Examen 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la politique étrangère?

A

La politique étrangère est la façon dont une entité donnée gère ses relations internationales. Plus
précisément, elle peut être définie comme l’ensemble des actions d’un acteur poursuivant des buts internationaux particuliers, dont le principal n’est autre que l’exercice d’une influence sur le système international et la gouvernance des affaires du monde, chacune de ces actions reposant sur une doctrine internationale. Dans cette finalité, elle est élaborée,
organisée et mise en œuvre dans l’objectif précis de régir, de manière permanente, les rapports d’une entité avec ses homologues étrangers.

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2
Q

À quoi renvoie le mot « politique »?

A

Le mot « politique » renvoie aux actions, aux objectifs et aux décisions des autorités politiques – soit les gouvernements. Dire que la politique étrangère relève uniquement des gouvernements, c’est faire une distinction essentielle qui permet d’écarter d’emblée les relations qu’entretiennent avec l’étranger des acteurs non étatiques ou transnationaux, tels que les firmes multinationales ou les organisations non gouvernementales (ONG).

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3
Q

La politique consiste à étudier…

A

le comportement des élus ou des fonctionnaires mandatés pour exercer l’autorité politique souveraine sur un ensemble défini de questions, pour un nombre défini d’individus, sur un territoire défini.

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4
Q

On peut dire que la politique étrangère commence…

A

là où s’achève la juridiction territoriale d’un État.

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5
Q

La politique étrangère est la partie de l’activité étatique qui est tournée vers…

A

le « dehors », c’est-à-dire qui traite, par opposition à la politique intérieure, des problèmes qui se posent au-delà de la frontière.

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6
Q

C’est la politique qui est extérieure dans la mesure où…

A

la politique étrangère ne serait qu’un simple prolongement externe de la politique intérieure d’un gouvernement, voire la projection de ses intérêts au-delà des frontières de l’État.

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7
Q

Au niveau de la politique étrangère, qu’est-ce que rejettent les réalistes?

A

la conception géographique de la politique étrangère

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8
Q

Selon les réalistes, dans quel contexte est-ce qu’un État mène une action politique?

A

Un État mène une action politique uniquement lorsqu’il manifeste une volonté d’accroître ou de conserver sa puissance.

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9
Q

De quel ordre la politique étrangère fait-elle partie?

A

De la « haute politique » : ordre international, paix, guerre

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10
Q

Sur quoi est basée l’approche réaliste?

A

La notion de puissance des États

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11
Q

Quand et à cause de quoi est-ce que l’approche réaliste est remise en question?

A

Au début des années 1970.
Avec l’arrivée de nouvelles perspectives, dont le constructivisme, pour comprendre les phénomènes qui ne relèvent pas de la « haute politique », mais plutôt de la « basse politique ».

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12
Q

Les « petites préoccupations » surviennent dans quel contexte?

A

Contexte où les progrès de la technologie et de l’économie libérale ont mené à l’émergence d’une économie globale qui lie intimement les États entre eux et où la révolution des communications a donné naissance au « village global ».

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13
Q

Qu’en est-il de l’environnement au niveau de la politique étrangère?

A

Steve Smith et Michael Smith adoptent une position intermédiaire en admettant que l’environnement international contemporain possède des « priorités variables et difficiles à démêler sur les questions diplomatiques, militaires, économiques et sociales », ce qui fait en sorte que la politique étrangère « se révèle être maintenant un terme générique pour décrire les tentatives des gouvernements d’influencer ou de contrôler les évènements au -delà des frontières de l’État »

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14
Q

Quels sont les déterminants de la politique étrangère?

A
  • Sphère internationale
    Localisation (climat, voisinage, enjeux…)
    Structure économique
    Moyens/ressources (armée)
    Polarité (façon dont le pouvoir est distribué d’un É à l’autre)
    Dynamique de groupe/alignements (valeurs)
    Puissance de l’É (économique, militaire…)
  • Politique intérieure
  • Dynamique de l’appareil gouvernemental
  • Poids de l’identité et histoire ( Lorsqu’un gouvernement entre au pouvoir, il ne peut pas « tout défaire ». Il se doit de respecter certaines règles et certaines grandes tendances)
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15
Q

Explique les facteurs composant la « sphère internationale », laquelle est un déterminant de la politique étrangère.

A

Localisation (climat, voisinage, enjeux…)
Structure économique
Moyens/ressources (armée)
Polarité (façon dont le pouvoir est distribué d’un É à l’autre)
Dynamique de groupe/alignements (valeurs)
Puissance de l’É (économique, militaire…)

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16
Q

Quelles sont les grandes caractéristiques (valeurs, principes, orientations) de la politique étrangère canadienne?

A

Ouverture (intégration, tolérance, multiculturalisme)
Proximité avec les ÉU
Multilatéralisme et respect des normes juridiques internationales
Adhésion aux organisations internationales
Relations avec la France et la Grande-Bretagne

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17
Q

Quels sont les angles du multiculturalisme?

