Examen 18 mai Flashcards

1
Q

donne des exemples d’informations demandées dans l’anamnèse

A
  1. histoire
  2. mécanisme de blessure
  3. antécédents de blessure
  4. antécédents familiaux
  5. médicaments
  6. consultation d’un professionnel de la santé
  7. conditions associées
  8. HDV : tabac / sport
  9. AVQ : conduite / sommeil
  10. travail du patient
  11. objectif du patient
  12. environnement physique et social
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2
Q

donne des exemples de questions relatives aux symptômes

A
  1. quantification de la douleur (moment accident vs maintenant / repos vs mouvement)
  2. sensations subjectives : élancement, choc électrique
  3. douleur diminuée et augmentée par quel mécanisme
  4. autres symptômes : brulure, chaleur, picotements, engourdissements
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3
Q

qu’elle est la différence entre la limitation d’activité vs participation. Inclure aussi le concept de déficience

A

activité : fait référence à une action (marcher, lever un poids, etc.)

participation : fait référence au rôle social (père de famille, emploi, club de sport)

ex : marathonien avec tendinopathie du moyen fessier
limitation d’activité –> ne peut pas courir, boiterie à la marche
participation –> ne peut plus participer à ses compétitions

déficience : fait référence à la force musculaire, l’amplitude articulaire, la zone de douleur, la présence de signes neuro / inflammatoires
- ex : oedème, diminution A.A. flexion gléno-humérale, douleur ABD gléno-humérale

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4
Q

donne des exemples d’indicateurs positifs vs négatifs

A

indicateurs positifs : support social (femme, amis, enfants, parents), médecin de famille, actif

indicateurs négatifs : âge, tabagisme, obésité, travail nuisible, attentes irréalistes

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5
Q

que doit-on écrire dans la section symptôme et hypothèse dans la grille ARC ?

A

symptôme : fait référence purement au symptôme problématique, relié à la structure qu’on va décrire en hypothèse (ex : douleur interligne articulaire interne gauche / douleur épaule gauche)

hypothèse : fait référence à la structure anatomique atteinte
* on mets en parenthèse le processus pathologique)
ex : tendinopathie supra-épineux (syndrome accorchage sous-acromial)
ex : bursite sous-acromial (syndrome accorchage sous-acromial)
ex : ménisque médial (déchirure partielle) / LCA (rupture partielle)
ex : articulation coxo-fémorale (arthrose)
ex : tendinopathie du moyen fessier

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6
Q

vrai ou faux : l’hernie discale nécessite une opération

A

faux : la majorité des hernies discales guérissent sans chirurgie, l’évolution naturelle de cette condition est en général favorable

seul les cas d’hernies massifs causant une compression de queue de cheval ou de la moelle épinière sont des cas chirurgicaux d’urgence

les patients récupèrent moins bien avec la chirurgie

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7
Q

les techniques d’imagerie permettent de visualiser les pathologies responsables des douleurs lombaires

A

ces tests ont un grand nombre de faux positifs et il faut faire attention aux interprétations

ce que nous voyons à l’imagerie ne dit pas ce qui cause la douleur, mais donne des informations qui peuvent être pertinentes dans certains cas. Cela peut aussi augmenter le stress et l’anxiété du patient.

le taux de récupération des douleurs lombaires en réadaptation est trop bien pour attendre de l’imagerie et ça ne changera pas le plan de traitement qu’on aille une imagerie ou non.

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8
Q

Qu’est-ce qui peut causer de la douleur lombaires dans :
1. muscles superficiels
2. muscles profonds

A

ces derniers sont la première cause de douleur lombaire

  1. trop long ou raccourcit : psoas (origine des vertèbres T12 à L5 jusqu’au fémur) / érecteurs spinaux (iliocostal et longissimus)
  2. trop long ou raccourcit : multifides / rotatores / intertransversaires / carré des lombes (attaché aux transverses et côtes)
    * les muscles profonds, normalement, réduisent le cisaillement entre les vertèbres.
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9
Q

qu’elle est la 2ème cause de douleur lombaire au niveau vertébral ?

