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SEX2246 > Examen > Flashcards

Examen Flashcards

1
Q

Que veut-t ‘on dire par un contexte d’éducation à la sexualité implicite?

A

Fait d’une manière inconsciente, mais porteurs de significations.

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2
Q

Que veut-t ‘on dire par un contexte d’éducation à la sexualité explicite?

A

Clairement déclarés.

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3
Q

Que veut-t ‘on dire par un contexte d’éducation à la sexualité formel?

A

C’est un enseignement planifié, comme le cursus ministérielle.

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4
Q

Que veut-t ‘on dire par un contexte d’éducation à la sexualité informel ?

A

enseignement ni planifié, ni structurée dans un cadre officiel.

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5
Q

Que veut-t ‘on dire par un contexte d’éducation à la sexualité accidentel ?

A

Suite à un évènement fortuit.

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6
Q

L’éducation à la sexualité ne peut pas avoir lieu sans l’accompagnement d’_________.

A

adulte significatif

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7
Q

Comment doit être l’éducation à la sexualité?

A

Elle doit être scientifiquement exacte, progressive, adaptée à l’âge, basé sur un programme, inspirée des droits humains, égalité des genres et adaptée à la culture/contexte, transformatrice et développement des compétences.

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8
Q

Qu’est-ce que la promotion en éducation à la sexualité?

A

Influencer positivement les déterminants de la santé, de façon à permettre aux individus, aux groupes et aux communautés d’avoir une plus grande emprise sur leur santé, par l’amélioration de leurs conditions et de leurs modes de vie.

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9
Q

Qu’est-ce que la prévention en éducation à la sexualité?

A

Agir le plus précocement afin de réduire les facteurs de risque associés aux maladies, aux problèmes psychosociaux, aux traumatismes et aux conséquences ainsi que de détecter le plus tôt les signes hâtifs de problème.

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10
Q

Qu’est-ce que, selon les lignes directrices canadiennes, devrait être les caractéristiques d’une éducation à la sexualité?

A

Accessible à tous et inclusive ;
Favorise les droits de la personne et la prise de décision autonome ;
Scientifiquement exacte ;
Générale ;
Inclut les identités et les expériences vécues ;
Favorise l’égalité des genres et la prévention des violences sexuelles ;
Approche positive.

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11
Q

Pourquoi devrait on faire de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire ?

A

Placée dans un environnement d’apprentissage ;
Information plus susceptible d’être juste et appropriés ;
Information adaptée au développement psychosexuel ;
Offre des repères qui favorisent le développement de l’esprit critique ;
Compétences et sens de la pédagogie du personnel scolaire ;
Besoin des jeunes de se détacher des parents ;
Lieu de socialisation pour les jeunes ;
Intervenant.es disponibles.

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12
Q

Qu’est-ce qu’aborde la dimension biologique de la sexualité?

A

Le développement du corps humain et son fonctionnement, mais aussi la santé sexuelle et reproductive.

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13
Q

Qu’est-ce qu’aborde la dimension relationnelle de la sexualité?

A

Besoin qu’éprouve un individu à être en relation et ses aptitudes à communiquer, négocier et résoudre des conflits

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14
Q

Qu’est-ce qu’aborde la dimension psychoaffective de la sexualité?

A

Satisfaction et capacité d’affirmation d’un individu, expression de ses émotions et développement de son imaginaire et intimité.

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15
Q

Qu’est-ce qu’aborde la dimension morale de la sexualité?

A

Valeurs, croyances et principes qui influencent la vision d’un individu et le guide dans ses choix et son jugement (Est-ce acceptable ou non?)

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16
Q

Qu’est-ce qu’aborde la dimension socioculturelle de la sexualité?

A

Messages véhiculées à travers les normes et les pratiques culturelles qui influencent la construction de son identité et des ses relations. On y aborde aussi le cadre juridique qui définit les lois et libertés.

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17
Q

Qu’est-ce que l’éducation à la sexualité selon une approche positive, inclusive et émancipatrice (8) ?

