Examen 1 Flashcards

1
Q

Nommez trois types de capacités qui intéressent les psychophysiciens.

A

La détection des stimuli, la discrimination des stimuli, l’estimation de leur valeur (échelonnage).

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2
Q

Qu’est-ce qu’un seuil absolu ?

A

L’amplitude minimale qui peut être détectée par un système sensoriel. En dessous de cette intensité, on ne peut détecter le stimuli.

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3
Q

À quoi correspond l’axe des y sur une fonction psychométrique obtenue avec la méthode des stimuli constants pour déterminer un seuil absolu ?

A

Elle correspond au pourcentage de fois où la personne a répondu ‘’oui, je perçois’’ (vs ‘’non, je ne perçois pas’’).

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4
Q

Quelle est la définition opérationnelle du seuil absolu obtenu à l’aide de la méthode des stimuli constants ?

A

C’est la valeur de l’axe des X qui correspond à 50% sur l’axe des Y.

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5
Q

Vrai ou faux : la fonction logarithmique est susceptible de fournir une bonne approximation de la forme d’une fonction psychométrique.

A

Faux. C’est seulement la fonction normale (gaussienne) cumulée, la fonction Weibull, les fonctions logistiques.

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6
Q

Dans la théorie sur la détection du signal, il faut distinguer (2 choses).

A

La sensibilité de l’observateur et sa manière de prendre des décisions.

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7
Q

Lorsqu’on obtient un taux d’omission de 22%, nous avons nécessairement un taux de ___ de 78%.

A

Détection correcte.

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8
Q

Lorsqu’on utilise la méthode des stimuli constants pour déterminer le seuil différentiel d’un participant, à quoi correspond l’axe des y sur la fonction psychométrique ?

A

Au pourcentage de chances que la personne réponde que le stimulus comparateur est plus grand (plus ample, plus intense) que le stimulus standard.

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9
Q

Comment calcule-t-on le seuil différentiel lorsque la méthode des stimuli constants est utilisée ? 3 étapes.

A
  1. On soustrait le point sur l’axe des X qui correspond à 50% sur l’axe des Y au point sur l’axe des X qui correspond à 75% sur l’axe des Y (on obtient le seuil différentiel supérieur). 2. On soustrait le point sur l’axe des X qui correspond à 25% sur l’axe des Y au point sur l’axe des X qui correspond à 50% sur l’axe des Y (on obtient le seuil différentiel inférieur). 3. On fait la moyenne des seuils différentiels supérieur et inférieur obtenus.
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10
Q

Lorsqu’on utilise la méthode des stimuli constants, qu’est-ce qu’une erreur spatiale ?

A

C’est quand on présente deux stimuli en même temps (pour trouver le seuil différentiel) et qu’un des deux côtés est préféré.

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11
Q

Que cause l’erreur d’ordre temporel lorsqu’on veut trouver le seuil différentiel ?

A

Une sous-estimation du premier stimulus.

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12
Q

La capacité de Joanie à discriminer la longueur de lignes montrées à l’écran a été mesurée. Lorsque le standard est de 12 cm, son seuil différentiel est de 1,2 cm. Quelle est la fraction de Weber de Joanie pour cette tâche perceptive ?

A

10%.

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13
Q

En présumant que la loi de Weber tient la route, quel serait le seuil différentiel de Joanie si le stimulus standard présenté était de 800 cm et que sa fraction de Weber est de 0,1 ?

A

80 cm.

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14
Q

Quelle est la différence principale entre la méthode des limites et la méthode de l’ajustement ? (2)

A

Dans la méthode de l’ajustement, on s’arrête quand on a l’impression que les deux stimuli sont égaux, alors que dans la méthode des limites, on continue jusqu’à ce qu’on ait l’impression que le stimulus qui était auparavant plus grand soit maintenant plus petit (ou vice-versa). Aussi, avec la méthode de l’ajustement, on ne peut calculer le seuil absolu.

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15
Q

Que peut-on mesurer avec la méthodes des limites? (4 choses)

A

Le seuil absolu, le seuil différentiel, le point d’égalité subjective et l’intervalle d’incertitude.