A

disque intervertébral :
- rôle d’absorber les chocs au niveau de la colonne
- les fibres de l’anneau cartilagineux sont en diagonales et chacune en sens inverse par rapport à l’autre (propice à être blessés lors de forces de rotation ; torsions lombaires)
- le volume d’eau du disque diminue avec les années

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10
Q

qu’elle est la 3ème source de douleur lombaire

A

les vertèbres lombaires
- elles possèdent un grand processus épineux
- permettent beaucoup de flexion et extension (facettes articulaires) mais peu de flexion latérale

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11
Q

qu’elle est la 4ème source de douleur lombaire ? se situe au niveau d’une articulation de la colonne

A

arthrose ou inflammation à l’articulation zygapophysaire
- douleur au niveau de la capsule synoviale
- érosion du cartilage –> contact avec l’os sous-chondral créant de la douleur

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12
Q

qu’elle est la dernière source de douleur lombaire ?

A

nerf spinal lombaire
- une hernie discale peut comprimer le nerf, causant des symptômes neurologiques
- il innerve les muscles environnant, s’il est irrité cela va causer des symptômes à ces muscles (douleur) ou une inhibition réflexe de ces muscles provenant du SNC

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13
Q

biomécanique de flexion lombaire : articulations et ligaments impliqués

A
  1. facettes articulaires lombaires glissent vers le haut (crée un étirement de la capsule articulaire : tension)
  2. étirement des ligaments postérieurs / muscles / partie postérieure du disque
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14
Q

biomécanique de extension lombaire : articulations et ligaments impliqués

A
  1. facettes articulaires lombaires se compriment (glissent vers le bas)
  2. les ligaments antérieurs sont étirés, mais la partie postérieur du disque sera comprimée
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15
Q

biomécanique de flexion latérale lombaire : articulations et ligaments impliqués

A
  1. le côté concave sera en compression (côté qu’on se penche) : les facettes articulaires vont se rapprocher, les muscles seront plus courts de ce côté et le disque sera comprimé (peut comprimer nerfs)
  2. le côté convexe (opposé) sera étiré : les facettes articulaires vont glisser vers le haut
    - un étirement du muscle ou nerf, comme la compression, peut autant donner de douleur.
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16
Q

biomécanique de la rotation lombaire : articulations et ligaments impliqués

A

3 à 4 degrés de mouvement par segment lombaire, les articulations zygapophysaires sont peu mobiles : elles vont se comprimer

on a peu de rotation au niveau lombaire afin de protéger les disques.

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17
Q

position la plus confortable vs la plus contraignante au niveau lombaire

A

confortable : couchée sur le dos
- la pression sur le disque est nulle

pire position : debout avec une légère flexion en soutenant une charge

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18
Q

caractéristiques cliniques de l’hernie discale

A
  • douleur en flexion (pencher en avant)
  • diminution des symptômes lorsqu’il est couché
  • inconfortable aux toilettes (manoeuvre de valsalva augmente dlr)
  • position assise non confortable
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19
Q

quels sont les métiers propices aux blessures lombaires

A

infirmières, préposées aux bénéficiaires, construction, camionneurs (vibration répétitives)

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20
Q

vieillissement normal du disque vs dégénération

A

vieillissement normal : le disque devient fibreux (changement de forme et biochimique

dégénération : formation d’ostéophytes et fibrillation du cartilage

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21
Q

progression de l’hernie discale

A

grade 1 : lésion anneau fibreux légère
- douleur au niveau de la fesse et cuisse, mais pas de signe neuro
- PROTUSION

grade 2 : lésion anneaux fibreux modérée
- douleur au niveau de la fesse et cuisse, mais pas de signe neuro
- PROTUSION

grade 3 : lésion anneaux fibreux avancée
- PROLAPSE

grade 4 : rupture de l’anneau fibreux
- EXTRUSION

grade 5 : matériel du noyau sort de l’anneau fibreux et comprime structures environnantes (nerf)
- SEQUESTRATION

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22
Q

conseils à offrir lors d’une hernie discale

A
  1. Mckenzie en extension : ces patients ont de la tension en flexion, l’extension arrête la migration du disque vers l’extérieur en le recentrant
  2. diminuer le temps en position assise
  3. avoir un rouleau lombaire lorsqu’on est en position assise pour éviter la flexion du dos
  4. limiter la flexion lombaire
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23
Q

atteinte d’une racine radiculaire lombaire cause ?

