Examen 1 Flashcards

1
Q

Je souhaite vérifier si les personnes adultes qui ont sont les plus grandes sont aussi les plus lourdes. Pour cela, j’ai mesuré la taille en cm des participants et j’ai pesé leur poids en kg. Quel est le test statistique approprié?

A

La corrélation de Pearson (R)

Nous avons dans cet exemple, 2 variables : la taille et le poids (2 variables quantitatives continues). Nous n’avons aucun indice sur laquelle de ces variables est la variable indépendante (VI) et laquelle est la variable dépendante (VD). Ici, nous souhaitons simplement savoir si ces deux variables sont associées : en conséquence, nous ne parlons pas de VI-VD, mais simplement de variables. La corrélation de Pearson est ici tout à fait indiquée.

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2
Q

Je souhaite vérifier la possible association entre le QI et le niveau socio-économique. Pour cela, j’ai mesuré le QI des participants et j’ai mesuré le niveau socio-économique par des questionnaires appropriés. Quel est le test statistique approprié?

A

La corrélation de Pearson (R)

Nous avons dans cet exemple, 2 variables : le QI et le niveau socio-économique des participants (2 variables discrètes). Nous n’avons aucun indice sur laquelle de ces variables est la variable indépendante (VI) et laquelle est la variable dépendante (VD). Ici, nous souhaitons simplement savoir si ces deux variables sont associées : en conséquence, nous ne parlons pas de VI-VD, mais simplement de variables. La corrélation de Pearson est ici tout à fait indiquée.

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3
Q

Quelle est la différence entre une variable quantitative discrète et une variable quantitative continue?

A

Une variable discrète ne peut prendre que des valeurs correspondant à des nombres entier. Par exemple, le nombre de personnes présentes dans une salle, le nombre d’items dans une liste.

Une variable continue peut prendre des valeurs qui vont au-delà des entiers comme par exemple, la taille (1,63 m) ou le poids d’une personne (60,56kg).

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4
Q

Je souhaite vérifier si plus un pilote automobile est bon, plus il prends des risques. Pour cela, j’ai pris connaissance des positions de différents pilotes dans le championnat, et j’ai demandé à chacun de ces pilotes de prendre part à une tâche mesurant la prise de risque (score sur 30). Quel est le test statistique approprié?

A

La corrélation de Spearman (Rho)

La corrélation de Spearman est l’équivalent non paramétrique de la corrélation de Pearson. Elle est donc à favoriser lorsque la distribution n’est pas normale. Elle est également utilisé lorsque l’échantillon est très petit. Si l’une de ces 2 conditions est présente, nous avons tout intérêt à utiliser la corrélation de Spearman. Là ou la corrélation de Pearson permet d’étudier des relations linéaires, la corrélation de Spearman permet d’étudier des relations non-linéaires. Aussi, le calcul porte cette fois-ci non plus sur les valeurs de nos mesures, mais sur leur rang.

Dans l’exemple ici, la variable ‘‘Position’’ est catégorielle, toutefois, elle peut être traitée comme ordinale, car nous pouvons établir une échelle sur nos données (1er est meilleur que 2ème, etc.). Ici, il y a fort à parier que notre distribution ne suive pas une loi normale (dans notre cas, la majorité des pilotes vont avoir un score élevé à notre mesure de prise de risque). La corrélation de Spearman est tout à fait indiquée.

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5
Q

Je souhaite vérifier un lien entre la taille et le poids chez des enfants. Pour cela, j’ai mesuré la taille en cm des participants et pesé leur poids (en kg). Je sais également que l’âge et le poids sont fortement corrélés avec l’âge. Quel est le test statistique approprié?

A

La corrélation partielle.

Nous avons dans cet exemple, deux variables (la taille et le poids des participants). L’utilisation d’une corrélation simple (R de Pearson) peut s’utiliser ici. Cependant, elle omet de contrôler un facteur important dans cette association: l’âge des enfants. L’âge des enfant, quant à lui, est (à cette période de la vie) fortement corrélé avec la taille et le poids des enfants. Il est cependant très simple de contrôler l’effet de cette variable. La corrélation partielle est utilisée dans ce but et va soustraire l’effet de cette variable à ceux de la taille et du poids.

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6
Q

Je souhaite vérifier si le sexe des individus a une influence sur la pratique du Hockey sur glace. Pour cela, j’ai demandé à des participants d’indiquer leur sexe, et de dire si oui ou non ils pratiquent le Hockey. Quel est le test statistique approprié?

A

Nous avons ici une variable indépendante (le sexe des participants) qui est catégorielle (qualitative) et qui de manière important ne présente que 2 modalités. En d’autres termes, nous avons 2 groupes de participants, hommes et femmes. En ce qui concerne la variable dépendante, elle est qualitative (la pratique du hockey): les participants répondent simplement par ‘‘oui’’ ou ‘‘non’’. Nous avons donc 2 groupes ainsi qu’une variable dépendante qualitative. Le test du Khi 2 d’indépendance est ici tout à fait indiqué.

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7
Q

Je souhaite vérifier si les hommes sont plus grands que les femmes. Pour cela, j’ai mesuré la taille en cm des participants (hommes et femmes). Quel est le test statistique approprié?

A

Le test t pour échantillons indépendants.

Nous avons ici une variable indépendante (le sexe) qui est catégorielle (homme vs femme) et intersujet (homme ou femme mais pas les deux à la fois). En ce qui concerne la variable dépendante (la taille), cette variable est continue (mesurée en cm). Le test t pour échantillon indépendant est tout à fait indiqué.

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8
Q

Je souhaite vérifier si les québécois boivent plus de bière le soir que le matin. Pour cela, nous avons observé la quantité de bière (en décilitres) que buvaient des participants québécois le matin (à 10h:00 am) et le soir (à 18h:00). Ainsi, nous prenions deux mesures (une le matin et une le soir) pour chaque participant. Quel est le test statistique approprié?

A

Le test t pour échantillon appariés.

Nous avons ici une variable indépendante (le moment de la journée) qui est catégorielle (matin vs soir) et intrasujet (le participant boit le matin et le soir : il passe par les deux modalités de la variable indépendante). En ce qui concerne la variable dépendante (la quantité d’alcool absorbée), elle est continue (mesurée en décilitres). Le test t pour échantillon appariés est ici tout à fait indiqué.

