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Principes éthiques et déontologiques en criminologie > Examen 1 > Flashcards

Examen 1 Flashcards

1
Q

Quelle est la position de Fortin (2000) sur la distinction entre l’éthique et la morale ?

A

Il y a une distinction à faire entre les deux notions.

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Q

Quelle est la position de Jaunait (2010) sur la distinction entre l’éthique et la morale ?

A

Les deux notions ne sont pas différentes. L’important est la déontologie, qui représente la profession. Elle a un sens différent de l’éthique et de la morale puisqu’elle introduit la notion de devoirs et pas seulement de moeurs.

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Q

Quelles sont les racines étymologiques des mots éthique, morale et déontologie ? Ont-ils gardé le même sens avec le temps ?

A
  • Éthique: Moeurs, grec
  • Morale: Moeurs, latin
    Avec le temps, on leur donne un sens différent.
  • Déontologie: “Connaissance de ce qui est juste et convenable”
    Introduit la notion de devoirs et pas seulement de moeurs
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4
Q

La réflexion éthique se fait-elle “d’elle-même” ? Est-elle facile à atteindre ?

A

Non, il faut acquérir certaines connaissances pour y arriver (semblable à la pyramide de Maslow):

  1. Morale
  2. Connaissances générales
  3. Connaissances spécifiques (interventions, sociales, psychologique)
  4. Déontologie
  5. Éthique
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5
Q

Pourquoi Fortin dit-il que la morale est pratique ?

A

Elle se concentre sur ce qui est bon ou mauvais.

Elle est plus quotidienne, dans la pratique.

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6
Q

Dans quoi s’ancre la morale ?

A

Dans les normes, lois et règles.
- Elle encadre l’action individuelle et collective
- Est la base de tout être humain:
Ce que moi je vais faire
Ce que la société devrait suivre (texte de lois)

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7
Q

Est-ce que la morale invite à la discussion ?

A

Non, lorsqu’elle est remise en question, ce n’est plus de la morale

  • Prescrit des devoirs
  • Caractère universel, absolu
  • “Code social”
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8
Q

Pourquoi dit-on que la morale demeure intrinsèque à chaque individu ?

A

Étant donné que chacun vit dans des contextes uniques (valeurs, expériences, contextes sociaux)

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9
Q

Qu’est-ce que la morale permet au criminologue de faire ?

A

Se juger, dans l’action, sans se questionner en profondeur sur le sens des règles ou valeurs qu’il intègre ou rejette

  • Surveillance personnelle
  • Surmoi
  • Doctrine d’action (s’applique dans la vie de tous les jours)
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10
Q

Qu’est-ce qu’une réflexion critique ?

A

Remettre en question la morale, individuelle ou collective

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11
Q

Nommez 2 différences entre la morale et l’éthique

A
  • Morale fait le choix des valeurs, alors qu’éthique questionne le sens de ses valeurs, le “pourquoi” du respect de la règle
  • Morale permet de déterminer s’il est juste ou non de poser tel ou tel acte, et éthique renvoie au pourquoi il est juste ou non de poser tel ou tel acte
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12
Q

Comment pourrait-on décrire l’éthique ?

A

Philosophie qui étudie ou gère la morale, ou une “métamorale”

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13
Q

Comparez l’éthique et la morale en contexte d’intervention

A
  • Morale pose la question “quoi faire” ?

- Éthique se penche sur le “pourquoi” ? Est-ce le bon choix ?

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14
Q

Entre quoi l’éthique témoigne d’une tension ?

A

La Morale et l’idéal de bien

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15
Q

Quelle est la définition de la morale de Lalande (1980)

A

Ensemble de prescriptions admises à une époque et dans une société déterminée, effort pour se conformer à ces prescriptions, exhortation à les suivre

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16
Q

Quelle est la définition de l’éthique de Lalande (1980) ?

A

La science qui prend pour objet immédiat les jugements d’appréciation sur les actes qualifiés bons ou mauvais

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17
Q

Qu’est-ce que l’éthicologie selon Fortin (2000) ?

