Examen 1 Flashcards

1
Q

Définition de l’entrevue en ts

A

C’est un moyen d’aider l’autre par la communication.
Se distingue de la conversation puisqu’elle a un but.
Son contenu doit idéalement être connu à l’avance pour faciliter l’atteinte de ce but.
Doit être organisée selon un plan préconçu.
Ce n’est pas un interrogatoire.

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2
Q

Règles de base de l’entrevue

A
Objectivité/impartialité 
Respect de son mandat
Respect de la personne 
Expliquer son rôle clairement 
Favoriser l’expression des conditions objectives et subjectives
Établir une entente/contrat
Attitudes positives tout au long de l’intervention 
Confidentialité
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3
Q

Objectifs de l’entrevue

A

Lorsque nous observons une situation, nous regardons les données objectives et subjectives.
L’objectif le plus important est de comprendre la situation de la personne.
Le but final est d’arriver à tracer un portrait psychosocial des forces et limites de la personne et de sa situation afin d’intervenir adéquatement.

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4
Q

Distinction entre données objectives et subjectives

A

Les conditions objectives sont observables: données personnelles, dimensions familiales (père, mère, frère…), dimensions travail et étude, dimension santé, dimension matérielle, conditions sociales développement (conditions développementales).
Conditions subjectives sont de l’ordre des sentiments : perception de soi, image de soi, sentiment de compétence, signification personnelle, attitudes et comportement.

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5
Q

Reflet

A

Intervention par laquelle l’aidant communique dans ses propres mots le sentiment qu’il croit avoir perçu chez l’aidé, généralement l’émotion dominante mais parfois celle qui est sous-jacente.

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6
Q

Focalisation

A

Intervention qui invite l’aidé à explorer avec plus de précision un aspect de son vécu ou de son problème.

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7
Q

Reformulation

A

Intervention par laquelle l’aidant résume et communique dans ses propres mots les propos de l’aidé (idées, raisonnements, intentions, etc.) en tentant d’en exprimer l’essentiel.

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8
Q

Silence

A

Survient lorsque l’aidant s’abstient d’intervenir afin de permettre à son aidé de cheminer à son rythme dans l’exploration de son problème.

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9
Q

Confrontation

A

Intervention qui amène l’aidé à remettre en question ses façons de voir ou de faire, en le mettant en déséquilibre d’une manière délicate et respectueuse.

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10
Q

Interprétation

A

Intervention par laquelle l’aidant propose une signification possible d’un sentiment, d’une motivation, ou d’un comportement de l’aidé, dans le but d’aider celui-ci à comprendre son problème.

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11
Q

Renforcement positif

A

Intervention qui consiste à encourager l’aidé à maintenir une attitude, un comportement ou à faire augmenter la fréquence de cette attitude, de ce comportement.

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12
Q

Universalisation

A

Intervention qui consiste à lier l’expérience de l’aidé à celle des autres. Ainsi, l’aidé peut prendre conscience qu’il n’est pas seul à vivre cette situation.

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13
Q

Question fermée

A

La question fermée demande une réponse rapide ou qui se répond par oui ou par non. On peut considérer comme fermées toutes les questions qui appellent une brève information objective. On dit qu’elle est fermée parce qu’elle n’invite pas le sujet à élaborer sur sa situation.

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14
Q

Question ouverte

A

Elle se définit comme une question à laquelle on ne peut pas répondre pas oui ou par non. Elle incite donc le client à poursuivre son exploration en se centrant sur les choses qui sont significatives pour lui. Permet un véritable échange entre le client et l’intervenant.

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15
Q

Soutien

A

C’est exprimer son intérêt pour le client en lui montrant son acceptation, sa compréhension, son désir de l’aider.
C’est consolider l’estime de soi du client, lui démontrer que nous sommes à l’écoute.

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16
Q

Ventilation

A

Permet au client d’exprimer ses émotions

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17
Q

L’entrevue en contexte formel

A

Se déroule généralement dans un contexte encadré, sans nécessairement être un contexte d’autorité. Le contexte formel réfère à des interventions prévues et structurées avec le client dans un organisme public ou communautaire. Ce contexte d’entrevue exige une préparation particulière et plus strict que dans un contexte informel.

