Examen 1 Flashcards

1
Q

Définir le développement cognitif selon Piaget.

A

Il s’agit d’une équilibration progressive. Un passage d’un stage à l’autre; l’augmentation de la capacité d’adaptation.

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Q

Nommer les deux invariants fonctionnels selon Piaget.

A

L’adaptation (état d’équilibre entre assimilation et accommodation) et l’organisation (4 grandes périodes de développement).

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3
Q

Qu’est-ce qui est central dans la conception de l’intelligence selon Piaget?

A

Les structures, ou les schèmes.

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4
Q

Nommer les facteurs du développement de l’intelligence selon Piaget.

A
  1. Maturation de l’organisme.
  2. Expérience de l’environnement physique.
  3. Influence du milieu social.
  4. Équilibration.
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5
Q

Nommer les 4 stage de Piaget.

A
  1. Période sensorimotrice (0 à 2ans)
  2. Période préopératoire (2 à 6-7ans)
  3. Période des opérations concrètes (de 6-7 ans à 11-12 ans).
  4. Période des opérations formelles (11-12 ans à 19 ans).
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6
Q

Décrire les stades impliqués dans la période sensorimotrice de Piaget.

A

Stade 1: Exercice de réflexe, réflexes = premiers schèmes.
Stade 2: réactions circulaires primaires, réflexes deviennent premières habitudes, centré sur le geste lui même, pas l’objet.
Stade 3: Réactions circulaires secondaires, intègre intentionnalité, considérer effets d’une action.
Stade 4: coordination des schèmes secondaires, avant pour maintenir stimulation, maintenant pour obtenir résultat.
Stage 5: réaction circulaire tertiaire, fait varier les actions.
Stage 6: invention de nouveau moyens, transition vers intelligence représentative.

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7
Q

Décrire la notion de permanence de l’objet et indiquer dans quelle période elle se développe.

A

Période sensorimotrice. Pour se représenter un objet mentalement, il doit avoir sa propre identité. Il doit donc être distinct de soi ou de l’action exercée sur lui.

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8
Q

Décrire les origines de la fonction symboliques et indiquer dans quelle période elle se développe.

A

Période sensorimotrice. Requiert que l’objet soit reconnu comme une identité distincte en même temps que le symbole le soit aussi, tout en ayant un lien avec l’objet.

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9
Q

Décrire les principales acquisition dans la période préopératoire de Piaget.

A
  1. Développement de la fonction symbolique: le système représentatif.
  2. Les premières conduites symboliques: imitation différée, jeu symbolique, dessin, image mentale, langage.
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10
Q

Décrire les pensées impliquées dans la période préopératoire de Piaget.

A

Pensée préconceptuelle: égocentrisme, centration, pensée statique, non-réversibilité.
Pensée intuitive: arrive à considérer plusieurs aspects d’une réalité.

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11
Q

Nommer des conduites préopératoires typiques.

A
Les conservations (liquide, longueurs, surface)
Les notions mathématiques (pas savoir dénombrer, mais connaître la série de chiffres)
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12
Q

Décrire les principales acquisitions de la périodes des opératoire concrètes de Piaget.

A

Apparition mobilité requise pour lier les images entre elles, pour opérer mentalement des transformations.

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13
Q

Décrire la théorie de Fisher (néo-piagétienne).

A

Développement de “skills”, se développe à une vitesse différente selon les domaines pratiqués.
Les “skills” sont plus spécifiques à certains objets ou tâches que les schèmes plus généraux.
Développement plus continu et graduel.

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14
Q

Décrire la théorie de Case (néo-piagétienne).

A

4 stages du développement similaires à Piaget.
L’enfant a des capacités limitées qui deviennent autonomatiques.
Myélinisation du cortex augmente vitesse dans les neurones.
Plus l’enfant vit une expérience, plus il devient efficace.

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15
Q

Décrire le développement du concept d’objet.

A

Comprennent que l’objet existe même quand caché.
Comprennent le concept de solidité de l’objet.
Avant 7 mois, a le concept d’objet, mais immaturité pour aller vers A (exp. A et B).
Peuvent s’exprimer, mais animisme.

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16
Q

Décrire le concept de catégorisation.

A

Fin 1 an, début classification objets similaires.
Basic-level categories: les objets qui se ressemblent sont plus faciles à classer (la chaise a tjrs un dossier et 4 pattes).
Domaines naturels: les enfants auraient biologiquement une capacité à faire des relations entre certains objets.

