Examen 1 Flashcards

1
Q

Définir une crise : Caplan

A

État qui se produit dans une personne fait face à un obstacle , à un but important de sa vie, Qui pour un certain temps est insurmontable par l’utilisation des méthodes habituelles de résolutions de problèmes (stratégies adaptatives). Une période de désorganisation s’ensuit, période d’inconfort durant laquelle différentes tentatives de solution sont utilisées en vain. Éventuellement, une certaine forme d’adaptation se produit qui peut être ou non dans le meilleur intérêt de la personne et de ses proches.

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2
Q

Historique du concept de crise

A

1944 : Lindemman : Premier à définir la crise et le deuil
1956 : Selye : Un Pionnier des études sur le stress
1959 : Erickson : Crises de maturation & crises situationnelles
Année 60 : Élargissement de l’intervention (Cliniques communautaires ambulatoire) - (Débriefing/Defusing, individu pris dans son contexte)
1964 : Caplan : Théorie de la crise psychosociale/phases de la crise

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3
Q

Repérer les sources de stress

A

1) Physiques : bruit, température, nourriture…
2) Psychologiques :
Négatifs : problèmes financiers, disputes, décès, perte d’emploi, maladie de soi ou proche, etc.
Positif : achat d’une maison, vacances, mariage, arrivée d’un enfant, nouvel emploi, rôle de parent ou grands-parents, témoignage en public.

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4
Q

Comment se génère une crise

A
  • La crise résulte d’une interaction entre un événement et de l’évaluation qu’en fait la personne (menace, une difficulté insurmontable qui dépasse les ressources de l’individu)
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5
Q

Étapes/progression d’une crise selon Caplan

A

1 ) État d’équilibre

2) État de vulnérabilité
3) état de crise (phase de désorganisation)
4) Phases aiguë (passage à l’acte)
5) récupération (suite à un passage à l’acte, personne semble calme, mais est toujours en crise)
6) on vise un nouvel équilibre (cybernétique 2)

Lorsqu’un événement vient menacer l’équilibre, la personne cherche à la maintenir par la mise en place de stratégies d’adaptation. Si stratégies ne fonctionnent pas, personne se retrouve en état de vulnérabilité. la personne épuise ses stratégies et si elle ne parvient plus à évacuer la tension, elle se dirige vers un état de crise. Si elle n’arrive plus a trouver stratégies adéquates, la personne peut surutiliser des stratégies inadéquates comme la consommation abusive, utilisation de comportement colérique, agressif. Si l’individu est en plus confronté a un déclencheur supplémentaire, il peut se retrouver en phase aiguë où la tension devient insupportable au point de provoquer un passage à l’acte. (suicide, agression , fuite) Le passage à l’acte permettrait au surplus de tension d’être évacué subitement et souvent de manière explosive car l’individu ne peut pas maintenir ce niveau de tension trop longtemps. Lors de la récupération une certaine tension est libéré et semble plus calme, toutefois il n’est pas revenu en état d’équilibre. il est toujours en crise. Par la suite, il est important de faire un suivi après crise afin d’aider l’individu à trouver des solutions adéquates à ses difficultés et ainsi retrouver un nouvel équilibre.

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6
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de vulnérabilité, quelles sont les centrations d’observation?

A

1) Changement dans les comportements de la personne
2) Changement dans les habitudes de vie (habillement, propreté, l’alimentation, la participation aux activités)
3) Changements dans les attitudes (régression, laisser-aller, retrait)
4) Changement dans les émotions (tristesse, anxiété, excitation, hausse de l’agressivité, instabilité des humeurs.
* *Personne est disponible et il est possible d’avoir une conversation rationnelle**

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7
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de vulnérabilité, quelles sont les objectifs d’intervention?

A

1) Diminuer le sentiment d’impuissance et de désespoir de la personne.
2) Diminuer la tension
3) Augmenter le sécurité de la personne
4) Favoriser la personne à ce qu’elle retrouve un état d’équilibre

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8
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de vulnérabilité, quelles sont les modes d’intervention?

