EXAMEN 1 Flashcards
Qu’est-ce que la psychophysique ?
Étude du lien entre la mesure physique d’un stimulus et sa mesure psychologique. But : comprendre le passage d’un événement physique à une réalité psychologique.
Quelles sont les trois types de capacités étudiées dans la psychophysique ?
Détection, discrimination et estimation (échelonnage) des stimulus.
Qu’est-ce que le seuil absolu ?
Plus petite quantité (amplitude) d’énergie pouvant être détectée en l’absence de toute autre stimulation. Quantification.
C’est la moyenne des points détectés.
Méthode des stimulus constants et seuil absolu
- Détermine 2 régions (presque pas de détection v.s. beaucoup)
- On retient 5-9 stimuli d’amplitudes différentes ; perçoit ou non ?
- Axe des Y = probabilité de répondre oui je percois
- Axe des X = magnitude (nb décibel, poids…)
- Fonction psychométrique ; seuil = capacité à percevoir lors de 50% des essais.
- Variable aléatoire continue = distribution normale ; on obtient une fonction normale cumulée.
La capacité estimée (les erreurs avec la méthode des limites pour le seuil absolu) pourrait dépendre de quoi ?
- La sensibilité d’un observateur.
2. La manière avec laquelle il rend ses décisions.
Théorie de détection du signal : quelle question se pose-t-on ?
Était-ce le bruit seul ou le bruit à travers lequel un signal a été ajouté?
Comment appelle-t-on le critère de décision et que détermine-t-il ? Comment on le calcule et qu’implique-t-il s’il est petit ou grand?
Beta.
Il détermine 4 situations (détection correcte, fausse alarme, omission et rejet correct.)
Ordonnée de S+B / Ordonnée B
Grand B = Très conservateur
Quel indice utilise-on pour mesurer la sensibilité et comment le calcule-t-on ?
D’ (critère pur non influencé par Beta)
C’est la différence entre les moyennes des distributions B et SB divisé par l’écart-type de la distribution bruit.
D’ = Z (détection correcte) - Z(fausse alarme)
Qu’est-ce qu’un seuil différentiel (DJP) ?
La différence d’intensité minimale nécessaire pour que 2 stimuli puissent être différenciés.
C’est (X de 0,75 - X de 0,25) / 2
Avec la méthode des stimulus constants, comment calcule-t-on le seuil différentiel ?
- Présentation d’un stimulus standard (St) et d’un stimulus de comparaison (Co). Le Sc prend l’une des 7 à 9 valeurs réparties autour de la valeur standard. On demande lequel est le plus lourd ? (présenté conjointement ou successivement)
- On présente chaque Co une vingtaine de fois.
- Axe des Y = Probabilité de répondre que Co > St (%). (Pourcentage de fois que l’interrogé a dit que le comparateur (Co) est plus grand (lourd) que le standard)
- Axe des X = Stimuli de comparaison.
- On obtient une fonction psychométrique.
- On obtient deux variables :
Quels sont les 2 choses obtenues avec la méthode des stimuli constants et le seuil différentiel ?
- PES (point d’égalité subjective) : 0,5 sur l’axe des Y ; point en X.
- Seuil différentiel
Quels sont les deux erreurs possible pour le seuil différentiel avec la méthode de stimulis constants ?
- Erreur spatiale.
2. Erreur temporelle (premier ou deuxième stimulus a une plus grande magnitude)
La loi de Weber pour le seuil différentiel dit quoi ?
Le seuil différentiel augmente en fonction de l’intensité du stimulus. Delta magnitude = K * magnitude.
Pour des valeurs très basses ou très élevée, on ajoute une constante.
La méthode de l’ajustement (ascendant, descendant) pour le seuil absolu est faite comment?
- Stimulus de comparaison très loin du seuil. Il doit ajuster lui même.
- Seuil absolu = moyenne de tous les points de transition observés.
La méthode de l’ajustement (ascendant, descendant) pour le seuil différentiel est faite comment?
- L’observateur essais d’égaliser de Sc au stimulus standard SIMULTANÉMENT (donc PAS pour auditif)
- Seuil différentiel = écart-type (Moyenne = St = erreur constante)
La méthode des limites (ascendant, descendant) pour un seuil absolu est faite comment?
- On détermine d’avance des points relativement proche du seuil. L’observateur dit quand il perçoit (ascendant) ou ne perçoit plus (descendant).
- Seuil absolu = moyenne des points de transition.
Quelle erreurs sont possibles avec la méthode des limites pour le seuil absolu ?
- Erreur d’habituation (on prend l’habitude de dire non quand c’est ascendant, oui quand descendant).
- Erreur d’anticipation (Oui à non trop vite)
La méthode des limites (ascendant, descendant) pour un seuil différentiel est faite comment?