A

Descriptif
Normatif
Politique

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18
Q

Explique l’angle descriptif du multiculturalisme

A

désigne la cohabitation de personnes de diverses origines raciales et ethniques

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19
Q

Explique l’angle normatif du multiculturalisme

A

Recouvre un ensemble relativement d’idées et d’idéaux qui sont liés à la célébration de la diversité culturelle du Canada.

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20
Q

Explique l’angle politique du multiculturalisme

A

signifie la gestion de la diversité au moyen de diverses interventions officielles des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des administrations municipales.

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21
Q

Selon les réalistes en relations internationales, l’environnement international est-il semblable ou est-il différent de l’environnement que l’on retrouve à l’intérieur des États?

A

Très différent

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22
Q

Dans un tel environnement international, de quoi les É sont-ils contraints?

A

D’adopter certains comportements s’ils veulent survivre et promouvoir leurs intérêts.

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23
Q

Parmi les intérêts d’un État, qu’est-ce qu’on retrouve?

A

La quête de puissance d’un État, qui regroupe ses capacités matérielles et ses outils diplomatiques et, surtout, sa volonté politique de défendre son intérêt national.

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24
Q

De quoi se dote un É qui est capable de préserver, voire d’accroître sa puissance au sein de l’environnement international anarchique?

A

D’une plus grande autonomie politique vis-à-vis de ses pairs et s’assure d’une plus grande chance de survie comme entité souveraine.

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25
Q

Qu’en est-il du risque d’entrer en guerre dans un tel environnement international?

A

Le risque d’entrer en guerre est perpétuel, ce qui fait en sorte que les É doivent mener une politique étrangère qui a pour objectif suprême de maximiser leur sécurité dans l’espoir de ne pas disparaître.

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26
Q

Si l’on considère que l’État est un acteur unitaire et rationnel, cela signifie que…

A

les jeux de pol intérieures n’ont qu’une influence secondaire sur le cours de la pol étrangère

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27
Q

Définition de l’intérêt national

A

Intérêts supérieurs de l’É qui définissent les objectifs primordiaux de la pol étrangère et confèrent une légitimité aux actions de l’É sur la scène int, lesquels peuvent ne pas correspondre aux préférences de certaines factions dans la société.

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28
Q

Quelles sont les principales composantes de l’intérêt national du Canada?

A
sécurité nationale
unité nationale
prospérité économique
souveraineté
bonnes relations avec alliés
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29
Q

Définition « puissance moyenne »

A

Un pays qui n’est ni une grande puissance ni un petit É, qui a des intérêts internationaux importants et qui dispose de certaines ressources lui permettant d’exercer une influence int, mais pas à un degré suffisant pour agir seul.

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30
Q

Dans le cas du Canada, l’expression « puissance moyenne » veut dire…

A

plus que le rang du pays au sein du concert des nations, dans la mesure où elle énonce un certain comportement international légitime, axé notamment sur le maintien de la paix, la médiation et le recours aux institutions internationales.

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31
Q

En tant que puissance moyenne, le Canada s’efforce de…

A

contribuer, au meilleur de ses ressources, à maintenir un ordre int qui lui soit favorable et à se chercher des partenaires pour compenser ses faiblesses et atteindre ses objectifs.

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32
Q

Sur le plan GÉOGRAPHIQUE, le Canada est…

A

un pays immense, peu densément peuplé, bordé par 3 océans et qui partage une frontière de près de 9 000 km avec les ÉU, ce qui fait en sorte qu’il est à la fois impossible de le défendre efficacement, mais aussi qu’il est peu susceptible d’être menacé.

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33
Q

Par quoi l’unité nationale du Canada est-elle menacée?

A

Les États-Unis

Mouvement souverainiste au Québec

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34
Q

De quoi le Canada doit-il faire la promotion sur la scène internationale et pourquoi?

A

De son identité dans le but d’afficher une personnalité distincte de celle des ÉU.

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35
Q

Sur le plan GÉOSTRATÉGIQUE, le Canada est un É…

A

marchand

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36
Q

Dans quel but le Canada déploie des stratégies?

A

Répondre à son intérêt national et de promouvoir ses intérêts politiques et sécuritaires sur la scène internationale

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37
Q

Quelles sont les stratégies déployées par le Canada afin de répondre à son intérêt national et de promouvoir ses intérêts politiques et sécuritaires sur la scène internationale?

A

Participe aux Oi (ONU, OTAN) afin de stabiliser l’environnement international, de le rendre plus prévisible en établissant des règles de comportement pour les É et, surtout, d’encadrer les grandes puissances en leur imposant des obligations.

Favorise les relations bilatérales, comme celle qu’il entretient avec les ÉU.

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38
Q

Contestation du concept de puissance moyenne: le Canada en tant que satellite des ÉU

EXPLIQUE

A

Le Canada serait passé du statut de colonie britannique que pour devenir un satellite des ÉU, comme témoigne le déplacement du centre de l’hégémonie de Londres vers Washington, de même que la société des liens économiques, idéologiques et culturels qui se sont tissés en Amérique du Nord.

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39
Q

Qu’en est-il de la souveraineté au sein d’un État fédéral?

A

À l’intérieur d’un État doté d’un système fédéral, le gouvernement central et les É fédérés sont théoriquement souverains dans leurs champs de compétence.