A
  • Tentative de rendre compte, expliquer et comprendre ce qui est en jeu dans les discours moral et éthique
  • Fait du souci de normativité son objet d’étude
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18
Q

Qu’est-ce que la déontologie ? Avec quoi entretient-elle un rapport ?

A

Rapport: Profession et droit

  • Reconnaissance de la profession
  • Conférant un caractère obligatoire et sanctionné à ces ensembles de règles
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19
Q

Est-ce que toutes les déontologies ont le même “statut” ?

A

Non, il y en a des fortes et des faibles.

  • Forte: Obligation légale de respecter le code, sinon représailles
  • Faible: N’est pas insérée dans un texte de loi
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20
Q

La déontologie sert à rendre des comptes, de qui à qui ?

A
  • Des professionnels à leur client
  • Des professionnels à la profession elle-même, entité collective qui prend corps dans ce processus de sanctification de l’honneur
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21
Q

Qu’est-ce qu’un code de déontologie ?

A

Formalisation d’une éthique approuvée par un groupe de professionnel

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22
Q

En quoi consiste la déontologie ?

A

Règles, devoirs et obligations qui dictent une conduite professionnelle

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23
Q

Suivre le code de déontologie est-il toujours éthique ?

A

Non, la déontologie est une morale instrumentale: N’amène pas nécessairement une réflexion, ou un comportement éthique.
La déontologie est fondée sur une réflexion éthique, mais non explicite.

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24
Q

Qu’est-ce que la philosophie morale pour Aristote ?

A

Exercice pratique de la recherche du bien et de la quête du bonheur

  • Pratique: Réflexion a des implications pratiques sur gestes que l’on va poser
  • Bonheur comme finalité: Ce qui est bien est d’essayer d’obtenir le plus de bonheur
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25
Q

Selon Aristote, quel est le vrai bonheur ?

A

L’intellect

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26
Q

Qu’est-ce que le conséquentialisme ?

A

Utilitarisme de Bentham
- Maximisation du bonheur général
Peines vs plaisirs
Pas égoïsme: Le + grand bonheur pour le + grand nombre
- Conséquences de nos actions qui vont déterminer si l’acte est bien ou mal

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27
Q

Quelles sont les limites de l’utilitarisme ?

A
  1. Imprévisibilité des conséquences
  2. Calcul = Tâche lourde
  3. Chacun compte pour un (proximité sociale)
    - Difficile d’éliminer les préférences sociales étant donné les sensibilités humaines
  4. Évaluation quantitative des plaisirs et des peines difficile
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28
Q

De qui vient la notion de devoir moral ?

A

De Kant, qui fonde la métaphysique des moeurs

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29
Q

Qu’est-ce que la morale pour Kant ? Est-elle déjà présente dans la société de son époque ?

A

Fondation du bien à l’intérieur de l’homme

  • Religion permet d’avoir morale et esprit de communauté, donc fondement de la morale déjà présent
  • Kant veut mettre de côté la religion et construire un système théorique qui permet de définir ce qu’est le bien ou le mal
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30
Q

Selon Kant et Bentham, peut-on faire une mauvaise utilisation d’un individu ? Pourquoi ?

A

Kant: Non, jamais
- Axé sur le “devoir”
- Devoir est une obligation envers l’humanité
Bentham: Oui, si cela amène plus de bénéfices, du “plaisir” vs “peines”

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31
Q

Selon Kant, quel est le seul bien sans qualification ? Lesquels n’en sont pas ?

A

La bonne volonté

- Pas le bonheur, courage ou plaisir, parce qu’ils peuvent causer du mal

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32
Q

Pour Kant, la morale est elle une question de conséquences ? Pourquoi ?

A

Non, c’est une question de bonne volonté.
Les conséquences de l’acte ne sont pas importantes, il faut seulement savoir si l’acte a été fait dans un but qui était bon

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33
Q

Comment Kant défini le devoir ?

