Examen 1 Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 défis rencontrés par les jeunes professionnels ?

A

1- Visions étroites des notions de base en intervention familiale.
2- L’intégration des multiples niveaux de compréhension qu’implique l’univers des phénomènes familiaux sur les plans individuel, relationnel et contextuel.
3- La grande exposition aux différents modèles de pratiques liés à la famille.

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2
Q

Quels sont les deux positions qui se confrontent quant à la famille normale ?

A

1- Être famille normale = se conformer au modèle dominant.

2- Être famille normale = en arriver à fonctionner (sans égard au modèle familial)

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3
Q

Définit la famille normale.

Définit la normalité familiale.

A

1- Un construit social, i.e. une combinaison des visions subjectives du monde et de la culture plus large.
2- Elle est construite par les groupe dominants, la religion, la science. Elle est utilisée pour PATHOLOGISER et MARGINALISER ceux qui ne se conforment pas à la norme.

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4
Q

4 perspectives sur la normalité familiale

A

1- La famille asymptômatique (Selon le DSM-V = sans symptôme)
2- La famille moyenne, typique (sciences sociales, mesure de tendance centrale)
3- La famille idéale, saine (les normes sociales sont culturellement définies)
4- La famille qui, grâce à son propre système d’adaptation, parvient à ajuster son fonctionnement en empruntant différentes voies au fil de son développement. (Perspective qui s’inspire de la théorie des systèmes // adéquation et compatibilité)

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5
Q

Les caractéristiques de la famille

A

Des enfants et des adultes (Des rapports de dépendance entre deux générations)

Des liens reconnus socialement (Une acceptation culturelle ou légale des liens familiaux)

Une unité de vie dans un espace convivial (La nécessité d’assumer la vie quotidienne dans l’espace domestique)

Une certaine permanence (Une durée des relations familiales)

Une socialisation obligatoire (La transmission de l’héritage culturel entre les générations et l’apprentissage de la vie en société)

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6
Q

*L’évolution de la famille
La famille traditionnelle
-Caractéristiques

A

-Les membres de la famille traditionnelle partagent les mêmes buts : la survie du groupe et la transmission des biens de la famille, une communauté patriarcale, la mère est gardienne d’enfants, éducatrice, fait les tâches artisanales, etc., Les enfants sont intégrés au travail familial en fonction de leur âge.

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7
Q

*L’évolution de la famille
La famille moderne
-Caractéristiques

A

Changement social suscité par la modernisation (urbanisation, sécularisation, scolarisation, communication de masse, unité de consommation, réforme (ministère de l’éducation))

-Prédominance du sentiment amoureux, espace distinct, le rôle du père est de travailler à l’extérieur et d’être le pourvoyeur, le rôle de la mère est de faire les travaux domestiques, de s’occuper des soins et de la socialisation primaire des enfants. Il y a aussi le principe de démocratie.

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8
Q

*L’évolution de la famille
La famille contemporaine ou postmoderne
-Caractéristiques

A

Informatisation, technologie de la consommation, a mondialisation et a migration, l’individualisme narcissique, une morale du moment présent, l’emprise du droit.

-Moins de familles typiques, la famille désinstituée (diminution de mariages légaux, augmentation des unions libres, augmentation des naissances hors mariage, le nombre élevé de divorces et de ruptures d’unions libres), la symétrie dans les rôles parentaux.

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9
Q

Les types de famille

A
  • Famille nucléaire
  • Famille élargie (deux familles nucléaires partageant une résidence commune.)
  • Famille homoparentale (un peu plus de 2 hommes que de 2 femmes)
  • Famille monoparentale
  • Famille recomposée
  • Famille réseau (des membres consanguins qui vivent dans des résidences différentes)
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10
Q

*Des changements qui ont affecté la vie familiale des Québécois

A

-La montée de l’individualisme
+ L’autonomie, la liberté de choix, les droits et les responsabilités individuelles ;

+ L’épanouissement de chaque membre de la famille devient légitime pour chacun ;

+ La démocratie des relations parents/enfants ;

