Examen 1 Flashcards

1
Q

Définition: Conduite mineur

A

c’est-à-dire que l’auteur est mineur au sens de la loi

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2
Q

Définition : Conduite dérogatoire

A

puisqu’elle va à l’encontre des prescriptions normatives écrites (manquement au code criminel)

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3
Q

Définition: Conduite incriminable

A

dont le caractère illégal a été ou pourrait être validé par une arrestation ou une comparution devant un tribunal et qui est passible d’une décision à caractère judiciaire

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4
Q

Définition: Conduite sélectionnée

A

puisqu’elle n’englobe qu’un nombre limité d’actes.

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5
Q

Définition: Délinquance sexuelle juvénile

A

jeune de moins de 18 ans qui comment un crime sexuel à l’endroit d’une personne de tout âge. Contre la volonté de la victime. Sans son consentement et/ou accompagnée de chantage et de menaces

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6
Q

Définition: Agression sexuelle

A

Toutes activités sexuelles non désirées, sont les attaques sont de nature sexuelle et les contacts sexuels. geste à caractère sexuel. Avec ou sans contact physique. Sans le consentement ou par la menace. Assujettir une autre personne à ses propres désirs. Porte atteinte au droits fondamentaux (intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne)

  • peut importe: l’âge, le sexe, la culture, l’origine, l’état civil, la religion et l’orientation sexuelle (agresseur ou victime), le type de geste posé, le lieu ou le milieu de vie où le geste à été posé, les liens entre agresseur et victime.
  • Agression sexuelle=abus sexuel, infraction sexuelle, contacts sexuels (sans consentement), inceste, prostitution, pornographie juvénile ou viol.
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7
Q

Décrire les niveau d’agression sexuelle

A
  • Niveau 1: Voies de fait commises dans des circonstances de nature sexuelle telles qu’il y a atteinte à l’intégrité sexuelle de la victime. L’agression sexuelle de niveau 1 ne cause pas ou presque pas de blessures corporelles à la victime.
  • Niveau 2: agression sexuelle armée, menaces ou infliction de lésions corporelles.
  • Agression sexuelle grave (niveau 3): Agression qui blesse, mutile ou défigure la victime, ou qui met sa vie en danger.
  • Autres infractions sexuelles du code criminel: Contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, Exploitation sexuelle, Inceste, Relations anales, bestialité
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8
Q

Définition: Incidence

A

le nombre de nouveaux ado reconnus pas différentes sources (service policier, service sociaux, enquêtes) comme ayant commis une ou plusieurs agressions sexuelles sur une période donnée, habituellement une année.

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9
Q

Définition: Prévalence

A

la proportion de personnes dans une population donnée ayant commis une agression sexuelle au moins une fois dans leur vie ou depuis une certaines période

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10
Q

Facteur d’influence de la prévalence et de l’influence

A
  • la définition de délinquant sexuel juvénile
  • la procédure de sélection des sujets
  • le nombre de questions posées
  • le contexte de l’étude
  • mode de cueillette de données
  • niveau de confidentialité
  • caractéristique sociodémographiques de l’échantillon.
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11
Q

De L’intention d’agir vers l’action

A
  • But utilitaire : décrit l’objectif immédiat ou à la surface du comportement.
  • L’intention (d’agir) : décrit l’acte nécessaire pour répondre aux fins utilitaires et atteindre cet objectif.
  • L’intention sous-jacente : décrit ce qui se cache derrière, l’objectif à accomplir, même si cela n’est pas connu de l’acteur.
  • La motivation suffisante : décrit la quantité requise de la pression interne de l’individu pour se livrer à l’acte et pour surmonter d’autres forces ou des pressions qui pourraient autrement empêcher ou d’interdire le comportement (pressions externes).
  • Les inhibiteurs: sont différentes forces internes et externes qui agissent pour prévenir ou réduire la motivation suffisante et contribuent ainsi à empêcher l’action de se produire.
  • Les opportunités: doivent exister, et les conditions environnementales doivent permettre l’accès à la conduite, dans le cas de délinquance sexuelle, cela signifie un accès à la victime et la capacité d’agresser sexuellement la victime.
  • David Finkelhor (1984) repris par Rich (2003) a décrit quatre conditions préalables à l’apparition d’agression sexuelle :
  • le délinquant doit être motivé pour commettre l’agression (cela nous rappelle Eldridge [p.315] qui mentionne que « la plupart des délinquants sexuels font des choses sexuelles… parce qu’ils le veulent »),
  • de surmonter les inhibitions internes,
  • de surmonter les inhibitions externes,
  • de surmonter la résistance des victimes.
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12
Q

Historique

A

Année 40: plusieurs ouvrage commence à en parler
Année 60: obtenir des hypothèses plus spécifiques et des descriptions plus élaborées de ces adolescents :
 Solitaire avec très peu de relations avec les pairs de son âge
 Recherche et préfèrent la présence d’enfants plus jeunes - immaturité sociale et sexuelle
 Méfiance face aux pairs et idéalisation du monde des enfants
 La possibilité que ces jeunes se fixent dans des modèles d’intérêts sexuels déviants est donc évoquée implicitement et se reflète dans des recommandations voulant que ces jeunes fassent l’objet d’une évaluation et d’un traitement spécialisés.
Débat actuel:
Il existe un grand débat entre la banalisation de ces comportements à l’adolescence et la pertinence d’effectuer une intervention spécifique auprès de ces jeunes dès le début de leur carrière criminelle afin de la contenir et d’en diminuer les conséquences.
 Considérer comme un épiphénomène de l’adolescence ils vont s’arrêter à l’âge adulte, d’où la banalisation
 Considérer comme un début de carrière, il faut une intervention spécifique
Intervention spécifique: Des modalités thérapeutiques spécifiques. Ne doit surtout pas être banalisé
Étiologie: familles dysfonctionnelles qui n’offrent pas encadrement et soutien adéquat. Ne souffre pas forcément de maladies psychiatriques classiques. Souffre de désordres émotionnels et problèmes d’adaptation