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16
Q

Selon Fechner, comment est la relation entre la magnitude d’un stimulus physique et la magnitude psychologique ?

A

Logarithmique.

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17
Q

Selon Stevens, quelle est la relation entre la magnitude d’un stimulus physique et la magnitude psychologique ?

A

Soit exponentielle, soit linéaire, soit logarithmique.

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18
Q

Si, pour un continuum sensoriel donné, la valeur de l’exposant b dans la loi de Stevens est 0,5, la relation entre la magnitude psychologique et la magnitude physique est ____.

A

Logarithmique, car plus petit que 1.

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19
Q

Distinguez ‘’continuum métathétique’’ et ‘’continuum prothétique’’.

A

Le continuum métathétique repose sur l’idée de substitution : de quelle nature est la sensation ? Alors que le continuum prothétique se base sur un processus additif : on veut répondre à la question ‘’combien’’.

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20
Q

Expliquez brièvement le concept de fréquence se rapportant aux ondes sonores et nommez l’unité qui y est associée.

A

le nombre de changements de cycles ‘’compressions-raréfactions’’ parcourus durant une période donnée. On le mesure en Hertz (Hz).

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21
Q

Expliquez brièvement le concept d’amplitude se rapportant aux ondes sonores et nommez l’unité qui y est associée.

A

le fait que les variations de pressions peuvent être plus ou moins prononcées. On la mesure en décibel (dB).

22
Q

Quel est la formule pour calculer le nombre de décibels d’un son ?

A

20 x log (pression dy son / pression du son de référence)

23
Q

Quand dit-on qu’un son complexe est périodique ?

A

Quand leurs composantes sont des multiples entiers de la fréquence la plus basse (la fréquence fondamentale).

24
Q

Que partagent deux ‘’do’’ que ne partagent pas les autres notes ?

A

Ils partagent des harmoniques que ne partagent pas les autres notes.

25
Q

Pourquoi un ‘’do’’ joué sur un piano ne sonne-t-il pas comme un ‘’do’’ joué sur un violon ?

A

Parce que l’importance relative de chaque harmonique n’est pas la même pour les deux instruments. La fréquence est la même, mais l’onde diffère.

26
Q

Quelle est la procédure mathématique utilisée pour mesurer l’importance relative de chacune des harmoniques contenues dans un son complexe périodique ?

A

L’analyse de Fourier.

27
Q

Donnez un exemple de bruit complexe apériodique.

A

Les bruits blancs, composés d’un mélange de l’ensemble des fréquences.

28
Q

Comment se nomme le filtre utilisé pour ne laisser passer que les fréquences d’un son donné au-delà d’une certaine valeur ?

A

Un filtre passe-haut.

29
Q

On dit que l’organisation du cortex auditif primaire est tonotopique. À quoi cela réfère-t-il ?

A

Il existe dans le cortex auditif primaire une représentation spatiale des différentes fréquences sonores.

30
Q

Pourquoi la théorie basée sur la fréquence expliquerait-elle mal le fait que nous pouvons percevoir des sons à des fréquences de plus de 1000 Hz ?

A

Selon cette théorie, pour percevoir des sons à une fréquence de 1000 Hz, il faudrait qu’une fibre nerveuse puisse produire 1000 influx nerveux par seconde. Mais c’est impossible !

31
Q

Décrivez le principe qui permet de pallier une limite associée à la théorie basée sur la fréquence.

A

Le principe de la volée. Selon ce principe, l’activité neurale associée à chacun des différents cycles d’un son est distribuée sur une série de fibres.

32
Q

Que stipule la théorie basée sur l’emplacement ?

A

es ondes de différentes fréquences agiraient sur différentes parties de la membrane basilaire (différentes fréquences auraient différentes ondes itinérantes, c’est-à-dire un différent point maximum de déplacement sur la membrane basilaire), et les fibres du nerf auditif spécifiquement stimulées achemineraient l’info au cortex auditif.

33
Q

La membrane basilaire est plus ___ et ___ à la base.

