Examen 1 Flashcards

1
Q

Moralité social: Donnez des exemples d’ancrage social de la moralité

A

Des structures fortes comme

  • la famille,
  • le clan,
  • le village,
  • un système rigide de classes sociales et une intégration du pouvoir politique et du pouvoir religieux dans la figure du roi ou de l’empereur

faisait en sorte que les individus appartenant à ces communautés adhéraient tous aux mêmes valeurs morales, aux mêmes idéaux, et développaient tous une même conception générale de la vie.

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2
Q

Bentham vs Kant,

Dignité morale fondée sur…

A

Kant: La dignité morale de l’être humain est fondée sur sa rationalité et sa liberté.

Utilitariste: La dignité morale d’un être est fondée sur sa sensibilité (capacité de ressentir du plaisir et de la douleur).

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3
Q

Hume (éthique des valeurs) : définissez les traits distinctifs des 3 types de valeur?

A
  1. Vertus: Quelle personne est-ce que je veux être?
  2. Ideaux de vie: Quelle sorte de vie je veux vivre?
  3. Idéaux de société: Dans quelle société est-ce que je veux vivre?
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4
Q

Bentham: Rôle de la raison, partiel important ou fondamental?

A

Important (calcul)

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5
Q

Rawls : Principe de différence

A

Les inégalités économiques et sociales sont acceptables, à la condition qu’elles soient :

  • Au bénéfice de tous et surtout des plus désavantagés;
  • Attachés à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, conformément au principe de la juste égalité des chances.
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6
Q

Kant vs Bentham

La fin justifie les moyens?

A

Kant: NON

Bentham: oui

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7
Q

Kant:

Unité d’ensemble?

A

Principe unique

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8
Q

Rawsl : Le voile d’ignorance, décrivez

A

Le voile d’ignorance : Dans la position originelle, alors que nous discutons de ce à quoi nous aimerions que la société ressemble pour être juste, nous ne connaissons rien de nous-mêmes : nous ne savons pas si nous sommes une femme ou un homme, âgé ou jeune, blanc ou noir, pauvre ou riche, éduqué ou non, en santé ou souffrant d’un handicap, gai ou hétérosexuel, etc.

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9
Q

Kant:

Type d’impératif pratique?

A

Catégorique

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10
Q

Modernité et pluralisme: 2 choses l’ont provoqué, quelles sont-elles?

A
  1. Révolution économique et culturelle
  2. Révolution politique
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11
Q

Rawls soutient qu’en tous les cas, les humains dans la position originelle – et sous le voile d’ignorance – aboutiront aux mêmes principes, ceux leur semblant les plus justes, et devant régir la société dans laquelle ils habiteront ensemble. Quels sont ces 2 principes?

A
  1. Principe des libertés égales
  2. Principe de la différence
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12
Q

Kant: Rôle de la raison, partiel important ou fondamental?

A

Fontamental

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13
Q

Libéralisme politique: définissez le recoupement

A

Des gens de divers arrière-plan participent à un consensus et s’entendent sur des valeurs neutres sur le plan moral, et ce en dépit des justifications (du domaine privé) qu’ils leur donnent

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14
Q

Bentham: Intention morale fondamentale, importante ou secondaire?

A

secondaire

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15
Q

Quelle est la thèse fondamentale de Bentham?

A
  • L’action qui aura pour effet de maximiser le plaisir, en produisant le plus grand excédent de plaisir sur les douleurs, sera la meilleure sur le plan moral.

On peut considérer qu’une bonne action est utile en ce sens qu’elle a pour conséquence avantageuse de nous rendre heureux. De là découle l’appellation « utilitarisme » qui désigne cette théorie éthique.

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16
Q

Pour Hume, quel est le sentiment essentiel à l’émergence des sentiments moraux?

A
  • La sympathie de Hume est ce que nous appelons aujourd’hui l’empathie
  • Consiste à ressentir ce que les autres ressentent
  • C’est un transfert de sensation par lequel nous attribuons à nous-mêmes les états intérieurs que nous associons aux expériences d’autrui
  • Selon Hume, la sympathie est essentielle à l’émergence des sentiments moraux.
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17
Q

Rawls : critiques

A
  • La fiction du voile d’ignorance. Les participants ne peuvent être absolument ignorants, faute de quoi ils ne pourraient même pas discuter entre eux et comprendre l’enjeu de la discussion.
  • Les penseurs communautariens. Ces derniers rejettent évidemment en bloc la prétention à la neutralité de la théorie de la justice rawlsienne sur le plan des valeurs et des idéaux moraux. La théorie de Rawls correspond, aux yeux des communautariens, à la doctrine morale de l’individualisme.
  • Rawls n’est pas assez précis/concret concernant la mise en application du principe de différence. Qu’est-ce qu’une personne défavorisée? À partir de quel seuil une inégalité doit-elle être considérée comme acceptable ou inacceptable?
  • La critique néolibérale. Rawls défend le principe d’une intervention vigoureuse de l’État, en faveur de la justice sociale. Les néolibéraux tels Milton Friedman ou Friedrech Hayek sont évidemment en désaccord avec ces idées. Pour les néolibéraux, la justice se résume au respect du principe de liberté individuelle. L’injustice consiste alors simplement à brimer cette liberté. Un néolibéral peut trouver déplorable que certaines personnes vivent dans la misère, mais il ne trouve pas cela injuste. Pour lui, les inégalités font simplement partie de la nature des choses.
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18
Q

Hume vs Kant

Placez le devoir en fonction du plaisir.