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40
Q

Explique brièvement le partage des compétences au sein d’un É fédéral.

A

Selon le partage des compétences, certains secteurs d’activités sont de compétence exclusive, soit du gouv fédéral, soit des gouv des É fédérés, soit des deux.

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41
Q

Que dit la loi constitutionnelle de 1867 en ce qui concerne les affaires étrangères?

A

Dans la LC 1867, il n’y a aucune attribution constitutionnelle de la compétence exclusive des affaires étrangères.

Les articles 91 et 92 ne spécifient pas explicitement qui, du fédéral ou du provincial, a autorité en matière de pol étrangère, d’autant plus que l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique (AANB) n’interdit pas aux provinces de jouer un rôle international.

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42
Q

Grâce à quoi est-ce que le Canada peut prendre pleinement possession de sa personnalité internationale?

A

Grâce au Statut de Westminster (1931)

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43
Q

Qu’est-ce qu’inclut la personnalité internationale du Canada? (Statut de Westminster 1931)

A

Le droit de conclure ses propres traités sans toutefois déterminer si le gouvernement fédéral a la capacité de mettre en oeuvre les traités qu’il conclut dans les champs de compétence des provinces.

44
Q

Au Canada, à qui appartient le pouvoir de conclusion d’un traité?

A

À l’exécutif.

45
Q

Qu’est-ce que le pouvoir de conclusion d’un traité?

A

négociation, signature, ratification

46
Q

Au Canada, à qui appartient la mise en oeuvre d’un traité? Qu’est-ce que cela signifie?

A

Législatif

Signifie que pour qu’un traité ait force de loi, il faut que le Parlement canadien légifère, notamment lorsque les lois fédérales sont affectées, ce que doivent aussi faire les parlements des provinces lorsque les lois provinciales sont en cause.

47
Q

Q’est-ce que le gouvernement canadien doit faire lorsqu’il n’a pas la capacité d’imposer aux provinces les traités qu’il conclut?

A

le gouvernement canadien doit consulter les provinces lorsque les traités internationaux affectent leurs champs de compétence, car, dans le cas contraire, il risque d’être dénoncé sur le plan international.

Mise sur pied de mécanismes de consultation des provinces dans les domaines de l’éducation, de l’économie et des droits de la personne.

48
Q

Pourquoi est-ce que la structure fédérale du Canada impose au gouvernement fédéral de sérieuses contraintes à l’élaboration et la mise en oeuvre d’une politique étrangère « nationale » dans plusieurs domaines?

A

Car lorsqu’une question de politique étrangère touche à des compétences provinciales, les principes du fédéralisme exigent que les décideurs politiques fassent de leur mieux pour refléter la diversité des intérêts régionaux et les préoccupations des provinces.

49
Q

Explique le phénomène de la paradiplomatie au Canada.

A

les provinces canadiennes disposent d’une bonne marge d’autonomie dans l’élaboration de leurs politiques internationales, possèdent souvent davantage de ressources que certains É souverains et influent de plus en plus sur la définition de la politique étrangère canadienne.

la défense et la promotion des intérêts des provinces canadiennes: marge de manœuvre et contraintes.

50
Q

Définition de la société civile

A

Mouvements de revendication présents dans les sociétés modernes. Le concept de société civile s’oppose à (ou se distingue de) celui de société politique (ou système politique).

51
Q

Pourquoi est-ce que les gens adhèrent à un mouvement de la société civile?

A

puisqu’ils sont insatisfaits

52
Q

Qui fait partie de la société civile?

A

Les individus, les grandes entreprises…

53
Q

Quels sont les types d’appartenance liés aux intérêts de la société civile?

A

ethnique, genre, éléments psychologiques, etc.

54
Q

Quels sont les 3 grands types d’intérêts de la société civile?

A

Intérêts ethniques
Intérêts individuels (économique, matériel, sécurité)
Intérêts altruistes

55
Q

La société civile a-t-elle une influence sur la politique étrangère canadienne?

A

Oui.
Le gouvernement peut demander à la société civile de participer à une consultation en leur partageant leur expertise. En donnant des choix au gouvernement, on limite ainsi leurs possibilités.

56
Q

Quels sont les pouvoirs du premier ministre?

A
Établir les priorités de la législature
détient le pouvoir exécutif
négocier des accords
nominations
fonction de représentation
chef de gouvernement (PAS chef d'État)

Représenter son pays à l’étranger

57
Q

Le PM canadien a un pouvoir de nomination en ce qui concerne…

A
  • Gouverneur général
  • lieutenant-gouverneur
  • sénateurs
  • ministres
  • hauts fonctionnaires
  • diplomates
58
Q

Principaux rôles du Ministre des Affaires étrangères

A
  • Négociation (exemple: Sommet)
  • Signature des accords
  • prononcer des discours
  • grandes orientations, concepts définis
  • cohabitation entre le premier ministre et le ministre des affaires étrangères
59
Q

Quelle est l’unité de la bureaucratie en matière de politique étrangère?