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18
Q

L’entrevue en contexte informel

A

Réfère davantage à des interventions qui s’effectuent dans l’immédiat et qui ne sont pas toujours planifiées et structurées. Elles s’actualisent plus souvent dans un organisme communautaire et les objectifs d’intervention ne sont pas toujours écrits ni clairement discutés avec le client. Les interventions sont aussi efficace que celle exercées dans un contexte formel et elles s’adaptent aux circonstances du moment et à l’ouverture spontanée de la clientèle desservie.

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19
Q

Entrevue virtuelle

A

La personne doit posséder la capacité et des compétences minimales pour l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
La vidéoconférence est recommandée lorsqu’il est nécessaire de voir l’usager ou son environnement, ou pour qu’il puisse voir l’intervenant pour favoriser la relation thérapeutique et faciliter les enseignements ou la communication.

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20
Q

Avantages de l’entrevue virtuelle

A

Pour la personne :
Réduit l’anxiété et l’inconfort que peuvent créer les déplacements
Favorise l’implication de la personne et son indépendance

Pour l’intervenant:
Permet de visualiser les personnes en interaction avec leurs proches dans le milieu de vie réel
Permet à l’intervenant de rencontrer plus de personnes tout en maintenant la qualité des interventions puisque son temps de déplacement diminue
Facilite le suivi

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21
Q

Limites de l’entrevue virtuelle

A
  • Ne permet pas l’évaluation ou l’apprentissage par le toucher ou la guidance
  • Ne permet pas de voir l’ensemble de la condition et de l’environnement physique (on voit seulement ce que la caméra cible)
  • Selon le mode de communication choisi, certains indices visuels sont absent, ce qui peut nuire à la compréhension de part et d’autre. (Gestuelles, expressions faciales)
  • Perception de distance entre la personne et l’intervenant
  • Sentiment d’atteinte à la vie privée
  • Échec de communication et difficultés techniques possibles
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22
Q

Entrevue virtuelle - techniques et attitudes prioritaires

A
  • empathie
  • silence
  • clarification
  • reformulation
  • vulgarisation
  • dedramatisation
  • reflet
  • réconfort, assurance, support
  • synthèse
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23
Q

Étapes du processus d’intervention

A
  1. Réception de la demande
  2. Évaluation du fonctionnement social
  3. Planification de l’intervention
  4. Intervention ou action
  5. Évaluations des résultats
  6. Clôture de l’intervention
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24
Q

Réception de la demande

A

Recevoir la demande et prendre contact avec la personne, le groupe ou la communauté. Cette étape est essentiel et donne des bases solides aux futures interventions.

Entrevue d’accueil

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25
Q

Évaluation du fonctionnement social

A

Évaluer et analyser la situation. Les priorités d’analyse seront différentes et complémentaires à la fois, dépendamment de la méthode d’intervention.( individuelle, de groupe, communautaire)

Entrevues d’évaluations, d’exploration et d’orientation

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26
Q

Planification de l’entrevue

A

Élaborer un plan d’intervention et établir une entente(préciser les objectifs, les moyens et les tâches de chaque personne par l’intervention). Cette étape est essentielle et peut toutefois être réajustée en cours d’intervention.

Entrevue de planification

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27
Q

Intervention ou action

A

Réaliser le plan d’intervention, mettre en commun nos efforts dans la réalisation du plan, faire un bout de chemin ensemble.

Entrevue d’intervention

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28
Q

Évaluation des résultats

A

Évaluer ensemble, les résultats obtenus et se réajuster au besoin.

Entrevue d’évaluation des résultats et de l’intervention

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29
Q

Clôture de l’intervention

A

Effectuer la clôture ou la fin de l’action

Entrevue de clôture

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30
Q

Préparation à faire pour l’entrevue

A

Préparation matérielle
Préparation intellectuelle
Préparation psychologique

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31
Q

Principaux rôles de l’intervenant à considérer lors de la préparation de l’entrevue

A

Diminuer les barrières à la communication, de façon à créer une atmosphère favorable à l’échange.

Diriger l’entrevue de manière à atteindre les objectifs fixés.