A

Hume: L’action morale faite par devoir est inférieure à celle faite par plaisir.

Kant: L’action n’est morale que si elle est faite par devoir et non par plaisir.

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19
Q

Distinguez l’éthique des normes de l’éthique des valeurs?

A

D’autres philosophes croient que les normes ont une priorité sur les valeurs parce qu’il y a des principes que nous devons toujours respecter, quels que soient nos buts et nos valeurs. Ex. La liberté d’expression fait partie d’une norme générale de liberté qui doit être reconnue à tous, peu importe la valeur de ce que nous voulons exprimer.

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20
Q

HUME vs KANT

Sur quoi mettent-ils l’accent? Les normes ou les valeurs?

A

Hume: L’accent est mis sur les valeurs positives.

Kant: L’accent est mis sur les normes négatives.

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21
Q

Hume

Prédominance: Valeurs / Normes?

A

Valeurs

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22
Q

Rawls : Le rejet du principe du mérite, décrivez

A
  • Dans la discussion qui le mène à choisir le principe de différence comme second principe de base d’une société juste, Rawls rejette un principe opposé qui est le principe de mérite.
  • Selon le principe de mérite, pour être juste, la répartition sociale des revenus, des privilèges ou des gratifications devrait suivre l’échelle du mérite. Celui qui contribue davantage et qui manifeste des qualités supérieures aux autres mériterait davantage et devrait donc recevoir davantage.
  • Rawls s’oppose à ce principe, car il considère que les personnes les plus méritantes sont, la grande majorité du temps, des personnes choyées par le sort, des personnes chanceuses. Selon Rawls, ces personnes sont nées avec des aptitudes supérieures ou biens les ont acquises et/ou développées parce qu’elles ont grandi dans un environnement favorable. La notion de mérite moral n’a donc, pour Rawls, aucun fondement.
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23
Q

Rawls : Principe des libertés égales, décrivez

A

Chaque personne doit avoir un droit égal à un ensemble de libertés fondamentales compatibles avec celles des autres.

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24
Q

Kant vs Bentham

Le principe fondamental de la morale est basé sur…

A

Kant: Le principe fondamental de la morale est l’universalisation et le respect de la personne.

Bentham: Le principe fondamental de la morale est la recherche du bonheur du plus grand nombre.

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25
Q

Kant

Prédominance: Valeurs / Normes?

A

Normes

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26
Q

Hume:

Type d’impératif pratique

A

Conditionnel:

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27
Q

Libéralisme moral: 3 principes qui permettent à un régime politique d’être moralement acceptable?

A
  1. L’État doit être au service des individus et non l’inverse, car la fonction fondamentale de l’État est de protéger le droit des individus (liberté d’opinion et d’expression, égalité, droit de propriété, etc.)
  2. L’État doit rester neutre sur le plan des valeurs morales, permettant ainsi à chacun de poursuivre sa propre conception du bonheur, tout en adhérant à la structure politique qui lui permet de le faire.
  3. L’État doit limiter ses interventions le plus possible à la sphère publique, et s’abstenir d’intervenir dans la sphère de la vie privée.
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28
Q

Comment Hume justifie que la source de la morale se trouve dans des sentiments naturels et non dans notre raison?

A
  • La morale concerne l’action, toute action présuppose une motivation à agir et, selon Hume, seuls les sentiments, les désirs et les passions peuvent motiver l’être humain, pas la raison :

« La morale éveille les passions, elle produit ou empêche l’action. La raison est, en elle-même, totalement impuissante en ce domaine. Les règles de moralité ne sont donc pas des conclusions de notre raison. »

  • David Hume, Traité de la nature humaine III : La morale, trad. de l’anglais par P. Saltel, Paris, GF-Flammarion, 1993, p.51.
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29
Q

Libéralisme politique: Citez 3 arguments des libéraux en réponse aux communautariens

A
  1. Le pluralisme moral est une réalité indépassable de notre temps. Il est inutile de rêver avec nostalgie, comme le font certains communautariens conservateurs, d’un retour aux temps anciens où régnait une quasi-unanimité dans les conceptions morales, où des sociétés homogènes présentaient une grande unicité de valeurs et de styles de vie. Nous vivons à une époque où les divergences au sujet des conceptions de la vie et du bonheur sont, et resteront pour longtemps, insurmontables.
  2. La société civile sur laquelle les communautariens insistent tant n’est pas un milieu homogène. Elle constitue plutôt un milieu profondément divisé regroupant de multiples groupes défendant des intérêts et des idéaux particuliers qui entrent inévitablement en conflit (ex. groupes religieux, groupes athées, féministes, défense des droits des pères, syndicats, associations patronales, pro-choix, pro-vie, etc.) Quelles seraient donc ces supposées valeurs communes substantielles et fortes devant nous unir tous?
  3. Ces nombreuses divisions au sein de la société civile sont une menace très grave pour la paix et l’harmonie sociale. L’État libéral veut conjurer ces dangers, en s’érigeant comme arbitre le plus impartial possible, pour trouver à tous les inévitables conflits qui secouent notre société hétérogène et pluraliste des issues qui porteront un sceau de légitimité morale et feront consensus. Pour les libéraux, l’État a comme rôle fondamental de tenter de rester au-dessus de cette mêlée et de trouver dans chaque cas la solution la plus juste et la plus équitable possible.
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30
Q

Rawls : Thèse fondamentale (2)?

