Examen Flashcards
Définition Éthique
Le lieu ou le moment de la réflexion critique sur la moralité de nos gestes individuels et collectifs
Cherche à répondre à des questions fondamentales
- comment devons nous agir en relation avec les autres
- comment vivre
- où est le bien
- quels sont mes droits et mes responsabilités
Définition valeur
Conception du souhaitable et de l’idéal
Croyance prescriptive qui sert à déterminer :
- si une finalité est personnellement ou socialement préférable à une autre
- les préférences des individus et des collectivités face à des actions/ situations/ etats/ événements
Durable
Valeurs du travail social (4 axes)
Humaniste
- foi en l’être humain
- empathie
- respect des personnes
- autodétermination
Démocratiques
- citoyenneté
-participation
- solidarité
- cohésion
- justice sociale
Droits humains
- civils et politiques
- socio-économique
- droits collectifs
Professionnalisme
- intégré
- désintéressement
- Indépendance professionnelle
- confidentialité
Déclaration mondiale des principes éthiques du travail social
Énonce les grandes valeurs qui guident le travail social au niveau international
Promotion des principes de justice sociale
Menace au respect de certaines normes éthiques par l’usage des technologies numériques
Respect de la confidentialité
Evitement des conflits
Respect de la vie privée
Autorégulation
Mode de régulation des comportements où la régulation « émerge plutôt de l’individu, qui décide par lui-même de ses choix et de ses actions »
Culture organisationnelle
« Ensemble de valeurs, d’attitudes et de modes de fonctionnement qui caractérisent une organisation et qui influencent les pratiques de ses membres ». Elle équivaut aux mœurs (pratiques généralement acceptées, façons de faire au quotidien, non-dits) qui prévalent au sein d’une organisation et qui s’y transmettent le plus souvent oralement.
Déontologie
« La déontologie est un mode de régulation qui impose des devoirs aux membres d’une profession ou d’une organisation. La déontologie, parce qu’elle est mise en application par une autorité extérieure à l’individu (un ordre professionnel, une direction, une association ou autre), représente une forme de régulation principalement hétéronome. La déontologie d’inscrit ainsi dans la logique du droit. En matière de déontologie, la régulation des comportements des individus est établie par des règles et des normes inscrites dans un code de déontologie ».
Droit
« Le droit est un mode de régulation des comportements qui impose des obligations aux membres d’une société donnée; il protège leurs droits et prévoit un cadre procédural afin de leur permettre de régler leurs différends. C’est le mode de régulation des comportements le plus opérant de nos sociétés démocratiques pluralistes »
Éthique
« L’éthique constitue le lieu ou le moment de la réflexion critique sur la moralité de nos gestes individuels et collectifs. Elle concerne la compétence qui permet à l’agent moral de les mettre en question et d’en évaluer la pertinence selon les situations et les contextes».
« L’éthique se situe dans une perspective d’autorégulation, parce qu’elle fait appel à une maîtrise de soi qui permet à l’individu d’établir par lui-même et à la lumière des valeurs partagées la gestion de ses comportements ».
Hétérorégulation
Mode de régulation des comportements qui provient de l’extérieur de l’individu : « Ce que nous nommons hétérorégulation est un mouvement de régulation établi et imposé de l’extérieur, c’est-à-dire qu’une autorité extérieure dicte à l’individu la façon dont il doit décider ou agir »
Mode de régulation des comportements
Par mode de régulation des comportements, nous parlons d’une façon de baliser ou d’encadrer les actions des individus. Comme nous venons de le voir, cette régulation ne se fait pas systématiquement par une intervention externe; elle peut aussi provenir de l’individu même.
Les modes de régulation des comportements ont pour objectif de maintenir la cohésion et des interactions harmonieuses au sein d’un groupe, d’une organisation ou de la société.
Mœurs
Manière de faire, de vivre, d’évaluer et de penser partagées au sein d’un groupe.
Les mœurs ont un caractère hétérorégulatoire.
La régulation prend forme de façon plus explicite par la pression des pairs à se conformer aux mœurs et la menace de sanction, c’est-à-dire de marginalisation, voire même d’exclusion par le groupe dans le cas de non-conformité
Morale
« La morale se réfère aux conceptions du bien et du mal, du juste et de l’injustice, de l’acceptable et du répréhensible, à ce qui est noble ou infâme, louable ou blâmable dans les comportements humains. De ces conceptions […] découlent une série de normes définissant les pratiques acceptables, puis des règles permettant de traduire ces normes dans les pratiques. […] La morale devient alors « devoir être» autant que «devoir faire» en conformité avec ces valeurs et ces normes et investit donc, potentiellement, l’ensemble des champs de l’activité humaine» (Massé, 2015 : 22).
La morale a un caractère hétérorégulatoire.
Moralisation
« Transformation, par l’individu ou par la société, d’une activité moralement neutre (ex. : manger, conduire une auto) en une activité ayant un poids moral significatif qui répond des impératifs doit ou ne doit pas » (Rozin, 1997, cité dans Massé, 2015 : 41). À titre d’exemple, le fait pour une mère de ne pas allaiter son enfant (décision qui peut être motivée par toutes sortes de raisons) pourrait être interprété comme un refus de faire ce qu’il y a de mieux pour son bébé aux yeux de certains professionnels.
Normes
« Les normes, en tant que code de conduite, définissent les façons permises ou interdites, encouragées ou passibles de sanction, dans telle ou telle situation. […] Les normes sont donc des lignes directrices de conduite qui indiquent ce qui doit ou ne doit pas être fait dans divers contextes » (Massé, 2015 : 52)
Valeurs
Conception du souhaitable et de l’idéal, « les valeurs seraient des croyances prescriptives servant à déterminer l’acceptabilité ou le caractère désirable des fins et des moyens d’intervention sociale. […] elles déterminent les préférences des individus et des collectivités au regard des actions, des situations, des états ou des événements qui seront alors investis de qualités : bon, mauvais, désirable, non souhaitable, justifiable ou intolérable » (Massé, 2015 : 55)
Mandat du système professionnel du Québec
Protéger le public des abus que peuvent commettre les professionnels et de l’incompétence
Enjeux avant le code des professions
Approche arbitraire
Manque de cohérence
Peu de comptes à rendre
Risque de corporatisme
- Protège plus leur membre (et leurs intérêts) que le public
Structure et fonctionnement unique pour tous les ordres (ce qu’ils ont en commun)
Centré sur la mission de protection du public
Contrôle et reddition de comptes