- On utilise deux stimulus soit successivement soit simultanément.
- Point de transition = quand les 2 sont égaux.
- 2 eme point de transition = quand ca rechange (devient plus grand ou devient plus petit)
- Intervalle d’incertitude = Moyenne des Ls - Moyenne des Li.
- Seuil différentiel = Intervalle d’incertitude / 2.
L’échelonage : qu’étudie-t-on et en quoi diffère-t-elle de la loi de Weber?
Relation entre la magnitude d’un stimulus physique et la magnitude psychologique.
Loi de Weber = relation de 2 quantités physiques.
Quelles sont les deux échelles de Stevens?
- Échelle de partition (cotation - coter chacun des stimulus - et équisection - série de distances considérée égales)
- Échelle de rapport (St a une valeur numérique. L’observateur doit attribuer une autre valeur numérique à Sco)
Qu’est-ce que la loi de Stevens ?
Identifier et quantifier la relation entre la magnitude de la sensation et la magnitude d’un stimulus sur le plan physique.
S = K (magnitude a la B).
K dépend des unités de mesures utilisées. S c’est la sensation et B a une dimension sensorielle.
Quels sont les deux continuums de le loi de Stevens?
- Prothétique (quantifiable, échelle ordinale ou intervallaire)
- Métathétique (non-quantifiable, échelle nominale)
Définir l’échelle de mesure nominale, ordinale, intervallaire et ratio.
Nominale : Identifier un objet
•Ordinale : Rang ou ordre
•Intervallaire : notion de distance entre les scores
•Ratio : notion de distance et point zéro = Stevens.
•On ne peut pas se servir des mêmes échelles pour toutes les qualités sensorielles.
Qu’est-ce que l’audition?
Sens ayant pour principale fonction de traduire des séries de variations de pression dans l’air en un potention d’action.
Quelle genre de série causent les vibrations ?
Série de raréfactions (grande pression) et de compressions (moins grande pression).
Qu’est-ce que la fréquence? Quelle est son unité de mesure?
Vitesse de changement des raréfactions-compressions. Nombre de cycles pendant une période donnée. Exprimée en cycles complétés par seconde. (Hz). (EX : 1 millième de seconde pour faire un cycle = 1000 cycles / sec = 1000 Hz)
Comment appelle-t-on le temps pris pour compléter un cycle sur l’onde sinusoïdale?
Période.
La longueur d’onde est utilisée pour définir quoi?
La fréquence (Distance linéaire entre 2 compressions successives). Cependant, la longueur est aussi déterminée par la vitesse (même fréquence dans l’air et dans l’eau n’ont pas la même longueur dans chaque milieu).
Qu’est-ce que l’amplitude et quelle est son unité de mesure?
Les variations de pression peuvent être plus ou moins prononcées (intensité). Exprimée en dB.
Deux ondes peuvent avoir la même fréquence, mais créer plus ou moins de pression.
Quelle est la formule pour exprimer l’intensité sonore?
Nombre de dB = 20 log P(son)/P(réf)
nb de 0 = 10 a la nb de 0 x log.
Voir exemple p.25
Les sons complexes peuvent être périodiques (POURQUOI) et apériodiques.
Périodique : quand leurs composantes sont des multiples entiers de la F la plus basse (Fréquence fondamentale, première harmonique).
Un son périodique est dit harmonique quand…
Il contient l’Ensemble des autres harmoniques (voyelles).
Qu’est-ce qui distingue un son d’un autre?
Ce n’est PAS sa fréquence et son amplitude.
C’EST sa complexité (série d’harmonique) et sa fréquence fondamentale.
VOIR P.7 SUR ORDI
POURQUOI LES SONS DIFFÈRENT?
Nommer les 3 caractéristiques physiques des sons complexes…
- Fréquence (mélange de 2 ou +)
- Amplitude
- Les harmoniques et leur composition
Nommer les 3 caractéristiques subjectives du son…
- Hauteur du son (pitch, tonie)
- Sonie (loudness)
- Timbre (subjectif)
Définir : Tonie.
Décrire la façon de le mesurer.
- Hauteur du son (pitch, tonie) : Aigu (haute fréquence) ou grave (basse fréquence). Correspondance directe entre tonie et fréquence. 1 000 mels = hauteur tonale d’un son de 1 000 Hz à 40 dB.
L’intensité a une certaine influence.
Définir : Sonie
Impression suggestive de l’intensité sonore (faible ou fort). Dépend de l’intensité sonore et de la fréquence. 1 sone = intensité d’un son de 1 000 Hz à 40 dB
Définir : Timbre
Deux sons peuvent avoir la même amplitude et fréquence fondamentale, mais ils pourront être différents sur le point perceptif à cause de la composition différente d’harmoniques (physique).
Définir : son blanc
Son complexe non-périodique.
