Examen 1 psychologie clinique A24 Flashcards

1
Q

Wilheim Wundt

A

Empirique ; 1er lab processus mentaux, observation et expérimentation, perception, formation d’étudiants

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2
Q

Implications empirique

A

Psychologie = science, multi et trans

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3
Q

Platon

A
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4
Q

Pythagore

A
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5
Q

Franz Joseph Gall

A
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6
Q

Charles Darwin

A

Psychométrie

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7
Q

Sir Francis Galton

A

Psychométrie, Applique thèse Darwin, premier testing mental

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8
Q

James McKeen Cattell

A

Psychométrie, Wundt, Revue psychologie, batterie de tests

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9
Q

Alfred Binet

A

Psychométrie, Wundt, batterie base (visuospacial) et complexe (compréhension), Binet-Simon scale (processus mentaux)

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10
Q

Galien

A

Clinique

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11
Q

Implication psychométrie

A

Rôle différences génétiques, importance testing, perspective développementale

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12
Q

Origine tradition clinique

A

Expliquer bizarre, confusion médical/surnaturel

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13
Q

1808

A

Psychiatrie

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14
Q

1838

A

Hôpitaux psychiatriques

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15
Q

Philippe Pinel

A

Clinique, classification, humanisation

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16
Q

Emil Kraepelin

A

Organiciste, classification critères

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17
Q

1892

A

APA

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18
Q

DSM-1

A

1952, psychanalyse, homosexualité, 2 catégories

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19
Q

DSM-2

A

1968, psychanalyse, homosexualité, 2 catégories

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20
Q

DSM-3

A

1980, athéorique et empirique

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21
Q

DSM-4

A

1994 (2000), axes, 400+ troubles

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22
Q

DSM-5 (DSM-5-TR)