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9
Q

Je souhaite vérifier les effets du sexe et de l’âge sur la quantité de nourriture que nous mangeons (concrètement, je pense que les hommes mangent plus que les femmes, mais que ceci n’est vrai que chez les adultes, alors que je ne m’attends à aucune différence du sexe chez les enfants). Pour cela, nous avons mesuré la quantité de nourriture (en nombre de calories) que des participants adultes ( + de 25 ans) homme et des participants adultes femmes mangeaient, et fait la même chose avec des participants enfants (entre 7 et 10 ans) de sexe masculin et de sexe féminin. Quel est le test statistique approprié?

A

L’ANOVA à mesures indépendantes.

Nous avons, dans cet exemple, deux variables indépendantes. La première VI est le sexe de l’individu. Cette variable est catégorielle et intersujet (homme vs femme). La seconde VI est l’âge de l’individu. Cette variable est catégorielle (car nous ‘‘créons’’ ici deux catégories : enfants et adultes) et intersujet. En ce qui concerne la variable dépendante (quantité de nourriture ingurgitée), cette variable est continue (mesurée en nombre de calories). L’ANOVA à mesures indépendantes est ici tout à fait indiquée.

Au final, l’ANOVA à mesures indépendantes fait le parallèle à ce que fait le test t de Student pour échantillon indépendant, si ce n’est que cette fois-ci, nous pouvons mettre autant de variables indépendantes que nous le souhaitons, à compter du moment qu’elles sont chacune intersujet, et explorer comment elles interagissent ensemble.

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10
Q

Je souhaite vérifier les effets de l’alcool et du temps de sommeil sur la con-centration d’étudiants au Doctorat (en fait, je pense que la consommation d’alcool diminue la concentration lorsque l’individu à dormi une quantité suffisante, alors que je pense que la consommation d’alcool n’aura pas d’influence sur la concentration d’un individu ayant peu dormi - sa concentration étant déjà perturbée par le manque de sommeil). Chaque participant passait par plusieurs conditions: une fois, il ne buvait pas d’alcool et avait dormi 9h; une fois il ne buvait pas d’alcool et avait dormi 3h; une fois il buvait de l’alcool et avait dormi 9h; enfin,une dernière fois, il buvait de l’alcool et avait dormi 3h. À chaque fois, le participant devait s’engager dans une tâche d’attention (nous mesurions la performance). Quel est le test statistique approprié?

A

L’ANOVA à mesure répétée.

Nous avons, dans cet exemple, deux variables indépendantes. La 1ère VI est l’Alcool. Cette variable est catégorielle (condition présente vs. absente) et intrasujet (Le même participant va passer par les deux niveaux de cette variable). La seconde VI est le Temps de sommeil. Cette seconde variable est également catégorielle (9h : temps de sommeil élevé vs. 3h : temps de sommeil faible) et également intrasujet, puisque le même participant passe par les deux niveaux de cette VI. La variable dépendante (performance) est une variable continue. Au final, vous aurez compris qu’un même participant va passer l’expérience 4 fois, avec à chaque fois une modalité différente. L’ANOVA à mesures répétées est ici tout à fait indiquée. Au final, l’ANOVA à mesures répétées fait le parallèle à ce que fait letde Student pour échantillon apparié, si ce n’est que cette fois-ci, nous pouvons mettre autant de variables indépendantes que nous le souhaitons, à compter du moment qu’elles sont chacune intrasujet.

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11
Q

Je souhaite vérifier les effets du sexe et du moment de la journée sur la quantité d’alcool que boivent des individus (en fait, je pense que les hommes boivent plus d’alcool que les femmes mais que ceci ne devrait être vrai que le soir alors que je ne m’attends à aucune différence le matin). Pour cela nous avons observé la quantité de bières (en décilitres) que buvaient des participants québécois hommes et femmes le matin (à 10:00) et le soir (à 18:00). Ainsi, nous prenions deux mesures (une le matin et une le soir) pour chaque homme et pour chaque femme. Quel est le test statistique approprié?

A

L’ANOVA mixte.

L’ANOVA mixte porte bien son nom: elle signifie qu’au moins une des variables indépendantes est intrasujet, et qu’au moins une autre de ces variables indépendantes est intersujet. Ainsi, nous avons, dans un même devis, à la fois des variables indépendantes intrasujet et des variables indépendantes intersujet.Nous avons, dans cet exemple, deux variables indépendantes. La première VI est le sexe de l’individu. Cette variable est catégorielle et intersujet (homme vs. femme). La seconde VI est le moment de la journée. Cette seconde variable est également catégorielle (matin vs. soir) et est intrasujet, car chaque participant passe par les deux modalités de cette VI (pour chaque participant, nous prenons une mesure le matin et une mesure le soir). En ce qui concerne la variable dépendante(la quantité d’alcool absorbée), elle est continue (mesurée en décilitres). L’ANOVA mixte est ici tout à fait indiquée.

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12
Q

Dans quel objectif et dans quelles conditions utilise-t-on un test de corrélation de Pearson?

A

On utilise un test de corrélation de Pearson lorsqu’on cherche à tester une association entre 2 variables quantitatives codées de manière continue.

On peut, par exemple, se demander s’il existe une association entre la taille d’un individu mesuré en cm et son âge mesuré en années. On mesurera alors la taille et l’âge des participants pour ensuite effectuer le test de corrélations de Pearson.

Notons aussi que la corrélation de Pearson est un test dit ‘‘paramétrique’’ et pour être utiliser, certaines conditions doivent être remplies :

1) la distribution doit être normale

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13
Q

Quel est l’objectif du test de corrélation de Pearson?

A

Tester l’existence d’une relation entre 2 variables quantitatives continues X et Y.

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14
Q

Quel type de variable permettent l’utilisation d’un test de corrélation de Pearson?

A

Deux variables quantitatives codées de manière continue.

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15
Q

Pourquoi est-ce qu’un chercheur voudrait utiliser un test de corrélation de Spearman plutôt qu’un test de corrélation de Pearson?