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13
Q

Légalisation

A

Puisque le AAS n’est pas un adulte il lui faut un cadre légal qui lui soit propre: Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) et LPJ

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14
Q

Facteur ayant eu un rôle contributif face à l’émergence du phénomène des abus sexuels

A
  • Expériences d’exploration sexuelle durant l’enfance ayant été désapprouvées et punies de façon exagérée.
  • Négation, minimisation et répression de la société à l’égard des besoins sexuels des adolescents.
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15
Q

Facteur ayant retardé le développement d’une intervention spécifique à l’endroit des AAS

A
  • Absence de motivation de la part des AAS à recevoir un traitement.
  • Connaissances limitées du phénomène de la délinquance sexuelle juvénile
  • Gêne/peur des victimes ayant contribué à limiter la dénonciation.
  • Souci de protéger les AAS de la stigmatisation.
  • Comportements d’exploitation sexuelle considérés par les professionnels comme de simples expérimentations à l’adolescence. (Banalisation)
  • Comportements d’exploitation sexuelle considérés par les policiers comme un événement isolé. (Banalisation)
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16
Q

Facteurs ayant amené les chercheurs à considérer qu’il s’agit d’un pattern nécessitant une évaluation et un traitement spécialisé

A
  • Entre 50 et 60 %, des agresseurs adultes ont commencé à abuser à l’adolescence
  • Premiers délits sexuels tendent à survenir avant l’adolescence.
  • Profil d’aggravation (escalade)
  • Risque alarmant pour la communauté, un adolescent pourrait faire jusqu’à 380 victimes au cours de sa vie.
  • Possibilité de commettre des crimes plus violents que les adultes, car ils ont une tendance à être plus impulsifs.
  • Interventions plus efficaces si effectuées à l’adolescence.
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17
Q

Années 70

Facteurs explicatifs à l’émergence de nombreux ouvrages traitant du sujet :

A
  • Mouvement féministe
  • Étude rétrospective qui montre que les agresseurs sexuelles adultes ont commencer à l’adolescence
  • Élaboration de plusieurs programmes de traitement spécifiques pour les AAS aux USA
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18
Q

Programme de traitements pour AAS au USA

A

• Entre 1977 et 1982: Création de 211 programmes de traitements pour les AAS
• 1995: dénombre 750 programmes de traitement pour les AAS
• 2003: Organisme Safe Society Foundation fait le tableau sur le nombre de programmes
Ce tableau démontre une augmentation de 73% entre 1986 et 2002 le nombre de programme existant

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19
Q

Programme de traitement pour AAS au Québec

A
  • Années 70 : L’ampleur de la problématique des AAS et la pertinence de développer des programme ne fait pas l’unanimité
  • Aujourd’hui: planification repose plus sur les étude fait en Ontario et aux USA que sur le Qc. En 1993 , pas encore de politique d’intervention. Insuffisance de ressources spécialisées
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20
Q

Statistique France

A
  • Historiquement la prise de conscience vient du fait que 50% des agresseurs adultes ont commis leur première agression au cours de l’adolescence
  • 1/3 de la violence sexuelles est commis dans l’adolescence
  • 20% des viols et 50% des agressions commises sur des enfants sont par des adolescents.
  • 50% des garçons et 20-30% des filles victimes sexuellement sont par des adolescents plus âgé
  • La plupart des ados récidive peu après le signalement (sauf minorité trouble psychiatrique)
  • 10-15% des ado poursuive ce comportement à l’âge adulte
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21
Q

Définition: Égalité

A
Notion qui implique:
•	les différence physiques et cognitives
•	le développement émotionnel
•	le pouvoir
•	le contrôle et l'autorité
les trois dernier dépendent plus des expérience de vie de la personne
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22
Q

Définition: Consentement

A

Arrangement entre 2 personnes qui inclut:
• Comprendre la position qui est basé sur l’âge, la maturité, le stade de développement, la capacité fonctionnelle et l’expérience personnelle
• Avoir une connaissance suffisante des exigence culturelle
• Décision libre et éclairé
• Être conscient des conséquences possibles
• Assumer que l’entente ou le désaccord sera respecté par les deux parties
• Avoir des compétences intellectuelles minimale pour le faire
Légalement, les enfants de moins de 12 ans n’ont pas la capacité intellectuelle de prendre une décision importante (donc pas de consentement)

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23
Q

Définition: coercition

A
Pressions exercées qui empêche la victime de prendre une décision libre. Comprend forcément un rapport d'inégalité observable comme:
•	Pouvoir ou autorité
•	Caractéristiques physiques
•	Récompenses et gains affectifs
•	Perte de privilèges
•	Chantage
•	Menaces explicites de violences
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24
Q

L’adolescence

A

Adolescence= stade intermédiaire. Ni un enfant, ni un adulte. Pas encore de responsabilité sociale. Peut explorer. 12-18 ans.