L’oreille externe est composée de…
Le pavillon - recueille les ondes sonores et les amplifie - et le conduit - protection - (ou canal auditif). Le conduit s’étend du pavillon au tympan.
L’oreille moyenne sert à… elle est composée de…
Créer une augmentation de la pression au moment de l'entrée dans l'oreille interne par la fenêtre ovale. S'assure car composée de 3 osselets (marteau, enclume, étrier). Trompe d'Eustache ; rend la pression de l'air de l'oreille moyenne à celle du canal auditif. 2 muscles (tympan et étrier) `protection.
L’oreille interne est composée de ….
Rampe vestibulaire et tympanique, conduit cochléaire.
Expliquer le mouvement liquidien…
Cochlée (séparée par rampe vestibulaire et conduit cochléaire) –> rampe vestibulaire –> tympanique = oscillation de la membrane basillaire (Cordi C ciliées ; la disposition des différents cils = sensible à des F différentes) = mécanique vibratoire en influx nerveux
Résumé de ce qui se passe par étape lors de l’audition
- Pressions (ondes)
- Osselets (Contrôle musculaire)
- Cochlée (mouvement hydrodynamique)
- Membrane basilaire oscille
- MVT des C ciliées de l’organe de Corti (contact membrane tectoriale)
- Ganglion spiral > neurones bipolaires > nerf cochléaire (auditif) > noyeux > olive > tubercule > corps genoux > cortex auditif.
Quelles sont les 2 théories de l’audition?
- Théorie de la fréquence
2. Théorie sur l’emplacement
Dans la théorie de la fréquence, on a la théorie du téléphone. Que disait-elle? Quelle problème comprenait-elle
- La membrane basillaire de fait que reproduite la vibration des sons.
- Le nerf auditif transmet et le cerveau interprète.
Problème : Tient pas compte de la tonie (hautes fréquences) car 1 seule C ne peut produire plus de 1000 influx.
Quelle solution a été proposée à la théorie du téléphone?
Principe de la volée : Chaque fibre nerveuse ne répond pas au même moment. C’est le regroupement de l’Activité sur un ensemble de fibres qui permet de saisir l’ensemble des cycles d’une onde (tient compte de la sonie et de la tonie).
Quelles sont les deux théories de l’emplacement pour le son?
- Théorie du lieu de résonance : membrane basilaire + ou - large donnerait un son d’une tonie particulière.
- Théorie de l’onde itinérante (plus grande intensité = plus amples mouvements)
Expliquer la théorie de l’onde itinérante et son lien avec l’atteinte du point maximal.
Pour la fréquence, quel est le lien avec le codage?
- Organe de Corti est organisé tonotopiquement (représentation spatiale de la F sur la membrane basilaire).
- BASE (Fenêtre ovale) : Plus épais = hautes fréquences. Point maximal atteint PLUS vite. Codage spacial.
- APEX (moins rigique) : connexion canaux vestibulaires et tympaniques = basses F. Point maximal atteint MOINS vite. Codage fréquentiel.
Le point maximal dépend donc de la fréquence. La magnitude de l’onde détermine l’intensité.
Aspect clinique :
Définir surdité de conduction, perceptive et centrale, masquage.
•Surdité de CONDUCTION (de transmission): difficulté du passage de l’onde (détérioration des osselets)
•Surdité PERCEPTIVE : dégénérescence des cils (8h/j à 90dB —> surdité après 10 ans)
•Problèmes CENTRAUX : cortex auditif atteint (traumatisme crânien)
Masquage : lorsqu’un son normalement audible ne peut être entendu à cause de la présence, en même temps ou presque, d’un autre son (masque) plus intense.
Entendre ; organisation perceptive. Qu’est-ce que le stream?
Unité perceptive que constitue un objet (ségrégation, fusion et intégration).
Définir : Illusion de continuité et mutation d’interruption
Illusion : son interrompu par un silence, mais perçu comme continu sur silence rempli par son plus intense.
Mutation : sons dont les fréquences changent de façon continue.
Localisation de la direction du son : quels sont les 3 différences?
- Reliée au temps : basse fréquence (temps d’arrivée dans chaque oreille)
- Reliée à la phase : basses fréquences (les sons arrivent à des moments différents du cycle)
- Reliée à l’intensité : hautes fréquences (on bloque une oreille quand on passe près d’un chantier)
Localisation de la distance : définir réverbération et spectre de fréquence.
- Réverbération = echo, son qui rebondit ; La quantité de sons qui atteint l’oreille directement diminue plus vite, avec l’augmentation de la distance, que la quantité de sons après réverbérations.
- Spectre de fréquences : `les sons principalement composés de HAUTES fréquences semblent venir ‘de près’ tandis que les sons davantage composés de BASSES fréquences semblent venir de plus loin.