  • Le difficile équilibre entre autonomie de l’enfant et contrôle de l’enfant ;
  • Le droit à l’épanouissement personnel et les ruptures d’union.
  • L’organisation de la vie familiale
  • croissance de la population à cause de l’immigration
  • dénatalité (moins d’enfants mineurs)
  • accès à la propriété difficile (plus d’enfants majeurs)
  • croissance des familles monoparentales
  • Le nombre de famille est en hausse
  • Le nombre d’enfants est en hausse
  • Il y a plus d’enfant dans un CJ qui sont issus d’une famille monoparentale.
  • Avec le temps, il y a moins de mariages et ils se font plus tard.
  • La trajectoire des jeunes de familles Québécoises :
  • À l’âge de 8 ans, 1 québécois sur 4 né en 84-85 a connu la séparation de ses parents,
  • À l’âge de 6 ans, 1 québécois sur 4 né en 87-88 a connu la séparation de ses parents,
  • 2 à 3 ans après la rupture, 45% des enfants ont vu leurs parents former une nouvelle union,
  • 10 ans après c’était 85% et pour 45% d’entre eux, c’était une double recomposition.
  • L’organisation du marché du travail
  • 1/3 d’emploi atypique
    • de besoins en service de garde
  • Le taux de séparation est 2x plus élevé dans les familles où au moins un conjoint occupe un emploi atypique que dans les familles où les horaires de travail sont réguliers.)
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11
Q

D’autres réalités de famille

A
  • Familles autochtones (baby-boom actuellement), taux élevé de violence conjugale)
  • Familles immigrantes: maintenir et renforcer sa démographie, maintenir et développer son économie.
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12
Q

Les fonctions de la famille

A

Fonctions économiques : Le lieu de la transmission d’un capital économique, le lieu de production et de consommation

Fonctions biologiques : Reproduction biologique et renouvellement des générations, protection des individus

Fonctions sociales : Agent primaire de socialisation, identification sociale des individus, transmission sociale des ressources culturelles, reproduction des statuts sociaux et des rapports entre les sexes, formation morale, éthique, politique et religieuse, autonomie/individualisation

Fonctions affectives : Solidarité (soutien mutuel)

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13
Q

Définition d’un système

A

Un système est un ensemble d’éléments organisés, interdépendants, interagissant et qui cherche, dans un environnement donné, à atteindre un ou des buts déterminés, explicites ou non, en évoluant et en produisant une ou des activités.

La famille inclut des sous-systèmes, est elle-même incluse dans un ou des systèmes plus vastes qu’elle et elle gravite autour d’autres systèmes.

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14
Q

Pensée linéaire
ou
interaction circulaire

A

Il faut faire attention à la pensée linéaire (recherche de cause). La pensée linéaire amène des conclusions hâtives et ne permet pas les nuances…

Émetteur - messages ( verbaux ou non-verbaux) - récepteur - rétroaction …
*se rapproche le plus de l’intervention systémique.

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15
Q

Unicité et complexité

A
  • Unicité : Considérant que chaque famille est unique et singulière.
  • Complexité : Étant donné que chaque famille présente un réseau complexe de relations et d’émotions.
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16
Q

Totalité et équifinalité

A
  • Totalité : Les composantes d’un système sont indissociables. Quand une composante bouge, se modifie, les autres bougent, se modifient aussi. Le total est plus grand, plus important que la somme des parties.
  • Équifinalité : Dans un système, le même état final peut être atteint à partir de conditions initiales différentes ou par des chemins différents. Aussi, des conditions initiales similaires peuvent avoir des effets différents.
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17
Q

-Homéostasie et hétérostasie

A
  • Homéostasie : Recherche d’équilibre du système par la tendance à maintenir le statu quo (résistance au changement, préserver ce qui existe, assurer la stabilité en dépit des changements qui modifient le système); Maintenir un état stable si l’environnement change (s’autoréguler)
  • Peut se traduire par une résistance au changement souvent perçue chez les familles dysfonctionnelles.

-Hétérostasie : Tendance au changement, préoccupation pour la croissance et la transformation; Pour survivre et évoluer, le système doit à la fois conserver une stabilité et procéder à des changements.