A
  1. Les principes qui régissent la vie d’un groupe social sont justes s’ils sont le fruit d’un libre accord entre toutes les parties concernées.
  2. Les principes choisis sous le voile d’ignorance seront immanquablement les deux principes suivants : le principe des libertés égales et le principe de différence.
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31
Q

Pour Hume, quel est le but de l’éthique?

A

Ce n’est pas de formuler les principes directeurs de la morale, mais plutôt d’analyser les phénomènes moraux avec un regard scientifique.

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32
Q

Pour Hume, que signifie chercher les fondements de la morale?

A
  • C’est chercher leur provenance ou leur source.
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33
Q

Bentham:

Type d’impératifs pratiques?

A

Conditionnels

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34
Q

Modernité : Révolution économique et culturelle. Elle a créé la décomposition des structures traditionnelles comme la famille et l’église, pourquoi?

A
  • Montée du capitalisme -> exode des campagnes vers les villes -> dispersion des familles et dissolution des liens de solidarité et du sentiment d’appartenance qui unissaient les communautés villageoises
  • Les habitants des villes ont éventuellement acquis une grande liberté de choix, de déplacement et d’initiative. Ils ont peu à peu appris à vivre dans un anonymat relatif et à utiliser les médias de communication de masse pour se tenir informés dans l’isolement de leur salon ou de leur voiture.
  • Ils ont développé un nouveau mode de vie dans lequel chacun se consacre fondamentalement à sa vie privée, à son bonheur et à ses intérêts personnels.
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35
Q

Selon Hume, quels sont les 2 critères qui confèrent aux plaisirs et aux désagréments leur caractère spécifiquement moral?

A
  1. Le désintéressement : Dépassement de l’égoïsme naturel.
  2. La généralité : Le sens moral tend naturellement vers l’objectivité, la fermeté et la stabilité.
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36
Q

Citez 3 critiques de l’éthique de Hume?

A
  1. Elle n’énumère aucun principe moral pour aider la détermination de la moralité;
  2. Elle ne permet pas de circonscrire une sphère spécifique de la morale
  3. Elle est très pauvre dans son analyse de la justice. Les règles de justice ne s’adaptent pas bien au concept de vertu (on ne peut pas plus ou moins voler, etc…)
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37
Q

Révolution politique (modernité): Elle a contribuée à l’éclatement des structures traditionnelles et l’ouverture de l’espace public au pluralisme moral. Quels sont les vertus fondamentales du pluralisme moral?

A

La tolérance, l’ouverture d’esprit et le respect de la liberté d’opinion sont les vertus fondamentales du pluralisme moral.

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38
Q

Quelles sont les 2 thèses défendues par Kant?

A
  1. Quand vient le temps de déterminer si une action est bonne ou mauvaise, l’important n’est pas la conséquence ou le résultat de l’action, mais plutôt l’intention ou le motif fondamental de l’individu. Ainsi, la seule intention qui soit purement morale est le souci d’accomplir son devoir.
  2. La source du devoir moral réside dans notre raison. Contrairement à ce que Hume soutenait, selon Kant, la raison peut commander l’action, elle peut produire des principes moraux dont tous les êtres humains reconnaîtraient également la validité.
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39
Q

Bentham: Quel est le sujet le plus important de discorde avec ses opposants?

A
  • Le sujet de discorde le plus important entre l’utilitarisme et ses principaux opposants concerne le respect des droits de la personne.
  • En effet, suivant l’utilitarisme, de prime abord, n’importe quel acte peut être posé s’il résulte dans l’augmentation du bien-être du plus grand nombre.
  • L’utilitarisme reconnaît donc que « la fin justifie les moyens, » cela même au détriment des droits et libertés fondamentaux des êtres humains.
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40
Q

Nommez les 2 sphères privées de la vie morale?

A
  1. La morale intra personnelle
  2. La morale des relations interpersonnelles
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41
Q

Hume Vs Kant

Le jugement moral porte sur…

A

Hume: Le jugement moral porte sur les personnes et sur les vertus qui composent leur caractère.

Kant: Le jugement moral porte sur les actions et sur les principes qui les gouvernent.

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42
Q

Qu’est-ce qui distingue l’éthique des valeurs de l’éthique des normes?

A

Certains philosophes croient que les valeurs ont une priorité sur les normes parce qu’une norme n’a de sens que si elle vise à protéger une valeur. Ex. C’est parce que la vie est un bien que nous avons instauré les normes de l’interdit du meurtre ou du droit à la vie.

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43
Q

Hume

Objet du jugement morale? Personne ou action?

A

Personne (caractère)

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44
Q

Bentham

Objet du jugement morale? Personne ou action?

A

Actions

45
Q

Rawls : La proposition originelle, décrivez

A

Situation (que Rawls nous invite à imaginer) où nous serions placés avant la création de la société telle que nous la connaissons.

46
Q

À quelle question répond l’éthique des valeurs?

A

Quelle sorte de personne devrais-je être?