A
  1. Droit à une information de qualité ;
  2. Développement des contenus diversifiés qui abordent tous les types de sexualité ;
  3. Approche par et pour les jeunes ;
  4. Avoir des pédagogues informé.es des meilleures connaissances et pratiques ;
  5. Utiliser des outils pédagogiques représentant la diversité et adaptés aux différentes capacités ;
  6. En parler sans tabous ;
  7. Environnement sécuritaire ;
  8. S’inscrire dans un projet d’émancipation collective et de justice sociale ancré dans la dignité et les droits humains.
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18
Q

Quels sont les trois modèles dominants en éducation à la sexualité?

A

Modèle traditionnelle
Modèle préventif/libéral
Modèle critique

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19
Q

En 1984, quel était l’éducation sexuelle en vigueur dans les établissements scolaires?

A

Le programme de formation personnelle et sociale (FPS)

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20
Q

Le cours FPS se plaçait ou au secondaire? On y accordait combien de temps?

A

Dans le cours d’enseignement moral et religieux OU éducation physique comme compléments de tâches.
5hr/volet, soit 25hr par année

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21
Q

Le cours FPS se plaçait ou au primaire ? Combien de temps par année ?

A

Les titulaires de classes avaient le mandat.
Aucun temps minimal accordée.

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22
Q

Quelle était les volets abordées dans le programme FPS (5) ?

A

Éducation à la santé,
éducation aux relations interpersonnels,
éducation à la consommation,
éducation à la vie en société,
éducation à la sexualité.

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23
Q

En 2001, quel était l’éducation sexuelle en vigueur dans les établissements scolaires?

A

PFÉQ (Programme de formation de l’école québécoise)

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24
Q

Quel était les volets abordée dans le PFÉQ (4) ?

A

Santé et bien-être,
Vivre ensemble et citoyenneté,
Environnement et consommation de médias,
Orientation et entrepreunariat.

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25
Q

Dans quel cours se plaçait l’éducation à la sexualité dans le programme PFÉQ?

A

Cours de science et technologie.

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26
Q

En quel année les contenus obligatoires de l’éducation sexuelle sont revenus ?

A

2018

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27
Q

Combien d’heures par année au secondaire et au primaire est-il consacré à l’éducation sexuelle depuis la réforme en 2018?

A

secondaire : 15h/an
primaire : 5h/an

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28
Q

Qu’est-ce que le projet pilote en éducation à la sexualité en milieu scolaire depuis 2022? Quel est sont but?

A

Le remplacement du cours d’éthique et culture religieuse par le cours cultures et citoyenneté québécoise. Le but est de préparer l’exercice de la citoyenneté québécoise, viser la reconnaissance de soi et de l’autre puis de poursuivre le bien commun.

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29
Q

Qu’est-ce qu’un comportement sexuel sain chez les enfants?

A

Spontanée et volontaire ;
Intermittent et pas fréquent ;
Se produit entre enfant de même âge et qui se connaissent ;
Associés à des émotions plaisantes ;
Peuvent être contrôlée avec supervision et diminuent/cessent si un adulte intervient.

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30
Q

Qu’est-ce qu’un comportement sexuel inquiétant chez les enfants?

A

Non approprié avec l’âge, culture et stade développementale ;
Intensité/fréquence/durée sont plus élevée qu’attendu ;
Pas avec des enfants de même âge/force/corpulence ;
Risque pour la sécurité de l’enfant et des autres ;
Associé à des émotions négatives.

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31
Q

Qu’est-ce qu’un comportement sexuel hautement problématique (CSP) chez les enfants?

A

Implique des parties sexuelles ;
Pas appropriés au développement ;
Néfaste pour l’enfant ou les autres ;
Excessifs/compulsifs/coercitifs ;
Usage de force, menace, différence significative d’âge/grandeur ;
Persistant malgré les interventions.

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32
Q

Quelles sont les approches à adopter si nous faisons face à un comportement sexuel hautement problématique ?