A

Recherche, collecte d’info sur d’autres É
Conseiller le Canada à l’étranger
Négociations (équipe de négociateurs)
Protéger les ressortissants canadiens à l’étranger
promotion des intérêts et des valeurs du Canada à l’étranger
Atteindre les objectifs

60
Q

Le Ministère de la Défense nationale se divise en 3 grands groupes. Lesquels?

A

Forces armées (militaires)
civiles (exemple: fonctionnaires)
Réserve (Milices)

61
Q

dans quelle mesure la bureaucratie peut-elle influencer la politique étrangère?

A

On dit généralement qu’elle a peu d’influence sur la pol étrangère canadienne.
Par contre, c’est l’expérience de la bureaucratie qui permet aux décideurs de prendre de bonnes décisions.

62
Q

En ordre d’importance, quels sont les 5 acteurs de la politique étrangère canadienne?

A
  1. PM
  2. Ministres et cabinet
  3. Bureaucratie
  4. Société civile
  5. Parlement (donne son avis, ratifie les accords, définit les grandes orientations, comités, influencer la société civile)
63
Q

Quelles sont les grandes idées dominantes de la politique étrangère?

A

Impérialisme
Isolationnisme
Internationalisme
Continentalisme

64
Q

Quels sont les postulats de l’impérialisme?

A

Le Canada est membre de l’Empire britannique

Le Canada anglais appartient à la même civilisation que les Britanniques

L’appartenance du Canada à l’Empire britannique assure une certaine sécurité au Canada

65
Q

Quels sont les aspects normatifs de l’impérialisme?

A

Le Canada doit contribuer aux guerres de l’Empire britannique

Le Canada doit soutenir l’Empire britannique (notamment au niveau commercial)

Le Canada doit éviter les engagements internationaux qui peuvent affaiblir les liens avec l’Empire

66
Q

Définition de l’empire

A

L’empire se compose d’une métropole qui exerce un pouvoir politique légitime sur des nations aux niveaux culturel et politique.

67
Q

L’isolationnisme survient à quelle période et sur quoi repose-t-il essentiellement?

A

Entre 2 guerres

Attitude de repli, de non engagement du Canada à l’international

68
Q

Quels sont les postulats de l’isolationnisme?

A

Le Canada est un É indépendant
Les engagements internationaux risquent de contraindre le Canada de participer à certaines guerres
Le Can et les ÉU ne poursuivent pas la même politique que les Européens

69
Q

Quels sont les aspects normatifs de l’isolationnisme?

A

Le Canada à l’écart des conflits internationaux
Le Can doit refuser les engagements contraignants
La pol étrangère ne doit pas mettre en péril l’unité nationale
Le Can doit se démarquer de l’Angleterre

70
Q

Quels sont les postulats de l’internationalisme?

A

valeurs libérales guident l’action pol internationale
Can comme puissance moyenne
Can comme « citoyen du monde »
Promouvoir les valeurs libérales (démocratie, paix, justice sociale, égalité)

71
Q

Quels sont les aspects normatifs de l’internationalisme?

A

5 grands rôles du Canada:

  • Responsabilité
  • Diplomatie active
  • Institutions internationales multilatérales (participation/adhésion)
  • Primauté du droit international (respect)
  • Médiateur/champion du maintien de la paix
  • Indépendance et caractère distinctif du Canada

Engagements formels

72
Q

Quels sont les postulats du continentalisme?

A

Can comme puissance majeure
ÉU principal partenaire du Canada
La prospérité du Canada passe par un accès au marchÉ américain

73
Q

Quels sont les aspects normatifs du continentalisme?

A

Institutions pour gérer le commerce avec les ÉU
Éviter que les faiblesses du Can mettent en péril la sécurité des ÉU
Le Can doit soutenir les engagements internationaux des ÉU

74
Q

Quelle devrait être la première priorité pour un pays comme le Canada qui dépend dans une si large mesure de la stabilité et de la prévisibilité du système économique international?

A

Assurer la stabilité et l’ordre du système international.

D’ailleurs, les gouvernements canadiens ont toujours reconnu ce lien entre la paix et la croissance économique.

75
Q

Concept Autonomisme

A

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, idée selon laquelle le Canada, en tant que Dominion britannique, voulait accéder à sa pleine autonomie en contrôlant tous les aspects de la politique du pays, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de ses frontières. Le Canada avait acquis son autonomie ne matière de politique intérieure en 1867, mais ne pouvait pas en faire autant sur la scène internationale, puisqu’il faisait partie de l’Empire britannique. C’est grâce à la promulgation du Statut de Westminster de 1931 que le Canada va acquérir sa souveraineté sur la scène internationale. C’est également dans ce contexte que l’Empire britannique se transformera en Commonwealth.

