Examen 18 mai Flashcards
donne des exemples d’informations demandées dans l’anamnèse
- histoire
- mécanisme de blessure
- antécédents de blessure
- antécédents familiaux
- médicaments
- consultation d’un professionnel de la santé
- conditions associées
- HDV : tabac / sport
- AVQ : conduite / sommeil
- travail du patient
- objectif du patient
- environnement physique et social
donne des exemples de questions relatives aux symptômes
- quantification de la douleur (moment accident vs maintenant / repos vs mouvement)
- sensations subjectives : élancement, choc électrique
- douleur diminuée et augmentée par quel mécanisme
- autres symptômes : brulure, chaleur, picotements, engourdissements
qu’elle est la différence entre la limitation d’activité vs participation. Inclure aussi le concept de déficience
activité : fait référence à une action (marcher, lever un poids, etc.)
participation : fait référence au rôle social (père de famille, emploi, club de sport)
ex : marathonien avec tendinopathie du moyen fessier
limitation d’activité –> ne peut pas courir, boiterie à la marche
participation –> ne peut plus participer à ses compétitions
déficience : fait référence à la force musculaire, l’amplitude articulaire, la zone de douleur, la présence de signes neuro / inflammatoires
- ex : oedème, diminution A.A. flexion gléno-humérale, douleur ABD gléno-humérale
donne des exemples d’indicateurs positifs vs négatifs
indicateurs positifs : support social (femme, amis, enfants, parents), médecin de famille, actif
indicateurs négatifs : âge, tabagisme, obésité, travail nuisible, attentes irréalistes
que doit-on écrire dans la section symptôme et hypothèse dans la grille ARC ?
symptôme : fait référence purement au symptôme problématique, relié à la structure qu’on va décrire en hypothèse (ex : douleur interligne articulaire interne gauche / douleur épaule gauche)
hypothèse : fait référence à la structure anatomique atteinte
* on mets en parenthèse le processus pathologique)
ex : tendinopathie supra-épineux (syndrome accorchage sous-acromial)
ex : bursite sous-acromial (syndrome accorchage sous-acromial)
ex : ménisque médial (déchirure partielle) / LCA (rupture partielle)
ex : articulation coxo-fémorale (arthrose)
ex : tendinopathie du moyen fessier
vrai ou faux : l’hernie discale nécessite une opération
faux : la majorité des hernies discales guérissent sans chirurgie, l’évolution naturelle de cette condition est en général favorable
seul les cas d’hernies massifs causant une compression de queue de cheval ou de la moelle épinière sont des cas chirurgicaux d’urgence
les patients récupèrent moins bien avec la chirurgie
les techniques d’imagerie permettent de visualiser les pathologies responsables des douleurs lombaires
ces tests ont un grand nombre de faux positifs et il faut faire attention aux interprétations
ce que nous voyons à l’imagerie ne dit pas ce qui cause la douleur, mais donne des informations qui peuvent être pertinentes dans certains cas. Cela peut aussi augmenter le stress et l’anxiété du patient.
le taux de récupération des douleurs lombaires en réadaptation est trop bien pour attendre de l’imagerie et ça ne changera pas le plan de traitement qu’on aille une imagerie ou non.
Qu’est-ce qui peut causer de la douleur lombaires dans :
1. muscles superficiels
2. muscles profonds
ces derniers sont la première cause de douleur lombaire
- trop long ou raccourcit : psoas (origine des vertèbres T12 à L5 jusqu’au fémur) / érecteurs spinaux (iliocostal et longissimus)
- trop long ou raccourcit : multifides / rotatores / intertransversaires / carré des lombes (attaché aux transverses et côtes)
* les muscles profonds, normalement, réduisent le cisaillement entre les vertèbres.
qu’elle est la 2ème cause de douleur lombaire au niveau vertébral ?
disque intervertébral :
- rôle d’absorber les chocs au niveau de la colonne
- les fibres de l’anneau cartilagineux sont en diagonales et chacune en sens inverse par rapport à l’autre (propice à être blessés lors de forces de rotation ; torsions lombaires)
- le volume d’eau du disque diminue avec les années
qu’elle est la 3ème source de douleur lombaire
les vertèbres lombaires
- elles possèdent un grand processus épineux
- permettent beaucoup de flexion et extension (facettes articulaires) mais peu de flexion latérale
qu’elle est la 4ème source de douleur lombaire ? se situe au niveau d’une articulation de la colonne
arthrose ou inflammation à l’articulation zygapophysaire
- douleur au niveau de la capsule synoviale
- érosion du cartilage –> contact avec l’os sous-chondral créant de la douleur
qu’elle est la dernière source de douleur lombaire ?