A

2013 (2019), Équité, Inclusion, Diversité

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23
Q

ICD/CIM

A

Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes

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24
Q

Implications clinique

A

Individualité, méthode diagnostique

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25
Lightner Witmer
Wundt, revue psychologie clinique, programme de formation, usage du terme psychologie clinique, première clinique psychologique, transformer en profession
26
1947
Reconnaissance de psychologie clinique comme discipline par APA
27
Obectifs psychologie clinique
Prévention, évaluation, traitement, promotion
28
Distinction psychologie, psychiatrie, psychopathologie
29
Classement des orientations théoriques selon la popularité
Cognitive-comportementale - Psychodynamique - Humaniste existentielle - Systémique interactionnelle - Aucune déclarée
30
Source des problèmes pour chaque théorie
Répéter conflits enfance, Apprentissage, Croyances = ce que l'on craint le plus, Incongruence
31
Complexe d'OEdipe, quel âge, stade, but
Phallique, 3-5 ans, construction personnalité
32
Transfert et contre-transfert
33
Anna Freud
Mécanismes de défense
34
Carl Gustav Jung
Inconscient collectif, complexe electre
35
Otto Rank
Anxiété de séparation
36
Otto F. Kernberg
Thérapie focalisée sur le transfert
37
John B. Watson
Béhaviorisme, Conditionnement par la peur (phobies), généralisation, déconditionnement par ré-association
38
Joseph Wolpe
Béhaviorisme, Inhibition réciproque (inversion par un autre stimulus), désensibilisation systématique, exposition graduée
39
Edward Lee Thorndike
Béhavioriste, Loi des effets, Loi de l'exercice
40
Albert Banduras
Béhavioriste, Causalité triadique réciproque (facteurs internes, déterminants)
41
Albert Ellis
Cognitiviste, ABC, Thérapie (Comportementale) Émotive-Rationnelle
42
Aaron T. Beck
Cognitiviste, Cognitions dysfonctionnelles, Triade cognitive de la dépression (vision de soi, du monde, de l'avenir)
43
Approche cognitive et comportementale
Pensées, comportements, émotions et sensation physique
44
Carl Ransom Rogers (principes fondamentaux, attitudes fondamentales)
P : Capacité de s'autodiriger, expérience = croissance, qualité de la relation d'aide A : Empathie, congruence, regard positif inconditionnel
45
George Kelly
Théorie des construits personnels
46
Le psychologue passe plus de temps à évaluer ou intervenir ?
Intervenir
47
Examen, évaluation, bilan, dépistage, diagnostic
Examen : Connotation scolaire, épreuve Bilan : Résultat Évaluation : PROCESSUS qui mène à Diagnostic : Résultat final Dépistage : Trouver personnes à risque
48
Qui peut procéder à l'évaluation ?
Médecins et psychologues
49
Étapes de l'évaluation psychologique
1. Analyse de la demande 2. Anamnèse et observations cliniques 3. Passation de tests 4. Analyse de données 5. Restitution/compte rendu
50
Fonctions de l'intervention psychologique
Promotion, prévention, réadaptation, traitement
51
Éléments constitutifs de la psychothérapie
Sa nature (traitement psychologique), son objet (problème entraînant détresse), sa finalité (changements significatifs)
52
Est-ce que la psychothérapie fonctionne ?
1952 : Revue de la littérature avec 24 études = NON 1977 : Méta-analyse de 400 évaluations = OUI, clients traités sont mieux que 75% des non-traités, équivalence entre les thérapies béhaviorales 1980 : Méta-analyse de 475 études = OUI, clients traités sont mieux que 80% des non-traités, équivalences entre les différentes thérapies.
53
Dodo bird verdict
Les différences de OUTCOME des thérapies ne sont pas dues aux types de psychothérapies, mais aux caractéristiques du psychothérapeute (expérience, compétence, valeurs) et du client (enthousiasme, confiance, motivation).
54
Réforme aux États-Unis, Managed-Care
Réforme : Accent tx peu coûteux, rapides, efficaces MC : Remboursement CT, crise, peu $
55
Task Force APA
Division 12, chercheurs-praticiens, intégrer la science à la pratique
56
2008
Adoption de l'Énoncé de politique sur la pratique fondée sur les données probantes en psychologie par l'OPQ (équivalent du Task Force, on veut s'harmoniser à l'APA).
57
Pourquoi les données probantes sont importantes ?
Parce que le jugement clinique est important mais insuffisant
58
Définition données probantes
Conclusions tirées de recherches qui servent de base à la prise de décision
59
Qu'est-ce que la pratique fondée sur les données probantes ?
Interaction entre les meilleurs résultats des RECHERCHES, l'EXPERTISE clinique et les caractéristiques des PATIENTS.
60
Hiérarchie de la recherche clinique
Opinions d'experts - Études de cas - Études de cohorte - Études randomisés contrôlés - Méta-analyse
61
Caractéristiques des méta-analyses
Recensement/regroupement d'études auxquelles on applique des méthodes statistiques = résultats plus tables Grand n donc grande puissance
62
Critères d'efficacité des traitements psychologiques
63
Critères pour juger de l'efficacité des traitements bien établis
1.1 Supérieur à placebo OU supérieur ou égal à autre tx prouvé (2 études) OU 1.2 Bon protocole expérimental ET comparé à un autre tx ou placebo (9 études) 2. Manualisé (étapes et leurs objectifs) 3. Description de l'échantillon 4. Au moins 2 équipes de chercheurs indépendantes
64
Critères pour juger de l'efficacité des traitements probablement efficaces
À partir des critères de traitement bien établi : 2 et 3 sont obligatoires ET ; Respecte critère 1.1 OU Trois études de cas avec critère 1.2
64
Intérêt clinique d'une psychothérapie
Effets secondaire, personnes âgées, effets plus importants que pharmaco, effets plus durables que pharmaco (moins de traitements additionnels), compétences
64
Efficacité et nombre de séances de psychothérapie
Changements significatifs pour 50% après 14 séances Changements significatifs chez 70% des clients avec troubles sévères/moyens après 23 séances
65
Psychothérapie VS pharmacothérapie pour certains troubles : dépression, dysthymie, TOC, troubles anxieux
D : Combinaison c'est le mieux (qualité de vie + adaptation), sinon psychothérapie est mieux seule (qualité de vie) Dy : Pharmaco seule mieux que psycho seule TOC : Combinaison c'est le mieux, sinon psychothérapie est mieux seule TA : Combinaison
66
Pharmacothérapie
Cible symptômes Symptômes dépressifs : Inhibiteurs sélectifs de recapture de sérotonine Benzodiazépine augmente efficacité synapse GABA
67