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17
Q

Décrire les concepts numériques.

A

Peuvent comparaitre plus petit ou plus grand, mais avec des petits nombres. Piaget aurait sous-estimé la capacité de compter des jeunes enfants.

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18
Q

Décrire les relations spatiales.

A

Sans autre référence, les enfants réfèrent aux objets par rapport à leur corps.

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19
Q

Selon Piaget, quelles est la fonction symbolique qui joue un rôle très important dans le développement du système représentatif selon Piaget?

A

L’imitation. Celle-ci est impliquée dans quatre des cinq conduites symbolique soit l’imitation différée, le jeu symbolique, le dessin et l’image mentale.

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20
Q

Quelle est la différence majeure entre les théories néo-piagétiennes et la théorie de Piaget?

A

La théorie de Piaget, accorde une grande importance à l’impact de l’expérience sur le développement. Selon Case la pratique d’une habileté favorise le développement des opérations cognitives. La théorie de Ficher elle affirme que le développement est spécifique à des tâches particulières et que les habiletés peuvent se développer plus rapidement dans certains domaines principalement selon la stimulation et l’exposition offert par l’environnement.

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21
Q

Quelle est la différence entre la conception de Vygotsky et de Piaget sur le développement cognitif?

A

Piaget affirme que les stades sont universels donc similaires entre les cultures. Vygotsky, quant à lui, lui affirme plutôt que le contexte culturel dans lequel l’enfant évolue doit être considéré dans le développement cognitif. Vygotsky affirme que par les échanges avec son milieu l’enfant développe des habiletés et des caractéristiques propres à sa culture. Contrairement à Piaget, Vygotsky croit que les cognitions émergent dans et par l’interaction sociale.

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22
Q

Qu’est-ce que le concept de scaffolding ( ou échafaudage) dans la théorie de Vygotsky?

A

Apprentissage à l’aide d’un tuteur (individu ou groupe) qui enseigne, supporte et assiste l’enfant dans ses activités d’apprentissage. Le modèle transmet des connaissances et des habiletés à l’enfant.

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23
Q

Donner une définition générale du concept de théorie de l’esprit.

A

La capacité de comprendre que les autres peuvent avoir des croyances, désirs ou connaissances qui diffèrent des nôtres et de la réalité.

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24
Q

Définir l’attention conjointe.

A

Le partage de l’attention lors d’un échange triadique entre l’enfant, une personne et un objet et ce, à partir d’échange visuel.

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25
Q

Identifier l’ habileté qui se développe en parallèle à l’attention partagée.

A

Le pointage.

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26
Q

Distinguer le pointage assertif et directif.

A

Le pointage assertif sert à désigner un objet dans le but de communiquer, tandis que le pointage directif est une demande pour obtenir l’objet pointé.

27
Q

Identifier ce que l’enfant doit avoir acquis pour être en mesure de réfléchir sur les croyances et le savoir.

A

Il doit être en mesure de combiner et comparer les informations sur ce que l’autre sait et ce que lui-même sait ou ignore.

28
Q

Indiquer à quel âge l’ enfant est en mesure de comprendre l’ incertitude?

A

À six ans.

29
Q

Pourquoi la fierté, la honte et la culpabilité sont des émotions qui apparaissent plus tard dans le développement?

A

Parce qu’elles nécessitent une certaine expérience sociale.

30
Q

Définir l’attachement.

A

Désigne le lien émotionnel fort et durable qui s’établit entre l’enfant et certaines personnes de son entourage social.

31
Q

Décrire de quelle façon se manifeste l’attachement de l’enfant à ses parents.

A

Par la peur avec une personne étrangère.
Par la réaction que suscite la séparation du parent.
Par la réaction au retour du parents.

32
Q

Décrire la situation étrangère de Ainsworth.

A

Arrivée dans un local avec la mère, il y a des jouets.
La mère stimule le jeu, si l’enfant n’a pas commencé.
Un étranger arrive et parle à la mère puis tente de parler à l’enfant, la mère quitte.
L’étranger interagit avec l’enfant, si détresse, tente de le consoler.
La mère revient et l’étranger part, elle réconforte l’enfant si détresse.
L’enfant est laissé seul.
L’étranger revient.
La mère revient et l’étranger repart, stimule le jeu s’il n’a pas recommencé,

33
Q

Nommer les différents styles d’attachement.