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32
Q

Préparation matérielle à l’entrevue

A
  • cadre physique
  • aménagement
  • éclairage et aération
  • accessibilité et caractère privé du lieu de rencontre
  • position respective des personnes
  • planification du temps
33
Q

Préparation intellectuelle à l’entrevue

A
  • réviser l’ensemble du dossier
  • faire quelques recherches d’informations avant l’entrevue
  • réaliser son plan d’entrevue/ les objectifs comme intervenant et non ceux du client
34
Q

L’accueil du 811

A

L’accueil consiste à effectuer la prise de contact avec l’appelant et à créer un lien de confiance avec lui. Le professionnel se présente et demande ensuite à l’appelant comment il peut l’aider. Lors de la conversation, l’intervenant cherche alors à clarifier la demande et les attentes de l’appelant, à déterminer le motif de l’appel. Une attention particulière est également accordée au contexte dans lequel se situe la personne. Plus particulièrement, s’il s’agit de savoir dans quel environnement physique se trouve l’appelant et d’identifier la présence de danger potentiel. L’intervenant demande les coordonnées de la personne pour savoir si on peut ouvrir un dossier à son nom et y colliger une fiche d’appel, tout en lui rappelant qu’elle a le droit de rester anonyme.

35
Q

L’évaluation au 811

A

L’évaluation St l’étape d’intervention la plus importante. L’intervenant doit évaluer l’urgence de la situation, le contexte, le réseau, les compétences et les ressources de l’appelant. C’est également à cette étape que le professionnel procède à la formulation de l’hypothèse professionnelle. Cette étape est cruciale puisqu’elle a une incidence directe sur l’élaboration du plan d’action.

36
Q

L’entrevue non directive

A

Trois niveaux:

  1. Interventions: écoute active, reformulation
  2. Attitudes: respect chaleureux, authenticité, empathie
  3. Solutions: nous ne somme pas là pour donner des solutions, mais pour aider la personne à la trouver elle-même.

Condition de base: la personne doit avoir au départ un minimum de motivation à explorer elle-même son vécu intérieur, à penser des solutions et à les mettre en application.

Méthode longue qui s’applique d’avantage aux psychothérapies

37
Q

Entrevue directive

A

L’entrevue doit être manipuler par l’intervenant qui pose des questions, fait des remarques, propose des interprétations du ou des problèmes diagnostiqués et dégage des solutions (traitements.
Cette méthode exige de grandes habiletés techniques de la part de l’intervenant, entre autres: éviter d’influencer le sujet, de suggérer des réponses ou de fausser la situation en faisant intervenir des traits de sa personnalité.
La méthode ne permet pas (ou moins) de reconnaitre la personne comme étant apte et capable.

38
Q

Entrevue contrôlée ou structurée

A

Ce situe entre les deux autres méthodes. Il s’agira donc de faire un amalgame des deux méthodes en considérant d’une part là besoins de la personne, ses motivations, ses capacités d’introspection et d’autre part, l’objectif, l’histoire de cas, le traitement.

39
Q

Les 8 niveaux de problèmes

A
  1. Conflits interpersonnels
  2. Insatisfaction sur le plan des relations sociales
  3. Problèmes avec des organisations officiels
  4. Difficultés sur le plan de l’exécution d’un rôle
  5. Changement personnel
  6. Perturbation affectives
  7. Ressources insuffisantes
  8. Perte d’autonomie fonctionnelle
40
Q

Problème de conflits interpersonnels

A

Conflits entre individus spécifique : mari et femme, parents et enfants, frère et sœur, professeur et élève, médecin et patient, employeur et employé, etc.

41
Q

Problème d’insatisfaction sur le plan des relations sociales

A

L’individu n’est pas aux prises avec un conflit avec une autre personne, mais plutôt troublé par certains aspects de ses relations interpersonnelles par rapport aux personnes en général, aux groupes, aux superviseurs, aux collègues, à des membres de sexe opposé, etc.

42
Q

Problèmes avec des organisations officiels

A

Conflit entre un individu et un organisme comme les parents et l’école, un détenu et l’institution, etc.

43
Q

Problème de difficultés sur le plan de l’exécution d’un rôle

A

La difficulté se situe dans la manière de remplir un rôle particulier. Il existe souvent un écart entre la façon dont un individu exécute un rôle et la façon dont il voudrait l’exécuter ou que les autres s’attendent à ce qu’il l’exécute (ex.: le rôle de mère, le rôle d’étudiant).

44
Q

Problème : changement personnel

A

Passer d’une position sociale à une autre engendre souvent desproblèmes, crises prévisibles et imprévisibles de la vie (ex.:déménagement, entrée ou sortie d’hôpital, paternité, mariage, divorce,etc.).