47
Q

Kant: Pourquoi les sentiments ne sont pas un bon guide moral pour Kant? Hume est-il d’accord avec Kant sur ce point? Pourquoi?

A

Non. Kant croit que les senitments sont inconstants, incontrolables et impartiaux. Selon lui, seuls la raison peut nous permettre d’aboutir à des règles qui gouvernent l’action.

Hume quant à lui défend que seules les passions et les sentiments peuvent motiver l’action et non la raison. Et comme la moral concerne l’action, la raison ne peut rien faire.

48
Q

Kant vs Bentham

Parlez de la relativité ou non des impératifs?

A

Kant: Les règles morales sont des impératifs catégoriques, inconditionnels absolus, auxquels le sujet moral doit se soumettre

Bentham: Les règles morales sont des impératifs hypothétiques, conditionnels, relatifs aux buts et aux circonstances de l’acte.

49
Q

Si le plus important pour l’éthique des valeurs, ce n’est pas de déterminer les principes moraux qui devraient présider nos décisions d’ordre moral, alors qu’est-ce que l’éthique des valeurs pointe comme important?

A

Elle pense que l’important se trouve dans le caractère des personnes. Si une personne possède une belle palette de vertus, nous pouvons avoir confiance qu’elle aura une bonne conduite.

50
Q

Rawls : Justification de sa thèse

A

L’être humain est prêt à tolérer certaines inégalités, à la condition que s’il est malchanceux (que ce soit dû à un handicap à la naissance, à un revers de fortune en affaires ou à des difficultés d’apprentissage, par exemple), ces inégalités puissent lui être bénéfiques.

51
Q

Hume vs Kant

L’édifice moral repose sur…

A

Hume: sur une diversité de ressources : émotions, habitudes, imagination, raison, etc.

Kant: sur la seule raison.

52
Q

LES VALEURS MORALES

Buts, idéaux à atteindre, modèles de bonne conduite à imiter.

Biens supérieurs qui ont une grande valeur pour nous, auxquels nous sommes attachés et que nous voulons réaliser, promouvoir ou protéger.

Donnez les 3 types de valeurs?

A
  1. Les vertus
  2. Les idéaux de vie
  3. Les idéaux de société
53
Q

Pour Kant, la vocation de tout être humain est de penser par soi-même. Sapere aude! Aie le courage de te servir de ton propre entendement.

Decrivez ce qu’elle signifiait pour Kant?

A

Cette devise signifie que ce n’est plus à la société, à la religion ou à une figure d’autorité quelconque de décréter à notre place ce qui est bien ou mal.

54
Q

Nommez les 3 sphères publiques de la morale?

A
  1. La morale de la vie communautaire
  2. La morale des organisations et des institutions
  3. La morale universelle
55
Q

Contrairement à Kant qui pèse l’intention du devoir, qu’est-ce que Bentham tente de peser avec l’utilitarisme?

A

Pour les utilitaristes, ce sont les conséquences d’un acte qu’il nous faut peser, non les intentions de l’individu que le commet. L’utilitarisme s’oppose donc à l’éthique de Kant sur ce point, puisque Kant fait passer le devoir moral avant les conséquences d’une action sur le bien-être.

56
Q

Pour renforcer sa thèse 2, Kant définit le principe d’universalisation appelé aussi “impératif catégorique fondamental”, comment le décririez-vous?

A

“Agis seulement d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle.”

57
Q

Qu’est-ce qu’un dilemme moral ou un conflit moral?

A

Ils résultent souvent d’un conflit entre une norme et une valeur, mais ils peuvent aussi opposer des valeurs entre elles ou des normes entre elles.

58
Q

Hume vs Kant

Singularité ou ensemble ?

A

Hume: . Aux particularités des situations répondent une multiplicité de vertus.

Kant: Un principe unique vaut pour toutes les situations.

59
Q

Kant: Principe d’universalisation, définissez et donnez 3 exemples

A

« Agis seulement d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle. »

  • Emmanuel Kant, Métaphysique des mœurs I, trad. de l’allemand par Alain Renaut, Paris, GF-Flammarion, 1994, p.97.
  1. Le mensonge: Est-ce que nous pourrions vouloir que tout le monde mente? Non. Il y a une contradiction , car si tous les humains mentent, le mensonge devient impossible. Ce qui me permet de mentir, c’est que les gens s’attendent à ce que je dise la vérité. Donc, ne pas mentir est une règle universalisable.
  2. Le rembourssement des dettes: Est-ce que nous pourrions vouloir que tout le monde ne rembourse pas ses dettes? Non. Car si personne ne paie plus ses dettes, personne ne fera plus de prêts. Donc la règle de payer ses emprunts est une règle universalisable.
  3. Le meurtre ou le suicide: Est-ce que nous pourrions vouloir que tout le monde tue ou se suicide? Non car si tout le monde tuait ou se suicidait, nous assisterions à l’extinction de la race humaine. Comme tous les hommes ne peuvent vouloir l’extinction de la race humaine, la valeur de ne pas tuer ou de ne pas se suicider est une règle universalisable
60
Q

Pour Hume, d’où viennent les tendances de la morale?

A

Pour Hume, les tendances morales sont ancrées en nous, elles font partie de la nature humaine et elles sont tout aussi naturelles que les tendances égoïstes.

