Examen Flashcards
Selon Guba et Lincoln (1989), l’évaluation de programme a connu 4 grandes générations : le testing et la mesure, la description, le jugement et l’évaluation négociée. Indiquez une force et une limite pour chacune de ces générations.
Testing et la mesure : La limite est que la mesure n’est pas en mesure de réellement évaluer. Force : sortir de la vision subjective pour s’intéresser aux résultats.
Description : Le défaut est que la vision n’est pas juste et réaliste, elle cherche à voir seulement le positif. La force est l’aspect méthodologique de la génération qui prend forme.
Jugement : Le défaut est que cette génération est trop centrée sur l’aspect quantitatif et ne laisse pas de place au qualitatif. L’aspect positif est de porter un jugement utile à la prise de décision.
Évaluation négociée : La force de cette génération est que l’évaluateur agit comme catalyseur des parties prenantes. Le défaut est que c’est une génération qui demande plus d’investissement de temps et de coût.
Expliquez la différence entre les activités, les produits et les résultats d’un programme. Donnez un exemple.
Les activités sont les actions qui sont prises pour atteindre les objectifs visés par le programme. Les produits sont les retombées concrètes de l’activité. Ces deux composantes sont vécues pendant le programme. Enfin, les résultats sont les impacts désirés par le programme à court/moyen/long terme. Il s’agit de composantes qui sont vécues à la suite des activités et après le programme. Par exemple, une activité serait un atelier d’art. le produit de cette activité serait la création d’une murale. Puis, les résultats seraient un sentiment de soulagement vécu à court terme, une meilleure gestion des affects à moyen terme, puis diminution de l’anxiété à long terme.
Identifiez et expliquez trois avantages de la complémentarité́ des méthodes quantitatives et qualitatives en évaluation de programme.
D’abord, les perceptions des gens peuvent être mises de l’avant, en complémentarité avec les résultats. On peut donc appuyer des perceptions sur des données précises. De plus, la complémentarité des deux méthodes permet de mieux cerner les problématiques reliant plusieurs relations de causalité à celles-ci. En effet, il est possible d’avoir une vision qui est plus globale. Finalement, le nombre n’est pas la seule méthode pour mesurer. Un plus grand éventail de façons de faire est possible à appliquer avec un partage des deux méthodes.
Dans le chapitre 10 du livre d’Alain et Dessureault (2009), Lacharité (2009) affirme que la subjectivité́ a mauvaise réputation et qu’on devrait lui accorder davantage de considération en évaluation de programme.
1. Expliquez pourquoi en synthétisant la vision de l’auteur
D’abord, l’auteur mentionne que la subjectivité est teintée d’émotivité. Ceci peut être perçu comme un manque de rigueur. L’auteur mentionne que dans l’évaluation de programme, la subjectivité est nécessaire puisqu’elle permet à l’évaluateur de s’approprier le milieu dans lequel est le programme et de prendre en compte les points de vue des différents acteurs.
Dans le chapitre 10 du livre d’Alain et Dessureault (2009), Lacharité (2009) affirme que la subjectivité́ a mauvaise réputation et qu’on devrait lui accorder davantage de considération en évaluation de programme.
2. Expliquez votre propre point de vue à cet effet
Je suis d’accord que la subjectivité à sa place dans l’évaluation de programme. Bien que l’aspect plus objectif demeure important, mais le point de vue des gens œuvrant dans les milieux est primordial, pour en comprendre le sens qu’ils donnent au programme et quels sont les réels enjeux. La subjectivité ajoute un aspect qui ne serait pas possible seulement à l’aide d’aspects objectifs.
Nous avons vu deux approches en élaboration de programmes : l’approche linéaire et l’approche émergente.
1. Expliquez deux grandes différences entre ces deux approches
Le rôle de l’évaluateur : dans l’approche linéaire, l’évaluateur adopte une attitude d’expert. Dans l’approche émergente, l’évaluateur est un médiateur et une courroie de transmission dans les opérations.
La place des parties prenantes : dans l’approche linéaire, les parties sont informées des opérations. Dans l’approche émergente, celles-ci sont impliquées et participent aux opérations.
Nous avons vu deux approches en élaboration de programmes : l’approche linéaire et l’approche émergente.
2. Pour chacune d’elles, donnez un exemple de situation où cette approche serait à privilégier et expliquez pourquoi en faisant ressortir ses forces
L’approche linéaire peut être avantageuse dans des situations où le problème est bien documenté et qu’il est clair. Par exemple, il est documenté que les difficultés académiques peuvent être prévenues par un accompagnement précoce à la petite enfance. Donc, le processus est précis et peut répondre à ce type de problématique qui e une ligne claire.
Pour l’approche émergente, elle permet une meilleure adaptation à la réalité avec des composantes complexes entourant la problématique. Par exemple, les jeunes qui font l’utilisation des armes à feu est un concept nouveau et complexe. Les visées ne sont pas claires et plusieurs composantes sont à prendre en compte.
Nous avons vu quatre principaux paradigmes en évaluation de programme : post-positiviste, constructiviste, pragmatique et émancipateur (transformatif). À la lumière de vos apprentissages et de votre expérience tout au long de la session, décrivez quel est votre positionnement paradigmatique.