A

1) Manifester sa disponibilité à l’autre par différentes expression, questions, exploration qui traduisent vos observations : voulez-vous jaser?, tu as l’air préoccupé
2) Établir une relation empathique (respect, écoute active)
3) Encourager à exprimer ses sentiments et émotions
4) L’aider à reconnaître les sources de stress dans le but de les diminuer
5) Offrir son support
6) Stimuler la résolution de problème pour que la personne puisse trouver ses propres solutions.
7) Suggérer des ressources
8) Mettre en contact avec des spécialistes si nécessaire

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9
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de désorganisation, quelles sont les centrations d’observation?

A

1) Niveau d’angoisse s’élève
2) Manifeste de la résistance par la provocation de l’entourage, tourne en rond, peut faire des menaces
3) Attitudes défensives, refuse de coopérer, refuse de l’aide, protester contre des limites ou encore se ferme, se retire.
4) Verbaliser des intentions suicidaires
5) Lorsque les émotions sont verbalisées, on peut observer :
- Colère
- Humiliation
- Panique
- Impuissance
Personne devient moins rationnel, plus difficile de comprendre les choses.

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10
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de désorganisation, quelles sont les objectifs d’intervention?

A

1) Désamorcer la crise
2) Diminuer la tension
3) Diminuer impuissance
4) Diminuer sentiment de perte de contrôle
5) Augmenter sécurité chez la personne

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11
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de désorganisation, quelles sont les modes d’intervention?

A

1) Prévenir l’équipe ou son supérieur
2) Diminuer stimuli, respecter l’espace vital et la liberté de mouvement (approcher de côté, moins menaçant)
3) Offrir support verbal ou non-verbal
4) Identifier le comportement dérangeant et décrire l’impact sur lui et les autres (exprimé au «Je»)
5) Position active et encadrement : préciser attentes, limites, conséquences possibles, donner des choix, aucun débat verbal
6) Garder contact par communication non-verbale
7) Pas confronter par geste/attitudes

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12
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de phase aiguë, quelles sont les centrations d’observation?

A

1) Personne perd contrôle, dangereux pour elle ou autre.
2) Peut agresser verbalement ou détruire matériel, s’attaquer aux personnes, tenter de se suicider, s’automutiler, s’intoxiquer avec drogue, alcool, médicament, faire un retrait psychotique. (perds la carte, se souvient plus)

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13
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de phase aiguë, quelles sont les objectifs d’intervention?

A

1) Assurer sa propre protection
2) Assurer la protection des autres
3) Assurer la protection de la personne en crise
4) Contrôler la personne (technique de protection personnelle)

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14
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de phase aiguë, quelles sont les modes d’intervention

A

1) Demander l’aide des collègues ou centre de crise
2) Intervenir physiquement de façon non violente si les autres techniques ne sont pas efficaces.
3) Immobiliser la personne sans la blesser
4) Agir rapidement
5) Respecter les mouvements naturels, aucune contention agressante
6) Retenir les gestes pendant qu’on reprend le contact verbal
7) Ne relâcher que suite à une entente claire sur la suite de la crise.
8) Si nécessaire, isoler la personne.

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15
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de récupération, quelles sont les centrations d’observation?

A

1) Diminuer la tension
2) Personne reprend le contrôle sur ses comportements
3) Personne éprouve : gêne, honte, culpabilité, remords, crainte

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16
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de récupération, quelles sont les objectifs d’intervention?

A

1) Permettre à la personne de se reposer et retrouver son calme
2) Préparer terrain pour intervention d’aide (apporter eau, s’asseoir)

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17
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état de récupération, quelles sont les modes d’intervention?