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25
Q

Taux de dénonciation

A

Entre 1/5 et 1/10 des agression sexuelle dénoncées

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26
Q

Statistique AAS USA

A
  • Environ 1/6 des arrestation totale pour agression sexuelle sont mineur
  • Profile type du plus grand nombre d’arrestation: garçon 14 ans
  • Plus de garçon
  • 24% des agressions totale sur victime de 12 à 17 ans
  • 34% des agressions totale sur victime de 7 à 11 ans
  • 40% des agression sur victimes de 6 ans et moins
  • Dans l’ordre: agression commise sur les enfants (majoritairement 6 ans et moins)-sur les adolescents- sur les adultes
  • Plupart des AS commises par des AAS sont sur des filles
  • Plupart des agressions sur des enfants de 6ans et moins sont commise par un membre de la famille
  • Lorsque la victime est plus agée= plus de violence/menace/force
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27
Q

Statistique AAS Québec

A
  • 1/5 des arrestations totales d’agression sexuelle
  • 93% agissent seul, 5% avec une autre personne, 2% groupe
  • Infraction de groupe: 20% des filles, 15% des garçons
  • Moins de 1/10 n’est connu de la police
  • Infraction sexuelle tendance à être plus âgé que les autre crimes violents
  • 12- 17 ans qui ont affiché le taux de perpétration d’infraction sexuelle le plus élevé
  • AAS 12 ans += 19 % des agressions sexuelle présumées
  • AAS= 25% des autres infractions sexuelles présumées
  • ++ garçons
  • Moins par les - de 12 ans
  • 2012= diminution des cas possible d’agression 19%
  • 2012= augmentation des autres infractions d’ordre sexuelle 1%
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28
Q

Statistique AAS Canada

A
  • AAS=Près de 1/4 des agression sexuelle commises
  • AAS= 60% des agressions sexuelles de groupe déclarées
  • AAS= 17% des personnes accusé d’agression sexuelle de QC et CAN
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29
Q

Profil psychologie:

Troubles développementaux

A

Fréquemment des retards de développement observable comme:
• Énurésie primaire jusqu’à la préado
• Retard de croissance
• Apparition tardive des premiers signes pubertaires
• Difficulté de repérages spatiaux temporels qui cause des difficultés Ex: incapable de prendre le transporte en commun seul.
• Isolement
• Trouble du lien social
• Difficultés relationnelle (timidité excessive, évitement phobique des étrangers, difficultés de communication émotionnelle
• Plan cognitif: trouble de la pensée logique
• Difficulté scolaire: trouble d’apprentissage

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30
Q

Profil psychologique:

Troubles affectifs et sexuels

A
  • Trouble émotionnels importants ( De la simple difficulté à exprimer ses affects jusqu’au syndrome alexithymique( grande difficulté à exprimer ses sentiment et émotions))
  • Difficulté d’attachement et difficulté à avoir une attitude tendre envers autrui
  • Agression sexuelle violente avec coercition= très peu d’affect
    • projectif, - d’insights, vision plus négative du monde
  • Lien entre solitude/hostilité, colère/agression sexuelle
  • Troubles dépressifs et dysthymiques
  • Signalement= rupture avec la famille=décompensation dépressives
  • dysrégulation émotionnelles et expériences psychotraumatiques
  • Estime de soi très basse
  • Développement de la vie sexuelle post pubertaire conflictuel ( menaçant, dégradant, sale)
  • Évitement de la vie sexuel vs précocité= dépend des jeunes
  • Acte sexuelle compulsive pour arrêter l’angoisse
  • Recours aux actes sexuels pour le pouvoir, dégrader, blesser ou punir les autres
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31
Q

Profil psychologique:

Empathie

A

Pas tout à fait prouver s’il ont un trouble empathique ou non
Si oui, il serait généralisé contrairement au adulte ou il est spécifique à certaines catégories.

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32
Q

Définition:

Délinquance sexuelle

A

Légal
Le terme délinquance sexuelle peut être employé d’une manière descriptive pour désigner les individus qui ont commis une infraction sexuelle au sens de la Loi et qui, habituellement, ont vu des accusations judiciaires portées contre eux.

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33
Q

Définition:

Paraphilie

A

Clinique
Le terme paraphilie renvoie à tout intérêt sexuel intense et persistant, autre que l’intérêt sexuel pour la stimulation génitale ou les préliminaires avec un partenaire humain phénotypiquement normal, sexuellement mature et consentant.
- Diagnostique de paraphilie ne peut pas être posé avant 16 ans

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34
Q

Définition:

Trouble paraphilique

A

une paraphilie qui cause d’une façon concomitante une détresse ou une altération du fonctionnement chez l’individu ou une paraphilie dont la satisfaction a entraîné un préjudice personnel ou un risque de préjudice pour d’autres personnes.
Paraphilie≠ trouble paraphilique
- Paraphilie ≠ intervention clinique
- Pas rare qu’un individu présente deux troubles paraphiliques ou plus.

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35
Q

2 sortes de combinaisons paraphiliques

A
  1. une paraphilie peut inclure un ou plusieurs comportements de sorte que l’agir délictuel peut varier beaucoup, même dans un seul type de délit (ex. : un individu pédophile peut faire des attouchements sexuels, faire des pénétrations vaginales ou anales, avec son pénis, son doigt, un objet, etc.).
  2. un agresseur peut avoir une ou plusieurs paraphilies, de sorte qu’un même individu peut avoir plusieurs types de délits, c’est ce que l’on appelle une délinquance sexuelle polymorphe (ex. : un individu peut commettre des agressions sexuelles, faire du voyeurisme et être un adepte du sadisme sexuel).
36
Q

Utilité des typologies

A
  • Mieux comprendre l’Étiologie
  • Identifier les facteurs de risque
  • Formuler des stratégies de prévention
  • Comparer l’efficacité de différentes approches thérapeutiques
37
Q

Typiologie de Breer (1987)

A

Faire la distinction entre les types de délits sexuels
 Modèle hiérarchique qui permet d’identifier le niveau de contrôle des pulsions et le niveau de développement moral et d’empathie envers sa victime
 Uniquement basé sur la nature du délit
1. Caresse les zones génitales ou anales de l’enfant par dessus les vêtements.
2. Caresse les zones génitales ou anales de l’enfant sous ses vêtements.
3. Se masturbe devant l’enfant.
4. Demande à l’enfant de lui toucher le pénis.
5. Demande à l’enfant de le masturber.
6. Frotte son pénis contre les organes génitaux ou les fesses de l’enfant.
7. Pénètre le vagin ou l’anus de l’enfant avec ses doigts.
8. Exerce des contacts oraux génitaux sur l’enfant et/ou par l’enfant.
9. Insère des objets dans le vagin et/ou l’anus de l’enfant.
10. Pénètre le vagin de l’enfant.
11. Pénètre l’anus de l’enfant.
12. Pénètre et/ou a des contacts oraux-génitaux avec l’enfant en plus d’avoir des comportements visant à le blesser ou l’humilier.