61
Q

Décrivez les vertus artificielles pour Hume?

A
  • Parmi les vertus artificielles, on retrouve l’obéissance au gouvernement, l_a chasteté des femmes (!!)_ et la justice.
  • Hume reconnaît l’importance de la justice dans la morale humaine, mais pour lui, la justice ne s’enracine pas, comme la bienveillance, dans un sentiment naturel et spontané :

« Les impressions, qui font naître ce sentiment de justice, ne sont pas naturelles pour l’esprit de l’homme, mais proviennent de l’artifice et des conventions humaines. »

62
Q

Les animaux sont-ils considérés dans l’éthique morale utilitariste, pourquoi?

A

Puisque les animaux sont des êtres sensibles (ils ressentent eux aussi le plaisir et la douleur), ils doivent être pris en compte dans le calcul utilitariste. Pour les utilitaristes, la souffrance d’un animal a une valeur morale.

63
Q

Pour Kant, l’être humain a une dignité à cause qu’il est rationnel et libre (ce qui le distingue des choses et des annimaux).

C’est aussi cette liberté et la raison qui le rendent responsable de ses actes.

Comment décririez-vous son principe du respect de la personne humaine?

A

« Agis de façon telle que tu traites toute l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen. »

  • Emmanuel Kant, Métaphysique
    des moeurs I, op. cit., p.108.
64
Q

Pour Hume, que révèle l’examen des faits au sujet de nos tendances morales?

A
  1. Que les êtres humains ont naturellement tendance à évaluer leur propre conduite et celle d’autrui.
  2. Que l’observation des conduites et des réactions humaines suscite en eux des sensations de plaisir ou de désagrément qui se traduisent par des jugements d’approbation ou de désapprobation.

Pour Hume, ces appréciations morales relèvent d’une sorte de sens naturel particulier qui produit des perceptions spécifiquement morales, de la même manière que notre sens de la vision produit des perceptions visuelles ou que notre sens esthétique engendre des sentiments de beauté ou de laideur.

65
Q

En quoi l’approche de Bentham (utilitariste) se rapproche de l’approche de Kant?

A
  1. -Les deux théories préconisent une approche rationnelle des problèmes moraux; (Le calcul utilitariste est rationnel)

Kant – On peut parler d’une approche rationnelle, dans la mesure où c’est la raison qui fonde le devoir moral.

Les utilitaristes: On peut parler d’une approche rationnelle dans la mesure où le calcul utilitariste se veut rationnel.(Le principe du plus grand bonheur du plus grand nombre repose à la base sur un ressenti du douleur et du plaisir)

  1. Les deux théories sont universalistes. Les 2 principes prétendent proposer des principes universels auxquels tous peuvent accorder validité)
66
Q

Liberalisme : Quelle est la thèse fondamentale de l’origine sociale de la morale?

A
  • Le fondement de la morale se trouve au sein de la société humaine, non dans certains traits constitutifs des individus.

La thèse de l’origine sociale de la morale, qui implique la primauté de la collectivité sur l’individu, a été formulée pour la première fois il y a bien longtemps, par le philosophe grec Aristote (384 av. J.C. – 322 av. J.C.).

67
Q

Quelle est la justification de la thèse (de Kant) de l’intention ou du motif fondamental qui se résume dans le souci d’accomplir son devoir?

A

Plus l’écart est grand entre le devoir et l’intérêt personnel, plus l’action suscite notre admiration. Ainsi, seule une personne qui cherche honnêtement et sincèrement quel est son devoir fait montre, selon Kant, d’une volonté morale.

68
Q

Comment Kant justifie t’il sa thèse 2 résumé ainsi: “la raison peut produire des principes moraux dont tous les êtres humains reconnaîtraient également la validité”

A

Nous ne pouvons nous en remettre aux sentiments pour déterminer quel est notre devoir, car les sentiments sont inconstants, incontrôlables et partiaux. Seule la raison, par ses pouvoirs extraordinaires (découverte des lois de la géométrie, de la physique, des mathématiques, etc.), nous permet d’aboutir à la détermination de règles qui gouverneront l’action.

69
Q

Utilitarisme : Définissez l’utilitarisme de la règle et de l’acte. Est-ce que c’est l’utilitarisme de la règle ou de l’acte qui se rapproche de Kant? Pourquoi?

A
  1. L’utilitarisme de l’acte: On peut déroger à n’importe quelle règle si la comptabilisation de la somme douleur/plaisir de l’acte le justifie.
  2. L’utilitarisme de la règle: On assume que la règle morale universelle assure habituellement le plus grand bonheur au plus grand nombre, bien qu’on puisse y déroger si le bien commun en est impacté.

Comme chez Kant, la priorité du respect de la règle y est donnée par l’éthique de la règle. Toutefois, l’éthique de la règle permet une flexibilité d’adapter larègle si le bien commun y est menacé, ce que l’éthique de Kant ne permet pas.

Donc, l’éthique de la règle se rapproche plus de l’éthique de Kant.

70
Q

Libéralisme politique: Définissez

A

Il faut entendre par libéralisme « POLITIQUE » tout ce qui est en lien avec les rapports de pouvoir, l’organisation du pouvoir et, plus particulièrement, le gouvernement des sociétés.

71
Q

Mentionnez 3 critiques à l’endroit de Bentham?