A

1) Silences, présence rassurante
2) Établir un lien graduellement; le moment dépend de l’intensité de la crise, du besoin de récupération et des disponibilités de chacun.
3) Accompagner, supporter,sécuriser
4) Ne pas inciter la personne à parler de son problème tout de suite.
5) Focaliser sur les soins physiques ( prendre une douche, relaxation, isolement)

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18
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état d’après crise, quelles sont les centrations d’observation?

A

la personne est calme et reposée

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19
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état d’après crise, quelles sont les objectifs d’intervention?

A

1) Sécuriser la personne sur ce qu’il vient de vivre

2) Aider la personne à apprendre de son expérience de crise

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20
Q

Selon moraux, lorsque l’individu est en état d’après crise, quelles sont les modes d’intervention?

A

1) Se rendre disponible
2) Rassurer la personne sur l’événement vécu
3) Proposer son aide pour comprendre la situation en identifiant le stresseur déclenchant/précédents qui l’ont rendu vulnérable et en déséquilibre.
4) Utiliser processus de résolution de problèmes :
- inventorier solutions possibles
- évaluer chaque solution
- identifier conséquences possibles
- choisir solution
Appliquer solution en précisant un contrat clair (responsabilités de chacun d’ici la prochaine rencontre)
5) Voir comment elle pourrait éviter une nouvelle crise (ex : parler à quelqu’un, relaxer, ce qu’elle a appris de cette expérience)
6) Référer à spécialiste au besoin
7) Informer l’équipe de la démarche

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21
Q

Statuer les stratégies d’adaptation et donner exemple

A
  • Centrées sur l’émotion : expression, normaliser émotion, marcher, ventiler
  • Centrées sur la résolution de problème : mise en action, sport, manger
  • D’appréciation cognitive : recadrer fausses croyances, trouver sens à l’événement
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22
Q

Statuer les types de stresseurs

A
  • Accumulation de stresseurs : plusieurs qui ont aucun lien ensemble, la personne n’a pas le temps de récupérer qu’un autre stresseur survient. EX : retraite + départ des enfants
  • Stresseur-choc : événement qui provoque une forte tension qui dépasse les ressources habituelles de la personne. EX : témoin d’un accident, ne peut rien faire.
  • Stresseur chronique : stresseur devient chronique lorsqu’il réapparait à chaque fois que la tension diminue. EX : violence conjugale, harcèlement.
  • Stresseur en série : un stresseur qui engendre différents changements qui deviennent d’autres stresseurs. EX : bébé + belle-mère, perte d’emploi + boisson. (doivent avoir un lien entre eux)
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23
Q

3 principes de la typologie

A

1- Événement percu différemment d’une personne à l’autre
2- Effet de l’événement diffère selon le degré de vulnérabilité perso à ce moment
3- Types d’événement exigent interventions spécifiques et particulières

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24
Q

symptomatologie de la crise psychosociale

A

Réponse courante est l’adaptation positive.

Réponse plus complexe : développement de trouble de l’adaptation ou de santé mentale.

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25
Q

attentes habituelles de la crise psychosociale

A

Retour à l’équilibre. Acquisition de compétences (cybernétique 2)

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26
Q

interventions en crise psychosociale

A

Axé sur le rétablissement de l’équilibre, l’expression des émotions , la compréhension des éléments qui ont menés à la crise, l’apprentissage de nouvelles habiletés en résolution problème et recadrage cognitif.

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27
Q

étiologie crise psychosociale

A

Événement déclencheur (nature psychosociale ou développementale), généralement absence de problème de santé mentale. Ex : rupture, décès, maladie, déception important, transition de vie..

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28
Q

symptomatologie de la crise psychotraumatique

A

Réponse courante est la résilience.
Réponse plus complexe : dév. de trouble mentaux. TSPT si symptômes de + 1 mois.

Symptômes courants : reviviscence, flashback, cauchemars, pleurs, pensées intrusives, évitement de lieu, activité, discussion, sentiment torpeurs, hypervigilence

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29
Q

symptomatologie de la crise psychopathologique

A

Réponse courante : récurrence des crises.

