2 objectifs poursuivi dans le processus de négociation pour la résolution d’un conflit

A
  1. arriver à une entente

2. préserver les liens de coopération

85
Q

3 étapes sont proposées pour faciliter le processus

A
  1. Reconnaître et mettre en évidence le conflit
  2. Analyser les composantes du conflits (déterminer les enjeux/acteurs, le cadre physique et les ressources)
  3. faire naitre de nouvelles perspectives
86
Q

Stade de développement : préaffiliation/confiance

A
  • Les gens s’évaluent mutuellement
  • Le groupe est plutôt source de stress
  • Passablement centré sur l’intervenant
  • Commence à établir des normes pour le fonctionnement du groupe
    Intervenant doit clarifier le but du groupe (obtenir une cible commune) et crée un climat de confiance (favoriser les liens)
87
Q

Stade de développement : pouvoir et de contrôle/autonomie

A
  • Compétition dans la recherche d’un statut
  • Hiérarchie se met en place
  • Moment d’interaction hostile envers l’intervenant
  • But : passer d’une compétition dans la recherche de statut à une participation à la réalisation des objectifs du groupe
88
Q

Stade de développement : intimité/proximité

A
  • Cohésion, intérêt mutuel plus marqué
  • Abordent plus facilement des sujets intimes
  • Confiance envers le groupe
  • Certaines difficultés à aborder les conflits
89
Q

Stade de développement : différenciation/interdépendance

A
  • Stade le plus productif
  • Maintien de rapport interpersonnel harmonieux et la réalisation des activités nécessaire à l’atteinte des objectifs
  • Équilibre entre attention aux besoins individuels et de groupe

intervention de groupe (1 decks)

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