A

Le test de corrélation de Spearman est l’équivalent non paramétrique du test de corrélation de Pearson. Un chercheur pourrait choisir d’utiliser le test de corrélation de Spearman si la distribution de ses variables n’est pas normale ou encore si son échantillon est très petit. Lorsqu’on utilise Spearman, c’est qu’on s’intéresse à l’association entre deux variables codés sur des rangs.

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16
Q

Lorsqu’il est question d’un test t (de Student) à échantillons indépendants, quelles sont les propriétés auxquelles les variables doivent répondre pour que ce test puisse s’appliquer?

A

On doit avoir une variable indépendante à modalité intersujet (deux groupe distincts).

Autrement dit, on utilise cette technique pour comparer DEUX groupes, créés par une variable catégorielle, en fonction de leur moyenne à une mesure (variable continue).

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17
Q

Lorsqu’il est question d’un test t (de Student) à échantillons appariés, quelles sont les propriétés auxquelles les variables doivent répondre pour que ce test puisse s’appliquer?

A

On doit avoir une variable indépendante à deux modalités intrasujet (bloc ou mesure répétée avec 2 temps).

Souvent, le but de ce test est de vérifier l’effet de la variable indépendante (une intervention par exemple) sur la variable dépendante (les sujets, ces derniers ayant été pairés d’une façon ou d’une autre). On mesure donc la variable dépendante avant et après l’intervention.

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18
Q

Quelles sont les conditions d’application d’un test t de Student à échantillons indépendants?

A

Les données sont normalement distribuées.

La variable dépendante est continue.

Les variances des groupes sont égales (homogénéitéde la variance).

Les groupes sont indépendants (les mêmes observations ne peuvent pas être dans les deux groupes).

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19
Q

Quelles sont les conditions d’application d’un test t de Student à échantillons appariés?

A

La distribution des deux mesures est normale dans la population OU l’échantillon est assez grand pour permettre de référer au théorème central limite pour la normalité de la distribution échantillonnale des différences de moyennes.

Les deux mesures sont des variables continues possédant la même échelle de mesure.

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20
Q

Lorsqu’il est question d’une ANOVA à mesures indépendantes, quelles sont les propriétés auxquelles les variables doivent répondre pour que le test puisse s’appliquer ?

A

On doit être en présence de 2 ou plusieurs variables indépendantes à modalité intersujet (trois groupes distincts ou plus).

Cette technique permet de comparer les moyennes de trois groupes ou plus, créés par une variable catégorielle.

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21
Q

Lorsqu’il est question d’une ANOVA à mesures répétées, quelles sont les propriétés auxquelles les variables doivent répondre pour que le test puisse s’appliquer ?

A

On doit être en présence de 2 ou plusieurs indépendantes à modalité intrasujet (bloc ou mesure répétée avec 3 temps ou plus).

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22
Q

Quels sont les éléments (ou sections) d’un rapport de recherche en psychologie? Nommez les dans l’ordre.

A

1) Le titre
2) Le résumé
3) L’introduction
4) La méthode
5) Les résultats
6) La discussion
7) Les références

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23
Q

Quels sont les éléments indispensable d’un titre de rapport de recherche?

A

On s’attend à ce que le titre soit informatif. Un titre informatif contient idéalement tous les éléments de la question (ou sujet) de recherche (variables, population si pertinent).

Il doit contenir les 2 éléments les plus importants :

1) Le sujet de recherche
2) Le résultat principal que nous souhaitons mettre de l’avant.

Par exemple: ‘‘Les adultes sont plus grands que les enfants’’

On connait les variables (taille et âge), on a aussi le résultat principal ainsi que le sujet de recherche.

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24
Q

On dit que le résumé est traditionnellement composé de plusieurs parties. Nommez-les dans l’ordre.

A

1) Contexte théorique
2) But de la recherche
3) Méthode (de manière concise, ‘‘par l’intermédiaire de questionnaires’’ par exemple… )
4) Résultats principaux (incluant statistiques)
5) Conclusion

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25
Q

L’introduction contient plusieurs sous-parties implicites, lesquelles? Nommez-les dans l’ordre.

A

1) Le contexte théorique
On cherche ici à justifier la question de recherche et on aborde seulement les variables conceptuelles (les concepts pertinents) et les liens entre les variables.

2) La ( ou les) question(s) de recherche
Celle-ci doit découler naturellement du contexte théorique.

3) Les hypothèses
Celles-ci ne doivent pas être surprenantes pour le lecteur.

Gardons en tête l’entonnoir! Il est important que tout soit fluide et qu’il y ai des liens entre les 3 sous-sections.

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26
Q

La méthode se divise traditionnellement en plusieurs sous-parties (parties qui sont ici mentionnées explicitement). Lesquelles ? Nommez-les dans l’ordre.

A

1) Participants
2) Devis de recherche
3) Matériel
4) Procédure

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27
Q

Quelle est la différence entre un plan intersujet et un plan intrasujet lorsqu’il est question de plan expérimentaux ou quasi-expérimentaux?

A

Dans le cas d’un plan intersujet, on compare différents individus entre eux tandis que dans le cas d’un plan intrasujet, le même individu fera partie de plus d’une condition dans le cadre de l’étude. Le plan intrasujet permet diminuer les variables confondantes pour lesquelles on aurait du contrôler dans le cadre d’un plan intersujet.

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28
Q

Qu’est-ce qui distingue un plan expérimental d’un plan quasi-expérimental?

A

Dans le cadre d’un plan expérimental, les chercheurs seront en mesure de manipuler à proprement parler la variable indépendante de chacun des groupe ce qui n’est pas le cas dans un plan quasi expérimental. Dans un plan quasi-expérimental, les chercheurs vont créer des groupes en fonction d’une caractéristique inhérente aux individus qu’ils ne sont pas en mesure de manipuler.

Notons que le plan expérimental est le seul devis qui permet de tirer une relation de causalité entre les variables.

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29
Q

Vrai ou Faux : le plan expérimental est le seul devis de recherche permettant de conclure à une relation de cause à effet entre les variables.

A

Vrai

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30
Q

Vrai ou Faux : le plan quasi-expérimental est le seul devis de recherche permettant de conclure à une relation de cause à effet entre les variables.

A

Faux

Seul le plan expérimental permet de tirer de telles conclusions.

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31
Q

Vrai ou Faux : le devis corrélationnel est le seul devis permettant de conclure à une relation de cause à effet entre les variables.