38
Q

Typologie Phase; O’Brian et Bera (1986)

A

Caractéristique de la personnalité
 Référence très utilisé dans divers programme d’évaluation et de traitement des AAS
 À partir de leur expérience, typologie basée sur des facteurs tels que la personnalité, l’âge de la victime, le fonctionnement familial, la délinquance générale et l’histoire sexuelle
 Dans les plus fréquemment utilisée
 Type 1 : L’expérimentateur naïf
 Type 2 : L’abuseur d’enfant sous-socialisé
 Type 3 : L’abuseur d’enfant pseudo socialisé :
 Type 4 : Le sexuel agressif
 Type 5 : L’adolescent compulsif sexuel
 Type 6 : L’adolescent impulsif et perturbé
 Type 7 : L’adolescent ayant subi les pressions d’un groupe de pairs
 Typologie complexe qui ne semble pas très exploitable en clinique parce que des sous-type se superposent partiellement

39
Q

Typologie de Becker (1988)

A
précise la différence d'âge requise pour qu'il y ai agression
	Basé sur des recherches
	Délit sans contact direct
o	Voyeurisme
o	Exhibitionnisme
	Délit avec contacts directs
o	Caresse 
o	Viol
o	Agression sexuelle (force et violence)
	Pédophilie
o	Jeune qui caresse un autre jeune avec une différence d'âge d'au moins 4 ans
40
Q

Typologie de Worling (2001)

A
profils de personnalité
	Les antisociaux-impulsifs 
	Les abuseurs isolés 
	Overcontrolled/Reserved (non traduit par l’auteur)
	Agressifs-sécures
41
Q

Typologie basé sur la personnalité (2004)

A

 L’adolescent abuseur dit normal (N = 28)
 L’antisocial (N = 12)
 Le profil d’abuseur soumis (Submissive; N = 11)
 L’abuseur du profil dysthymique-inhibé (Dysthymic/Inhibided ; N = 39)
 Le dysthymique-négativiste (Dysthymic/Negativistic ; N = 22)

42
Q

Typologie basé sur le risque (2005)

A

 Trois groupe : À faible risque, à moyen risque et à haut risque
 À haut risque
o présentent plus de comportements agressifs, ont moins d’habiletés sociales, ont une plus faible estime de soi et s’engagent davantage dans des fantasmes sexuels, qui sont plus impersonnels et à tendance sadomasochiste. Les adolescents à faible risque ont une meilleure cohésion familiale, moins d’agressivité, une plus haute estime de soi, manifeste moins d’évitement social et moins de fantasmes sexuels
 À haut risque
 celui d’un jeune timide, maladroit, qui a de la difficulté à contrôler ses pulsions agressives et dont la famille est moins adéquate et chaleureuse que celle des autres groupes. Il a souvent des victimes plus jeunes que lui, qu’il peut dominer et avec lesquelles il se sent plus à l’aise.
 Ne décrive pas les individus à moyens risques

43
Q

Typologie de Prentky et coll. (2000)

A

Évaluation du risque
 Les adolescents agresseurs d’enfants : les victimes ont généralement moins de 12 ans et sont généralement cinq (5) ans au moins plus jeunes que leurs agresseurs;
 Les violeurs : les victimes ont généralement plus de 12 ans et la différence d’âge entre les victimes et leurs agresseurs est inférieure à 5 ans;
 Les adolescents sexuellement réactifs : ils ont autour de 11 ans et les victimes sont généralement plus jeunes;
 Les « attoucheurs » : auteurs et victimes ont généralement le même âge;
 Les agresseurs paraphiliques : ils ont commis des actes sexuels ostentatoires (publics) sans contact physique;
 Les « inclassables ».

44
Q

Similitude entre les AAS et les agresseurs adultes

A
  • Population hétérogène
  • Les jeunes deviendrons des adultes agresseurs par le principe d’aggravation par le cycle délictuel
  • Majorité sont des garçons/hommes
  • Environnement familiale dysfonctionnelle
  • Même caractéristiques personnelles
  • Même caractéristiques des victimes et nature des abus
  • Majorité ont commis au moins un délit avant celui pour lequel ils sont dénoncés
45
Q

Différence entre les AAS et les agresseurs adultes

A
  • AAS= peu de présence d’agression sexuelle grave (niveau 3), de fantaisies déviante et de comportements compulsifs = comportements modifiable suite à intervention
  • jeune arrêterons à l’âge adulte si traitement spécialisé et surveillance
  • AAS= registre de moyens de persuasion un peu plus limité
  • AAS= palmarès plus restreint de victimes
  • AAS= Moins enracinés dans leur délinquance sexuelle
  • AAS d’aujourd’hui= un peu plus de connaissance sur la sexualité que les adulte d’un certain âge
  • AAS= pratique courante d’inclure la famille dans la procédure thérapeutique
  • Adulte= 1 seule loi AAS= 2 lois Loi sur le système de justice pour adolescent (LSJPA) et Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)
  • Système judiciaire plus clément avec AAS
  • Crainte à étiqueter les ados
  • Accessibilité aux traitements spécifique plus limité pour AAS (peu ont accès)
46
Q