A
  1. L’incertitude des prévisions: Il est difficile de tenir compte de toute la somme des douleurs et plaisir de façon hypothétique sans se tromper (sous-évaluer ou sur-évaluer)
  2. Le manque de ressources et de temps. La méthode recqiert une discipline, des ressources d’experts dans les domaines discutés, ce que les gouvernements n’ont pas toujours pour prendre ces décisions. Cela peut mener à une évaluation incomplète.
  3. L’inégalité qualitative des plaisirs. Dans l’évaluation utilitariste on ne tient pas comptes de la qualité d’une émotion mais de sa quantité, ceci représente une faiblesse.

John Stuart Mill (1806-1873), un autre utilitariste célèbre, croyait qu’il nous fallait tenir compte des différences qualitatives entre les plaisirs. Mais cela soulève d’autres problèmes, par exemple, la question de savoir comment on détermine quels sont les plaisirs inférieurs et quels sont les plaisirs supérieurs.

72
Q

Libéralisme politique : Citez 4 critiques des communautariens

A
  1. Les valeurs morales ont par essence un caractère éminemment social. En effet, les êtres humains sont des êtres sociaux, ils sont faits pour vivre ensemble, ce qui est impossible s’ils ne partagent pas certains buts, certains valeurs et certains idéaux.
  2. Même au sein des sociétés les plus avancées dans la modernité, les formes de vie communautaires persistent. La persistance de la vie communautaire, que ce soit à travers la famille ou les différentes associations de la société civile, est la preuve que le modèle libéral ne représente pas notre vie morale collective.
  3. La neutralité est impossible. L’État libéral, selon les communautariens, n’est pas neutre, et ne peut se soustraire complètement à l’intervention dans la sphère privée. L’État outrepasse la limite entre le public et le privé dans tout un tas de situations (ex. obligation d’aller à l’école, protection de la langue française, etc.)
  4. L’individualisme comme doctrine morale. Les fameux principes d’impartialité et de neutralité défendus par les libéraux politiques constituent en eux-mêmes une doctrine morale déguisée : l’individualisme. En quoi, dans ce cas, cette doctrine morale devrait primer sur le communautarisme?
73
Q

Comment Bentham justifie sa thèse du rapport plaisir/douleur?

A
  • L’être humain cherche, à travers toutes ses actions, à obtenir le maximum de plaisir et le minimum de douleur. Parfois, nous optons tout simplement pour l’action qui nous garantit le plaisir et nous épargne la douleur, mais plus souvent nous devons mettre en balance diverses options qui comportent leur part d’avantages et de désagréments.

« La nature a soumis l’humanité à l’autorité de deux souverains maîtres, la douleur et le plaisir. C’est à eux seuls qu’il revient d’indiquer ce que nous devons faire, aussi bien que de déterminer ce que nous ferons. »

  • Jeremy Bentham, An Introduction to the Principles of Morals and Legislation, Londres, University of London, The Athlone Press, 1970, p.11.
74
Q

Comment Bentham arrive-t’il à une règle impartiale et d’égalité?

A
  • Le calcul utilitariste doit respecter la règle du « chacun compte pour un. » En d’autres termes, nous devons accorder une valeur égale aux plaisirs et peines de toutes les personnes affectées par notre action. Dans ce calcul, la personne qui fait l’action compte pour un, comme toutes les autres personnes. Il y a donc une norme fondamentale d’égalité et d’impartialité au cœur de l’utilitarisme.
75
Q

Donnez un problème de justice sociale de nos temps modernes qui peut conduire à des conclusions intéressantes?

A

Le tiers des revenus d’une famille américaine moyenne sont consacrés à des choses non essentielles comme des repas au resto, des vêtements à la mode, de la technologie ou des voyages. Au même moment, un milliard de personnes dans le monde vivent avec moins d’1 dollar par jour. D’un point de vue utilitariste, c’est inacceptable.

76
Q

Hume: L’intention morale est fondamentale, importante ou secondaire?

A

Importante

77
Q

Kant : Intention morale fondamentale, importante ou secondaire?

A

Fondamentale

78
Q

Sociétés ancrées dans la morale: Quels types de sociétés étaient-elles?

A

Elles sont ou étaient des sociétés marquées par un attachement aux traditions, des sociétés au sein desquelles les convictions morales sont très stables et homogènes.

79
Q

HUME vs KANT

La place de la motivation?

A

Hume: C’est la motivation qui est primordiale.

Kant: La primauté est attribuée à la validité des principes d’action.

80
Q

Utilitarisme

Prédominance: Valeurs / Normes?

A

Valeurs (bien-être) + Normes (égalité)

81
Q

En quoi les approches de Kant et Bentham sont-il différentes concernant la dignité morale et le droit au respect moral?

A

Pour Kant, la dignité morale et le droit à un égal respect moral découlent du fait que les humains sont des êtres libres et rationnels. Pour les utilitaristes, la dignité morale et le droit à un égal respect moral découlent du fait que les humains sont des êtres sensibles, c’est-à-dire qu’ils sont capables de ressentir la souffrance et le plaisir.

82
Q

Pour Hume, la sympathie n’est pas suffisante pour l’émergence des sentiments moraux, il faut aussi…

A

La bienveillance.