A

Faux

Seul le plan expérimental permet de tirer de telles conclusions.

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32
Q

Vrai ou Faux : Dans un plan corrélationnel, il est nécessaire et judicieux de mentionner qu’il s’agit d’un plan inter-sujet.

A

Faux

En fait, dans le cas d’un devis corrélationnel, le fait qu’il s’agisse d’un plan intersujet est implicite au devis de recherche. il est donc inutile de le mentionner explicitement.

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33
Q

Vrai ou Faux : Il est techniquement correct de parler de Variable ‘‘indépendante’’ et ‘‘dépendante’’ dans le cadre d’un devis corrélationnel.

A

Faux,

On parlera dans ce cas simplement de ‘‘variables’’ sans spécifier laquelle est indépendante et laquelle est dépendante puisque cela sous-entend une relation de causalité qu’il n’est pas possible de déduire à l’aide de ce type de devis.

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34
Q

On dit que le devis de recherche permet deux chose importantes, lesquelles?

A

1) Le devis permet de lier les variables conceptuelles (les concepts) aux variables opérationnelles (mesures).
2) Le devis de recherche permet aussi d’anticiper les statistiques.

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35
Q

Dans la section ‘‘matériel’’ d’un rapport, le chercheur doit décrire chaque outils utilisé dans le cadre de son étude. Dans le cas ou l’on utiliserait un questionnaire, quels sont les éléments qui doivent être mentionnés dans le rapport? Énumérez-les.

A

1) Le nom du questionnaire
2) Le nombre d’items que contient le questionnaire
3) Un exemple d’item
4) Une description des modalités de réponse (le type d’échelle utilisée)

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36
Q

Dans la section procédure d’un rapport, que retrouve-t-on?

A

Nous retrouvons ce que fait le participant à partir du début jusqu’à la fin de sa participation. Il y a une importance de l’ordre chronologique des choses dans cette section.

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37
Q

Quelle est la différence entre la section ‘‘matériel’’ et la section ‘‘procédure’’ d’un rapport?

A

La matériel décrit les instruments de mesure alors que la procédure énumère (nomme) le matériel dans un ordre précis.

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38
Q

Que retrouve-t-on dans la section ‘‘résultats’’ d’un rapport?

A

Il s’agit d’une section dans laquelle le chercheur rapporte simplement les analyses effectuées et les résultats statistiques associés à ces analyses. Il s’agit d’une section qui, généralement, contient peu de mots et beaucoup de chiffres.

Il est facultatif mais, toutefois fort recommandé, de rappeler les hypothèses au lecteur. Il n’est pas nécessaire de justifier l’utilisation des tests statistiques employés à moins qu’il ne s’agisse d’un test inhabituel (dans ce cas, il sera nécessaire d’expliquer le choix du test).

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39
Q

Dans la section ‘‘Discussion’’ d’un rapport de recherche, quelles sont les sous-sections implicites que l’on y retrouve? Nommez-les dans l’ordre chronologique.

A

1) Recontextualiser notre recherche
2) Rementionner vos résultats (en mots) et les mettre en lien avec vos hypothèses
3) Discuter nos résultats en lien avec la littérature (qu’apportent nos résultats en terme de savoir?)

  1. 1) ne pas hésiter à citer d’autres auteurs
  2. 2) Argumenter sur l’apport de l’étude en question. Est-elle cohérente avec la littérature ou plutôt en contradiction avec celle-ci?
  3. 3) Explications en lien avec la littérature.

4) Discuter des limites et des avenues futures (quelles recherches pourrait-on faire par la suite pour étoffer nos découvertes?)

Il est important de respecter l’ordre des sous-section.

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40
Q

Vrai ou faux : il est important de respecter l’ordre des sous-sections de la discussion d’un rapport.

A

Vrai

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41
Q

Lorsqu’il est question des limites dans un rapport de recherche (dans la section discussion, dernière sous-section chronologique), comment doit-on discuter des limites?

A

Il est important de ne pas uniquement nommer une multitude de limites sans jamais les expliquer. Il est préférable de sélectionner 2 ou 3 limites pertinentes et d’expliquer en quoi elles sont pertinentes.

Chaque choix méthodologique entrainent des bais, exploiter ces biais (ou limites) inhérent au devis de recherche en lui-même.

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42
Q

Donnez un exemple de limite d’ordre éthique.

A

Si l’on souhaite démontrer que la cigarette cause le cancer, il faut utiliser un plan expérimental et faire fumer un groupe sur 2 (afin d’obtenir une relation de cause à effet entre la cigarette et le cancer). Or, il ne s’agit pas d’une expérience éthique. Ce genre d’étude n’aura jamais lieu.

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43
Q

Quels sont les objectifs généraux d’un rapport de recherche?

A

1) Présenter une recherche empirique
2) Présenter de manière rigoureuse des résultats novateurs
3) Mettre en avant la manière dont ces résultats font avancer les connaissances scientifiques.
4) Tout cela en étant le plus concis possible (la limite mise à 2000 mots permet ainsi plus de clarté pour le lecteur).

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44
Q

Que représente le résumé de la recherche?

A

Il s’agit d’une version condensée de la recherche (100 mots maximum).

Le lecteur doit pouvoir se faire une idée, au travers de ces quelques lignes de :

1) L’objectif de la recherche
2) La méthode employée
3) Les principaux résultats obtenus

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45
Q

Dans un contexte où des hypothèses de recherches sont infirmées, quelles conclusions peut-on tirer à propos du contexte théorique?

A

On doit en conclure que le contexte théorique doit alors être remis en question.

46
Q

Vrai ou Faux: Dans l’introduction (section du contexte théorique), il est préférable de citer l’entièreté des études portant sur notre problématique, question d’avoir une revue exhaustive de la littérature actuelle.

A

Faux,

On ne doit pas citer toutes les études portant sur notre problématique. Nous allons plutôt citer uniquement les études les plus pertinentes qui nous permettent de glisser d’une manière fluide jusqu’à la question de recherche et par la suite jusqu’aux hypothèses de recherche.

47
Q

Vrai ou Faux: Dans l’introduction (section du contexte théorique), il est préférable de citer uniquement les études les plus pertinentes portant sur notre problématique, question d’avoir une revue claire et concise de la littérature actuelle sur un sujet X.