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18
Q

symptôme d’une famille

A

Ce que le système annonce comme devant être « traité »; aussi appelé « patient désigné ». Le symptôme n’est pas le problème en soi, bien qu’il soit lié au problème; il est le langage par lequel s’exprime le problème. Les symptômes émergent souvent dans les périodes de crise

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19
Q

Ouverture et fermeture

A
  • Ouverture : Les échanges avec l’environnement. Dans un système ouvert, l’imprévisibilité laisse l’observateur dans de grandes incertitudes sur les effets des rétroactions.
  • Fermeture : Dans un système fermé, les effets sont prévisibles; s’il y a un changement, la chaîne de montage se bloque.
  • Souvent les familles qui présentent les plus gros défis.
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20
Q

Analyse d’un système ouvert selon 3 aspects

A

-aspect structural : fait référence aux composantes, à leurs attributs, et à la façon dont elles s’organisent dans l’espace.
[sous-système conjugal, parental et fraternel]

-aspect fonctionnel : fait référence aux processus;
comment la famille répond à des intrants par des
extrants; les échanges entre les composantes et ceux
entre la famille et son environnement.
[rôles, communication , l’expression des sentiments contrôle des comportements]

-aspect développemental : fait référence à l’évolution
à travers des événements attendus et inattendus. [formation du couple, naissance du 1er enfant, l’individualisation de l’enfant, l’individualisation de l’adolescent, le départ de la maison, le vieillissement ou la mort des parents])

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21
Q

3 types de frontières

A
  • distance acceptable = frontières claires, plus ouvertes, plus souples, plus perméables
  • distance presque inexistante = frontières peuvent devenir imprécises; frontières diffuses et poreuses
  • distance grande et échanges difficiles ou presque inexistants = frontières rigides, exagérément fermes
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22
Q

Les règles explicites vs implicites

A

Explicites : officiellement reconnues, exprimées ouvertement avec clarté, sans équivoque

Implicites : cachées, non dites, résultent souvent de
l’ajustement des enjeux individuels

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23
Q

Les types de pouvoir

A
  • Pouvoir légitime ou autoritaire : droit de contrôler le comportement des autres.
  • Pouvoir de la victime : Un individu est en position de vulnérabilité par rapport à un autre.
  • Pouvoir de référence : un enfant s’identifie de manière positive à un parent.
  • Pouvoir de l’expert : un individu possède des ressources ou une expertise valorisées par les autres.
  • Pouvoir de récompense : un individu croit que son obéissance lui permettra d’obtenir des faveurs d’une personne influente.
  • Pouvoir de coercition : Un individu croit que le personne influente utilisera la menace/violence/coercition s’il ne l’écoute pas.
  • Pouvoir de l’information : Un individu convainc les autres du bien-fondé de son message.
  • Pouvoir affectif : un individu manipule les autres sur le plan affectif pour en arriver à ses fins.
  • Pouvoir de la tension : un individu entretient un état de tension pour obtenir ce qu’il veut. (bouder, pleurer)
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24
Q

Les rôles

A
  • peuvent être socialement déterminés (ex.: père, étudiant, travailleur…)
  • peuvent être idiosyncratiques (propres à la famille) : le comique, le héro, le juge, le thérapeute, l’avocat…
25
Q

Les sortes de communication

A

-Communication d’ordre affectif : Lorsque l’information concerne les sentiments, les opinions, les besoins ou les désirs
-Communication d’ordre instrumental : lorsqu’elle a
trait aux aspects de la vie quotidienne tels le
logement ou le budget.

La redondance : la famille a des façons habituelles de réagir aux diverses situations de la vie.

4 styles de communication : clair et direct (*lui qui devrait être prôné), clair et
indirect, masqué et direct et masqué et indirect.

26
Q

La résolution de problème en 7 étapes

A
1- Définition du problème
2- communication du problème aux ressources appropriées
3- Recherche de solutions
4- Prise de décision
5- Action
6- Contrôle de l'action
7- Évaluation
27
Q

Les stades normatifs du cycle de vie familiale

A
1- Formation du couple
2- La naissance du premier enfant
3- L'individuation de l'enfant
4- L'individuation de l'adolescent
5- Le départ de la maison
6-Le vieillissement et la mort des parents
28
Q

Définition de la parentalité

A

L’ensemble du processus permettant aux adultes d’exercer leur rôle parental, c’est-à-dire de répondre aux besoins des enfants sur les plans physique, affectif et psychologique.

29
Q

Quels sont les 4 styles parentaux possibles ? Ensuite, nomme si le contrôle et la sensibilité sont faible ou élevé.
De plus, nomme les conséquences sur l’enfant.

