Examen Flashcards

1
Q

Le rapport Parent a été publié en quelle année + qu’est-ce que ce rapport fondateur?

A

En 1963, le rapport Parent reconnaît le droit à l’instruction + l’égalité des chances des élèves « exceptionnels »
Le rapport Parent a amené à la création du MELS = premier pas pour une réforme du système éducatif québécois
Il souligne le fait qu’un système scolaire démocratique permettrait d’offrir des possibilités de réadaptation et un enseignement approprié à la condition «particulière» des élèves HDAA.
DONC le Rapport Parent est fondateur puisqu’il donne une place aux élèves HDAA dans le système éducatif

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2
Q

Dans les années 1960, les classes spéciales ont été créées pour :

A

Avoir des classes moins grandes pour permettre aux intervenants d’être plus présents avec un plus grand nombre d’élèves
Offrir un enseignement visés avec du matériels éducatifs spécialisées
BUT : offrir de l’aide / appui aux élèves souffrant d’un handicaps, pour ensuite qu’ils retournent outillés dans les classes régulières

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3
Q

En quelle année, la première loi américaine sur le droit à l’éducation a été publiée?

A

En 1975 = première loi sur la normalisation des élèves handicapés
CONTEXTE : au QC et au USA les classes spécialisées sont là, mais aux USA = il y avait une surreprésentation des élèves POC —> donc les parents ont demandés un développement d’un système dit normalisé

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4
Q

Le système éducatif “en cascade” est :

A

en réponse avec le rapport COPEX - réaction directe au fait que les parents ne voulaient pas que les élèves HDAA reste dans les classes spéciales
DONC on propose un modèle en gradation ayant pour but ultime la réinsertion des élèves dans les classes régulières

VOIR IMAGE

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5
Q

Le rapport COPEX a été publié en quelle année + qu’est-ce que ce rapport fondateur?

A

1976

Rapport du comité provincial de l’enfance adapté = il critique le monde médical parce que lorsque l’on posait un diagnostic sur un trouble d’apprentissage il y avait une tendance à ce que l’on traite la personne en s’arrêtant à son diagnostic au lieu de voir que cette handicap amène des limites au développement scolaire et social de la personne —-> que le diagnostic change la personne plutôt que de le voir comme une embûche dans l’intégration sociale

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6
Q

Le “modèle médical” est un modèle qui :

A

L’élève est vu au centre comme un problème —> on va rajouter des soins, des ressources, des spécialistes pour que la personne entre dans la norme
MAIS c’est une vision très péjorative puisque la norme est différente pour tous —> il est dénoncé par le rapport COPEX

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7
Q

Que signifie le principe de normalisation? Tous les élèves doivent :

A

Tous les élèves doivent autant que possible être scolarisés dans une classe ordinaires, ou y revenir après l’éducation en cascade
Le principe de normalisation vient du rapport COPEX : dans le meilleur des mondes les élèves soit scolarisé de façon la plus normale possible

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8
Q

Instruire

A

se préoccuper
de la formation de l’esprit
du développement intellectuel
de l’acquisition de connaissances

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9
Q

Socialiser

A
permettre à l’élève de développer des attitudes qui tiennent compte 
du vivre-ensemble
de l’appartenance à une collectivité
des valeurs reliées à la démocratie
de la culture
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10
Q

Qualifier

A
travailler dans un contexte permettant
la réussite de tous
l’intégration sociale + professionnelle
la mise en place d’un environnement adapté aux champs d’intérêts, aux aptitudes, au besoins
la diversification
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11
Q

Quelle est la différence entre la réussite scolaire et la réussite éducative?