A

Vrai

48
Q

Vrai ou Faux : On dit d’un contexte théorique bien écrit qu’il fait émerger la question de recherche au fur et a mesure que le lecteur avance dans sa lecture.

A

Vrai

49
Q

Vrai ou Faux : Il est nécessaire de prendre de temps d’expliciter ou de définir les concepts dans l’introduction d’un rapport.

A

Vrai

50
Q

Vrai ou Faux : Il n’est pas nécessaire d’expliciter ou de définir les concepts utilisés dans un rapport de recherche étant donné que ce type de manuscrit s’adresse avant tout à un lecteur averti ayant déjà un certains niveau de connaissance sur le sujet en question.

A

Absolument Faux!

Il est nécessaire de prendre de temps d’expliciter ou de définir les concepts dans l’introduction d’un rapport. On souhaite qu’il soit concis, oui mais, aussi clair pour le lecteur.

51
Q

Vrai ou Faux : la question de recherche, dans un rapport, est nécessairement formulée sous forme d’interrogation.

A

Faux.

La question de recherche n’est pas nécessairement formulée sous forme de question.

Par exemple: Au vu des récentes découvertes, la présente recherche explore les goûts alimentaires des hommes et des femmes, en se centrant en particulier sur les différences de préférences alimentaires entre les deux sexes. Elle a pour objectif de refaire l’expérience de Moutarde (2001) tout en contrôlant cette fois-ci l’heure du repas.

52
Q

Quelle forme prennent les hypothèses d’un rapport?

A

Ces hypothèses prennent la forme d’affirmations, qui seront testées grâce à l’expérimentation, la complétion de questionnaires ou l’observation. Nous ne devons absolument pas hésiter à ‘‘affirmer’’ les hypothèses. Nous n risquons rien car nous allons justement les tester, pour finalement les vérifier ou les infirmer.

53
Q

Vrai ou Faux : La méthode d’un rapport de recherche se divise traditionnellement en 4 sous-sections implicites.

A

Faux,

Les sous-sections sont explicites dans la section ‘‘méthode’’

1) participants
2) Devis de recherche
3) matériel
4) procédure

54
Q

Vrai ou Faux : La méthode d’un rapport de recherche se divise traditionnellement en 4 sous-sections qui sont détaillées explicitement dans le rapport.

A

Vrai

Les sous-sections sont explicites dans la section ‘‘méthode’’

1) participants
2) Devis de recherche
3) matériel
4) procédure

55
Q

Vrai ou Faux : Dans la section ‘‘méthode’’ d’un rapport de recherche, l’ordre des sous-sections est fixe.

A

Faux,

En fait, l’ordre n’est pas nécessairement fixe.

56
Q

Dans la section ‘‘participants’’ d’un rapport de recherche, quels sont les éléments descriptifs qui doivent être mentionnés?

A

1) Le nombre de participant
2) L’âge moyen de l’échantillon
3) Le nombre d’hommes et de femmes
4) Le mode de recrutement (sur le campus universitaire? sur internet? Étaient-ils payés? si oui, combien?)
5) les particularités de l’échantillon (si applicable)

p. ex : Vos participants étaient-ils atteints d’un trouble particulier?

Nous devons évoquer tout ce qui n’est pas commun et qui nous semble pertinent de faire connaître au lecteur.

Voici un exemple complet (contenant tous les éléments nécessaires dans cette section) :

Les participants (18 femmes, âge moyen = 32.4, ÉT = 5.3) ont été recrutés sur le campus de l’université du Québec à Trois-Rivières. Ils recevaient une compensation financière de 10$.

Si certains éléments sont nécessaires aux analyses, ils sont ajoutés ici avec leur moyenne et écart-type respectifs.

57
Q

Vrai ou Faux : L’âge et le sexe des participants sont systématiquement intégrés à la section ‘‘participants’’.

A

Vrai

58
Q

Vrai ou Faux : L’âge et le sexe des participants ne sont pas systématiquement intégrés à la section ‘‘participants’’.

A

Faux

59
Q

Vrai ou Faux : Dans le cadre d’un devis corrélationnel, il est adapté de discuter des variables sous les termes de VI et VD.

A

Faux

Dans ce type de devis, nous parlerons uniquement de ‘‘variables’’.

60
Q

Voici un exemple de description d’un outil (section matériel) :

Afin de déterminer le niveau d’appétit de nos participants, nous avons utilisé l’échelle d’appétit (ÉA). Cette mesure est composée de neuf items (p. ex : ‘‘Je me lève pour manger la nuit’’) et les participants devaient indiquer à quel point ils étaient d’accord avec l’énoncé, en utilisant une échelle de Likert allant de 1 (pas du tout d’accord) à 7 (Tout à fait d’accord).

Quel est l’élément manquant dans cet exemple?

A

L’auteur qui a construit l’outil. On ne sait pas qui à construit l’outil en question.

Version correcte:

Afin de déterminer le niveau d’appétit de nos participants, nous avons utilisé l’échelle d’appétit (ÉA) de Mayo (2012). Cette mesure est composée de neuf items (p. ex : ‘‘Je me lève pour manger la nuit’’) et les participants devaient indiquer à quel point ils étaient d’accord avec l’énoncé, en utilisant une échelle de Likert allant de 1 (pas du tout d’accord) à 7 (Tout à fait d’accord).

61
Q

Voici un exemple de description d’un outil (section matériel) :

Afin de déterminer le niveau d’appétit de nos participants, nous avons utilisé l’échelle d’appétit (ÉA). Cette mesure est composée de neuf items et les participants devaient indiquer à quel point ils étaient d’accord avec l’énoncé, en utilisant une échelle de Likert allant de 1 (pas du tout d’accord) à 7 (Tout à fait d’accord).

Quel est l’élément manquant dans cet exemple?

A

Il manque un exemple d’item pour que le lecteur puisse se faire une idée du type de questions que l’on retrouve dans le questionnaire.

Version correcte:

Afin de déterminer le niveau d’appétit de nos participants, nous avons utilisé l’échelle d’appétit (ÉA) de Mayo (2012). Cette mesure est composée de neuf items (p. ex : ‘‘Je me lève pour manger la nuit’’) et les participants devaient indiquer à quel point ils étaient d’accord avec l’énoncé, en utilisant une échelle de Likert allant de 1 (pas du tout d’accord) à 7 (Tout à fait d’accord).

