Examen 1 Flashcards
Qu’est-ce qui se retrouve dans toutes les définitions de l’Organisation communautaire? Qu’est-ce qu’elles ont toutes en communs?
- Centrée sur la résolution des problèmes sociaux par une réponse collective.
- Croient en le potentiel de changement de la société
- Visée de transformation sociale
- Ne s’improvise pas, c’est une activité professionnelle.
- Centrée sur les valeurs démocratiques afin de favoriser l’autonomie.
- Prend un parti pour les personnes/communautés en situation d’exclusion sociale, vivant des problèmes sociaux.
Selon le texte du BAEQ, quel était le mandat des TS qui étaient envoyés en région? En quoi cela est-il contre les valeurs de l’OC?
Le mandat premier du BAEQ était principalement de changer les mentalités afin d’arriver a effectuer un changement de structure. (Le but étant de ne créer qu’une région dans le Bas St-Laurent, soit Rimouski.)
Ce n’est pas dans les valeurs de l’OC, car on prend une position d’expert. Ils ont commencé par une approche qui part du haut.
Selon le texte du BAEQ, les TS envoyés ont fait des choses qui entrent dans les valeurs de l’OC. Nommez les!
Ils ont demandé l’avis de la population, ils sont dans les valeurs démocratiques. Ils ont terminé par une approche qui part du bas. La création de comités de citoyens permet aussi de développer la démocratie.
Principalement, qu’est-ce qui distingue le socio-institutionnel du socio-communautaire?
La principale distinction de ces deux visions différentes du Planning social est qui donne les services.
Socio-institutionnel: L’État
Socio-communautaire: OC
Notez qu’intervient aussi les valeurs de chacun, donc en OC il y aura plus de concertation avec la clientèle que chez l’État (qui est plus dans une visé clinique d’imposition des programmes).
Définir les éléments de continuité dans l’histoire des organisations communautaires. Ce qui est toujours là.
Les valeurs.
L’autonomie et la démocratie sont toujours présentes dans l’histoire de l’OC.
Définir les éléments de rupture dans l’histoire des organisations communautaires.
Les modèles mis de l’avant changent.
- Sociopolitique (action sociale) = Par les manifestations sociales, par la présence de Alinsky ou de Ross. On fait beaucoup de revendication pour les populations vivant des problèmes sociaux (consommateurs, travailleurs, personnes en situation de pauvreté).
- Planning social (sociocommunautaire vient déteindre sur le socio-institutionnel) = Par l’institutionnalisation des services, la concentration de la mission des CLSC sur l’offre de services. Ensuite par le financement des OC selon les services et non selon les missions.
- Socioéconomique (développement local) = L’économie sociale… existe faiblement depuis les premières coop, augmente à partir des années 1990, mais on verra une reconnaissance de cette économie par la loi que dans les années 2010 (2014).
En quoi est-ce que l’apparition des CLSC est révolutionnaire?
Pour la première fois, des établissements publics reconnaissent explicitement une place et une fonction particulière aux organisateurs communautaires. C’est la 1re fois que les organisateurs communautaires ont leur place dans une convention collective ainsi qu’une reconnaissance comme groupe de professionnel distinct.
On remarque aussi une influence du communautaire sur l’État par l’établissement de ces organismes.
Qu’est-ce qui explique l’encadrement des CLSC, pourquoi ne sont-ils plus aussi libre que lors de leur apparition?
La première génération des OC en CLSC dérange, ils font des manifestations. L’action social faisait partie de leur pratique. Cependant, ils sont des employés de l’État et ils viennent manifester et déranger d’autres employés de l’État… ça ne fonctionne pas.
Dans le contexte de redéfinition de l’État-providence et de nouvelle gestion publique, on procède alors à une institutionnalisation des services (recentrage des pratiques). Les services se précisent alors dans une visée de planning social. Ils cherchent désormais à s’occuper des problèmes sociaux de leur communauté.
Qu’est-ce que l’approche communautaire?
N’est PAS l’Organisation communautaire. C’est une APPROCHE qui remet en question les services mit en places et qui vise une diminution des coûts. On remet en question les services, parce que lorsque les problèmes sont réglés, les personnes reviennent quelque temps après.
On vise donc une diminution de la dépendance des personnes envers les services par le développement des ressources, du réseau social qui entour la personne. On vise qu’il soit capable de répondre à son problème par son réseau à l’avenir.
Qu’est-ce que la distinction de l’approche communautaire de l’organisation communautaire?