A

peut causer syndrome de queue de cheval : compression périphérique
- diminution des réflexes (hyporéflexie)
- peut avoir de l’incontinence
- hernie central : contenu du disque envoyé en postérieur contre la moelle
- faiblesse, brûlure, atrophie et fasciculations (chronique), douleur irradiante

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24
Q

la sténose spinale est ?

A

rétrécissement du canal médullaire (canal central)
- congénital : naissance avec un plus petit canal, risque de compression des nerfs / moelle
- dégénératif : arthrose au niveau du canal faisant des ostéophytes, lumière du canal plus petite
- la douleur est présente en extension
- position de marche est très inconfortable (douleur extension lombaire), alors que la position assise est apaisante (soulagé en flexion lombaire).
- souvent chez les patients de plus de 60 ans / début graduel des symptômes
- claudication intermittente

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25
Q

explique 2 aspects importants de l’éducation des patients

A
  1. des études ont prouvé que le fait d’éduquer notre patient sur sa condition permet d’améliorer le pronostic / ses symptômes (après éducation –> arrêt de l’activité cérébrale dans la zone de la douleur).
  2. expliquer au patient que la douleur n’est pas toujours relié à un dommage d’une structure, l’importance de se mobiliser et défaire les mythes

il faut s’assurer de sa compréhension des explications, les faire au bon moment et dans une quantité raisonnable

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26
Q

les exercices agissent au niveau des déficiences ou limitation d’activité ?

A

les deux
- on agit sur la déficience pour aider l’activité
- déficience au niveau des jambes (ex : douleur) empêchant de marcher) –> traitement avec marche
- on diminue la déficience qui est la douleur avec les exercices, et les exercices vont augmenter la force / contrôle moteur pour permettre la marche

agir au niveau de la déficience permet d’augmenter l’activité

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27
Q

niveau de preuve scientifique des exercices

A

niveau le plus haut : preuve élevée
- demeurer actif
- exercices

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28
Q

les exercices sont préventifs ou curatifs ?

A

les deux :
- préventif car il augmente l’équilibre pour prévenir les chutes
- curatif car il diminue les symptômes reliés à des pathologies (Ex : lombalgies)

29
Q

effets spécifiques et non spécifique des exercices

A

spécifique : augmente la force, l’endurance musculaire, la flexibilité, le contrôle moteur, l’équilibre, capacité aérobie, diminue la douleur !

non-spécifique : relaxe, bon pour le moral, perte de poids, renforce système immnitaire

30
Q

rôle d’un ordre professionnel

A

mission première : assurer la protection du public en contrôlant l’exercice de la profession

  1. réglementer l’exercice
  2. contrôler la compétence et intégrité des membres
  3. favoriser le développement de la profession
  4. contrôler l’exercice illégal de la profession
31
Q

activités réservées aux physiothérapeutes

A
  1. évaluer la fonction neuromusculosquelettique d’une personne
  2. procéder à l’évaluation fonctionnelle d’une personne
  3. introduire un instrument ou doigt dans le corps au-delà des grandes lèvres ou marge de l’anus
  4. introduire un instrument au-delà du pharynx / vestibule nasal
  5. utiliser des formes d’énergie invasive
  6. prodiguer des traitements reliés aux plaies
32
Q

différence entre un ordre professionnel et un syndicat / association

A

association : veille aux intérêts socio-économiques et professionnels de leurs membres
- AQP : Promouvoir les thérapeutes en réadaptation physique et les physiothérapeutes comme intervenants clés et incontournables dans le système de santé québécois / Profiter de tous les services, outils, activités, rabais et avantages exclusifs offerts par l’Association.

syndicat : défense des droits et des intérêts professionnels communs d’un groupe de personne
- peuvent aller en droit / justice pour défendre ces droits et intérêts
- APTS