45
Q

Problème : Perturbations affectives

A

L’anxiété, la dépression ou toute autre expression d’une perturbation affective accompagnent souvent chacun des autres problèmes (sauf ressources insuffisantes et perte d’autonomie). La panique est une réaction à un événement spécifique ou à un ensemble de circonstances immédiatement identifiables (ex.: mort d’un parent, maladie).

46
Q

A quoi réfère le problème de ressources insuffisantes ?

A

On réfère ici à la satisfaction des besoins spécifiques et concrets: argent, logement, emploi.

47
Q

À quoi réfère le problème de perte d’autonomie fonctionnelle ?

A

Perte de capacités physiques ou cognitives découlant d’une maladie ou d’un accident qui requiert une adaptation de la personne.

48
Q

Quels sont les obstacles possibles à la relation ?

A
  1. La manière de parler et d’articuler le langage
  2. L’influence des circonstances externes (dérangements, bruits extérieurs, distractions, etc)
  3. L’influence des circonstances mêmes de la relation (caractéristiques des partenaires, contexte d’intervention volontaire ou non, tout ce qui concerne la préparation matérielle)
  4. Les mécanismes de défense: la personne se sent incapable d’affronter un problème. Les mécanismes de défense vont servir à neutraliser la tension intérieure (culpabilité, angoisse)
49
Q

Qu’est-ce qui attire notre attention ?

A

L’intensité, la dimension, le contraste, la répétition, le mouvement, les familiarité et nouveauté

50
Q

Quels sont les différents types de relation client/intervenant ?

A
  • Le visiteur
  • Le plaignant
  • L’acheteur ou le collaborateur
51
Q

À quoi réfère le visiteur ?

A

C’est quelqu’un qui pense qu’il n’a pas de problème. Les visiteurs vont souvent consulter parce que quelqu’un d’autre les a envoyés (ou les a obligés). Le client visiteur n’est pas nécessairement d’accord avec la définition du problème du référent et pas d’accord non plus avec ce qui devrait être fait pour solutionner le problème.

52
Q

Stratégies d’intervention à utiliser avec le visiteur

A
  • Joindre la vision du monde du client (accepter sa frustration, reconnaître les intrusions qu’il a vécues et souligner ses forces);
  • Être d’accord autant que possible avec l’idée que le client se fait du problème;
  • Détecter ses forces pour lui donner un feed-back positif;
  • Ralentir pour mieux accélérer (à la fin de l’entretien on le remercie d’être venu sans plus. Il se pourrait qu’il vous demande s’il peut revenir ou qu’il vous expose son problème. D’un coup il devient alorsun plaignant).
53
Q

À quoi réfère le client plaignant ?

A

C’est une personne qui reconnaît qu’elle a un problème, mais qui ne ressent pas encore le pouvoir d’agir. On les reconnaît à leur vocabulaire, ils disent souvent : « Oui, mais… ». Le plaignant voit sa relation avec l’intervenant limitée à donner de l’information sur ses problèmes. La meilleure formulation avec les plaignants est : « Qu’est-ce qui doit se passer? » ou « Qu’est -ce qu’il faudrait pour améliorer la situation? ». Il s’agit d’une personne passive alors il faut qu’on utilise un langage passif.

54
Q

Stratégies d’intervention à utiliser avec les plaignants

A
  • Leur assigner des tâches d’observation et non des tâches d’action (ces dernières sont contre-indiquées). Ils croient qu’ils ne peuvent rien faire alors leur demander une action pourrait compromettre la relation de coopération;
  • Utiliser les questions-exceptions pour dénicher les forces, les ressources et les solutions potentielles de la personne («Y a-t-il des moments où ça va un peu moins mal?»);
  • Demeurer à ce niveau tant que le client n’indique pas qu’il est prêt à s’impliquer dans la recherche de solutions.
55
Q

À quoi réfère le type de client acheteur/collaborateur ?

A

C’est une personne qui sait qu’elle a un problème et qui est prête à faire quelque chose pour le transformer ou le régler. Elle est prête à créer des solutions. À l’acheteur vous pouvez donner des tâches directes. À un acheteur on peut poser directement la question : « Qu’est-ce que vous pouvezfaire? ».

56
Q

Quels stratégies d’intervention sont a privilégiés avec l’acheteur/collaborateur ?