76
Q

Concept Bureaucratie

A

Les agences gouvernementales et les fonctionnaires mettent en œuvre la politique étrangère du Canada et conseillent et informent les élus, ce qui fait en sorte que la bureaucratie dispose d’une certaine influence dans le processus de la politique étrangère. La diplomatie canadienne, qui agit au sein du ministère des Affaires étrangères, représente l’État canadien à l’étranger, fournit de l’information sur d’autres États, conseille les dirigeants sur les questions de politique étrangère, mène des négociations avec d’autres gouvernements, assure la protection des ressortissants canadiens à l’étranger et fait la promotion des buts et des intérêts internationaux du gouvernement canadien en mettant en œuvre des moyens pacifiques, comme la persuasion. Le ministère de la Défense nationale, pour sa part, se compose des militaires, de la réserve (milice) et des civils. La bureaucratie a peu d’influence sur la formulation des grandes orientations de la politique étrangère canadienne, car cette tâche revient au premier ministre, à son Cabinet et aux autres décideurs politiques. La bureaucratie bénéficie tout de même d’une crédibilité, détient une expérience et maîtrise les dossiers qu’elle dirige, ce qui lui permet de prendre des décisions courantes dans différents champs d’expertise.

77
Q

Concept continentalisme

A

Le continentalisme est l’une des quatre idées dominantes en politique étrangère canadienne. Ce concept a pris racine dans les années 1980, notamment lors du débat entourant le libre-échange avec les États-Unis, et a guidé les actions du Canada dans la foulée des attentats de septembre 2001. Cette idée rivalise avec l’internationalisme libéral. Selon cette idée, le Canada est considéré comme une puissance majeure (ou prépondérante) et les États-Unis représentent le principal partenaire du Canada. De cette manière, la prospérité du Canada dépend de l’accès au marché américain. Dans ce contexte, le Canada doit mettre en place des institutions pour gérer le commerce avec les États-Unis. Le Canada doit également s’assurer que ses faiblesses potentielles ne nuisent pas à la sécurité des États-Unis. Le Canada doit aussi soutenir les engagements internationaux des États-Unis.

78
Q

Concept Diplomatie parallèle des provinces canadiennes

A

La diplomatie parallèle, ou paradiplomatie, fait référence aux activités que mènent les États fédérés, comme le Québec, en parallèle, voire parfois à l’encontre de leur État fédéral sur la scène internationale. Les provinces canadiennes disposent de ressources considérables, possèdent une bonne marge d’autonomie et influencent de plus en plus dans le processus d’élaboration de la politique étrangère canadienne. Elles assurent une présence à l’étranger grâce à des « mini-ambassades », participent aux OI (par l’entremise de la délégation canadienne), et mènent des relations bilatérales ou multilatérales avec d’autres États ou d’autres États non souverains. Les provinces canadiennes sont actives sur la scène internationale dans le but de défendre et de faire la promotion de leurs intérêts constitutionnels, politiques, économiques, sécuritaires, environnementaux ou bureaucratiques.

79
Q

Concept impérialisme

A

Idée dominante jusqu’à la Première Guerre mondiale. La sécurité du Canada, qui est membre de l’Empire britannique, est assurée par la Grande-Bretagne. Les Canadiens anglais ressentent un attachement sentimental à l’égard de l’Empire, de l’amour et de la fierté pour la « mère patrie », la Couronne britannique et les institutions politiques britanniques. En tant que membre de l’Empire britannique, le Canada doit également participer aux guerres de l’Empire. Le Canada doit à tout prix soutenir l’Empire britannique et ne doit pas chercher à affaiblir les liens qui les unissent à travers ses engagements internationaux.

80
Q

Concept Intérêt national

A

L’intérêt national se définit comme les intérêts supérieurs d’un État qui définissent les principaux objectifs de sa politique étrangère et qui donnent une légitimité à ses actions sur la scène internationale. Ces intérêts peuvent être contraires aux intérêts défendus par certains groupes qui composent la population de cet État. L’intérêt national du Canada repose sur cinq éléments clés, c’est-à-dire la sécurité nationale, l’unité nationale, la prospérité économique, la souveraineté et le maintien de bonnes relations avec ses alliés.

81
Q

Concept Internationalisme libéral

A

Idée dominante de la politique étrangère à partir de la Deuxième Guerre mondiale selon laquelle l’État doit jouer un rôle actif dans les relations internationales, en faisant la promotion des valeurs libérales, telles que la démocratie, la paix, la justice (primauté du droit international) et l’égalité. Il s’agit intrinsèquement du contraire de l’isolationnisme, avec la prémisse voulant que le Canada doive être à l’avant-scène des relations internationales en tant que puissance moyenne. En ce sens, la participation active au sein des organisations internationales est favorisée. Dans cet ordre, il est nécessaire de prendre ses responsabilités à l’internationale et d’accroître sa participation dans les institutions internationales multilatérales, ce qui requiert une diplomatie très active. Le Canada, en tant que « citoyen du monde », affirme son indépendance et son caractère distinctif face aux États-Unis. En misant sur le multilatéralisme et sur la participation aux OI, le Canada cherche à se soustraire de l’influence des États-Unis. En menant une politique étrangère différente de celle des États-Unis, le Canada exprime son identité et assume des rôles que les Américains ne jouent pas sur la scène internationale, comme celui du « champion du maintien de la paix » (mythe). De cette manière, le Canada fait contrepoids aux États-Unis.