A

Sécurisant, évitant, ambivalent, désorganisé.

34
Q

Expliquer les relations existantes entre l’attachement, le tempérament de l’enfant et la personnalité de l’enfant.

A

Les effets du tempérament interagissent avec la personnalité des parents. La personnalité influence la qualité de l’attachement.

35
Q

Nommer les effets probables d’un attachement sécurisant.

A
Meilleure sociabilité avec pairs et adultes.
Meilleure estime de soi.
Plus grande indépendance.
Moins de comportements agressifs.
Plus d'empathie.
Moins de problèmes de comportements.
Meilleure persévérance dans la résolution de problèmes ou dans l'exécution d'une tâche.
Meilleure acceptation par les pairs.
36
Q

Décrire les deux stades du développement moral selon Piaget.

A
  1. Morale de contrainte (en fonction des règles imposées d’autorité. Le bien = ce qui se conforme aux règles, le mal = le contraire. Les méchants sont punis, les bons récompensés. On ne prend pas en considération les intentions (marc et pierre qui casse des verres).
  2. Morale d’hétéronomie, pensée opératoire, permet de considérer plus d’un point de vue. L’intention est prise en considération. Règles = outils sociaux.
37
Q

Nommer les 6 stades du développement du raisonnement moral selon Kohlberg.

A
  1. Orientation de la punition et de l’obéissance simple.
  2. Orientation du relativisme utilitariste.
  3. Orientation de la bonne concordance interpersonnelle.
  4. La loi et l’ordre.
  5. Le contrat social.
  6. Orientation des principes universels.
38
Q

Décrire le rôle du jeu dans le développement de l’enfant.

A

Répond à une motivation intrinsèque.
Orienté vers les moyens, pas nécessairement les buts.
Pas sérieux, conséquences pas dans la réalité.

39
Q

Nommer les types de jeux observés au cours de l’enfance.

A

Jeu fonctionnel;
Jeu de construction;
Jeu à faire semblant;
Jeu avec règles,

40
Q

Définir la personnalité.

A

Ensemble de caractéristiques intérieures de la personnes qui contribuent à la cohérence et à la constance de ses comportements, de ses sentiments et de ses pensés.

41
Q

Énumérer les 3 caractéristiques essentielles de la personnalité.

A

Inhérente à l’individu (les éléments sont liés à la personne, lui appartiennent en propre);
Cohérente (équilibre dans l’organisation du profil personnel);
Constante (une réaction doit être présente constamment pour être typique, pas juste pour un événement particulier).

42
Q

Décrire de quelle façon le style personnel de l’enfant se manifestes au cours des 4 périodes de l’enfance.

A
Petite enfance (0 - 1an): Développe sa personnalité à travers acquisitions (apparition langage, évolution sensorielle,…). Il se distingue par le fait d’être en avance ou en retard, confiant ou craintif, anxieux ou serein.
Période du trottineur (1 à 2 1/2ans): Apparition marche = capacité déplacement : réaction aux règles des parents, limites, opposition? Apprentissage propreté : comprend réussite/échec. o	Apprend à s’adapter aux contextes sociaux = maitrise de soi et acceptation règles sociales.
Période préscolaire (2½ à 6 ans) : Disparition égocentrisme = coopération devient possible.
Différenciation sexes et rôles sociaux de genre = conscience d’être personne distincte. Compréhension émotions soi et autres = considère lui et les autres. Maternelle = apprend à s’affirmer et se soucier des autres.
Période scolaire (6 à 11 ans): Relations avec autres enfants prennent importance = distingue de ses parents. S’organise un réseau social = style personnel s’y affirme. École = évaluation = stress/anxiété = apprend à se faire évaluer et s’évaluer.
43
Q

Décrire les 3 dimensions du modèle factoriel de la personnalité d’Eysenk.

A

Psychotisme (insensibilité sociale, égocentrisme,…) vs socialisation (empathie, chaleureux, généreux,…);
Névrotisme (instabilité émotionnelle, anxiété, irritabilité,…) vs stabilité (calme, insouciance, bonne humeur, jovialité,…);
Extraverti (cortex sous-activé, rechercher stimulation extérieure) vs introverti (cortex suractivité, évite stimulation externe en recherchant calme).

44
Q

Nommer et décrire les 2 instincts de base selon la théorie de Freud.