A

Ne pas considérer les enfants comme des agresseur.es ;
Contextualiser le comportement ;
Être proactif (poser des questions)

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33
Q

L’éducation à la sexualité vise un apprentissage par échafaudage, que veut on dire?

A

Sur l’ensemble du parcours scolaire, on aborde l’éducation à la sexualité en partant des bases pour s’assurer que notre fondation est solide avant d’approfondir d’autres éléments.

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34
Q

À propos de l’hypersexualisation, il est FAUX de dire que…

A

L’âge du premier rapport sexuel diminue ;
Il y a une exacerbation des activités sexuelles chez les jeunes ;
Il y a un déclin de la morale et des valeurs sexuelles.

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35
Q

À propos de l’hypersexualisation, il est VRAI de dire que…

A

les images explicites dans les médias augmentent.

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36
Q

Nommez quelques conséquences de l’hypersexualisation sur les jeunes.

A

Vision déformée des relations et de la sexualité très tôt dans la vie ;
Amène les enfants et les ados à intérioriser des idéaux de beauté difficilement atteignables ;
Entraîne une confusion entre ce qui relève de la sphère privée VS publique ;
Porter préjudice aux jeunes en construisant des normes qui les laissent dans la fausse impression d’être en retard sur les autres ;
Invisibilise le pouvoir d’agir des jeunes et leur capacité à agir de façon raisonnée, à prendre des décisions pour eux.elles sans les consulter et marginaliser leur sexualité.

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37
Q

Nommez des motivations du sextage.

A

Plaisir/excitation ;
Créer une impression ;
Accroître l’intimité ;
Ne pas savoir comment dire non ;
Coercition.

38
Q

Quels sont les facteurs qui encouragent le repartage ?

A

Adhérence élevée aux stéréotypes de genre ;
Désengagement moral ;
Culture du partage.

39
Q

Que veut-on dire par “point d’équilibre’’ en éducation à la sexualité?

A

Le contexte d’apprentissage concorde avec le niveau développementale.

40
Q

Comment aborder l’utilisation de la technologie avec les jeunes?

A

Mention de l’effet de leurs comportements sur leur vie future ;
Ne pas présumer qu’iels sont dépendant des technologies ;
Activisme en ligne ;
Parler des aspects positifs ;
Empathie, non-jugement, reconnaître la complexité, normaliser sans minimiser.

41
Q

Quel est l’enjeu le plus préoccupant chez le corps enseignant?

A

La diversité ethnoculturelle

42
Q

En ce qui à trait de la laïcité québécoise mise en place dans les écoles, comment devrait t’on concilier éducation sexuelle et culture?

A

Retenir le fait que l’éducation sexuelle n’est pas de la promotion d’une culture, mais bien de l’enseignement. On ne doit pas hiérarchiser des cultures.

43
Q

Quels sont les défis (6) du personnel enseignant lorsqu’il est question de diversité culturelle?

A
  1. Difficulté à concilier croyances et valeurs ;
  2. Ne pas connaître toutes les informations sur la réalité de la culture, et ainsi avoir peur de se placer dans de la curiosité malsaine ;
  3. Manque de représentativité dans le matériel pédagogique ;
  4. Malaise à animer du contenu ;
  5. Les élèves ne sont pas tous rendu à la même place dans leur éducation sexuelle;
  6. Discrimination plus à risque dans un contexte de groupe.
44
Q

Quels sont les défis (4) pour les parents vis-à-vis du milieu scolaire?

A
  1. L’éducation sexuelle dans les écoles québécoises ne devrait pas combattre la culture ;
  2. Manque d’intérêt venant des enseignant.es ;
  3. Barrières structurelles lié aux processus d’immigration ;
  4. Choc culturelle entre leur valeur et celles de l’école québécoise.
45
Q

En bref, quelles sont les bonnes pratiques à utiliser lorsqu’on fait de l’éducation à la sexualité en présence de diversité culturelle?

