Examen 1 Flashcards
Définition: Conduite mineur
c’est-à-dire que l’auteur est mineur au sens de la loi
Définition : Conduite dérogatoire
puisqu’elle va à l’encontre des prescriptions normatives écrites (manquement au code criminel)
Définition: Conduite incriminable
dont le caractère illégal a été ou pourrait être validé par une arrestation ou une comparution devant un tribunal et qui est passible d’une décision à caractère judiciaire
Définition: Conduite sélectionnée
puisqu’elle n’englobe qu’un nombre limité d’actes.
Définition: Délinquance sexuelle juvénile
jeune de moins de 18 ans qui comment un crime sexuel à l’endroit d’une personne de tout âge. Contre la volonté de la victime. Sans son consentement et/ou accompagnée de chantage et de menaces
Définition: Agression sexuelle
Toutes activités sexuelles non désirées, sont les attaques sont de nature sexuelle et les contacts sexuels. geste à caractère sexuel. Avec ou sans contact physique. Sans le consentement ou par la menace. Assujettir une autre personne à ses propres désirs. Porte atteinte au droits fondamentaux (intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne)
- peut importe: l’âge, le sexe, la culture, l’origine, l’état civil, la religion et l’orientation sexuelle (agresseur ou victime), le type de geste posé, le lieu ou le milieu de vie où le geste à été posé, les liens entre agresseur et victime.
- Agression sexuelle=abus sexuel, infraction sexuelle, contacts sexuels (sans consentement), inceste, prostitution, pornographie juvénile ou viol.
Décrire les niveau d’agression sexuelle
- Niveau 1: Voies de fait commises dans des circonstances de nature sexuelle telles qu’il y a atteinte à l’intégrité sexuelle de la victime. L’agression sexuelle de niveau 1 ne cause pas ou presque pas de blessures corporelles à la victime.
- Niveau 2: agression sexuelle armée, menaces ou infliction de lésions corporelles.
- Agression sexuelle grave (niveau 3): Agression qui blesse, mutile ou défigure la victime, ou qui met sa vie en danger.
- Autres infractions sexuelles du code criminel: Contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, Exploitation sexuelle, Inceste, Relations anales, bestialité
Définition: Incidence
le nombre de nouveaux ado reconnus pas différentes sources (service policier, service sociaux, enquêtes) comme ayant commis une ou plusieurs agressions sexuelles sur une période donnée, habituellement une année.
Définition: Prévalence
la proportion de personnes dans une population donnée ayant commis une agression sexuelle au moins une fois dans leur vie ou depuis une certaines période
Facteur d’influence de la prévalence et de l’influence
- la définition de délinquant sexuel juvénile
- la procédure de sélection des sujets
- le nombre de questions posées
- le contexte de l’étude
- mode de cueillette de données
- niveau de confidentialité
- caractéristique sociodémographiques de l’échantillon.
De L’intention d’agir vers l’action
- But utilitaire : décrit l’objectif immédiat ou à la surface du comportement.
- L’intention (d’agir) : décrit l’acte nécessaire pour répondre aux fins utilitaires et atteindre cet objectif.
- L’intention sous-jacente : décrit ce qui se cache derrière, l’objectif à accomplir, même si cela n’est pas connu de l’acteur.
- La motivation suffisante : décrit la quantité requise de la pression interne de l’individu pour se livrer à l’acte et pour surmonter d’autres forces ou des pressions qui pourraient autrement empêcher ou d’interdire le comportement (pressions externes).
- Les inhibiteurs: sont différentes forces internes et externes qui agissent pour prévenir ou réduire la motivation suffisante et contribuent ainsi à empêcher l’action de se produire.
- Les opportunités: doivent exister, et les conditions environnementales doivent permettre l’accès à la conduite, dans le cas de délinquance sexuelle, cela signifie un accès à la victime et la capacité d’agresser sexuellement la victime.
- David Finkelhor (1984) repris par Rich (2003) a décrit quatre conditions préalables à l’apparition d’agression sexuelle :
- le délinquant doit être motivé pour commettre l’agression (cela nous rappelle Eldridge [p.315] qui mentionne que « la plupart des délinquants sexuels font des choses sexuelles… parce qu’ils le veulent »),
- de surmonter les inhibitions internes,
- de surmonter les inhibitions externes,
- de surmonter la résistance des victimes.
Historique
Année 40: plusieurs ouvrage commence à en parler
Année 60: obtenir des hypothèses plus spécifiques et des descriptions plus élaborées de ces adolescents :
Solitaire avec très peu de relations avec les pairs de son âge
Recherche et préfèrent la présence d’enfants plus jeunes - immaturité sociale et sexuelle
Méfiance face aux pairs et idéalisation du monde des enfants
La possibilité que ces jeunes se fixent dans des modèles d’intérêts sexuels déviants est donc évoquée implicitement et se reflète dans des recommandations voulant que ces jeunes fassent l’objet d’une évaluation et d’un traitement spécialisés.