Trois facteurs qui distingues les AAS des adultes dans l’évaluation des délinquants sexuelles

A
  1. Les changements majeurs relatifs à la maturité se produisent à l’adolescence. Ils commencent à intégrer davantage les normes sociales dans leur personnalité et leurs comportements.
  2. Les jeunes contrairement aux adultes ne manifestent pas de modèle évident de déviance. Donc, la présence de fantasmes non déviants chez les jeunes est plus grande que la présence de fantasmes déviants.
  3. Les facteurs familiaux jouent un rôle crucial dans le développement du jeune délinquant. Il est donc important de cibler les facteurs familiaux lors de l’évaluation.
47
Q

Les enfants ont des comportements réactionnels à l’abus quand:

A

 Ils ont été victimes d’abus sexuels et qu’ils passent à l’acte en adoptant un comportement sexualisé;
o Augmentation de la fréquence des comportements sexuels qui peuvent varier de précoces à fréquents;
o Imitation ou expérimentation à partir d’une information sexuelle de niveau avancé;
o Reproduction des comportements sexuels observés;
o Comportement provoqué par un traumatisme et commandé par l’anxiété;
o Passages à l’acte durant lesquels l’enfant ressent généralement de la gêne, de la peur, de la honte ou de l’anxiété lorsqu’il est découvert.
 De tels comportements diminuent quand les enfants reçoivent un traitement centré sur la victimisation

48
Q

Conséquence de la sexualité précoce chez l’enfant

A
  • Un enfant ayant une sexualité précoce pourrait être plus vulnérable à être victimisé sexuellement et, par la suite, à commettre des abus sexuels, en raison de leur puberté précoce
  • que les effets de la victimisation sexuelle pendant l’enfance chez les victimes féminines sont de l’ordre d’une montée de préoccupations sexuelles, une initiation précoce à la première relation sexuelle et une grossesse précoce
49
Q

L’impact des fantaisies masturbatoires lors de consultation de matériel pornographique

A

Peut causer des distorsions cognitives

50
Q

Les enfants ont des comportements sexuels problématiques quand:

A

 Ils adoptent prématurément un comportement sexualisé;
 Ils ont reçu un traitement centré sur la victime, ou un autre traitement, qui n’a pas entraîné de diminution du comportement.

51
Q

2 types de comportements sexuels problématiques

A

 Groupe 1 : Comportements sexuels problématiques (non abusifs)
o Jeux sexuels réciproques fréquents;
o Échange de sexe contre de l’affection pour établir une relation avec les gens;
o Affect restreint (pas d’émotion apparente) relatif au comportement et au plaisir sexuel limité;
o Absence de lien solide et bénéfique avec un adulte;
o Recherche d’enfants similaires, souvent la fratrie ou d’autres enfants sous garde;
o Sentiment de surprise lorsqu’il constate l’inquiétude de l’adulte à la découverte de son comportement.
 Groupe 2 : Comportements sexuels problématiques (abusifs)
o Coercition, manipulation ou agression pour obtenir un contact sexuel
o Utilisation de tous les moyens possibles pour atteindre ses buts sexuels
o Planification continue
o Absence d’empathie
o Comportement impulsif et compulsif
o Comportements parallèles possibles : incendiaire, incontinence
o Maintien ou augmentation des comportements sexuels problématiques avec le temps
o Adoption possible de formes déviantes d’excitation sexuelle
o Déni ou transfert du blâme lorsqu’on découvre son comportement.
 Caractéristiques commun au 2 groupes:
o Persistance : Malgré les efforts soutenus et manifestes des adultes pour mettre fin, l’enfant persiste dans son comportement.
o Préoccupation : Pensées à caractère sexuel; l’imagination et la planification des activités sexuelles et le sentiment de culpabilité qui s’ensuit occupent principalement les pensées de l’enfant
o Interruption des tâches développementales : L’existence de ce problème fait obstacle à l’habileté de l’enfant à trouver le temps, l’énergie ou l’occasion de poursuivre les tâches habituelles de l’enfance. Se manifeste surtout dans la rupture de ses rapports avec les pairs et l’interruption du développement de la sociabilité.
o Stigmatisation : La nature de ce problème et nos réactions vis-à-vis l’enfant entraînent généralement l’isolement de ce dernier, une catégorisation négative et l’intériorisation du sentiment d’être mauvais.

52
Q

Fréquence des comportements masturbatoires des enfants

A

La fréquence des comportements masturbatoires de l’enfant d’âge préscolaire augmente lors des périodes de stress émotionnel, ce qui leur sert à réduire leurs tensions

53
Q

Développement de la fantasmatique sexuelle chez l’enfant

A

Dure à dire l’apparition de la fantaisie, mais l’autostimulation génitale est susceptible de provoquer un état d’admiration et de concentration de soi qui signale la présence d’un élément fantasmatique
le rapport à la sexualité s’est modifié et il est possible que les pensées/fantaisies des enfants, non engagés, ni expérimentés présentent néanmoins plus de probabilités d’être sexuellement explicites qu’aux époques où les enfants étaient écartés de toute allusion sexuelle ou de tout stimulus.