A
  • Rester centré sur l’objectif;

- Se rappeler souvent et rappeler au client les objectifs vers lesquels on a décidé de collaborer.

57
Q

Les «tâches» en travail social

A
  • L’observation
  • La réflexion
  • L’action directe
58
Q

Qu’est-ce que la tâche d’observation ?

A

Ces tâches sont le plus souvent prescrites en cours d’exploration. Elles visent à ce que la personne se sente immédiatement impliquée dans le processus et consiste, entre autres, à recueillir des informations exactes afin de non seulement cerner au mieux la situation problème, les difficultés rencontrées, les attitudes problématiques, mais aussi les forces, les succès, les exceptions au problème, les solutions existantes.

59
Q

Qu’est-ce que la tâche réflexive ?

A

«Les tâches de réflexion ont pour objet d’amener le système client à faire un arrêt pour prendre conscience de ce qu’il vit ou désire réellement, établir ses priorités, organiser et intégrer des connaissances, clarifier des ambiguïtés.»

60
Q

Qu’est-ce que la tâche d’actions directes ?

A

Les tâches d’actions directes actualisent le développement d’une perception nouvelle, d’un apprentissage spécifique, d’une compétence, ou la réalisation d’un changement limité. Elles sont présentées en détail, de façon logique, et portent sur une action précise.

Il y a également lestâches indirectes ou paradoxales qui visent à contourner une résistance au changement

61
Q

Les tâches générales

A

L’intervenant détermine les acteurs, le thème, le but, la limite de temps, et ce, sans préciser les actions à entreprendre pour réussir. Les tâches générales sont intéressantes, mais également trop vagues et imprécises. Il est favorable de les utiliser en fin de processus lorsque la personne a fait d’autres apprentissages.

62
Q

Qu’est-ce que le refoulement ?

A

Rejet et maintien de contenus anxiogènes dans l’inconscient

Ex .: Un élève oublie qu’il doit se présenter à un examen difficile

63
Q

Qu’est-ce que la régression ?

A

Retour, en période de stress, à une forme de comportement caractéristique d’un stade antérieur de développement
Ex.: Un ado se met à pleurer lorsqu’on lui interdit d’utiliser la voiture familiale.

64
Q

Qu’est-ce que la rationalisation ?

A

Élaboration d’une explication cohérente d’une action. d’une idée ou d’un sentiment dont les motifs véritables sont inacceptables
Ex.: un élève remet un travail en retard. Elle justifie son retard par un bris d’imprimante.

65
Q

Qu’est-ce que le déplacement ?

A

Transfert d’idées et de pulsions menaçantes ou inopportunes à des situations, des personnes ou des objets moins menaçants.
Ex.: Un client insulte un vendeur après avoir recu une contravention.

66
Q

Qu’est-ce que la projection ?

A

Attribution à un individus ou à une chose des qualités, des sentiments méconnus ou refusés en soi.
Ex.: Un individu hostile perçoit les gens comme dangereux.

67
Q

Qu’est-ce que la formation réactionnelle ?

A

Attitude qui s’oppose à un désir refoulé et qui se développe en réaction contre celui-ci.
Ex.: Une femme en colère envers un parent est extrêmement polis à son égard.

68
Q

Qu’est-ce que le déni ?

A

Refus de reconnaitre la véritable nature d’une réalité.

Ex.: Un homme refuse d’admettre que sa femme ne l’aime plus.

69
Q

Qu’est-ce que la sublimation ?

A

Canalisation de pulsion vers des activités biens vues et acceptées pas la société.
Ex.: Un joueur de football s’entraine afin de pouvoir écraser ses adversaires.

70
Q

Qu’est-ce que l’intellectualisation ?

A

Ignorer les aspects émotifs d’une expérience pénible en la considérant purement
abstraite.
Exemple : Une femme raconte avoir subi des sévices sexuels sur un ton dépourvu d’émotions,
comme si elle parlait d’un événement qui ne la concerne pas

71
Q

Qu’est-ce que l’humour ?

A

La personne fait ressortir les éléments amusants ou ironiques d’un conflit ou d’un facteur de
stress ou tente d’éviter ou de minimiser les sujets abordés. Ex : Une personne reçoit un diagnostic de
cancer et dit « Ça va me couter moins cher de coiffeuse, je n’aurai plus de cheveux! »

72
Q

Pendant l’entrevue virtuelle

A

1) Procédez à la double identification
- Par téléphone : Demandez à la personne : son adresse postale, son numéro d’assurance maladie ainsi que sa date de naissance.
- Par vidéoconférence, lors de la première intervention : Demandez à la personne son adresse postale et de vous montrer sa carte d’assurance maladie. Identifiez-vous : montrez votre carte d’employé.