Comment choisir la bonne psychothérapie ? (FALPÉVÉC)
Interaction recherches, expertise, contexte clinique (+ jugement clinique) Forces et limites des études cliniques Allégeance Lien avec le patient VS techniques Préférence du patient Évaluation initiale rigoureuse Validité externe (comorbidités) Évolution des études
68
Différence entre entrevue clinique et conversation
Lieu, nature, type de relation, type de discussion, gestion de l'info, durée de la relation, responsabilité
69
Objectifs de l'entrevue clinique (MER)
Mise en place intervention adaptée Établir relation d'aide Recueillir information (pour évaluation et diagnostic)
70
Types d'entrevue clinique
Non-directive (latitude) Semi-directive Directive (structure, exploitabilité)
71
Quel type d'entrevue pour diagnostiquer un trouble du DSM?
Directive
72
Attitudes en entrevue clinique (CANED)
Congruence, Acceptabilité inconditionnelle, Non-directivité, Empathie, Disponibilité
73
Techniques de l'entrevue clinique (DÉSIRRR-CIÉ)
Dévoilement de soi sélectif, Écoute active, Silences, Interprétations, Résumé, Reformulation (simple, double, complexe), Recentrage, Confrontation, Interprétations, demande d'Éclaircissement
74
Déroulement entretien clinique (CALC)
Cadre physique Avant le début (chercher, attitude) Lors de l'entretien (clarifier demande, intake, agenda) Conclure l'entretien
75
Qu'est-ce que l'entrevue montivationelle et quand l'utiliser
But : Augmenter motivation à changer (faire changer de stade) Quand : Résistance, ambivalence, etc. lors de l'entrevue clinique
76
Théorie de la réactance psychologique
Intensité résistance ∝ Intensité du risque (ce que le client pense qu'il a à perdre, ce qui lui fait peur dans le changement)
77
Modèle transthéorique du changement de comportement (étapes du changement)
Pré-contemplation Contemplation Préparation Action Maintien Rechute
78
Techniques de l'entrevue motivationnelle (OuVER)
Questions ouvertes Valorisation Écoute réflective (approfondissement, interprétation des propos du client) Résumé
79
Quatre grandes écoles psychodynamique
Métapsychologie freudienne (Sigmund et Anna, écoles viennoises) Psychologie du « moi » (Sigmund et Anna, écoles viennoises) Théorie des relations d’objet (école britannique : Klein, Winnicott, Fairbairn, Guntrip, intervenir pas trop tôt/trop tard : capacité de détachement/attachement) Psychologie du soi (école américaine : Kohut, Otto F. Kernberg, traitement psychose)
80
Fondements des interventions en thérapie psychodynamique : origine du comportement humain, conception de l’appareil psychique, processus du moi (primaires et secondaires)
Origine du comportement humain (pulsions, désirs, motivations, conflits) Origine des problèmes (répéter conflits de l’enfance) Conception de l’appareil psychique (ça, moi, surmoi) Processus du moi (primaires = tout ce qui est intérieur, stimulus interne et vie mentale, secondaires = tout ce qui est externe, stimulus externes et exigences du monde extérieur)
81
Organisation de la personnalité et mécanismes de défense (tableau)
1. Percevoir (non = déni psychotique, distorsion, retrait autistique, projection délirante) 2. Responsabilité (non = clivage, identification projective, agression-passive, passage à l’acte, idéation, omnipotence) 3. Intégrer dimensions affectives/cognitive du problème (non = refoulement, déplacement, formation réactionnelle, intellectualisation, annulation rétroactive, oui = altruisme, humour, sublimation, anticipation, rétroaction)
82
Objectifs thérapeutiques
Modifier la structure de la personnalité, améliorer le fonctionnement du Moi, aider les gens à reconnaître et changer la façon dont ils répètent de façon inappropriée le passé
83
Niveaux d’intervention
Exploration : Techniques (confrontation, interprétation, clarification, encouragement à l’élaboration) Support : Techniques (encouragement à l’élaboration, psychoéducation, renforcements, reflets empathiques, conseils)
84
Modalités de traitement psychanalyse (durée séance/traitement, nb séances par semaine, interventions du thérapeute, dispositif)
Durée des séances (40-60min) Durée du traitement (indéterminé) Nombre de séances par semaine (3 à 5) Interventions du thérapeute (minimales) Nature du dispositif (divan/fauteuil)
85
Modalités de traitement thérapie dynamique long terme (durée séance/traitement, nb séances par semaine, interventions du thérapeute, dispositif)
Durée des séances (40-60min), durée du traitement (supérieur ou égal à 3 ans), nombre de séances par semaine (1 à 3), interventions du thérapeute (occasionnelles), nature du dispositif (généralement face à face, parfois divan/fauteuil), exemple (PFT pour TPL)
86
Trouble de la personnalité limite (TPL) : Épidémiologie du TPL, dimensions du TPL
Épidémiologie du TPL (1-4% de la pop, 20% des admissions en psychiatrie) Dimensions du TPL (émotionnelle- instabilité impulsivité, relationnelle- instabilité, pulsionnelle- automutilation ou suicide, identitaire- image ou sens de soi instable)
87
Conceptualisation TPL : Définition, cause, transfert, problème dans l’organisation des représentations et affects (comment PFT règle ça)
Définition (conflits entre facteurs biologiques -le ça- et environnementaux -la réalité- qui provoque une désintégration de la structure de la personnalité -clivage et identification projective-) Cause (expériences précoces conflictuelles et intériorisées avec parents) Transfert (réitération de ces conflits dans la relation thérapeutique Problème dans l’organisation des représentations et affects ; un patient TPL a lié sa représentation de soi positive ou négative avec ses représentations de l’autre positive et négative, meaning que si l’autre est fâché, je le suis aussi. PFT = analyse de la relation transférentielle pour passer d’une split organization à une integrated organisation, reconnaitre la richesse et complexité de soi et des autres
88
Psychothérapie focalisée sur le transfert (PFT) : Créateur (Otto F. Kernberg), durée (minimum 2 ans), séances bihebdomadaires (50 minutes), efficacité
Créateur (Otto F. Kernberg) Durée (minimum 2 ans) Séances bihebdomadaires (50 minutes) Efficacité : améliore (attachement, fonctionnement réflectif, cohérence narrative, réduction des symptômes, fonctionnement psychosocial, amélioration de l’organisation de la personnalité limite, réduction du taux d’admission en urgence psychiatrique, réduction des symptômes dépressifs/anxieux, rémission, qualité de vie) reste pareil (résolution de trauma ou de pertes)