Réponse souhaitée : Stabilisation

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30
Q

attentes habituelles de la crise psychotraumatique

A

Allostatie : nouveau point d’équilibre, sain ou pathologique. Recherche de sens, croissance post-trauma. Rétablissement.

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31
Q

attentes habituelles de la crise psychopathologique

A

Prévention de la rechute (diminution de leur fréquence, de leur intensité et leur gravité). Stabilisation, Maintien du traitement

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32
Q

interventions en crise psychotraumatique

A

Assurance d’un milieu sécuritaire
réduire réactions anxieuses
informer sur ressources d’aide

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33
Q

interventions en crise psychopathologique

A

Plan d’intervention pour diminuer ( intensité, fréquence, gravité) Désescalade de l’état de crise, prévention du passage à l’acte, transmission d’espoir, planification suivi à court terme, solution de rechanges acceptables aux problèmes actuels

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34
Q

étiologie crise psychotraumatique

A

Ressemble aux 2 autres types de crises : Événement déclencheur

a) Réaction intense de peur (détresse péritraumatique)
b) Événement violent, sévère, subit et arbitraire (menace à l’intégrité physique et/ou confrontation à la mort.

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35
Q

étiologie crise psychopathologique

A

Perte précoce survenue dans l’enfance. Difficulté associée au dév. Antécédents de problème de santé mentale. Cumul de difficultés adverses. Peu de facteurs de protections.

36
Q

Nommer les caractéristiques de l’intervention en situation de crise. (propriétés)

A

Immédiateté
Brièveté
directivité
résultat : position active du clinicien

37
Q

Qu’est ce signifie l’immédiateté

A
  • L’intervention se situe peu de temps après ou même à chaud où l’état émotif est exacerbé. Afin de soulager la souffrance et la tension rapidement et ainsi diminuer le risque qu’une personne adopte des comportements à risque tel que l’agressivité, l’abus d’alcool/drogue..
  • Les lieux d’intervention peuvent être inhabituels (domicile, internet, lieu du sinistre ≠ bureau)
38
Q

Qu’est ce que signifie la brièveté

A
  • Vise la diminution de la tension et le retour au fonctionnement antérieur à la crise.
  • Retrouver le sentiment de contrôle qui lui donne espoir qu’elle possède les ressources pour résoudre la crise.
  • Vise à ce que le patient s’engage à plus long terme dans un processus thérapeutique.
39
Q

que signifie la directivité?

A
  • L’évaluation du risque, de l’urgence et la dangerosité exige une certaine directivité (style de communication directe) tout en créant rapidement une « bienveillance thérapeutique »
  • Être prêt à faire face à des patients non-collaborateurs (agressivité) et trouver des manières de les engager dans la relation.
40
Q

que signifie le Résultat (position active du clinicien)

A
  • L’intervenant en situation de crise doit tout mettre en œuvre pour que la personne aidée ait une perception positive d’elle-même et doit transmettre la croyance selon laquelle il est avec elle et peut lui venir en aide.
  • Transmettre l’Espoir d’un changement possible.
  • Recueillir les données pertinentes sur les dimensions de risque et d’urgence.
  • Organisation du filet de sécurité et du plan d’intervention.
41
Q

Quelles sont les étapes de l’intervention en situation de crise?

A
  • Accueillir et créer une alliance thérapeutique
  • Effectuer une première et brève exploration de la situation.
  • Estimer la dangerosité du passage à l’acte.
  • Fixer un but à atteindre
  • Trouver des solutions
  • Définir et suivre un plan d’action
  • Conclure en sécurité l’entretien
42
Q

Définit tentative de suicide

A

Acte délibéré menaçant la vie mais ne causant pas la mort. (accompli par une personne contre elle-même.)