  • Il l’appelle une vertu
  • Pour Hume, elle est naturelle et universelle
  • Elle est pour lui la base la plus solide de la moralité humaine
  • Elle est influencée par la proximité
83
Q

Fondement social: Quelle est la justification de la thèse?

A

Au départ, l’être humain est naturellement un être social. Il vit en groupe et sa survie même paraît indissolublement liée à son appartenance à une communauté soudée par des liens de coopération et de solidarité.

84
Q

Bentham:

Unité d’ensemble?

A

Principe unique

85
Q

LES NORMES MORALES

Règles, commandements, interdictions, devoirs et obligations que la morale nous impose.

Les normes sont codifiées en règles précises et très détaillées.

Nommez les 2 types de normes?

A
  1. Les principes
  2. Les règles

Attention! Certaines règles, certaines lois peuvent parfois être injustes ou immorales.

86
Q

Kant vs Bentham

le critère d’évaluation d’une action morale …

A

Kant: Le critère d’évaluation de la moralité est l’intention qui préside à l’acte, et la seule intention « morale » consiste à agir par devoir.

Bentham: L’impact sur le bonheur d’un plus grand nombre

87
Q

Libéralisme: Défend quelle valeur?

A

La défense des libertés individuelles

88
Q

Donnez la distinction entre l’utilitarisme de l’acte et l’utilitarisme de la règle développée par John Stuart Mills?

A
  • Utilitarisme de l’acte : Seules les conséquences particulières et concrètes des actions envisagées doivent être considérées dans le calcul d’utilité. On peut donc admettre que certaines situations commandent de passer outre à des règles morales fondamentales.
  • Utilitarisme de la règle : Le respect des règles morales fondamentales doit avoir priorité car leur respect assure habituellement le plus grand bonheur du plus grand nombre. On peut cependant déroger aux règles morales fondamentales dans les cas absolument exceptionnels où les conséquences négatives pour le bien commun seraient trop dramatiques.
89
Q

THÈSE FONDAMENTALE DÉFENDUE PAR HUME?

A

La source de la morale se trouve dans des sentiments naturels et non dans notre raison.

90
Q

Définissez l’éthique?

A
  • Dans le cadre du cours de philo 3, l’éthique est une réfléxion philosophique sur la morale.
  • L’éthique est le domaine de la philosophie qui étudie la morale, et qui donne lieu à la production de théories sur la morale.
91
Q

Hume

Unité d’ensemble?

A

Vertus multiples

92
Q

Hume: Rôle de la raison, partiel important ou fondamental?

A

Partiel

93
Q

Pluralisme moral: Définissez

A

Le pluralisme morale qui caractérise nos sociétés modernes consiste à faire co-exister des personnes ou des regroupements qui adoptent des valeurs morales ou des styles de vies différents qui sont difficiles à concilier dans les domaines suivants:

  • religion
  • éducation
  • justice sociale
  • permissivité sexuelle
94
Q

Kant

Objet du jugement morale? Personne ou action?

A

Actions

95
Q

Que cela signifie-t’il quand j’attribue la dignité et la supériorité à certaines exigences morales?

A

Cela signifie que je leur reconnais une valeur pour d’autres que moi.

96
Q

Domination de la communauté: Nommez 3 difficultés de la primauté de la communauté sur l’individu

A
  1. Obéissance à l’autorité (royale, religieuse, etc.) : La morale sociale s’impose de façon autoritaire et dogmatique à l’individu et lui reconnaît peu de liberté. L’individu n’a d’autre choix que de se conformer à un système de valeurs qui se fonde sur une longue tradition et est considéré comme essentiel à la cohésion du groupe social.
  2. Le caractère borné, sectaire et intolérant : En renforçant la cohésion interne du groupe social, la morale a un effet pervers. Elle suscite des attitudes négatives à l’égard de ce qui est extérieur ou étranger au groupe. Elle amène chaque communauté à survaloriser son propre système de valeurs aux dépens des autres systèmes de valeurs.
  3. Le relativisme culturel : Adhérer aux fondements sociaux de la morale signifie rejeter l’idée selon laquelle il est possible d’asseoir la morale sur des normes ou valeurs universelles, dont la validité est reconnue par tous, ce qui est considéré comme très problématique par une majorité de philosophes.
97
Q

Les droits humains : Quand est la déclaration d’indépendance en Angleterre, aux ÉU, en France et les droits de l’homme

A

Angleterre: 1668

ÉU: 1776

France: 1789

Droits de l’homme: 1948

98
Q

droit humain : Qui est le père du droit humain?

A

John Locke (1632-1704)

Il est le premier à avoir défendu que les droits humains.

1) LA VIE
2) SÉCURITÉ
3) PROPRIÉTÉ

99
Q

Droits fondamentaux négatifs : Définition

A

Les droits fondamentaux négatifs sont négatifs en ce sens qu’ils commandent à autrui et à l’État un devoir négatif, celui de ne pas accomplir certaines actions.

Ils ne commandent pas de s’engager dans des actions positives envers autrui.

Par exemple :

  • Respecter la liberté de l’autre, c’est ne pas l’entraver.
  • Respecter sa propriété, c’est ne pas la lui dérober contre sa volonté ou ne pas limiter l’usage qu’il peut en faire.
  • Respecter l’égalité, c’est ne pas faire de discrimination.
100
Q

Droits : Énnumérez les principale.