89
Déroulement PFT
 Phase initiale/pré-traitement : Évaluation initiale, explication de la notion de trouble de la personnalité, présentation sous-types de TPL, mise en place de limites pour comportements destructeurs, présentation du traitement, négociation des objectifs thérapeutiques, contrat thérapeutique.  Phase de traitement : Fonctionnement réflectif (activer un cadre de référence intentionnel, développer des perceptions alternatives de la réalité, clarifier les contradictions entre affects et comportements, développer des processus interpersonnels plus adéquats), techniques d’exploration  Phase de terminaison
90
Modalités de traitement thérapie dynamique brève : Durée des séances, durée du traitement, nombre de séances par semaine, interventions du thérapeute, nature du dispositif, exemple
Durée des séances (40-60min) Durée du traitement (6 à 24 mois) Nombre de séances par semaine (1 à 2) Interventions du thérapeute (plus fréquentes) Nature du dispositif (face à face) Exemple (TPB pour dépression)
91
Dépression : Épidémiologie, diagnostique, perspective freudienne, théorie de l’attachement
Épidémiologie (11% des hommes et 16% des femmes au cours de leur vie) Diagnostique (au moins 5 symptômes pendant 2 semaines presque tous les jours, toute la journée : humeur dépressive, diminution de l’intérêt ou du plaisir, perte ou gain du poids/de l’appétit, insomnie/hypersomnie, agitation/ralentissement psychomoteur, fatigue/perte d’énergie, dévalorisation/culpabilité excessive, diminution de la concentration/indécision marquée, pensées de mort récurrentes) Perspective freudienne (écart entre le moi idéal et le moi réel, retournement de l’agression vers soi, deuil) Théorie de l’attachement (facteurs de risque : attachement insécure, dépendance affective, faible autonomie, évitement, prophétie auto-réalisatrice)
92
Thérapie psychodynamique brève (TPB) pour la dépression : Déroulement et durée de la TPB, durée du traitement, durée des séances, fréquences, modalité, niveau d’intervention, efficacité
Déroulement et durée de la TPB (phase initiale/pré-traitement, phase de traitement, phase de terminaison) Durée du traitement (entre 6 et 12 mois, plus de 16 séances) Durée des séances (50 minutes) Fréquences (1 à 2 fois par semaine) Modalité (individuel, de groupe et/ou en ligne) Niveau d’intervention (de support) Efficacité : Diminution dépression+, diminution psychopathologie générale+, qualité de vie+ Améliore ou maintient l’état comparativement à aucune thérapie, mais résultats égaux à tout autre type de psychothérapie sauf pour anxiété+ Plus efficace pour un épisode dépressif important/long, ou chez les victimes d’abus lors de l’enfance, mais inefficace chez les patients dépressifs comorbides avec TOC. Efficace pour dépression chez les adultes  Interaction avec médicament : aucun effet sur la rémission si on ajoute TPB aux médicaments dans les 6 premiers mois de traitement, mais acceptabilité+, ajustement de travail+, relations interpersonnelles+, fonctionnement social+, diminution hospitalisation+, optimisation du coût de traitement+  Ajouter TPB aux médicaments, après 12 mois : Augmentation significative de la rémission, réduit rechute de 50%.
93
Principes généraux et fondements théoriques TCC 2e vague : Modèles théoriques, niveaux d’intervention, objectif, problèmes, psychothérapie
Modèles théoriques (conditionnement classique, opérant, apprentissage social et vicariant) Niveaux d’intervention (interdépendance et interaction cognitions/pensées >, émotions, comportements) Objectif (autonomisation) Problèmes (cognitions dysfonctionnelles = comportements inadaptés et souffrance psychologique) Psychothérapie (explorer les cognitions, identifier les dysfonctionnelles, les analyser et les adapter)
94
Indications thérapeutiques TCC 2e vague
Anxiété sociale, trouble d’anxiété généralisée (TAG), troubles dépressifs, insomnie
95
Modèle de thérapie 1 : Thérapie comportementale émotivo-rationnelle par Albert Ellis, ABC et résolution ABCDEF
 A : activating event, l’identifier et l’expliquer  B : beliefs, identifier et évaluer les croyances irrationnelles  C : conséquences, examen de celles-ci selon le système de valeurs du client  D : débat, discussion sur les croyances et leurs conséquences  F : feeling, expression des émotions
96
Modèle de thérapie 2 : Thérapie cognitive comportementale selon Aaron Beck pour la dépression, étendu à quoi, interaction, cognitions dysfonctionnelles, extension du modèle aux schémas cognitifs
Étendu à l’anxiété, aux addictions, aux troubles de la personnalité, interaction (situation = pensées automatiques <----> comportements <----> émotions) Cognitions dysfonctionnelles (pensée dichotomique, abstraction sélective, surgénéralisation, disqualification du positif, inférence arbitraire, personnalisation, catastrophisation, raisonnement émotionnel, lecture de pensées, étiquetage) Extension du modèle aux schémas cognitifs (croyance fondamentale, croyance intermédiaire, pensée automatique)
97
Modèle de thérapie 3 : Thérapie basée sur les schémas, durée du traitement, durée des rencontres, fréquence, Schémas précoces inadaptés (SPI), exemples de schéma (séparation et rejet, manque d’autonomie et de performance, manque de limites, orientation vers les autres, survigilance/inhibition)
Durée du traitement (entre 12 et 20 séances) Durée des rencontres (50min) Fréquence (1 fois par semaine, puis 1 fois aux deux semaines, puis rencontres de suivi) Schémas précoces inadaptés (SPI) : Modèle/thème important et envahissant, constitué lors de l’enfance/adolescence et enrichi toute la vie. Activation d’un SPI = Pensées et émotions insupportables = Stratégies dysfonctionnelles d’adaptation (soumission, évitement, compensation/combat) Exemples de schéma : séparation et rejet (abandon, méfiance, isolement social), manque d’autonomie et de performance (dépendance, peur du danger, fusionnement), manque de limites (droits personnels exagérés, contrôle de soi), orientation vers les autres (recherche d’approbation), survigilance/inhibition (négativité, punition, critique excessive)
98
Déroulement de la thérapie basée sur les schémas (7 étapes) + séances initiales, intermédiaires et finales