54
Q

Pour évaluer si un comportement sexuel est adéquat ou abusif

A
  1. Âge: Est-ce que les participants sont des pairs quant à l’âge ou au développement cognitif?
  2. Type d’activité sexuelle: Est-ce que l’activité sexuelle est en relation avec le stade de développement des enfants?
  3. Consentement: Est-ce que l’activité est consensuelle ou coercitive?
  4. Motivation: Est-ce que le contact sexuel est motivé par le plaisir, la curiosité, le goût de découvrir les différences sexuelles?
  5. Consentement: Est-ce que l’activité sexuelle, même entre pairs et non- coercitive, est planifiée pour le plaisir d’un plus vieux?
  6. Affects: Quelles sont les conséquences de l’activité sexuelle?
55
Q

Gille d’analyse pour distinguer les types de comportements approprié ou abusif de Crisci et Brown (1992)

A

Approprié
Motivation: Curiosité
Nature de la relation: Intérêt mutuel et consentement
Types d’activités: regarder, toucher
Conséquences: Plaisir
Exemples: Je te montre mon pénis si tu me montre le tiens

Abusif
Motivation: Coercition
Nature de la relation: Brutalité et manque d’égalité
Type d’activité: Reconstitution explicite des activité sexuelles d’adultes
Conséquences: Peur, honte, gêne
Exemples: Je veux avoir du sexe

56
Q

Comparaison du développement sexuel chez les fillettes et chez les garçons

A
  • Fillette: aversion pour la proximité. Garçon: recherche la proximité
  • Plus de propos grossiers chez les garçons de 0-4 ans
  • Filles et garçons: lorsque facteurs de stress, évite interactions sociales et expérience stressantes en se repliant sur soi-même et en adonnant à des activités liées à la masturbation
  • Garçons: les comportements sociosexuels appris comme propos grossiers, comportements exhibitionnistes augmente avec l’âge. La recherche de proximité et la confusion de genre diminue avec l’âge. Concorde avec les attentes sociales.
57
Q

Ce qui est inquiétant chez les enfants de moins de 12 ans

A

 Enfants d’âge et de niveau de développement différents
 les enfants ne se connaissent pas
 Préjudiciable sur le plan physique ou émotif
 Connaissance sur la sexualité dépasse de beaucoup celle du partenaire
 Relève d’une préoccupation face aux questionnement d’ordre sexuel
 entrave les tâche développementale normale
 Qui stigmatise l’enfant
 Contient coercition, subversion, force ou agression (même lorsque jeux fictifs)

58
Q

Comportements sexuels variant de normaux à problématique

A

Groupe 1: Jeux sexuels
Planification: spontanés/planifiés
Famille: Tous les types de familles
Après la découverte: Enfants timides, gênés.
Niveau de fonctionnement: Cognitif/Émotionnel
Excitation sexuelle: Excitation sexuelle ou non
MOTIVATION: Curiosité/exploration, Stimulation sexuelle

Groupe 2: Comportements sexuels réactionnels
Planification: Spontanés/impulsifs
Famille: De répressive à sexuelle
Après la découverte: Peuvent être surpris ou bouleversés et confus ou craintifs
Niveau de fonctionnement: Émotionnel/neurophysiologique
Excitation sexuelle: Excitation sexuel ou non
MOTIVATION: Diminution de l’anxiété, Stress post-traumatique, réduire la confusion, donner un sens au mauvais usage sexuel ou à la victimisation, répéter la stimulation sexuelle antérieur, stimulation sexuelle.

Groupe 3: Comportement sexuels mutuels courants
Planification: Planifiés
Famille: De répressive à sexuelle
Après la découverte: Nie la réalité ou blâme un autre enfant ou ne considère pas que le comportement soit problématique.
Niveau de fonctionnement: Émotionnel/cognitif/neurophysiologique.
Excitation sexuelle: Excitation sexuelle ou non
MOTIVATION: Mécanisme d’adaptation pour réduire le sentiment d’isolement, de solitude, de dépendance. Diminution de l’ennui. Stimulation sexuelle

Groupe 4: Enfants qui portent atteinte à la pudeur
Planification: Planifiés/explosifs
Famille: De sexuelle à sexuelle agressive
Après la découverte: Blâme avec agressivité un autre enfant et/ou la personne qui l’a surpris ou nie la réalité
Niveau de fonctionnement: Cognitif/émotionnel/neurophysiologique
Excitation sexuelle: Excitation sexuelle ou non
MOTIVATION: Diminution de l’anxiété, de la peur, de la solitude, de la colère ou d’autre sensations fortes désagréables internes. Blesser les autres. Représailles. Stress post-traumatiques. Répétition de la stimulation sexuelle antérieure. Stimulation sexuelle.

59
Q

Cycle de transformation de l’enfant agresser en agresseur

A
	Déni et minimisation
	Culpabilité et responsabilisation
	La puissance et le contrôle
	La colère et la vengeance
	L’utilisation des fantasmes et autres renforcements 
.
60
Q

Modélisation de la transformation de l’enfant agressé en agresseur

A
	Une pauvre image de soi : 
	L’anticipation du rejet : 
	L’isolement : 
	Les fantaisies : 
	La planification : 
	L’agression sexuelle :
61
Q

Type de facteur de risque (8)

A
  • FACTEURS DE RISQUE ENVIRONNEMENTAUX: facteurs non lié au jeune, mais qui peut affecter ses pensées et ses comportements
  • FACTEUR DE RISQUE COMPORTEMENTAUX: facteurs qui sont englobés dans le comportement du jeune ou aggravés par le comportement du jeune.
  • FACTEURS DE RISQUE COGNITIFS : comprenant les idées, les attitudes, les croyances et autres schèmes de pensée qui influencent et façonnent les comportements du jeune.
  • FACTEURS DE RISQUE DÉVELOPPEMENTAUX : contribuent et influencent la personnalité, les comportements et les réponses aux stimuli.
  • FACTEURS DE RISQUE SEXUELS : les préférences et les expériences sexuelles qui contribuent au passage à l’acte.
  • FACTEURS DE RISQUE PSYCHIATRIQUES (comorbidité) : ces facteurs peuvent entraver la capacité du jeune à participer ou à bénéficier d’un traitement spécifique concernant sa problématique sexuelle.
  • FACTEURS DE RISQUE INTELLECTUELS : réfèrent à des déficits cognitifs ou des capacités qui peuvent contribuer à expliquer les comportements du jeune ou entraver le traitement.
  • FACTEURS DE RISQUE FAMILIAUX : les conditions à l’intérieur de la structure familiale qui ont permis de définir et de façonner le comportement du jeune et qui continuent de servir les facteurs de risque.
62
Q