Débat actuel:
Il existe un grand débat entre la banalisation de ces comportements à l’adolescence et la pertinence d’effectuer une intervention spécifique auprès de ces jeunes dès le début de leur carrière criminelle afin de la contenir et d’en diminuer les conséquences.
Considérer comme un épiphénomène de l’adolescence ils vont s’arrêter à l’âge adulte, d’où la banalisation
Considérer comme un début de carrière, il faut une intervention spécifique
Intervention spécifique: Des modalités thérapeutiques spécifiques. Ne doit surtout pas être banalisé
Étiologie: familles dysfonctionnelles qui n’offrent pas encadrement et soutien adéquat. Ne souffre pas forcément de maladies psychiatriques classiques. Souffre de désordres émotionnels et problèmes d’adaptation
Légalisation
Puisque le AAS n’est pas un adulte il lui faut un cadre légal qui lui soit propre: Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) et LPJ
Facteur ayant eu un rôle contributif face à l’émergence du phénomène des abus sexuels
- Expériences d’exploration sexuelle durant l’enfance ayant été désapprouvées et punies de façon exagérée.
- Négation, minimisation et répression de la société à l’égard des besoins sexuels des adolescents.
Facteur ayant retardé le développement d’une intervention spécifique à l’endroit des AAS
- Absence de motivation de la part des AAS à recevoir un traitement.
- Connaissances limitées du phénomène de la délinquance sexuelle juvénile
- Gêne/peur des victimes ayant contribué à limiter la dénonciation.
- Souci de protéger les AAS de la stigmatisation.
- Comportements d’exploitation sexuelle considérés par les professionnels comme de simples expérimentations à l’adolescence. (Banalisation)
- Comportements d’exploitation sexuelle considérés par les policiers comme un événement isolé. (Banalisation)
Facteurs ayant amené les chercheurs à considérer qu’il s’agit d’un pattern nécessitant une évaluation et un traitement spécialisé
- Entre 50 et 60 %, des agresseurs adultes ont commencé à abuser à l’adolescence
- Premiers délits sexuels tendent à survenir avant l’adolescence.
- Profil d’aggravation (escalade)
- Risque alarmant pour la communauté, un adolescent pourrait faire jusqu’à 380 victimes au cours de sa vie.
- Possibilité de commettre des crimes plus violents que les adultes, car ils ont une tendance à être plus impulsifs.
- Interventions plus efficaces si effectuées à l’adolescence.
Années 70
Facteurs explicatifs à l’émergence de nombreux ouvrages traitant du sujet :
- Mouvement féministe
- Étude rétrospective qui montre que les agresseurs sexuelles adultes ont commencer à l’adolescence
- Élaboration de plusieurs programmes de traitement spécifiques pour les AAS aux USA
Programme de traitements pour AAS au USA
• Entre 1977 et 1982: Création de 211 programmes de traitements pour les AAS
• 1995: dénombre 750 programmes de traitement pour les AAS
• 2003: Organisme Safe Society Foundation fait le tableau sur le nombre de programmes
Ce tableau démontre une augmentation de 73% entre 1986 et 2002 le nombre de programme existant
Programme de traitement pour AAS au Québec
- Années 70 : L’ampleur de la problématique des AAS et la pertinence de développer des programme ne fait pas l’unanimité
- Aujourd’hui: planification repose plus sur les étude fait en Ontario et aux USA que sur le Qc. En 1993 , pas encore de politique d’intervention. Insuffisance de ressources spécialisées
Statistique France
- Historiquement la prise de conscience vient du fait que 50% des agresseurs adultes ont commis leur première agression au cours de l’adolescence
- 1/3 de la violence sexuelles est commis dans l’adolescence
- 20% des viols et 50% des agressions commises sur des enfants sont par des adolescents.
- 50% des garçons et 20-30% des filles victimes sexuellement sont par des adolescents plus âgé
- La plupart des ados récidive peu après le signalement (sauf minorité trouble psychiatrique)
- 10-15% des ado poursuive ce comportement à l’âge adulte
Définition: Égalité
Notion qui implique: • les différence physiques et cognitives • le développement émotionnel • le pouvoir • le contrôle et l'autorité les trois dernier dépendent plus des expérience de vie de la personne
Définition: Consentement
Arrangement entre 2 personnes qui inclut:
• Comprendre la position qui est basé sur l’âge, la maturité, le stade de développement, la capacité fonctionnelle et l’expérience personnelle
• Avoir une connaissance suffisante des exigence culturelle
• Décision libre et éclairé
• Être conscient des conséquences possibles
• Assumer que l’entente ou le désaccord sera respecté par les deux parties
• Avoir des compétences intellectuelles minimale pour le faire
Légalement, les enfants de moins de 12 ans n’ont pas la capacité intellectuelle de prendre une décision importante (donc pas de consentement)
Définition: coercition
Pressions exercées qui empêche la victime de prendre une décision libre. Comprend forcément un rapport d'inégalité observable comme: • Pouvoir ou autorité • Caractéristiques physiques • Récompenses et gains affectifs • Perte de privilèges • Chantage • Menaces explicites de violences
L’adolescence
Adolescence= stade intermédiaire. Ni un enfant, ni un adulte. Pas encore de responsabilité sociale. Peut explorer. 12-18 ans.