1. Identifier les schémas 2. Faire comprendre au client comment le schéma s’est formé 3. Tester la validité du schéma 4. Écriture aux personnes qui ont contribué à la formation du schéma 5. Analyser comment le schéma agit sur la vie du patient 6. Changer les modes de comportements pathologiques 7. Maintenir efforts du patient  Séances initiales : Évaluation psychologique, analyse fonctionnelle (analyse du problème, son évolution, quand se présente-t-il...)  Séances intermédiaires (utilisation de nos outils) : Activation comportementale (augmenter progressivement le niveau d’activité de la personne, notamment pour la dépression), restructuration cognitive (correction des pensées dysfonctionnelles qui entretiennent émotions inconfortables et comportements malsains : situation, émotion, pensées, preuves, contre-preuves, pensées alternatives, résultats. Permet au long terme de prendre conscience de ses schémas), exposition progressive (affronter une situation qui génère de la peur, ce qui crée de l’habituation et réduit la réaction émotionnelle : 1. Exposition indirecte, comme à une image, 2. Exposition directe)  Séances finales : Ré-évaluation et schéma, prévention de la rechute
99
Thérapies cognitives et comportementales de 3e vague Fondements théoriques, remise en question, contextualisme fonctionnel, origine des problèmes, questions à se poser
Remise en question de l’importance des cognitions Contextualisme fonctionnel (la fonction d’une représentation est plus importante que son ancrage dans la réalité, il faut développer des comportements qui fonctionnent) Problèmes = inflexibilité/rigidité psychologique. Trois questions à se poser : Quels comportements fonctionnent et dans quels contextes? Comment reconnaître ce qui fonctionne? Comment développer des comportements qui fonctionnent?
100
ACT, définition de flexibilité, processus thérapeutiques
Théorie contextuelle Flexibilité (avancer vers un but important pour soi malgré des sentiments désagréables) Processus thérapeutiques qui permettent la flexibilité (défusion cognitive vs la fusion cognitive, acceptation vs l'évitement expérientiel, le contact avec le moment présent vs l'inflexibilité attentionnelle, identification des valeurs vs l'abscence de sens, action engagée vers les valeurs vs l'inaction, contact avec un sens de soi transcendant/soi comme contexte vs soi comme contenu/concept)
101
Théorie des cadres relationnels définition, qu'est-ce qui augmente la détresse
Définition : Mise en relation de mots/termes au moyen de l’activité mentale (relation hiérarchique, équivalence, temporelle, opposition, distinction, comparaison) Cadres peuvent entraîner un comportement inflexible ou inefficace qui cause/augmente la détresse.
102
Indications thérapeutiques TCC 3e vague
Douleur chronique, trouble anxieux-dépressif mixte, TOC, schizophrénie, TPL
103
Différencier évaluation de troubles neuropsychologiques d'une évaluation de troubles mentaux et pourquoi procéder à une évaluation neuropsychologique
Évaluation des troubles neuropsychologiques : Établir un lien entre l’affection clinique et une altération possible des fonctions cérébrales. Psychologue doit avoir une attestation d’évaluation des troubles neuropsychologiques. Évaluation des troubles mentaux : Se prononcer sur la nature des affections cliniquement significatives qui se caractérisent par le changement du mode de pensée, de l’humeur... Psychologue n’a pas besoin d’une attestation d’évaluation des troubles neuropsychologiques. Importance du fonctionnement neuropsychologique : Lorsqu’il est affecté, retentissement sur la vie quotidienne.
104
Processus cognitifs évalués dans une évaluation neuropsychologique : vitesse de traitement, attention, mémoire de travail, mémoire à long terme, fonctions exécutives, cognition sociale
Vitesse de traitement de l’information (difficulté : rythme de travail, temps requis pour réfléchir, plus d’erreurs) Attention (sélective-choisir, soutenue-maintenir, divisée, vigilance, difficultés : personne distraite, difficulté à faire deux choses, difficulté à se concentrer sur une longue période) Mémoire de travail/ à court terme (difficulté : bien suivre les conversations, calculs mentaux, oublier certaines tâches en cas de surcharge d’information) Mémoire à long terme (difficulté : oublier rendez-vous, difficulté à se souvenir de nouveaux apprentissages) Fonctions exécutives (inhibition, flexibilité mentale, organiser/planifier, mise à jour de l’information, difficultés : impulsivité, gestion priorités, initier une tâche, reprendre une tâche lorsqu’interrompue, adaptation à de nouvelles directives) Cognition sociale (difficultés : malentendus fréquents, comprendre le sarcasme, interrompre au mauvais moment, interpréter les attentes des autres, rejeter le blâme sur soi).
105
Qui présente des difficultés neuropsychologiques?
Ils sont très présents chez les personnes ayant des troubles de santé mentale (troubles mentaux avec le plus de déficits neuropsy : schizophrénie > bipolarité > dépression > troubles anxieux)
106
Répercussions sur les activités académiques ou professionnelles : trouble psychotique, trouble bipolaire, trouble de la santé mentale, personnes présentant des atteintes neuropsychologiques
Trouble psychotique (cognition : facteur qui prédit le mieux le retour au travail/école) Trouble bipolaire (lien fonctionnement cognitif/fonctionnement académique ou professionnel n’est pas influencé par les symptômes clinique) Trouble de la santé mentale (fonctions exécutives et mémoire très importants dans le rendement scolaire/au travail) Personnes présentant des atteinte neuropsychologiques (plus d’absences au travail, changer d’emploi souvent, moins d’emploi temps plein)
107
Répercussions sur le fonctionnement social : Difficultés sociales, dépression ou trouble bipolaire, atteinte neuropsychologiques
Difficultés sociales (liées à des atteintes mémoire, attention, mémoire de travail, cognition sociale) Dépression ou trouble bipolaire (lien fonctionnement cognitif et fonctionnement social) Atteintes neuropsychologiques affecte relations (moins d’habiletés sociales, difficulté communication)
108
Le travail du neuropsychologue : spécialiste de la cognition et du cerveau, psychologue clinicien, utilisation de tests
Un spécialiste de la cognition (travail d’enquête : reconnaître/identifier le problème, poser les bonnes questions, interpréter correctement les réponses, tirer des conclusions) et du cerveau Un psychologue clinicien (observation clinique) Il utilise des tests et rédige des rapports (donnent des résultats, pas un diagnostic, on a besoin d’observation).