2) Informez la personne du motif de l’intervention et validez son consentement.
3) Demandez à la personne s’il y a des personnes dans son environnement compromettant la confidentialité des échanges et, s’il y a lieu, s’il souhaite poursuivre la rencontre malgré cette présence.
4) Informez la personne du protocole d’urgence clinique et technique et validez avec lui où il se situe.
5) Dans le cas d’interventions de groupe, il est fortement suggéré de confier à un co-animateur la gestion des questions posées par le clavardage ainsi que l’observation de possibles réactions émotives d’un participant, afin d’être en mesure d’y réagir.

73
Q

Après l’entrevue virtuelle

A
  1. Par téléphone, effacez le numéro de l’usager dès que la communication est terminée.
  2. Réalisez votre tenue de dossier en conformité avec les normes professionnelles et organisationnelles et, notamment, en consignant : le mode de communication utilisé; le consentement de l’usager; la présence de tierces personnes, s’il y a lieu; le protocole d’urgence clinique et technique défini avec la personne.
74
Q

Attitudes et techniques a privilégiés dans l’accueil.

A

• Favoriser le contact visuel et se présenter
de façon accueillante, chaleureuse et
intéressée
• Synchroniser pour se mettre au diapason
• Favoriser le confort de la personne (offrir
un verre d’eau, d’accrocher son veston,
etc.)
• Utiliser l’écoute empathique (et le silence
au besoin)
• Ventilation
• Faire preuve d’authenticité et s’impliquer
• Conscience de soi : Être attentif à nos
malaises
• Observer les indices dans les
comportements, le non-verbal du client
• Clarifier son rôle

75
Q

Attitudes et techniques a privilégiées dans l’exploration

A
• Focalisation
o Non-verbal, (en association avec le
silence)
o Par question ouverte
• Ventilation
• Silence
• Soutien,
• Universalisation, normalisation, validation
du vécu
• Clarification
• Reflet
• Reformulation
• Interprétation
• Recadrage
76
Q

Attitudes et techniques à privilégiées dans l’évaluation

A
  • Focalisation
  • Reformulation
  • Interprétation
  • Soutien, normalisation, validation du vécu
  • Clarification
  • Synthèse
  • Feed-back
  • Recadrage
77
Q

Exploration des motivations

A

Il s’agit de déterminer le niveau d’inconfort et d’espoir de la personne par rapport à la situation vécue (préciser les chances de réussite).

78
Q

Explorations des opportunités

A
  1. 1 Quelles sont les forces et les limites de l’environnement qui pourront aider à la solution du problème?
  2. 2 Quelles sont les possibilités de la personne ou de la famille qui lui permettront de faire de nouvelles expériences (ouverture de la personne et/ou de la famille à recevoir de l’aide?
  3. 3 Quels sont les succès antérieurs de la personne ou de la famille qui peuvent servir à stimuler l’intervention?
  4. 4 Quelles sont les opportunités d’acquérir les connaissances et habiletés requises pour aider à résoudre le problème?
  5. 5 Déterminer si le problème résulte d’un manque d’opportunités mises à la disposition de la personne/famille.
  6. 6 Déterminer quelles sont les oppositions que vous voyez comme intervenante ou intervenant (limites de l’intervention).
  7. 7 Quelles sont les conditions socio structurelles qui peuvent contribuer ou nuire au développement de la clientèle?
  8. 8 Illustrer le portrait socioculturel de votre clientèle (si ce n’est pas réalisé dans la partie exploration psychosociale)
79
Q

Explorations des capacités

A

Capacités individuelles:

  • Capacités physique et intellectuelles
  • Facteurs socio-économiques
  • valeurs et objectifs personnels
  • Fonctionnement adaptif et réponse du client à l’engagement présent
  • Facteurs développementaux

Capacités familiales :

  • systèmes familial
  • phases de développement de la famille
  • sous-systèmes agissant à l’intérieur de la famille
  • capacités à répondre aux besoins physiques émotionnels
  • buts, valeurs et aspirations