Problèmes associées

A
  • Délinquance non sexuelle
  • Difficulté d’apprentissage
  • Problème de consommation
  • Compétences sociales
  • Habiletés hétérosociales
  • Victimisation sexuelle
  • Autres caractéristiques
63
Q

Problèmes associées:

Délinquance non sexuelle

A
  • La majorité des délits ne sont pas dénoncé.
  • 40 à 60% des AAS ont une histoire de délinquance non sexuelle antérieure
  • Commettent moins de délits que les délinquants non sexuelle
  • Majorité sont des crimes peu violent
  • Ceux qui commettent des crimes sexuels violents sont ceux qui ont le plus gros historique de délit non sexuels et de comportements antisociaux dans l’enfance
64
Q

Problèmes associées:

Difficulté d’apprentissage

A
  • 10-50% des AAS
  • Quotient intellectuel bas plus commun chez les AAS qui agressent des paires ou des adultes
  • Fréquent trouble de comportements à l’école
65
Q

Problèmes associées: Problème de consommation

A
  • Alcool et drogue augmentent les comportements sexuels agressifs
  • Consommation = facteur contributif à l’agression, désinhibiteur
  • Taux de prévalence de 8% à 34% chez les AAS
66
Q

Problèmes associées:

Compétences sociales

A
  • Isolement est l’une des variables les plus souvent citées
  • Plus de 80% des AAS ont des déficits importants sur le plan des habiletés sociales
  • Échange avec les pairs rares et/ou conflictuels
  • Peu d’habileté à créer et maintenir des relation d’amitié
  • Manque de relation les poussent à aller voir des plus jeunes qu’eux et à sexualisé ces relations
  • Association avec de jeunes délinquants ce qui renforce les conduites abusives
67
Q

Problèmes associées:

Habiletés hétérosociales

A
  • Plusieurs semblent avoir connu une sexualité saine
  • Difficulté à répondre à leur besoins sexuelle et affectifs dans une relation égalitaire
  • Appris en bas âge à avoir des relation de dominance, surtout avec les filles
  • Craintif lors de situation social, surtout les situation intime
68
Q

Problèmes associées:

Victimisation sexuelle

A
  • Victimisation des AAS durant l’enfance est plus élevé que dans la pop. générale (30% à 70%)
  • Ne sait pas si la fréquence change entre AAS et délinquant non sexuelle
  • Les AAS agressé sexuellement semble agresser des victime plus jeune et moins s’en tenir qu’au femme, contrairement au AAS n’ayant pas été agressé
69
Q

Problèmes associées:

Autres caractéristiques

A
  • Manque de contrôle des pulsions et des troubles de conduites
  • Du mal à identifier les émotions
  • Pauvre registre émotif
  • Débordement d’agressivité
  • Agression ont pour fonction d’exprimer de la colère et de l’hostilité
  • Passage à l’acte peut être une sexualisation de conflits
  • État dépressif 42% (++ chez les victime d’Agression sexuelle ou physique)
  • Préoccupation égocentrique. Difficulté à s’intéresser aux vécus des autres
70
Q

Typologie familiale de Ryan et Lane (1991)

A
  • Famille exploitante
  • Famille rigide
  • Famille chaotique et désorganisée
  • Famille pseudo- parfaite
  • Famille qui fût déjà adéquate
71
Q

Typologie familiale de Ryan et Lane (1991):

Famille exploitante

A
  • Pas d’amour inconditionnel
  • enfant sont leur propriété, utilisé pour répondre à leur propre besoins
  • attente très irréaliste par rapport aux enfants, Attente négative (s’attend à l’échec), attente trop élevé
  • enfant pense qu’ils ont de l’attention seulement quand ils peuvent répondre aux besoins des parents
  • renforcement externe, difficulté à développer un sentiment de valorisation personnelle
  • Développe des rapports utilitaire, besoins comblé par communication
72
Q

Typologie familiale de Ryan et Lane (1991):

Famille rigide

A
  • La plus secrète et la plus isolée, très peu de contact avec le monde extérieur
  • se convainquent mutuellement qu’ils n’ont pas besoins de contact extérieur, la famille est autosuffisante
  • secrète et tabou pour protéger le système familial
  • relation parent/enfant symbiotique. Difficulté à se séparer et à s’individualisé
  • Vient d’une insécurité extrême. Peur de l’abandon
73
Q

Typologie familiale de Ryan et Lane (1991):

Famille chaotique et désengagé

A
  • Famille à problème multiple, dysfonction à plusieurs niveau, crise perpétuelles
  • extrême immaturité et pauvre habileté dans toutes les sphères de vie
  • relation affective superficielles
  • Supervision pauvre de enfants
  • LA majorité des AAS évolue dans ce genre de famille
74
Q

Typologie familiale de Ryan et Lane (1991):

Famille pseudo-parfaite

A
  • semble parfaite vu de l’extérieur
  • Souvent: père avec un carrière bien vu, mère s’occupe des enfants et s’implique dans la communauté
  • AAS est une aberration
  • Habituellement succès à l’école
  • Parent semble toucher par les prob. des enfants et veut s’impliquer pour aider. mais après analyse relation faible et peu profonde
  • Famille veut préserver l’image de famille parfaite
  • Pas de sentiment et prob. réglé superficiellement, pas en profondeur
  • Sous l’image de coopération les thérapeute se frappe à de la résistance dans le traitement
75
Q

Typologie familiale de Ryan et Lane (1991):

Famille qui fût déjà adéquate

A
  • Devenu dysfonctionnelle à la suite d’une nouvelle dynamique qui s’est installée
  • ex: l’aîné des enfants peut avoir le sentiment d’avoir perdu son statut et est jaloux et colérique. passage à l’acte.
  • Difficile à impliquer dans le processus thérapeutique du jeune parce que refuse de se sentir responsable
76
Q

Environnement familiale qui influence les AAS

A
  • Caractéristiques psychologiques des parents
  • Consommations
  • Victimisation
  • Structure de la famille
  • Climat familial
77
Q

Environnement familiale qui influence les AAS:

caractéristiques psychologiques des parents

A

 Le diagnostic de dépression est le plus souvent rapporté;

 20 % des mères et 12 % des pères sont identifiés comme ayant des troubles psychiatriques.