A

Autoritaire : contrôle élevé, sensibilité faible
Conséquences = Il peut devenir renfermé et méfiant ou dans le cas contraire, il prend exemple sur l’autorité et essaie de contrôler son environnement, Il peut intimider d’autres enfants, Il est anxieux et réservé, plus susceptible à la toxicomanie, l’alcoolisme, le vandalisme ou la délinquance, Il est peu enclin à l’autonomie, Il peut devenir plus passif, dépendant et moins adapté socialement.

permissif : contrôle faible, sensibilité élevé
Conséquences = Il est immature et a peu de contrôle sur lui même, Il peut devenir égoïste et narcissique, Il cherche à défier l’autorité et vise le plaisir avant tout, Il peut manquer de respect envers autrui et les règles de société, se rendant parfois jusqu’à la violence et la délinquance,

autoritatif (démocratique): contrôle élevé, sensibilité élevé = caucasiens
Conséquences = Il apprend à composer avec les frustrations tout en se sentant écouté et accueilli par ses parents dans ce qu’il vit, Il respecte les autres, son environnement ainsi que lui-même, Il apprend graduellement à auto-réguler ses comportements afin de faire des choix plus adaptés à ses besoins, Il sait que ses parents sont là pour l’accompagner à se développer à son plein potentiel et qu’il sera réconforté s’il en ressent le besoin, Il se responsabilise face à ses choix sans avoir peur de la réaction de ses parents, Il développe sa confiance en lui et son estime personnelle à travers ses expériences de vie familiale.

négligent : contrôle faible, sensibilité faible
Conséquences = Risque d’ inadaptation psychosociale au cours de l’enfance, Divers problématiques intériorisées et extériorisées, Troubles de comportements, Symptômes dépressifs, Difficultés scolaires, Abandon scolaire, À l’adolescence, des difficultés liées à la délinquance sexuelle ou sociale

30
Q

6 changements qui ont un impact sur les rôles maternel et paternel

A

1- La diversification des structures familiales
2- La fragilisation des unions conjugales
3- Le caractère dynamique de la structure familiale
4-L’augmentation de la garde partagée lors de la séparation conjugale
5- L’homoparentalité
-Le contexte d’emploi des parents

31
Q

Le partage des tâches et la différenciation des rôles

A

-Va du non-engagement à l’engagement total du parent. Au milieu se trouve le partage des tâches.

-Les pères évalueraient leur implication dans les tâches domestiques à l’évaluation faite par les mères.
Les pères sont vus sur le plan disciplinaire comme étant plus autoritaires alors que les mères utiliseraient davantage des stratégies inductives ou démocratiques.

32
Q

Les comportements parentaux sont similaires, mais il y a 5 distinctions

A

Le type d’activités dans lequel sont engagés les parents, l’action, la nature des échanges verbaux, la réactivité aux comportements de dépendance de l’enfant, la mise au défi de l’enfant.

33
Q

3 niveaux d’engagement parental

A
  • interaction
  • disponibilité
  • Responsabilité
34
Q

La définition de coparentalité

A

Fait référence à une situation où deux adultes prennent en charge ensemble les soins et l’éducation d’un ou plusieurs enfants. (Parents ensemble / coparents)

35
Q

Les dimensions de la coparentalité

A
  • La solidarité parentale
  • Le soutien (coopération)
  • Le dénigrement
  • La division des tâches et des responsabilités
  • L’accord ou la mésentente
  • La gestion des interactions familiales
36
Q

Le types de comportement de la coparentalité

A

Comportement coparental ouvert : se produit en présence des deux parents et de l’enfant.

Comportement coparental voilé : produit devant l’enfant, mais en l’absence de l’autre parent.

Comportement coparental encapsulé : effectué en l’absence de l’enfant.

37
Q

Les facteurs influant la coparentalité

A

le type de lien qui unit les adultes, la fréquence des contacts entre les coparents et le nombre d’enfants, le nombre de relations coparentales, la distance géographique qui sépare les coparents.

38
Q

3 modèles du partage des tâches domestiques et des soins aux enfants

A
  • les rôles parentaux sont interchangeables
  • répartition des tâches selon les goûts et les compétences de chacun dans un esprit de collaboration
  • soutien du père à la mère.
39
Q

Les variables qui prédisent l’engagement paternel après le divorce

A

la satisfaction du père vis-à-vis de son rôle paternel, le soutien de la mère, l’absence ou le faible niveau de conflits avec la mère, la qualité de la relation père-enfant.