A

La réussite scolaire = les notes, passage du primaire au secondaire, le rendement, diplômation
La réussite éducative = Tenir compte de ses forces et de ses difficultés = réussite de l’élève dans sa dimension / son unité : quel est le potentiel que l’on peut aller chercher chez cet élève?
- prendre conscience du progrès
- maintenir motivation scolaire

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12
Q

Zone proximale de développement (ZPD)

A

zone où l’élève accompli une tâche avec l’aide de l’enseignant, qui se retire ensuite et laisse l’élève le faire de lui-même = amène l’élève à être plus autonome
ZPD = ce que l’enfant est capable de faire avec soutien, puis de manière autonome

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13
Q

Comment assurer la réussite éducative ?

A
  • Prévention des difficultés/ abandon scolaire
  • Donner à chacun les moyens de son insertion sociale et scolaire
  • Considérer les besoins de l’enfant d’abord, de l’élève ensuite
  • Liens à établir avec le projet éducatif de l’école —> exemple : à l’école alternative freinet les élèves sont poussés à être autonome, donc de pouvoir jumeler des élèves HDAA avec des élèves ayant pas de diagnostics pour pouvoir les pousser à devenir autonome
  • La pédagogie freinet est très en arrière plan de l’inclusion des élèves HDAA dans les classes régulières
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14
Q

Inclusion sociale

A

Valorisation de chaque individu - quels que soient l’origine, le genre, la culture ou les caractéristiques physiques (limitations)
Inclusion = la réponse à la problématique de l’exclusion

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15
Q

Avant 1960 : que signifiait le concept d’intégration scolaire au Québec?

A

rôle prédominant des communautés religieuses dans l’éducation
Création du Bureau de l’enfance exceptionnelle : Rapport Parent - droit à l’instruction et à l’égalité des chances des enfants dits exceptionnels = vision démocratique de l’éducation
Création d’écoles spéciales + de classes spécialisées : les élèves HDAA sont regroupés par type de difficultés

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16
Q

1975 : que signifiait le concept d’intégration scolaire au Québec?

A

Influence américaine : De plus en plus de classes spécialisées + une composante ethniques
Conséquences : mobilisation en faveur de l’intégration des élèves en difficulté dans les classes régulières + non plus dans les classes spécialisées

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17
Q

Que s’est-il passé en 1976?

A

Rapport COPEX

Dénonce le modèle médical + la multiplication des classes spécialisées

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18
Q

1980 et après : que sont les concepts de normalisation et dénormalisation?

A
  • normalisation : Élèves HDAA placées en classe ordinaire MAIS ils doivent s’adapter + modifier comportements pour être en accord avec le reste du groupe + pour réussir le PFEQ sans que l’enseignant modifie routine d’enseignement + gestion de classe
  • dénormalisation : seul un effort collectif permet de révéler plein potentiel élèves HDAA = modification pratiques enseignants, adaptation de l’environnement, réduction d’obstacle à l’apprentissage, mise en place de services à l’extérieur de la classe ordinaire = ACCEPTATION des différences
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19
Q

Fais quelques constats concernant l’inclusion scolaire au Québec

A
  • Le système québécois fragilise l’inclusion…
  • Il faut DONC —> viser l’inclusion scolaire pcq le milieu scolaire peut jouer un rôle déterminant pour faire évoluer la situation / mentalités
    MAIS : les accommodements sont souvent perçus comme du favoritisme et des privilèges injustes au lieu de mesures nécessaires
    EXEMPLE : porter des lunettes serait de la triche, alors que la personne en a besoin pour être au même niveau que les autres
  • Il faut faire évoluer les mentalités
    CUA: Conception universelle de l’apprentissage (évolution de mentalités)
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20
Q

Qu’est-ce que le processus de production du handicap (PPH)?

A
  • Prévention des difficultés ou de l’abandon scolaire
  • Donner à chacun les moyens de son insertion sociale et scolaire
  • Considérer les besoins de l’enfant d’abord, de l’élève ensuite
  • Liens à établir avec le projet éducatif de l’école
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21
Q

Pourquoi le processus de production du handicap (PPH) est un modèle positif?

A

Il ne place pas la responsabilité du handicap sur la personne.