78
Q

Environnement familiale qui influence les AAS:

Consommation

A

 55 % des pères et 36 % des mères admettent avoir usé ou abusé de l’alcool;
 62 % des pères et 43 % des mères reconnaissent avoir abusé de substances psycho actives.

79
Q

Environnement familiale qui influence les AAS:

Victimisation

A

 De façon générale, les mères des adolescents ayant commis des abus intra familiaux étaient significativement plus enclines à rapporter une histoire personnelle de victimisation antérieure que ne l’étaient les mères des adolescents ayant perpétré des agressions extra familiales.

80
Q

Environnement familiale qui influence les AAS:

Structure familiale

A

 Peu d’AAS ont évolué dans un milieu familial où les deux parents naturels étaient présents (peu de familles nucléaires);
 45 % des AAS proviennent de familles monoparentales;
 79 % des AAS ont été séparés d’un des parents pendant une période prolongée.

81
Q

Environnement familiale qui influence les AAS:

Climat familial

A

 Plusieurs AAS rapportent avoir été abusés physiquement et/ou sexuellement en plus d’avoir été négligés au cours de leur enfance;
 Une proportion significative d’AAS auraient été exposée à de la sexualité non conforme à leur stade de développement ou encore à de la sexualité déviante à la maison;
 D’autres ont grandi dans un milieu où la promiscuité et les pratiques sexuelles non conformes étaient chose courante;
 Les familles des AAS ont généralement peu d’affects positifs et beaucoup d’affects négatifs;
 Un souci de préserver les secrets de famille.

82
Q

Facteurs de risque, classification de Rich (2003)

A
  • Facteurs fragilisant/pédisposant: Évènements traumatiques ou marquants qui continu d’influencer sa vie actuelle (personnels, familiaux, environnementaux, sociaux, sexuels, etc)
  • Facteurs précipitant: peu de temps avant le délit et tendent è déterminer la nature du délit
  • Facteur de maintien: Qui maintiennent l’individu dans une dynamique agressives en augmentant la probabilités que le comportement déviant continue
  • Facteur de vulnérabilité: augmente les probabilité que l’individu ai des résultats négatifs lorsqu’il est confronté à un risque
  • Facteur de protection: contrebalance l’impact des facteurs de risques
83
Q

Fonctions que peuvent avoir les gestes sexuels des AAS

A
  • Recherche du pouvoir
  • Reprise du contrôle sur sa vie
  • Erreurs de pensée
  • Vengeance
  • Frustration et réalité émotionnelle
  • Apprentissage social
  • Limitation cognitive ou maladie mentale
  • Compulsivité sexuelle
  • Expérimentation
  • Répétition du cycle délictuel
84
Q

Éléments de comobidité

A

Divers types de pathologies qui favorise l’inadapatation sociale:

  • Déficit d’attention
  • Hyperactivité
  • Trouble de la conduite
  • Difficultés d’apprentissage
  • Trouble d’opposition
  • Symdrome Gilles de la Tourette
  • ETC
85
Q

Définition:

Signe précurseur

A
  • Indice facilement repérable

- Signaux d’alarme avant-garde qui peut permette le dépistage de comportements agressifs sexuels

86
Q

Composantes de la transmission intergénérationnelle

A
  • Le non-dit, le non su, mais néanmoins transmis.
  • Le jeune semble cependant avoir un pressentiment.
  • Le message réside dans l’absence de message
  • L’adulte propose à l’enfant des signifiants non verbaux, verbaux, des comportements, tous imprégnés de significations sexuelles inconscientes
  • Ces signifiants énigmatiques pour l’enfant deviennent la source d’un questionnement et d’une intense curiosité
  • Ce modèle de transmission pourrait éclairer un peu ces étranges coïncidences et phénomènes de chassé-croisé, où la mère ayant elle-même été abusée décide de parler précisément au moment où son fils passe à l’acte.
87
Q

Modèle explicatif biopsychosocial

A
  • Théorie psychologique: Comportements viennent de besoins physiologiques
  • Théorie de la relation objectale: L’impact de l’attachement/détachement précoce influence émotion, cognition, comportements
  • Théorie du trauma: traumatisme d’une agression sexuelle et de sa victimisation physique
  • Théorie des systèmes: Influencer par l constante interaction avec un plus vaste système dont ils font partie
  • Théorie du développement: Le succès ou l’échec d’avoir l’appui nécessaire pour accomplir les premières tâches développementales ( physique, cognitif, affectif) influence l’identité personnelle, l’image de soi, compétence, relation, comportements
  • Théorie cognitive: Croyance et attitude antisociale supportent les comportements sexuels agressifs et la victimisation des autres
  • Théorie comportementales: Comportement conditionné par des stimulus
  • Théorie de l’apprentissage social: construit ses rôles à partir des modèles et des comportements observés
  • Théorie de la psychopathie: Constante demande narcissiques pour satisfaire leur propres besoins. Ne se soucis pas des autre. Pas ou peu de remords peu de relations affectives. uniquement besoins personnels.