A

2 types d’impératifs:

  • Hypothétique (Non moral): Basé sur ce que je veux et les moyens pour l’obtenir
  • Catégorique (Moral): Obligation qui est intuitive, immédiate, absolue et comprise par toute créature “raisonnable”. N’est pas basé sur les besoins
34
Q

Quelle est la 1e formulation de l’impératif catégorique ?

A

Agis de telle sorte que le principe de ta volonté puisse toujours valoir en même temps comme principe d’une législation universelle

  • Énoncer un principe
  • Appliquer 1e formulation. S’il y a contradiction de logique, principe n’est pas moralement acceptable.
  • Faire l’exercice intellectuel de se demander s’il y a des contradictions dans le principe
35
Q

Quelle est la 2e formulation de l’impératif catégorique ?

A

Agis de telle façon à traiter l’humanité, soi-même ou un autre, comme une finalité et jamais simplement comme un moyen

  • Ne jamais utiliser un individu dans le but d’obtenir qqchose en échange
  • En intervention: Ne pas utiliser un client dans le but d’obtenir une promotion
36
Q

Quelle est la 3e formulation de l’impératif catégorique ?

A

La législation universelle de la conduite, c’est la volonté de l’être raisonnable qui doit en être la législatrice.
Agis comme si tu étais toujours par tes principes un membre législateur dans le royaume des finalités
- Responsabilité de faire des choix qui doivent être bons
- Orde idéal et systématique où tous les hommes se traiteraient réciproquement comme des fins en soi et, à la fois législateur et sujet, réaliseraient en eux la raison

37
Q

Qu’est-ce que la théorie de la justice abstraite ?

A

Exclut toute solution de continuité entre les activités relevant de la morale universelle et celles qui sont renvoyées à la vie quotidienne

38
Q

Qu’est-ce que le libéralisme moral a à dire sur le bien comme un concept universel ?

A

Un élément fortement identitaire
Tout être humain, indépendamment de sa situation:
- Sujet autonome
- Responsable de sa situation présente

39
Q

Qu’est-ce que l’éthique du “care” ou de la sollicitude ? Que postule-t-elle ?

A

Concerne la vulnérabilité et la dépendance
Vulnérable: Des vies dont la viabilité est menacée
Formes dominantes de représentation ne leur laissent pas de place parce qu’elles sont considérées comme inutiles, perturbantes ou hors normes

40
Q

Qu’est-ce que la vulnérabilité rend possible ?

A

Des abus de pouvoirs

Capacité de réponse ne tient pas dans une réciprocité entre égaux

41
Q

Qu’est-ce qu’une relation morale avec les plus vulnérables ?

A

Introduire une perspective du respect, en considérant la position de l’autre tel que lui-même l’exprime et non en supposant que l’autre est exactement identique à soi

42
Q

Qu’est-ce que le “care” selon Tronto?

A

Activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre monde, de sorte que nous puissions y vire aussi bien que possible

43
Q

Que faut-il reconnaitre dans l’éthique du “care”?

A

La nécessité collective de prendre soin des autres

- Est-ce que le “care” cadre avec les exigences du marché et de la rentabilité économique ?

44
Q

Quels sont les 4 éléments d’une éthique du “care” ?

A
  1. Attention: Être inattentif est un manquement moral
  2. Responsabilité (par rapport aux personnes vulnérables): Reconnaitre un besoin de soin
  3. Compétence: Passe par la réussite de l’acte
  4. Capacité de réponse: Réceptivité de l’individu par rapport aux soins apportés, lien avec le modèle RBR
45
Q

Quels sont les 1e groupes professionnels à arriver et pourquoi ?

A
  1. Médecin (augmentation de la population)
  2. Notaire et arpenteur-géomètre (Développement de la colonie)
  3. Avocat (Droit à l’avocat)
46
Q

Quels sont les 2 points tournants de l’augmentation des professions ? Pourquoi ?