33
Q

donne des exemples de devoirs du code de déontologie

A
  1. le membre doit exercer sa profession selon les normes généralement reconnues par la science et la pratique de physiothérapie (se baser sur les données probantes pour orienter la pratique plutôt que des techniques non prouvées ou pas encore reconnues dans la profession)
  2. le membre doit subordonner son intérêt personnel à celui de son client (contre-exemple : mon patient a atteint un plateau, mais c’est bien pour mon horaire si le patient vient ça rapport de l’argent)
  3. un membre doit s’abstenir de tenir toute conversation indiscrète au sujet d’un client ou des services qui lui sont rendus / respecter le secret de tout renseignement de nature confidentielle obtenu dans l’exercice de sa profession (ne pas parler d’une personne en mentionnant des aspects qui pourrait faire en sorte que les gens pourraient identifier le patient. Pour respecter et pour pas porter préjudice au patient si certaines personnes entendaient ses infos)
34
Q

différence entre le technologue et le physiothérapeute

A

technologue :
- ce professionnel de la santé intervient lorsque la condition du patient qui le consulte a déjà été évaluée par le physiothérapeute
- analyse les renseignements inscrits au dossier de son patient afin de contribuer à l’élaboration et à l’application du plan de traitement en plus d’en assurer le suivi.

physio :
- après avoir établi son diagnostic physiothérapique, il conçoit et met en œuvre un plan de traitement adapté à vos besoins.
- il analyse la nature et la cause de votre problème. Pour cela, il procède à une évaluation de vos capacités physiques (mobilité des articulations, force, tonus et endurance musculaires, réflexes, posture, etc.).

35
Q

la thérapie manuelle est ?

A

l’utilisation des mains à des fins thérapeutiques

mobilisation articulaire dans le but de rétablir le mouvement normal

36
Q

mobilisation vs manipulation

A

mobilisation : est un mouvement passif effectué par le thérapeute
- inhibition de la douleur

manipulation : mouvement de petite amplitude mais très rapide en fin de mouvement

37
Q

thérapie manuelle par ostéopathe

A

Grâce à une palpation fine et précise, une évaluation complète et globale permet d’investiguer la cause des dysfonctions neuro-musculo-squelettiques, viscérales et crâniennes.

l’objectif est de rétablir la fonctionnalité de toutes les structures et systèmes afin de favoriser sa capacité d’autorégulation

38
Q

thérapie manuelle chiropraticiens

A

L’accent est mis sur les traitements manuels, dont les manipulations vertébrales et articulaires et les techniques de travail des tissus mous.

39
Q

thérapie manuelle en physio

A

mobilisation articulaire dans le but de rétablir le mouvement normal

40
Q

catégorise les agents physiques selon leurs effets

A
  1. traitement de la douleur
    - modalité thermique (chaud/froid)
    - électrothérapie (TENS, ultrason, courant interférentiel)
  2. guérison des tissus
    - courant électrique
    - ultrason, laser, ultraviolet, thérapie par ondes de choc radiales
  3. rééducation musculaire :
    - EMG biofeedback
    - courant stimulomoteur
  4. extensibilité des tissus :
    - chaleur (ultrason, diathermie, hydrothérapie)
  5. diminution oedème : glace, bain contraste, compression
41
Q

facteurs à considérer pour toutes les modalités d’agents physiques

A
  1. dose
  2. contre indications
  3. données probantes
42
Q

erreurs fréquentes en raisonnement clinique (4)

A
  1. suivre aveuglement des recettes / protocoles
  2. considérer trop peu d’hypothèses
  3. assumer
  4. ne prêter attention qu’aux caractéristiques qui supportent l’hypothèse favorite
  5. biais de confirmation : considérer surtout les informations qui supportent une seule hypothèse et négliger celles qui la questionne
43
Q

quelles sont les catégories d’hypothèses en raisonnement clinique

A

1, source des signes et symptômes (déficiences : structures anatomiques et fonctions organiques)
- patron des SS et localisation des SS

  1. limitation d’activité et restriction de participation
  2. précaution/contre-indication à l’évaluation ou au traitement (sévérité, irritabilité, nature, progression du problème, santé générale, médications)
  3. plan de traitement
  4. facteurs contribuants
  5. prognostic (épisode similaire, trauma, âge, motivation)
44
Q

système 1 vs système 2

A

système 1 : système automatique et inconscient
- intuition et envie, rapide, associé aux émotions (émotions font surface car le cas clinique se rapproche d’une expérience personnelle)
- mémoire associative !
- intuition venant d’une intercation et analyse de l’environnement dont nous ne sommes pas conscients
- utile lorsqu’il faut agir rapidement (urgentologues), mais il se trompe plus souvent car il pense trop vite
- requis d’avoir des bonnes connaissances organisées + expérience clinique

système 2 : système analytique et conscient
- lent, associé à un effort conscient, application de règles / logique
- processus de rationalisation, analyse la situation pour le meilleur outcome
- moins d’erreur, mais peut être inefficace en situation d’urgence ou quand il faut être efficace
- requis de savoir où aller chercher la bonne information

45
Q

Objectifs de la physiothérapie

A

truc mnémonique : émilie communique efficacement avec Camille pour gérer les professionnels
e : expertise en physiothérapie
c : communication
e : érudition
c : collaboration
g : gestion
l : leadership
p : professionnalisme

46
Q

dans le SOAPIE, le S fait référence au ?