A

Partir du besoin réels des jeunes ;
Avoir un espace sécuritaire avec des limites ;
Humilité culturelle ;
Ne pas scripter la sexualité en silo ;
Ne pas hiérarchiser les cultures.

46
Q

Qu’est-ce qu’une approche anti-oppressive en éducation à la sexualité?

A
  • Reconnaissance des oppressions intrinsèquement lié à la sexualité.
  • Reconnaissance que le contexte social, économique et politique est indissociable de la sexualité.
  • Reconnaissance que la sexualité n’évolue pas en vase clos, il y a des mécanismes de pouvoir qui profilèrent/privent de privilèges.
  • Approche centrée sur les élèves
  • Va au-delà d’une pédagogie de tolérance
  • Amène les élèves à prendre conscience des mécanisme de pouvoir, prendre conscience des oppressions que ça génère et interroger la norme.
47
Q

Nommez quelques exemples de mécanismes d’oppression et de privilège.

A

Marginalisation, invisibilisation, stigmatisation, génération d’un modèle normatif, reproduction des rôles traditionnels.

48
Q

Quels sont les avantages à opter pour une éducation à la sexualité avec une approche anti-oppresive?

A

Travailler simultanément sur plusieurs motifs de discrimination et suscite une réflexion chez l’ensemble du corps enseignant quant à leur rôle dans le processus d’exclusion social.

49
Q

Nommez des exemples (4) d’interventions d’une pédagogie anti-oppressive. Les expliquer brièvement.

A
  1. Un pas en avant (Exercices sur les privilèges, ont énumère des questions et les élèves avance s’il ont vécu certaines choses, on remarque donc que certaines personnes vivent de la discrimination car il sont plus en arrière.)
  2. L’exercice d’inversion (Pour questionner la norme on demande des question comme, “comment c’était ton coming-out pour l’hétérosexualité?’’)
  3. Théâtre-forum (Mise en scène avec des acteurs, les élèves peuvent décider d’arrêter l’histoire n’importe quand pour changer la fin.)
  4. Intervenir de manière critique sur les insultes.
50
Q

Quel est le rôle du ministère de l’éducation en éducation à la sexualité?

A

Soutenir et accompagner les établissement

51
Q

Quel est le rôle des responsables de dossiers en éducation sexuelle ?

A

Élaboration des contenus prescrits par le ministre ;
Formation des responsables de dossier dans CSS/CS/EP ;
Documents de soutien ;
Accompagnement quotidien dans la mise en œuvre de l’éducation sexuelle.

52
Q

Quel est le rôle de la direction d’établissement en éducation à la sexualité?

A

Soutien avec la réactivité des parents ;
Soutien le droit à l’éducation sexuelle ;
Sécurise le personnel scolaire.

53
Q

Quel est le rôle du personnel scolaire dans l’éducation à la sexualité ?

A

Informer les parents ;
Planification annuelle de l’éducation sexuelle ;
Offrir les contenus ;
Gestion des demandes d’exemption

54
Q

Quel est le rôle des collaborateurs externes en éducation à la sexualité?

A

Approuvé par la direction d’établissement, ils viennent participer à l’éducation à la sexualité.

55
Q

Quel est le rôle du conseil d’établissement en éducation à la sexualité ?

A

La planification des contenus obligatoires en éducation à la sexualité doit être approuvée par le conseil d’établissement.

56
Q

Au canada, à quoi ressemble, en bref, l’éducation à la sexualité?

A

C’est une compétence provinciale, donc les enseignements sont inconsistants d’une province à l’autre.

57
Q

Au Pays-Bas, à quoi ressemble, en bref, l’éducation à la sexualité?

A

Approche positive de la sexualité, l’éducation sexuelle commence à 4 ans. Ils veulent instaurer des dialogues dans des cadres sûrs et familiers.

58
Q

En Suède, à quoi ressemble, en bref, l’éducation à la sexualité?

A

Obligatoire depuis 1995, il existe une demande croissante pour la formation des enseignant.es. Toutes les écoles ont un plan d’action pour l’équité.