nerf spinal lombaire
- une hernie discale peut comprimer le nerf, causant des symptômes neurologiques
- il innerve les muscles environnant, s’il est irrité cela va causer des symptômes à ces muscles (douleur) ou une inhibition réflexe de ces muscles provenant du SNC
biomécanique de flexion lombaire : articulations et ligaments impliqués
- facettes articulaires lombaires glissent vers le haut (crée un étirement de la capsule articulaire : tension)
- étirement des ligaments postérieurs / muscles / partie postérieure du disque
biomécanique de extension lombaire : articulations et ligaments impliqués
- facettes articulaires lombaires se compriment (glissent vers le bas)
- les ligaments antérieurs sont étirés, mais la partie postérieur du disque sera comprimée
biomécanique de flexion latérale lombaire : articulations et ligaments impliqués
- le côté concave sera en compression (côté qu’on se penche) : les facettes articulaires vont se rapprocher, les muscles seront plus courts de ce côté et le disque sera comprimé (peut comprimer nerfs)
- le côté convexe (opposé) sera étiré : les facettes articulaires vont glisser vers le haut
- un étirement du muscle ou nerf, comme la compression, peut autant donner de douleur.
biomécanique de la rotation lombaire : articulations et ligaments impliqués
3 à 4 degrés de mouvement par segment lombaire, les articulations zygapophysaires sont peu mobiles : elles vont se comprimer
on a peu de rotation au niveau lombaire afin de protéger les disques.
position la plus confortable vs la plus contraignante au niveau lombaire
confortable : couchée sur le dos
- la pression sur le disque est nulle
pire position : debout avec une légère flexion en soutenant une charge
caractéristiques cliniques de l’hernie discale
- douleur en flexion (pencher en avant)
- diminution des symptômes lorsqu’il est couché
- inconfortable aux toilettes (manoeuvre de valsalva augmente dlr)
- position assise non confortable
quels sont les métiers propices aux blessures lombaires
infirmières, préposées aux bénéficiaires, construction, camionneurs (vibration répétitives)
vieillissement normal du disque vs dégénération
vieillissement normal : le disque devient fibreux (changement de forme et biochimique
dégénération : formation d’ostéophytes et fibrillation du cartilage
progression de l’hernie discale
grade 1 : lésion anneau fibreux légère
- douleur au niveau de la fesse et cuisse, mais pas de signe neuro
- PROTUSION
grade 2 : lésion anneaux fibreux modérée
- douleur au niveau de la fesse et cuisse, mais pas de signe neuro
- PROTUSION
grade 3 : lésion anneaux fibreux avancée
- PROLAPSE
grade 4 : rupture de l’anneau fibreux
- EXTRUSION
grade 5 : matériel du noyau sort de l’anneau fibreux et comprime structures environnantes (nerf)
- SEQUESTRATION
conseils à offrir lors d’une hernie discale
- Mckenzie en extension : ces patients ont de la tension en flexion, l’extension arrête la migration du disque vers l’extérieur en le recentrant
- diminuer le temps en position assise
- avoir un rouleau lombaire lorsqu’on est en position assise pour éviter la flexion du dos
- limiter la flexion lombaire
atteinte d’une racine radiculaire lombaire cause ?
peut causer syndrome de queue de cheval : compression périphérique
- diminution des réflexes (hyporéflexie)
- peut avoir de l’incontinence
- hernie central : contenu du disque envoyé en postérieur contre la moelle
- faiblesse, brûlure, atrophie et fasciculations (chronique), douleur irradiante
la sténose spinale est ?
rétrécissement du canal médullaire (canal central)
- congénital : naissance avec un plus petit canal, risque de compression des nerfs / moelle
- dégénératif : arthrose au niveau du canal faisant des ostéophytes, lumière du canal plus petite
- la douleur est présente en extension
- position de marche est très inconfortable (douleur extension lombaire), alors que la position assise est apaisante (soulagé en flexion lombaire).
- souvent chez les patients de plus de 60 ans / début graduel des symptômes
- claudication intermittente
explique 2 aspects importants de l’éducation des patients
- des études ont prouvé que le fait d’éduquer notre patient sur sa condition permet d’améliorer le pronostic / ses symptômes (après éducation –> arrêt de l’activité cérébrale dans la zone de la douleur).
- expliquer au patient que la douleur n’est pas toujours relié à un dommage d’une structure, l’importance de se mobiliser et défaire les mythes
il faut s’assurer de sa compréhension des explications, les faire au bon moment et dans une quantité raisonnable
les exercices agissent au niveau des déficiences ou limitation d’activité ?
les deux
- on agit sur la déficience pour aider l’activité
- déficience au niveau des jambes (ex : douleur) empêchant de marcher) –> traitement avec marche
- on diminue la déficience qui est la douleur avec les exercices, et les exercices vont augmenter la force / contrôle moteur pour permettre la marche
agir au niveau de la déficience permet d’augmenter l’activité
niveau de preuve scientifique des exercices
niveau le plus haut : preuve élevée
- demeurer actif
- exercices