62
Q

Voici un exemple de description d’un outil (section matériel) :

Afin de déterminer le niveau d’appétit de nos participants, nous avons utilisé l’échelle d’appétit (ÉA) de Mayo (2012). Cette mesure est composée de neuf items (p. ex : ‘‘Je me lève pour manger la nuit’’) et les participants devaient indiquer à quel point ils étaient d’accord avec l’énoncé.

Quel est l’élément manquant dans cet exemple?

A

Ici, le type d’échelle (ou une description des modalités de réponses) est manquant!

Version correcte:

Afin de déterminer le niveau d’appétit de nos participants, nous avons utilisé l’échelle d’appétit (ÉA) de Mayo (2012). Cette mesure est composée de neuf items (p. ex : ‘‘Je me lève pour manger la nuit’’) et les participants devaient indiquer à quel point ils étaient d’accord avec l’énoncé, en utilisant une échelle de Likert allant de 1 (pas du tout d’accord) à 7 (Tout à fait d’accord).

63
Q

Vrai ou Faux : Les symboles de la section ‘‘résultats’’ doivent être mis en italique et sont collés à la parenthèse. Les signes > < = sont séparés avant et après par un espace.

A

Vrai

64
Q

Vrai ou Faux : Les symboles de la section ‘‘résultats’’ doivent être mis en caractère gras et sont collés à la parenthèse. Les signes > < = sont séparés avant et après par un espace.

A

Faux

Les symboles de la section ‘‘résultats’’ doivent être mis en italique.

65
Q

Vrai ou Faux : Les symboles de la section ‘‘résultats’’ doivent être mis en italique mais ne sont pas collés à la parenthèse tout comme les signes > < = qui sont séparés avant et après par un espace.

A

Faux

Les symboles de la section ‘‘résultats’’ doivent être mis en italique et sont collés à la parenthèse. Seuls les signes > < = sont séparés avant et après par un espace.

66
Q

Vrai ou Faux : Il est possible d’intégrer les statistiques descriptives et les statistiques inférentielles ensemble dans le texte. Il s’agit d’une autre alternative qui s’oppose à celle ou l’on présente d’abord les statistiques descriptives, puis les statistiques inférentielles.

A

Vrai

Par exemple: L’analyse a montré que les hommes (M = 4,9, ÉT =1,1) mangent plus que les femmes (M = 3,2, ÉT = 1,2) t(46) = 0,7, p = 0.01.

67
Q

Vrai ou Faux : De manière générale, nous nous arrêtons à 2 chiffres après la virgule. Il y a toutefois une exception pour la valeur du p, pour laquelle nous pouvons indiquer p < .001 lorsque cette valeur est extrêmement faible.

A

Vrai

68
Q

Vrai ou Faux : De manière générale, nous nous arrêtons à 2 chiffres après la virgule sans exception.

A

Faux

Il y a toutefois une exception pour la valeur du p, pour laquelle nous pouvons indiquer p < .001 lorsque cette valeur est extrêmement faible.

69
Q

Vrai ou Faux : Le titre d’un tableau est indiqué au dessus de ce dernier alors qu’il doit se retrouver en dessous de la figure.

A

Vrai

70
Q

Vrai ou Faux : Le titre d’un tableau est indiqué en dessous de ce dernier alors qu’il doit se retrouver au dessus de la figure.

A

Faux

C’est plutôt l’inverse : le titre d’un tableau doit être au-dessus de celui-ci et le titre d’une figure doit être retrouvé en dessous de la figure.

71
Q

Vrai ou Faux, il est acceptable de seulement copier-coller un tableau ou une figure provenant de SPSS.

A

Faux,

À ne pas faire.

72
Q

Donnez deux définitions du perfectionnisme.

A

1) Trait de personnalité qui fait en sorte qu’une personne va s’imposer de performer dans une situation d’une manière qui va au delà de ce qui serait attendu normalement.
2) La tendance, chez un individu, à se fixer des standards personnels élevés et à avoir une évaluation trop critique de lui-même.

73
Q

Le perfectionnisme (de manière générale et surtout selon les études plus anciennes sur le sujet) serait lié à la pathologie. À quels psychopathologies le perfectionnisme est-il lié?

A

1) Dépression
2) TOC
3) Trouble d’anxiété social
4) Troubles du comportements alimentaire

et à bien d’autres appuis…

  • À la douleur chronique
  • À l’anxiété en général
  • Au suicide
  • À la personnalité obsessionnelle-compulsive.
74
Q

Expliquez en quoi la définition d’un concept (comme le perfectionnisme par exemple) peut avoir un impact sur la direction que prendront les recherches futures. Expliquez le cas du perfectionnisme.

A

Dans le cas du perfectionnisme, la définition même du concept a introduit un biais dans les premières recherches à ce sujet. La définition reconstruisait le concept comme étant unidimensionnel et pathologique. Il n’est pas étonnant de constater que les études sur le sujets ont cherchés à relier le construit à des indices négatifs de fonctionnement.

Ainsi, lorsque le perfectionnisme était mesuré, les questionnaires utilisés mesuraient uniquement des composantes négatives et névrotiques du perfectionnisme. On parlait moins souvent d’un perfectionnisme ‘‘positif’’ alors que dans la population en général, le perfectionnisme n’est pas toujours perçu comme étant négatif (pensez aux entrevues).

75
Q

Quelle est la conception de Adler (1956) du perfectionnisme?

A

Il a une conception bidimensionnelle du perfectionnisme.

Adler considère la recherche de la perfection comme innée et normale.

Il différencie un perfectionnisme sain:

  • Vise des buts atteignables
  • Vise la perfection dans le but de tous (altruiste)

du perfectionnisme mésadapté:

  • Vise des buts irréalistes
  • A peur de la critique et de faire des erreurs
  • Accorde trop d’importance à l’admiration d’autrui
  • Vise la perfection pour augmenter sa supériorité
76
Q

Dans une conception bidimensionnelle du perfectionnisme, décrivez les deux modes de fonctionnement que sont le perfectionnisme dit ‘‘Sain ou normal’’ et le perfectionnisme dit ‘‘Malsain ou névrotique’’.