43
Q

Définit conduite suicidaire

A

Conduite consciente visant à se donner la mort (conscient) ex : ouvrier sur pont pas attaché

44
Q

Définit conduite a risque

A

Cpt où la personne prend des risques de mourir mais sans idée consciente, non volonté de mourir. (inconscient) ex : challenge tidepod.

45
Q

Définit suicide

A

Action de causer volontairement sa propre mort, de la tenter, pour échapper à une situation psychologiquement intolérable …. Doit entrainer à coup sûr la mort.

46
Q

Définit idéations suicidaires

A

Pensées que l’on pourrait se donner la mort, constructions imaginaires de scénarios, sans passages à l’acte.

47
Q

Étapes de progression vers la crise suicidaire et définir

A

Recherche active de solutions : déséquilibre présent depuis un temps, la personne persévère dans la recherche de solution

Début des pensées suicidaires : les solutions s’éliminent ou ne font plus baisser la tension

Rumination des pensées suicidaires : Anxiété et angoisse +++ pensées constantes, devient la seule solution pour cesser de souffrir.

Cristallisation des pensées suicidaires : convaincue d’avoir tout essayé. Scénario souvent développer (COQ) personne semble aller mieux

Passage à l’acte : souvent suite événement déclencheur. Personne en tentative ou très près.

48
Q

intervention lors de la recherche active de solutions

A

 Établir lien confiance
 Transmettre sentiment d’efficacité personnelle
 Diminuer sentiment d’impuissance
 Recherche stratégies concrètes

49
Q

interventions lors du début des pensées suicidaires

A

 Expression de la souffrance et de la douleur dans le but de diminuer le niveau de détresse. Cela lui permet de mieux évaluer sa situation sans distorsions
 Mobiliser le réseau soutien pour briser isolement

50
Q

Interventions lors de la rumination des pensées suicidaires

A

 Mettre en lumière de façon compréhensible pour la personne ce qui lui arrive
 Trouver nouveaux mécanismes d’adaptation
 Statégie d’action sous forme d’entente pour la prochaine rencontre et solutions à la crise

51
Q

Intervention lors de la cristallisation des pensées suicidaires

A
	Évalue le potentiel suicidaire et dangerosité (ou quand comment)
	Intervention sur l’accès au moyen
	Expression émotion 
	Entente avec la personne 
	Suivi étroit
52
Q

Intervention lors du passage à l’acte

A
	Évaluation du scénario rapide 
	Questions précises et directes
	Protéger la personne même si refus
	Mesure d’urgence, ambulance, conduire à l’hôpital
	Transmettre l’espoir
53
Q

Nommes les signes précurseurs du passage à l’acte

A

a) Messages verbaux directs : je veux mourir, j’ai trop mal
b) Messages verbaux indirects : bientôt je vais avoir la paix, je ne vous dérangerai plus..
c) Signes comportementaux : dons d’objets significatifs, consommation abusive, inhabituelle
d) Signes ou symptômes indiquant potentiellement un état dépressif :
S ommeil
A ppétit (trop/pas assez)
D épression, humeur dépressive
I ntérêt (perte)
F atigue
A nxiété
C oncentration
E stime -
S (idées suicidaire)

54
Q

Quelles sont les 4 facteurs qui influence le suicide et définit les

A

1) Prédisposants : éléments du passé qui contribue à fragiliser la personne (ex. suicide dans famille)
2) Contribuants : élément qui accentue la vulnérabilité ex : conso/instabilité familiale
3) Précipitant : élément déclancheur
4) Protection : S’oppose au trois autres en réduisant leurs effets.

55
Q

Quels éléments compose la grille d’estimation à la dangerosité

A

1-Planification ( pas de plan / tentative en cours)
2- tentative de suicide ( aucune / tentative récente)
3- Capacité à esperer un changement ( capacité/grand désespoir)
4- usage de substances (aucune/légère/abus grave)
5- Capacité à se contrôler ( contrôle / forte impulvisité)
6- présence de proche ( présence/ solitude et isolement)
7- capacité à prendre soin d’elle ( capable / laisser aller)

56
Q

Quels éléments sont importants à intégrer au plan d’action?