A
  1. 19e siècle : 6 professions
    - Industrialisation (1972: 26 professions)
    - Professions + matérielles
  2. 2017: 54 professions règlementées
    - Explosion des professions depuis l’arrivée du Code des professions
47
Q

Pourquoi les professions sont-elles des “corporations autonomes” ?

A 
Besoin d'identification à un groupe
Standardisation des services
Monopole des services (en échange de...)
- Protection du public contre les charlatans
  Offre de service
  Évaluation des compétences
48
Q

Pourquoi a-t-on fait une Commission d’enquête sur la santé et le b-ê social en 1970 ? Sur quoi cela a abouti ?

A

Parce qu’il n’y avait pas de contrôle pour s’assurer que ;a qualification des “professionnels” était bonne
Code des professions (1973-74):
- Toutes les professions dans un même code de loi
- Ne s’intéresse plus seulement à l’identité des professions

49
Q

Quelles sont les conséquences du Code des professions ?

A
  • Création d’une profession a pour but de protéger le public et non pas de promouvoir les intérêts des membres de la profession
  • Professionnalisme signifie que l’on crée des chasses gardées, des conflits de juridiction. Constitue un frein sur le plan de la multidisciplinarité et du travail d’équipe, et peut nuire à l’évolution
    Pas nécessairement une bonne chose d’absolument vouloir faire partie d’une profession
  • Met en place des obligations qui doivent être respectées par les professions (et leurs membres)
    Structure de surveillance et de contrôle pour s’assurer qu’ils exercent bien leur expertise
50
Q

Quel changement s’opère dans les professions au moment du Code des professions ?

A

Rôle identitaire et monopole font place au rôle de protection du public

51
Q

Quels sont les moments-clés de l’arrivée de la profession du criminologue ?

A
  1. Révision du Code des professions en ce qui concerne les soins de santé (PL-21, 2012)
    - Balises concernant les criminologues (et sexologues)
  2. Création de l’OPCQ, définissant leur champ d’exercice (Lettre patente, 2015)
    - Définit le criminologue et les actes qui lui sont réservés
52
Q

Quelles sont les activités professionnelles du criminologue ?

A
  • Évaluer les facteurs criminogènes et comportement délictueux de la personne ainsi que les effets d’un acte criminel sur la victime
  • Déterminer un P.I et en assurer la mise en oeuvre
  • Soutenir et rétablir capacités sociales de la personne contrevenante et de la victime dans le but de favoriser l’intégration dans la société de l’être humain et en interaction avec son environnement
53
Q

Quels sont les actes partagés/réservés du criminologue ?

A
  • Évaluer une personne atteinte d’un trouble mental attesté par un diagnostic
  • Évaluer une personne dans le cadre d’une décision du DPJ
  • Évaluer un adolescent dans le cadre d’une décision du tribunal en application de la LSJPA
  • Décider de l’utilisation de mesures de contention
  • Décider de l’utilisation de mesures d’isolement
54
Q

Nommez et expliquez les principaux concepts du “System of Professions” de Abbott

A
  1. Turf, territoire
    - Système de professions conçu comme le jeu Risk
    - Aller chercher du territoire
    - But d’obtenir la consécration juridique et obtenir des terrains, pas seulement en ayant l’expertise, mais que cette expertise soit reconnue légalement
  2. Abstraction
    - Raisonnement formel élaboré
    - Pour que ce concept abstrait fonctionne, il faut que la profession soit la mieux placée pour le mettre en place, et que ce soit un peu abstrait et mystérieux pour les autres professions et le public
  3. Fragilité
55
Q

Une profession est-elle plus éthique qu’un autre emploi ?

A
  • Pas plus éthique, mais ont un système éthique distinct de celui de la société en général
  • Un professionnel est encadré par un organisme de contrôle qui a un pouvoir réel d’intervention auprès de ses membres
56
Q

Décrivez la déontologie

A
  • Se distingue légèrement de l’éthique
  • Origine de ce terme vient de la fusion des mots grecs “deon”, “ontos” et “logos” qui signifient “ce qu’il faut faire” et “discours”
  • Se définit comme étant la science qui s’intéresse aux devoirs à remplir
57
Q

À quoi ressemble la distribution des sections du Code de déontologie des criminologues ? Pourquoi est-ce réparti ainsi ?

