Examen 12 Flashcards
Qu’est qui caractérise un son ?
Un son est le produit d’une onde périodique, c’est-à-dire qu’il implique le retour des vibrations à intervalles réguliers. Un son acoustique comporte des formants.
Qu’est qui caractérise un bruit ?
Une onde apériodique il est le résultat de vibrations irrégulières dont le nombre par unités de temps est constamment variable. Il n’y a pas de formants.
Qu’est qu’un son ?
Il est le produit de vibrations transmises par l’ébranlement des molécules d’un corps, ni solide, ni liquide, mais gazeux, l’air. Pas de son dans le vide, c’est l’air ambiante qui permet le son.
À quoi servent les formants ?
Permet de distinguer les voyelles entre elles. En fonction des résonances produites dans le conduit vocal.
Qu’est que la fréquence fondamentale et sa fonction ?
La composante spectrale la plus basse d’un son. Fonction : fixe la hauteur d’un son.
Qu’est que le timbre ?
Qualité qui permet de distinguer des sons de même fréquence, de même amplitude et de même durée. Les cavités sont responsables du timbre des voyelles mais aussi du timbre de la voix.
Pour quelle raison les lettres c et g se prononcent [s] et [ʒ] devant les lettres e et i ?
Avant la période gallo-romane, les consonnes [k] et [g] se sont palatalisées par assimilation du lieu d’articulation devant les voyelles antérieures [e] et [i] (et devant la semi-voyelle [j]). Ces consonnes sont devenues respectivement [tʃ] (puis [ts] puis [s]) et [dʒ] (puis [ʒ]).
Qu’est-ce qui explique les alternances bel / beau ou bien col / cou en français ?
Durant l’époque gallo-romane, la consonne [l] s’est vocalisée en [u] devant consonne pour former une diphtongue qui s’est réduite par la suite
Comment sont apparues les consonnes sonores [v] et [z] en français ?
Avant la période gallo-romane, les consonnes placées entre deux voyelles se sont affaiblies ; ainsi, [p] et [b] sont devenues [v] et [s], déjà constrictive, est devenu [z].
Pour quelle raison y a-t-il tant de mots qui se terminent par la lettre e en français ?
Durant la période gallo-romane, les voyelles en finale de mot ont chuté, sauf les voyelles [a], qui se sont centralisées en [ə]. Même si ces [ə] finaux ont cessé d’être prononcés en français classique, ils subsistent toujours dans l’orthographe.
Pourquoi a-t-on des oppositions [u] / [o] / [œ] en français (fleur/floral ; bœuf/bovin ; pasteur/pastoral) ?
Parce que ces voyelles appartenaient ou non à des syllabes ouvertes accentuées qui se sont diphtonguées, puis monophtonguées.
Pourquoi peut-on entendre [fʁɛt] (comme dans : J’ai frette.) en français québécois ?
• La suite graphique oi a déjà été prononcée [ɛ].
• La consonne finale d a déjà été prononcée sous une forme assourdie, donc [t].
Dans les deux cas, la norme s’est fixée après la colonisation de l’Amérique du Nord par les Français.
Qu’est-ce qui est venu en premier :
a. La chute du [g] dans sang ?
b. La chute du [t] dans lit ?
c. La fixation du [wa] dans croire (par rapport à [wɛ])?
La chute du [g] dans sang.
Comment fait-on pour savoir qu’il y a déjà eu un s dans le mot hôtel ? Donnez deux indices.
• En anglais, on a le mot hostel. • En français, on a des dérivés comme hospitalité.
Comment sont apparues les voyelles mi-ouvertes [ɛ] et [o] qui n’existaient pas en latin classique et que l’on utilise en français ?
Le système vocalique du latin classique contenait des voyelles mi-fermées longues et brèves ainsi que les diphtongues [a͜e] et [a͜u]. Ce système s’est transformé avant la période gallo-romane : l’opposition voyelle longue / voyelle brève a disparu pour faire place à une ouverture des voyelles brèves mi-fermées. Ainsi, [e] s’est ouvert en [ɛ] et [o] s’est ouvert en [ɔ]. De plus, les diphtongues [a͜e] et [a͜u] se sont simplifiées respectivement en [ɛ] et en [ɔ].