A

subjectif : amanèse
- infos générales (nom, prénom, date de naissance)
- histoire du patient : sexe, âge, dominance, diagnostic médical, date de la blessure ou event, médication, activités de loisir, etc.
- données subjectives sur la douleur : endroit, intensité sur 10, type, variation dans la journée, ce qui l’augmente ou diminue

47
Q

dans le SOAPIE, le O fait référence à ?

A

l’évaluation objetive : précédée par l’évaluation subjective

  • observations générales : flexibilité, transfert, endurance, douleur, équilibre ,oedème
  • amplitude articulaire
  • force
  • flexibilité
  • évaluation neuro
  • tests cliniques spécifiques
  • questionnaires
    -palpation
48
Q

dans le SOAPIE, le A fait référence à ?

A

l’analyse :
a) Fait la liste de tous les problèmes du sujet et les place par priorité.
b) Dresse la liste des buts à court terme.
c) Dresse la liste des buts à long terme.

49
Q

défi de la mise sur pied d’un programme d’exercice et erreurs

A

1) observance (35% des patients ont une observance complète, le reste est partielle en raison de la motivation et contrainte de temps)

s’assurer que l’exercice a bien été montrer.

erreurs :
1) utilisation générique : donner trop d’exercices à la fois (ex : 6), le patient doit pouvoir visualiser les effets de chaque exercice, donc 1 ou 2 à la fois
2) manquer de clarté dans les instructions : patient ne sait pas pourquoi il les fait

50
Q

composantes du modèle CIF

A

facteurs environnementaux

facteurs personnels

Activités (centre) et participation

fonctions organiques et structures anatomiques

problème de santé (trouble ou maladie)

51
Q

raisons d’éduquer le patient et l’éduquer par rapport à quoi ?

A

1) comprendre le but du traitement
2) rendre le patient autonome et améliorer sa qualité de vie

éduquer sur sa condition, les actions indiquées et contre-indiquées, son traitement, la prévention, les fausses croyances, le pronostic, sa santé et gestion de la douleur

52
Q

principes importants de l’éducation du patient

A

1) ne pas donner trop d’informations, juste ce qu’il faut

2) intégrer l’éducation au traitement

3) s’assurer de la compréhension du patient (demander de résumer)

53
Q

principes d’actions de la thérapie manuelle en physio

A

Massage, mvt passif ou actif (tu assiste le mvt), tractions, TTM, Thérapie points gâchettes, HR (hold-relax) ou CA (contract-agoniste). AROM/ PROM, drainage lymphatique, étirements musculaire, neural, fascia, etc.

mobilisations articulaire : inhibition de la douleur (équilibre des entrées dans les cellules de transmission de manière à favoriser les entrées descendantes)
- une plus grande quantité d’information entrante provenant des mécanorécepteurs l’emporte sur les informations nociceptives

54
Q

les 2 types de mouvements articulaires

A

1) physiologique : mouvement de l’os autour d’un axe de rotation

2) accessoire : mouvement involontaire qui accompagne un mouvement physiologique
- ex : peut être concave (glissement dans la même direction que le mouvement de l’os) ou convexe
- ABD épaule, mouvement convexe de la tête humérale

55
Q

objectif et intervention des massothérapeutes

A

objectif : relaxation de groupes musculaires et la détente de la personne

interventions : soulager / traiter des douleurs d’une personne par des manoeuvres effectuées avec les mains et différents onguents ou huiles thérapeutiques

56
Q

un clinicien de première ligne est ?