A

1) Briser l’isolement et possibilité d’impliquer une personne significative
2) Normalisation des émotions, des pensées et des comportements
3) Utilisation des compétences et ressources de la personne
4) Précision des objectifs et des moyens utilisés à court terme
5) Référence, au besoin, à un centre de crise, à l’urgence (selon le jugement clinique découlant du R.U.D), à un médecin ou à un intervenant spécialisé
6) Établissement d’une entente de non-suicide ou Safety Planning Intervention (si nécessaire

57
Q

Comment conclure un entretien en sécurité?

A

La conclusion de la sécurité de l’entretien dépend des indices de dangerosité de passage à l’acte (RUD)
1) Arme à feu :
• S’assurer que la personne qui prend l’arme possède un permis d’arme à feu.
• Sinon contacter policier qui s’occuperont d’entreposer l’arme.
• Pour récupérer l’arme, le client devra passer devant un juge.
2) Implication des proches ex : vivre chez sa mère
3) Suivi étroit :
- 2 rencontres par semaine
- Faire relance de sécurité d’ici prochaine rencontre
4) Consommation : Encourager la diminution (toutefois important de voir un médecin pour superviser un arrêt complet)

58
Q

fonctionnement du contrat non suicide

A

Contrat non-suicide

1) Je soussigné, m’engage officiellement à n’utiliser aucun moyen dommageable pour ma santé ou pour attenter à ma vie. Si intention change je m’engage à contacter …
2) mettre numéro de personne significative, intervenante, centre..
3) Si mon intention s’est manifesté, je m’engage à en discuter avec mon thérapeute
4) Signature

59
Q

Fonctionnement du safety planning intervention

A

1) Identifier des signes avant-coureurs d’une crise suicidaire (événement,pensées, humeurs)
2) Stratégies d’adaptation : identifier activité personnelle pour mieux se sentir
3) Stratégie de socialisation : identifier des personnes/ lieux de rencontre
4) Réseau social pour diminuer la crise suicidaire :
- identifier les personnes pour apporter du soutien et aide
- personnes pour partager idées suicidaire
5) Professionnels à rejoindre ( noms/ coordonnées/ organismes/ réseau)
6) Limiter l’accès aux moyens (limiter accès potentiel a des moyens possibles dans l’environnement immédiat

60
Q

Agressivité

A

État intérieur d’un potentiel qui prédispose la personne à agir avec vigueur dans différentes situations ou énergie en attente qui permettra d’imposer une force particulière dans une situation précise et dans un but donné

61
Q

Agressivité constructive

A

Essentielle à la vie, fait référence à la combativité qui permet de survivre sans nécessairement attaquer autrui

62
Q

agressivité destructive

A

Lorsque la personne inflige, cherche a infliger ou menace d’infliger un dommage à l’intégrité physique, psychologique, sociale ou à sa propriété.

63
Q

colère

A

Émotion qui exprime une forme d’impuissance et engendre un besoin de se défendre face à une menace perçue ou à une frustration ressentie

64
Q

hostilité

A

Sentiment d’opposition à l’autre sans passage à l’Acte, Relève plus de l’attitude que du comportement. Ces personnes se réjouissent du malheur des autres.

65
Q

agression verbale

A

Insultes, menaces, sarcasmes : elle vise l’intégrité psychologique de la personne.

66
Q

agression physique

A

Assaut : il s’agit de violence, forme extrême et sévère de l’agression.

67
Q

agression directe

A

exercée par l’agresseur sur la victime sans intermédiaires

68
Q

agression indirecte

A

Passer à l’acte en s’attaquant aux biens de la personne dans le but de la déstabilisé

69
Q

agression active

A

tenter de blesser l’autre

70
Q

agression passive

A

Si reconnaît à l’obstruction et/ou la négligence, à un refus de prêter main forte ou obéir à un ordre.