A

Le perfectionniste sain ou normal:

1) établit de hauts standards personnels dans certains domaines,
2) se laisse une certaine liberté et une marge de manœuvre
3) est content de ses accomplissements
4) se permet des petites erreurs
5) éprouve de la satisfaction dans son travail
6) voit son estime personnelle augmenter lorsque le résultat d’un travail est augmenté.

Le perfectionniste malsain ou névrotique:

1) a des hauts standards dans toutes les situations
2) Ses limites d’une performance acceptable sont extrêmement restreintes
3) a très rarement un sentiment d’accomplissement
4) est davantage préoccupé par ses erreurs potentielles que par la réussite
5) n’est jamais satisfait de son travail
6) Sa perception du résultat diminue son estime

77
Q

Quels sont les styles cognitifs (ou distorsions cognitives) associées au perfectionnisme malsain selon Swinson (2009)?

A

1) La pensée du tout ou rien
2) Le filtrage perfectionniste (accent sur le négatif, rejet du positif)
3) Le souci excessif du détail au point de perdre l’objectif général
4) Le besoin d’être infaillible aux yeux des autres
5) La ‘‘catastrophisation’’ de l’erreur
6) Les standards rigides et inflexibles
7) Sentiment de responsabilité et besoin de contrôle excessif
8) Faible confiance en la compétence des autres
9) La comparaison est biaisée à ce qui est mieux

78
Q

Selon Antony et Swinson (2009), les personnes perfectionnistes (d’une manière malsaine) qui entretiennent de nombreuse distorsions cognitives vont avoir tendance à adopter certains comportements ou certaines habitudes, lesquelles?

A

1) Compenser (En temps supplémentaire, en coupant sur le sommeil et graduellement sur d’autres aspects de la vie)
2) Rechercher de la réassurance et vérifications surabondantes
3) Corriger les autres et répéter les consignes démesurément
4) Organisation excessive
5) Prise de décision difficile (doute sur le choix parfait)
6) Procrastination
7) Ne pas savoir quand s’arrêter
8) Abandonner trop vite, dès qu’on ne réussit pas parfaitement
9) lenteur excessive
10) Incapacité de déléguer

79
Q

Vrai ou Faux : la notion de perfectionnisme sain demeure, à ce jour, source de débats. Certains chercheurs soutiennent que le perfectionnisme sain est impossible puisque la perfection n’est pas atteignable.

A

Vrai

80
Q

Il existe d’autre conception du perfectionnisme en dehors de celle bidimensionnelle ou l’on considère une forme sain et une forme malsaine. Nommez les différents types de perfectionnisme selon Hewitt et FLett (1991). Ceux-ci ont une conception multidimensionnelle du concept.

A

1) Perfectionnisme envers soi
2) Perfectionnisme envers les autres
3) Perfectionnisme socialement prescrit

81
Q

Selon Hewitt et Flett (1991), en quoi consiste le perfectionnisme orienté vers soi?

A

Cela correspond à l’établissement de buts irréalistes et à l’évaluation de soi en fonction de l’atteinte de ses propres objectifs.

82
Q

Selon Hewitt et Flett (1991), en quoi consiste le perfectionnisme orienté vers les autres?

A

Cela correspond à des attentes irréalistes envers les autres. Les efforts des autres sont empreint d’attentes irréalistes. La personne en demande trop aux autres.

83
Q

Selon Hewitt et Flett (1991), en quoi consiste le perfectionnisme socialement prescrit?

A

Ici, la personne agit en fonction des attentes perçues de l’entourage face à la perfection.

84
Q

Frost et al. (1990) ont aussi voulu développer une conception (ou une vision) multidimensionnelle du perfectionnisme. Quels sont les dimensions du perfectionnisme selon ces chercheurs? Comment s’articule le perfectionnisme selon eux?

A

Le perfectionnisme pourrait être séparé en multiples dimensions:

1) Les hauts standards personnels
2) L’organisation
3) La préoccupation pour les erreurs
4) La crainte de la critique parentale
5) Le besoin de répondre aux attentes parentales
6) Le doute envers ses actions et gestes

85
Q

Vrai ou Faux : Frost et al. (1990) se sont remis en question suite à leur première conception multidimensionnelle du perfectionnisme.

A

Vrai

86
Q

Frost et al. (1990) se sont remis en question suite à leur première conception multidimensionnelle du perfectionnisme. Suite à une analyse factorielle, il ont constaté que les multiples dimensions se retrouvaient en 2 catégories : les construits négatifs et les construits positifs. Nommez les construits positifs et les construits négatifs.

A

Construits positifs :

1) Hauts standards personnels
2) Organisation

Construits négatifs :

1) Préoccupation pour les erreurs
2) Crainte de la critique parentale
3) Besoins de répondre aux attentes parentales
4) Doutes sur ses actions et gestes

87
Q

Si l’on mélange les sous-échelles de Frost et al. (1990) et celles de Hewitt, qu’observe-t-on?

A

On observe que le perfectionnisme orienté vers soi se range aux côté des hauts standards et de l’organisation alors que le perfectionnisme orienté vers les autres et le perfectionnisme socialement prescrit se range aux côtés des autres dimensions de la conception de Frost et al. (1990) ( préoccupation pour les erreur, crainte de la critique parentale, besoin de répondre aux attentes parentales, doute sur ses actions et gestes).

88
Q

Selon Stoeber et Otto (2006), à quoi est associé le perfectionnisme sain (ou positif) ?

A

Le perfectionnisme sain ou positif est associé à :

1) la satisfaction de vie
2) le désir de se dépasser
3) des émotions positives
4) moins d’idées suicidaires

89
Q

Selon Stoeber et Otto (2006), à quoi est associé le perfectionnisme malsain ?

A

Les perfectionnisme malsain est associé à :

1) Des émotions négatives
2) Des symptômes anxieux et dépressifs

90
Q

Dans la recherche sur le perfectionnisme, à l’heure actuelle, un consensus domine de plus en plus quant à la façon dont nous devrions concevoir le perfectionnisme. Expliquez-le.