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La démarche d’intervention neuropsychologique : Préparation, anamnèse (rencontre initiale), évaluation, rédaction du rapport, bilan (patient, intervenants, proches). Qui réfère? Motif de consultation?
 Préparations : Consultation du dossier (informations à recueillir- diagnostics, antécédents, médication, autres intervenants impliqués, évaluation précédente, résultats d’imagerie cérébrale-, discussion avec le référent, hypothèses pré-évaluation), consultation avec d’autres intervenants (source d’informations supplémentaires, préparation à la 1ère rencontre, portrait plus complet du patient, meilleure orientation de l’évaluation)  Anamnèse : Étape importante (oriente la suite de l’évaluation, interprétation des résultats, contribue au diagnostic, réfléchir à l’intervention, attitude accueillante et empathique = climat de confiance), objectifs (établir un lien avec le patient, obtenir de l’information- pk consulter, histoire de la maladie, CV, motivation à l’évaluation-, appréciation du fonctionnement cognitif -compréhension des questions, utilisation du langage, attention, richesse/ précision des souvenirs, structure du discours, humeur-)  Évaluation : Caractéristiques générales (n’est pas (administration d’une série d’épreuves), arbre décisionnel, objectif (répondre au motif de la demande)), méthode d’évaluation (nécessite connaissances approfondies de la discipline, évaluation ajustée à chaque patient, sélection des tests selon critères), interprétation d’une évaluation (résultats =/= diagnostic, examen comparatif réussites/échecs, analyses quantitatives et qualitatives, hypothèses alternatives)  Rédaction du rapport  Bilan (patient, intervenants, proches) : Expliquer (processus d’évaluation/ ses buts, courbe normale, discuter résultats, que retiens-tu?, offrir espoir), métaphore cognitive (livres dans une bibliothèque : les problèmes de mémoire ont plusieurs raisons) Référent : Médecin, professionnel, patient ou proches Motifs de consultation : Évaluation, identification d’un diagnostic, intervention.
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Interventions du neuropsychologue suite à l'évaluation, trousse cerveau, l'examen neuropsychologique : pour quoi, qui, pourquoi, comment
Intervention suite à l’évaluation : Dans le milieu, types d’intervention, neuroéducation. Trousse cerveau : Outils en ligne pour clientèle adolescente, jeunes adultes, membres de l’entourage Conclusion, l’examen neuropsychologique : Pour quoi (évaluer fonctionnement cognitif), qui (personne avec difficulté cognitive, trouble mental, traumatologie), pourquoi (motifs de consultation), comment (déroulement)
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Pourquoi une intervention familiale systémique ? Théorie des systèmes : origines, définition d'un système, comment étudier un système
Contextualisation des interventions familiales systémiques : Pourquoi (limites des traitements traditionnels, vécu psychologique de la famille face à la maladie d’un de ses membres, tentatives de sabotage du traitement, aggravation de l’état mental du patient, isolation de l’enfants dans la famille) Théorie des systèmes : Origine de la théorie (quelles sont les règles qui organisent les relations et les interactions), définition d’un système (ensemble d’éléments interdépendants, autoréflexifs, niveau élevé d’échanges), comment étudier un système (dans son ensemble, jamais séparément)
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Application de la théorie des systèmes à la famille : la famille comme système (types de sous-thèmes), principe des systèmes ouverts (totalité, homéostasie, rétroaction, équifinalité), communication dans le système (niveaux de communication, modes de communication, métacommunication, types d'interaction)
Sous-thèmes (partenaires, parents, filial) Principes des systèmes ouverts (totalité- globalité et interdépendance, homéostasie- tendance à conserver l’équilibre, rétroaction- effet circulaire, équifinalité- un même problème peut avoir des origines différentes et de solutions variées) Communication et interactions sociales (impossible de ne pas communiquer, deux niveaux de communication- contenu et contexte-, deux modes de communication -verbal et non-verbal-, métacommunication -communication sur la communication-, types d’interactions -symétrique conflit d’autorité, complémentaire conflit de compétence, métacomplémentaires conflits d’abus de confiance-)
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La psychopathologie en approche systématique familiale : ce qu'est un symptôme, cycle de vie et adaptation de la famille
Ce qu’est un symptôme : Rupture de l’homéostasie, symptôme dans le rapport à soi aux autres ou à l’environnement, porteur de symptôme = patient, symptôme a une fonction familiale et individuelle, symptôme est une tentative de solution Cycle de vie et adaptation de la famille : Naissance des enfants (apprentissage rôle de parent), adolescence (frontières pour favoriser l’indépendance), autonomie jeunes adultes (détachement du noyau familial et de ses valeurs, construction de l’identité), départ des enfants/ nid vide, mariage/ union libre (nouveau système), retraite (nouveaux rôles familiaux et sociaux), vieillesse maladie et mort (acceptation de pertes physiques et deuil)
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Différentes approches théoriques en thérapie familiale : approche structurale, approche stratégique
Approche structurale : Principe (la formation de cercles vicieux à l’intérieur de la famille maintient le symptôme, il faut restructurer le fonctionnement du système), définition structure (ordre des générations), types de relation (alliances, coalitions, conflits...), frontières intrafamiliales et avec le monde extérieur (rigides, diffuses, souples) Approche stratégique : Principe (les symptômes sont liés aux hiérarchies de pouvoir, il faut redistribuer le pouvoir), origine comportement pathologique (conflit entre deux hiérarchie
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Psychologie infantile : Objectif, mythes
Objectif : Mieux comprendre l’importance de l’implication parentale ou du travail avec le parent, mieux comprendre l’approche systémique Mythes : Enfance = bonheur, tout se joue avant 6 ans, l’enfant ne peut pas verbaliser ses difficultés, impossible de faire de la thérapie avec les enfants.