59
Q

En France, à quoi ressemble, en bref, l’éducation à la sexualité?

A

Obligatoire, mais reste pas dispensé dans toutes les écoles. On y met un temps minimale de 3hr/année, et les apprentissages sont disciplinaires plutôt que transversale.

60
Q

En Australie, à quoi ressemble, en bref, l’éducation à la sexualité?

A

Contestée et seulement faite d’un approche biomédicale, sans formation du personnel.

61
Q

En Angleterre, à quoi ressemble, en bref, l’éducation à la sexualité?

A

Très normative, mais adaptée à l’âge.

62
Q

En Pologne, à quoi ressemble, en bref, l’éducation à la sexualité?

A

L’éducation à la sexualité est en cours de criminalisation.

63
Q

Comment crée un climat favorable pour parler de la sexualité
? Que dit-on aux élèves?

A

Toutes les questions sont valables ;
Confidentialité (ce qui est dit dans la classe reste) ;
Espace sécuritaire (pas de tabous, pas de pression) ;
On présente le contenu avec transparence et on recadre lorsque nécessaire.

64
Q

Quels sont les (5) types de motivations derrière les questions souvent rapportée?

A

Recherche d’informations ;
Normalité ;
Recherche d’approbation ;
Valeurs ou croyances personnelles ;
Choquer

65
Q

Autour de quels interrogations fondamentales (2) les questionnements se font ?

A

L’identité et la normalité.

66
Q

Expliquez le modèle REASSURE en éducation à la sexualité.

A

C’est un modèle anglophone qui se décortique selon ses 8 lettres respectives qui visent :
(R) reassuring, restatement ;
(E) Explanation, Empathie ;
(A) Asking questions, acknowledgment ;
(S) Support, Specific suggestions ;
(S) Safety, Self-disclosure or silence
(U) Understanding, Unconditionnnal positif regard ;
(R) Referral
(E) Encouragement

67
Q

VRAI OU FAUX. Le besoin de savoir est plus important que celui d’être rassurée.

A

FAUX. Le besoin d’être rassurée est plus important.

68
Q

Comment répondre à des questions en classes?

A

Tout dépendamment de la question. On y répond en définissant les termes, utiliser des mots neutres, expliquer et clarifier, identifier la vraie préoccupation, rassurer/normaliser, donner des pistes et proposer des ressources.

69
Q

Comment utiliser ‘‘la boîte à question’’ ?

A

Ne pas répondre à chaud, mais s’accorder suffisament de temps pour y répondre. Valider sans minimiser, puis répondre en individuel aux confidences lourdes.

70
Q

Quels sont les retombées potentiellement négatives d’un dévoilement en classe par l’éducateur.trice ?

A

Confère une légitimité aux croyances personnelles ;
Fait dévier l’attention du sujet ;
Créer une confusion quant aux rôles de pédagogues.

71
Q

Quels sont les retombées potentiellement positives d’un dévoilement en classe par l’éducateur.trice ?

A

Augmente la participation et le partage des élèves ;
Contribue à un climat de confiance ;
Diminue le rapport de pouvoir.

72
Q

Comment faire un dévoilement par l’éducateur.trice de manière adéquate?

A

Dévoilement d’expériences positives ;
Le faire avec parcimonie ;
Se rattacher au contenu pédagogique et prendre en compte le contexte.

73
Q

Quoi faire si l’on reçoit un dévoilement d’agression sexuelle ?

A
  1. Écouter (Recevoir) ;
  2. Prendre des notes ;
  3. Aviser la direction de l’école.
74
Q

Quand est-ce qu’il est important de signaler lors d’un dévoilement d’agression sexuelle?

A

Quand il y a un motif raisonnable de croire que la sécurité ou le développement d’une personne de moins de 18 ans pourrait être compromis, et ce, sans égard aux moyens qui peuvent être pris par les parents pour mettre fin à la situation.

75
Q

Nommez quelques attitudes/qualités importantes à avoir en tant qu’éducateur.ice à la sexualité.

