Examen 1 Flashcards
Qu’est-ce que la politique étrangère?
La politique étrangère est la façon dont une entité donnée gère ses relations internationales. Plus
précisément, elle peut être définie comme l’ensemble des actions d’un acteur poursuivant des buts internationaux particuliers, dont le principal n’est autre que l’exercice d’une influence sur le système international et la gouvernance des affaires du monde, chacune de ces actions reposant sur une doctrine internationale. Dans cette finalité, elle est élaborée,
organisée et mise en œuvre dans l’objectif précis de régir, de manière permanente, les rapports d’une entité avec ses homologues étrangers.
À quoi renvoie le mot « politique »?
Le mot « politique » renvoie aux actions, aux objectifs et aux décisions des autorités politiques – soit les gouvernements. Dire que la politique étrangère relève uniquement des gouvernements, c’est faire une distinction essentielle qui permet d’écarter d’emblée les relations qu’entretiennent avec l’étranger des acteurs non étatiques ou transnationaux, tels que les firmes multinationales ou les organisations non gouvernementales (ONG).
La politique consiste à étudier…
le comportement des élus ou des fonctionnaires mandatés pour exercer l’autorité politique souveraine sur un ensemble défini de questions, pour un nombre défini d’individus, sur un territoire défini.
On peut dire que la politique étrangère commence…
là où s’achève la juridiction territoriale d’un État.
La politique étrangère est la partie de l’activité étatique qui est tournée vers…
le « dehors », c’est-à-dire qui traite, par opposition à la politique intérieure, des problèmes qui se posent au-delà de la frontière.
C’est la politique qui est extérieure dans la mesure où…
la politique étrangère ne serait qu’un simple prolongement externe de la politique intérieure d’un gouvernement, voire la projection de ses intérêts au-delà des frontières de l’État.
Au niveau de la politique étrangère, qu’est-ce que rejettent les réalistes?
la conception géographique de la politique étrangère
Selon les réalistes, dans quel contexte est-ce qu’un État mène une action politique?
Un État mène une action politique uniquement lorsqu’il manifeste une volonté d’accroître ou de conserver sa puissance.
De quel ordre la politique étrangère fait-elle partie?
De la « haute politique » : ordre international, paix, guerre
Sur quoi est basée l’approche réaliste?
La notion de puissance des États
Quand et à cause de quoi est-ce que l’approche réaliste est remise en question?
Au début des années 1970.
Avec l’arrivée de nouvelles perspectives, dont le constructivisme, pour comprendre les phénomènes qui ne relèvent pas de la « haute politique », mais plutôt de la « basse politique ».
Les « petites préoccupations » surviennent dans quel contexte?
Contexte où les progrès de la technologie et de l’économie libérale ont mené à l’émergence d’une économie globale qui lie intimement les États entre eux et où la révolution des communications a donné naissance au « village global ».
Qu’en est-il de l’environnement au niveau de la politique étrangère?
Steve Smith et Michael Smith adoptent une position intermédiaire en admettant que l’environnement international contemporain possède des « priorités variables et difficiles à démêler sur les questions diplomatiques, militaires, économiques et sociales », ce qui fait en sorte que la politique étrangère « se révèle être maintenant un terme générique pour décrire les tentatives des gouvernements d’influencer ou de contrôler les évènements au -delà des frontières de l’État »
Quels sont les déterminants de la politique étrangère?
- Sphère internationale
Localisation (climat, voisinage, enjeux…)
Structure économique
Moyens/ressources (armée)
Polarité (façon dont le pouvoir est distribué d’un É à l’autre)
Dynamique de groupe/alignements (valeurs)
Puissance de l’É (économique, militaire…) - Politique intérieure
- Dynamique de l’appareil gouvernemental
- Poids de l’identité et histoire ( Lorsqu’un gouvernement entre au pouvoir, il ne peut pas « tout défaire ». Il se doit de respecter certaines règles et certaines grandes tendances)
Explique les facteurs composant la « sphère internationale », laquelle est un déterminant de la politique étrangère.
Localisation (climat, voisinage, enjeux…)
Structure économique
Moyens/ressources (armée)
Polarité (façon dont le pouvoir est distribué d’un É à l’autre)
Dynamique de groupe/alignements (valeurs)
Puissance de l’É (économique, militaire…)
Quelles sont les grandes caractéristiques (valeurs, principes, orientations) de la politique étrangère canadienne?
Ouverture (intégration, tolérance, multiculturalisme)
Proximité avec les ÉU
Multilatéralisme et respect des normes juridiques internationales
Adhésion aux organisations internationales
Relations avec la France et la Grande-Bretagne
Quels sont les angles du multiculturalisme?
Descriptif
Normatif
Politique
Explique l’angle descriptif du multiculturalisme
désigne la cohabitation de personnes de diverses origines raciales et ethniques
Explique l’angle normatif du multiculturalisme
Recouvre un ensemble relativement d’idées et d’idéaux qui sont liés à la célébration de la diversité culturelle du Canada.
Explique l’angle politique du multiculturalisme
signifie la gestion de la diversité au moyen de diverses interventions officielles des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des administrations municipales.