82
Q

Concept Isolationnisme

A

Idée dominante durant l’entre-deux-guerres, l’isolationnisme stipule que le Canada, en tant qu’État indépendant, doit éviter de prendre part aux conflits internationaux et doit éviter de s’engager sur la scène internationale afin de ne pas être forcé à participer aux guerres à l’étranger. C’est-à-dire que le pays se met à l’écart de tout conflit international en adoptant une attitude de repli. Selon cette idée, le Canada et les États-Unis se démarquent des Européens sur le plan politique, comme en témoigne le désir du Canada de se distinguer de la Grande-Bretagne. Au même moment, le Canada cherche à approfondir son autonomie sur la scène internationale, en adhérant notamment à la Société des Nations (SDN), contrairement aux Américains. L’isolationnisme sert à préserver l’unité nationale au Canada (ébranlée par la crise de la conscription de 1917-1918), qui souhaite affirmer son identité sur la scène internationale.

83
Q

Concept Ministres et Cabinet

A

Puisque c’est le premier ministre qui exerce une mainmise sur la politique étrangère canadienne (pouvoir de nomination, représentation du Canada à l’étranger et formulation des grandes orientations), ce sont les ministres (Affaires étrangères, Défense, Commerce international, Coopération internationale et Finances) qui doivent prendre la majorité des décisions afin de mettre en œuvre cette politique. C’est au ministre des Affaires étrangères que revient l’autorité légale de conduire les relations du Canada avec les autres États sur la scène internationale. Il assure le suivi des relations du Canada avec l’étranger (dossiers délicats et importants), il énonce la position du gouvernement canadien (déclarations ou décisions) et il peut aussi être appelé à formuler les grandes orientations de la politique étrangère de son gouvernement (discours). Le ministre des Affaires étrangères doit toutefois cohabiter avec le premier ministre (frictions possibles), puisqu’en assumant des fonctions semblables, ils agissent nécessairement dans les mêmes domaines. Par exemple, ils doivent tous les deux participer personnellement aux sommets internationaux (ou visites officielles) et doivent réagir aux problèmes internationaux qui jaillissent sur la scène internationale. Il s’agit du seul domaine où le chef du gouvernement est appelé à jouer un rôle personnel à titre de principal présentant de l’État canadien sur la scène internationale. Le ministre de la Défense nationale, pour sa part, est responsable de mettre en œuvre les politiques relatives à la participation à une guerre ou une coalition, aux missions de maintien de la paix, à l’application des accords de contrôle de l’armement ou à la protection du territoire et des eaux territoriales.

84
Q

Concept Mythes

A

Il existe trois mythes en politique étrangère canadienne. Le premier est celui du « paisible royaume », selon lequel le Canada, qui est habité par un « peuple non militaire », est un pays qui est à la fois « indéfendable et invulnérable », puisqu’il est trop vaste pour être défendu de manière efficace, mais en même temps trop isolé du reste du monde pour être menacé. Loin des conflits et protégé par la Grande-Bretagne ou les États-Unis, le Canada « moderne » n’a pas été envahi, occupé ou agressé par un autre État. C’est contre son gré, ou dans le but de servir une cause juste que le Canada a dû faire la guerre. Cela explique pourquoi les dirigeants n’ont que peu d’intérêt dans la défense, sauf lorsqu’une crise éclate sur la scène internationale. Le deuxième mythe est celui du « champion du maintien de la paix », qui se base sur le rôle qu’a joué le Canada durant la Crise de Suez en 1956 et lorsque Lester B. Pearson a obtenu le prix Nobel de la paix l’année suivante. Se rattache à ce mythe l’image d’un Canada jouant son « rôle traditionnel » de « gardien de la paix » sur la scène internationale, de même que l’attachement de la population canadienne envers le maintien de la paix en tant qu’élément incontournable de l’identité canadienne. Corolairement, le troisième mythe est celui du « médiateur », selon lequel le Canada, en assumant un tel « rôle traditionnel », agit à titre de médiateur en intervenant entre les États qui prennent part à un conflit.

85
Q

Concept Néoconservatisme

A

Approche mise de l’avant par le Parti conservateur du Canada (PCC) entre 2006 et 2015 dans le but de remplacer l’internationalisme libéral comme idée dominante au profit d’une vision conservatrice de l’identité canadienne. De par la mise en œuvre d’une « diplomatie robuste », les Conservateurs de Stephen Harper voulaient « remilitariser » l’identité canadienne et normaliser le recours à la force pour régler les différends internationaux. En voulant remplacer le Parti libéral du Canada (PLC) comme « parti de gouvernement naturel », les Conservateurs ont déconstruit certains mythes de l’internationalisme libéral, comme celui du « paisible royaume », pour en instaurer de nouveaux, comme celui de la « nation guerrière ». On assiste au même moment à un « virage monarchiste », c’est-à-dire au retour des symboles de la monarchie britannique au sein du gouvernement canadien. Cette approche se caractérise notamment par la nécessité de l’alignement avec les États-Unis, la méfiance envers les Organisations internationales (OI) et par la « clarté morale » (distinction entre le bien et le mal).