22
Q

Facteurs personnels

A
Capacité
Incapacité
Aptitude
Intégrité
Déficience
Système organique
23
Q

Quelle est la différence entre l’intégration scolaire et l’inclusion scolaire?

A

intégration = accommodement individuel / inclusion = accessible à tous

24
Q

Qu’est-ce le modèle de Fougeyrollas ?

A

Interaction entre les habitudes de vie, les facteurs environnementaux et les facteurs personnels.

Habitudes de vie : participation sociale - situation de handicap
Facteurs environnementaux : facilitateurs - obstacles
Facteurs de risque sont une CAUSE des facteurs personnels

25
Q

D’où vient le CUA (conception universelle des apprentissages)?

A

Vient du domaine de l’architecture : design universel
Conception des bâtiments + espaces publics accessibles pour tous : prévoir des aménagements visant un accès universel aux immeubles plutôt que des aménagements subséquents au gré des demandes d’adaptation formulées
CUA : développée au début des années 90 aux EU

26
Q

Quels sont les concepts de la CUA = conception universelle des apprentissages?

A

-Planification inclusive de l’enseignement
Pour permettre à tous d’apprendre —> y compris ceux ayant des besoins particuliers
DONC cela permet que les accommodements individuels (intégration) soit accessibles à tous (inclusion)
- Permet la mise en oeuvre de pratiques pédagogiques variées visant la réussite de chacun, malgré ses différences
Quand on fait de la différenciation pédagogique —> on peut le comparer à un mécanicien qui répare une auto : il arrive avec ses outils
Ça prend des connaissances, des outils et une analyse critique des élèves —> donc savoir quoi leurs offrirent comme enseignement pour répondre à leurs besoins
- Ce qui était un accommodement individuel - intégration - devient accessible à tous - inclusion
Identifier les besoins des groupes d’élèves qui ont des difficultés similaires
Important de ne pas faire que de l’accommodement: très demandant car besoins individuels
Faire des regroupement de besoins - groupes de besoins en fonction des axes de la CUA pour permettre de mettre en place des techniques pour mieux outiller un grand groupe d’élèves et pas juste un élève individuellement
- Diversité - inclusion de tous
- Valeurs de justice et d’équité
- Postule que le cerveau humain fonctionne de la même manière chez tout le monde mais que chaque individu apprend différemment
- Sur un plan scolaire : recours à des pratiques différenciées et non individualisées pour rejoindre tous les apprenants
Par exemple : en proposant des occasions + modalités d’apprentissages multiples / variés
- Prémisse : hétérogénéité cognitive des groupes d’apprenants
- Reconnaît la spécificité de chaque cerveau de leur plasticité et du rôle différencié de chacunes des régions cérébrales

27
Q

Quels sont les 3 axes de la CUA?

A

le cortexmoteur : le quoi
le système limbique : le pourquoi
cortex préfrontal : le comment

28
Q

Que veulent dire quoi, pourquoi, comment ?

A

LE QUOI : Les perceptions : variété des modes de diffusion, sollicitation des différents sens
Les langages : vocabulaire, structure, syntaxe, contextualisation
La compréhension : activation des connaissances antérieures, relations, transferts, généralisation

LE POURQUOI : L’intérêt : choix individuels, authenticité des SAÉ, contexte d’apprentissage
L’effort : engagement, adhésion aux objectifs, collaboration, rétroaction
L’auto-régulation : motivation, adaptation, auto-évaluation

LE COMMENT : L’action : implication active, interaction avec les autres, technologies, outils
L’expression : modalités et supports d’expression, outils de production, soutien dans le cadre de situations pratiques
La réalisation : guidance et soutien à la planification, réalisation et suivi (objectivation, métacognitive)

29
Q

Quel est le modèle écosystémique de Bronfenbrenner?