Selon les réalistes en relations internationales, l’environnement international est-il semblable ou est-il différent de l’environnement que l’on retrouve à l’intérieur des États?
Très différent
Dans un tel environnement international, de quoi les É sont-ils contraints?
D’adopter certains comportements s’ils veulent survivre et promouvoir leurs intérêts.
Parmi les intérêts d’un État, qu’est-ce qu’on retrouve?
La quête de puissance d’un État, qui regroupe ses capacités matérielles et ses outils diplomatiques et, surtout, sa volonté politique de défendre son intérêt national.
De quoi se dote un É qui est capable de préserver, voire d’accroître sa puissance au sein de l’environnement international anarchique?
D’une plus grande autonomie politique vis-à-vis de ses pairs et s’assure d’une plus grande chance de survie comme entité souveraine.
Qu’en est-il du risque d’entrer en guerre dans un tel environnement international?
Le risque d’entrer en guerre est perpétuel, ce qui fait en sorte que les É doivent mener une politique étrangère qui a pour objectif suprême de maximiser leur sécurité dans l’espoir de ne pas disparaître.
Si l’on considère que l’État est un acteur unitaire et rationnel, cela signifie que…
les jeux de pol intérieures n’ont qu’une influence secondaire sur le cours de la pol étrangère
Définition de l’intérêt national
Intérêts supérieurs de l’É qui définissent les objectifs primordiaux de la pol étrangère et confèrent une légitimité aux actions de l’É sur la scène int, lesquels peuvent ne pas correspondre aux préférences de certaines factions dans la société.
Quelles sont les principales composantes de l’intérêt national du Canada?
sécurité nationale unité nationale prospérité économique souveraineté bonnes relations avec alliés
Définition « puissance moyenne »
Un pays qui n’est ni une grande puissance ni un petit É, qui a des intérêts internationaux importants et qui dispose de certaines ressources lui permettant d’exercer une influence int, mais pas à un degré suffisant pour agir seul.
Dans le cas du Canada, l’expression « puissance moyenne » veut dire…
plus que le rang du pays au sein du concert des nations, dans la mesure où elle énonce un certain comportement international légitime, axé notamment sur le maintien de la paix, la médiation et le recours aux institutions internationales.
En tant que puissance moyenne, le Canada s’efforce de…
contribuer, au meilleur de ses ressources, à maintenir un ordre int qui lui soit favorable et à se chercher des partenaires pour compenser ses faiblesses et atteindre ses objectifs.
Sur le plan GÉOGRAPHIQUE, le Canada est…
un pays immense, peu densément peuplé, bordé par 3 océans et qui partage une frontière de près de 9 000 km avec les ÉU, ce qui fait en sorte qu’il est à la fois impossible de le défendre efficacement, mais aussi qu’il est peu susceptible d’être menacé.
Par quoi l’unité nationale du Canada est-elle menacée?
Les États-Unis
Mouvement souverainiste au Québec
De quoi le Canada doit-il faire la promotion sur la scène internationale et pourquoi?
De son identité dans le but d’afficher une personnalité distincte de celle des ÉU.
Sur le plan GÉOSTRATÉGIQUE, le Canada est un É…
marchand
Dans quel but le Canada déploie des stratégies?
Répondre à son intérêt national et de promouvoir ses intérêts politiques et sécuritaires sur la scène internationale
Quelles sont les stratégies déployées par le Canada afin de répondre à son intérêt national et de promouvoir ses intérêts politiques et sécuritaires sur la scène internationale?
Participe aux Oi (ONU, OTAN) afin de stabiliser l’environnement international, de le rendre plus prévisible en établissant des règles de comportement pour les É et, surtout, d’encadrer les grandes puissances en leur imposant des obligations.
Favorise les relations bilatérales, comme celle qu’il entretient avec les ÉU.
Contestation du concept de puissance moyenne: le Canada en tant que satellite des ÉU
EXPLIQUE
Le Canada serait passé du statut de colonie britannique que pour devenir un satellite des ÉU, comme témoigne le déplacement du centre de l’hégémonie de Londres vers Washington, de même que la société des liens économiques, idéologiques et culturels qui se sont tissés en Amérique du Nord.
Qu’en est-il de la souveraineté au sein d’un État fédéral?
À l’intérieur d’un État doté d’un système fédéral, le gouvernement central et les É fédérés sont théoriquement souverains dans leurs champs de compétence.
Explique brièvement le partage des compétences au sein d’un É fédéral.
Selon le partage des compétences, certains secteurs d’activités sont de compétence exclusive, soit du gouv fédéral, soit des gouv des É fédérés, soit des deux.
Que dit la loi constitutionnelle de 1867 en ce qui concerne les affaires étrangères?
Dans la LC 1867, il n’y a aucune attribution constitutionnelle de la compétence exclusive des affaires étrangères.
Les articles 91 et 92 ne spécifient pas explicitement qui, du fédéral ou du provincial, a autorité en matière de pol étrangère, d’autant plus que l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique (AANB) n’interdit pas aux provinces de jouer un rôle international.
Grâce à quoi est-ce que le Canada peut prendre pleinement possession de sa personnalité internationale?
Grâce au Statut de Westminster (1931)