Examen 1 Flashcards
Définir une crise
une personne fait face à un obstacle sur lequel les méthodes habituelles de résolution de conflit ne sont pas efficaces. Une période de désorganisation et une période d’inconfort s’ensuit durant laquelle différentes tentatives de solutions sont utilisées en vain. Cela amènera donc une certaine forme d’adaptation qui peut-être ou non dans le meilleur intérêt de la personne ou de ses proches
Histoire de la crise
1944: Linderman étudie la crise et le deuil (8 étapes du deuil
choc
déni
expression des émotions (tristesse, colère, etc.)
tâches rattaché au deuil (réorganisation de la vie)
sens à la perte
pardon
héritage
nouvel équilibre, fin du deuil
1956: Selye pionnier dans les études sur le stress (Avec des soldats)
1959: Erickson fait des études sur les crise de maturation et les crises situationnelles (petite enfance, enfance, adolescence, adulte, vieillissement, mort)
1960 élargissement des interventions (cliniques communautaires ambulatoires)
1964 Caplan fera des études sur la théorie de la crise psychocosiale et les phases de la crise defusing, débriefing
repérer une sources de stress
physique: nourriture, température, bruit, etc.
psychologique:
événement difficile: rupture amoureuse, perte d’emploi
événement heureux: nouvel enfant, mariage, vacances
Défi: parler devant des gens, nouvel emploi
Comment se génère une crise
Interaction entre un événement et l’évaluation qu’en fait la personne traduira son niveau d’adaptation. En effet, si la personne perçoit le stress comme étant tolérable, le corps s’adapte et le stress est perçu comme stimulant et positif. Si le stress est aigü ou chronique, des effets négatifs se feront sentir sous forme d’un signal qui traduit que la personne a dépassé sa tolérance au stress
étape de progression d’une crise
état d'équilibre (cybernétique 1) état de vulnérabilité état de désorganisation phase aigü phase de récupération (cybernétique 2)
stratégies d’adaptation
stratégie centrée sur les émotions: prendre une marche, écrire, exprimer ses émotions, normaliser la tristesse
stratégie centrée sur la résolutions de problèmes: faire le pour et le contre, faire l’inventaire des solutions possibles
stratégies d’appréciation cognitive: recadrer les fausses croyances, recadrage cognitif
Types de stresseurs
Accumulation de stresseur: présence de plusieurs Stresseurs qui n’ont aucun lien entre eux. Avant que la personne ait le temps de récupérer un autre stresseur survient
Stresseur-choc: événement qui provoque une forme de tension qui dépasse les ressources habituelles de la personne (événement aigü)
Stresseur chronique: un stresseur devient chronique lorsqu’il apparaît à chaque fois que la tension diminue (mal de dos)
stresseur en série: lien entre les différents événements pour être qualifié de stresseur en série
Caractéristique de l’intervention en situation de crise
immédiateté : peu de temps après ou même à chaud. peu se passer n’importe ou pas nécessairement un bureau
brièveté: courte durée, intervention centrée sur les problèmes, baisser la tension, augmenter le sentiment de contrôle, vise à ce que le patient s’engage dans un processus à plus long terme
directivité: évaluation du risque, le niveau de dangerosité et urgence exige un style de communication directe
étape de l’intervention en situation de crise
établir un lien de confiance
recueillir les informations
estimer le degré de passage à l’acte suicidaire
fixer un but à atteindre
trouver des solutions
établir un plan d’action
terminer l’entretien de façon sécuritaire
étape de progression de la crise suicidaire
recherche active de solutions: toute les solutions sont essayées en vain
début des pensées suicidaires: solutions ne permettent pas de faire baisser la tension
rumination des pensées suicidaires: le suicide est vue comme la seule option (angoisse+ anxiété)
cristallisation des pensées suicidaires: scénario est développé, convaincue de toute avoir essayé
passage à l’acte: se produit à la suite d’un événement déclencheur vu comme banal pour l’entourage.
terminologie des concepts
tentative de suicide: manifeste un comportement qui met sa vie en danger avec l’intention de causer sa propre mort
conduite suicidaire: conduite consciente visant à se donner la mort en toute connaissance de cause
conduite à risque: conduite inconsciente où la personne prend des risques sans volonté réel de mourrir
suicide: action de causer volontairement sa propre mort
idéations suicidaires: construction de scénario sans passage à l’acte, pensées que l’on pourrait se donner la mort
élément important à inclure dans un plan d’action
briser l’isolement et inclure un personne significative
normalisation des pensées, émotions et comportements
utilisation des compétences et des ressources de la personne
établir des objectifs et moyens à court terme
référé à un professionnel ou à un centre d’urgence suicidaire selon le jugement clinique découlant du RUD
établir un plan de non-suidicide au besoin le safety planning intervention
conclusion d’un entretien en sécurité
arme à feu
implication des proches
suivi étroit
consommation
fonction du contrat de non-suicide (préalable+ controverse dans la littérature)
préalable: la personne doit avoir une capacité à s’engager (état mental) + investissement relationnel significatif dans la relation
controverse: faux sentiment de sécurité, efficacité non prouver scientifiquement, ne donne pas de moyens alternatifs en présence d’idées suicidaires, entrave à l’alliance thérapeutique
3 prémisse
le recours à des conduites d’agression relève d’un choix personnel (arrêt d’agir) car la personne se donne le droit d’utiliser la violence pour retrouver l’équilibre
axer le travail sur le comportement violent et contrôlant est insuffisant
la reconnaissance de la pleine et entière responsabilité de ses agir (pour augmenter estime, favoriser un arrêt d’agir et avoir la capacité de ne pas recourir à la violence)