A

un professionnel universellement accessible, sert à promouvoir la santé et prévenir les maladies

portée d’entrée, de diagnostic, de traitement et de réadaptation pour toute la population

les physio sont en 1ère ligne, puisqu’on a un rôle de promotion et prévention de la santé, qu’on offre des traitements et diagnostics en physiothérapie

rôle de 2ème ligne aussi : parfois référé par des cliniciens de premières ligne pour des traitements plus spécialisés / complexes

57
Q

facteurs à considérer pour toutes les modalités de traitement (traitement de la douleur, guérison des tissus, rééducation musculaire, diminution oedème, extensibilité des tissus)

A
  1. dose
  2. contre-indications
  3. données probantes
58
Q

la métacognition est

A

la capacité à regarder sa pensée, distinguer les cas simples et faciles, cognitions et connnaissance sont en interactivité (penser sur ses propres pensées)

59
Q

quelle est la différence entre un bilan musculaire analytique et musculaire globale

A

BM analytique : cible à tester la force d’un muscle en particulier

BM global : cible plusieurs muscles dans le but d’évaluer davantage la force dans un certain mouvement (ex. : ABD de l’épaule regroupe deltoïde et supra-épineux).

60
Q

aspects importants de la communication avec un patient atteintes de troubles neurocognitifs ?

A

1) établir une relation de confiance et un climat réconfortant

2) garder l’attention du patient avec le contact visuel, recourir au toucher, parler lentement avec des mots simples

3) éviter les tâches multiples

61
Q

expliquez ce qu’est l’arthrose

A

condition dans laquelle al vitesse de destruction du cartilage est supérieure à celle de reconstruction (défaillance cartilage articulaire)
- perte de cartilage
- présence ostéophytes

détérioration progressive et perte du cartilage articulaire et de l’os sous-chondrale causant une inflammation secondaire. Débute souvent dans le cadre d’une lésion articulaire.

62
Q

expliquer ce qu’est une tendinopathie

A

englobe les syndromes résultant d’une surutilisation et un degré variable de perte de fonction du tendon

blessure de surutilisation du tendon exposés à des charges, diminuant leur résistance à l’exercice et réduisant sa fonction
- causé par une fréquence et volume trop élevé sans temps de repos assez long entre les charges (échec adaptation du tendon par processus de surcharge)

63
Q

nomme les types de tendinopathies

A
  1. tendinopathie réactive
    - non inflammatoire
    - court terme (épaississement adaptatif d’une portion du tendon pour réduire le stress en augmentant la surface transversale et augmente la rigidité)
    - résulte d’une surcharge aigu
  2. délabrement du tendon
    - causé par surcharge chronique
    - tentative de guérison du tendon (détérioration matricielle)
  3. tendinopathie dégénérative
    - plus chez les personnes âgées
    - peu de possibilité de régression à ce moment
64
Q

la TCR est

A

un terme désignant le syndrome d’accrochage sous-acromial
- bursite sous-acromiale
- tendinose de la coiffe des rotateurs
- rupture partielle de la coiffe des rotateurs

causées par l’inflammation ou dégénérescence des tissus mous dans l’espace sous-acromial

65
Q

décrit les grades d’entorse

A

grade 1 : les fibres sont sur-étirés (déformation plastique)
- pas d’instabilité

grade 2 : déchirure partielle du ligament
- un peu instabilité
- oedème car fibres déchirées

grade 3 : déchirure complète du ligament
- instabilité

66
Q

que faire comme plan de traitement si douleur et oedème

A

1) pour la douleur, on peut utiliser le TENS, ultrasons, ondes de chocs radiales

2) pour l’oedème, on peut mettre du froid, faire une compression ou mobiliser passivement l’articulation, élévation du membre

67
Q

l’ergothérapie est une profession qui évalue ?

A

une profession qui évalue :
- l’effet positif ou négatif de l’environnement physique et humain sur la réalisation des activités
- les conséquences des problèmes de santé physique et mentale d’une personne sur les multiples fonctions de son corps et leurs influences sur la réalisation des activités
le degré d’autonomie de la personne dans la réalisation de ses activités.

68
Q

qu’est-ce qui différencie la physio de l’ergo ?

A

l’Ergo a un rôle dans :
- Évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité;
- Évaluer un enfant qui n’est pas encore admissible à l’éducation préscolaire et qui présente des indices de retard de développement dans le but de déterminer des services de réadaptation et d’adaptation répondant à ses besoins;