A

Étroite, rigide.

34
Q

Où se situe le point maximal de déplacement de la membrane basilaire pour les hautes fréquences ?

A

Plus rapproché de la base de la membrane basilaire : l’onde atteint rapidement son amplitude maximale et disparaît ensuite rapidement

35
Q

Que sont les acouphènes et qu’est-ce qui peut les causer ?

A

Impression qu’il y a un son en l’absence de stimulation auditive externe. Causes : trouble de l’audition (causé par un dommage à la cochlée par exemple), traumatisme sonore, infection.

36
Q

Comment se nomme le processus par lequel les éléments sont regroupés et fusionnés pour former un même objet sonore ?

A

Stream auditif (ligne, flot).

37
Q

Comment se nomme le processus par lequel certaines composantes d’un environnement sont séparées pour être affectées à des objets sonores différents ?

A

Ségrégation.

38
Q

Qu’est-ce que l’illusion de continuité ?

A

Quand il y a un son interrompu par un silence, mais qu’on perçoit qu’il y a une continuité lorsque ce silence est rempli par un bruit plus intense.

39
Q

Qu’est-ce que la mutation d’interruption (gap transfer) ?

A

Quand deux sons de longueurs différentes progressent en sens inverse, et qu’ils le croisent en leur centre, si on interrompt le plus long son, on va percevoir qu’on a interrompu le son court, même si ce dernier reste continu.

40
Q

Vrai ou faux : L’illusion de la mutation d’interruption ne peut se produire avec un son présentant la voyelle I et un son présentant la voyelle A.

A

Vrai : la mutation se produit seulement lorsque les deux sons sont des voyelles identiques ou ont la même structure spectrale.

41
Q

À quoi sert le pavillon de l’oreille pour la localisation du son ?

A

À localiser les sons de hautes fréquences.

42
Q

Expliquez 3 indices permettant la localisation de la direction et dites pour quelles fréquences ils sont les plus efficaces.

A

Différence temporelle interaurale (basses), différence de phase (basses), différence d’intensité du son à chaque oreille (hautes).

43
Q

Expliquez les différents indices permettant la localisation de la distance, et dites pour quelles fréquences ils so1nt les plus efficaces.

A

Réverbérations (sons qui ont rebondi : plus la distance est grande, plus les sons qui atteignent l’oreille directement diminuent vite), spectre de fréquences (hautes fréquences sont plus facilement bloquées, paraissent venir de plus près).

44
Q

Les sons composés de ____ fréquences semblent venir de près alors que les sons composés de ___ fréquences semblent venir de plus loin.

A

Hautes = près, basses = loin.

45
Q

Nommez les 3 principales caractéristiques subjectives servant à décrire les sons.

A

Tonie (pitch), sonie (loudness) et timbre.

46
Q

Qu’est-ce que la phonétique ?

A

L’étude acoustique des sons de la parole.

47
Q

Qu’est-ce qu’un morphème libre ?

A

Unité de sens qui peut composer un mot et qui peut aussi constituer un mot à lui-seul.

48
Q

Qu’est-ce qu’un morphème lié ?

A

Unité de sens qui peut composer un mot mais qui ne constitue pas un mot en soi.

49
Q

Qu’est-ce qui permet de produire les consonnes ? Les voyelles ?

A

Consonnes : mouvements de fermeture. Voyelles : chenal expiratoire.

50
Q

Que permet de faire le spectrogramme ?

A

Il permet de faire l’analyse exacte des fréquences qui composent les sons du langage, sur une courte période mais de façon continue.

51
Q

Que stipule l’approche modulaire concernant le traitement de l’information auditive langagière ?

A

Elle stipule qu’il existerait des circuits neuronaux affectés au traitement de la parole, qu’il existerait un mécanisme propre au traitement de l’info langagière.

52
Q

Nommez deux aires du cerveau reliées à la perception du langage et les déficits associés à des atteintes à celles-ci.

A

Aire de Broca : une atteinte affecte la capacité de produire la parole.
Aire de Wernicke : une atteinte affecte la capacité de comprendre le langage.