40
Q

4 types de coparentalité postséparation

A
  • coparentalité coopérative : les parents communiquent, se disputent rarement, soutiennent la parentalité de l’autre parent, parviennent à coordonner les règles entre les maisons.
  • coparentalité désengagée: communiquent très peu, peu de conflits, coopèrent peu.
  • coparentalité conflictuelle: parents hostiles, conflits élevés, contestent leur compétences, sabotent les contacts, non coopératifs.
  • coparentalité mixte : les parents tentent de coopérer malgré une hostilité élevée, arrivent à s’entendre en rigidifiant leur rôle de coparent, ils limitent leurs échangent au minimum.
41
Q

Quelles sont les attitudes et actions aliénantes ?

A

1) Parler en mal de l’autre parent de façon générale
2) Limiter le contact avec l’autre parent
3) Se fâcher ou donner moins d’amour à l’enfant si ce dernier se comporte positivement envers l’autre parent
4) Dire à l’enfant que l’autre parent ne l’aime pas
5) Forcer l’enfant à choisir entre ses deux parents
6) Parler en mal de l’autre parent en disant qu’il est dangereux
7) Se confier à l’enfant sur les aspects de la relation entre les ex-conjoints
8) Limiter les références à l’autre parent
9) Contraindre l’enfant à rejeter l’autre parent par exemple, en lui faisant dire des paroles blessantes à l’autre parent
10) Limiter le contact avec la famille élargie du parent aliéné ou déprécier sa famille
11) Déprécier le parent devant l’enfant de façon subtile et indirecte
12) Induire des conflits entre l’enfant et le parent aliéné.

42
Q

Les 3 sous-systèmes principaux de la famille recomposée

A

Les relations entre les adultes de la famille (qui implique les relations conjugales et ex-conjugales et les relations coparentales) ;

Les relations entre les parents et enfants ;

Les relations fraternelles.

43
Q

L’étude des modèles de beau-parentalité

A

La logique de substitution : le beau-parent gardien joue un rôle de parent.

La logique de pérennité : Le beau-parent est un parent d’addition

La logique d’exclusion : Le jeune n’a pas le sentiment d’être intégré dans la famille recomposée.

La logique de statu quo : Le rôle du beau-parent se résume à celui du conjoint du parent.

44
Q

Le rôle de l’intervenant avec le parent adoptif

A

Favoriser la constitution de liens positifs entre les parents adoptifs et leur enfant, puisque cela est considéré comme l’ingrédient du succès de l’adoption

Aider les parents à prendre conscience et accepter l’existence d’un processus d’adaptation

La compréhension de l’histoire de l’enfant et son besoin de sécurité

Respect du rythme de l’enfant

45
Q

Quels sont les synonymes de capacités parentales ?

A

aptitude, potentialité, possibilité

  • Évaluées par un psy.
  • Permanence (ex. DI, toxico)
46
Q

Quelle est la définition de compétences parentales / habiletés parentales ?

A

La somme des attitudes et des conduites favorables au développement normal de l’enfant. Les compétences, contrairement aux capacités, sont susceptibles de s’améliorer ou de se détériorer avec le temps. Elles ont donc un caractère circonstanciel et évolutif.

*Capacité et volonté sont les 2 éléments fondamentaux pour l’actualisation des compétences.

47
Q

Quelles sont les 8 compétences parentales ?

A

1) Répondre aux besoins de base
2) Offrir une réponse et un engagement affectifs
3) Adopter une attitude positive envers l’enfant
4) Considérer et traiter l’enfant comme une identité distincte
5) Exercer le rôle parental avec pertinence
6) Établir un cadre de vie
7) Favoriser la socialisation de l’enfant
8) Répondre aux besoins intellectuels et éducatifs de l’enfant

48
Q

Les fonctions parentales, quelles sont-elles ?