71
Q

agression symbolique

A

Forme d’agression indirecte, pas atteinte à l’intégrité d’autrui mais elle cache un désir d’y parvenir. Personne se croit menacée ou injustement traitée, ressent de la colère, perd le contrôle d’elle-même et souhaite porter atteinte à l’intégrité de la personne qu’elle tient responsable de la menace ou de la frustration ex : client en colère, mon patron est responsable que je me sois fait couper les doigts.

72
Q

agression proactive

A

Non atteinte à l’intégrité d’autrui mais vise à exercer un contrôle sur autrui pour atteindre un objectif. Elle résulte d’un comportement appris (ex : pers délinquante/manipulation)

73
Q

nomme des déficits internes et des exutoires

A

interne : abandon, injustice, rejet, humiliation

exutoire : boisson, drogue, travail, sport, gambling, agirs violents

74
Q

Quelles attitudes illustres le client violent?

A

manipulation, justification, déni, fausse culpabilité, peut du jugement

75
Q

quelles sont les 3 prémisses en lien avec les personnes agressives

A

No 1 : Le recours à des conduites d’agression reste un choix personnel. Autorisation que l’individu s’est donnée comme droit de recourir à l’utilisation d’une violence quelconque afin de retrouver un équilibre. En regardant cette dimension, il importe d’instaurer un «ARRET D’AGIR»
No 2 : Axer le travail sur le cpt violent et contrôlant est insuffisant. Risque de décupler les résistances et à la limite de créer la fermeture de l’individu, d’instaurer un conformiste afin de répondre à une demande extérieure. L’arrêt d’agir est insuffisant!
No 3 : La reconnaissance de la pleine et entière responsabilité de ses agirs, de ses attitudes et de ses paroles dans toutes les situations, chacun étant responsable de ce qu’il fait avec ce qu’il ressent, quelques soit son histoire individuelle et familiale.

76
Q

Pourquoi la responsabilisation est-elle importante?

A

• La reconnaissance de la total responsabilité est nécessaire, voir essentielle, à l’élaboration d’une bonne estime de soi et à une reprise de pouvoir sur la vie de l’individu.
• La responsabilisation est une position éthique qui favorise l’arrêt d’agir, reconnaissant à chacun la capacité de ne pas recourir à la violence.
• Reconnaissance → Appropriation → Responsabilisation
L’importance du dévoilement
Dévoilement conscient, inconscient
Impact sur l’autre
Impact sur soi
Le message

77
Q

processus de changement (personnes agressives)

A

1- Conscientiser le fait d’être agressant (connaissance de soi)
2- Actualiser les mécanismes d’un agir différent (nouvelles habiletés)
3- Mettre des mots sur ce qu’il agit
4- Mettre des mots sur l’émotion vécue (intégration émotionnelle de ses besoins)
5- Être conscient de ce qui nous habite
6- Reconnaître notre propre agressivité
7- Mettre les mots sur ce qu’éveille l’agressivité et/ ou l’agir des hommes

78
Q

quels sont les impacts d’un client qui se sent légitimé?

A

L’événement déclencheur crée un déséquilibre, il justifie ses paroles ou geste produits, il devient alors non-responsable. Ainsi, il ne vit pas de déséquilibre donc pas de culpabilité (saine). S’il n’est pas en déséquilibre, on ne retrouve pas de dévoilement, pas de remise en question, pas de regard critique sur soi, pas de modification de cpt. Il maintient la responsabilité sur l’autre et cherche l’approbation des autres. Finalement, peu ou pas d’empathie envers l’autre.