A

Ontosystème (au centre) : l’élève
Microsystème : Milieux de vie (entourage, travail, école, loisirs)
Mésosystème : Interrelation entre les microsystèmes
Exosystème : Organisation des soins et des services
Macrosystème : communauté

30
Q

Quels sont les 3 critères communs de la déficience intellectuelle développementale ?

A

Limitation du fonctionnement intellectuel
Limitation des comportements adaptatifs - ou habiletés adaptatives
Présence de ces limitations avant l’âge adulte

31
Q

Que veut dire MDH-PPH?

A

Modèle de développement humain – Processus de production du handicap (MDH-PPH)

32
Q

Quelle est la différence entre intégration et inclusion?

A
  • Vision intégrative = on envoie un enfant dans une école qui répond à ses besoins, selon s’il peut être dans le programme régulier ou non
  • Vision inclusive = on se donne les moyens que toutes les écoles pour que tous les élèves puissent être inclus
33
Q

L’élève handicapé des troubles envahissants du développement est celui qui a des limites importantes concernant quels aspects ?

A

La communication
La socialisation
Les apprentissages scolaires

34
Q

Quelles sont les causes du TSA?

A

Les causes exactes ne sont pas connues
Hypothèses : atteintes précoces au niveau du cerveau - origines neurobiologique - qui viendraient de facteurs génétiques et environnementaux

35
Q

Qu’est-ce que TEACCH?

A
Treatment and
Education for
Autistic and related
Communication handicapped
CHildren
36
Q

Qui peut émettre un diagnostic de TSA?

A

Un psychiatre ou un pédopsychiatre
Médecin dont l’expertise est reconnue dans le milieu de la santé pour procéder des TSA/TED
Depuis 2012 - par un psychologue possédant les compétences nécessaires pour établir le diagnostic

37
Q

Quel pourcentage représentent les élèves à risque avec P.I. ?

A

85%

38
Q

Quel pourcentage de la population vit avec une DI légère?

A

2,14%

39
Q

Quelles sont les causes de la D.I. ?

A

Génétiques —> altérations + mutations
Chromosomiques —> syndrome de down
La trisomie 21
Biologiques —> infections
Méningite quand les enfants sont jeunes = entraîne un déséquilibre = DI
Facteurs sociaux —> sous-stimulations
Environnementaux —> accident + produits toxiques

40
Q

Quelles sont les comorbidités fréquentes de la D.I. ?

A

Santé physique : épilepsie, maladies, médication, problèmes moteurs
Santé mentale (10 à 40% avec un double diagnostic) : TGC, dépression sévère, automutilation

41
Q

À quel moment peut-on diagnostiqué une D.I.?

A

entre 0 et 5 ans les médecins ne peuvent pas diagnostiqué une DI : ils peuvent indiquer un “retard global du développement” (c’est un soupçon de DI) - à l’entrée scolaire on peut le faire, puisqu’ils utilisent toutes leurs capacités

42
Q

Comment se nomme le système selon lequel l’élève est l’ontosystème au centre des microsystèmes, mésosyst., exosyst. et macrosyst?

A

modèle écosystémique de Bronfenbrenner

43
Q

Qu’est-ce que l’approche individualisée?

A

Il revient alors à l’équipe-école d’identifier ces
besoins et de prévoir les mesures nécessaires pour y répondre,
puisque c’est elle qui connaît le mieux ces élèves ainsi que les
forces du milieu dans lequel ils évoluent.
Cette réponse aux besoins de chaque élève doit s’appuyer sur
une évaluation qui permet de connaître non seulement les difficultés, mais aussi les acquis et les capacités de chacun. Une
fois que les intervenants ont bien cerné la situation de l’élève
ainsi que ses répercussions sur ses apprentissages, l’évaluation
servira à identifier ce qui peut être organisé pour aider l’élève à
surmonter ses difficultés, à miser sur ses forces et à progresser.
La mise en place de mesures préventives ou de services éducatifs adaptés ne devrait pas être établie sur la base de l’appartenance à une catégorie de difficulté ni à partir des modalités de
financement utilisées par le Ministère, mais bien selon cette
évaluation des besoins et des capacités de chaque élève.
L’organisation des services doit se faire dans ce contexte, que
l’élève rencontre des difficultés ponctuelles, plus significatives
ou permanentes, qu’il soit considéré à risque, en difficulté ou
qu’il soit handicapé.