A

Instinct de vie (ou éros, énergie = libido, transmet demandes relatives à la survie, l’amour, la sexualité,…);
Instinct de mort (ou thanatos, commande pulsions de haine, d’agressivité et de destruction).

45
Q

Décrire le principe de plaisir et le principe de réalité.

A

Principe de plaisir: tendance naturelle à satisfaire les diverses pulsions.
Principe de réalité: contrôle imposé par la société (la satisfaction immédiate des besoins est rarement possible).

46
Q

Expliquer de quelle façon le « principe du plaisir » et le « principe de réalité » contribuent au développement de la personnalité.

A

Les mécanismes utilisés par l’individu pour résoudre les conflits entres les désirs et la réalité ou encore entre des désirs contradictoires issus de l’instinct de vie et de l’instinct de mort définissent un profil de personnalité propre à chacun. Les solutions pour y faire face se raffinent à mesure que la personnalité se développe.

47
Q

Décrire les 3 zones psychiques de la théorie de Freud et leurs interrelations.

A

Le ça :
- Réservoir de pulsions instinctuelles.
Le moi :
- Arbitre entre les pulsions du ça et les exigences du milieu.
- Plus il est fort, plus la personnalité est équilibrée.
Le surmoi :
- Zone de l’espace psychique où sont progressivement intériorisés les exigences de la réalité, les interdits parentaux, les règles sociales.
- Veille au respect des règles de conduite, des principes moraux.
- Au début, dictés par parents et agents de socialisation, puis intériorisés par l’enfant.

48
Q

Nommer les stades du développement psychosexuel selon Freud.

A

Stade oral, stade anal, stade phallique, période de latence, puberté.

49
Q

Décrire le stade oral selon Freud.

A

Zone de satisfaction = bouche, conclusion par le sevrage, doit supporter la privation du sein. Capacité de supporter cela = gain important dans structuration personnalité. Équilibre entre tension et gratification, sinon frustration ou gratification excessive.

50
Q

Décrire le stade anal selon Freud.

A

Zone de satisfaction = zone anale, la tension à réduire concerne alors l’opposition entre le plaisir d’expulser les excréments sans délai et l’exigence de contrôle provenant du milieu. Accepter ou refuser échanges avec les autres. Trop grande permissivité, expulsion = personne désorganisée, insouciante et indifférente aux règles vs trop rigide = contrôle, obstination, passion d’accumuler et tendance à faire attendre.

51
Q

Décrire le stade phallique selon Freud.

A

Zone de satisfaction = région génitale. Découverte différence sexe et désir posséder parent du sexe opposé = complexe d’Œdipe. Renonciation au désir incestueux et identification au parent du même sexe = étape importante dans la construction du surmoi.

52
Q

Décrire la période de latence selon Freud.

A

Temps d’arrêt dans le développement psychosexuel. Pulsions sexuelles mises en veilleuse. Concentration sur apprentissage social et développement habiletés. Plus grande capacité d’apprendre et meilleures relations si les stades précédents bien résolus.

53
Q

Décrire puberté selon Freud.

A

Maturation sexuelle et transformations du corps provoquent tensions très fortes entre pulsions libidinales et milieu. Entrée monde adulte. Pour traverser, utilise toute son énergie psychosexuelle, les conflits non résolus referont surface et nuiront à l’adaptation.

54
Q

Expliquer le rôle des mécanismes de défense dans la théorie de Freud.

A

Le moi cherche un équilibre entre les pulsions, mais pas toujours facile de trouver un objet pour répondre aux pulsions. Les mécanismes de défense sont utilisés par le moi afin de déguiser ou de réduire l’anxiété liée à la tension pulsionnelle et ainsi protéger le sujet.

55
Q

Nommer et expliquer les 6 mécanismes de défense utilisés par les enfants.

A
  • Refoulement : Empêche pensée/sentiment de se rendre à la conscience. Ex. conscient de sa tristesse, mais ne sait pas qu’elle est due à la séparation de ses parents.
  • Retrait : Évite la situation. Ex. intimidé par ses cousines, va se cacher lorsqu’elles seront à la maison.
  • Régression : Se rattache à des comportements des stades précédents. Ex. suite à la naissance de son frère, un enfant recommence à sucer son pouce ou faire pipi au lit.
  • Déni : Refus d’admettre l’existence de la situation stressante ou nie son affect par rapport à cette situation. Ex. Nier d’être vexé de ne pas avoir été invité par son groupe à prendre part à une activité pour laquelle il a manifesté de l’intérêt.
  • Déplacement : transfert pulsion liée à une représentation interdite sur un autre objet. Ex. doudou devient objet fétiche à cause d’une mère absente.
  • Projection : Attribue à d’autres personnes des pensées, des émotions ou des désirs qu’il refuse d’admettre comme siens. Ex. Dire à son ami qu’il ne sait pas jouer aux billes plutôt que de s’avouer à lui-même avoir peur de perdre.
56
Q

Nommer les 3 principaux facteurs influant sur le développement de la personnalité.