79
Q

Nommes des éléments faisant parti du SAVOIR pour bien évaluer le conjoint violent

A

 Contrat d’engagement
 Contexte, raison de consultation, profil de la relation de couple, état civil, dynamique de violence/pattern, comment est-il au plan de l’affect (rationnel, détaché, prompt, cohérent..)
 Est-il imposant, réactif, discours empreint de colère/rage?
 Quels sont les comportements d’agression ? ( physique, sexuelle, psycho, menace, harcèlement, jalousie, dénigrement, contrôle économique, social)
 Réaction lorsqu’il est confronté?
 Gains/pertes à la violence utilisée
 Justification qu’il se donne?
 Est-il légitimé?
 S’il elle le quitte, comment va-t-il réagir?
 Plan, arme?
 Facteur protection/réseau
 Perception face à ses agirs
 Les gens ont-ils peur autour de lui ? ( de qui, de quoi, qu’il se suicide, tue quelqu’un?)
 Impacts sur victimes selon lui (peurs continuelles, séquelles psychologiques..)

80
Q

Nommes des éléments faisant parti du SAVOIR FAIRE pour bien évaluer le conjoint violent

A

 Instaurer un déséquilibre
 Investiguer tous les éléments en profondeur
 Pas de zone grise, dans le doute, je nomme
 Refléter impacts de la violence
 Identifier les résistances (bras croisées..)
 Soulever contradictions
 Vérifier à quoi servent les justifications
 Quels éléments font que l’individu s’approprie sa problématique
 Pas de non-dit
 Si déni ou victimisation, questionner le motif de la présence

81
Q

Nommes des éléments faisant parti du SAVOIR ÊTRE pour bien évaluer le conjoint violent

A
	Notre compréhension de la violences
	Notre système de valeur
	Nos zones grises
	Nos peurs
	Notre agressivité
	Nos justifications/limites 
	Notre déni 
	Mon positionnement 
	Si je m’acharne, il se passe quelque chose pour moi
82
Q

Quelles sont les principes d’entretien clinique dans un contexte d’hétéroagressivité?

A

1) Établir lien permettant une alliance thérapeutique
2) Déterminer la préoccupation principale de l’individu
3) Formuler hypothèse à partir de la préoccupation pour la vérifier
4) Utiliser un questionnaire pour vérifier l’hypothèse
5) Ne pas se contenter de réponses vagues ou inadéquates
6) Laisser l’individu parler librement et suffisamment pour évaluer la cohérence
7) Utiliser la bonne dose de questions ouvertes et fermées pour bénéficier des avantages de chacun.
8) Discuter des sujets appropriés au contexte de l’entrevue même si ces derniers peuvent être embarrassants.
9) Demander la présence d’idées de se blesser ou de blesser d’autres personnes
10) Donner à la personne la chance de poser des questions qui lui viennent à l’esprit.
11) Conclure l’entretien en transmettant un sentiment de confiance, voire d’espoir

83
Q

Quelles sont les éléments à évaluer dans une grille Aguilera?

A

1) Événements déclencheurs
2) Symptômes
3) Besoin de la personne
4) Perception de l’événement
5) Soutien
6) Mécanismes adaptatifs
7) Problème non résolu
8) Déséquilibre
9) Crise

84
Q

Nomme des facteurs de risques individuels de la dangerosité envers autrui

A

Homme
histoire antérieure d’agression et de violence = meilleur prédicteur
histoire chronique de colère, hostilité, ressentiment, perte de contrôle
ressentiment envers l’autorité
histoire de conduite automobile dangereuse
manque de compassion, d’empathie

85
Q

Nomme des facteurs de risques cliniques de la dangerosité envers autrui

A
Négligence, abus durant l’enfance 
Peu d’affection 
Perte d’un parent précoce 
Cruauté envers animaux
Énurésie durant l’enfance 
Présence d’un trouble mental surtout si décompensation rapide
Trouble personnalité antisociale
Trouble mentaux + consommation (peut induire des cmpts agressifs
86
Q

Nomme des facteurs de risques contextuels de la dangerosité envers autrui

A

Difficultés financières ou matérelles
Les foules
Le bruits
Pollution atmosphérique (émanations nocives ou produits toxiques produite par usines)