A
  1. Dispositions générales (2)
  2. Devoirs généraux et obligations envers le public (3)
  3. Devoirs et obligations envers le client (60)
  4. Devoirs et obligation envers la profession (20)
  5. Restrictions et obligations relatives à la publicité (10)
  6. Symbole graphique de l’OPCQ (2)
    Parce que le rôle du code est principalement de protéger le client
58
Q

Quels sont les devoirs du criminologue envers le client ?

A
  • Tenir compte de ses limites
  • Jugement éclairé
  • Normes généralement reconnues
  • Relation de confiance
    Pas impersonnelle
    Respect des valeurs
  • Ne pas s’immiscer dans les affaires personnelles
59
Q

Quelles sont les catégories de devoirs envers le client ?

A
  1. Intégrité et objectivité
  2. Disponibilité et diligence
  3. Responsabilité (civile)
  4. Indépendance et désintéressement
  5. Secret professionnel
  6. Accessibilité et rectification des dossiers
60
Q

Quels sont les devoirs du criminologue envers la profession ? (catégories )

A
  1. Actes dérogatoires à l’honneur et dignité de la profession
  2. Actes dérogatoires du Code des professions
  3. Relations professionnelles
  4. Déclarations publiques
61
Q

Quels sont les devoirs du criminologue envers la profession ? (Actes dérogatoires à l’honneur et à la dignité de la profession)

A
  • Incitation, recrutement
  • Encourager à poser un crime
  • Communication lors d’une enquête
  • Fraude
    Double facturation
    Falsification de services
    Honoraire pour services non dispensés
  • Facturer pour enquête
  • Signalement de l’incompétence ou inadmissibilité des conditions
  • Permettre de porter le titre
62
Q

Quels sont les devoirs du criminologue envers la profession ? (Actes dérogatoires du Code des professions)

A
  • Refuser de fournir des services à une personne pour des raisons de race, couleur, sexe, âge, religion, ascendance nationale ou origine sociale
  • Abuser de la relation professionnelle pour avoir des relations sexuelles, poser des gestes ou propos abusifs à caractère sexuel
  • Collusion, corruption, malversation, abus de confiance, trafic d’influence
    Conseiller de commettre un tel acte
    Comploter en vue de commettre un tel acte
63
Q

Quels sont les devoirs du criminologue envers la profession ? (Relations professionnelles)

A
  • Collaboration ne nuit pas au client ou à l’indépendance
  • Respect et diligence envers les collègues
  • Diligence au syndic et obligations conseils
64
Q

Quels sont les devoirs du criminologue envers la profession ? (Déclarations publiques)

A
  • Pas sensationnelles

- Objectivité et modération

65
Q

De quoi est composé l’expérience éthique ?

A
  1. Morale du professionnel: Bribes d’informations des parents, de la culture, pour se construire un esprit moral propre à nous-mêmes
  2. Devoirs professionnels: Définis par l’Ordre, certaines règles qui guident les décisions prises dans le cadre de l’intervention
    - Normalement, cadre avec morale des professionnels
  3. Cadre légal de l’organisation
  4. Valeurs du client
    - Pas tout à fait enchâssées avec le cadre légal
66
Q

À quoi ressemble l’expérience éthique ?

A

Bon chevauchement entre les sphères, mais peut se trouver à l’extérieur du point central: Contexte d’intervention difficile
- Certain inconfort ou incertitude face à la décision à prendre
- Valeurs morales confrontées à des valeurs contradictoires (dilemme éthique), font douter des sphères en confrontation
Définition des concepts problématiques diffère
Processus de réflexion qui va guider le choix à prioriser

67
Q

Qu’est-ce que le raisonnement ?