A

Selon Barudy et Dantagnan

1) Apporter nourriture affective et soins nécessaires à l’enfant
2) Permettre sa socialisation
3) Assurer son éducation

Selon le MSSS

1) Affection
2) Éducation
3) Identification
4) Autorité
5) Protection
6) Socialisation

49
Q

7 principes d’intervention selon Tarabulsy

A

Adopter l’approche des petits pas (objectifs réalistes, adaptés aux besoins de la famille et visant l’atteinte de réussite);

  • Respecter les besoins et le rythme du parent;
  • Souligner les efforts du parent ;
  • Intervenir auprès de la mère et du père;
  • S’appuyer sur l’équipe multidisciplinaire;
  • Tenir compte des valeurs de la famille;
  • Encourager le réinvestissement quotidien
50
Q

Les défis d’être parents aujourd’hui

A

Reconnaissance du rôle des pères

Soutien financier

Reconnaissance du rôle des parents à titre de premiers responsables et ayant la capacité de prendre des décisions relatives au bien -être de leur enfant

Support aux parents chez qui l’enfant présente un retard de développement, une déficience intellectuelle ou un TSA.

L’accès aux services de proximité

La réponse aux besoins des familles recomposées, monoparentales et homoparentales.

Venir d’ailleurs et élever ses enfants dans une société d’accueil

Et bien d’autres…

51
Q

Les 3 fondements de l’approche écologique

A

Le développement est le résultat des interactions continuelles et réciproques entre l’organisme et son environnement.

L’organisme et son environnement s’influencent mutuellement et constamment chacun s’adaptant en réponse aux changements de l’autre.

L’adaptation, c’est l’équilibre entre les forces et faiblesses de l’individu et les risques et opportunités rencontrées dans son environnement. Dit autrement, l’adaptation est l’adéquation entre les caractéristiques de la personne et celles de la niche écologique dans laquelle elle s’insère. (SPÉCIFIQUE À LA PSYCHOÉDUCATION)

52
Q

Quels sont les 5 systèmes dans l’approche écologique ? Donne un exemple pour chacun

A

Ontosystème : L’enfant et les caractéristiques qui lui sont propres (innées ou acquises) aux plans physique, émotionnel, intellectuel et comportemental.
Exemple : attributs, compétences, traits de personnalité, troubles, déficience, orientation sexuelle…

Microsystème : Les différents milieux ou contextes dans lesquels l’individu participe directement, joue un rôle actif.
Exemple : réseau social, influence mutuelle

Mésosystème : Les interactions, les liens, les processus qui prennent place entre les différents microsystèmes.
Exemple : lien entre le milieu de travail et le rôle parental, lien entre le réseau social e le rôle parental…

Exosystème : Lieux ou contextes dans lesquels la personne n’est pas directement impliquée, engagée, mais dans lesquels les événements qui se déroulent affectent, influencent cette personne.
Exemple : école, garderie, la ville, liens, conflits de valeurs.

Macrosystème : Ensemble de croyances, valeurs, idéologies et façons de vivre propres à une culture ou à une sous-culture.
Exemple : valeur de la violence, tolérance vis-à-vis la punition physique, la classe sociale…

53
Q

Quelles sont les deux idées importantes concernant le concept de risque?

A
  • Cumul des risques

- Poids des risques (relatif au contexte)

54
Q

2 perspectives écologiques de la relation parent-enfant

A
  • psychologique : Le parent est responsable du développement de l’enfant d’où compétences parentales indispensables. On doit travailler avec le comportement/le symptôme.
  • écologique : Certaines conditions environnementales s’avèrent nécessaires pour l’exercice réussi du rôle parental. (Lecture plus globale.) Le comportement est un message.
55
Q

Il semble que les décisions les plus déterminantes face aux enfants sont prises dans des “lieux” où ceux-ci ne sont pas directement impliqués. Quels sont ces 3 sphères ?

A
  • Travail (ex. : Conciliation travail/famille, congé parental…)
  • Logement (adéquat ou non)
  • Budget
56
Q

Quelles sont les caractéristiques de la grille de steinhauer ?

A
  • Utilisation clinique
  • Dépistage
  • Soutien à l’évaluation
  • Soutien à l’intervention
  • Multidisciplinarité
57
Q

Quelles sont les 3 conditions d’utilisation de la grile de Steinhauer ?

A
  • Observation directe
  • Temps d’observation et d’intervention
  • Connaissances de base
58
Q

Les limites de la grille de steinhauer

A

Dans la structure :

  • Présence de questions portant à l’interprétation
  • Cotes mal graduées
  • Manque d’espace pour coter les deux parents

Dans l’application

  • Besoin d’une période d’appropriation
  • Résistances propres aux intervenants