86
Q

Concept Parlement canadien

A

Le Parlement canadien joue un rôle marginal dans la formulation de la politique étrangère du Canada, car les affaires étrangères ne demandent que très rarement aux législateurs de légiférer (adopter ou modifier des lois ou règlements), le processus décisionnel est contrôlé par le pouvoir exécutif (premier ministre et Cabinet) et les législateurs contestent rarement la mainmise de l’exécutif sur la politique étrangère. Cela dit, le Parlement canadien exerce tout de même une certaine influence sur la politique étrangère, dans la mesure où il peut contribuer à la formulation des grandes orientations et évaluer les actions du gouvernement dans ce domaine. À titre de « chien de garde » du pouvoir exécutif, les législateurs peuvent prendre la parole sur les enjeux de politique étrangère à la Chambre des communes (période des questions), au Sénat, lors de rassemblements partisans et lors des conférences de presse. Les membres du Parlement ont également accès aux membres du Cabinet et aux hauts fonctionnaires pour leur faire part de leurs interrogations ou de leurs inquiétudes. La faible valeur électorale des enjeux de politique étrangère (manque d’intérêt de la population) pousse généralement les législateurs à adopter une attitude de désintérêt à l’égard des questions de politique étrangère.

87
Q

Concept Politique étrangère

A

Habituellement, la politique étrangère fait référence à la manière dont un État va gérer ses relations sur la scène internationale. La politique fait donc référence aux actions qu’un État va déployer dans le but d’atteindre ses buts internationaux, qui consistent ultimement à influencer le système international. Les gouvernements vont donc élaborer, puis mettre en œuvre une politique étrangère dans le but de gérer les relations qu’ils entretiennent avec d’autres gouvernements sur la scène internationale. Cinq valeurs et principes se retrouvent au cœur de la politique étrangère du Canada : l’ouverture, qui comprend les notions d’intégration, de tolérance et de multiculturalisme, la proximité avec les États-Unis, le multilatéralisme et le respect des normes juridiques internationales, l’adhésion et la participation active aux OI et l’importance des relations avec la France et la Grande-Bretagne.

88
Q

Concept Position géostratégique du Canada

A

Sur le plan géostratégique, il est important de noter tout d’abord que le Canada est un immense pays. De plus, il s’agit d’un état marchand dans le sens ou sa prospérité dépend beaucoup du commerce extérieur. Enfin, le Canada est un pays qui doit faire la promotion de son identité sur la scène internationale, notamment dans le but de se distinguer des États-Unis. Le Canada déploie des stratégies pour répondre à son intérêt national pour faire la promotion de ses intérêts politiques et sécuritaires en participant à plusieurs organisations internationales, comme l’ONU et l’OTAN. De cette manière, le Canada cherche à stabiliser et à rendre plus prévisible l’ordre international en imposant des règles de comportement aux États, mais surtout aux grandes puissances. Le Canada va également privilégier les relations bilatérales avec ses principaux alliés, comme les États-Unis. En effet, la position géostratégique va dicter ce que le pays peut faire ou ne pas faire sur la scène internationale. C’est également cette position qui oriente les décisions du Canada quant à la défense de son intérêt national.

89
Q

Concept Premier ministre

A

Le premier ministre du Canada joue un rôle incontournable dans la formulation de la politique étrangère canadienne, puisqu’il dispose de pouvoirs considérables : il est le chef du gouvernement et son représentant au Canada et à l’étranger (rencontres au sommet et visite des leaders étrangers au Canada), il est le chef de son parti, il préside le Cabinet et son caucus, il détient le pouvoir de nomination (ministres, hauts fonctionnaires et diplomates) et il contrôle l’agenda législatif de son gouvernement. Le premier ministre, qui domine le processus de formulation de la politique étrangère canadienne en raison du phénomène de la concentration du pouvoir entre ses mains, détermine donc les grandes orientations de la politique étrangère canadienne.

90
Q

Concept Puissance moyenne

A

Généralement, le concept de puissance moyenne fait référence à un État qui n’est pas une grande puissance, mais qui n’est pas non plus une petite puissance. Une puissance moyenne est un État qui possède les ressources nécessaires pour exercer une certaine influence sur la scène internationale, mais qui ne peut pas défendre ses intérêts individuellement. En tant que puissance moyenne, le Canada adopte un comportement qui s’articule autour du maintien de la paix, de la médiation et d’une participation active au sein des OI. Le Canada cherche donc à perpétuer, en fonction de ses capacités, un ordre international qui lui est favorable, tout en s’efforçant de trouver des partenaires qui pallier ses faiblesses pour lui permettre d’atteindre ses objectifs internationaux. La notion de puissance moyenne est contestée par deux autres conceptions : le Canada en tant que puissance majeure ou en tant que satellite des États-Unis.