1. Indiquez clairement quel paradigme correspond le plus à votre vision de l’évaluation de programme.
Pragmatique
Nous avons vu quatre principaux paradigmes en évaluation de programme : post-positiviste, constructiviste, pragmatique et émancipateur (transformatif). À la lumière de vos apprentissages et de votre expérience tout au long de la session, décrivez quel est votre positionnement paradigmatique.
2. Faites une brève description de ce paradigme et expliquez pourquoi il vous interpelle.
Il y a une importance mise sur le vécu de chacun, que chaque personne a une manière différente de vivre les choses, ce qui fait beaucoup de sens pour moi. Le fait que le type de méthode soit mixte permet une adaptation aux contextes et de mieux répondre aux besoins.
Nous avons vu quatre principaux paradigmes en évaluation de programme : post-positiviste, constructiviste, pragmatique et émancipateur (transformatif). À la lumière de vos apprentissages et de votre expérience tout au long de la session, décrivez quel est votre positionnement paradigmatique.
3. Expliquez comment votre positionnement paradigmatique est susceptible d’influencer vos actions professionnelles en lien avec l’élaboration et l’évaluation de programmes d’intervention.
En lien avec mon positionnement pragmatique, ceci va influencer ma manière d’apporter les choses, par exemple en comprenant que le programme d’intervention prendra un sens différent pour chaque participant et que donc, la manière de l’évaluer peut être différente d’un point de vue à l’autre. Je crois que l’important est l’ouverture aux autres.
Le 19 février 2024, Lilian Vargas, ps. éd., nous a présenté́ son parcours professionnel comme psychoéducatrice et nous a parlé́ plus spécifiquement de sa participation à différents projets en matière d’élaboration, d’implantation et d’évaluation de programmes d’intervention. En vous référant au contenu de sa conférence, identifiez deux éléments concrets mentionnés par cette dernière qui illustrent des concepts théoriques vus en classe. Explicitez les liens entre les exemples choisis et les concepts théoriques associés.
D’abord, Lilian a fait des liens avec l’évaluation d’implantation et un programme auquel elle a participé. Elle expliquait qu’un programme dédié aux difficultés associés au jeu abusif. Pendant l’implantation, ils ont remarqué qu’ils devaient modifier leurs critères d’inclusions et d’exclusions pour mieux cibler la problématique. De plus, Lilian a parlé des partenaires à prendre en compte dans l’élaboration d’un programme. Elle expliquait qu’au Nunavik, les ainés ont une place importante dans la société et doivent être consultés.
Donnez au moins trois exemples de conditions d’implantation à considérer avant l’implantation d’un programme d’intervention et expliquez en quoi elles sont importantes.
D’abord, les processus reliés à l’implantation est un élément clé. En effet, dans un milieu de travail, au moins un membre de l’équipe doit être porteur et adhérer au programme pour être en mesure de le faire connaitre. Il est également crucial de prendre en compte les partenaires reliés à l’implantation, tels que les organismes communautaires qui peuvent agir comme facteur de protection. Ils peuvent donner leur avis sur leur rôle clair dans ce processus. Finalement, les parties prenantes constituent un élément essentiel à l’implantation. En effet, il est important de connaitre leur niveau de mobilisation et de motivation puisque s’ils ne le sont pas, le niveau de réussite peut être réduit.
Expliquez ce qu’on entend par pérennité́ de programme d’intervention et donnez au moins deux exemples de ce qui peut être mis en place pour la favoriser.
La pérennisation d’un programme est des moyens utilisés pour faire en sorte que le programme perdure dans le temps. En effet, mettre en place un programme est long et demande une responsabilité pour le poursuivre pour que les gens continuent de l’utiliser. De la formation peut être un moyen de faire perdurer un programme, afin d’être soutenu de l’adoption de celui-ci. De plus, en offrant de l’information et en éduquant les équipes sur le programme en question, elles seront plus enclins à les utiliser.
Identifiez deux éléments à prendre en considération dans le choix d’un devis pour l’évaluation des effets d’un programme et expliquer pourquoi il est nécessaire de les prendre en compte.
D’abord, il est important de prendre en compte les ressources disponibles pour la faisabilité de l’évaluation. Par exemple, selon le type de devis choisis, les coûts seront plus considérables, ou nécessiteront plus de personnes que d’autres devis. De plus, il est important de se questionner sur nos questions reliées à cette évaluation. Il est important de garder en tête ce qu’on cherche à savoir à travers l’évaluation des effets du programme et de prendre en compte les parties prenantes du programme.
Quelles sont les quatre composantes essentielles d’une bonne question d’évaluation des effets? Formulez un exemple de question d’évaluation des effets.
D’abord, le groupe de participant doit être intégré dans la question de recherche. Ensuite, l’intervention visée par le programme doit être précisée. De plus, nous devons voir avec quoi les participants sont comparés. Finalement, nous devons retrouver les résultats. Question proposée : Est-ce que les enfants d’âge primaire, ayant participé au programme sur la gestion des conflits, sont en mesure de mieux régler leurs conflits qu’avant leur participation au programme ?