A
  • L’hérédité : surtout pour les dispositions de base du comportement (ex. timidité).
  • Le milieu : La famille = première expérience sociale, liens d’attachement.
  • Le rôle de l’enfant dans le développement de sa personnalité : Pas un sujet passif comme pour hérédité et milieu, agent actif.
57
Q

Nommer les 2 principaux éléments influant sur le développement de la régulation émotionnelle.

A

La réactivité émotionnelle (sensibilité aux stimuli);

les stratégies de régulation émotionnelle (actives, passives ou centrées sur l’objet manquants ou désiré).

58
Q

Expliquer comment le tempérament de l’enfant et le comportement des parents influent sur le développement de la régulation émotionnelle.

A

Tempérament :
- Les enfants anxieux auront tendance, en situation de stress, à adopter des stratégies passives, comme sucer son pouce ou rechercher le contact avec la mère. Les enfants confiants auront plutôt tendance à adopter des stratégies actives, comme des jeux distrayants.
Comportement parents :
- Pour que l’autorégulation s’installe, les parents doivent fournir une structure, être attentifs à ses besoins et l’aider à devenir autonome. Modèle = permettre de développer stratégies. Encourager à demander de l’aide.

59
Q

Définir le tempérament.

A

Découle de l’héritage génétique et constitue le fondement de la personnalité. La différence est que le tempérament n’a pas encore bénéficié de l’interaction de l’enfant avec son environnement. Tempérament = Personnalité – expérience.

60
Q

Décrire les caractéristiques d’une théorie du développement de l’enfant satisfaisante.

A
  1. Reproduit fidèlement les faits réels de l’univers de l’enfant.
  2. Exposée d’une manière claire et compréhensive.
  3. Permet de décrire les événements passés et aussi de prédire avec certitude les événements futurs.
  4. Aide à résoudre des problèmes pratiques, comme ceux rencontrés dans l’éducation des enfants par exemple.
  5. Cohérente et logique.
  6. Économique, c’est-à-dire qu’elle offre l’explication la plus simple possible des phénomènes qu’elle considère.
  7. Vérifiable.
  8. Accroît nos connaissances et favorise l’apparition de nouvelles méthodes de recherche.
61
Q

Distinguer les rôles respectifs de l’inné et de l’acquis dans le développement.

A
Inné = hérédité 
Acquis = environnement
62
Q

Décrire les zones de conscience selon Freud.

A
  • L’inconscient : zone psychique dont le contenu est banni de la conscience.
  • Le préconscient : Pas conscient, mais peut être accessible avec association idées, visualisation,…
  • Le conscient : Champ mental actif sur le moment.

Le ça fait partie de l’inconscient.
Le moi et le surmoi chevauchent les trois zones.

63
Q

Nommer les huit stades du développement selon Erik Erikson.

A
  1. Confiance ou méfiance.
  2. Autonomie ou doute et honte.
  3. Initiative ou culpabilité.
  4. Compétence ou infériorité.
  5. Identité ou diffusion.
  6. Intimité et solidarité ou isolement.
  7. Générative ou centration de soi.
  8. Intégrité ou désespoir.
64
Q

Nommer et décrire les 4 niveaux du modèle écologique de Bronfenbrenner.

A
  • Microsystème = contextes dans lesquels l’enfant joue un rôle direct en tant que personne participante. (Famille, garderie, école, groupe d’amis,…)
  • Mésosystème = relations qui existent entre les microsystèmes de l’enfant, réseau.
  • Exosystème = contextes sociaux n’impliquant pas la participation directe de l’enfant et qui l’influencent. (milieu travail parent, réseau social parent et frères et sœurs, conseil d’administration garderie,…)
  • Macrosystème = contexte culturel (ensemble attitudes, règles sociales et valeurs adoptées par les sous-systèmes des autres niveaux)