91
Q

Concept Réalisme

A

Morgenthau s’inspire du Homo homini lupus de Hobbes pour définir une théorie qui deviendra dominante en RI. Le réalisme est une théorie stato-centrée qui place les États, en tant qu’acteurs unitaires, au cœur d’un système international anarchique (absence d’autorité centrale pour arbitrer les conflits entre les États). Les États sont rationnels et prennent des décisions sur des calculs coûts-bénéfices. Ils sont en concurrence pour augmenter, ou maintenir, leur puissance, qui est essentiellement militaire. Cette quête de puissance est au cœur de l’intérêt national des États, puisqu’ils doivent assurer leur propre survie dans un environnement où le risque d’entrer en guerre avec un autre État est perpétuel. Les OI sont instrumentalisées par les États qui suivent leurs propres intérêts (égoïsme et trahison). La théorie devient dominante après la Seconde Guerre mondiale. Au Canada, cette théorie s’incarne avec la participation du Canada à la guerre de Corée et au sein de l’OTAN, ainsi qu’avec l’alignement sur les orientations américaines pendant la Guerre froide.

92
Q

Concept Société civile

A

La société civile regroupe tout ce qui ne fait pas partie de la sphère politique : des syndicats, des ONG, des citoyens ou des groupes qui ont des intérêts et des valeurs à défendre, ainsi que des revendications à formuler aux décideurs. Les intérêts de la société civile en matière de politique étrangère sont d’ordres ethniques (dualité anglophones et francophones et intérêts des différentes communautés issues de l’immigration), individuels (matériels, économiques et sécurité) et altruistes (aide et développement international et droits humains). La société civile peut influencer la formulation de la politique étrangère de deux manières : en structurant l’environnement (fixer l’ordre du jour en attirant l’attention des décideurs grâce aux médias) et en prenant part au processus décisionnel. La société civile exerce donc une influence marginale sur la politique étrangère canadienne, mais elle arrive tout de même limiter les options du gouvernement en définissant les paramètres de ce qui acceptable et de ce qui ne l’est pas.

93
Q

Concept Soft Power

A

La notion de soft power s’oppose à celle de hard power. On l’appelle aussi « puissance douce », « pouvoir souple » ou encore « capacité de ralliement ». Ce type de puissance fait référence à la capacité d’un État à exercer une influence sur la scène internationale en dressant l’ordre du jour politique et en amenant les autres États à prendre des décisions qui sont en accord avec ses propres intérêts. Le soft power repose sur des idées, la culture, l’idéologie et les institutions. Au Canada, le soft power est au cœur du concept de « sécurité humaine », qui repose sur l’idée selon laquelle les individus ont le droit de vivre dans un environnement sécuritaire et qu’il incombe à la communauté internationale de s’assurer que les États respectent ce droit. En opposition, le hard power fait notamment référence à la coercition et à la puissance militaire.

94
Q

Quelles sont les 2 écoles de pensée pour comprendre la place des É fédérés dans la pol étrangère?

A

École centralisatrice

École de paliers multiples

95
Q

Quelles sont les 4 idées du néoconservatisme en politique étrangère?

A

La politique de défense du Can et, en particulier, les dépenses militaires ont été sérieusement négligées depuis les années 1960.

Il est nécessaire de renforcer les liens avec les ÉU, en particulier après les attaques de septembre 2001.

Le Can doit adopter une pol fondée sur la clarté morale qui s’appuie sur un certain nombre de valeurs et de principes qui permettent de distinguer clairement le bien du mal, ainsi que les amis des ennemis.

Le Can doit se départir de l’appui pour ainsi dire inconditionnel que l’internationalisme accordait aux institutions multilatérales.

96
Q

Quelle a été la principale conséquence de la volonté des Conservateurs de remplacer les Libéraux comme « parti de gouvernement naturel » ?

A

Endommager l’unité nationale canadienne, comme en témoigne la déconstruction de l’identité internationaliste (libérale) et des mythes qui y sont associés.

97
Q

Selon certains auteurs, qu’est-ce que le PM Stephen Harper a tenté de faire en 2006 et en 2015?

A

Redéfinir l’identité canadienne en remplaçant la version libérale du nationalisme canadien par un nationalisme néoconservateur.

98
Q

Selon certains auteurs, quelle approche pourrait remplacer l’internationalisme libéral à titre d’idée dominante?

A

Le néocontinentalisme

99
Q

Définis le néocontinentalisme

A

cette approche est fondée sur l’idée que la promotion des intérêts du Canada passe par un alignement sur les États-Unis, principal partenaire et seul État capable d’assurer la stabilité internationale. Il se caractérise également par une forme de clarté morale […], une plus grande tolérance vis-à-vis de l’usage de la force et une méfiance à l’égard des institutions internationales, jugées inefficaces et souvent détournées de leurs buts originaux ».

100
Q

Nomme les mythes en politique étrangère canadienne

A

paisible royaume

champion du maintien de la paix

médiateur

101
Q

Bien que les idées persistent dans le temps, cela ne signifie pas…

A

qu’elles ne peuvent pas évoluer, coexister.

102
Q

Ce n’est pas parce qu’une idée est dominante qu’elle est…

A

partagée par tous les dirigeants.

103
Q

Les idées sont…

A

intangibles

104
Q

Qu’est-ce qu’un postulat?

A

Principe de base, qui ne peut être mis en discussion.

105
Q

Qu’est-ce qu’un aspect normatif?

A

Qui émet un jugement de valeur, institue des règles, des principes.