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Travail du pédopsychologue : Milieu de travail, mandats, provenance de la demande d'aide, motif de consultation
Milieu de travail : Système de santé, écoles, DPJ, centre jeunesse, clinique privée Mandats : Évaluation, intervention, consultation et supervision, formation et enseignement, recherche Provenance de la demande d’aide : Parents, garderie, équipe-école, autres intervenants, l’enfant lui-même. Motif de consultation : Trouble de santé mentale, gestion du comportement, gestion des émotions, difficultés scolaires, difficultés sociales ou relationnelles, événements stressants ou traumatisants, problèmes de santé physique/douleur
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Particularités du travail du pédopsychologue
Le travail multidisciplinaire, l’âge développemental, l’environnement, l’alliance thérapeutique, la gestion des comportements Évaluation : 1. Développer relation de confiance avec enfant et parents, 2. évaluer les symptômes (intensité, fréquence, impact sur le fonctionnement), 3. rencontrer les parents (importance d’avoir plusieurs sources d’information), 4. administrer instruments de mesure, 5. observation entrevue et in vivo (importance d’avoir plusieurs sources d’information)
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La pratique basée sur des données probantes : interaction entre quoi, traitements soutenus empiriquement chez les jeunes
Interaction entre la recherche, l’expertise clinique et les caractéristiques du client. Traitements soutenus empiriquement pour les jeunes : Troubles anxieux (TCC), TDAH (entraînement aux habiletés parentales), trouble du sommeil (TCC), trouble du comportement alimentaire (TCC, thérapie familiale)
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Approche systémique : développement des comportements, relation entre les systèmes, rôle du thérapeute, relation bidirectionnelle (schéma), interaction caractéristique enfant/caract. adulte et discipline, attention positive (schéma), implication parentale
Les comportements se développent et sont maintenus dans des contextes sociaux, les systèmes sont interreliés, thérapeute tente de modifier les patrons d’interactions Relation bidirectionnelle : Psychopathologie parentale accentue problèmes de l’enfant. Schéma avec facteurs prédisposants, facteurs de protection, facteurs de maintien... Interactions entre caractéristiques de l’enfant (tempérament, psychopathologie), caractéristique des parents (psychopathologie, régulation des émotions) et la discipline (laisser-aller, inconsistance) Attention positive : Attention positive = sentiment ressenti pour l’autre = qualité de la relation = désir ou non d’être avec l’autre = interaction agréable ou désagréable = Implication parentale : Agir comme co-thérapeute, peuvent contribuer aux difficultés, peuvent voir des problèmes où il n’y en a pas, facteur de protection.
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Psychothérapies humanistes/existentielles : Contributions théoriques (psychologie, philosophie, psychanalyse, traditions orientales), types (ACP et TCE)
 Thérapie centrée sur la personne : Non-directivité (le client est porteur de ses propres réponses, thérapeute = créer environnement facilitant exploration), questions ouvertes, reflets, auto-dévoilement sélectif  Thérapie centrée sur les émotions : Définition (identifier et modifier schèmes émotionnels inadaptés), technique thérapeutique amplification (susciter des émotions vives avec des mots ou images forts), technique thérapeutique focalisation sensorielle (prise de conscience des sensations corporelles liées aux émotions, apprendre à identifier émotions, différencier émotions primaires de secondaires)
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Psychothérapie humaniste et existentielle (PHE) : efficacité, processus thérapeutiques et mécanismes d'action, relation avec psychologie positive
 Efficacité PHE : Significativement plus efficace que les traitements habituels pour la dépression après le traitement, mais pas pour les follow-up. Résultats comparables à d’autres traitements post-traitement, mais moins bons lors de follow-up. Donc, efficace, mais au court-terme (post-treatment). Dépression et anxiété (efficacité comparable aux TCC pour dépression, aussi pour anxiété mais taille d’effet plus petite), maintien (long terme...?)  Processus thérapeutiques et mécanismes d’action des PHE : Relation thérapeutique et attitudes du thérapeute (empathie, considération positive inconditionnelle, congruence), exploration de l’expérience intérieure par le client, implication émotionnelle du client (importance de ressentir, pas juste comprendre), engagement vers des actions de changement.  Relation PHE et psychologie positive : Valorisent la subjectivité, l’expérience individuelle et la capacité à développer des ressources internes positives pour surmonter les défis.
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Psychologie positive : Préjugés, constats, définition, objectifs, ressources psychologiques, champs d'action
Préjugés (nier les problèmes, uniquement du développement personnel, forme d’injonction au bonheur) Constats qui ont mené au développement de cette psychologie (1-psychologie précédemment trop centrée sur la pathologie = vie vaut pas la peine d’être vécue, 2-non respect des buts de l’APA : traiter les maladies mentales, aider à développer une vie gratifiante, aider à identifier leurs forces et talents naturels) Définition (étude des conditions -environnement, contexte, variables, dispositions individuelles- et processus -moyens mis en œuvre pour développer compétences- qui contribuent à l’épanouissement -état optimal de fonctionnement- ou au fonctionnement optimal des individus, groupes ou institutions) Objectifs (comprendre les déterminants du bien-être et de l’épanouissement d’une personne, promouvoir des ressources psychologiques qui favorisent le fonctionnement sain) Ressources psychologiques (optimisme, estime de soi, sens à la vie...), champs d’action (éducation, travail, santé)
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Définir et distinguer santé mentale et santé mentale positive. Modèle de santé mentale positive de Keyes (schéma)