A

Le perfectionnisme présenterait deux grandes composantes :

La recherche de hauts standards (Perf. positif)

  • associé à un coping plus actif et positif (coping actif, planification, recherche de support social)
  • associé aussi à une meilleure gestion du stress

La peur de l’évaluation négative (Perf. négatif)

  • associé à un coping de style évitant (déni, désengagement, utilisation d’alcool et de drogues)
  • Réagit davantage négativement au stress
  • Lié à la fatigue physique et mentale
91
Q

Vrai ou Faux : le perfectionnisme peut à la fois être conçu comme une variable catégorielle ou comme une variable continue.

A

Vrai

92
Q

Quelle variable agit comme un catalyseur des effets négatifs du perfectionnisme?

A

Le stress

93
Q

Quelle variable agit comme un protecteur des effets négatifs du perfectionnisme?

A

Les habiletés de résolution de problème

94
Q

On a démontré, grâce à un échantillon d’étudiants, que la recherche de hauts standards était associée à :

1) __________________
2) _________________

A

1) moins d’anxiété

2) à plus que qualité de vie et à plus de flexibilité psychologique

95
Q

On a démontré, grâce à un échantillon d’étudiants, que les manifestations malsaines du perfectionnisme étaient associée à :

1) __________________
2) _________________

A

1) plus d’anxiété et de symptômes dépressifs

2) À une moins bonne qualité de vie et à moins de flexibilité cognitive

96
Q

Comment peut-on concevoir les préjugés?

A

Comme des mécanismes de survie basés sur des systèmes cognitifs qui nous permettent de ‘‘structurer’’ le monde physique (par exemple, la catégorisation).

97
Q

Que peut-on dire du rôle des préjugés dans les sociétés modernes?

A

Quoique basé sur des mécanismes nécessaires, plusieurs constatent que ses fonctions dans les sociétés modernes sont complexes et souvent délétères.

98
Q

Quel est la source des préjugés? D’où viennent-ils?

A

Ils proviennent de motivations sociales (ce sont des motivations qui opèrent dans un contexte social pour satisfaire des besoins de base). L’affiliation et la dominance découleraient de ces motivations sociales (au sein d’une hiérarchie). Cela mène à des catégorisations sociales, les ‘‘nous’’ et les ‘‘eux’’. C’est la source de stéréotypes, préjugés, conflit inter-groupes et inégalités.

99
Q

Qu’est-ce qu’un stéréotype?

A

Les stéréotypes (cognitifs) sont des attributs conceptuels (généralisation) associés à un groupe et à ses membres, tels que des traits personnels (p. ex : stupide) ou circonstanciels (p. ex. : pauvre).

100
Q

Qu’est-ce qu’un préjugé?

A

Les préjugés (affectifs) sont des évaluations (attitudes) et réponses émotives face à un groupe et ses membres. Cela inclus la préférence pour son propre groupe (émotion d’amour, de fierté) et l’antipathie ou l’aversion envers un autre groupe (émotion de peur, de dégoût, de haine).

101
Q

Qu’on en commun les stéréotypes et les préjugés?

A

Ce sont deux types de biais qui interagissent et influencent le comportement.

102
Q

Vrai ou Faux : Les biais de pensés envers un groupe (stéréotypes et préjugés) peuvent être implicites ou explicites.

A

Vrai

103
Q

Qu’est-ce qu’un biais implicite?

A

Il s’agit d’un biais influençant les jugements et comportements sans conscience explicite.

104
Q

Qu’est-ce qui est particulier dans le cas de la grossophobie lorsqu’on la compare, par exemple, au racisme?

A

La grossophobie est une forme de discrimination visant les personnes étant en surpoids. Contrairement à une personne qui naît avec une nationalité X, n’importe qui peut devenir ‘’ gros ‘’ à un moment ou à un autre de sa vie alors qu’un personne noire demeure noire toute sa vie (par exemple). Ainsi, le type de discrimination est légèrement différent. On juge plus facilement une personne en surpoids parce qu’on peut penser que c’est de sa faute si elle est dans cet état alors qu’en réalité, une multitude de facteurs entrent en ligne de compte et sont souvent gardés sous silence.

105
Q

Quels sont les préjugés corporels véhiculés par rapport aux personnes en surpoids?

A
  • Elles sont lâches, paresseuses
  • Peu ambitieuses
  • Ayant peu de discipline
  • Résistante à un plan de traitement
106
Q

Nommez un élément protégeant contre les préjugés corporels.

A

L’identification féministe

107
Q

Qu’est-ce que le féminisme?

A

Le féminisme est un concept complexe qui représente des idéologies et valeurs hétérogènes, sous-tendues par des pensées philosophiques morales, des théories sociales ainsi que des mouvements politiques. Le féminisme est donc une idéologie malgré qu’il soit souvent associé à de l’activisme.

Il existe plusieurs mouvements féministes (féminisme libéral, blackfeminism, féminisme intersectoriel, féminisme du care, écoféminisme).

Certaines suggèrent que nous pouvons définir les féministes comme des mouvements qui tendent vers l’élimination du sexisme, de l’oppression et de l’exploitation sexiste.

Les mouvements modernes tendent à réfléchir l’oppression en terme d’intersection des identités : sexe, genre, race, ethnie, classe socio-économique, etc.

108
Q

Comment les chercheurs ont-ils tendance à mesurer le féminisme?

A
  • Par auto-identification
  • Selon l’adhésion aux croyances (ou valeurs) féministes
  • Selon le niveau d’activisme (ou d’implication) dans les mouvements féministes.
109
Q

Lorsque l’on compare l’identification aux valeurs féministe à l’identification féministe, qu’observe-t-on?

A

À des effets protecteurs plus forts en lien avec l’image corporelle que la simple adhésion aux valeurs féministes.

110
Q

Dans l’AFA (anti-fat attitude questionnaire), on mesure trois sous-échelles, lesquelles?

A

1) le ‘‘dislike’’ (mesure l’évaluation générale et l’appréciation des personnes grosses)
2) le ‘‘fear of fat’’ (mesure les préoccupations par rapport au poids)
3) le ‘‘willpower’’ (mesure les croyances que le poids est contrôlable)

111
Q

Complétez la phrase: Les croyances non féministes seraient associées à 1) ______________________________________________.

A

1) un niveau plus élevé de préjugés corporels chez les femmes.