L’organisation communautaire est une initiative propre au communautaire. Elle cible les problèmes collectifs et vise leur résolution par des solutions collectives. Vise le développement de la démocratie et de l’autonomie des communauté.
L’approche communautaire est plutôt accessible à toutes les sortes de profession en travail social. C’est une façon d’aborder une solution. Vise l’efficience des services.
Qu’est-ce que l’économie sociale?
C’est une économie tournée vers l’intérêt commun, elle crée des biens et services qui sont réinvestie pour les personnes.
Reconnue en 2014 par une loi cadre, on reconnait les OBNL et les Coop.
Elle est présente dans tous les secteurs, est bien structurée et est présente de façon importante (10%).
Contestée par l’action communautaire autonome.
Qu’est-ce que l’action communautaire autonome?
C’est l’action sociale. C’est le modèle sociopolitique.
Définir les trois principaux courants idéologiques sociopolitique de l’organisation communautaire qui influence encore la pratique aujourd’hui.
- Influence américaine: Avec Alinsky, King, Nader, Obama…
Vise la réappropriation du pouvoir des communautés locales (contre les autorités publiques ou privées) par des moyens de mobilisation. - Influence latino-américaine: Avec Paolo Freire.
Vise la conscientisation par l’alphabétisation, dans une visée de changement social. - Tradition européenne: Avec Jaurès.
Justice sociale et organisation des classes populaires. Passe par l’action politique, mettent en place des partis politiques afin de changer les choses.
Définir vaguement la logique du processus derrière le texte de Robertis et Pascal?
La logique générale est que l’intervention en OC est quelque chose de circulaire, de dynamique. Il faut donc être en constant ajustement avec l’environnement afin d’appliquer les bonnes stratégies ainsi que les bonnes étapes de l’intervention.
Qu’est-ce qui fait que c’est très difficile dans tous les modèles, quel qu’il soit, d’être cohérent avec la définition d’empowerment/ de réapropriation du pouvoir par la population?
Le plus difficile est le modèle de Planning social (socio-institutionnel). Car il prend une position d’expert de la situation, ce qui empêche le développement de l’autonomie.
La difficulté dans les modèles d’action sociale et de développement local est principalement qu’il est difficile de mobiliser les personnes qui sont en situation de pauvreté. Ils sont occupés à survivre et ont des problèmes concrets et présents qui passe bien avant le changement social.
Définir le socioéconomique (développement local) selon la vision du sociopolitique (action sociale).
Le socioéconomique vise le développement de l’économie sociale, qui est une nouvelle façon de gérer l’économie et d’être tourné vers l’intérêt commun (COOP, OSBL).
Le sociopolitique voit cela comme une justification du retrait de l’État, permet le désengagement de l’État (ex. le maintient à domicile en plus de coûter moins cher, favorise la fermeture de certains services habituellement offert par l’État, au profit du communautaire).
Définir l’approche socioéconomique.
C’est le développement local.
Elle est axée sur la création d’une richesse plus équitable, ce qui passe par l’auto-développement économique et social. Passe par des groupes de services, des coopératives, des entreprises collectives.
Il y a deux principales stratégies qui peuvent être misent en place afin d’arriver à un «changement social» (sur quatre). Nommez-les et mentionner en quels cas elles peuvent être mises en pratiques.
Les stratégies sont le la négociation et le conflictuel (peut entraîner le conflit).
Négociation n’est possible que lorsque les partenaires ont une vision, un objectif commun.
Le conflictuel est nécessaire lorsque les partenaires n’ont pas d’objectif en commun. Le partenariat sera d’autant plus difficile si les partenaires n’ont pas un objectif commun, ce qui explique l’utilisation probable du conflit.
(Notez qu’il y a aussi le consensuel et la conscientisation)
Qu’est-ce que la nouvelle gestion publique?
Demande d’efficacité à faible coût, ce qui est présentement déjà le cas dans en communautaire. Il faut que que les services publiques s’inspirent du communautaire et du privé.
Pression afin qu’ils effectuent la prestation de service (planning social) à une clientèle générale ciblée. Cela provoque alors une diminution de l’importance des problèmes non dominants (néglige donc les clientèles minoritaires et les organismes à caractère généraliste).
On leur impose, par le financement, un façon de gérer leur organisme.
Défavorise les petits organismes par la lourdeur bureaucratique.
Par la reddition de compte, on favorise le quantitatif ce qui vient désavantager les organismes qui fonctionnent par le qualitatif.