Définition santé mentale (un état de bien-être dans lequel qqu peut se développer, se réaliser) Définition santé mentale positive (sentiment positif de bien-être émotionnel et spirituel) Modèle de la santé mentale positive de Keyes (but de la psychologie clinique : tendre vers une santé mentale complète, tableau avec disgnostic et état de la santé mental languissant, modéré ou épanouissement)
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Positive Psychology Interventions (IPP) : Différence avec PHE, objectif, exemples, effet de son intégration à d'autres psychothérapie existantes, préconisations cliniques (conceptualisation, exercice du meilleur soi possible, définir les objectifs et identifier les cible, explorer préférences individuelles, observation de soi sans jugement, préparer post-traitement)
Positive Psychology Interventions (IPP) : s’intéressent au fonctionnement adaptatif positif des individus plutôt que de viser uniquement la réduction de symptômes, exemples (psychothérapie positive (PTP), thérapie du bien-être (WBT), la médiation de l’amour bienveillant (LKM)), effets d’intégrer la PTP aux psychothérapies existantes (prolonge les effets bénéfiques, facilite la croissance post-traumatique suite à un problème de santé) Préconisations cliniques pour mener des IPP : conceptualisation du cas clinique (un peu comme l’analyse fonctionnelle en TCC, mais mettre l’accent sur les ressources et cerner les attentes positives de la personne), exercice du meilleur soi possible, définir les objectifs et identifier les cibles à atteindre, explorer les préférences individuelles en matière d’exercices à pratiquer, faire les exercices en soutenant l’observation de soi sans jugement, préparer le post-traitement (bilan des points forts)
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Fondements de la psychologie de la santé : Définition, modèle biomédical (influences, sept questions du postulat biomédical), médecine psychosomatique (perspective freudienne et travaux de Franz Alexander) et comportementale (influence du béhaviorisme)
Définition : Branche de la psychologie qui étudie les processus psychologiques et comportementaux de la santé, de la maladie et des soins de santé. Modèle biomédical : Émergence de la médecine moderne, influences (cartésianisme Descartes, théorie de l’évolution de Darwin), sept questions du postulat du modèle biomédical (causes maladies /responsable cause /traitement maladie /responsable traitement/ relation corps et esprit/ rapport santé et maladie/rôle psychologie de la santé dans la maladie) Les médecines psychosomatiques et comportementale : Médecine psychosomatique (relation psychè et corps, perspective freudienne et travaux de Franz Alexander = étude des processus mentaux comme facteur majeur d’une affection médicale), médecine comportementale (influence du béhaviorisme = champs interdisciplinaire médecine/sciences comportementales pour la prévention des maladies et promotion d’une bonne santé)
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La naissance de la psychologie de la santé : Modèle biopsychosocial (perspective de George L. Engel 1977 et de Joseph D. Matarazzo 1980), objectifs du modèle, population cible, approches, croissance de la discipline, disciplines connexes
Modèle biopsychosocial de George L. Engel 1977 (interactions de facteurs biologiques, sociaux/environnementaux et psychologiques) Modèle biopsychosocial perspective Joseph D. Matarazzo (section 38 APA, institutionnalisation de la psychologie de la santé, orientation quantitative et comportementale, responsabilité individuelle dans la pathologie et la prise en charge) Objectifs de ce modèle (application des connaissances scientifiques à la promotion et au maintien de la santé, à la prévention et au traitement des maladies, amélioration soins) Population cible (patients, aidants, population générale) Approches (psychologie clinique de la santé, psychologie de la santé publique, critical health psychology) Croissance de la discipline (section 38, vision globale de la santé, augmentation maladies) Disciplines connexes (médecine psychosomatique, comportementale, psychologie clinique et psychopathologie, sociologie, anthropologie médicale, épidémiologie et santé publique)
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La pratique de la psychologie de la santé : Ce que le psychologue de la santé doit connaître (maladie, patient, contexte, système de santé), environnement de travail, exemple de problématiques
Ce que le psychologue de la santé doit connaître : La maladie (pathophysiologie, facteurs de risque, pronostic, procédures diagnostiques et de traitement), le patient (histoire de la maladie, antécédents de santé, etc), contexte social familial et culturel (réseau social et soutien social, qualité des relations, contexte culturel), système de santé (assurances, barrières à l’accès au service) Environnement de travail : Milieu (CISSS, privé, communautaire, réadaptation), comment (équipe multidisciplinaire, auprès d’intervenants, auprès des patients) Exemples de problématiques prises en charge : Maladies chroniques, acceptation du diagnostic, douleur, deuil, gestion du stress, milieu communautaire (comportements sexuels, comportements à risque, violence)
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Notion de stress, santé et application clinique : Stress et stresseurs psychologiques, modèle du stress de Hans Selye et lien entre stress et maladie, cas de maladies cardiovasculaires
Stress et stresseurs psychologiques : Définition (expérience émotionnelle négative accompagné par des changements prévisibles sur le plan biochimique, physiologique, cognitif et comportemental qui visent soit à changer l’événement où à s’y adapter) Modèle du stress de Hans Selye et lien entre stress et maladie : Syndrome général d’adaptation (phase d’alarme, phase de résistance, phase d’épuisement), stresseurs psychologiques (événements de vie stressants), stress perçu (évalué par l’individu comme tel), réaction au stress et conséquences (modulé par l’interprétation de la situation, le contexte social, la variabilité inter individu, les stratégies d’adaptation) Cas de maladies cardiovasculaires : Stress prolongé a un effet sur l’incidence et le développement de maladies cardiovasculaires. Facteurs de risque (traumatismes dans l’enfance, diagnostic maladie chronique, détresse...), cible intervention psychologique (habitude de vie, anxiété, dépression, adaptation), méthodes de l’intervention (TCC/ACT, thérapie pleine conscience, psychoéducation).