A

Activité de l’esprit, par laquelle on passe de certaines propositions pensées comme prémisses à une proposition nouvelle, en vertu d’un lien logique qui l’attache aux 1e. Inséparable du langage.

68
Q

Qu’est-ce que le raisonnement clinique?

A

Processus dans le but de prendre les actions les + appropriées dans un contexte spécifique de résolution de problèmes

  1. Synthétiser les informations
  2. Intégrer avec les connaissances et expériences antérieures
  3. Décision
69
Q

Qu’est-ce que le raisonnement spontané (instinctuel)?

A
  • Valeurs, expériences, impressions cliniques
  • Peu de temps de réponse, de réflexion
  • Gros bon sens, personnel
  • Difficile de justifier a posteriori les décisions, puisqu’elles ne sont pas réfléchies
  • Peuvent être influencée à la suite d’une réflexion éthique ou déontologique
70
Q

Qu’est-ce que le raisonnement normatif (déontologique) ?

A

Le devoir-être influence les moyens pour arriver aux fins

71
Q

Quelles sont les 3 étapes du raisonnement normatif (déontologique)

A
  1. Cas de conscience
    - Lié au devoir à l’égard de l’autre au centre du dilemme éthique
    - Conforme ? Juste ? Sanction ?
    - Constate limite du “gros bon sens” et raisonnement instinctuel
  2. La détermination de la norme
    - Pour agir correctement
    - Quelles normes déontologiques, lois ou règles administratives pourraient s’appliquer au dilemme que je vis maintenant ?
  3. L’interprétation de la norme
    - En vue d’y faire correspondre son comportement
72
Q

Quelles sont les limites du raisonnement normatif (déontologique) ?

A
  • Peut laisser place à l’interprétation
  • Absence de règles
  • Évacue le sens de l’action
  • Une seule norme qui est valide
73
Q

Quand utilise-t-on le raisonnement éthique ?

A
  • Lorsqu’il n’y pas de règles établies
  • Lorsque plusieurs règles entrent en conflit
  • Lorsque plusieurs règles peuvent être ambigues
74
Q

Quel est le processus de raisonnement

A

Itératif

Passe du raisonnement moral/spontané, contexte d’intervention difficile et réflexion éthique

75
Q

Quels sont les ingrédients de la délibération éthique ?

A
  • Faire la balance entre nos valeurs d’intervenants
  • Textes de loi
  • Littérature scientifique
  • Esprit ouvert
76
Q

Quelle est la 1e phase de la délibération éthique ?

A

Prendre conscience de la situation

  1. Faits marquants de la situation
  2. Dilemme et actions envisagées
  3. Décision spontanée, et pourquoi elle semble la meilleure
  4. Conséquences
    a. Si on fait l’action ou non
    b. Pour chaque partie concernée
    c. + ou -
  5. Normes régissant la situation, écrites ou non écrites
77
Q

Quelle est la 2e phase de la délibération éthique ?

A

Clarifier les valeurs conflictuelles

  1. Sentiments
  2. Valeurs agissantes
    a. Conséquences
    b. Normes
  3. Conflits de valeurs
78
Q

Quelle est la 3e phase de la délibération éthique ?

A

Prendre une décision raisonnable

  1. Valeur privilégiée
  2. Raison de priorité
  3. Équilibre: Est-ce possible de trouver une façon d’agir qui respecte les 2 valeurs en conflit ?
79
Q

Quelle est la 4e phase de la délibération éthique ?

A

Établir un dialogue avec les personnes impliquées

  1. Arguments qui justifient la décision
  2. Consensus
  3. Assurer le dialogue
    a. Outil essentiel pour que la décision paraisse raisonnable
80
Q

Quand utiliser la délibération éthique ?

A
  • Situations difficiles inédites
  • Réaction intérieure intense (émotion)
  • Perturbation de la cohérence entre les connaissances, croyances
  • Raisonnement normatif insuffisant
  • Réflexion quant à son travail et son importance, soi-même, responsabilités, obligations

Principes éthiques et déontologiques en criminologie (1 decks)

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