44
Q

En quelle année est adoptée la nouvelle politique de l’adaptation scolaire ?

A

2000

45
Q

Qu’est-ce que la différenciation?

A

« En plus de devoir graduer les exigences
des situations d’apprentissage et d’évaluation pour assurer le
développement des compétences au cours du cycle, l’enseignant est appelé à mettre en place une organisation pédagogique qui tient compte des acquis de ses élèves, de leurs
différents styles cognitifs et de leurs champs d’intérêt, de
façon à offrir à tous les conditions les plus favorables pour
apprendre. Ainsi, l’enseignant pourra adapter ses stratégies
didactiques, les modalités de travail entre élèves et la facture
des situations d’apprentissage et d’évaluation pour tenir
compte des différences individuelles, et ce, dans la mesure
des possibilités d’une intervention dans un groupe-classe.
Cette manière de concevoir l’enseignement renvoie à ce
qu’on appelle la différenciation pédagogique.

46
Q

Qu’est-ce que l’accompagnement ?

A

« Les compétences ne s’enseignent pas
au sens traditionnel du terme; ce sont les élèves qui les
développent. Ils y parviennent d’autant mieux qu’on les
soutient et qu’on leur donne régulièrement l’occasion de les
exercer, autrement dit qu’on les accompagne. (…) La pratique de l’accompagnement concerne tous les intervenants
scolaires. Les élèves doivent constater que les adultes de
l’école sont attentifs à leur progression et travaillent auprès
d’eux de manière convergente. Le Programme de formation,
combiné aux programmes des services éducatifs complémentaires, constitue à cet égard un outil d’harmonisation
et de convergence des interventions. »

47
Q

Qu’est-ce que la régulation?

A

« Les compétences sont évolutives, globales et
intégratives. Une grande variété d’informations est nécessaire
pour déterminer ce qui progresse, stagne ou régresse. Ces
données peuvent servir à apporter des ajustements individuels ou collectifs, mais aussi à valoriser dans l’action les
progrès, petits et grands, des élèves, tout comme les succès
pédagogiques des enseignants. »

48
Q

Qu’est-ce qui oriente le travail d’enseignement?

A
  1. enseignant;
  2. élèves;
  3. contenus d’apprentissage;
  4. contexte d’apprentissage;
  5. idéaux;
49
Q

Qu’est-ce que la gestion démocratique des apprentissages?

A

La gestion démocratique des apprentissages n’implique pas seulement de permettre à chaque élève ou groupe d’élèves de déterminer librement ses modalités d’appropriation des savoirs; elle suppose aussi et surtout qu’il s’inquiète de [sic] et s’intéresse à la réussite ou aux difficultés de ses camarades. Il faut qu’il s’étonne de ce que son voisin n’apprenne pas aussi vite ou aussi facilement que lui, et que cet étonnement devienne pour lui un défi à relever; non par altruisme ou sentiment du devoir moral, mais par intérêt et passion. L’école préparera ainsi la transition entre la société laborieuse d’aujourd’hui et la société pédagogique de demain

50
Q

Quel trouble développemental semble le plus affecter les capacités de lecture de l’élève?

A

En comparaison à d’autres troubles développementaux (p.ex. dysphasie et TSA), les élèves ayant une DI sont parmi ceux qui semblent avoir le plus de difficultés en lecture dès le plus jeune âge, avec une courbe de progrès très peu évolutive au cours de leur scolarisation
(Wei, Blackorby, et Schiller, 2011).