A

Ainsance, réfléchir à ses propres valeurs/préjugés, humilité, curiosité, ouverture d’esprit, non-jugement, sensibilité, écoute, empathie, humour, authenticité, jugement critique, attitude chaleureuse, disponibilité, considération, etc.

76
Q

Comment agir face à un enjeu éthique en éducation à la sexualité?

A

Prendre un pas de recul,
Faire un examen de conscience ;
Se rattacher aux cadres légaux et moraux,
Questionner plutôt qu’affirmer.

77
Q

Comment aborder des sujets plus sensibles en éducation à la sexualité ?

A

Utilisation de matériel pédagogique ;
Installer un climat sécuritaire ;
Fixer des règles ;
Bannir les sophismes ;
Encourager une distance critique.

78
Q

Qu’est-ce qui en est de l’OPSQ face à l’éducation à la sexualité ?

A

Les interventions de prévention, de promotion et d’éducation ne sont pas un acte réservé, mais un champ d’exercice.
Toutefois, tout jeune présentant des besoins spécifiques en matière de sexualité doit être référer à un.e sexologue.

79
Q

Qui fait l’éducation à la sexualité des jeunes ?

A

Réseaux sociaux, l’école, les ami.es, le milieu familiale, médias/films, religion/culture.

80
Q

L’éducation à la sexualité est-elle neutre?

A

Non, c’est difficile de la rendre neutre, car elle est situé dans un contexte social et historique. Les éducateur.trice peuvent perpétuer leur biais sur les jeunes. Les recherches sur l’éducation à la sexualité sont aussi biaisée, donc nécessairement elle l’est aussi.

81
Q

À quelle sexualité éduque-t-on?

A

Sexualité privilégié, préventive et à visé reproductive.

82
Q

Quels sont les défis de faire de l’éducation devant un groupe?

A

Gestion de classe ;
Malaise du groupe ;
Gérer un dévoilement, mais en éduquant ;
Culture et réalité différentes ;
Questions malaisante sur notre intimité;
Être sécuritaire pour tous et toutes ;
Se placer dans une position d’expert.e

83
Q

En quoi est-ce différent l’intervention de groupe VS en classe?

A

Aspect confidentielle retirée en groupe ;
En individuelle, la personne à 100% notre attention et la capacité d’être vulnérable ;
En individuelle, on peut creuser plus le contexte;
En groupe, c’est plus difficile d’approfondir un besoin que seul à seul.

84
Q

Quel est l’objectif d’un modèle traditionnel en éducation à la sexualité?

A

Préserver la moralité et l’innocence.

85
Q

Quel est l’objectif d’un modèle préventif/libéral en éducation à la sexualité?

A

Développer les compétences et les connaissances pour permettre la prise de décisions autonomes.

86
Q

Quel est l’objectif d’un modèle critique en éducation à la sexualité?

A

Développer la capacité de questionner les normes dominantes dans une société donnée, à un moment donnée.

87
Q

Sur quoi est centrée un modèle traditionnel en éducation à la sexualité?

A

Centrée sur l’autorité.

88
Q

Sur quoi est centrée un modèle préventif/libéral en éducation à la sexualité?

A

Centrée sur l’individu.

89
Q

Sur quoi est centrée un modèle critique en éducation à la sexualité?

A

Centrée sur les jeunes.

90
Q

Quel est la conception de la sexualité dans un modèle traditionnel en éducation à la sexualité?

A

Centrée sur la reproduction, hétéronormativité, binaire, monogame, rôles de genre stéréotypés.

91
Q

Quel est la conception de la sexualité dans un modèle préventif/libéral en éducation à la sexualité?

A

Sexualité n’est pas tabou, et elle est abordée de façon globale mais la vision demeure cishétéronormative. Les orientations sexuelles sont abordés sous l’angle du risque.

92
Q

Quel est la conception de la sexualité dans un modèle critique en éducation à la sexualité?

A

Centrée sur la promotion du plaisir, interroge les normes dominantes.

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