Taux de dénonciation
Entre 1/5 et 1/10 des agression sexuelle dénoncées
Statistique AAS USA
- Environ 1/6 des arrestation totale pour agression sexuelle sont mineur
- Profile type du plus grand nombre d’arrestation: garçon 14 ans
- Plus de garçon
- 24% des agressions totale sur victime de 12 à 17 ans
- 34% des agressions totale sur victime de 7 à 11 ans
- 40% des agression sur victimes de 6 ans et moins
- Dans l’ordre: agression commise sur les enfants (majoritairement 6 ans et moins)-sur les adolescents- sur les adultes
- Plupart des AS commises par des AAS sont sur des filles
- Plupart des agressions sur des enfants de 6ans et moins sont commise par un membre de la famille
- Lorsque la victime est plus agée= plus de violence/menace/force
Statistique AAS Québec
- 1/5 des arrestations totales d’agression sexuelle
- 93% agissent seul, 5% avec une autre personne, 2% groupe
- Infraction de groupe: 20% des filles, 15% des garçons
- Moins de 1/10 n’est connu de la police
- Infraction sexuelle tendance à être plus âgé que les autre crimes violents
- 12- 17 ans qui ont affiché le taux de perpétration d’infraction sexuelle le plus élevé
- AAS 12 ans += 19 % des agressions sexuelle présumées
- AAS= 25% des autres infractions sexuelles présumées
- ++ garçons
- Moins par les - de 12 ans
- 2012= diminution des cas possible d’agression 19%
- 2012= augmentation des autres infractions d’ordre sexuelle 1%
Statistique AAS Canada
- AAS=Près de 1/4 des agression sexuelle commises
- AAS= 60% des agressions sexuelles de groupe déclarées
- AAS= 17% des personnes accusé d’agression sexuelle de QC et CAN
Profil psychologie:
Troubles développementaux
Fréquemment des retards de développement observable comme:
• Énurésie primaire jusqu’à la préado
• Retard de croissance
• Apparition tardive des premiers signes pubertaires
• Difficulté de repérages spatiaux temporels qui cause des difficultés Ex: incapable de prendre le transporte en commun seul.
• Isolement
• Trouble du lien social
• Difficultés relationnelle (timidité excessive, évitement phobique des étrangers, difficultés de communication émotionnelle
• Plan cognitif: trouble de la pensée logique
• Difficulté scolaire: trouble d’apprentissage
Profil psychologique:
Troubles affectifs et sexuels
- Trouble émotionnels importants ( De la simple difficulté à exprimer ses affects jusqu’au syndrome alexithymique( grande difficulté à exprimer ses sentiment et émotions))
- Difficulté d’attachement et difficulté à avoir une attitude tendre envers autrui
- Agression sexuelle violente avec coercition= très peu d’affect
- projectif, - d’insights, vision plus négative du monde
- Lien entre solitude/hostilité, colère/agression sexuelle
- Troubles dépressifs et dysthymiques
- Signalement= rupture avec la famille=décompensation dépressives
- dysrégulation émotionnelles et expériences psychotraumatiques
- Estime de soi très basse
- Développement de la vie sexuelle post pubertaire conflictuel ( menaçant, dégradant, sale)
- Évitement de la vie sexuel vs précocité= dépend des jeunes
- Acte sexuelle compulsive pour arrêter l’angoisse
- Recours aux actes sexuels pour le pouvoir, dégrader, blesser ou punir les autres
Profil psychologique:
Empathie
Pas tout à fait prouver s’il ont un trouble empathique ou non
Si oui, il serait généralisé contrairement au adulte ou il est spécifique à certaines catégories.
Définition:
Délinquance sexuelle
Légal
Le terme délinquance sexuelle peut être employé d’une manière descriptive pour désigner les individus qui ont commis une infraction sexuelle au sens de la Loi et qui, habituellement, ont vu des accusations judiciaires portées contre eux.
Définition:
Paraphilie
Clinique
Le terme paraphilie renvoie à tout intérêt sexuel intense et persistant, autre que l’intérêt sexuel pour la stimulation génitale ou les préliminaires avec un partenaire humain phénotypiquement normal, sexuellement mature et consentant.
- Diagnostique de paraphilie ne peut pas être posé avant 16 ans
Définition:
Trouble paraphilique
une paraphilie qui cause d’une façon concomitante une détresse ou une altération du fonctionnement chez l’individu ou une paraphilie dont la satisfaction a entraîné un préjudice personnel ou un risque de préjudice pour d’autres personnes.
Paraphilie≠ trouble paraphilique
- Paraphilie ≠ intervention clinique
- Pas rare qu’un individu présente deux troubles paraphiliques ou plus.