A
101
Q

Droits socioéconomiques positifs : Énumérez quelques uns

A

Ces droits sont ceux dont Rawls entraine la défense avec sa théorie de la justice.

Il s’agit des droits à la sécurité sociale, à la santé, à l’éducation, à un revenu minimum, à la protection contre le chômage, aux pensions de vieillesse, etc.

Ces droits sont rarement inscrits précisément dans les chartes, car leur respect dépend de circonstances variables, notamment des capacités économiques de l’État. Par exemple, un État qui inscrirait le droit au travail dans sa charte des droits s’exposerait à des poursuites judiciaires de la part de tous ses chômeurs!

Malgré ce caractère limité et relatif, les droits socioéconomiques ont acquis une certaine reconnaissance de base dans les pays industrialisés.

102
Q

Libertarisme: Définissez

A

Défenseur de la liberté, le libertarisme adopte certaines positions que l’on considère généralement comme progressistes, comme la liberté de presse, la liberté d’immigration et d’émigration, la liberté sexuelle, l’opposition au service militaire obligatoire, au port obligatoire de la ceinture de sécurité, mais également, au devoir d’assistance à une personne en danger.

Pour Nozick, par exemple, les droits négatifs commandent seulement de respecter la liberté d’autrui, et on ne peut pas en tirer un devoir positif de bienveillance envers autrui.

Mais ce qui donne sa couleur particulière au libertarisme est l’importance qu’il accorde au droit de propriété.

103
Q

Libertarisme : Thèse fondamentale

A

Chacun a le droit de faire ce qu’il veut de son corps et de ses biens qu’il a légitimement acquis, pour autant qu’il n’enfreigne pas les droits similaires dont jouissent les autres.

104
Q

Libertarisme : justification

A

Chaque être humain est propriétaire de sa propre personne. C’est pourquoi le travail de son corps et l’ouvrage de ses mains lui appartiennent en propre. C’est également pourquoi il possède un droit de propriété absolu sur tout ce qui est le fruit de son travail.

105
Q

Libertarisme : critiques

A

Les ressources disponibles ne sont pas inépuisables.

Nous ne naissons pas tous dans les mêmes conditions de départ. Le libertarisme pourrait être juste si, à chaque nouvelle génération, chacun détenait une quantité équivalente de ressources; hors, ce n’est pas le cas.

Le libertarisme nous enferme dans une vision étroitement individualiste de la vie sociale, et présente l’individu comme un atome qui n’a jamais nécessité et ne nécessitera jamais d’aide ou d’influence de personne. Pourtant, tout ce qu’il a, l’individu le doit, au départ, au milieu social qui l’a pris en charge, qui l’a nourri, éduqué, formé. Le milieu social a fait de lui la personne qu’il est devenue et qu’il n’était pas naturellement : un être humain conscient, libre, rationnel et autonome. Pour ce faire, il a bien fallu que des êtres humains se sentent le devoir de le prendre en charge et de le soutenir alors qu’il était dépendant et vulnérable. En ce sens, l’individu a une dette fondamentale envers la société. Il a l’obligation de soutenir cette société qui le constitue et le nourrit, de contribuer à maintenir les conditions de base qui permettent à ses membres d’accéder à la liberté et l’autonomie eux aussi. (Critique des communautariens, Rawls, et les défenseurs des droits positifs - c-a-d, les sociaux démocrates)

Dans une situation où je pourrais sauver une personne mais je ne le fais pas : fermer les yeux sur le malheur et la souffrance d’autrui, sous prétexte que cela ne nous concerne pas, c’est refuser de reconnaître cette valeur intrinsèque de toute personne humaine, qui va bien au-delà du souci d’éviter de lui nuire.

106
Q

Droit individuel : Accomodements raisonnables

A

L’accommodement raisonnable : une application large du droit à l’égalité

L’accommodement raisonnable vise à protéger des personnes qui subiraient un préjudice grave en raison de caractéristiques personnelles, dans des situations où elles seraient victimes d’une discrimination indirecte et involontaire.

La discrimination directe (ex. refuser de louer un appartement à une personne du fait qu’elle est d’origine arabe) est évidemment proscrite, mais l’accommodement raisonnable vise à protéger les personnes de la discrimination indirecte (ex. Une entreprise fait travailler ses employés le samedi. Ce faisant, elle ne vise à discriminer personne directement, mais elle se retrouve à discriminer indirectement l’employé juif qui observe le Sabbat.) Idem pour les femmes enceintes, les personnes vivant avec un handicap, les personnes ayant besoin de ressources supplémentaires, etc.

107
Q

Accomodements raisonnables : 2 critères de recevabilité?

A
  1. Existe-t’il une relation contraignante entre l’individus et l’organisation?
  2. Une règle ou une pratique de l’organisation cause-t’elle une forme de discimination involontaire envers l’intéressé en raison d’une caractéristique personnelle et cette descrimination lui cause-t’elle un préjudice?
108
Q

Accomodements raisonnables: acceptabilité

A
  1. L’accomodement proposé especte-t’il les droits fondamentaux des tierces personnes et évite-t’il de leur causer un préjudice important?
  2. Peut-on affirmer que l’accomodement proposé n’impose pas de contrainte execive à l’organisation concernée?
109
Q
A